Le FN entrave la liberté de la presse, accusent une trentaine de rédactions
Les rédactions signataires de la pétition dénoncent la décision du FN de « choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen ».
Les sociétés de journalistes de près d’une trentaine de médias, dont Europe 1, ont signé une pétition qui proteste contre la décision du Front national de « choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen » et dénonce « une entrave à la liberté » d’informer.
Mediapart et Quotidien, exclus. « À l’occasion de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, le Front national a décidé de choisir les médias qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen. Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l’écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national », indique le texte.
« Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui son prédécesseur Le Petit Journal), l’AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde, Libération et Marianne, notamment, ont été à un moment ou à un autre victimes de ces exclusives. Il ne s’agit donc en rien d’un recours à la pratique du ‘pool’ de journalistes où les informations et images sont partagées », estiment les signataires.
« Une entrave à notre devoir d’informer ». « Nous protestons de la manière la plus ferme qui soit contre cette entrave à la liberté de faire notre métier et de remplir notre devoir d’informer », poursuit ce texte, en relevant qu’il « n’appartient pas à une formation politique, quelle qu’elle soit, de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société ».
Cette pétition intervient après une série de cas où des journalistes s’étaient vu interdire l’accès à des événements où se rendait Marine Le Pen.
Marissa Mayer va quitter Yahoo et toucher 187 millions de dollars
L’avenir de Marissa Mayer, PDG de Yahoo qui a malheureusement échoué à redresser l’entreprise, semble désormais fixé. Alors que Yahoo va vendre son coeur de métier, les portails Internet, à Verizon et se transformer en un fond d’investissement appelé Altaba, Marissa Mayer ne devrait pas continuer l’aventure avec le géant américain au sein de Verizon.
La rumeur courait dans la Silicon Valley : malgré la volonté de Marissa Mayer de rester chez Yahoo une fois la vente effectuée, elle serait poussée vers la sortie. Le Wall Street Journal semble la confirmer.
L’actuelle PDG de Yahoo va, selon les informations que le Wall Street Journal publié le 25 avril 2017, quitter Yahoo. L’opérateur Verizon, qui a accepté de débourser plus de 4 milliards de dollars pour acquérir les activités Internet de l’ancien géant américain en crise depuis des années, n’aurait pas l’intention de la garder dans ses équipes. Plusieurs cadres dirigeants de Yahoo devraient également partir lors de la vente.
Marissa Mayer devrait toutefois toucher le gros lot. Sa place de PDG de l’entreprise lui confère plusieurs bonus en stock options qu’elle pourra réclamer lors de son départ. Le Wall Street Journal a calculé que, tout cumulé, elle devrait toucher 187 millions de dollars ce qui comprend, entre autres, son salaire, les bonus et son parachute doré de près de 23 millions de dollars.
Les révélations du Wall Street Journal confirment donc la rumeur relayée en avril 2017 par le site ReCode qui voulait que Marissa Mayer ne fasse pas partie de Oath, la nouvelle filiale Internet de Verizon. Cette dernière, qui devrait être chapeautée par l’actuel PDG d’AOL, Tim Armstrong, devrait englober AOL, Yahoo ainsi que plusieurs autres entreprises dont le Huffington Post.
Tim Armstrong pourrait avoir été celui qui a décidé du sort de Marissa Mayer et de plusieurs cadres de chez Yahoo. Et il semblerait bien que Marissa Mayer ne fasse pas partie de ses choix.
Marissa Mayer, ex-CEO de Yahoo, a touché une « prime à l’échec » de 186 millions de dollars
Sébastian SEIBT
Marissa Mayer, la patronne de Yahoo, va empocher la modique somme de 186 millions de dollars lors de la vente de l’ex-star de l’Internet au géant des télécoms Verizon, qui doit être finalisée en juin.
Cette cession, décidée en juillet 2016, permet à celle qui avait été embauchée pour redorer le blason de Yahoo de liquider les stock options et autres participations qu’elle détenait dans l’entreprise californienne.
Merci Alibaba
La valeur de ces « indemnités de départ » est calculée sur le cours de l’action de Yahoo du mardi 25 avril, d’où le montant élevé du chèque que Marissa Mayer pourra encaisser. Yahoo a en effet grimpé de plus de 200 % en bourse depuis l’arrivée de l’ex-employée de Google. La preuve de la réussite du plan de redressement du groupe ? Pas vraiment. Ce succès au Nasdaq s’explique essentiellement par la bonne performance du géant chinois du e-commerce Alibaba et de Yahoo Japon (une structure indépendante de Yahoo). La société américaine détient d’importantes participations dans ces deux entreprises.
Les efforts de Marissa Mayer pour rendre à Yahoo! son lustre d’antan ont largement échoué. Le site de blogs Tumblr, racheté pour un milliard de dollars en 2013, n’est plus aussi populaire qu’auparavant, tandis que les différentes initiatives lancées sur les téléphones portables (nouvelles applications météo, d’informations) n’ont pas eu les résultats escomptés.
Cession et attaques informatiques
Cette série de déconvenues a abouti, à l’été 2016, à la décision de céder le cœur de métier (portail Internet et recherche) de Yahoo à Verizon pour 4,48 milliards de dollars. Mais même cette transaction ne s’est pas passée comme prévue. Yahoo a dû révéler, fin 2016, avoir été victime à deux reprises d’importantes attaques informatiques alors que les négociations avec Verizon – qui n’en avait pas été informé – étaient encore en cours. Ce scandale a entraîné des nouvelles discussions qui ont abouti à une baisse du prix de rachat de plusieurs centaines de millions de dollars.
À cette occasion, Marissa Mayer avait même été contrainte d’accepter de ne pas recevoir de bonus pour 2016. Une concession que le parachute plus que doré qu’elle va toucher compense largement.
Marissa Mayer : 210 millions de dollars de prime pour avoir tué Yahoo!
Marissa Mayer, la PDG de Yahoo! accusée d’avoir fait plonger la marque devrait profiter d’un parachute doré. Le rachat par Verizon de l’ancien géant du Net s’accompagnera d’une prime qui fait déjà beaucoup parler.
Selon des documents de Yahoo communiquée à la SEC, Marissa Mayer devrait assez bien s’en sortir dans le rachat de la société par Verizon. Le rachat qui signe également son éviction entraine l’obligation pour Yahoo! de procéder à son solde de tout compte, et la facture s’annonce salée.
En effet, Marissa Mayer devrait toucher 23 millions de dollars d’une part, la prime ayant été négociée dès son arrivée dans la firme en 2012, mais également son salaire de 3 millions de dollars et l’équivalent de 186 millions de dollars en actions, bonus divers et stocks options. Soit un total de plus de 210 millions de dollars pour 5 années de bons et loyaux services n’ayant fait que mener Yahoo! à se perte.
Dès son arrivée à la tête de Yahoo!, Marissa Mayer a lancé la société dans une véritable fièvre acheteuse, multipliant les investissements pour atteindre rapidement 3 milliards de dollars de rachats. Des investissements qui n’ont pas porté leurs fruits puisque Yahoo s’est montré par la suite incapable d’exploiter les sociétés ainsi absorbées, notamment le réseau social Tumblr populaire avant son rachat, et presque tombé dans l’oubli depuis.
Diverses affaires de piratage d’envergure des services de Yahoo ont également porté préjudice à l’image de la société, qui de son côté a préféré adopter la politique de l’autruche, méprisant parfois ses utilisateurs ainsi que ses propres actionnaires.
Alors que Verizon confirme sa proposition de rachat de Yahoo pour 4,83 milliards de dollars, que va devenir la CEO Marissa Mayer, assez sévèrement critiquée ces derniers mois ?
Face à la stagnation du groupe Yahoo, la position de sa dirigeante Marissa Mayer est de plus en plus délicate et certains actionnaires n’hésitent plus à envisager d’autres personnes à la tête de l’entreprise.
Marissa Mayer quittera Yahoo après le rachat par Verizon
Après que Yahoo soit vendu à Verizon, la CEO Marissa Mayer quittera la société. Cela fait plusieurs mois que l’on parle du rachat de Yahoo par Verizon pour plus de 4,8 milliards de dollars.
Cependant, les choses ne furent pas aussi simples que cela. Ce rachat par Verizon inclut Yahoo Mail et Yahoo Sports, c’est-à-dire deux gros éléments significatifs qui sont toujours autant utilisés de nos jours. Mail et Sports ne devraient pas changer.
Les autres business units de la société seront regroupées sous un nouveau nom: Altaba. Ces restes de Yahoo sont importants pour les investisseurs puisqu’ils incluent une partie du géant chinois du e-commerce Alibaba, estimé à 36 milliards de dollars.
Marissa Mayer s’apprête à quitter Yahoo avec un gros chèque
Emilien Ercolani
La vente de Yahoo à Verizon devrait être actée le 8 juin prochain. Une fois l’acquisition bouclée, l’actuelle patronne Marissa Mayer quittera le navire avec plus de 200 millions de dollars.
Echouer dans sa mission et repartir cinq ans plus tard avec environ 210 millions de dollars en poche : c’est l’exploit que vient de réussir Marissa Mayer. Nommée patronne de Yahoo en 2012, elle avait la difficile mission de redorer le blason d’une entreprise qui s’est fait balayer par le géant Google sur de nombreux terrains, et celui de la recherche internet avant tout.
Mais cinq ans plus tard, la sauce n’a pas pris. Il faut dire que Marissa Mayer n’a pas été aidée par les dernières affaires de piratage notamment, à tel point que Verizon a hésité à s’offrir Yahoo. Les actionnaires doivent désormais se prononcer le 8 juin et acter la vente pour 4,48 milliards de dollars. Et, selon un document de la SEC, le gendarme de la bourse américain, Marissa Mayer va toucher un joli pactole.
En effet elle quitte d’abord le navire avec 186 millions de dollars en actions et stock-options, sans compter un chèque de 23 millions de dollars en guise de parachute doré. Confortable ! Une fois la vente actée Marissa Mayer s’en ira donc vers d’autres horizons. Elle ne sera pas à la barre de Oath, qui doit être le nom de l’entreprise qui réunira Yahoo et AOL sous la même coupole.
Marissa Mayer va toucher 209 millions de dollars pour son départ de Yahoo
LEXPRESS.fr
Son bilan à la tête du géant américain des services sur internet souffre encore des importantes fuites de données survenues après des attaques informatiques.
Si la retraite n’est pas à l’ordre du jour, Marissa Mayer pourrait pourtant couler des jours paisibles, grâce aux montants records que la patronne de Yahoo va toucher pour son départ. Selon le Wall Street journal, la PDG va percevoir un total de 209 millions de dollars.
Le quotidien financier, qui a pu consulter un document transmis à la Security Exchange Commission (SEC), estime à 186 millions de dollars le montant que touchera Marissa Mayer à la suite de la vente du groupe. Plus précisément, la somme serait composée de 84 millions de dollars de stock-options, 25 millions de dollars d’actions gratuites, et 77 millions de dollars d’action Yahoo. En plus de ce cadeau de départ, Marissa Mayer touchera également un parachute doré de 23 millions de dollars.
Un bilan entaché par d’énormes attaques informatiques
Les sommes évoquées ne manqueront pas de faire réagir, alors que la gestion du groupe de Marissa Mayer présente un bilan mitigé. Sous sa présidence depuis 2012, Yahoo a notamment été touché en 2014 par une énorme attaque informatique. Des données provenant de 500 millions de comptes avaient alors été piratées. Déjà en 2013, c’était plus d’un milliard de ses utilisateurs qui avaient été frappés.
Début mars, la présidente avait renoncé à son bonus annuel, redistribué aux employés de la firme. « Je suis la présidente de l’entreprise et puisque cet incident s’est produit sous ma responsabilité, j’ai accepté de renoncer à ma prime annuelle et à mon attribution annuelle d’actions », avait-elle alors déclaré.
La patronne n’a pas non plus réussi à faire repartir la croissance de son entreprise. Comme le rappelle Le Parisien, si la valeur du cours boursier de Yahoo a augmenté de 209% depuis 2012, c’est uniquement en raison des investissements du groupe dans le géant chinois du commerce en ligne Alibaba, qui ont compensé les pertes de ses activités traditionnelles.
Marissa Mayer ne quittera pas Yahoo les mains vides
Entre actions, stock options et parachute doré, Marissa Mayer pourrait empocher près de 200 millions de dollars à son départ de Yahoo.
L’heure de faire les comptes pour Marissa Mayer ?
Annoncée sur le départ dans le cadre du rapprochement de la société Internet pionnière avec le groupe médias-télécoms Verizon, la dirigeante pourrait empocher entre 186 et 187 millions de dollars, selon diverses estimations basées sur un document publié ce lundi 24 avril.
Transmis à la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme des marchés financiers aux États-Unis), ledit document fait état d’une assemblée extraordinaire qui se tiendra le 8 juin 2017. À cette occasion, les actionnaires de Yahoo seront invités à valider la vente des activités Internet à Verizon, pour un montant de 4,475 milliards de dollars.
En clôture lundi sur le Nasdaq, le titre Yahoo cotait à 48,15 dollars. Sur cette base, Marissa Mayer détient pour environ 77 millions de dollars en actions. S’y ajoutent 84 millions de dollars en stock-options qui pourront être exercées au passage dans le giron de Verizon. Et quelque 25 millions supplémentaires en actions restreintes*.
La nette hausse du cours boursier de la firme – il a plus que triplé depuis la prise de fonction de Marissa Mayer il y a près de cinq ans – y est pour beaucoup. À défaut d’avoir redressé la situation sur le cœur d’activité, la dirigeante bénéficie des investissements du groupe en Asie, particulièrement dans Alibaba, avec une participation valorisée à plus de 40 milliards de dollars.
* Tandis que les options leur permettent d’acquérir des actions ordinaires au prix d’exercice, les employés deviennent immédiatement propriétaires des actions restreintes, mais avec une période inversée d’acquisition de droits (source : Génération Inc).
HunterAlex Elle devient ainsi la femme la plus convoitée du monde. Comme quoi le physique ne fait pas tout 🙂
pelerin sacré parachute (ultra) doré… Après ça, quel rapport peut elle avoir à l’argent ? La prochaine entreprise qui va vouloir l’embaucher devra raquer sévère…
Football: vaste opération du fisc au Royaume-Uni et en France, des arrestations
Londres (AFP)
Le fisc britannique a annoncé mercredi avoir lancé une vaste opération antifraude avec des arrestations dans le milieu du football au Royaume-Uni et en France, la presse pointant les clubs de West Ham et Newcastle.
L’administration fiscale britannique a publié un communiqué annonçant une descente de 180 agents du fisc au sein des deux pays, disant avoir « arrêté plusieurs personnes travaillant dans le football professionnel pour des fraudes suspectées de 5 millions de livres à l’impôt et aux cotisations sociales ».
Elle a souligné que les enquêteurs procédaient à des fouilles sur plusieurs sites des deux côtés de la Manche, évoquant notamment « des endroits au nord-est et dans le sud-est de l’Angleterre », sans plus de précision.
Une source française proche du dossier a confirmé « des opérations toujours en cours en France dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier ».
La presse britannique a assuré que les clubs de West Ham United et de Newcastle United avaient été visés en Angleterre, ajoutant que le directeur exécutif de Newcastle United, Lee Charnley, avait été arrêté.
West Ham, qui joue en Premier League (première division), est situé à Londres, dans le sud-est de l’Angleterre. Evoluant en Championship (deuxième division) mais assuré de remonter en Premier League la saison prochaine, Newcastle se trouve dans le nord-est du pays.
Le fisc britannique a déclaré avoir « saisi des dossiers d’entreprises et financiers, ainsi que des ordinateurs et des téléphones portables ».
Il a ajouté que les autorités françaises « aident l’enquête britannique » et « ont procédé à des arrestations et à des recherches dans plusieurs endroits en France ».
Droit à l’image
Contacté par l’AFP, West Ham United a simplement dit « coopérer entièrement avec l’administration fiscale dans son enquête ». Newcastle United n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP dans l’immédiat.
Ces clubs ont fait signer de nombreux joueurs français ou provenant de clubs français ces dernières saisons. Newcastle faisaient jouer tant de joueurs français il y a quelques années que l’équipe s’était attirée le surnom de « légion française » en Angleterre.
L’agence Press Association a précisé que le prestigieux club londonien de Chelsea, actuellement en tête de la Premier League, avait aussi reçu une visite d’agents du fisc dans cette affaire, mais à de simples fins d’information. « En lien avec son enquête, le fisc a demandé une information que le club va lui fournir », a déclaré un porte-parole de Chelsea.
Ni la Premier League anglaise, ni la Ligue de football professionnel (LFP) ni la Fédération (FFF) françaises n’ont fait de commentaire dans l’immédiat.
Plusieurs experts jugeaient que les enquêtes concernaient la question du droit à l’image. Dans un rapport publié en janvier, la Commission parlementaire britannique des comptes publics avait pointé des abus des règles à ce sujet, utilisées dans le football professionnel pour contourner l’impôt.
La règle en vigueur permet aux footballeurs de déclarer séparément de leur revenu principal les revenus tirés de leurs droits à l’image, ce qui, combiné à l’application du système préférentiel des contribuables dits « non-domiciliés », leur permet de réduire de façon importante leur impôt.
Dans ce rapport, la Commission disait que l’administration fiscale avait ouvert des enquêtes liées au droit à l’image à l’encontre de 43 footballeurs, 8 agents et 12 clubs.
Les droits à l’image étaient déjà au cœur du scandale des « Football Leaks », ces révélations lancées début décembre par un consortium de douze médias européens.
Parmi les joueurs cités, la super star du Real Madrid, le Portugais Cristiano Ronaldo, accusé d’avoir dissimulé près de 150 millions d’euros de revenus de sponsoring dans des paradis fiscaux ces sept dernières années grâce à des montages offshore passant par la Suisse et les Iles vierges britanniques.
Cristiano Ronaldo avait à l’époque nié avoir commis des faits répréhensibles. Le fisc espagnol s’est engagé à enquêter sur les révélations de « Football Leaks ». Mais le quadruple vainqueur du Ballon d’Or a dit croire que la justice trancherait en sa faveur.
Football : vaste opération du fisc, plusieurs arrestations
Le patron de Newcastle, Lee Charnley, arrêté, des perquisitions à West Ham aussi
Agence Belga
(Belga) Une vaste opération a été menée par 180 agents du fisc mercredi dans le milieu du football professionnel au Royaume-Uni et en France et plusieurs personnes ont été arrêtées, a annoncé l’administration fiscale britannique.
La presse britannique a précisé que les clubs de West Ham et de Newcastle avaient été visés et que le patron de Newcastle, Lee Charnley, avait été arrêté. L’administration fiscale a expliqué dans un communiqué avoir « arrêté plusieurs personnes travaillant dans le football professionnel pour des fraudes suspectées à l’impôt et aux cotisations sociales ». Elle a souligné que les enquêteurs procédaient à des fouilles sur plusieurs sites des deux côtés de la Manche, évoquant notamment « des endroits au Nord-Est et dans le Sud-Est de l’Angleterre », sans plus de précision sur les villes et les clubs concernés. Le club de West Ham qui joue en Premier League, la première division du football anglais, est situé à Londres, dans le sud-est de l’Angleterre. Evoluant en Championship (deuxième division) mais assuré depuis lundi de remonter en Premier League l’année prochaine 348 jours après sa relégation, Newcastle est situé dans le nord-est anglais. Le fisc britannique a ajouté avoir « saisi des dossiers d’entreprises et financiers, ainsi que des ordinateurs et des téléphones portables ». Les perquisitions concernant West Ham ont eu lieu au stade Olympique de Londres, là où le club a élu domicile depuis le mois d’août. Il a ajouté que les autorités françaises « aident l’enquête britannique, ont procédé à des arrestations et à des recherches dans plusieurs endroits en France », sans s’étendre davantage. West Ham a communiqué qu’il apportait son entière collaboration aux enquêteurs. (Belga)
FRAUDE FISCALE – Selon la presse britannique, le fisc a mené ce mercredi une très vaste opération dans le football en France et au Royaume-Uni, visiblement liée aux transferts. Les clubs anglais visés seraient West Ham et Newcastle.
Amandine Rebourg
Selon un communiqué du fisc britannique, une très vaste opération assortie de plusieurs arrestations dans le milieu du football anglais et français a été menée. Parmi les clubs visités par les enquêteurs, Newcastle et West Ham sont dans le viseur des autorités.
Toujours selon cette communication des services anglais, de nombreux hommes en lien avec le milieu du football ont été appréhendés pour des suspicions de fraude fiscale notamment. En tout, ce sont pas moins de 180 enquêteurs qui ont été déployés à travers le Royaume-Uni et la France. La presse anglaise affirme notamment que Lee Charnley, le directeur manager de Newcastle, aurait été arrêté.
Les autorités françaises assistent l’enquête au Royaume-Uni, ont procédé à des arrestations et plusieurs sites ont été fouillés en FranceLe communiqué du fisc anglais
Fraude : les méthodes musclées du fisc britannique
Des agents français arrêtés
Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont saisi des dossiers commerciaux et financiers, des ordinateurs et des téléphones portables. « Les autorités françaises assistent l’enquête au Royaume-Uni, ont procédé à des arrestations et plusieurs sites ont été fouillés en France. Cette enquête criminelle envoie un message clair : qui que vous soyez, si vous commettez une fraude fiscale, vous pouvez vous attendre à en payer conséquences », indique le communiqué.
Selon nos informations, côté français, quatre personnes ont été arrêtées. Il s’agit d’agents de joueurs qui évoluent dans le championnat anglais, soupçonnés d’avoir fraudé le fisc. Une opération menée dans l’Hexagone par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCCIF) avec la Brigade nationale de lutte contre la criminalité organisée corse (BNLCOC).
Enquête du fisc britannique sur le football au Royaume-Uni et en France
L’administration fiscale a arrêté plusieurs personnes travaillant dans le football professionnel pour des fraudes suspectées à l’impôt et aux cotisations sociales.
Le Monde.fr avec AFP
Le fisc britannique (Her Majesty’s Revenue and Customs, ou HMRC ) a déclenché une vaste opération, mercredi 26 avril, dans le milieu du football professionnel au Royaume-Uni et en France.
Selon la BBC, les clubs de West Ham et de Newcastle ont été visés. Le patron de Newcastle, Lee Charnley, a été arrêté.
L’administration fiscale, qui a mobilisé 180 agents, explique dans un communiqué avoir« arrêté plusieurs personnes travaillant dans le football professionnel pour des fraudes suspectées à l’impôt et aux cotisations sociales ». Elle ajoute avoir « saisi des dossiers d’entreprises et financiers, ainsi que des ordinateurs et des téléphones portables ».
L’administration fiscale a fait savoir que les enquêteurs procédaient à des fouilles de plusieurs sites des deux côtés de la Manche, évoquant notamment « des endroits dans le nord-est et le sud-est de l’Angleterre », sans davantage de précisions sur les villes ou les clubs concernés.
Elle a ajouté que les autorités françaises, qui « aident l’enquête britannique, avaient procédé à des arrestations et à des recherches dans plusieurs endroits en France ».
Le club de West Ham, qui joue en Premier League, la première division du football anglais, est à Londres, dans le sud-est de l’Angleterre. Evoluant en Championship (deuxième division) mais assuré de remonter en Premier League l’année prochaine, Newcastle est situé dans le Nord-Est anglais.
Soccer: vaste opération du fisc et arrestations au Royaume-Uni et en France (VIDÉO)
AFPQC | Agence France-Presse
Le fisc britannique a annoncé mercredi avoir conduit une vaste opération antifraude avec plusieurs arrestations dans le milieu du soccer au Royaume-Uni et en France, la presse pointant les clubs de West Ham et Newcastle.
L’administration fiscale britannique a publié un communiqué annonçant une descente dans la matinée de pas moins de 180 agents du fisc au sein des deux pays, disant avoir « arrêté plusieurs personnes travaillant dans le soccer professionnel pour des fraudes suspectées à l’impôt et aux cotisations sociales ».
Elle a souligné que les enquêteurs procédaient à des fouilles sur plusieurs sites des deux côtés de la Manche, évoquant notamment « des endroits au Nord-Est et dans le Sud-Est de l’Angleterre », sans plus de précision sur les villes et les clubs concernés.
La presse britannique a assuré que les clubs de West Ham United et de Newcastle United avaient été visés, avec des descentes dans leur stade, respectivement le London Stadium et St James’ Park. Elle a souligné que le directeur exécutif de Newcastle United, Lee Charnley, avait été arrêté.
Le club de West Ham qui joue en Premier League, la première division du soccer anglais, est situé à Londres, dans le sud-est de l’Angleterre. Evoluant en Championship (deuxième division) mais assuré de remonter en Premier League l’année prochaine, Newcastle est situé dans le nord-est anglais.
Le fisc britannique a ajouté avoir « saisi des dossiers d’entreprises et financiers, ainsi que des ordinateurs et des téléphones portables ».
Il a ajouté que les autorités françaises « aident l’enquête britannique, ont procédé à des arrestations et à des recherches dans plusieurs endroits en France », sans s’étendre davantage.
– Droit à l’image –
Contacté par l’AFP, West Ham United a déclaré « coopérer entièrement avec l’administration fiscale dans son enquête », sans commenter plus avant. Newcastle United n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP dans l’immédiat.
La Premier League n’avait pas commenté ces événements à la mi-journée, tout comme en France la Ligue de football professionnel (LFP) et la Fédération (FFF)
La presse britannique a assuré que les investigations étaient liées au marché des transferts et plusieurs experts jugeaient que les enquêtes concernaient en particulier la question du droit à l’image. Dans un rapport publié en janvier, la Commission parlementaire britannique des comptes publics avait pointé des abus des règles autour de ce droit, utilisées notamment dans le soccer professionnel pour contourner l’impôt.
La règle en vigueur permet aux joueurs de déclarer séparément de leur revenu principal les revenus tirés de leurs droits à l’image, ce qui, combiné à l’application du système préférentiel des contribuables dits « non-domiciliés », leur permet de réduire de façon importante leur impôt.
Dans ce rapport, la Commission disait que l’administration fiscale avait ouvert des enquêtes liées au droit à l’image à l’encontre de 43 joueurs, 8 agents et 12 clubs.
Le marché des transferts de la Premier League est de loin le plus important en Europe, avec l’équivalent de 1,615 milliard d’euros dépensé en achat de joueurs depuis l’été dernier, un chiffre en forte hausse de 32% sur un an, d’après une étude récente du cabinet Deloitte.
Les clubs de West Ham et Newcastle ont fait signer de nombreux joueurs français ou provenant de clubs français ces dernières saisons. Newcastle faisaient jouer tant de joueurs français il y a quelques années que l’équipe s’était attirée le surnom de « légion française » en Angleterre.
Vaste opération du fisc dans le football au Royaume-Uni et en France
Une vaste opération a été menée par 180 agents du fisc mercredi dans le milieu du football professionnel au Royaume-Uni et en France et plusieurs personnes ont été arrêtées, a annoncé l’administration fiscale britannique.
La presse britannique a précisé que les clubs de West Ham et de Newcastle avaient été visés et que le patron de Newcastle, Lee Charnley, avait été arrêté. L’administration fiscale a expliqué dans un communiqué avoir « arrêté plusieurs personnes travaillant dans le football professionnel pour des fraudes suspectées à l’impôt et aux cotisations sociales ».
Elle a souligné que les enquêteurs procédaient à des fouilles sur plusieurs sites des deux côtés de la Manche, évoquant notamment « des endroits au Nord-Est et dans le Sud-Est de l’Angleterre », sans plus de précision sur les villes et les clubs concernés.
« Dossiers, ordinateurs, téléphones »
Le club de West Ham qui joue en Premier League, la première division du football anglais, est situé à Londres, dans le sud-est de l’Angleterre. Évoluant en Championship (deuxième division) mais assuré de remonter en Premier League l’année prochaine, Newcastle est situé dans le nord-est anglais.
Le fisc britannique a ajouté avoir « saisi des dossiers d’entreprises et financiers, ainsi que des ordinateurs et des téléphones portables ». Il a ajouté que les autorités françaises « aident l’enquête britannique, ont procédé à des arrestations et à des recherches dans plusieurs endroits en France », sans s’étendre davantage. Les deux clubs évoqués par la presse britannique n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP dans l’immédiat.
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réactions
JEAN-PIERRE WELEMANE En voilà qui se réveillent !
mooreaLe Foot toujours le Foot . Tout compte fait les supporters sont les complices de toutes ces escroqueries étant donné qu’ils les subventionnent à travers les achats de billets et tous les dérivés qui permettent aux joueurs de rouler carrosse alors que de leur nez coule encore du lait.
Louis GerardQuoi? Fillon donnait de l’argent au football?
Ils commencent à se fréquenter, Melania assurant à ses amis que ce n’est pas l’argent qui l’attire chez lui: elle estime que Donald est « un vrai mec ». Ils se marient sept ans plus tard. « Elle ne fait pas de vagues, elle ne parle que quand on le lui demande. Elle est très douce », raconte Lisa Bytner, en charge des relations presse de Trump Model Management à Vanity Fair,
35 ans, la « date de péremption d’une femme » selon Trump
Dans cette longue enquête, signée Eugenia Peretz, on apprend comment leur relation s’est peu à peu dégradée. Il semblerait que ce soit la grossesse de Melania Trump qui ait tout fait basculer. Elle avait alors 35 ans, « la date de péremption d’une femme » selon Donald Trump.
« Un invité de l’une des maisons des Trump, à la fin de la grossesse de Melania, se souvient de Donald qui lui raconte avoir accepté ce bébé à la condition que Melania retrouve son corps d’antan », indique l’enquête. « Elle a promis que tout reviendrait dans l’ordre », poursuit cette source. « Il n’y avait pas de ‘Comment te sens-tu?’, pas d’ouverture de portes pour qu’elle ne tombe pas. Juste un: ‘c’est toi qui l’as voulu’. » Evidemment, cette version des faits est fermement démentie du côté des Trump.
Obligée de supporter des commentaires dégradants sur son physique (Trump a par exemple expliqué à Howard Stern que si sa femme était victime d’un grave accident de voiture, il resterait avec elle seulement si ses seins étaient intacts), Melania Trump serait pourtant « parfaitement au courant de l’homme qu’elle a épousé ». Accusé par de nombreuses femmes (dont la journaliste Natasha Stoynoff) d’agression sexuelle alors qu’il était déjà marié, Melania Trump n’aurait qu’une philosophie: « Vivre et laisser vivre », raconte son amie Lisa Bytner à Vanity Fair.
Une relation tendue avec Ivanka Trump
Mais quand une vidéo datant de 2005 est publiée, dans laquelle Donald Trump tient des propos sexistes et dégradants sur les femmes, Melania Trump craque. Elle songerait à le quitter. D’autant plus qu’elle n’a « jamais voulu, ni eu aucun intérêt » à ce que son époux exerce la fonction de président américain.
Cela expliquerait sans doute son absence -très remarquée- d’investissement dans des activités généralement réservées aux épouses de président. « Une Première dame vient généralement avec des partenariats, explique une source au mensuel américain. Vous venez avec une équipe. Eux, ils n’ont personne. » Ivanka Trump, fille aînée de Donald Trump, a donc été presque obligée de se positionner pour reprendre la place dont Melania ne veut pas. Forcément, des tensions ont ainsi émergé entre les deux femmes. « Deux sources dans la mode et les médias disent avoir observé une froideur entre elles », indique Vanity Fair.
Melania Trump va-t-elle rester l’épouse du président jusqu’à la fin de son mandat? Une amie du couple, qui connaît les Trump depuis des décennies, n’a qu’un seul fantasme: « Que Michelle Obama la convainque de le quitter et qu’elle devienne cette grande icône féministe, raconte-t-elle à Vanity Fair. Qu’elle bouscule tout et qu’elle dise: ‘Il est fou. C’est délirant. Je ne sais pas ce que je faisais!' »
Donald et Melania Trump : humiliation, mensonges… une enquête dévoile l’effrayant fonctionnement de leur couple
De l’extérieur le mariage de la belle Melania avec le richissime Donald Trump a tout du compte de fée pour petite fille. Mais en guise de romantisme c’est surtout un contrat de mariage tacite, fait de mensonge et d’humiliations, qui les unit.
Quand Donald Trump a vu Melania pour la première fois, il est immédiatement tombé sous son charme mystérieux. Voilà la version officielle de leur rencontre. Mais la version officieuse précise que si leurs routes se sont croisées, c’est que que Donald a profité du fait que la femme qui l’accompagnait à une soirée soit allée aux toilettes pour récupérer le numéro de téléphone de la belle Slovène
Une version bien moins romantique, comme le révèle Vanity Fair, mais symptomatique du mode de fonctionnement du couple présidentiel américain. Dans un long article, le mensuel US dresse un portrait terrible des rapports qui unissent le président orange et sa femme.
Déjà deux fois marié à des femmes de caractère, Donald Trump cherchait une compagne qui, cette fois-ci, ne lui tiendrait pas tête, comme le raconte son ami Federico Pignatelli : « Ivana était une femme intelligente et une entrepreneuse. Elle était aussi très volontaire et bagarreuse. Alors que Melania… elle ne se bat vraiment pas. » Donald Trump désirait avoir face à lui une personne placide et soumise, ce qu’a parfaitement saisi Melania, qui a accepté de jouer le jeu, en échange d’un train de vie ultra privilégié.
Durant des années, le mannequin a consenti à être régulièrement humilié et rabaissé par son compagnon. Un des exemples les plus frappants – et écœurants – s’est produit en 1999 au début de leur relation comme le rapporte Vanity Fair. Alors qu’il était dans un avion avec son ami Howard Stern (célèbre animateur radio et télé connu pour ses propos outranciers et misogynes), Donald Trump s’est mis à parler des seins de Melania et de son train de vie coûteux. Howard Stern lui a alors demandé s’il pourrait parler à « cette gonzesse dans son lit ». Trump avait alors appelé sa compagne au téléphone, lui demandant de raconter en détail leur vie sexuelle, évidemment incroyable…
Cette dernière avait confié qu’ils faisaient l’amour plusieurs fois par jour, précisant au passage que pendant qu’elle leur parlait au téléphone, elle était quasiment nue. Ce qui lui avait valu de s’entendre dire par Stern qu’il avait « déjà enlevé son pantalon ».
Vanter les mérites – sexuels ou autres – de Donald Trump était d’ailleurs l’une des missions premières de Melania. Lors de leur mariage en 2005, Michael D’Antonio, un de leurs invités, avait assisté à une scène surréaliste : « [Donald Trump] l’a suppliée de chanter ses louanges comme mari auprès de moi… Il lui a dit, littéralement : “Dis-lui que je suis vraiment un bon mari.” Elle l’a regardé, et il s’est répété. Alors elle a dit : “Oui, il est vraiment un bon mari.” Ça lui a été arraché de la bouche. […] Louer sa célébrité, vanter sa célébrité, c’était son devoir d’épouse. Les gens qui gravitent autour des Trump ont tous en mémoire ce genre d’histoires. Et ils les répètent mot pour mot. »
Peu de temps après leur mariage, Melania est tombée enceinte. Une grossesse que Donald n’avait approuvée qu’à la condition expresse qu’elle retrouve un corps parfait après la naissance. « Elle lui a promis que tout reviendrait à la normale », se souvient un de leurs proches dans Vanity Fair, frappé de ce « contrat » entre eux.
Et tout du long de la grossesse, Trump n’avait eu aucun geste pour sa femme : « Il n’y avait jamais de : “Comment ça va ?”, il ne lui tenait pas la porte, ne s’assurait pas qu’elle [allait bien]. Il lui disait juste : “T’as voulu avoir un bébé.” » La naissance de leur fils Barron n’a rien changé à leurs rapports, bien au contraire, puisque Donald Trump a continué d’humilier sa femme, mais publiquement cette fois.
En 2006, invité dans l’émission de son ami Howard Stern, il s’était amusé à dire que « si Melania avait un horrible, atroce accident de voiture, [il continuerait] de l’aimer aussi longtemps que ses seins seraient intacts », confirmant quelques minutes plus tard qu’il serait partant pour « se taper une fille de 24 ans » si l’occasion s’en présentait.
Un proche du couple explique que si Melania n’a jamais rien dit, ne s’est jamais rebellée, et a accepté de défendre son mari, accusé par de nombreuses femmes de les avoir agressées sexuellement, c’est qu’elle « connaissait parfaitement l’homme qu’elle a épousé ». Et le prix qu’elle aurait à payer.
Derrière les sourires, le mariage tendu de Donald et Melania Trump
Vanity Fair publie un long article sur l’histoire du couple.
Beaucoup de choses ont été écrites sur Melania Trump. Chambre à part, manque de galanterie de la part de son mari, le sens de ses étranges photos… Mais le dernier article à s’intéresser à la First Lady rassemble tout cela pour s’interroger sur un mariage qui semble surtout froid et distant.
Dans un long article, Vanity Fair revient sur l’histoire du couple présidentiel: de leur rencontre dans une boîte de nuit new-yorkaise, en 1998, quand Donald Trump lui avait demandé son numéro alors que la femme qui l’accompagnait était partie aux toilettes, à la Maison-Blanche.
On découvre surtout une femme qui a longtemps appris à faire ce que son mari voulait. Un vieil ami des Trump, Federico Pignatelli, explique ainsi:
«Ivana était une femme intelligente, entreprenante. Elle avait aussi une forte personnalité, et bagarreuse. Avec Melania… il n’y a pas vraiment de disputes.»
Enceinte si elle retrouve son corps ensuite
Vanity Fair raconte également les nombreuses humiliations vécues au fil des ans par Melania Trump. D’un Donald Trump qui blague avec le présentateur Howard Stern qu’il continuerait à l’aimer tant que ses seins restent intacts aux potentielles infidélités de Donald Trump –toujours niées. Quand elle a souhaité avoir un enfant, la seule condition de son mari était qu’elle retrouve le même corps, ce qu’elle lui a promis.
« Trump agreed to the baby on the condition that Melania would get her body back »: édifiant portrait de Melania Trump https://t.co/uLHjsMwfMx
Sa philosophie de «vivre et laisser vivre» a pourtant été mise à mal par la campagne de son mari dont elle ne voulait visiblement pas, «terrifiée à l’idée qu’il puisse l’emporter». Elle s’y est d’ailleurs très peu impliquée, et le magazine relaie des rumeurs selon lesquelles elle envisageait un divorce après la divulgation des propos de son mari qui «attrape des femmes par la chatte»,des propos qu’elle a pourtant défendus en public.
Un devenir féministe?
Aujourd’hui, alors qu’elle semble traîner les pieds pour assumer le rôle de Première Dame –qu’Ivanka Trump, fille de, semble assurer en attendant–, certains rêvent de la voir quitter son mari, et devenir une icône féministe.
«Mon rêve est que Michelle Obama la convainque de le quitter, et qu’elle devienne une grande icône féministe, lâche dans Vanity Fair une personne proche du clan Trump qui a tenu à rester anonyme. Elle bousculera tout et dira: “Il est fou. C’est taré. Je ne sais pas ce que je faisais.”»
Donald Trump : Tensions entre son épouse Melania et sa fille Ivanka
Donald Trump, sa fille Ivanka et son épouse Melania à la Maison Blanche. Washington, le 28 février 2017.
Les deux femmes entretiendraient une relation « glaciale » à la Maison-Blanche.
Ce samedi 29 avril, Donald Trump aura effectué les cent premiers jours de son mandat de quatre ans. Un début de mandat rythmé par de nombreux faits marquants, auquel s’ajoute la parution d’un article consacré à son épouse : Melania Trump, première dame en détresse, vivrait une relation glaciale avec sa belle-fille Ivanka…
L’article, signé Evgenia Peretz, est publié dans le nouveau numéro du magazine Vanity Fair. Intitulé « Dans le mariage des Trump : le fardeau de Melania« , il retrace la vie pré-Donald Trump de l’ancien mannequin et son histoire d’amour avec l’homme d’affaires de 70 ans, de leur rencontre en septembre 1998 à leur nouvelle vie à la Maison-Blanche.
Ivanka Trump est mentionnée dans la story d’Evgenia Peretz. Selon la journaliste, la fille aînée (née de son premier mariage à Ivana Trump) et assistante de Donald Trump a joué le rôle de première dame par défaut. En l’absence de sa belle-mère, décidée à résider à New York jusqu’à la fin de l’année scolaire de son fils Barron (10 ans), elle a rencontré des personnalités de haut rang. Evgenia Peretz ajoute : « Deux sources, de l’industrie de la mode et des médias ont remarqué une froideur glaciale entre les deux. » Propos démentis par la porte-parole de Melania, Stephanie Grisham, qui affirme au contraire qu' »Ivanka et madame Trump ont toujours été proches, et [que] cela continue aujourd’hui« .
Donald et Melania Trump font l’objet d’insistantes rumeurs de tensions au sein de leur couple. La situation renforce la nostalgie de millions d’Américains à l’égard des précédents locataires de la Maison-Blanche, Barack et Michelle Obama.
Comment les hackers russes tentent de pirater les soutiens d’Emmanuel Macron
Gilbert KALLENBORN / 01net
Des membres de l’équipe de campagne d’En Marche ont été la cible d’attaques provenant d’un redoutable groupe de pirates russes, connu sous le nom de Pawn Storm, alias APT28.
En février dernier, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron se plaignait d’être la cible des hackers russes. Un rapport d’analyse de la société Trend Micro semble maintenant leur donner raison. L’éditeur japonais a détecté plusieurs noms de domaine qui appartenaient en apparence au mouvement d’En Marche, mais qui étaient contrôlés en réalité par le groupe de pirates Pawn Storm (alias APT28, Sednit ou Fancy Bear). Spécialisé dans le cyberespionnage et le cybersabotage, il serait l’émanation du renseignement militaire russe (GRU) et à l’origine de plusieurs attaques de grande ampleur, comme le piratage du parti démocrate américain ou le sabotage de TV5 Monde.
Concrètement, les chercheurs en sécurité de Trend Micro ont récemment trouvé quatre noms de domaine mis en place par ce groupe entre le 15 mars et le 17 avril, dont deux font clairement référence au mouvement d’Emmanuel Macron : onedrive-en-marche.fr, mail-en-marche.fr, portal-office.fr et accounts-office.fr. Selon Libération, ces sites ont tenté de tromper les internautes en reproduisant les pages d’accueil de services en ligne Microsoft. « Ce type d’URL peut servir dans le cadre de campagnes de phishing, soit pour inciter une personne à laisser ses identifiants, soit pour directement infecter son ordinateur. La cible de cette structure d’attaque était probablement le cœur de l’équipe de campagne d’En Marche », nous explique Loïc Guézo, directeur de la stratégie pour l’Europe du sud chez Trend Micro. Typiquement, la personne visée reçoit un faux email officiel l’incitant à cliquer sur un lien, avant de se retrouver redirigée sur l’un de ces sites piégés.
Une structure d’attaque connue
Si l’éditeur pointe du doigt Pawn Storm, c’est en raison du schéma de mise en œuvre technique. Ainsi, les noms de domaine ont été enregistrés auprès d’un bureau d’enregistrement allemand en utilisant une adresse email qui a déjà été utilisée dans des opérations antérieures. Les sites étaient hébergés par une société britannique (M247) qui est également déjà apparue dans des campagnes passées de ce groupe. Les analystes ont également reconnu la plage d’adresses IP comme faisant partie de son arsenal. Bref, c’est un faisceau d’indices qui permet d’identifier l’origine de cette structure avec une forte probabilité. Certes, un autre groupe aurait pu imiter ce genre de tactique, mais selon Trend Micro ce n’est pas vraisemblable. « Il est facile de copier un code, mais il est plus difficile d’imiter une structure d’attaque », estime Loïc Guézo.
En tous les cas, cette infrastructure a bien été utilisée pour essayer de piéger des membres d’En Marche. Interrogé par 20minutes, Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique du candidat, explique avoir repéré ces faux sites dans des vagues de phishing qui ont ciblé l’équipe de campagne. Heureusement, il n’y a eu aucun dégât : aucun identifiant n’a été volé, aucun document n’a été exfiltré. On peut s’en réjouir, mais qu’à moitié. Car cette histoire montre que les pirates de Poutine ne se contentent pas de relayer de l’intox sur les réseaux sociaux, comme l’avait affirmé la société FireEye début avril. Ils tentent aussi de pénétrer dans les réseaux informatiques des partis politiques français et de compromettre leurs infrastructures informatiques. Un scénario similaire à ce qui s’est passé l’année dernière aux Etats-Unis est donc parfaitement possible en France.
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron piratée par des hackers russes ?
Interrogée par ’20 Minutes’, l’équipe d’Emmanuel Macron assure toutefois qu’aucune boîte mail n’a finalement été piratée, ces derniers ayant détecté les tentatives d’intrusion. Dans une tribune publiée en février dernier dans ‘Le Monde’, Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche, avait en effet fait part de ses doutes.
« Le site internet du mouvement En marche ! et ses infrastructures font l’objet de plusieurs milliers d’attaques mensuelles sous diverses formes. L’objectif est de pénétrer dans nos bases de données et nos boîtes mail afin de les pirater. Si ces attaques réussissaient, l’animation de la campagne d’En marche ! deviendrait extrêmement difficile, sinon impossible », écrivait-il alors. Le Kremlin avait alors démenti ces informations.
Sécurité informatique : En Marche ciblé par des tentatives d’hameçonnage
Qui a essayé de piéger l’équipe de campagne d’EM ?
Le mouvement En Marche est la cible de tentatives d’hameçonnage, un type d’attaque communément appelé phishing et dont le but est de voler des mots de passe.C’est ce que révèle une étude de la société japonaise Trend Micro, spécialiste de la sécurité informatique, dans un rapport qui devrait être publié aujourd’hui, que The Verge, Silicon.fr et Libération ont déjà consulté.
The Verge rapporte que la firme japonaise a repéré la création de noms de domaines liés à la campagne d’Emmanuel Macron, tel que onedrive-en-marche.fr.
Lors d’une tentative de hameçonnage, ce genre de nom de domaine vise à faire croire qu’il s’agit d’un site officiel et donc de confiance. La finalité est que la cible (en l’occurrence, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron) clique sur le lien et saisisse ses mots de passe, ce qui permet en suite au hackeur d’accéder à des documents confidentiels.
D’ailleurs, le responsable du numérique d’En Marche, Mounir Mahjoubi, confirme que des tentatives ont bien eu lieu.
Des tentatives qui n’ont cependant eu aucun effet. « Certaines personnes ont cliqué sur les liens, mais n’ont renseigné ni identifiant ni mot de passe », affirme-t-il, cité par Libération. Il semblerait en effet qu’En Marche s’y était beaucoup préparé.
Selon Silocon.fr, l’équipe de campagne de Macron se serait même amusée à « perturber les assaillants en leur envoyant massivement de faux couples login / mots de passe ».
Le groupe suspecté est Fancy Bear. Mais la prudence est de mise
L’affaire est sûre «à plus de 99 %» pour Loïc Guézo, directeur de la stratégie pour l’Europe du Sud chez Trend Micro, cité par Libération.
Mais l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) appelle à la prudence. « Le mode opératoire ressemble beaucoup (ndlr, à celui de Fancy Bear) mais on ne peut absolument pas exclure qu’un groupe très compétent puisse chercher à les imiter», souligne son directeur général, Guillaume Poupard.
Les mêmes attaques avaient ciblé la campagne de Hillary Clinton et Angela Merkel en 2016. Par ailleurs, Reuters cite quelques sociétés, comme CrowdStrike, Dell SecureWorks et FireEye, qui auraient découvert des « liens » entre Fancy Bear et la GRU, l’agence de renseignements russe.
Et coïncidence ou pas, le même groupe est accusé dans un rapport du gouvernement danois d’avoir opéré une campagne de hameçonnage qui a ciblé son ministère de la défense, selon un article du New York Times. Le rapport officiel ne cite pas Moscou, mais le ministre de la défense, Claus Hjort Frederiksen, a publiquement dénoncé une action de la Russie devant les médias.
Cependant, toutes ces accusations ont été démenties par le Kremlin.
En Marche! a été la cible de tentatives de «phishing» au mois de mars
CNEWS Matin avec AFP –
Ce n’est pas la première fois que le mouvement En Marche! est la cible de tentatives de piratage ou de phishing.[Capture d’écran]
Le mouvement En Marche! d’Emmanuel Macron a été la cible de tentatives de hameçonnage, ou «phishing», attribué à un groupe russe en mars, selon un rapport présenté mardi par l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro.
Le hameçonnage consiste à faire croire à une personne qu’elle reçoit un mail d’un organisme où elle est inscrite ou qu’elle se trouve sur le site qui l’intéresse, afin de récupérer ses données personnelles ou d’identification. Selon Trend Micro, le groupe de hackers russe Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d’avoir visé le Parti Démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux Etats-Unis, serait responsable de ces tentatives.
«Il existe toujours un incertitude technique dans l’attribution, même si nous l’avons réduite le plus possible» explique Loïc Guézo, stratégiste cybersécurité Europe du Sud pour Trend Micro, «mais nous avons analysé un mode opératoire avec des données compilées sur deux ans, qui nous ont permis de déterminer la source». Le groupe est soupçonné de liens avec les services de sécurité russes, signe, selon ses détracteurs, de la volonté de Moscou d’influencer les scrutins des pays occidentaux.
Une large campagne de hameçonnage
Lors d’un point presse à Moscou lundi soir et répondant à une question d’ordre générale, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a nié toute implication russe dans la campagne française, après des accusations concernant la campagne présidentielle américaine. «Quels groupes ? D’où viennent-ils ? Pourquoi la Russie ? Cela rappelle ces accusations de la part de Washington qui restent encore à ce jour creuses et qui ne font pas honneur aux auteurs de telles déclarations», a-t-il estimé.
La tentative de «phishing» visant des personnes en recherche d’information sur le site de l’ancien ministre de l’Economie s’inscrit dans une campagne plus large menée par le groupe, selon le rapport de Trend Micro. Pawn Storm a cherché en effet, au cours des deux dernières années, à récupérer des données personnelles tous azimuts, visant autant des médias tels que la chaîne de télévision Al Jazeera ou le New York Times que des ministères en Albanie ou en Arménie. Dans la liste des tentatives répertoriées, apparaissent également, outre le Parti Démocrate américain, la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les services du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
En Marche! souvent visé
Ce n’est pas la première fois que le mouvement En Marche! est la cible de tentatives de piratage ou de phishing. Depuis l’annonce de la candidature d’Emmanuel Macron, les systèmes informatiques de l’organisation sont la cible de milliers de tentatives d’attaques ou d’intrusion, selon un décompte interne. Courant février, le secrétaire général du mouvement, Richard Ferrand, avait estimé qu’il s’agissait «d’attaques organisées et coordonnées par un groupe structuré, et non par des hackers solitaires».
Tentative de collecte de données personnelles d’En Marche! en mars
Tentative de collecte de données personnelles d’En Marche! en mars
Le mouvement En Marche! d’Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle française dimanche, a été la cible de tentatives de hameçonnage («phishing») attribué à un groupe russe en mars, selon un rapport présenté mardi par l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro.
Le hameçonnage consiste à faire croire à une personne qu’elle reçoit un mail d’un organisme où elle est inscrite ou qu’elle se trouve sur le site qui l’intéresse, afin de récupérer ses données personnelles ou d’identification.
Selon Trend Micro, le groupe de hackers russe Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d’avoir visé le Parti Démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux Etats-Unis, serait responsable de ces tentatives.
«Il existe toujours un incertitude technique dans l’attribution, même si nous l’avons réduite le plus possible», rappelle à l’AFP Loïc Guézo, stratégiste cybersécurité Europe du Sud pour Trend Micro, «mais nous avons analysé un mode opératoire avec des données compilées sur deux ans, qui nous ont permis de déterminer la source».
Le groupe est soupçonné de liens avec les services de sécurité russes, signe, selon ses détracteurs, de la volonté de Moscou d’influencer les scrutins des pays occidentaux.
Lors d’un point presse à Moscou lundi soir et répondant à une question d’ordre générale, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a nié toute implication russe dans la campagne française, après des accusations concernant la campagne présidentielle américaine.
«Quels groupes ? D’où viennent-ils ? Pourquoi la Russie ? Cela rappelle ces accusations de la part de Washington qui restent encore à ce jour creuses et qui ne font pas honneur aux auteurs de telles déclarations», a-t-il estimé.
La tentative de «phishing» visant des personnes en recherche d’information sur le site de l’ancien ministre de l’Economie s’inscrit dans une campagne plus large menée par le groupe, selon le rapport de Trend Micro.
Pawn Storm a cherché en effet, au cours des deux dernières années, à récupérer des données personnelles tous azimuts, visant autant des médias tels que la chaîne de télévision Al Jazeera ou le New York Times que des ministères en Albanie ou en Arménie.
Dans la liste des tentatives répertoriées, apparaissent également, outre le Parti Démocrate américain, la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les services du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Ce n’est pas la première fois que le mouvement En Marche! est la cible de tentatives de piratage ou de phishing. Depuis l’annonce de la candidature de M. Macron, les systèmes informatiques de l’organisation sont la cible de milliers de tentatives d’attaques ou d’intrusion, selon un décompte interne.
Courant février, le secrétaire général du mouvement, Richard Ferrand, avait estimé qu’il s’agissait «d’attaques organisées et coordonnées par un groupe structuré, et non par des hackers solitaires»
Macron a été ciblé par des hackers qui pourraient être russes
Le mouvement du candidat centriste à la présidentielle française, Emmanuel Macron, a été en mars la cible de tentatives de hameçonnage, qui pourraient être le fait d’un groupe russe, selon un rapport présenté mardi par l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro.
Le hameçonnage (« phishing ») consiste à faire croire à une personne qu’elle reçoit un mail d’un organisme où elle est inscrite, ou qu’elle se trouve sur le site qui l’intéresse, afin de récupérer ses données personnelles ou d’identification.
Selon Trend Micro, le groupe de hackers russe Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d’avoir visé le Parti Démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux États-Unis, serait responsable de ces tentatives contre En Marche!, le mouvement d’Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection dimanche.
« Il existe toujours une incertitude technique dans l’attribution, même si nous l’avons réduite le plus possible », rappelle à l’AFP Loïc Guézo, stratégiste cybersécurité Europe du Sud pour Trend Micro, « mais nous avons analysé un mode opératoire avec des données compilées sur deux ans, qui nous ont permis de déterminer la source ».
« Attaques répétées » sur son site de campagne
Le groupe de hackers est soupçonné de liens avec les services secrets russes, signe, selon ses détracteurs, de la volonté de Moscou d’influencer les scrutins des pays occidentaux. Lors d’un point presse à Moscou lundi, répondant à une question d’ordre général, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a nié toute implication russe dans la campagne française.
« Quels groupes ? D’où viennent-ils ? Pourquoi la Russie ? Cela rappelle ces accusations de la part de Washington qui restent encore à ce jour creuses et qui ne font pas honneur aux auteurs de telles déclarations », a-t-il déclaré.
La tentative de « phishing » visant des personnes en recherche d’information sur le site de l’ancien ministre de l’Économie s’inscrit dans une campagne plus large menée par le groupe, selon le rapport de Trend Micro.
Pawn Storm a cherché, au cours des deux dernières années, à récupérer des données personnelles tous azimuts, visant autant des médias tels que la chaîne de télévision Al Jazeera ou le New York Times que des ministères en Albanie ou en Arménie.
Dans la liste des tentatives répertoriées, apparaissent également, outre le Parti Démocrate américain, la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les services du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Emmanuel Macron avait dénoncé en février des « attaques répétées » sur son site de campagne commises par des hackers dont « beaucoup » viendraient « d’Ukraine », ainsi que la propagation de rumeurs ou de « propos infamant » à son endroit par les sites internet publics russes en français Sputnik et Russia Today.
Présidentielle : trois questions sur les soupçons de piratage informatique ciblant En marche !
Une société de cybersécurité affirme qu’un groupe de hackers russes a tenté de déstabiliser la campagne d’Emmanuel Macron, confirmant les dires de l’équipe du candidat.
franceinfoFrance Télévisions
L’équipe d’Emmanuel Macron dénonçait, en février, « plusieurs milliers d’attaques » contre ses structures informatiques. Dans un rapport consulté par Libération et 20 Minutes, lundi 24 avril, la société de cybersécurité Trend Micro confirme que le mouvement En marche ! a été la cible, pendant les derniers mois de la campagne présidentielle, de pirates informatiques identifiés comme appartenant au groupe de hackers russes Fancy Bear.
Franceinfo explique ce que l’on sait de ces attaques.
Que sait-on de ces tentatives de piratage ?
Entre le 15 mars et le 17 avril, selon Libération, la société Trend Micro « a repéré quatre sites web reproduisant des pages d’accueil de services en ligne Microsoft, avec des adresses destinées à tromper les utilisateurs ». Les noms de domaine suivants ont été créés : onedrive-en-marche.fr, mail-en-marche.fr, portal-office.fr et accounts-office.fr. L’objectif de ces noms, dont deux imitent le nom du site officiel d’Emmanuel Macron (en-marche.fr), est d’inciter les destinataires d’un mail frauduleux à se connecter et renseigner identifiant et mot de passe.
Cela s’appelle du phishing, ou hameçonnage, un mode opératoire très fréquent, « dont le groupe de pirates informatiques[Fancy Bear] est effectivement coutumier », précise Libération. Un autre détail accuse Fancy Bear. Les noms de domaine ont été achetés auprès d’un bureau d’enregistrement allemand « en utilisant la même adresse mail que pour d’autres opérations du groupe » et les sites étaient localisés chez un hébergeur britannique déjà repéré dans des campagnes passées, détaille un responsable de Trend Micro, cité par le quotidien.
Selon le rapport de Trend Micro, cité cette fois par 20 Minutes, les hackers ont aussi « tenté d’infecter des ordinateurs avec un malware [logiciel malveillant] Javascript [un langage informatique utilisé sur les pages web] à la recherche d’éventuelles failles » de sécurité.
Connaît-on les conséquences de ce piratage ?
L’équipe d’Emmanuel Macron affirme que ces manœuvres n’ont pas eu d’effet. Contacté par 20 Minutes, Mounir Mahjoubi, responsable numérique de la campagne En marche !, assure qu’« aucune de ces boîtes mail n’a été hackée ». « Nous avions détecté ces noms de domaine et plusieurs autres, poursuit Mounir Mahjoubi. Certaines personnes ont cliqué sur les liens, mais n’ont renseigné ni identifiant ni mot de passe », explique-t-il encore à Libération, et aucune donnée n’a été volée.
Le responsable numérique d’En marche ! assure que des habitudes ont été instaurées pour se protéger de ce type d’attaques : surveillance des connexions depuis des adresses IP inhabituelles et absence de fichiers sensibles dans les e-mails, notamment.
Que sait-on du groupe Fancy Bear ?
Ils sont connus sous plusieurs noms : Fancy Bear, Pawn Storm, ou encore APT28 et Sednit. Ils sont soupçonnés par les autorités américaines de travailler directement pour le renseignement militaire russe (GRU). Actif depuis 2004, Fancy Bear n’attire l’attention que depuis trois ans, selon Libération. Sa signature a été repérée « chez des entités gouvernementales et militaires américaines et européennes, des opposants russes à Vladimir Poutine, des militants ukrainiens, des médias [dont le New York Times et Al-Jezira) », liste le quotidien. TV5 Monde compte aussi parmi leurs cibles. La chaîne avait subi une attaque, en 2015, réalisée sous le nom « Cyber Caliphate ».
En octobre, Washington a notamment accusé le groupe d’être responsable du piratage des e-mails du Comité national démocrate (DNC) et de ceux du directeur de campagne de Hillary Clinton, publiés par WikiLeaks. Il leur est aussi reproché d’avoir extrait des documents internes de l’Agence mondiale antidopage, révélant l’utilisation de produits par des sportifs olympiques, jamais contrôlés positifs, car couverts par des autorisations à usage thérapeutique. Nombre d’athlètes américains étaient ainsi dénoncés, ce qui avait été perçu comme des « représailles », après l’exclusion des athlètes russes des JO.
La campagne d’Emmanuel Macron aurait été attaquée par des pirates liés à Moscou
La Presse Canadienne
Emmanuel Macron/Pablo Tupin-Noriega
PARIS – La campagne présidentielle d’Emmanuel Macron a été ciblée par des pirates informatiques liés à Moscou, selon la firme antivirus japonaise Trend Micro.Le responsable des activités numériques de la campagne de M. Macron, Mounir Mahjoubi, a confirmé par téléphone, tard lundi, qu’elle a bel et bien été attaquée, mais il a assuré que toutes les tentatives d’intrusion ont été repoussées.M. Macron affrontera Marine Le Pen, la candidate de l’extrême-droite, lors du deuxième tour de la présidentielle, le 7 mai. M. Macron est en faveur d’une Union européenne forte, tandis que Mme Le Pen prône le retrait de la France du bloc.Trend Micro dit avoir trouvé au moins quatre faux sites Web de la campagne Macron. Les pirates utilisent de tels sites pour obtenir les informations personnelles de leurs victimes. Ces sites auraient été créés par un groupe que la firme japonaise appelle Pawn Storm, selon un chercheur de Trend Micro, Felke Hacquebord.M. Mahjoubi a confirmé qu’au moins un de ces sites a récemment été utilisé pour tenter de voler les identifiants en ligne de membres de la campagne.
M. Hacquebord a dit que la nature politique de l’attaque correspond aux activités de Pawn Storm depuis deux ans.
Trend Micro ne pointe aucun pays du doigt, mais les renseignements américains et plusieurs firmes de sécurité affirment que Pawn Storm, un groupe très prolifique qui porte aussi les noms de Fancy Bear et de APT28, est une composante des renseignements russes.
La Russie nie depuis longtemps être impliquée dans le piratage informatique. L’Associated Press a tenté sans succès de rejoindre l’individu qui a enregistré les faux sites de la campagne Macron.
M. Majhoubi a dit que la campagne est ciblée depuis au moins le mois de décembre.
France: le mouvement de Macron a été ciblé par des hackers russes
Le mouvement du candidat centriste à la présidentielle française, Emmanuel Macron, a été en mars la cible de tentatives de hameçonnage, qui pourraient être le fait d’un groupe russe, selon un rapport présenté mardi par l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro.
Le hameçonnage (« phishing ») consiste à faire croire à une personne qu’elle reçoit un mail d’un organisme où elle est inscrite, ou qu’elle se trouve sur le site qui l’intéresse, afin de récupérer ses données personnelles ou d’identification.
Selon Trend Micro, le groupe de hackers russe Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d’avoir visé le Parti Démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux États-Unis, serait responsable de ces tentatives contre En Marche!, le mouvement d’Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection dimanche.
« Il existe toujours une incertitude technique dans l’attribution, même si nous l’avons réduite le plus possible », rappelle à l’AFP Loïc Guézo, stratégiste cybersécurité Europe du Sud pour Trend Micro, « mais nous avons analysé un mode opératoire avec des données compilées sur deux ans, qui nous ont permis de déterminer la source ».
Le groupe de hackers est soupçonné de liens avec les services secrets russes, signe, selon ses détracteurs, de la volonté de Moscou d’influencer les scrutins des pays occidentaux.
Lors d’un point presse à Moscou lundi, répondant à une question d’ordre général, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a nié toute implication russe dans la campagne française.
« Quels groupes ? D’où viennent-ils ? Pourquoi la Russie ? Cela rappelle ces accusations de la part de Washington qui restent encore à ce jour creuses et qui ne font pas honneur aux auteurs de telles déclarations », a-t-il déclaré.
La tentative de « phishing » visant des personnes en recherche d’information sur le site de l’ancien ministre de l’Économie s’inscrit dans une campagne plus large menée par le groupe, selon le rapport de Trend Micro.
Pawn Storm a cherché, au cours des deux dernières années, à récupérer des données personnelles tous azimuts, visant autant des médias tels que la chaîne de télévision Al Jazeera ou le New York Times que des ministères en Albanie ou en Arménie.
Dans la liste des tentatives répertoriées, apparaissent également, outre le Parti Démocrate américain, la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les services du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Emmanuel Macron avait dénoncé en février des « attaques répétées » sur son site de campagne commises par des hackers dont « beaucoup » viendraient « d’Ukraine », ainsi que la propagation de rumeurs ou de « propos infamant » à son endroit par les sites internet publics russes en français Sputnik et Russia Today.
En Marche! cible d’une tentative de hameçonnage par les Russes
Paris (AFP)
Le mouvement En Marche! d’Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle française dimanche, a été la cible de tentatives de hameçonnage (« phishing ») attribué à un groupe russe en mars, selon un rapport présenté mardi par l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro.
Le hameçonnage consiste à faire croire à une personne qu’elle reçoit un courriel d’un organisme où elle est inscrite ou qu’elle se trouve sur le site qui l’intéresse, afin de récupérer ses données personnelles ou d’identification.
Selon Trend Micro, le groupe de hackers russe Pawn Storm, également connu sous le nom de Fancy Bears, Tsar Team ou APT28, déjà accusé d’avoir visé le parti démocrate durant la campagne présidentielle de Hillary Clinton aux Etats-Unis, serait responsable de ces tentatives.
« Il existe toujours une incertitude technique dans l’attribution, même si nous l’avons réduite le plus possible », rappelle à l’AFP Loïc Guézo, stratégiste cybersécurité Europe du Sud pour Trend Micro, « mais nous avons analysé un mode opératoire avec des données compilées sur deux ans, qui nous ont permis de déterminer la source ».
Le groupe est soupçonné de liens avec les services de sécurité russes, signe, selon ses détracteurs, de la volonté de Moscou d’influencer les scrutins des pays occidentaux.
« Ces attaques sont constantes et de toutes sortes, dont des attaques par phishing, depuis décembre, janvier », confirme à l’AFP Mounir Mahjoubi, directeur de la campagne numérique de M. Macron, qui recense « plusieurs milliers de connexions pouvant être liées à des attaques par mois ».
« Nous étions incapables de les attribuer et c’est ce que ce rapport fait. Il confirme l’intuition que nous avions depuis février », poursuit M. Mahjoubi.
« Mais il ne faut pas être naïf non plus. En matière de cyberattaques, un groupe de hackers peut aussi agir pour le compte d’un plus grand groupe ou d’intérêts. Le seul moyen de savoir serait d’enquêter et une campagne présidentielle n’est pas le moment pour cela », souligne-t-il encore.
Selon M. Mahjoubi, En Marche! a mis en place « une sécurité plus solide et des contre-attaques » pour se protéger. En février, les serveurs du mouvement avaient été coupés durant quelques minutes à la suite d’attaques venant d’Ukraine, selon le parti.
Lors d’un point de presse à Moscou lundi soir, en répondant à une question d’ordre général, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a nié toute implication russe dans la campagne française, après des accusations concernant la campagne présidentielle américaine.
« Quels groupes ? D’où viennent-ils ? Pourquoi la Russie ? Cela rappelle ces accusations de la part de Washington qui restent encore à ce jour creuses et qui ne font pas honneur aux auteurs de telles déclarations », a-t-il estimé.
La tentative de « phishing » visant des personnes en recherche d’information sur le site de l’ancien ministre de l’Economie s’inscrit dans une campagne plus large menée par le groupe, selon le rapport de Trend Micro.
Pawn Storm a cherché en effet, au cours des deux dernières années, à récupérer des données personnelles tous azimuts, visant autant des médias tels que la chaîne de télévision Al Jazeera ou le New York Times que des ministères en Albanie ou en Arménie.
Dans la liste des tentatives répertoriées, apparaissent également, outre le parti démocrate américain, la CDU de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les services du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
Deux médias russes de propagande affirment qu’ils détiendraient des informations compromettantes sur le parcours et la vie privée d’Emmanuel Macron
« Tout au long de sa carrière, Emmanuel Macron a agi en tant qu’agent du grand système bancaire américain », assure le député LR Nicolas Dhuicq, cité par « Sputnik » et « Russia Today ».
Déjà chamboulée par la tempête du « Penelopegate », dont les révélations successives fragilisent la candidature de François Fillon, l’élection présidentielle française pourrait connaître de nouveaux rebondissements. Lundi 6 février, les deux médias russes « Sputnik » et « Russia Today » ont affirmé être en possession d’informations compromettantes sur Emmanuel Macron. Pour étayer ces révélations potentielles, les deux sites d’information se basent notamment sur les déclarations de Nicolas Dhuicq, un député du parti Les Républicains (LR).
« Tout au long de sa carrière, Emmanuel Macron a agi en tant qu’agent du grand système bancaire américain (…) Je pense que le seul objectif du gars (Emmanuel Macron, ndlr), est d’assouvir ses ambitions personnelles. Puisqu’il n’a pas l’intention de poursuivre sa carrière en politique s’il perd à l’élection présidentielle », a confié l’élu LR à ces deux médias russes.
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« En analysant ses réformes, on peut facilement voir qu’elles visaient la mondialisation et l’ouverture du marché (…) Il soutient ouvertement l’idée d’un marché libre mondial. De plus, en tant que ministre de l’Économie, il a facilité la vente de grandes sociétés françaises à des sociétés américaines« , ajoute-t-il, faisant notamment référence à la fusion du groupe parapétrolier français Technip et de l’américain FMC Technologies.
De son côté, le fondateur de Wikileaks Julian Assange s’est confié à un troisième média russe, le journal « Izvstia », dans les colonnes duquel il évoque de possibles liens entre Hillary Clinton et l’ancien ministre de l’Économie. Selon Julian Assange, qui détient les fameux e-mails de l’ancienne candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, cette dernière aurait été conviée à un dîner par Emmanuel Macron (alors encore ministre de l’Économie). D’autres membres de la classe politique française, dont Manuel Valls, auraient également assisté à ce dîner.
Dans un autre registre, le député français a aussi livré à « Sputnik » et « Russia Today » son analyse personnelle de la popularité d’Emmanuel Macron auprès des médias :
« Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir à l’heure où nous parlons. Macron est ce qu’on appelle un ‘chouchou’ des médias français, qui sont la propriété de quelques personnes, comme nous le savons tous (…) Parmi les hommes qui le soutiennent, on trouve le célèbre homme d’affaires Pierre Bergé, associé et compagnon de longue date d’Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et préconise le mariage homosexuel. Il y a un très riche lobby gay derrière lui. Ça veut tout dire », estime Nicolas Dhuicq.
DoubrovskiMême si tous les gouvernements utilisent des pirates pour récolter des informations, il faut rester prudent lors de l’attribution, car concernant les attaques informatiques, on est rarement en présence de preuves irréfutables.
Cf article de reflets
« Peut-on « attribuer » une attaque à des pirates russes, nord-coréens, chinois, de Daesh… ? »
PadakhorVu les relations tendues entre Les Etats-Unis et la Russie en ce moment, on ne peut pas dire qu’avoir aidé Trump à accéder au pouvoir ait été une idée très intelligente de la part de Russes! Ils n’ont pas compris la leçon?
@Jean Jacques GarayoaOn va déjà combattre la CIA alors, ce qui est vérifié par weakleaks.
Ici, aucunes preuves en ce qui concerne Macron, hormis de la victimisation en lutte d’empire
robinQue la CIA espionne de façon amplement documentée toute l’Europe et donc contrôle toutes les décisions importantes ne dérange personne, mais par contre qu’il y ait l’ombre d’un fantôme d’une action Russe qui y ressemblerait et on ressort sans honte la théorie du complot que les mêmes honnissent
sans honte quand ce sont les sans dents qui la brandissent . Honteux !
mlr@robin L’espionnage n’est pas la manipulation. La France comme tous les pays se « renseigne ». La Russie tente d’influer sur nos démocraties dans un but qui ne nous est pas favorable.
J&JLa Russie qui fait des cyberattaques contre TV5 Monde, le Comité national démocrate américain, ingérences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016, le Bundestag (Parlement d’Allemagne), la Maison-Blanche, l’OTAN, maintenant Emmanuel Macron (et il y en a d’autres). Mais Marine Le Pen s’affiche fièrement devant les caméras avec Vladimir Poutine en Russie pour les élections présidentielles 2017 française. Rien qu’avec ça, celà me donne un gros coup de froid dans le dos concernant les méthodes et stratégies de MLP. Elle me fout la pétoche !
Franco Gallus@J&JIl ne faut pas céder à la peur, il faut apprendre à vivre avec le piratage informatique.
GoustiFruitBientôt on va nous dire que ses meetings étaient piratés: si les gens applaudissaient à autant de conneries, ce n’était pas de leur faute, les russes avaient hacké leur cerveau !
demlodes hackers en faveur de Marine , c’est le même procédé que pour la campagne d’Hillary Clinton , pour mieux faire gagner son adversaire Trump, là on sait bien pour qu’ils sont , ils se mélent souvent de ce qui ne les regardent pas
maikeul zeoineTiens , j’avais cru comprendre que seul le FN était adepte de la … » Théorie du Complot » (sic) !… J’avais cru comprendre aussi que ça n’est pas gentil de « Stigmatiser » (sic) un peuple , en l’occurrence ici , le peuple russe
Seraient-ce que des idées reçues ?
ghjuvan83Tous les jours je reçois des courriels de tentative de « phishing ».
4archaon Avec ça, on n’est pas prêt pour le vote électronique… Ils seraient capable de nous mettre Cheminade comme président.
vangog – Macron-rothschild, un agent des banquiers et multinationales????
ah le choc!!!! si on m’avait dit ça…
clint– Poutine et Trump vont torpiller Macron comme H. Clinton !
Là c’est le vrai complot qui ne vise qu’à torpiller l’ Union Européenne qui gène et la Russie et les USA. Leurs objectifs : après la chute d’H. Clinton qui posait problème à la Russie, le Brexit ils n’ont qu’une seule idée : l’élection de Le Pen pour donner le coup de grâce à l’ Europe. Les dictatures s’entendent toujours entre elles !
cloette –
@Clin mais vous savez bien que c’est le secret de Polichinelle ,ils n’apprennent rien à personne, Il suffit de constater ce qu’il a vendu et à qui .Les Français n’ont pas besoin de Poutine pour voir les failles de l’Europe et la Mondialisation , ni d’autres pays comme l’Angleterre ou les US .
euphorbevenus – Macron l’anglo-saxon
On n’a pas besoin des Russes pour connaître son allégeance au monde anglo-saxon. Il suffit de regarder la réforme du notariat où il a voulu remplacer notre droit latin bimillénaire par le droit anglo-saxon . Résultat: cette réforme qui prétendait ouvrir les offices au jeunes diplômés notaires…. les offre en réalité aux notaires déjà installés, selon une doctrine ultralibérale dont il est un digne représentant.
ikaris – Vu que les médias français sont aux ordres de qui on sait… il faut bien que les russes fassent le boulot !
vangog– Ah ben alors! bd, où êtes-vous?….
Le gourou Macron-piège-à-cons vous réclame, bd! Il a besoin de vous pour défendre son honneur! Vous faites un jeûne de trois jours, en l’honneur du gourou, ou quoi?…
Stargate53 – Pas de tempête médiatique sur Mr Macron
Bizarre mais les médias de gauche française semblent discrets sur le cas Macron. Les fouilles poubelles aussi, vraiment bizarre ce désintérêt. Surement, ce petit chouchou de cette presse aux ordres de quelques riches propriétaires est intouchable. Sa filiation financière est pourtant prouvée, vu son CV. Donc certains pseudo-justiciers d’officines de l’ombre n’explorent pas certaines pistes ! Sans doute par souci d’honnêteté mais qui peut croire que ce soit la raison !
Deudeuche –Macron et l’arc en ciel, Le candidat qui plaît au gay Paris!
gerint – Attention quand-même, Après avoir déploré l’acharnement médiatique sur Fillon, il ne faut pas dénigrer Macron sans preuve solide.
ISABLEUE– N’importe quoi, que le ministre de l’économie ait diné ou déjeuner avec Clinton, je ne vois pas ^ù se situe le problème. Quant à ses histoires de fesses, je pense qu’il a répondu hier.. et je ne vote pas Macron.
Olivier K.– On apprend rien ici. Au moins Macron est honnête, il n’a rien caché, pas comme Fillon qui nous a volé la primaire à droite, quelle ordure celui là.
christophe17 – objectivité des sites russes
je n’ai aucun atome crochu avec macron mais je crois pas une seconde en l’objectivité des sites russes car à qui profite le crime? Fillon discrédité puis Macron discrédité reste…Marine Le Pen très copine avec Poutine! Mais ce n’est qu’une coincidence! Rappelons nous la mise en garde d’Obama contre des risques de déstabilsation de campagnes électorales à l’image de c qui s’est passé aux usa
l’enclume – Tous pourris, certain(e)s plus que d’autres
Texas – Monde Anglo- Saxon ? S’ il était possible d’ avoir une définition . Parce que même dans ce monde là , le combat à mort entre Globalistes et Souverainistes est en cours . Un peu comme chez nous en quelque sorte .
A M A – s Tiens, tiens, y aurait-il « anguille » sous roche?
MGPresse – Infoterrorisme
Il est grand temps que nous prenions conscience de la réalité où nous vivons. Dans une société dite de l’information la guerre est d’information et elle est assistée par ordinateurs intermanipulés et des médiateux qui se shootent au scoop. Utiliser des méthode guerrières contre ou ou des personnes cela s’appelle du terrorisme. L’infosphère étant mondiale et mentale, la guerre globale …globale, il est normal que tous soient tour à tour visé. Il faut simplement que nous apprenions à recouper et à pondérer les informations pour comprendre la réalité. Cela s’appelle l’intellition (découvrir ce qui fait sens à partir de ce que l’on sait). C’est à l’opposé du journalisme d’information gouverné par qui le paie : le serinement de l’information publicitaire. Tout ceci a une solution : que notre écoute soit intelligente. Pour cela il nous faut sortir de l’intox du web et s’armer d’outils logiciels que le Libre tarde à fournir.
Carol Langloy– à vomir , je suis surpris (mais je suis naïf) de lire Atlantico écrire un tel article. C’est réellement à vomir.
l’enclume –Les prolos à leur place; Je me fiche de savoir s’il marche à la voile et à la vapeur. J’ai regardé dimanche soir une partie de l’émission sur la 5, avec Brice Toussaint. L’invité qui a habillé pour l’hiver E. Macron, est le syndicaliste qui défend les chauffeurs contre Uber. Il a rencontré 3 fois le ministre Macron et, croyez moi il en garde un très mauvais souvenir.
cloette – « t’as qu’à travailler pour te payer mon costard ! » En gros c’était cela qu’il voulait dire … Plein humilité et d’empathie ce Macron envers les prolos !
Liberte5 – Il ni a qu’une question qui mérite d’être posée.
D’où viennent les fonds qui financent sa campagne? Il serait urgent que les médias s’y intéressent. Cela ne semble pas à l’ordre du jour. Bizarre!!
Solaros– Tout le monde le sait, mais ça ne fait pas la Une, pourquoi? Arriviste à la solde des banques privées, libertin homosexuel (on s’en moquerait, si on ne nous avait pas servi le couple idéal, fidèle et éternel prof-élève en image publicitaire), sans oublier surtout les manœuvres illégales pour échapper à l’ISF : on le dit, les journalistes le savent, on pourrait le prouver mais ça ne fait pas la Une des grands quotidiens, alors qu’on tire à boulet sur un seul autre candidat, son concurrent direct. La presse qui se soumet face aux pressions et aux menaces du pouvoir en place. Merci au moins à Atlantico de cet article.
zouk – E. Macron
Ragots russes, un peu de détail et de vrais arguments svp. Bergé est peut être un soutien, mais quid de P.Drahi?
Duvillet – E Macron
je ne comprends pas que Atlantico reprenne les propos sans fondement d’ un député bizarre et de sites russes douteux; pourriez vous élever le débat ? CD
joke ka– Bayrou ne représente que lui même! pourquoi donner la parole à cet individu? il est maire de Pau grâce au soutien de Juppé sinon il aurait disparu des radars de la vie publique !
cloette– L’article ne dit quelque tout le monde sait , devine ou subodore . Eh Canard , qu’en dis tu ? Coin, coin !
assougoudrel – Deux média russes de propagande
Et combien de médias français de propagande? Pratiquement tous, ils sont nombreux et on les entend en ce moment. Un proverbe chinois dit « au pied de la lampe, il y a une zone d’ombre ». Ce qui veut dire, qu’on regarde les autres, mais pas ses pieds qui sont dégueulasses.
vangog – A propos de propagande…ce sont les medias français qui nous ont vendu, pour partie, la chute du mur de la honte socialiste, la pérestroïka et le pluralisme retrouvé. Alors…quand le mur s’est il reconstruit, et quand les medias Russes sont-ils devenus « de propagande »? Est-ce un avis de spécialistes en propagande socialiste?…
Carlsag – Atlantico devrait s’informer plus sérieusement
En réalité, Sputnik n’a jamais prétendu posséder la moindre information compromettante sur M. Macron. Revenons au texte qui a semé la discorde: «Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex-secrétaire d’État américain, Hillary Clinton », a confié Julian Assange à Izvestia.(Sputnik)
C’est donc l’Australien Julian Assange, réfugié depuis quatre ans à l’ambassade équatorienne au Royaume-Uni, qui affirme posséder des informations sur le candidat français sans les avoir pourtant publiées à ce jour. Un fait établi que Sputnik n’a jamais cherché à cacher
Pour revenir à WikiLeaks, il serait honnête de rappeler qu’Emmanuel Macron n’est pas le seul candidat français à être dans le viseur du site. Celui-ci possède en outre des informations sur d’autre candidats à la présidentielles: il s’agit précisément de plus de 1 100 documents sur Marine Le Pen et plus de 3 600 sur François Fillon.
vangog –
@carlsag vous voulez écrire qu’Atlantico roule pour Macron, lui aussi? Ah putain! Une histoire glauque de subventions via les grandes oreilles? tous pourris ces medias!…
Citoyen Ordinaire– Deux média russes de propagande
Amusant rien que le titre, parce que nos journaux ne seraient pas de propagande peut-être ? Pour la mondialisation heureuse, la destruction des nations, contres les patriotes, pour l’évasion fiscale, pour les multinationales, pour les banques d’affaires et les banques centrales ? Pour Macron La Starlette de la mondialisation, pour l’immigration de masse alors qu’il n’y a plus de boulot (scandale pour eux comme pour nous), pour une Europe à la botte des intérêts US et des Lobbys… A quand un article sur l’influence Américaine dans nos médias ?
Carlsag –
@ Vangog Je me contente d’aller sur Sputnik m’informer de leur version des faits
Herko – 8 000 articles sur Macron…… (soit 1 000 de plus que Mélenchon, Montebourg et Hamon réunis)*, et ce sont les médias russes qui font de la propagande ?!! Il serait grand temps de cesser de dire n’importe quoi !! Pourquoi, à votre avis, la presse mainstream perd de plus en plus de lecteurs et ne survit que grâce aux subventions de l’Etat (aaaah, la célèbre indépendance des médias !) ??? *http://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macron
Leucate –
@ christophe17 – Poutine s’en fout que Fillon ou Marine remporte la présidence, c’est tout bon pour lui. Pour ma part, je ne saurais dire lequel il préfèrerait. Fillon il connaît, Marine non mais il doit avoir suffisamment de renseignements sur elle pour la juger et la jauger. Pour Macron , c’est cette partie de la finance américaine qui n’aime pas Trump et lui préfère les néo-cons balayés lors des dernières élections (présidentielles, parlementaires et gouvernements et parlements des Etats) et qui ont tout perdu.
bd – APPEL à la lutte contre la désinformation!
Les diffuseurs d’Etat russe Sputniknews et Izvestia diffusent de fausses nouvelles et de la désinformation sur Emmanuel Macron afin d’obtenir une victoire pour la candidate d’extrême droite Le Pen, aux prochaines élections françaises. Ces fake-news seront sans doute aussi « dévoilées » par «Anonymous». Ce type de déstabilisation fait partie du plan de Vladimir Poutine pour briser l’Union Européenne. Sommes-nous simplement prêts à les laisser miner nos démocraties – comme ils l’ont fait aux États-Unis? J’imagine que vous prenez un max de vos infos dans des sites sous influence russe, là où la VRAIE oligarchie soutient le FHaine. Puisque vous prenez vos infos là et que vous osez parler de corruption, voici des données objectives, elles, sur le sujet au niveau international: http://www.transparency.org/…/CPI2016_mapforCard_1280.jpghttp://www.transparency.org/…/corruption_perceptions…
A M A– Premier coup d’œil, affaire classée.
Bergé, Saint-Laurent. Pas besoin d’écarquiller les yeux. Premier coup d’œil, affaire classée.
Paulquiroulenamassepasmousse – Si Poutine se présente, je vote Poutine……….ça changera de tous ces anciens trotskistes, fils de collabos qui nous bassinent aujourd’hui avec le « vivre ensemble » le pire lieu commun que l’islamoguauchisme ait inventé …….après les « rendez-vous citoyens qui font sens »……..etc..
boulegan – chouette..mes placements et actions US vont continuer à monter ..mieux que les emprunts russes de sinistre mémoire , le reste c’est du vent . .
joseph jean – secret de polichinelle quand Hollande a fait rentrer Macron au gouvernement , tous le monde savait qu’il arrivait des milieux bancaires . Des hauts milieux bancaires . Macron j’ai bien peur c’est on continue comme avant , et c’est se qui va se passer malheureusement
john C’est vrai on peut se poser la question? lui est pour la mondialisation et les accords libre échange, qui en faite vont tuer toutes nos petites entreprises, déjà plus d’industrie en France, tout est fait pour que cela aille dans des gros groupes mondiaux
x pourquoi ne suis je pas étonnée? on le sait qud ce micron est une marionnette
Pe vous allez l’avoir votre macron n’ayez pas de crainte du moins je l’espère juste besoin de bien me marrer dans quelques semaines quand vous allez devoir faire le fond de vos poches pour lui donner ce qu’il réclame pour ces potes du cac 40
Rezaiguiaj’adore le titre de l’article….2 medias russes de la propagande….?…et c’est atlantico qui parle de propagande…..
Mafalda3112 Sputnik et RT… Là y’a de la source…
Kunterbunt Que ces journalistes les publient rapidement, nos journaleux n’ont pas hésité à se substituer à la « justice » pour harceler Fillon et son camp.
Yves C Il faut se méfier de cet homme, on ne nous a pas tout dit
Loïc Blutz Vas y, fais péter !!!
gérard Pauvres #$%$ de Français que nous sommes, Macron a déjà fait la moitié du chemin en marche pour nous ruiner, je demande à ceux qui vont amener ce rigolo au pouvoir de ne pas etre tenté par le suicide dans quelques mois, 51% de 65 millions ça fait du monde et faudra créer des cimetières.
claude Et allez donc! Les boules puantes… et il y en aura des deux côtés. Moi, je m’en fous, je ne vote pas. Dans un pays où Fillon le voleur fait 20%, je préfère ne pas me salir.
Sens Commun, Christine Boutin… : ceux qui refusent d’appeler à voter Emmanuel Macron
Alors qu’Emmanuel Macron a rapidement recueilli les soutiens de François Fillon, Benoît Hamon, mais aussi des principaux ténors de la droite et de la gauche, certains ont d’ores et déjà refusé de participer au barrage face à Marine Le Pen. Voici qui, pour le moment, refuse catégoriquement d’appeler à voter pour le candidat d’En marche !, quitte à se désolidariser de son parti.
Sens Commun
Mouvement membre des Républicains, issu de la Manif pour tous, “Sens commun” refuse de suivre la consigne de vote donnée par François Fillon en faveur d’Emmanuel Macron. Dans un communiqué diffusé sur Twitter, Sens Commun écrit : “Nous ne souhaitons ni le chaos de Marine Le Pen ni la déconstruction d’Emmanuel Macron”.
L’ancienne présidente du Parti chrétien démocrate (PCD) hésite quant à elle à voter pour Marine Le Pen au second tour, exprimant sur Twitter sa “honte” à la suite de l’appel de François Fillon en faveur d’Emmanuel Macron : “Je sens nos valeurs trahies (…) Je ne serai pas du côté de la Mondialisation”, a-t-elle écrit avant d’appeler à un rassemblement anti-Macron :
Idem pour l’actuel président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, qui dit ne pouvoir “soutenir ni l’un ni l’autre” et invite “les Français à choisir en conscience, sans se soumettre à aucune pression ou chantage moral”.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a refusé d’appeler à voter Emmanuel Macron, jugeant que le candidat d’En Marche ! n’était “pas un rempart contre le FN”. Philippe Poutou a tout de même promis la présence de militants NPA dans les manifestations anti-FN.
2/2 Macron n’est pas un rempart contre le FN. Pour faire reculer durablement ce péril, il n’y a pas d’autre solution que de reprendre la rue
“Nous ne participerons à aucun front républicain rassemblant la droite extrême filloniste jusqu’aux socialistes. Pour ma part, je voterai blanc en donnant à mon vote le sens d’un rejet de Marine Le Pen sans cautionner Emmanuel Macron”.
Eric Ciotti
Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a publié un communiqué dans lequel il ne prend parti pour aucun des deux candidats du second tour, écrivant : “Je refuserai d’entrer dans des combinaisons partisanes qui vont à l’encontre de l’esprit de la Ve République”
Ils appellent à voter pour Emmanuel Macron
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle française. François Fillon et Jean-Luc Mélenchon sont éliminés. Benoît Hamon échoue à la cinquième place, avec 6% des voix, un score historiquement bas pour un candidat du Parti socialiste.
Très rapidement après l’annonce des résultats, beaucoup de politiques, de droite comme de gauche ont appelé à faire barrage aux Front National en votant pour Emmanuel Macron.
Parmi eux :
François Fillon. Le candidat LR a reconnu sa défaite après des obstacles “trop nombreux, trop cruels”. Il a appelé à voter pour Emmanuel Macron
Benoît Hamon admet une “sanction historique” pour le PS et appelle à “battre le plus fortement possible le Front National” en votant pour Emmanuel Macron.
Alain Juppé (LR), candidat malheureux à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle, a appelé dimanche soir depuis sa mairie de Bordeaux à voter au second tour pour Emmanuel Macron afin de contrer l’extrême droite de Marine Le Pen.
Sans hésiter je soutiens E. Macron dans son duel avec le FN qui conduirait la France au désastre.J’appelle les Français(es) à faire de même
Christian Estrosi (LR), soutient le leader de En Marche! , “ce soir je suis triste, c’est la première fois depuis le début de mon engagement politique que le candidat de ma famille politique n’est pas au second tour de l’élection présidentielle”, a regretté M. Estrosi.
J’appelle donc tous les citoyens de notre pays à voter en faveur d’@EmmanuelMacron. Il est désormais le candidat de tous les républicains.
Jean-Louis Borloo a déclaré dimanche soir à l’AFP apporter son “soutien total” à Emmanuel Macron, qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle face à Marine Le Pen.
“Emmanuel Macron devra porter le renouveau politique, la modernité, la solidarité et la cohésion dont la France a tant besoin”, a estimé l’ancien ministre centriste.
François Baroin, cité pendant la campagne comme possible Premier ministre de François Fillon, a évoqué un “séisme” et a annoncé qu’il voterait le 7 mai pour le candidat d’En Marche ! et que les républicains feraient barrage au Front National et à sa candidate Marine Le Pen.
L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, soutien de François Fillon, a quant à lui appelé sur France 2 à se rassembler derrière Emmanuel Macron “sans hésiter”.
Le président du parti Les Centristes et soutien de François Fillon, Hervé Morin, a expliqué dimanche soir qu’il “fera campagne” et votera “sans aucune réserve” pour Emmanuel Macron.
“J’appelle la grande famille centriste à s’unir franchement et massivement derrière Emmanuel Macron. Aucune voix centriste ne doit lui manquer le 7 mai prochain”, écrit-il dans un communiqué.
“Le programme de Marine Le Pen constitue un terrible danger pour les valeurs qu’elle représente et pour l’économie française qui s’effondrerait dès le lendemain de son élection”, poursuit-il.
“Je ferai campagne pour Emmanuel Macron et je voterai pour lui sans aucune réserve”, conclut-il.
Laurent Wauquiez, vice-président du parti Les Républicains, a demandé dimanche soir “à ceux qui nous ont fait confiance de ne pas voter pour Marine Le Pen”.
Je souhaite que @lesRepublicains adopte une ligne commune pour le 2nd tour : ne pas voter pour Marine Le Pen.
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a appelé à voter Emmanuel Macron (En Marche!) . “Sans ambiguités, en ce qui me concerne -je pense que la position du parti socialiste sera celle-là-, appelons à voter Emmanuel Macron au 2e tour de cette élection”.
Le Pen et Macron, deux projets économiques que tout oppose
Eleonore DERMY, Valentin BONTEMPS
Paris (AFP) – Hausse des dépenses, protectionnisme et sortie de l’euro pour Marine Le Pen, prudence budgétaire, libéralisme et renforcement de l’intégration européenne pour Emmanuel Macron: le second tour de l’élection présidentielle met aux prises deux candidats aux visions diamétralement opposées de l’économie.
Quelle place pour la France dans le commerce mondial ? Quel avenir pour les entreprises tricolores et pour leurs salariés ? « On est sur deux philosophies, deux perceptions de nature très différentes », déclare à l’AFP Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis AM.
« D’un côté, on souhaite se donner les moyens de s’adapter à un monde qui bouge, de l’autre on souhaite se couper du reste du monde », ajoute le chercheur, qui évoque un « grand écart » entre deux programmes « que tout oppose ».
Au coeur des divergences: le rapport des candidats à la mondialisation, perçue par l’un comme une chance, et par l’autre comme une menace pour le système social français.
« La mondialisation sauvage met en danger notre civilisation », a ainsi martelé dimanche soir Marine Le Pen, s’en prenant à la « dérégulation totale, sans frontière et sans protections », à l’origine de « délocalisations » et du « règne de l’argent-roi ».
Des déclarations en totale opposition avec les propos tenus par Emmanuel Macron, pour qui « la mondialisation est une formidable opportunité ». « Les grands succès économiques de notre pays sont tirés par la croissance du monde, nous n’avons plus le choix et c’est même notre chance », a-t-il déclaré pendant la campagne.
La candidate frontiste, qui a fait du slogan « achetons français » sa marque de fabrique, promet ainsi de renégocier les traités commerciaux internationaux et de rétablir des barrières douanières, en imposant une taxe de 3% sur certaines importations.
Elle propose par ailleurs de faire jouer la préférence nationale pour les marchés publics et de couper les ponts avec Bruxelles, avec une mesure radicale: l’abandon de la monnaie commune, accusée de plomber la compétitivité des entreprises françaises et le pouvoir d’achat des Français.
– « vision du monde » –
Marine Le Pen a la volonté affichée de « retrouver une souveraineté monétaire et économique », rappelle à l’AFP Emmanuel Jessua, économiste chez COE Rexecode, institut réputé proche du patronat. Son programme est ainsi « en rupture assumée avec la construction européenne », insiste-t-il.
Une politique à l’opposé de celle d’Emmanuel Macron, qui souhaite renforcer le libre-échange, en validant le CETA (accord commercial entre l’Union européenne et le Canada), et approfondir l’intégration européenne, via la création d’un budget propre à la zone euro.
Les deux candidats sont également en porte-à-faux sur la question des finances publiques. « Emmanuel Macron souhaite respecter la règle des 3% dès 2017 », ce qui passe par une gestion rigoureuse des deniers publics, souligne Ludovic Subran, chef économiste chez Euler Hermès.
Le leader d’En Marche!, en dévoilant son cadrage budgétaire, a ainsi annoncé un plan de 60 milliards d’euros d’économies sur l’ensemble du quinquennat, via la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et sur une réduction des subventions aux collectivités territoriales.
Une prudence budgétaire qui le distingue de Marine Le Pen, qui annonce des embauches de fonctionnaires, une hausse de leur point d’indice, mais aussi une prime mensuelle de 80 euros versée par l’Etat pour tous les salariés qui gagnent moins de 1.500 euros par mois.
Face à ces dépenses nouvelles, la candidate du FN « propose bien sûr des économies », comme « la suppression des aides qui ne vont pas aux Français », reconnaît Ludovic Subran. Mais « on ne sait pas comment elle financerait une grande partie des dépenses qu’elle a prévues », ajoute-t-il.
Les deux finalistes de la présidentielle, enfin, s’opposent sur les questions sociales, et notamment sur le droit du travail.
Unification des régimes de retraites, extension de l’assurance chômage aux indépendants, accent mis sur la formation… L’ancien ministre de l’Economie veut dessiner « un marché du travail qui fonctionne plutôt sur les contours de la flexisécurité à la scandinave », juge Emmanuel Jessua.
Marine Le Pen, à l’inverse, veut un retour de l’âge légal de la retraite à 60 ans et abolir la loi travail, qu’elle accuse de répondre à une « feuille de route de Bruxelles ».
« Là encore, leurs propositions sont à l’image de leur vision du monde », juge Philippe Waechter, pour qui « Marine Le Pen souhaite conserver un modèle hérité des années 1960 ». Quitte, selon lui, à se retrouver en « décalage par rapport au monde actuel ».
Mobilisation mondiale sans précédent pour la défense de la science
La Marche pour la science à Washington est prévue samedi à partir de 8H00 locales (12h00 GMT), et près de 500 autres manifestations se tiendront à travers les États-Unis et dans le monde
Sonnés par l’élection de Donald Trump, des milliers de scientifiques et défenseurs de la science sont attendus samedi à Washington et à travers le monde à l’occasion d’une marche pour défendre la recherche scientifique, jugée essentielle pour le progrès de l’humanité.
Les organisateurs de cette mobilisation, qui coïncide avec la Journée mondiale de la Terre, expliquent qu’elle ne vise pas M. Trump et le parti républicain en particulier mais cherche surtout à défendre la rigueur, la démarche scientifique et le rôle-clé de la recherche dans l’élaboration des politiques publiques.
« Ceux qui ont organisé cette marche insistent sur le fait qu’elle n’est pas politique et ne cible pas des responsables gouvernementaux en particulier », a expliqué Rush Holt, président de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120.000 membres, qui publie entre autres la prestigieuse revue Science.
« Les scientifiques se rendent compte depuis ces dernières années (…) que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics pour être remplacés par des opinions et des croyances idéologiques », a expliqué à l’AFP ce scientifique nucléaire et ancien élu démocrate de la Chambre des représentants.
« Et ils ont finalement compris que s’ils n’intervenaient pas publiquement, la science serait de plus en plus battue en brèche et que le public en pâtirait », a ajouté M. Holt, citant « l’impact négatif sur la recherche médicale, la croissance économique et pire encore les dommages au climat terrestre et à l’environnement ».
– Un catalyseur –
Il pointe aussi le fait que les préoccupations quant à la place accordée à la science aux États-Unis remontent à plusieurs décennies alors que le budget fédéral consacré à la recherche est actuellement moins de la moitié de ce qu’il était dans les années 1960 en pourcentage du PIB.
Tout en reconnaissant que ces inquiétudes ne sont pas nouvelles, Lydia Villa-Komaroff, une biologiste moléculaire du Massachusetts Institute of Technology et co-présidente honoraire de la Marche pour la Science, a aussi estimé lors d’une conférence de presse que l’arrivée de l’administration Trump a « sans aucun doute catalysé l’organisation de cette marche ».
Pendant sa campagne, M. Trump avait déclaré que le changement climatique était un canular monté par les Chinois, avant de se montrer plus nuancé depuis son élection.
Il a aussi dit qu’il retirerait les États-Unis de l’Accord de Paris de 2015 sur le climat, une décision toujours attendue et objet apparemment d’âpres débats à la Maison Blanche.
Peu après sa prise de fonction, M. Trump a signé un décret pour détricoter les protections environnementales mises en place par Barack Obama et nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt.
Enfin dans son premier projet de budget, il a proposé une baisse spectaculaire de 31% des fonds alloués à l’EPA et des coupes dans des enveloppes de la recherche sur le climat et des Instituts nationaux de la santé (NIH).
– Un langage universel –
Mais l’idée de la Marche est née dès le jour qui a suivi l’investiture de Donald Trump, avec la Marche des femmes pour la défense des droits civiques, le 21 janvier. Cette manifestation a mobilisé plus de deux millions de personnes dans le monde, dont plus de 500.000 à Washington.
« Les scientifiques qui y participaient ont commencé spontanément à se regrouper », a expliqué Rush Holt. Plusieurs se sont ensuite mobilisés sur les réseaux sociaux pour organiser cette manifestation pour défendre la science.
Le rassemblement à Washington est prévu samedi à partir de 8H00 locales (12h00 GMT) sur l’esplanade du National Mall, à deux pas de la Maison Blanche, où plusieurs intervenants s’adresseront aux manifestants.
Un défilé qui commencera en début d’après-midi en direction du Capitole, siège du Congrès, clôturera cette mobilisation.
Près de 500 autres manifestations sont également prévues à travers les États-Unis et dans le monde, notamment au Canada, au Mexique, au Brésil, au Nigeria, en Corée du Sud et dans nombreux pays européens. En France, treize villes prévoient des marches.
Elias Zerhouni, patron de la recherche et du développement du laboratoire pharmaceutique français Sanofi et ancien directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH), a souligné mercredi lors d’une conférence de presse que la science « est un langage universel animé par des faits et la raison ».
« Ce n’est pas seulement une question américaine mais mondiale car nous vivons tous sur cette planète », a-t-il fait valoir.
Cette marche sera suivie une semaine plus tard, le 29 avril, par la marche pour le climat.
Mobilisation mondiale pour défendre la science
Des milliers de personnes devaient se rassembler samedi à Washington, dans d’autres villes américaines et dans le monde entier pour défendre la recherche scientifique, que certains jugent menacée par l’administration de Donald Trump.
« Les scientifiques réalisent depuis ces dernières années que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics et sont remplacés par des opinions et des croyances idéologiques », a expliqué à l’AFP Rush Holt, président de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120 000 membres.
Ce phénomène est apparu il y a plusieurs décennies et s’est aggravé plus récemment, a estimé ce scientifique nucléaire, ancien élu démocrate de la Chambre des représentants.
Financement en baisse
Il a pointé le fait que le budget fédéral de la recherche représentait moins de la moitié de celui des années 1960 en pourcentage du Produit intérieur brut (PIB).
« Nous ne pouvons pas simplement nous croiser les bras et supposer que tout le monde comprend à quel point la science est cruciale pour l’économie, la sécurité nationale, l’environnement, la santé humaine et bien d’autres choses », a souligné Eric Davidson, président de l’American Geophysical Union, en défendant cette marche soutenue par plus de 220 organisations scientifiques et instituts de recherche dans le monde.
Trump le climatosceptique
Peu après son arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a signé des décrets pour démanteler les protections environnementales de son prédécesseur démocrate Barack Obama et a nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt. Il avait lui-même dit pendant sa campagne que le changement climatique était « un canular » et promis de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une décision encore débattue parmi ses conseillers.
Son premier projet de budget propose une baisse de 31% des fonds alloués à l’EPA et des coupes dans l’enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé (NIH).
Contre-productive?
Les organisateurs de la marche insistent pour dire qu’elle n’est pas motivée politiquement. Mais certains scientifiques craignent qu’elle ne soit contre-productive car perçue chez les conservateurs comme orientée à gauche. « Une marche ne peut pas communiquer l’importance de la recherche, notamment sur le climat, à nos hommes politiques et aux Américains qui ignorent totalement la science », fait valoir à l’AFP, Robert Young, professeur de géologie à la Western Carolina University. « Les scientifiques doivent changer la manière de communiquer avec ces groupes d’Américains », plaide ce géologue, en citant les populations rurales sans diplôme ou la classe ouvrière des petites villes économiquement sinistrées, qui ont formé le socle de l’électorat du milliardaire. Selon lui, « la droite va accuser les organisateurs d’être manipulés par la gauche et (dire) que la science n’est qu’un prétexte pour cette marche ».
L’idée de la Marche pour la science est née au lendemain de l’investiture de Donald Trump, quand des Marches des femmes ont été organisées dans tout les États-Unis et d’autres pays pour la défense des droits civiques, mobilisant plus de deux millions de personnes.
Un rassemblement à Washington est prévu à partir de 08H00 locales (12H00 GMT) sur l’artère verdoyante du National Mall à deux pas de la Maison-Blanche, avant un défilé en direction du Capitole, siège du Congrès.
Plus de 500 autres manifestations doivent se dérouler à travers les États-Unis et dans de nombreux pays et territoires depuis le Groenland jusqu’au Ghana en passant par l’Inde et le Chili. En France, treize villes organisent une marche. Une autre Marche, pour le climat cette fois, est prévue le 29 avril.
Mobilisation mondiale pour défendre la science
AFP
Des milliers de personnes devaient se rassembler samedi à Washington, dans d’autres villes américaines et dans le monde entier pour défendre la recherche scientifique, que certains jugent menacée par l’administration de Donald Trump.
« Les scientifiques réalisent depuis ces dernières années que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics et sont remplacés par des opinions et des croyances idéologiques », a expliqué à l’AFP Rush Holt, président de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120.000 membres.
Ce phénomène est apparu il y a plusieurs décennies et s’est aggravé plus récemment, a estimé ce scientifique nucléaire, ancien élu démocrate de la Chambre des représentants.
Il a pointé le fait que le budget fédéral de la recherche représentait moins de la moitié de celui des années 1960 en pourcentage du Produit intérieur brut (PIB).
« Nous ne pouvons pas simplement nous croiser les bras et supposer que tout le monde comprend à quel point la science est cruciale pour l’économie, la sécurité nationale, l’environnement, la santé humaine et bien d’autres choses », a souligné Eric Davidson, président de l’American Geophysical Union, en défendant cette marche soutenue par plus de 220 organisations scientifiques et instituts de recherche dans le monde.
Peu après son arrivée à la Maison-Blanche, M. Trump a signé des décrets pour démanteler les protections environnementales de son prédécesseur démocrate Barack Obama et a nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) le climat-sceptique Scott Pruitt.
Il avait lui-même dit pendant sa campagne que le changement climatique était « un canular » et promis de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une décision encore débattue parmi ses conseillers.
Son premier projet de budget propose une baisse de 31% des fonds alloués à l’EPA et des coupes dans l’enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé (NIH).
Contre-productive?
Les organisateurs de la marche insistent pour dire qu’elle n’est pas motivée politiquement. Mais certains scientifiques craignent qu’elle ne soit contre-productive, car perçue chez les conservateurs comme orientée à gauche.
« Une marche ne peut pas communiquer l’importance de la recherche, notamment sur le climat, à nos hommes politiques et aux Américains qui ignorent totalement la science », fait valoir à l’AFP, Robert Young, professeur de géologie à la Western Carolina University.
« Les scientifiques doivent changer la manière de communiquer avec ces groupes d’Américains », plaide ce géologue, en citant les populations rurales sans diplôme ou la classe ouvrière des petites villes économiquement sinistrées, qui ont formé le socle de l’électorat du milliardaire.
Selon lui, « la droite va accuser les organisateurs d’être manipulés par la gauche et (dire) que la science n’est qu’un prétexte pour cette marche ».
L’idée de la Marche pour la science est née au lendemain de l’investiture de Donald Trump, quand des Marches des femmes ont été organisées dans tout les États-Unis et d’autres pays pour la défense des droits civiques, mobilisant plus de deux millions de personnes.
Un rassemblement à Washington est prévu à partir de 8h sur l’artère verdoyante du National Mall à deux pas de la Maison-Blanche, avant un défilé en direction du Capitole, siège du Congrès.
Plus de 500 autres manifestations doivent se dérouler à travers les États-Unis et dans de nombreux pays et territoires depuis le Groenland jusqu’au Ghana en passant par l’Inde et le Chili. En France, treize villes organisent une marche.
Une autre Marche, pour le climat cette fois, est prévue le 29 avril.
Mobilisation mondiale pour défendre la science
Jean-Louis SANTINI
Washington (AFP) – Des milliers de personnes devaient se rassembler samedi à Washington, dans d’autres villes américaines et dans le monde entier pour défendre la recherche scientifique, que certains jugent menacée par l’administration de Donald Trump.
« Les scientifiques réalisent depuis ces dernières années que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics et sont remplacés par des opinions et des croyances idéologiques », a expliqué à l’AFP Rush Holt, président de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120.000 membres.
Ce phénomène est apparu il y a plusieurs décennies et s’est aggravé plus récemment, a estimé ce scientifique nucléaire, ancien élu démocrate de la Chambre des représentants.
Il a pointé le fait que le budget fédéral de la recherche représentait moins de la moitié de celui des années 1960 en pourcentage du Produit intérieur brut (PIB).
« Nous ne pouvons pas simplement nous croiser les bras et supposer que tout le monde comprend à quel point la science est cruciale pour l’économie, la sécurité nationale, l’environnement, la santé humaine et bien d’autres choses », a souligné Eric Davidson, président de l’American Geophysical Union, en défendant cette marche soutenue par plus de 220 organisations scientifiques et instituts de recherche dans le monde.
Peu après son arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a signé des décrets pour démanteler les protections environnementales de son prédécesseur démocrate Barack Obama et a nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) le climato-sceptique Scott Pruitt.
Il avait lui-même dit pendant sa campagne que le changement climatique était « un canular » et promis de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une décision encore débattue parmi ses conseillers.
Son premier projet de budget propose une baisse de 31% des fonds alloués à l’EPA et des coupes dans l’enveloppe de recherche des Instituts nationaux de la santé (NIH).
– Contre-productive? –
Les organisateurs de la marche insistent pour dire qu’elle n’est pas motivée politiquement. Mais certains scientifiques craignent qu’elle ne soit contre-productive car perçue chez les conservateurs comme orientée à gauche.
« Une marche ne peut pas communiquer l’importance de la recherche, notamment sur le climat, à nos hommes politiques et aux Américains qui ignorent totalement la science », fait valoir à l’AFP, Robert Young, professeur de géologie à la Western Carolina University.
« Les scientifiques doivent changer la manière de communiquer avec ces groupes d’Américains », plaide ce géologue, en citant les populations rurales sans diplôme ou la classe ouvrière des petites villes économiquement sinistrées, qui ont formé le socle de l’électorat du milliardaire.
Selon lui, « la droite va accuser les organisateurs d’être manipulés par la gauche et (dire) que la science n’est qu’un prétexte pour cette marche ».
L’idée de la Marche pour la science est née au lendemain de l’investiture de Donald Trump, quand des Marches des femmes ont été organisées dans tout les Etats-Unis et d’autres pays pour la défense des droits civiques, mobilisant plus de deux millions de personnes.
Un rassemblement à Washington est prévu à partir de 08H00 locales (12H00 GMT) sur l’artère verdoyante du National Mall à deux pas de la Maison Blanche, avant un défilé en direction du Capitole, siège du Congrès.
Plus de 500 autres manifestations doivent se dérouler à travers les Etats-Unis et dans de nombreux pays et territoires depuis le Groenland jusqu’au Ghana en passant par l’Inde et le Chili. En France, treize villes organisent une marche.
Une autre Marche, pour le climat cette fois, est prévue le 29 avril.
Mobilisation mondiale sans précédent pour la défense de la science
Près de 500 manifestations sont prévues à travers les Etats-Unis et dans le monde, à l’occasion d’une marche pour défendre la recherche scientifique.
Sonnés par l’élection de Donald Trump, des milliers de scientifiques et défenseurs de la science sont attendus samedi à Washington et à travers le monde à l’occasion d’une marche pour défendre la recherche scientifique, jugée essentielle pour le progrès de l’humanité.
Trump pas visé directement. Les organisateurs de cette mobilisation, qui coïncide avec la Journée mondiale de la Terre, expliquent qu’elle ne vise pas Donald Trump et le parti républicain en particulier mais cherche surtout à défendre la rigueur, la démarche scientifique et le rôle-clé de la recherche dans l’élaboration des politiques publiques. « Ceux qui ont organisé cette marche insistent sur le fait qu’elle n’est pas politique et ne cible pas des responsables gouvernementaux en particulier », a expliqué Rush Holt, président de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), plus grande organisation scientifique généraliste, forte de 120.000 membres, qui publie entre autres la prestigieuse revue Science.
« Impact négatif sur la recherche médicale ». « Les scientifiques se rendent compte depuis ces dernières années (…) que les faits scientifiques sont trop souvent ignorés dans les débats publics pour être remplacés par des opinions et des croyances idéologiques », a expliqué à l’AFP ce scientifique nucléaire et ancien élu démocrate de la Chambre des représentants. « Et ils ont finalement compris que s’ils n’intervenaient pas publiquement, la science serait de plus en plus battue en brèche et que le public en pâtirait », a ajouté Rush Holt, citant « l’impact négatif sur la recherche médicale, la croissance économique et pire encore les dommages au climat terrestre et à l’environnement ».
Prêt de 500 manifestations attendues dans le monde. « Les scientifiques qui y participaient ont commencé spontanément à se regrouper », a expliqué Rush Holt. Plusieurs se sont ensuite mobilisés sur les réseaux sociaux pour organiser cette manifestation pour défendre la science. Le rassemblement à Washington est prévu samedi à partir de 8H00 locales (12h00 GMT) sur l’esplanade du National Mall, à deux pas de la Maison Blanche, où plusieurs intervenants s’adresseront aux manifestants. Un défilé qui commencera en début d’après-midi en direction du Capitole, siège du Congrès, clôturera cette mobilisation.
Près de 500 autres manifestations sont également prévues à travers les Etats-Unis et dans le monde, notamment au Canada, au Mexique, au Brésil, au Nigeria, en Corée du Sud et dans nombreux pays européens. En France, treize villes prévoient des marches.
Monsanto viole les droits humains selon un tribunal international citoyen
LExpress.fr
L’avis n’est que consultatif et vise surtout à alerter l’opinion et créer une jurisprudence, mais la symbolique est forte. Un tribunal citoyen informel de cinq juges professionnels a accusé mardi le géant américain Monsanto de violation des droits de l’Homme, d’impact négatif sur l’environnement ainsi que du crime d' »écocide« .
Le groupe dont la fusion à 66 milliards de dollars avec l’allemand Bayer est actuellement en examen approfondi par le département américain de la Justice, produit des semences génétiquement modifiées ainsi que des pesticides controversés.
Ce tribunal citoyen a rendu un avis consultatif destiné à alimenter les lois existantes, notamment via la création d’une jurisprudence au sein du droit international, après un événement de trois jours organisé en octobre à La Haye par des centaines de groupes citoyens. Chargés de répondre à six questions sur l’environnement, l’alimentation et la santé notamment, cinq juges professionnels internationaux avaient alors entendu une trentaine de témoins, dont des scientifiques, agriculteurs et apiculteurs.
Monsanto dénonce un tribunal « mis en scène »
Des auditions qui ont mené les juges à déclarer que « les activités de Monsanto causent des dommages aux sols, à l’eau et de manière générale à l’environnement« , avant d’appeler le droit international à « affirmer de manière précise et claire, la protection de l’environnement et le crime d’écocide« , à savoir l’atteinte grave à l’environnement ou sa destruction.
« Le Tribunal relève que si le crime d’écocide devait être érigé, à l’avenir, au rang de droit international, les faits rapportés pourraient relever de la compétence de la Cour pénale internationale » (CPI), a-t-il indiqué , s’interrogeant sur la complicité de crime de guerre de Monsanto, qui avait produit le défoliant Agent Orange utilisé par les forces armées américaines (1962-1973) durant la guerre du Vietnam.
Procès fictif de Monsanto : la firme américaine reconnue coupable de crime contre la nature
Les juges internationaux, réunis à La Haye aux Pays-Bas, ont auditionné des experts et des victimes du géant américain de l’agrochimie. Dans leurs conclusions rendues mardi, ils estiment que Monsanto porte durablement atteinte à la santé et à l’environnement.
Six mois après l’ouverture du procès, le tribunal Monsanto – juridiction fictive internationale et citoyenne – a enfin rendu son avis, mardi 18 avril. Les juges estiment qu’un crime contre la nature pourrait entrer dans le droit international. Si cet écocide était reconnu, alors le géant des OGM et des pesticides pourrait être reconnu coupable en raison de son impact sur les ressources en eau et sur la pollution des sols.
Des atteintes aux droits de l’homme
Les six juristes internationaux – d’anciens juges ayant siégé dans des tribunaux internationaux -se sont réunis à La Haye aux Pays-Bas, les 14 et 16 octobre 2016. Ils ont entendu une trentaine d’experts (comme Olivier De Schutter, ancien rapporteur des Nations Unies sur les questions alimentaires) et de victimes de Monsanto. Au regard, notamment, des témoignages d’agriculteurs malades, le tribunal citoyen estime que le fabricant du célèbre Roundup a porté atteinte aux droits de l’homme mais aussi à la liberté de recherche scientifique.
Un avis utile pour les vrais procès
L’avis du tribunal Monsanto n’est que consultatif mais pour Arnaud Apoteker, l’un des organisateurs de ce procès, il constitue une nouvelle arme pour les avocats qui mènent des combats contre la firme aux États-Unis, en Argentine ou en Europe. « Le travail ne fait que commencer. On ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives juridiques pour se battre contre ces compagnies. L’argumentation développée par le juge peut être utilisée dans tout type de procès ».
Monsanto dénonce un jugement à charge
Dans leurs conclusions, les juges pointent également une trop grande contradiction entre les législations actuelles. D’un côté, il y a les lois qui protègent les entreprises et, de l’autre, celles qui protègent les populations. Le tribunal Monsanto plaide pour plus de cohérence dans l’évolution des statuts de la Cour pénale internationale
Face à ces accusations, Monsanto a dénoncé un jugement à charge et qui nie, selon la firme américaine, la réalité scientifique. La société ajoute qu’elle continue a travailler avec les autorités et les juridictions compétentes.
Tribunal Monsanto : découvrez le verdict
Le Tribunal Monsanto, un tribunal imaginé par des associations de consommateurs et de défense de l’environnement mais qui n’a pas d’existence légale, a statué. Oui, Monsanto et ses produits présentent des risques pour la santé des consommateurs et pour l’environnement.
Rédigé par Jean-Baptiste Giraud
C’est un tribunal un peu particulier qui a siégé voici quelques mois à la Haye. Le lieu n’était bien évidemment pas choisi par hasard, puisque c’est dans cette ville que se trouve notamment le tribunal pénal international (TPI). Le jugement rendu hier mardi 18 avril est sans appel : l’entreprise Monsanto, de par ses activités et ses produits, nuit aux droits à l’alimentation, à la santé, à un environnement sain.
Des témoignages de victimes recevables
Mais en l’occurrence, le « tribunal Monsanto » n’avait aucune existence légale. C’était en quelque sorte une conférence, étalée sur deux jours, mais conçue comme s’il s’agissait d’une succession d’audiences d’un vrai tribunal, avec de vrais magistrats adossés à des experts dans le « jury », pour écouter les plaidoyers des défenseurs et témoins.
Six mois plus tard, les conclusions de ce « tribunal » viennent d’être rendues dans un document d’une soixantaine de pages. Les « juges » regrettent d’abord que Monsanto n’ait pas accepté de participer au procès/débat. En l’absence de contradicteur, ils considèrent que les témoignages de victimes de produits phytosanitaires commercialisés par Monsanto sont recevables.
Impact négatif de Monsanto sur l’alimentation et la santé
À quelles conclusions parviennent-ils à l’écoute de ces témoignages et des avis d’experts, entendus lors des audiences d’octobre ? Que l’activité de « Monsanto a un impact négatif sur le droit à l’alimentation ». Que le « marketing agressif sur les OGM oblige les agriculteurs à racheter de nouvelles semences chaque année ». Que « le droit a la santé » a été « impacté négativement » par l’entreprise. Et enfin, que Monsanto « avait connaissance des effets néfastes sur la santé » de plusieurs de ses produits.
À quoi tout cela sert-il ? À « préparer la route à de vrais procès », a expliqué l’une des juges, ancienne magistrate à la Cour européenne des droits de l’homme, à demander la reconnaissance de l’écocide dans le droit international. Et surtout, à alerter, une fois de plus, l’opinion…
Le géant des pesticides Monsanto a rejeté les conclusions d’un tribunal informel qui l’a accusé mardi de violation des droits de l’Homme.
Un tribunal citoyen informel de cinq juges professionnels a accusé mardi le géant américain Monsanto de violation des droits de l’Homme, d’impact négatif sur l’environnement ainsi que du crime d’«écocide». Monsanto, qui produit des semences génétiquement modifiées ainsi que des pesticides controversés, a déjà rejeté les conclusions de cette assemblée, «organisée avec un résultat prédéterminé».
Ce tribunal citoyen a rendu un avis consultatif destiné à alimenter les lois existantes, notamment via la création d’une jurisprudence au sein du droit international, après un événement de trois jours organisé en octobre à La Haye par des centaines de groupes citoyens. Chargés de répondre à six questions sur l’environnement, l’alimentation et la santé notamment, cinq juges professionnels internationaux avaient alors entendu une trentaine de témoins, dont des scientifiques, agriculteurs et apiculteurs. Le tribunal informel a estimé mardi que «les activités de Monsanto causent des dommages aux sols, à l’eau et de manière générale à l’environnement».
La Cour pénale internationale veut se concentrer sur les crimes environnementaux
Pour ces juges citoyens, «le droit international doit désormais affirmer, de manière précise et claire, la protection de l’environnement et le crime d’écocide», à savoir l’atteinte grave à l’environnement ou sa destruction. «Le Tribunal relève que si le crime d’écocide devait être érigé, à l’avenir, au rang de droit international, les faits rapportés pourraient relever de la compétence de la Cour pénale internationale» (CPI), a indiqué le Tribunal international Monsanto, s’interrogeant sur sa complicité de crime de guerre en produisant le défoliant Agent Orange utilisé par les forces armées américaines (1962-1973) durant la guerre du Vietnam.
Basée à La Haye, la CPI est compétente pour poursuivre des auteurs présumés de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis depuis le 1er juillet 2002. Récemment, la procureure Fatou Bensouda a émis l’intention de se concentrer davantage sur les crimes environnementaux, tels que l’accaparement des terres. Mais le géant de l’agrochimie et des OGM a accusé le tribunal citoyen informel d’être «mis en scène par un groupe sélectionné de critiques anti-technologie agricole et anti-Monsanto qui ont joué les organisateurs, le juge et le jury» et de nier «les preuves scientifiques existantes et les résultats judiciaires sur plusieurs thématiques». «Nous restons engagés à un véritable dialogue avec ceux qui sont sincèrement intéressés par l’agriculture durable», a ajouté le groupe dans un communiqué.
Les cinq magistrats appellent à faire évoluer la responsabilité pénale des entreprises
Sans surprise, le tribunal Monsanto a confirmé, ce 18 avril, les effets négatifs sur l’environnement des activités de Monsanto et appelé à faire évoluer le droit international.
Lors d’une conférence de presse organisée ce jour à La Haye, les 5 magistrats de ce tribunal d’opinion ont détaillé leur avis consultatif. Après les deux jours d’audience organisés les 15 et 16 octobre dernier, ils ont approfondi 6 questions juridiques. A commencer par le lien entre les activités de la multinationale américaine et le droit à un environnement sain. «En produisant et en commercialisant le Round Up et des OGM tolérants au glyphosate, Monsanto a eu un impact négatif sur l’environnement. Le manque d’études d’impact et de participation du public ne fait qu’accentuer le risque que pose le produit commercialisé par Monsanto», a énoncé Marcos Orellana, dans le rôle du greffier.
La juge Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, a regretté qu’aucun représentant de Monsanto n’ait accepté de présenter la position de l’entreprise lors des auditions.
Droit à la santé et à l’alimentation
Le droit à la santé est aussi mis en cause, dans la mesure où «les activités de Monsanto ont eu un impact sur la santé mentale de nombreuses personnes à travers le monde. L’exposition aux PCB est par ailleurs reconnue comme dangereuse et ayant un impact sur la fertilité», précise la juge argentine Eleonora Lamm. Le droit à la santé est par ailleurs violé par le glyphosate, tout comme le droit à l’alimentation.
Liberté de la recherche
Le juge Steven Shrybman a expliqué de son côté comment Monsanto «portait atteinte à la liberté indispensable à la recherche scientifique», que reconnaît l’art. 15.3 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Il a affirmé que la multinationale avait voulu faire taire certains chercheurs pour mieux faire autoriser ses produits.
Nécessaire évolution
Sans donner de verdict au sens propre, les magistrats veulent faire évoluer le droit international. Ils ont montré le lien existant entre les activités de Monsanto et la complicité de crimes de guerre (livraison de l’agent orange pulvérisé sur 10,6 millions d’hectares au Vietnam, entre 1962 et 1971) et évoqué le crime d’écocide. «La brèche entre les intérêts des entreprises et les droits de l’homme et de l’environnement risque de s’étendre si le droit international n’évolue pas», conclut le juge Shrybman.
Tribunal citoyen
Monsanto : coupable de violation des droits de l’Homme et d’écocide
Le leader du pesticide a été condamné par un tribunal citoyen de violation des droits de l’Homme, impact négatif sur l’environnement et écocide.
Chafer Machinery/Flickr
Monsanto : coupable. Chefs d’accusation : violation des droits de l’Homme, impact négatif sur l’environnement, « écocide » (meurtre écologique). Ce mercredi, le tribunal populaire Monsanto a rendu sa décision sur la responsabilité du géant américain des pesticides. Le fabriquant du Round Up, numéro un mondial de l’herbicide, devait répondre de ces accusations devant un tribunal citoyen informel, composé de cinq juges professionnels.
L’avis n’est donc que consultatif, mais hautement symbolique. Alors que la justice américaine (réelle, cette fois) vient de déclassifier des documents indiquant que Monsanto était au courant depuis 1999 de la toxicité du glyphosate (composant du Round Up), la question de la responsabilité de l’industriel peut difficilement être évité plus longtemps.
« Dommages aux sols, à l’eau… »
Ce tribunal citoyen a donc décidé de s’en emparer. En octobre, pendant trois jours, des auditions ont été menées à La Haye par des centaines de groupes citoyens. Chargés de répondre à six questions sur l’environnement, l’alimentation et la santé notamment, cinq juges professionnels internationaux ont alors entendu une trentaine de témoins, dont des scientifiques, agriculteurs et apiculteurs.
Ils viennent ce mardi de rendre leur décision. Ces auditions ont ainsi mené les juges à déclarer que « les activités de Monsanto causent des dommages aux sols, à l’eau et de manière générale à l’environnement », avant d’appeler le droit international à « affirmer de manière précise et claire, la protection de l’environnement et le crime d’écocide », à savoir l’atteinte grave à l’environnement ou sa destruction.
Agent orange
« Le Tribunal relève que si le crime d’écocide devait être érigé, à l’avenir, au rang de droit international, les faits rapportés pourraient relever de la compétence de la Cour pénale internationale », a-t-il indiqué , s’interrogeant sur la complicité de crime de guerre de Monsanto, qui avait produit le défoliant Agent Orange utilisé par les forces armées américaines (1962-1973) durant la guerre du Vietnam.
L’avis consultatif est destiné à alimenter les lois existantes, notamment via la création d’une jurisprudence au sein du droit international. Le groupe dont la fusion à 66 milliards de dollars avec l’allemand Bayer est actuellement en examen approfondi par le département américain de la Justice, produit des semences génétiquement modifiées ainsi que des pesticides controversés. Dans un communiqué, Monsanto a dénoncé un tribunal « mis en scène »
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200 grands chefs de cuisine française appellent au boycott de Bayer-Monsanto
Ils se sont rassemblés pour montrer leur mécontentement…
Parce que ce que nous mangeons est essentiel pour notre bonne santé et qu’il faut impérativement dénoncer la présence de l’agrochimie dans nos assiettes, les plus grands chefs de cuisine française ont décidé de se rassembler pour demander le boycott du géant Bayer-Monsanto
Depuis le rachat du groupe américain Monsanto par Bayer il y a quelques mois, nombreux sont ceux à s’engager au boycott des produits alimentaires contenant de l’agrochimie. Les cuisiniers français les plus influents au monde, connus à l’international, ont également décidé de s’engager. Ils ont signé une lettre ouverte pour boycotter le géant. On retrouve par exemple Yannick Alléno, Cyril Lignac, Yves Camdeborde, ou encore Christophe Michalak. Pour une fois, tous ces grands hommes de la gastronomie ne se sont pas retrouvés pour cuisiner. C’est bel et bien pour dénoncer les conséquences de la fusion entre les deux grandes multinationales de biotechnologie, à savoir Bayer et Monsanto, qu’ils ont collaboré.
Une lettre ouverte pour défendre l’alimentation
Dans cette lettre ouverte, les grands chefs cuisiniers lancent un appel à la prise de conscience collective. Ils veulent communiquer sur l’invasion de l’agrochimie dans les assiettes. Ils rappellent également leur soutien à la biodiversité et au respect de l’environnement ainsi que l’importance portée à la santé des consommateurs. Mais en tant que grands cuisiniers, ils parlent également de leur métier qui est mis à mal par cette énorme entreprise :
Sans un produit sain et de qualité, sans diversité des cultures, le cuisinier ne peut plus exprimer son talent créatif. Il n’est plus en mesure de faire son métier comme il l’aime et de le transmettre avec passion.
Une vive inquiétude dans les métiers de la bouche
Ils ne sont pas les seuls mais ils font partie de ceux qui s’inquiètent énormément de cette alliance entre des géants des pesticides et des semences. On sait que Bayer-Monsanto veut contrôler toute la chaîne alimentaire, de la terre à l’assiette. Et que si le géant y arrive, nous ne pourrons plus du tout contrôler ce que nous mangeons. Nous nous empoisonnerons petit à petit… C’est un réel danger pour le consommateur.Et les grands gastronomes ont tenu à faire savoir qu’ils en avaient pris conscience.
Un véritable danger
Selon le rapport des Nations Unies, la menace est imminente. En effet, la détérioration rapide des sols de la Terre sera à l’origine d’une énorme catastrophe. L’agriculture intensive ainsi que l’urbanisation détruisent des surfaces très précieuses. Pour vous donner un exemple, chaque jour en France, l’équivalent de 1000 terrains de football est recouvert de nouvelles constructions. Et pourtant, la préservation des sols est une réelle priorité. Et c’est pour cette raison qu’il faut agir, dès maintenant. La lettre ouverte des 200 grands chefs cuisiniers de France est importante, et il faut qu’elle circule. En voici un extrait :
Le rachat du groupe américain Monsanto par l’allemand Bayer, en septembre 2016, ne peut pas laisser les professionnels de la restauration indifférents. Avec cette acquisition, ce nouveau mastodonte des semences et des pesticides a une ambition : contrôler toute la chaine alimentaire, de la terre où pousse la semence jusqu’à l’assiette du consommateur. Une telle entreprise n’a qu’une ambition : accroitre ses activités, donc ses bénéfices, sur tous les continents, au mépris de la biodiversité et de la santé des populations. Si l’Union européenne s’est montrée inquiète suite à ce rapprochement, les citoyens ne peuvent se contenter de regarder la chimie remplir leurs assiettes.
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Comment le coton OGM de Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du Burkina Faso
Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta ! publie en exclusivité une enquête en trois parties sur la filière du coton transgénique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Première étape : comment la firme américaine a réussi à y vendre son coton transgénique.
« Monsanto est parti, mais mes problèmes restent. » Mohamed Traoré est cultivateur de coton dans la région de Houndé, dans le sud-ouest du Burkina Faso. Dans son pays, les yeux sont tournés vers la moins appréciée des multinationales : Monsanto. Quelques semaines après la reprise du géant de la chimie par son concurrent allemand Bayer, le magazine Jeune Afrique, au mois d’octobre 2016, publiait un mail interne de la société, annonçant son départ prochain du Burkina Faso. En cause ? Un gigantesque fiasco agro-industriel qui a fait tanguer toute l’économie agricole du pays. Quelques années après son introduction massive, présentée comme une solution miracle aux difficultés de la filière locale, la variété OGM commercialisée par Monsanto a été à l’origine d’une dégradation dramatique de la qualité du coton burkinabè, dont les propriétés – en particulier la longueur de fibre – étaient jusqu’alors très prisées des pays importateurs de cet « or blanc ».
Importé afin de résister aux attaques des insectes, qui avaient coutume de ravager les cultures du pays, le coton OGM a pour effet secondaire d’entraîner, d’année en année, une réduction progressive de la taille de la fibre. Problème : plus la fibre est longue, plus le travail sur les machines de tissage est efficace. Confronté à cette situation, Monsanto semble avoir opté pour un repli stratégique du pays.
La nouvelle du départ de la multinationale n’est cependant pas encore officiellement confirmée, et les responsables du secteur cotonnier burkinabè déclarent que des tractations sont en cours. Mais plusieurs personnes proches de Monsanto confirment que l’entreprise ne veut plus rester. Les groupes d’action locaux et internationaux anti-OGM s’en réjouissent. Ils comparent cet événement aux manifestations de courageux burkinabè qui ont chassé le dictateur Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014. Sur les réseaux sociaux, le peuple se congratule d’avoir dit « non » à Monsanto.
De la crise du coton à l’introduction des OGM
Pour comprendre les causes de ce fiasco, il faut revenir en 1996. Toute la région de l’Afrique de l’Ouest est alors touchée par une invasion massive de chenilles s’attaquant aux récoltes. Les pesticides que les pays producteurs ouest-africains utilisent depuis des années sont devenus inefficaces. Le secteur lance alors le « Programme fenêtre » pour un traitement plus pointu et plus différencié dans le temps des plants de coton. Le programme semble efficace mais au bout de deux ans, les cultivateurs de coton burkinabè subissent à nouveau un coup dur. En septembre 1998, un insecte jusque-là inconnu, la mouche blanche, provoque des dégâts sévères alors que les champs sont blancs comme neige.
La panique est totale. Le coton est un secteur très stratégique au Burkina Faso, représentant 4 % du produit national brut et environ deux tiers des bénéfices d’exportation. Le secteur crée de manière directe et indirecte au moins 25% des emplois du pays. Il se raconte que l’introduction des cotons OGM au Burkina Faso est liée au fait que l’ancien président, Blaise Compaoré, entretenait une relation difficile avec les États-Unis. En 2000, les américains menace le pays de sanctions parce que Compaoré entretenait un trafic illégal d’armes et de diamants pendant la guerre civile au Sierra Leone. Il aurait accepté les OGM de Monsanto en échange de leur silence vis-à-vis de ces trafics.
« Un coton anti-ravageurs, c’était comme un rêve »
Une autre histoire est avancée par le professeur Roger Zangre, responsable à la fin des années 90 de l’Agence nationale de valorisation des résultats de recherche (ANVARR). « En 1999, je participais avec quelques collègues à une conférence au Cameroun. C’est là-bas que nous avons rencontré Monsanto. La démonstration de leur coton contenant le gène Bt (Bacillus thuringiensis) a été pour nous une vraie révélation. Un coton qui pouvait se défendre contre les ravageurs, pour nous c’était comme un rêve. Nous avons invité Monsanto au Burkina Faso ».
Cyr Payim Ouedraogo, journaliste scientifique, affirme lui aussi que les cotons OGM n’ont pas été imposés au Burkina Faso : « A la base, ce sont les cultivateurs de coton qui ont constaté qu’il existait un sérieux problème. Le gouvernement a demandé aux scientifiques de trouver une solution et celle-ci a été trouvée auprès de Monsanto. Nous n’avons pas pris de décision du jour au lendemain : les Burkinabè ont même voulu être prudents, et ils ont également sollicité la société suisse Syngenta. Mais cette dernière a disparu des négociations, parce que leur produit n’était pas assez performant. Finalement ils ont décidé de travailler avec Monsanto. C’est le business, c’est tout. »
Le coton OGM a probablement été efficace dans un premier temps. Le secteur du coton était sous pression à cause des invasions successives d’insectes. S’il n’avait rien fait, le gouvernement risquait de faire face à des mouvements sociaux, car de nombreuses familles dépendent du coton pour leur survie. Le secteur génère beaucoup d’emplois secondaires : usines d’égrenage, transport, huileries… et a longtemps constitué la seule activité rapportant des devises étrangères au pays [1]. Sur le rôle des États-Unis, Cyr Payim Ouedraogo explique : « Si cela permettait de calmer un peu les tensions entre Washington et Ouagadougou, pourquoi pas ? »
Contournement de la réglementation, avec l’appui du gouvernement
Une des conditions pour que Monsanto introduise des OGM dans un nouveau pays est le respect du règlement national sur la biosécurité. Encore faut-il que ce règlement existe. Le professeur Roger Zangre de l’ANVARR était aussi président du Comité provisoire de la biosécurité qui, en 2000, commence à rédiger la loi burkinabè sur le sujet.
Le groupe travaille pendant deux ans sur cette réglementation validée début 2003. Zangre maintient que toutes les étapes légales ont été respectées. Le Burkina Faso a-t-il subi des pressions pour accepter les OGM ? « En juillet 2003, Sofitex, qui était à cette époque la seule société cotonnière nationale, a organisé une conférence internationale sur les biotechnologies. Tout le monde était représenté : les entreprises, les chercheurs, les consommateurs, les chefs coutumiers. Quelqu’un dans le public a raconté qu’il était en mission à Dakar et qu’il avait appris là-bas qu’on cultivait du coton OGM au Burkina Faso. Les gens étaient furieux, ils ont posé des questions et devant tout le monde Monsanto a été obligé de reconnaître qu’on était en effet en train de faire des essais en milieu contrôlé. Moi j’étais le président du Comité, mais je n’étais pas informé », raconte-t-il.
Comité de façade
Pourtant Monsanto a bien reçu une autorisation pour réaliser ces essais, un décret présidentiel même. Le journaliste Cyr Payim Ouedraogo tempère : « Les autorités n’ont pas su bien communiquer. Que voulez-vous ? Dans pas mal d’institutions du pays, même aujourd’hui, il n’y a pas de bons communicants. »
Le professeur Zangre a une autre opinion : « A la sortie de la conférence, quelqu’un de Monsanto est venu me demander d’écrire que le Comité était au courant des essais. J’ai refusé, il a insisté. Deux semaines plus tard, j’ai écrit un document que Monsanto n’a pas pu exploiter parce que considéré comme trop superficiel. Depuis, on m’a écarté de la présidence du Comité. » Il semble que ce comité provisoire n’était qu’une opération de façade. Les décisions avaient vraisemblablement déjà été prises au plus haut niveau. Le soi-disant débat démocratique qui aurait dû avoir lieu auparavant a en fait été réalisé en toute hâte par la suite.
Détérioration rapide des plants OGM
Bien que Zangre soit un défenseur des OGM, il est globalement d’accord avec son collègue Didier Zongo, également professeur mais opposant notoire aux OGM, lorsqu’il évoque les énormes bévues réalisées suite à l’introduction du coton OGM. Pour le professeur Zongo, « le coton OGM est au Burkina Faso le résultat du croisement entre une variété américaine contenant le gène Bt, et une variété locale burkinabè. La caractéristique la plus importante de la variété burkinabè était la fibre longue. La nouvelle variété obtenue après croisement contenait donc le gène Bt et la fibre longue. »
« Tous les chercheurs savent qu’on ne peut pas se contenter de cela. On doit faire des rétro-croisements et à chaque fois sélectionner la plante qui contient les bonnes caractéristiques, c’est-à-dire la fibre longue et le gène Bt [2]. Normalement on doit effectuer jusqu’à sept rétro-croisements afin de fixer à la fois la résistance contre les insectes, que procure le gène Bt, et toutes les caractéristiques de notre variété locale. Dans les faits, la variété commercialisée au Burkina Faso n’était le résultat que de deux rétro-croisements. » La variété a commencé à se détériorer rapidement, alors même que la qualité du coton burkinabè était reconnue comme la meilleure dans le monde du fait de sa fibre exceptionnellement longue. « Cette négligence a fait que notre pays, qui à l’époque n’avait pas d’égal avec d’autres pays cotonniers, a perdu son label de qualité. »
Un ancien employé de Monsanto : « On n’a pas fait ce qu’on aurait dû faire »
Depuis que le Burkina Faso a annoncé un « arrêt provisoire » du coton génétiquement modifié, en avril 2016, Monsanto se refuse à tout commentaire et communiqué officiel. Un ancien employé de la société a pourtant bien voulu parler avec nous. Ses révélations ne sont rien de moins qu’un aveu. « L’analyse sur les rétro-croisements est correcte. On aurait dû continuer. On a commis de grandes erreurs. On n’a pas fait ce qu’on aurait dû faire. »
Il semble que Monsanto ait habilement utilisé le désarroi qui régnait à ce moment-là dans le secteur du coton pour introduire son produit. Le contrat avec Monsanto promettait une solution immédiate aux problèmes des insectes dans les champs de coton, ainsi qu’une augmentation de la production par hectare et du nombre de graines par capsule de coton.
Le coton transgénique a répondu pendant plusieurs années à ces conditions. Mais dans le contrat, rien n’était stipulé sur la longueur de la fibre de coton. Les chercheurs de Monsanto et leurs collègues burkinabè savaient pourtant qu’une négligence dans les rétro-croisements amènerait des problèmes. « Personne n’a réfléchi aux conséquences, confirme l’ancien employé. Il n’y a pas d’excuses pour cela, c’est du laxisme, les acteurs de la filière s’en fichent de l’agriculteur, ils ont un mépris total pour les paysans. C’est pénible mais c’est comme ça. »
« Aucune promesse tenue »
A la question de savoir pourquoi les rétro-croisements n’ont pas été poursuivis alors que le raccourcissement de la fibre est constaté dès 2010, et que tout le monde savait que la solution était là, l’ancien employé de Monsanto répond : « Oui, c’est grave. Pour une entreprise comme Monsanto, le marché dans un pays comme le Burkina Faso n’est pas assez important ; il ne représente pas assez de dollars. Ça ne valait pas la peine d’investir encore plus. »
Chez l’INERA (Institut National d’Expérimentation et de Recherche Agricole), l’institut burkinabè qui a travaillé avec Monsanto, personne n’est habilité à faire un commentaire. Même s’ils l’avaient voulu, les scientifiques burkinabè n’auraient pas pu manipuler cette variété. « Quand on a la technologie de quelqu’un, on ne peut pas l’utiliser et la changer à sa guise. Il y a un contrat qui décrit la collaboration et les implications. C’est du business », explique Cyr Payim Ouedraogo.
La déception chez les scientifiques est grande comme en atteste le professeur Roger Zangre : « Ce qui était essentiel dans le contrat avec Monsanto c’était le renforcement des capacités. On pensait que nos chercheurs allaient apprendre comment isoler des gènes et comment les introduire dans d’autres plantes. On aurait pu être les maîtres de la biotechnologie en Afrique de l’Ouest. Aucune de ces promesses n’a été tenue. »
Cette enquête a pu être réalisée grâce au soutien de Journalismfund (Flanders Connecting Continents). Les auteurs remercient chaleureusement les deux jeunes chercheurs, Edouard Idrissa Sanou et Lodewijk van Dycke, pour leurs points de vue précieux et innovants ainsi que pour leurs conseils scientifiques. L’article a été publié initialement en néerlandais sur le site www.mo.be.
Tribunal Monsanto : la firme américaine reconnue coupable d’atteinte aux droits humains
Six mois après le procès citoyen intenté au géant de l’agrochimie, les juges ont rendu, mardi, leur « avis consultatif » et demandent la reconnaissance de l’écocide dans le droit international.
Les conclusions du Tribunal international Monsanto sont sans appel. La compagnie américaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles a été reconnue coupable de pratiques portant atteinte à de nombreux droits humains.
Elle était accusée de crimes contre l’humanité et d’écocide, se voyant notamment reprocher la commercialisation de produits toxiques ayant causé la mort de milliers de personnes, comme les polychlorobiphényles (PCB), le glyphosate – utilisé dans des herbicides comme le Roundup commercialisé par la multinationale –, ou encore l’acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique, constituant l’« agent orange », un herbicide pulvérisé par avion par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam.
Rendu public à La Haye, aux Pays-Bas, mardi 18 avril, après six mois de travail, cet avis « consultatif » du tribunal, sous la présidence de Françoise Tulkens, ex-juge à la Cour européenne des droits de l’homme, n’a pas valeur de condamnation au sens juridique du terme ; il n’est pas « juridiquement contraignant », ainsi que le précise le document. « Il ne fait par conséquent mention d’aucun “plaignant”, aucun “procureur” ni aucun “prévenu” au sens juridique de ces termes. »
Le Tribunal Monsanto est un procès citoyen, sans reconnaissance officielle, dont le but est d’alerter l’opinion et de faire avancer le droit. Durant deux jours du 16 au 18 octobre 2016 à La Haye, cinq magistrats professionnels (venant d’Argentine, de Belgique, du Canada, du Mexique et du Sénégal) avaient auditionné une trentaine de témoins, d’experts, de victimes, d’avocats. Monsanto avait refusé de « comparaître ». Six questions étaient posées au « tribunal ».
L’avis consultatif des jugesne laisse place à aucun doute quant aux agissements de Monsanto. Aux quatre premières questions relatives au respect du droit à un environnement sain, à l’alimentation, au droit à la santé et à la « liberté indispensable à la recherche scientifique », le tribunal estime que la multinationale contrevient aux réglementations et au respect des droits fondamentaux.
« Monsanto se livre à des pratiques qui ont de graves répercussions sur l’environnement », estiment les juges. Des activités qui affectent, selon eux, les droits des peuples autochtones et des communautés locales.
« Commercialisation agressive des semences OGM »
Les droits à l’alimentation et à la santé sont aussi bafoués. Le tribunal détaille en particulier « la commercialisation agressive de semences OGM » qui altère ces droits « en forçant des agriculteurs à adopter des modes de culture qui ne respectent pas les pratiques des cultures traditionnelles ». Les cinq juges dénoncent aussi les pratiques de Monsanto qui nuisent à la liberté de la recherche scientifique, ainsi qu’à « la liberté d’expression et au droit à l’accès à l’information ».
Sur les deux dernières questions qui lui étaient posées, le tribunal est moins affirmatif. S’agissant de la complicité de crimes de guerre, il dit ne « pas être en mesure de formuler une conclusion définitive ». Mais, reconnaissant la destruction de l’environnement ainsi que les dommages causés à la population vietnamienne, les juges avancent que l’hypothèse selon laquelle Monsanto « a donné les moyens de faire la guerre au Vietnam», «connaissait l’utilisation qui devait être faite du produit» et « disposait des informations relatives à ses effets préjudiciables sur la santé et l’environnement » ne peut être écartée.
Autant dire que la charge de ce tribunal est lourde. Il conclut d’ailleurs qu’une procédure par voie civile aurait dû être engagée et que, si le crime d’écocide venait à être inclus dans le statut de Rome de la Cour pénale internationale, « au titre d’une cinquième catégorie de crimes internationaux », les juges auraient pu se prononcer sur ces actes de destruction perpétrés au Vietnam.
Reconnaissance du crime d’écocide
C’est d’ailleurs l’ultime conclusion et réponse à la dernière question posée : le crime d’écocide doit être reconnu dans le droit pénal international. Il aurait alors permis de caractériser les activités de Monsanto, argumentent les juges.
Pour rappel, cette notion avait été évoquée, dès 1972, lors de la conférence des Nations unies sur l’environnement, à Stockholm, dans son discours d’ouverture, par le premier ministre suédois en évoquant la guerre du Vietnam.
Depuis, le droit de l’environnement a progressé lentement dans les législations nationales. La nature s’est même vu accorder des droits comme en 2008 en Equateur lorsque le gouvernement a donné un statut juridique aux montagnes, aux rivières et aux terres.
Le Tribunal international Monsanto veut aller plus loin. Il estime « que le temps est venu de proposer la création d’un nouveau concept juridique pour le crime d’écocide et de l’intégrer dans une future version amendée du statut de Rome établissant la Cour pénale internationale ». Et les magistrats rappelent qu’en 2016 « la procureure de la Cour pénale internationale a annoncé qu’un point d’honneur particulier sera mis sur la poursuite en justice des auteurs de crimes (…) ayant pour objectif ou pour conséquence, entre autres, la destruction de l’environnement (…) ».
La firme Monsanto qui avait déjà, en octobre 2016, exprimé son opinion et ses réserves sur la tenue de ce tribunal citoyen, l’estimant juge et partie, ne reconnaît pas de valeur à ses conclusions.
« Cet événement a été orchestré par un groupe restreint d’opposants à Monsanto et aux technologies agricoles qui se sont érigés en organisateurs, juges et parties. Ce tribunal a nié l’existence des preuves scientifiques et des décisions de justice sur plusieurs sujets pour conclure à un verdict prédéterminé, confie Brian Carroll, porte-parole de Monsanto en Europe. Nous continuerons à travailler avec les organisations et instances réglementaires légitimes dans les différentes régions dans lesquelles nous sommes présents et réaffirmons notre engagement à trouver des solutions aux enjeux de la faim dans le monde, de la sécurité alimentaire, et au rôle des agriculteurs pour nourrir durablement une population mondiale en constante croissance. »
Si l’entreprise avait décliné l’invitation de la juge Françoise Tulkens de se rendre à La Haye en octobre 2016, l’avis du tribunal n’en a pour autant pas moins de valeur, estime la présidente. « C’est un jugement en droit, il n’y a pas eu de procès avec la confrontation de deux parties, mais nous avons établi nos conclusions sur la base de nombreux rapports et sur des témoignages qui n’ont pas été contredits, de faits qui n’ont pas été contestés. J’espère que cet avis fera évoluer la justice internationale », a expliqué Mme Tulkens au Monde.
« Redéfinir la hiérarchie des normes »
Selon elle, le document, d’une soixantaine de pages, devrait permettre d’asseoir le nouveau crime d’écocide et d’aider les Etats à mieux faire respecter les droits fondamentaux que sont l’alimentation, la santé, l’information, etc. « Les Etats signent des textes, en veux-tu-en-voilà, et ils ne sont pas appliqués ; nous aiderons peut-être à mieux faire comprendre leur portée », ajoute Françoise Tulkens.
Autre but avancé par Arnaud Apoteker, du comité d’organisation du Tribunal international Monsanto : « Cet avis doit inciter les victimes à utiliser les points juridiques pour poursuivre Monsanto devant les tribunaux nationaux. »
Parmi les changements importants que pourrait induire cet avis consultatif, qui devrait être transmis prochainement aux Nations unies, à la Cour pénale internationale, au Comité des droits de l’homme… et à la firme Monsanto, on trouve l’introduction de la responsabilité d’une entreprise dans un crime contre l’environnement. Jusqu’alors, seules les responsabilités individuelles des personnes physiques pouvaient être incriminées dans le statut de la Cour pénale internationale.
« Le droit des entreprises, des règles du commerce mondial, sont en train de primer sur les droits de l’homme et ceux de la nature. Il est temps de redéfinir la hiérarchie des normes », estime ainsi la juriste Valérie Cabanes, spécialisée dans le droit international humanitaire et les droits humains et auteur de Un nouveau droit pour la Terre (Editions du Seuil, 2016).
Monsanto accusée d’« écocide » par un tribunal citoyen
Marine Lamoureux
Mardi 18 avril, le « tribunal Monsanto » a rendu son « avis consultatif », six mois après avoir siégé à la Haye, aux Pays-Bas. Sans reconnaissance officielle et en l’absence de la firme, cette initiative vise avant tout à faire évoluer le droit international en matière de protection de l’environnement.
Action en support aux agriculteurs qui sont contre l’utilisation de pesticides, dont ceux commercialisés par Monsanto. Anvensan, le 4 décembre 2016. / MEHDI FEDOUACH/AFP
« Si le crime d’écocide était reconnu dans le cadre du droit pénal international, ce qui n’est pour l’instant pas le cas, les activités de Monsanto pourraient constituer un crime d’écocide, car elles ont causé des dommages importants et durables à la biodiversité et aux écosystèmes et affecté la vie et la santé de populations humaines ». Telle est l’une des principales conclusions de l’avis rendu mardi 18 avril par le « Tribunal Monsanto », une initiative lancée par la société civile afin d’alerter l’opinion publique sur les activités de la multinationale.
Composé de cinq juges – juristes ou magistrats de profession dont la belge Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme –, ce « tribunal » n’a rien d’une véritable juridiction, ne détient pas de pouvoir d’investigation et ne peut rendre de décision contraignante.
Le géant de l’agrochimie n’a d’ailleurs pas participé au « procès citoyen » tenu en octobre 2016 à La Haye, aux Pays-Bas, dénonçant alors une « parodie de tribunal » ne travaillant « qu’à charge ».
Une trentaine de personnes auditionnées
De son côté, le tribunal met non seulement en avant l’enjeu d’alerte mais aussi et surtout le travail juridique de fond mené par ses juges, à l’issue de deux jours de procès durant lequel une trentaine de personnes de différents pays sont venues témoigner : experts, avocats et victimes présumées des pratiques de la société américaine.
En se fondant sur le droit international actuel mais aussi en tentant d’identifier ses failles, le « tribunal Monsanto » rappelle ainsi que son avis « est basé sur des considérations juridiques propres au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire ».
Il répondait à six questions précises, notamment sur la conformité des activités de Monsanto au droit à un environnement sain et durable, au droit à l’alimentation, ou, donc, sur la qualification d’« écocide » (le fait de « détruire des biens communs planétaires et des systèmes écologiques vitaux », selon les termes de la juriste Valérie Cabanes).
Pour conclure à la « culpabilité » de Monsanto à cet égard – et si un tel crime était à terme reconnu – le tribunal dénonce dans son avis la diffusion massive de glyphosate, un herbicide classé comme « cancérogène probable » par l’OMS, l’« utilisation à grande échelle de produits agrochimiques dangereux », le développement d’OGM ou encore la « grave contamination de la flore, des sols et des eaux ».
Ainsi, œuvrer à la création du crime d’écocide dans le droit international est bien l’un des enjeux clé du « tribunal Monsanto ». Dans leur avis, les juges citoyens le disent sans détour : « Le temps est venu de proposer la création d’un nouveau concept juridique pour le crime d’écocide et de l’intégrer dans une future version amendée du Statut de Rome établissant la Cour pénale internationale ».
LISTE DES PRODUITS MONSANTO À CONNAÎTRE EN FRANCE
LISTE DES PRODUITS MONSANTO À CONNAÎTRE EN FRANCE ET EN EUROPE
Beaucoup d’articles contiennent des produits issus de cultures OGM. Des plantations dont les semences sont pour beaucoup brevetées par Monsanto, géant de l’industrie. L’ONGI Greenpeace a établi la liste des marques susceptibles de commercialiser ces produits OGM.
L’étiquetage des produits alimentaires conventionnels concernant la présence ou non d’OGM est quasi inexistant. Pour pallier ce manque, l’organisation Greenpeace a soumis les industriels de l’agroalimentaire à un questionnaire portant sur leur utilisation de plantes génétiquement modifiées. Les éléments recueillis ont permis à l’ONG de classer ces marques selon un code couleur. Vert pour celles qui garantissent ne pas utiliser d’OGM. Orange pour celles qui disent avoir entamé une démarche pour exclure les organismes génétiquement modifiés de leurs préparations.
Difficile d’échapper aux produits de la multinationale Monsanto, ils sont partout dans les rayons! Donc voici une liste de quelques produits à boycotter si vous ne voulez pas avoir n’importe quoi dans votre assiette.
Monsanto, ce géant de la biotechnologie n’est pas célèbre pour la qualité de ses produits, mais plutôt pour les scandales sanitaires dans lesquels il est impliqué. De plus, les marques sont très nombreuses à utiliser les produits Monsanto , et on se garde bien de nous le dire.
Afin de savoir ce que vous mettez dans votre assiette, renseignez-vous sur les multinationales qui possèdent de nombreuses marques, afin de savoir s’ils utilisent des produits Monsanto pour fabriquer leurs produits.
Parmi celles-ci on retrouve les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble.
Boissons Monsanto
Coca-Cola: Coca-Cola, Fanta, Dr Pepper, Minute Maid…
Les jus de fruits Capri-Sun et Topricana.
Le boissons Ocean Spray, les sodas Pepsi-Cola, Seven Up, Schweppes.
Les thés Lipton et les cafés Maxwell.
Le lait Gloria de la firme Nestlé
Produits sucrés Monsanto
Les chocolats Poulain, Lindt, Côte d’Or, Dam, Milka, Suchard et Toblerone.
Les biscuits Lu, Oreo, Cadbury et les cookies Pepperidge Farm.
Les produits Brossard et Savane.
Les bonbons Carambar, Krema et La Vogienne.
Les chewing-gums Hollywood et Malabar.
Les barres de chocolat Bounty.
Les glaces Häagen Dazs, Miko et Ben & Jerry’s.
Les céréales Kellogg’s, parmi lesquelles Special K, Trésor, Miel Pop’s, Froties ou encore All Bran.
Les yaourts Yoplait.
Hygiène et entretien Monsanto
Les couches pour bébé Pampers.
Les protections féminines de la marque Always.
Les gels douche, shampooings et déodorants Pantene, Axe, Monsavon, Dove, Rexona et Timotei.
Les dentifrices Signal.
Les produits nettoyants Cif, Omo, Dash, Skip, Cajoline et Sun.
Les désodorisants Febreze.
Produits salés Monsanto
Les chips Lay’s, Pringles et Doritos.
Les biscuits apéritif Benenuts et Bahlsen.
Les spécialités fromagères Philadelphia.
Les plats préparés Marie, Findus, Tipiak.
Les pains Jacquet.
Les soupes et bouillons Liebig, Knorr, Royaco, Alvale.
Les préparations mexicaines Old El Paso.
Les sauces Heinz, Amora, Benedicta.
Les produits Uncle Ben’s.
Cette longue liste Monsanto , loin d’être exhaustive, ne concerne que les produits présents sur le marché français. Elle nous permet de nous donner une idée du nombre de produits de consommation courante dans lesquels on peut retrouver des produits Monsanto, afin de faire attention aux produits que l’on consomme.
le sceptique Combien de producteurs et de consommateurs de produits agricoles non bio (soit l’immense majorité) donnent leur avis, à ce tribunal comme dans les commentaires? Mais bon, la petite et grande bourgeoisie écolo se passe généralement de ce genre de détail, elle sait mieux que tout le monde ce qui est beau, bon, juste et vrai, elle nourrira 9 milliards d’humains en permaculture et si la moitié crève de faim, ce sera de toute façon excellent pour la nature.
Tijean C’est quand même incroyable cette propension à nier que les entreprises comme Monsanto font passer leurs intérêts (financiers privés) avant l’intérêt général, sous couvert de grands services à l’humanité !! Dans une société humaine, qu’on soit un individu ou n’importe quelle forme d’entité, dont les entreprises, les actionnaires, les agriculteurs…, on est tenu à un comportement citoyen, c’est à dire un comportement qui ne nuit pas plus à l’intérêt général qu’il n’est utile à l’humanité.
Caroline H Le Roundup n’est donc pas autorisé par la Commission européenne. Racheté par Bayer. Oui, mais ce même Bayer s’empresse aussitôt de proposer une nouvelle version de l’herbicide Gaucho, le 350, agrémenté d’un fongicide. On continuera à savourer du muesli aux pesticides.C’est comme à la fin d’ un film d’horreur où la bête immonde qui semblait enfin terrassée, renaît de ses cendres, sans cesse.
untel Dommage de traiter ce dossier avec des faux tribunaux, des fausses expertises et maintenant des souvenirs de cinoche.
Réfléchissons, nous en sommes capables Bayer a fait une « bonne affaire » : l’achat de Monsanto quand ce dernier avait du plomb dans l’aile. Mais cet achat n’avait pas pour objet d’assainir la planète, mais mettre la main sur les brevets. Des brevets qui ont conduit à une politique industrielle et commerciale calamiteuse : l’interdiction pour l’agriculteur d’utiliser l’année suivante les graines issues des plants fournis par Monsanto. Toute la sélection naturelle, tout l’essor de l’agriculture s’est bâti sur ces pratiques. Une honte !
untel « l’agriculture s’est bâtie sur ces pratiques » Vous ne comprenez pas les enjeux de l’avenir. Vous êtes encalminé dans un monde dépassé qui, effectivement, est destiné à disparaître. Je comprends le catastrophisme de la fraction de l’écologisme qui ne veut pas voir disparaître son monde sans chercher à comprendre le caractère inéluctable des évolutions dès que des technologies à grand potentiel apparaissent.
Réfléchissons, nous en sommes capables @untel : je suis d’accord avec vous s’il s’agit de technologie à grand potentiel, mais est ce la cas ? la molécule se retrouve dans toutes les analyses des sols. L’empoisonnement des sols (mais aussi des urines !!) est ce un progrès ? . Mais je ne suis pas d’accord avec l’interdiction faite aux agriculteurs de conserver une part de leur récolte pour ensemencement l’année suivante. C’est une pratique millénaire et de bon sens. Le bon sens est il aussi appeler à se perdre ?
untel « mais aussi des urines » L’affaire des urines illustre la mauvaise foi des activistes. Ils ont fait doser le produit dans des urines concentrées émises le matin au réveil, sans ajuster le dosage en fonction de la créatinine (examen qui indique le niveau de concentration des urines). La comparaison des différents taux était alors impossible, les personnes s’étant prêtées à cette mascarade n’ayant pas forcément la même concentration des urines. Tout le dossier est plein de ce type de mascarades.
alainflam dans cet article, il est question d’avis consultatif: entre guillemets, d’ex-juge: càd qu’il n’est plus juge aujourd’hui. l’article rappelle qd même que cet avis «n’a pas valeur de condamnation au sens juridique du terme», que c’est «un procès citoyen, sans reconnaissance officielle» (guillemets de moi). tulkens avoue même que les conclusions reposent sur «des témoignages qui n’ont pas été contredits, de faits qui n’ont pas été contestés». évidemment, puisque monsanto n’était pas convocable !
monsanto pas convocable, il n’avait donc aucune raison de se rendre à ce spectacle de clowns, pour y jouer un clown supplémentaire. je ne veux pas «défendre» monsanto, ni sa production d’agent orange, je n’ai aucune action ds quelque société que ce soit. mais j’aimerais énormément savoir qui a financé cette énorme bouffonnerie, et je suis très déçu que ce ne soit pas abordé dans cet article. en particulier: quelle est la part financée par les sociétés productrices de grain non-ogm ?
Henri Djibouti Hier, le Tribunal « Petit-Beurre », après avoir écouté les arguments des militants anti-Petit-Beurre, et en l’absence des consommateurs et des fabricants de Petit-Beurre, a déclaré, à la surprise générale, Petit-Beurre coupable de crimes contre les biscuits, définissant au passage la notion juridique de « biscuicide ». Les militants anti-Petit-Beurre ont applaudi ce jugement impartial et bien senti. Nul doute que cette initiative courageuse fasse progresser le Droit international.
alain Seulement 3 post pour cette info, qui de toute évidence ne suscite pas grand intérêt. Et c’est bien dommage car il s’git bel et bien de la démonstration de la capacité de nuisance et de l’impact sur nos vies et celles de nos enfants, des agissements de cette multinationale ( parmi d’autres). Il est désolant, affligeant
Silence Monsanto, un terrible fleau qu’il faut combattre, il y a peu, sur yahoo, se trouvait un article avec la liste des marques contenant du monsanto, je vous invite à la retrouver et à en boycotter les produits!
rolandPour les grands groupes industriels de ce type, la survie à long terme de la terre et de ses habitants constitue un élément négligeable; ils ne connaissent qu’une loi, l’augmentation exponentielle de leur puissance et de leurs profits. Les vrais criminels, ce sont eux, qui agissent à une échelle démesurée et font main basse sur le patrimoine universel, avec la bénédiction des gouvernements. Et pendant ce temps-là, l’humanité assiste, impuissante, à la destruction systématique de la vie par des prédateurs sans conscience et sans scrupules.
BAILLYPour l’instant, l’U.E., par exemple a juste émis de sérieux doutes sur l’inocuité sanitaire du glyphosate, ce qu’il y a de terrible, c’est que, si un jour, l’U.E. venait à passer à l’interdiction pure et simple, on peut être certains que, « pour pas gâcher », les stocks faramineux, seraient dispersés en Asie ou en Afrique où par utilisation abusive, ils nous reviendraient dans les produits finis! Monsanto Bayer, même combat.
traonvouezMonsanto est apparemment indirectement responsable du suicide de centaines d’agriculteurs indiens, contraints de racheter les semences pour chaque récolte. Quand un chef mafieux fait régler la terreur, il va en prison. Quant un industriel amène des gens au suicide, il doit des comptes et c’est le strict minimum.
JACKCela fait plus de 30 ans qu’on en parle et les politiques font quoi ????????????
Tata68 Monsanto comme Mon Satan, Multinationale dont l’objectif premier n’est pas de se faire de l’argent vu qu’ils en ont à profusion mais l’empoisonnement volontaire des gens pour une meilleur répartition et un contrôle de la population « je sais je suis un complotiste mais si vous connaissiez comme moi la face caché du monde vous seriez horrifié car le Diable existe vraiment »
bernard Monsanto sont des criminels ,voila tout est dit
ANDRÉAS La justice parallèle est beaucoup plus parallèle qu’elle n’est juste. Il existe de vrais tribunaux pour juger, et des lois qui elles peuvent être changées. Tout tribunal parallèle ne sert jamais qu’à discréditer la Justice.
Robert C’est pour cela que nous voterons massivement pour un programme écologique et le meilleur et le mieux placé est celui de MÉLENCHON! VOTONS MÉLENCHON !!!!
bigfootMonsanto la plus dangereuse firme pour le genre humain. Elle a déjà sévi dans la distribution de sang contaminé sous Fabius, n’a eu aucune condannation bien sûr ! Monsanto régit les semences du blé hybride , du maïs et du colza toujours hybrides dans le monde entier et impose ainsi sa prépondérance en matière de culture agro-alimentaire ,sans vrai contrôle ni contestation. Un vrai scandale qui contribue à répandre ses poisons sur la planète ( ha ! j’oubliais spécialiste en OGM dont le marché est avalisé par des savants véreux) une vraie catastrophe que personne ne réprouve
Anonyme666Il serait temps que la protection de l’Homme ET de la nature passe avant les intérêts des entreprises!
Aujourd’hui un jugement fictif, à quand un réel procès?
bigfoot@Anonyme666surtout avec Monsanto qui n’est pas à un scandale près .le sang contaminé était acheminé par ses bons offices . aucune condamnation bien sûr à l’époque!
ZIZA92Il faudrait que maintenant il y ait le vrai procès !
Eloi Boeschcomme déjà spécifié dans le haut de la page monsanto a fermé et l’usine a été rasée as sunshine melbourne australie mais une autre a ouverte enciliaire de monsantos <
anisétoiléCe sont juste des s…… et assassins en puissance…. Leurs m….. de produits fait et continuera longtemps a faire des ravages sur l’homme et sur la flore …..
PhilMonsanto : la marchandisation ou la pollution des ressources communes de l’humanité, mis au pilori de l’actualité ?
@Symetri C’est la moindre des choses que Monsanto soit reconnue coupable! Ce qu’il faut, c’est les arrêter.
– consommer des produits bruts sur des circuits courts : amap, ruches, collectifs d’achats, coopératives, bio et/ou locavore pour remplacer moulte produits de base.
– arrêter d’acheter de la bouffe toute prête et se remettre à cuisiner : biscuits, gâteaux, plats cuisinés, yaourts etc.
– fabriquer soi-même ses produits d’entretien (moins chers et pas toxiques) : lessive, produits vaisselle, adoucissant, nettoyant ménager
– manger moins de viande, plus de légumineuse + céréales
Tout ne se fait pas en un jour, on ne change pas d’habitudes comme ça. Mais une chose à la fois, en commençant par celle qui nous semble la moins compliquée à mettre en oeuvre, on avance et plus on se rend compte du gain aussi bien en terme de qualité gustative, de santé que de coût pour tous les produits de beauté / santé on les appelle les cosmétoxiques, la lessive idem. Si ce n’est pas de la junk food au sens traditionnel du terme (utilisé en général pour parler de bouffe macdo), leur impact sur la santé et l’environnement sont de l’ordre de l’empoisonnement. Alors malbouffe non, mal pour l’humanité et la terre oui !
Le camp de migrants de Grande-Synthe réduit en cendres
Baptiste BECQUART, Philippe HUGUEN
Grande-Synthe (France) (AFP) – Le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord), qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre, a vécu: après des bagarres, un violent incendie a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir, selon les autorités.
Vers minuit lundi, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste de la commune Damien Carême pour en finir avec le camp voisin du Basroch offrant le visage désolé d’un cloaque, a été réduit à un « amas de cendres » et « il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant », a déclaré à la presse le préfet du Nord, accouru sur place depuis Lille.
Ouvert en mars 2016, cet ensemble construit par Médecins sans frontières (MSF) et la ville comptait 1.500 migrants, principalement des Kurdes irakiens, hébergés au sec dans des abris en dur et non plus sous des tentes. Ce camp, réputé pour être tenu par des passeurs kurdes irakiens, avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois, nécessitant de faire appel à la police.
Lundi, le sinistre, extrêmement violent, s’est déclaré « en fin d’après-midi, vers 18H00 », selon Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire (EELV) Damien Carême, joint par l’AFP. Il n’était pas encore éteint vers 2H00 mardi. Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord, l’incendie a fait une dizaine de blessés au moins. Aucun bilan complet et précis n’est encore disponible.
Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande-Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases. A 00H50, 165 personnes avaient été mises à l’abri, selon la préfecture.
Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui a d’abord fait dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche, est à l’origine de l’incendie a affirmé le préfet du Nord Michel Lalande.
– « Mises à feu volontaires » –
« Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a déclaré de son côté M. Caremelle.
Selon plusieurs témoignages, la discorde est venue de l’augmentation du nombre d’Afghans, arrivés après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, à 40 km de là. Les Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans des chalets dont le nombre n’a pas été accru.
Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit, et les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres, selon un correspondant de l’AFP sur place.
« A ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information. Mais il est impossible de parcourir tout le camp et donc de se faire une idée vraiment précise de l’étendue des dégâts », a témoigné M. Caramelle.
De très nombreux pompiers se pressaient autour du camp pour maîtriser le sinistre, toujours en cours et visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
Lors de l’hiver 2016, la préfecture du Nord avait refusé de cautionner l’ouverture du camp, invoquant notamment des défauts de sécurité, notamment en cas d’incendie. La mairie de Grande-Synthe avait fait faire des travaux supplémentaires, et l’Etat avait finalement accepté de financer le fonctionnement de ce camp aux normes ambitieuses. Le sinistre de lundi n’est « pas lié » à des failles de sécurité, a néanmoins insisté M. Caremelle.
Le camp de migrants de Grande-Synthe réduit à « un amas de cendres » par un incendie
franceinfo avec AFP et Reuters
La quasi totalité du camp de Grande-Synthe (Nord) a été ravagé par un incendie, lundi 11 avril dans la soirée. Environ 1 500 migrants, principalement des Kurdes irakiens, y vivaient fin mars dans 300 cabanons en bois. Le feu s’est déclaré après une rixe entre Afghans et Kurdes qui a fait six blessés, lundi après-midi, a affirmé le préfet du Nord, Michel Lalande.
Des bagarres à l’arme blanche entre migrants ont éclaté à l’intérieur du camp vers 18h30. Les rixes se sont poursuivies tard dans la nuit, malgré l’intervention de deux compagnies de CRS . « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement », a ajouté Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe, à l’AFP.
L’incendie survenu après ces incidents a détruit au moins 70% du camp, selon un correspondant de franceinfo sur place. « A ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information, a déclaré Olivier Caremelle. Mais il est impossible de parcourir tout le camp et donc de se faire une idée vraiment précise de l’étendue des dégâts. »
Le camp de Grande-Synthe a été réduit « à un amas de cendre », a abondé le préfet du Nord, Michel Lalande. « Il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui restaient auparavant. » Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande-Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases.
Grande-Synthe: le camp de migrants ravagé par un incendie
Il se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre. Le camp de migrants de Grande-Synthe a vécu un violent incendie qui a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir, selon les autorités. Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord, l’incendie aurait fait une dizaine de blessés au moins. Cependant, aucun bilan complet et précis n’est encore disponible.
Vers minuit lundi, le camp dit de La Linière a été réduit à un « amas de cendres ». « Il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant », a déclaré à la presse le préfet du Nord, accouru sur place depuis Lille.
Une dizaine de blessés
Ouvert en mars 2016, cet ensemble construit par Médecins sans frontières (MSF) et la ville comptait 1500 migrants, principalement des Kurdes irakiens, hébergés au sec dans des abris en dur et non plus sous des tentes. Lundi, le sinistre, extrêmement violent, s’est déclaré « en fin d’après-midi, vers 18 heures », selon Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire (EELV) Damien Carême. Il n’était pas encore éteint vers 2 heures mardi.
Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande-Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases. A 00h50, 165 personnes avaient été mises à l’abri, selon la préfecture.
« Des mises à feu volontaires »
Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui a d’abord fait dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche, est à l’origine de l’incendie a affirmé le préfet du Nord Michel Lalande. « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a déclaré de son côté Olivier Caremelle.
Selon plusieurs témoignages, la discorde est venue de l’augmentation du nombre d’Afghans, arrivés après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, à 40 km de là. Les Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans des chalets dont le nombre n’a pas été accru. Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit, et les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres.
« A ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information. Mais il est impossible de parcourir tout le camp et donc de se faire une idée vraiment précise de l’étendue des dégâts », a témoigné Olivier Caramelle.
De très nombreux pompiers se pressaient autour du camp pour maîtriser le sinistre, toujours en cours et visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
Le camp de migrants de Grande-Synthe ravagé par le feu
Immigration. Un camp de migrants de Grande-Synthe a été réduit en cendres cette nuit après une violente rixe entre des Irakiens et des Afghans.
Dans la nuit de lundi à mardi, le camp de migrants de Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque dans le nord de la France, a été complètement détruit par un incendie. Au moins une dizaine de personnes ont été blessées. Selon les autorités locales, le camp, qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre, ne pourra pas être reconstruit. La plupart des migrants ont été évacués et seront relogés dans des hébergements d’urgence.
Une rixe violente entre les migrants
“Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes entre Irakiens et Afghans”, a déclaré le directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe. Cette bagarre violente entre migrants, qui a commencé le lundi après-midi, s’est poursuivie dans la nuit. Les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement et étaient parfois visées par des pierres, selon l’AFP.
Selon les témoignages, l’altercation serait liée à l’augmentation du nombre d’Afghans à la suite du démantèlement fin octobre de la “Jungle” de Calais. Les migrants Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans les 300 chalets, dont le nombre n’avait pas été accru. Ce n’est pas la première fois que des querelles de ce genre ont lieu dans ce camp ouvert depuis le mois de mars 2016. En effet, il avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois. Notamment du fait du démantèlement de la “Jungle” de Calais, la population du camp, qui était retombée à 700 de par la volonté de la municipalité, avait à nouveau grossi ces derniers mois, vers les 1 500.
France: le camp de migrants de Grande-Synthe ne pourra pas être reconstruit
– Belga
(Belga) Le camp de migrants de Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque dans le nord de la France, est réduit à « un amas de cendres » et ne pourra pas être reconstruit, à la suite de l’incendie qui l’a ravagé dans la nuit de lundi à mardi. C’est ce qu’ont annoncé les autorités locales après avoir constaté l’ampleur des dégâts sur ce site qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre.
BELGA
L’incendie a fait une dizaine de blessés au moins, ont précisé les pompiers locaux. Selon le Préfet, il serait la conséquence d’une rixe entre Afghans et Kurdes irakiens, qui avait fait six blessés à l’arme blanche dans l’après-midi. Plusieurs témoignages indiquent que la cause de la bagarre était l’augmentation du nombre d’Afghans à la suite du démantèlement fin octobre de la « Jungle » de Calais. Les Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans les 300 chalets, dont le nombre n’avait pas été accru. « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes entre Irakiens et Afghans », a déclaré le directeur de cabinet de la commune de Grande-Synthe. Ces rixes entre migrants se poursuivaient toujours dans la nuit et les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres, selon le correspondant de l’AFP. La plupart des migrants ont été évacués et seront relogés dans des hébergements d’urgence. Ouvert en mars 2016, le camp avait été construit par l’ONG Médecins sans frontières (MSF) et la ville de Grande-Synthe. Réputé pour être tenu par des passeurs kurdes irakiens, il avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois. Notamment du fait du démantèlement de la « Jungle » de Calais, la population du camp, qui était retombée à 700 de par la volonté de la municipalité, avait à nouveau grossi ces derniers mois, vers les 1.500. (Belga)
Le camp de migrants de Grande-Synthe détruit par les flammes
Après des bagarres, un violent incendie a ravagé les chalets en bois du camp de La Linière, qui abritait quelque 1 500 migrants.
franceinfoFrance Télévisions
Le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord) est ravagé. Après des bagarres, un violent incendie a détruit l’essentiel de ses 300 chalets, lundi 10 avril. Vers minuit, lundi soir, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste Damien Carême, pour abriter les migrants dans des conditions décentes, a été réduit à un « amas de cendres » et « il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant », a déclaré à la presse le préfet du Nord.
A l’origine, une rixe qui a fait six blessés
Le sinistre, extrêmement violent, s’est déclaré « en fin d’après-midi, vers 18 heures », selon Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire, joint par l’AFP. Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui a d’abord fait dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche, est à l’origine de l’incendie, selon le préfet du Nord Michel Lalande. « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a déclaré de son côté Olivier Caremelle.
Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord, l’incendie a fait une dizaine de blessés au moins. Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande-Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases.
Grande-Synthe: Le camp de migrants réduit en cendres par un incendie
INCENDIE – Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui avait fait six blessés à l’arme blanche lundi, serait à l’origine du feu…
Il se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre. Mais le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord) a vécu : après des bagarres, un violent incendie a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir, selon les autorités.
>> A lire aussi : L’État veut démanteler le camp de Grande-Synthe «le plus rapidement possible»Vers minuit lundi, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste de la commune Damien Carême pour en finir avec le camp voisin du Basroch qui offre le visage désolé d’un cloaque, a été réduit à un « amas de cendres » et « il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant », a déclaré à la presse le préfet du Nord, accouru sur place depuis Lille.
Au moins une dizaine de blessés
Ouvert en mars 2016, cet ensemble construit par MSF et la Ville comptait 1.500 migrants, principalement des Kurdes irakiens, hébergés au sec dans des abris en dur et non plus sous des tentes. Ce camp, réputé pour être tenu par des passeurs kurdes irakiens, avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois, nécessitant de faire appel à la police.
#GrandeSynthe : important incendie au camp de la Linière (vidéo) https://t.co/lv4G95zu8c— Le Phare Dunkerquois (@pharedk) April 10, 2017
Lundi, le sinistre, extrêmement violent, s’est déclaré « en fin d’après-midi, vers 18h », selon Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire (EELV) Damien Carême. Il n’était pas encore éteint vers 2h mardi. Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord, l’incendie a fait une dizaine de blessés au moins. Aucun bilan complet et précis n’est encore disponible.
Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande-Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases. A 0h50, 165 personnes avaient été mises à l’abri, selon la préfecture.
Une rixe à l’origine de l’incendie
Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui a d’abord fait dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche, est à l’origine de l’incendie, a affirmé le préfet du Nord Michel Lalande. « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a déclaré de son côté Olivier Caremelle.
Selon plusieurs témoignages, la discorde est venue de l’augmentation du nombre d’Afghans, arrivés après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, à 40 km de là. Les Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans des chalets dont le nombre n’a pas été accru.
Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit, et les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Un incendie a entièrement anéanti le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le nord. – Capture d’écran BFM.
Le camp de migrants de Grande-Synthe réduit à un « amas de cendres » après un incendie
Le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, a été intégralement détruit par les flammes ce lundi 10 avril en fin d’après-midi. Une rixe entre migrants serait à l’origine de l’incendie.
Incendie criminel ? Le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, a été ravagé par les flammes ce lundi 10 avril, en fin d’après-midi, vers 18h00. « Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement, a expliqué Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire (EELV) de la ville, Damien Carême. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a-t-il ajouté.
Si aucun bilan complet n’est, pour l’heure, disponible – l’incendie n’était pas encore éteint vers 2h00 du matin ce mardi – le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord a d’ores et déjà comptabilisé une dizaine de blessés. Les 1500 migrants présents dans les 300 chalets de la structure qui se voulait exemplaire, par ses normes de construction et de fonctionnement, devraient quant à eux être relogés dans des hébergements d’urgence. Peu après minuit, seules 165 personnes avaient toutefois été mises à l’abri, selon la préfecture, la ville de Grande-Synthe ayant notamment mis à disposition deux gymnases.
Affrontements entre communautés
Sur le déroulé des faits, les premiers témoignages recueillis vont donc dans le sens d’une rixe entre migrants, en l’occurrence entre Afghans et Kurdes, rixe qui avait fait plus tôt dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche. Elle serait directement liée, d’après le préfet du Nord Michel Lalande, à l’incendie qui a éclaté par la suite dans le camp, désormais réduit à un « amas de cendres ». « À ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé, a en effet constaté Olivier Caramelle. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information. Mais il est impossible de parcourir tout le camp et donc de se faire une idée vraiment précise de l’étendue des dégâts. »
L’augmentation du nombre d’Afghans, arrivés après le démantèlement de la « Jungle » de Calais en octobre 2016, située à seulement 40 kilomètres Grande-Synthe, serait à l’origine de la discorde. Les Afghans se plaignant, rapporte l’AFP, « d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans des chalets ». Les affrontements entre les deux communautés se seraient d’ailleurs poursuivies « tard dans la nuit », toujours selon l’AFP, les deux compagnies de CRS mobilisées sur place ayant également été « visées par des pierres ». Un phénomène qui ne serait pas nouveau. D’autres incidents de ce genre, signalés à la police, ont de fait été constatés ces derniers mois dans le camp. Des passeurs kurdes irakiens en profiteraient pour exploiter le rêve des migrants : rejoindre l’Angleterre.
Grande-Synthe « d’utilité humanitaire »
Au départ, Grande-Synthe se voulait pourtant un modèle d’accueil, grâce notamment aux abris – des cabanons en bois – construits par la ville et Médecins sans frontières (MSF) à destination des migrants qui dormaient auparavant à même le sol, dans la boue, à Calais, dans la « Jungle ». « J’ai toujours dis que ce camp n’était pas destiné à être pérenne mais qu’il resterait ouvert tant qu’il aurait son utilité humanitaire… », expliquait ainsi début mars Damien Carême à Marianne, alors que le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux montrait des signes de volonté de fermeture. Ouvert en mars 2016, le camp de Grande-Synthe avait dans ces conditions obtenu, malgré le rejet initial du gouvernement, un soutien financier.
A ce titre, il y a moins d’un mois, la convention renouvelant pour six mois le soutien de l’État avait été signée à Grande-Synthe par le maire Damien Carême et la ministre (écologiste) du Logement, Emmanuelle Cosse. Un projet humanitaire qui semble aujourd’hui compromis. « Il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant », a déclaré à la presse le préfet du Nord…
Nord : le camp de migrants de Grande-Synthe réduit en cendres par un incendie
Le camp de migrants de Grande- Synthe (Nord), qui se voulait un abri exemplaire pour les migrants rêvant de passer en Angleterre, a vécu: après des bagarres, un violent incendie a ravagé l’essentiel de ses 300 chalets lundi soir, selon les autorités.
Vers minuit lundi, le camp dit de La Linière, voulu par le maire écologiste de la commune Damien Carême pour en finir avec le camp voisin du Basroch offrant le visage désolé d’un cloaque, a été réduit à un « amas de cendres » et « il sera impossible de remettre des cabanons à la place de ceux qui existaient auparavant« , a déclaré à la presse le préfet du Nord, accouru sur place depuis Lille. Ouvert en mars 2016, cet ensemble construit par Médecins sans frontières (MSF) et la ville comptait 1.500 migrants, principalement des Kurdes irakiens, hébergés au sec dans des abris en dur et non plus sous des tentes.
Ce camp, réputé pour être tenu par des passeurs kurdes irakiens, avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois, nécessitant de faire appel à la police. Lundi, le sinistre, extrêmement violent, s’est déclaré « en fin d’après-midi, vers 18H00 », selon Olivier Caremelle, directeur de cabinet du maire (EELV) Damien Carême, joint par l’AFP. Il n’était pas encore éteint vers 2H00 mardi. Selon le Centre opérationnel d’incendie et de secours (Codis) du Nord, l’incendie a fait une dizaine de blessés au moins. Aucun bilan complet et précis n’est encore disponible.
Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet, précisant que la ville de Grande- Synthe avait d’ores et déjà mis à disposition deux gymnases. A 00H50, 165 personnes avaient été mises à l’abri, selon la préfecture. Une rixe entre Afghans et Kurdes, qui a d’abord fait dans l’après-midi six blessés à l’arme blanche, est à l’origine de l’incendie a affirmé le préfet du Nord Michel Lalande.
NORD : Bagarres à l’arme blanche dans le camp de migrants à Grande-Synthe et incident sur l’A16. 6 blessés, gigantesque incendie en cours. pic.twitter.com/26oTAVbBXk
« Il a dû y avoir des mises à feu volontaires en plusieurs endroits différents, ce n’est pas possible autrement. Il semble que ce soit lié à des rixes, entre Irakiens et Afghans, c’est l’enquête qui le dira », a déclaré de son côté M. Caremelle. Selon plusieurs témoignages, la discorde est venue de l’augmentation du nombre d’Afghans, arrivés après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, à 40 km de là.
Les Afghans étaient mécontents d’être parqués dans les cuisines collectives tandis que les Kurdes dormaient dans des chalets dont le nombre n’a pas été accru. Les rixes entre migrants se sont poursuivies tard dans la nuit, et les deux compagnies de CRS qui tentaient de les faire cesser progressaient difficilement, parfois visées par des pierres, selon un correspondant de l’AFP sur place. « A ce que je peux voir par moi-même, tout a brûlé. Il reste une cuisine communautaire et le point d’information. Mais il est impossible de parcourir tout le camp et donc de se faire une idée vraiment précise de l’étendue des dégâts », a témoigné M. Caramelle. De très nombreux pompiers se pressaient autour du camp pour maîtriser le sinistre, toujours en cours et visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Lors de l’hiver 2016, la préfecture du Nord avait refusé de cautionner l’ouverture du camp, invoquant notamment des défauts de sécurité, notamment en cas d’incendie. La mairie de Grande- Synthe avait fait faire des travaux supplémentaires, et l’Etat avait finalement accepté de financer le fonctionnement de ce camp aux normes ambitieuses. Le sinistre de lundi n’est « pas lié » à des failles de sécurité, a néanmoins insisté M. Caremelle.
Il y a moins d’un mois, la convention renouvelant pour six mois le soutien de l’Etat avait été signée à Grande- Synthe par M. Carême et la ministre (écologiste) du Logement Emmanuelle Cosse, avec pour ambition d’améliorer les conditions d’accueil et de sécurité. Entretemps, notamment du fait du démantèlement de la « Jungle » de Calais, la population du camp, qui était retombée à 700 de par la volonté de la municipalité, avait à nouveau grossi. Tout en rappelant que le site n’avait « pas vocation à rester définitivement », la mairie se disait fière de ce « camp humanitaire dont la fonction première est l’hospitalité« .
L’abbé Casse Si j’étais jeune, je prendrais la direction d’un hôtel dans cette belle région. Je serais au moins certain que toutes mes chambres seraient occupées et le règlement des prix fait par l’Etat.
TRISTESSE66 Et voilà comment ils respectent tout le travail fait par leur pays d’accueil : la FRANCE!
Pour eux, hospitalité et respect, cela ne veut rien dire.
Le contribuable français vient de voir une partie de ses impôts finir en fumée!
Quelle honte! honte aux politiques qui n’ont aucune autorité et aucun respect pour les citoyens français qui sont ponctionnés à outrance et voient leurs impôts dilapidés et par conséquent le taux des prélèvements augmenter! et ce n’est pas le prochain président qui va nous sortir de la M….!
gegethebest ils quittent leur pays pour fuir la guerre mais ils se battent ici cherchez l erreur….
traco11 c’est pas grave ! on mettra d autres abris flambant neufs au frais des contribuables !!!
Bravo MERKEL bravo HOLANDE, bravo europe. vous récupérerez ce que vous avez semés, les livres d’histoire en parleront. Mon message ne se veut pas insultant.
jérome bagarres à l’arme blanche ????? entre migrants ?????
Nonnnnn !!!!! Ce doit être une erreur !!!! on nous a bien dit que ces braves gens étaient médecins, ingénieurs, architectes, cadres supérieurs …… (c’est bien ça hein ??) ….. enfin !!!!!! ces gens là sont une richesse tombée du ciel pour notre pays !!! A terme, ils vont contribuer à la croissance de: déficit de la CMU, des HLM, de la CAF (Caisse A Fric), l’AME, le RSA, Paul Emploi, Secours Populaire, Secours Catholique, les Restos du cœur, bref le gigantesque pik-nik ou les rats prolifèrent, prospèrent et se prélassent ….. et nourrir les files d’attente des mêmes auxquelles viendront s’ajouter: les commissariats ….. les palais de Justice ….. les parloirs de maison d’arrêt …. en assurant par contre une solide pérennité de l’emploi du personnel policier, judiciaire et pénitentiaire …. tout en assurant le quotidien des avocats pénalistes, du PMU, Paris Turf, des réseaux de proxos …….
La France est un gigantesque paillasson sur lequel le monde entier vient décrotter ses godasses …
philippe l Ils incendient le camp qui a été construit pour eux.
Belle façon de remercier le pays qui les a acceuilli …..mais non,les bobos dukonno continuent a leur lecher le kul autant qu’ils peuvent.
DuconCà promet. Ils s’étripent entre eux, et quand la police essaye de les séparer, ils se retournent contre elle…En plus ils trouvent le moyen de #$%$ le feu à leurs propres maisons. Vraiment, les no-border, vous ne vous rendez pas compte de ce que çà va donner de vouloir leur ouvrir les portes ?
Thierrytiens! on ne les avait pas dispersé dans toute la france en se vantant de la fin de ce camp???
Braves gens! ne vous désolez plus de voir l’appauvrissement et les déserts médicaux!
Les migrants qui ne sont que des bac + 5 sont là pour vous sauver!!!!
RogerIls quittent leurs pays pour échapper à la guerre et finissent par se mettre sur la tronche chez nous, qu’on les renvoie d’où ils viennent si ils ne sont pas capables de laisser de côté leurs rancoeurs , nous avons assez de boulot avec nos problèmes à gérer .
United We StandHa ? Mais Hollande nous avait pourtant dit que c’était des médecins et des ingénieurs !?
Sever il faudrait que macron, hamon, melenchon, fillon et tartempion prennent quelques chances pour la France chez eux.
guillaumeBien ! De mieux en mieux !
ils ne sont pas contents en plus ! ca me rappelle l’épisode où ces sauvages terrifiants refusaient les conserves qu’on leur donnait généreusement parce que les dates de consommation » de préférence avant » étaient dépassées !
C’est tout simplement cauchemardesque
Anis Bal LA JUNGLE 2..EN FEU…en version originale..ahahaha ..
Toto Comme dirait hollande :
« Pas grave. C’est pas cher, c’est l’état qui paye. »
MartinMGARixe entre afghans et kurdes à l’origine de tout ça…. ces rnerdes muzz importent leurs conflits jusque chez nous.
bon sensil fallait s’y attendre c’est un dépotoir pas possible dans une faune de criminel clandestins. Plusieurs départ de feu plusieurs fois par semaine, des bagarres au couteau tous les jours et des dizaines de blessées. Ils sont bien revenus de Paris les islamistes, la preuve entre 3 et 4 000 avec ceux de calais et alentour et pas les 200 annoncé la semaine dernière par France info
On comprend pourquoi Hollande a empêché Marine le Pen de pénétrer
LétalonLe maire (Europe écologie les verts) qui veut accueillir tous voyageurs des pays sous-développés peut être fier de lui.
S’il y a des victimes il sera responsable.
denisAh bon , on nous avait dit qu’il n’y avait plus de migrant !!!!
Et puis le feu , d’après certaines ONG , il parait que c’est dans leurs mœurs de le mettre quand ils s’en vont !!!!
Qu’ils se pourrissent la vie entre eux , OK mais qu’ils dégagent de notre pays qui devient une poubelle à ciel ouvert avec tous ces envahisseurs à religion nauséabonde.
le croisé † ♥ ♥ ♥ dans le sud , on en voit se promener toute la journée , une bouteille à la main , des clopes au bec et …….le dernier smartphone vissé à l’oreille ( qui paye ? ) ………………………..
François Arouet 1er bon, voilà une bonne occasion de renvoyer tous ces gens chez eux.
alaric Excellent !
Sunstorm« Les migrants ont été évacués du camp et seront relogés dans des hébergements d’urgence, a assuré le préfet » C’est quoi ces konneries!???? ILS DOIVENT ETRE TOUS EXPULSES DU TERRITOIRE!!!
SynapseRéfugiés chrétiens irakiens menacés par nos chances-pour-la-france :
LesMoutonsHey hop ! De l’argent public parti en fumée 🙂
Aucun respect pour le pays dans lequel ils sont, comme sur la vidéo où des bénévoles leur amenaient de la nourriture et qu’après avoir pillé leur camionnette, ils vidaient les boites de conserve par terre parce que ça ne leur plaisait pas car la date était dépassée. Personne ne semble encore avoir compris qu’ils pensent que tout leur est dû. Je travaille malgré moi avec eux (milieu médical) et je peux vous dire qu’on passe vraiment pour des beaux pigeons à leurs yeux.
facebook-2071da26Certaines civilisations ne sont pas compatibles avec la paix et la solidarité, vu que nous ne savons pas expulser les indésirables, le pire est à venir.
christian782JPP s’est fait remonter les bretelles par le CSA motivé par des spectateurs quand il a dit: « Voilà… Plus de places pour les sans-abris, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France ».
Ils s’y battent et ils les brûlent.
Nous payons pour les loger et les nourrir.
Mais de nombreuses familles françaises sont sans logements et çà ne préoccupe pas autant les services sociaux!
povlimaongLa seule chose qui soit universelle en ce bas monde : la connerie.
linorobertoles bénéficiaires sont encore plus radical que Bruno Le Roux qui voulait le fermer
AdalbertEt le vivre ensemble alors ?? Je plaisante, j’ai un pote qui bosse dans le coin pour une association et il a le moral à zéro.. Ludo, si t’as besoin d’un câlin, tu descends sur Paname et tu viens me voir.. j’vais te remettre la pendule à l’heure et le moral au beau fixe..
On peut donc débattre à condition d’être d’accord avec la censure de Marianne !!!!
Continuons donc la politique de l’autruche et laissons pleurnicher Marianne sur le risque de voir lepen élue puisque parler vrai des vrais problèmes est censuré sur son propre site !
Kacynth « Six blessés à l’arme blanche plus tôt dans l’après midi? » « Les compagnies de CRS essuyant des jets de pierres ». Afin d’épargner les VRAIS réfugiés je me demande s’il ne serait pas préférable de virer directement les crapules qui ont fuit leurs pays pour éviter de finir au trou voire pire. Des gus qui se comportent ainsi, je suis navré mais à ma connaissance, aucun pays n’en veut. Et encore moins les populations qui du jour au lendemain, risquent de se retrouver avec de vrais barbares pour voisins. Pour les paranoïaques voyant du racisme partout, songez à une situation similaire mais inversée. Des Européens se réfugiant je ne sais où, et agressant les forces de l’ordre après avoir poignardé d’autres réfugiés…
Deïr YassinUne situation à exploiter pour le FN et comparses: des boug …. hm ….migrants qui se battent entre eux.
@Deïr YassinLe fn n’a pas besoin d’exploiter ça. Juste à lire, il y a déjà une grosse envie de les raccompagner à la frontière avec un bon coup de pieds au cul.
Menace de famine à Bignona: les stocks de vivres épuisés, des ménages poussent un cri de détresse
«Aujourd’hui, nous sommes aux bords de l’épuisement des stocks alimentaires». Le maire de Sindian sonne ainsi l’alerte. Lançant un vibrant appel au commissariat à la sécurité alimentaire, Yankhoba Sagna appelle également «les ONG, les programmes et les projets par rapport à cette question bien déterminée». L’agent de l’Etat les invite «à se rapprocher des autorités communales, des autorités administratives» à répondre à l’élan humanitaire et de solidarité «pour aider (les populations) à traverser cette période post-hivernale».
Ce, d’autant plus que «nous allons bientôt nous acheminer vers l’hivernage, une période soudure», sert-il.
Le département de Bignona en proie à une réelle menace de famine, les mauvaises récoltes et le flux de réfugiés Gambiens durant la crise post-électorale en sont les principales causes. Les germes d’une famine installés, les populations de plusieurs localités de la zone de Sindia sont dans la détresse après l’épuisement des stocks alimentaires. Elles appellent à l’aide.
Famine au Soudan du Sud: les habitants contraints de manger des feuilles
LEXPRESS.fr avec AFP
Le 20 février, le gouvernement sud-soudanais avait déclaré l’état de famine dans les comtés de Leer et de Mayendit dans l’ancien Etat d’Unité (Nord). Les Nations unies évaluent à 100 000 le nombre de personnes directement menacées.
Des villageois sud-soudanais en sont réduits à manger des feuilles d’arbres ou des semences pour tromper leur faim dans des régions où la famine n’a pourtant pas encore été déclarée, a rapporté lundi l’organisation Norwegian Refugee Council (NRC).
« Les communautés qui tentent de survivre à une crise alimentaire aiguë ont recours à des stratégies d’adaptation consistant à manger des aliments sauvages à peine comestibles », a déclaré dans un communiqué la directrice du NRC pour le Soudan du Sud, Rehana Zawa.
« Les feuilles au goût amer mangées par les familles à qui nous avons parlé proviennent de l’arbre de Lalop et ont une valeur nutritionnelle limitée. Quand les familles mangent ces feuilles et quasiment rien d’autre, la malnutrition fait son apparition rapidement », a poursuivi Mme Zawar, de retour d’une mission près d’Aweil, dans l’ancien Etat de Bahr el Ghazal du Nord (nord-ouest).
« Les familles n’auront rien à planter »
Le 20 février, le gouvernement sud-soudanais avait déclaré l’état de famine dans les comtés de Leer et de Mayendit dans l’ancien Etat d’Unité (Nord), les Nations unies évaluant à 100 000 le nombre de personnes directement menacées. Les comtés visités par le NRC dans la région d’Aweil sont classés en zone à risque ou en zone d’urgence, les stades précédant la famine. La région avait été le théâtre d’une famine en 1998.
Dans le village d’Amothic, « environ 40% de la population mange les feuilles des arbres. Environ la moitié mange leur stock de graines », a déclaré le chef du village Deng Yel Piol, 48 ans. « La consommation de semences est particulièrement alarmante. Sans graines pour les cultures, les familles n’auront rien à planter pour la prochaine saison. Ça pourrait aggraver la crise alimentaire et cela menace d’étendre la famine », a mis en garde le NRC.
De nombreuses familles fuient la région à la recherche de nourriture et beaucoup se réfugient au Soudan voisin. Depuis le début de l’année, 60 000 Sud-Soudanais ont ainsi passé la frontière pour gagner le Soudan, selon l’ONU.
Conséquence de la guerre civile
Selon le NRC, les agences onusiennes et les organisations humanitaires ont besoin de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) pour faire face à cette « catastrophe qui se déroule juste devant nos yeux » et pour le moment, seul 18% de cette enveloppe sont financés.
Les ONG et l’ONU dénoncent une famine causée par plus de trois ans d’une guerre civile qui a forcé des populations à fuir, perturbé l’agriculture, engendré une inflation galopante et privé les organisations humanitaires d’accès à des régions parmi les plus touchées.
Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011 et a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts. Plus de 1,9 million de Sud-Soudanais sont déplacés dans leur pays et plus de 1,7 million sont réfugiés dans les pays voisins.
arises Aller… fais pas ta p***, de moi en un…
Gh0st_D0g
qlexqndre j’aurais préféré une news sur une éventuelle sextape ….
renard38 qui a son number??…. 😉
HunterAlex Elle devient ainsi la femme la plus convoitée du monde. Comme quoi le physique ne fait pas tout 🙂
pelerin sacré parachute (ultra) doré… Après ça, quel rapport peut elle avoir à l’argent ? La prochaine entreprise qui va vouloir l’embaucher devra raquer sévère…
MiloYiannopoulos
Safirion
iFlo59
Pourquoi il n’y a-t-il pas de femme PDG ?
– Les boites se casseraient la gueule
Quand la fiction devient une réalité !