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74« Essayez la dictature et vous verrez ! » : le coup de gueule d’Emmanuel Macron contre certains discours d’opposants politiques

Lors de son retour de son déplacement en Israël, Emmanuel Macron a poussé un coup de gueule contre des personnalités politiques. Il a dénoncé « les discours politiques extraordinairement coupables » qui affirment que la France est devenue une dictature.

C’est dans l’avion le ramenant d’Israël ce jeudi 23 janvier qu’Emmanuel Macron est sorti de ses gonds, rapporte Sud Ouest. « Aujourd’hui s’est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables -, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée » , a affirmé le président dans un entretien que doit diffuser Radio J vendredi, et que l’AFP a pu écouter.

« Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! » , a-t-il ajouté.

« La dictature, elle justifie la haine. Elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre » , a déclaré Emmanuel Macron.

Pour lui, « tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République » .

>>> À lire aussi : Emmanuel Macron : son énorme coup de gueule qui rappelle celui de Jacques Chirac (Vidéo)

Emmanuel Macron : « Dans une démocratie, on a un devoir de respect »

Questionné sur la violence, Emmanuel Macron a jugé que « celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir oublient une chose très simple: nous sommes une démocratie » .

Selon le chef d’État, « une démocratie, c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. Cela a beaucoup d’exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c’est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine, parce qu’on a le pouvoir de les changer! » .

Franceinfo
Le président de la République, interrogé lors de son retour d’Israël par nos confrères de Radio J sur la montée de la violence politique et sociale en France, a souligné qu’il y avait en démocratie des principes fondamentaux : « Le respect de l’autre », « l’interdiction de la violence » et « la haine à combattre ».

© Fournis par Franceinfo« Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’il y ait une forme de dictature qui s’est installée », a dénoncé Emmanuel Macron au micro de Radio J, jeudi 23 janvier dans la soirée, dans l’avion le ramenant d’Israël.

« Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. » – Emmanuel Macron à franceinfo

« Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez ! », a poursuivi le président de la République, questionné sur la montée de la violence politique et sociale en France. « Il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre », indique le président de la République. « Tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie se taisent sur ce sujet sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République », a accusé Emmanuel Macron dans cet entretien diffusé vendredi matin par Radio J.

« Celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui avec cynisme quelquefois l’encouragent, ou ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir, oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie. » – Emmanuel Macron à franceinfo

« Une démocratie, poursuit le chef de l’Etat, c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants, c’est un système politique où l’on choisit les représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. » Cela suppose, selon le président de la République, « beaucoup d’exigence », puisque cela signifie, selon lui, que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues.

Mais cela suppose, toujours selon Emmanuel Macron, une contrepartie : « Dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et portent cette voix, parce que précisément on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine parce qu’on a le pouvoir de les changer. »

Franceinfo
Le président de la République, interrogé lors de son retour d’Israël par nos confrères de Radio J sur la montée de la violence politique et sociale en France, a souligné qu’il y avait en démocratie des principes fondamentaux : « Le respect de l’autre », « l’interdiction de la violence » et « la haine à combattre ».

© Fournis par Franceinfo « Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’il y ait une forme de dictature qui s’est installée », a dénoncé Emmanuel Macron au micro de Radio J, jeudi 23 janvier dans la soirée, dans l’avion le ramenant d’Israël.

« Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. » – Emmanuel Macron à franceinfo

« Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez ! », a poursuivi le président de la République, questionné sur la montée de la violence politique et sociale en France. « Il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre », indique le président de la République. « Tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie se taisent sur ce sujet sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République », a accusé Emmanuel Macron dans cet entretien diffusé vendredi matin par Radio J.

« Celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui avec cynisme quelquefois l’encouragent, ou ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir, oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie. » – Emmanuel Macron à franceinfo

« Une démocratie, poursuit le chef de l’Etat, c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants, c’est un système politique où l’on choisit les représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. » Cela suppose, selon le président de la République, « beaucoup d’exigence », puisque cela signifie, selon lui, que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues.

Mais cela suppose, toujours selon Emmanuel Macron, une contrepartie : « Dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et portent cette voix, parce que précisément on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine parce qu’on a le pouvoir de les changer. »

R.V. avec AFP
Dans l’avion le ramenant à Paris depuis Israël jeudi soir, Emmanuel Macron s’est emporté contre des personnalités politiques ayant pu soutenir l’idée que la France n’était plus une démocratie.

(Photo d'illustration)© Ludovic Marin / AFP (Photo d’illustration) Emmanuel Macron a dénoncé avec véhémence, dans l’avion le ramenant d’Israël jeudi soir, « les discours politiques extraordinairement coupables » affirmant que la France est devenue une dictature, et justifiant de ce fait la violence politique et sociale. « Aujourd’hui s’est installée dans notre société – et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables-, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée », accuse le président dans un entretien que doit diffuser Radio J vendredi matin, et que l’AFP a pu écouter.

« Mais allez en dictature! »

Et de lancer : « Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime ou une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre ». Selon Emmanuel Macron, « tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République. »

Macron pointe le « cynisme »

Questionné sur la violence, le chef de l’Etat a jugé que « celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir oublient une chose très simple: nous sommes une démocratie ».

« Une démocratie », explique-t-il, « c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. Cela a beaucoup d’exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues. Mais cela a une contrepartie, c’est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l’égard de ceux qui représentent et votent cette loi, parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. On a l’interdiction de la haine, parce qu’on a le pouvoir de les changer! »

Macron fustige les discours « séditieux », Mélenchon lui répond

Macron fustige les discours "séditieux", Mélenchon lui répond
MACRON FUSTIGE LES DISCOURS « SÉDITIEUX », MÉLENCHON LUI RÉPOND

PARIS (Reuters) – Emmanuel Macron a dénoncé les discours politiques « séditieux » et « coupables » en France qui légitiment selon lui la violence en assimilant le régime à « une dictature ».

Un message adressé implicitement à La France insoumise, notamment, dont l’ex-porte-parole Raquel Garrido a pu établir, sur Twitter, des parallèles entre le climat social en France et la situation au Venezuela ou relayer récemment un tweet appelant à la décapitation d’Emmanuel Macron.

« Celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui avec cynisme quelquefois l’encouragent, ou ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir, oublient une chose très simple: nous sommes une démocratie », a déclaré jeudi soir le chef de l’Etat à trois médias – Le Monde, Radio J, Le Figaro – dans l’avion qui le ramenait d’Israël.

« Aujourd’hui s’est installé dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée », a-t-il poursuivi.

Avant de lancer : « Mais allez en dictature! Une dictature c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois, une dictature c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez. La dictature, elle justifie la haine, la dictature, elle justifie la violence pour en sortir. »

Jean-Luc Mélenchon, chef de la file de La France insoumise, a répliqué qu’Emmanuel Macron nourrissait, par ses propos et son indifférence présumée à l’égard des Français, un climat de violence.

« Il contribue lui-même à tendre inutilement les relations politiques et sociales dans le pays. Le seul responsable de toute la violence, c’est lui », a-t-il dit à des journalistes.

« Il l’a créée par un projet de réforme qui est sans objet, parce qu’il est resté indifférent à l’impact économique sur le pays, à la souffrance des gens, qu’il l’a prolongée de manière extrêmement arrogante », a-t-il ajouté à propos de la réforme du système des retraites.

« Je lui demande de réfléchir et de bien considérer où il se trouve. C’est la France, c’est un pays de tradition polémique et querelleuse, nous sommes comme ça. Alors s’il veut gouverner un autre pays, il n’a qu’à y aller et faire candidat là-bas! », a lâché Jean-Luc Mélenchon.

Pour l’ancienne ministre socialiste Ségolène Royal, limogée ce vendredi de ses fonctions d’ambassadrice des Pôles, Emmanuel Macron a imposé « un régime autoritaire ».

« Un pouvoir qui n’écoute pas, qui n’en fait qu’à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir », a-t-elle dit sur BFM TV, en marge d’un déplacement à Marseille.

« Je crois que ses mots sont excessifs, il faut vraiment qu’il reprenne son sang-froid, parce que dans une démocratie on peut réformer sans brutaliser », a-t-elle estimé à propos des déclarations du président.

« Comportement monarchique », « régime autoritaire », Royal et Mélenchon répliquent à Macron

Paris Match | avec AFP

Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon ont réagi à l'interview d'Emmanuel Macron fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence.
Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon ont réagi à l’interview d’Emmanuel Macron fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence. REUTERS/Benoit Tessier

Jean-Luc Mélenchon et Ségolène Royal ont réagi à l’interview d’Emmanuel Macron fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence.

Emmanuel Macron « est le seul responsable de toute la violence », a affirmé Jean-Luc Mélenchon vendredi, tandis que Ségolène Royal qualifiait le pouvoir de « régime autoritaire », au lendemain d’une interview du président fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence. « La violence est du côté du pouvoir et pas du côté des manifestants ou des grévistes. Et maintenant il y ajoute une violence politique (…) c’est vraiment un comportement monarchique », a estimé sur BFMTV Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise.

Le chef de l’Etat « contribue lui-même à tendre les relations politiques et sociales dans le pays. Le seul responsable de toute la violence, c’est lui, parce qu’il la crée par un projet de réforme qui est sans objet, ensuite parce qu’il est resté indifférent à l’impact économique sur le pays, ensuite parce qu’il a été indifférent à la souffrance des gens », a-t-il poursuivi.

Lire aussi :« Essayez la dictature et vous verrez! » : le coup de gueule de Macron

Jean-Luc Mélenchon a encore accusé Emmanuel Macron de « lorgner vers les électeurs de l’extrême droite ».

Emmanuel Macron avait dénoncé jeudi soir « les discours politiques extraordinairement coupables » martelant que la France est devenue une « dictature » et justifiant de ce fait, selon lui, la violence politique et sociale. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, interrogée sur ces déclarations, a assuré qu’il n’était pas question pour Emmanuel Macron de « jeter l’anathème sur untel ou untel ». Mais elle a aussi estimé pour sa part que, « notamment à La France insoumise, des gens accréditent au fond l’idée qu’il y aurait un ‘régime’ qui imposerait sa loi au reste de la population. »

« On est dans un régime autoritaire », assure Royal

« On est dans un régime autoritaire », a précisément assuré Ségolène Royal, également sur BFMTV. L’ancienne ministre socialiste, révoquée de ses fonctions d’ambassadrice des pôles et qui n’exclut pas de se présenter en 2022, a décrit « un pouvoir qui n’écoute pas, qui n’en fait qu’à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir.

« Quand on voit dans le monde entier les images de violence de ce qui se passe en France, dans la rue, il y a beaucoup d’interrogations sur la nature de ce régime en effet », a-t-elle relevé.

Macron refuse qu’on parle de dictature, ses adversaires lui répondent

Le HuffPost avec AFP

POLITIQUE – Emmanuel Macron “est le seul responsable de toute la violence”, a affirmé Jean-Luc Mélenchon ce vendredi 24 janvier, tandis que Ségolène Royal qualifiait le pouvoir de “régime autoritaire”, quelques heures après la diffusion d’une interview du président de la République fustigeant les discours politiques qui tentent, selon lui, de justifier la violence.

Dans l’avion-retour d’Israël, Emmanuel Macron a accordé un entretien au Monde, au Figaro et à Radio J. À cette occasion, il a dénoncé “les discours politiques extraordinairement coupables” martelant que la France est devenue une “dictature” et justifiant de ce fait, selon lui, la violence politique et sociale. Et le Président de les exhorter à “essayer la dictature”.

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, interrogée sur ces déclarations, a assuré qu’il n’était pas question pour le chef de l’État de “jeter l’anathème sur untel ou untel”. Mais elle a aussi estimé pour sa part que, “notamment à La France insoumise, des gens accréditent au fond l’idée qu’il y aurait un ‘régime’ qui imposerait sa loi au reste de la population.”

“La violence est du côté du pouvoir et pas du côté des manifestants ou des grévistes. Et maintenant il y ajoute une violence politique (…) c’est vraiment un comportement monarchique”, a estimé sur BFMTV Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

“Qu’il teste la démocratie”

Le président de la République “contribue lui-même à tendre les relations politiques et sociales dans le pays. Le seul responsable de toute la violence, c’est lui, parce qu’il la crée par un projet de réforme qui est sans objet, ensuite parce qu’il est resté indifférent à l’impact économique sur le pays, ensuite parce qu’il a été indifférent à la souffrance des gens”, a-t-il poursuivi.

“On est dans un régime autoritaire”, a précisément assuré Ségolène Royal, également sur BFMTV. L’ancienne ministre socialiste, révoquée de ses fonctions…

Elle a fait un bébé…toute seule!

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4Le Sénat valide la PMA pour toutes, sans remboursement assuré

Manifestation contre l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, devant le Sénat, le 21 janvier 2020 à Paris [Bertrand GUAY / AFP]Manifestation contre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, devant le Sénat, le 21 janvier 2020 à Paris [Bertrand GUAY / AFP]

Le Sénat, à majorité de droite, a voté mercredi soir l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, mesure emblématique du projet de loi bioéthique, mais veut limiter son remboursement par la Sécurité sociale aux PMA à caractère « médical ».

Les sénateurs ont voté à 160 voix contre 116 le premier article de ce texte, qui consacre une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, avec l’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires.

Les LR ont majoritairement voté contre l’article (87 contre 22), tout comme l’Union centriste (20 contre 14) alors que les groupes de gauche et LREM ont dans l’ensemble soutenu la mesure.

Portée par la droite, la limitation du remboursement aux PMA fondées sur « critère médical », après constatation d’une infertilité, modifie toutefois significativement le projet de loi voté à l’Assemblée mi-octobre. De facto, cela conduirait à priver de prise en charge les lesbiennes et les femmes seules, une atteinte « au principe d’égalité et de solidarité » dénoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Le sujet a donné lieu à de vifs échanges juste avant le vote de l’article 1. « Je ne vois pas la légitimité d’un financement par l’assurance maladie de quelque chose qui ne relève en aucun cas d’une indication médicale », a soutenu Philippe Bas le président LR de la commission des Lois.

« Sanction financière »

Vous voulez « exclure les couples lesbiens et les femmes seules d’un des fondements de notre République, la Sécurité sociale », a rétorqué la socialiste Laurence Rossignol en critiquant une « mesure dissuasive » et une « sanction financière ».

Michel Amiel, l’un des cinq « marcheurs » à s’être opposé à la PMA pour toutes mercredi soir, a trouvé « normal » de la rembourser « à partir du moment où on l’autorise », reprochant aux sénateurs de droite de « frôler l’hypocrisie ».

Manifestation contre la PMA, le 19 janvier 2020 à Paris [Christophe ARCHAMBAULT / AFP/Archives]
Manifestation contre la PMA, le 19 janvier 2020 à Paris

Devant le Sénat, comme la veille au soir, quelques centaines d’opposants à la PMA étaient rassemblés autour d’une puissante sono en début de soirée, avec des drapeaux, quelques fumigènes et en criant « le progrès, c’est le retrait » du texte. La Manif pour tous a appelé à un rassemblement similaire jeudi soir.

Parmi les autres ajustements apportés au texte, les sénateurs se sont prononcés contre « le double don » de gamètes, une mesure défendue par le gouvernement pour autoriser le recours à la fois à un don d’ovocyte et à un don de sperme dans le cadre d’une PMA.

Les LR y ont vu « une rupture du lien biologique » avec les parents, alors qu’Agnès Buzyn soutient une réponse aux situations de « double infertilité » dans les couples.

En amont de la démarche de PMA, ils ont également ajouté au principe d’une évaluation médicale et psychologique, une « évaluation sociale ». Des sénateurs de gauche ou LREM ont tenté en vain de supprimer cette « évaluation », la communiste Eliane Assassi dénonçant une forme de « stigmatisation » et un « mépris de classe ».

Pas de PMA post-mortem

La PMA est « vue par le Sénat de manière beaucoup moins ouverte » que par le gouvernement ou l’Assemblée nationale, avait souligné plus tôt Jacques Bigot (PS) tandis que Laurence Cohen (CRCE) pointait un « dévoiement de l’esprit du texte ».

La PMA en France [Cecilia SANCHEZ / AFP]
Photo

ci-dessus

La PMA en France

Les sénateurs opposés à l’extension de la PMA ont dégainé leurs arguments: risque de « glissement » vers la GPA (gestation pour autrui), questionnement sur la parentalité et le fait d' »organiser la fabrication d’orphelins de père » (Jean-Pierre Leleux, LR), crainte de marchandisation ou encore « première artificialisation de la création de la vie » (Alain Richard, LREM).

Comme les députés, les sénateurs ont aussi rejeté de peu la PMA post mortem. Autorisée dans certains pays, elle permet aux femmes de poursuivre un processus de PMA malgré le décès de leurs conjoints.

L’examen du projet de loi doit se poursuivre sur deux semaines, avant un vote sur l’ensemble du texte le 4 février. Une deuxième lecture sera ensuite organisée à l’Assemblée nationale et au Sénat, les députés ayant au final le dernier mot. Le remboursement de la PMA pour toutes les femmes sera sans nul doute réintroduit dans le texte par les députés.

L’extension de la procréation assistée validée par le Sénat

L'extension de la procréation assistée validée par le Sénat
L’EXTENSION DE LA PROCRÉATION ASSISTÉE VALIDÉE PAR LE SÉNAT

PARIS (Reuters) – L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes célibataires et homosexuelles a été validée mercredi soir par un vote du Sénat, au terme d’un débat nourri sur cette mesure controversée du projet de loi bioéthique.

L’article 1 du projet de loi a été adopté par 160 voix contre 116, au lendemain du rejet de plusieurs amendements demandant sa suppression portés par la majorité de droite de la chambre haute.

Les sénateurs ont en revanche annulé le choix, voté par l’Assemblée, de faire rembourser la PMA ainsi étendue par la Sécurité sociale.

L’extension de la PMA « peut choquer certains d’entre vous pour des raisons culturelles mais elle ne touche pas aux fondamentaux de nos lois de bioéthique qui sont la non marchandisation du corps humain, la dignité du corps, le don altruiste etc.. », a fait valoir la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

« Quel avenir pour les enfants privés de père ? », s’est interrogé le sénateur Les Républicains Guillaume Chevrollier, là où son collègue Philippe Bas attirait l’attention sur « la faille qui se créée dans la personnalité en formation d’un enfant qui devient adolescent, qui devient adulte, quand ce manque qui se créé en lui ne trouve aucune réponse. »

« Moi j’ai voté pour le mariage entre personnes de même sexe parce que je croyais utile, nécessaire, de reconnaître socialement l’existence d’autres couples, mais je ne crois pas pouvoir voter sur une évolution beaucoup plus profonde du genre humain sur lequel, je crois, la raison doit nous retenir », a dit le sénateur La République en marche Alain Richard, ancien ministre, témoignant des doutes exprimés jusqu’au sein du camp présidentiel.

L’extension de la PMA a été l’objet de plusieurs manifestations d’opposants dont la dernière, dimanche à Paris, a rassemblé 41.000 personnes selon la préfecture de police. Des protestataires se sont aussi rassemblés mardi aux abords du Sénat.

Une vingtaine d’associations, dont « La Manif pour tous », se mobilisent contre la « PMA pour toutes », promise par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017, dans laquelle ils voient une première étape vers la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), interdite en France.

Une mobilisation qui rappelle, dans une moindre mesure, celle contre le mariage de personnes de même sexe, légalisé en 2013.

Le projet de loi sur la bioéthique a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale à la mi-octobre.

Une fois voté au Sénat, le projet de révision des lois de bioéthique, établi dans le prolongement des lois de 2004 et 2011, repartira à l’Assemblée nationale, qui aura le dernier mot.

Le Sénat vote la PMA pour toutes, mais pas le remboursement pour toutes

L’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires a été voté par les sénateurs mercredi soir. L’examen du projet de loi doit se poursuivre sur deux semaines, avant un vote sur l’ensemble du texte le 4 février.
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Photo Lionel BONAVENTURE/AFP

Le Sénat, à majorité de droite, a voté mercredi soir l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, mesure emblématique du projet de loi bioéthique, mais veut limiter son remboursement par la Sécurité sociale aux PMA à caractère « médical ».

Les sénateurs ont voté à 160 voix contre 116 le premier article de ce texte, qui consacre une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, avec l’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Les LR ont majoritairement voté contre l’article (87 contre 22), tout comme l’Union centriste (20 contre 14) alors que les groupes de gauche et LREM ont dans l’ensemble soutenu la mesure.

Portée par la droite, la limitation du remboursement aux PMA fondées sur « critère médical », après constatation d’une infertilité, modifie toutefois significativement le projet de loi voté à l’Assemblée mi-octobre. De facto, cela conduirait à priver de prise en charge les lesbiennes et les femmes seules, une atteinte « au principe d’égalité et de solidarité » dénoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Vifs débats

Le sujet a donné lieu à de vifs échanges juste avant le vote de l’article 1. « Je ne vois pas la légitimité d’un financement par l’assurance maladie de quelque chose qui ne relève en aucun cas d’une indication médicale », a soutenu Philippe Bas le président LR de la commission des Lois.

Vous voulez « exclure les couples lesbiens et les femmes seules d’un des fondements de notre République, la Sécurité sociale », a rétorqué la socialiste Laurence Rossignol en critiquant une « mesure dissuasive » et une « sanction financière ».

Michel Amiel, l’un des cinq « marcheurs » à s’être opposé à la PMA pour toutes mercredi soir, a trouvé « normal » de la rembourser « à partir du moment où on l’autorise », reprochant aux sénateurs de droite de « frôler l’hypocrisie ».

Photo Bertrand GUAY/AFP

Opposition

Devant le Sénat, comme la veille au soir, quelques centaines d’opposants à la PMA étaient rassemblés autour d’une puissante sono en début de soirée, avec des drapeaux, quelques fumigènes et en criant « le progrès, c’est le retrait » du texte. La Manif pour tous a appelé à un rassemblement similaire jeudi soir.

Les autres points du texte

Parmi les autres ajustements apportés au texte, les sénateurs se sont prononcés contre « le double don » de gamètes, une mesure défendue par le gouvernement pour autoriser le recours à la fois à un don d’ovocyte et à un don de sperme dans le cadre d’une PMA.

En amont de la démarche de PMA, ils ont également ajouté au principe d’une évaluation médicale et psychologique, une « évaluation sociale ». Des sénateurs de gauche ou LREM ont tenté en vain de supprimer cette « évaluation », la communiste Eliane Assassi dénonçant une forme de « stigmatisation » et un « mépris de classe ».

Comme les députés, les sénateurs ont aussi rejeté de peu la PMA post mortem. Autorisée dans certains pays, elle permet aux femmes de poursuivre un processus de PMA malgré le décès de leurs conjoints.

L’examen du projet de loi doit se poursuivre sur deux semaines, avant un vote sur l’ensemble du texte le 4 février. Une deuxième lecture sera ensuite organisée à l’Assemblée nationale et au Sénat, les députés ayant au final le dernier mot. Le remboursement de la PMA pour toutes les femmes sera sans nul doute réintroduit dans le texte par les députés.

Loi bioéthique : Le Sénat vote la PMA pour toutes, mais pas le remboursement pour toutes

LEGISLATION Les sénateurs veulent limiter le remboursement de la PMA par la Sécurité sociale à celles à caractère « médical », excluant de facto les lesbiennes et les femmes seules

20 Minutes avec AFP

Sénat (Illustration)
Sénat (Illustration) — A. GELEBART / 20 MINUTES

Si le Sénat a voté, ce mercredi soir, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, les parlementaires veulent limiter son remboursement par la Sécurité sociale aux PMA à caractère « médical ».

Avec 160 voix (116 contre), les sénateurs ont voté l’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Une mesure discriminatoire pour les lesbiennes et les femmes seules

Portée par la droite, la limitation du remboursement aux PMA fondées sur « critère médical », après constatation d’une infertilité, modifie toutefois significativement le projet de loi voté à l’Assemblée mi-octobre. De facto, cela conduirait à priver de prise en charge les lesbiennes et les femmes seules, une atteinte « au principe d’égalité et de solidarité » dénoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Je ne vois pas la légitimité d’un financement par l’assurance maladie de quelque chose qui ne relève en aucun cas d’une indication médicale », a soutenu Philippe Bas le président LR de la commission des lois.

Vous voulez « exclure les couples lesbiens et les femmes seules d’un des fondements de notre République, la Sécurité sociale », a rétorqué la socialiste Laurence Rossignol en critiquant une « mesure dissuasive » et une « sanction financière ». Michel Amiel, l’un des cinq « marcheurs » à s’être opposé à la PMA pour toutes mercredi soir, a trouvé « normal » de la rembourser « à partir du moment où on l’autorise », reprochant aux sénateurs de droite de « frôler l’hypocrisie ».

« Le double don » de gamètes rejeté

Parmi les autres ajustements apportés au texte, les sénateurs se sont prononcés contre « le double don » de gamètes, une mesure défendue par le gouvernement pour autoriser le recours à la fois à un don d’ovocyte et à un don de sperme dans le cadre d’une PMA. Les LR y ont vu « une rupture du lien biologique » avec les parents, alors qu’Agnès Buzyn soutient une réponse aux situations de « double infertilité » dans les couples.

En amont de la démarche de PMA, ils ont également ajouté au principe d’une évaluation médicale et psychologique, une « évaluation sociale ». Des sénateurs de gauche ou LREM ont tenté en vain de supprimer cette « évaluation », la communiste Eliane Assassi dénonçant une forme de « stigmatisation » et un « mépris de classe ». La PMA est « vue par le Sénat de manière beaucoup moins ouverte » que par le gouvernement ou l’Assemblée nationale, avait souligné plus tôt Jacques Bigot (PS) tandis que Laurence Cohen (CRCE) pointait un « dévoiement de l’esprit du texte ».

Pas de PMA post mortem

Les sénateurs opposés à l’extension de la PMA ont dégainé leurs arguments : risque de « glissement » vers la GPA (gestation pour autrui), questionnement sur la parentalité et le fait d’« organiser la fabrication d’orphelins de père » (Jean-Pierre Leleux, LR), crainte de marchandisation ou encore « première artificialisation de la création de la vie » (Alain Richard, LREM). Comme les députés, les sénateurs ont aussi rejeté de peu la PMA post mortem. Autorisée dans certains pays, elle permet aux femmes de poursuivre un processus de PMA malgré le décès de leurs conjoints.

L’examen du projet de loi doit se poursuivre sur deux semaines, avant un vote sur l’ensemble du texte le 4 février. Une deuxième lecture sera ensuite organisée à l’Assemblée nationale et au Sénat, les députés ayant au final le dernier mot. Le remboursement de la PMA pour toutes les femmes sera sans nul doute réintroduit dans le texte par les députés.

Loi de bioéthique : le Sénat vote l’ouverture de la PMA à toutes les femmes (mais limite le remboursement par la Sécurité sociale)

La chambre haute du Parlement, où la droite à la majorité, entend limiter le remboursement de la PMA aux seuls cas « médicaux », privant ainsi de prise en charge les lesbiennes et les femmes seules.

Le Palais du Luxembourg au Sénat, le 7 mai 2019.
Le Palais du Luxembourg au Sénat, le 7 mai 2019. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS)

Le Sénat, à majorité de droite, a voté dans la soirée du mercredi 22 janvier l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, mesure emblématique du projet de loi relatif à la bioéthique. La chambre haute du Parlement veut toutefois limiter son remboursement par la Sécurité sociale aux PMA à caractère « médical ».

Les sénateurs ont adopté à 160 voix pour et 116 contre le premier article de ce texte, qui consacre une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, avec l’élargissement de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires. Les Républicains ont majoritairement voté alors que les groupes de gauche et LREM ont dans l’ensemble soutenu la mesure.

Une atteinte « au principe d’égalité »

La limitation du remboursement aux PMA fondées sur « critère médical », après constatation d’une infertilité, modifie significativement le projet de loi voté à l’Assemblée mi-octobre. De facto, cela conduirait à priver de prise en charge les lesbiennes et les femmes seules, une atteinte « au principe d’égalité et de solidarité » dénoncée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

« Je ne vois pas la légitimité d’un financement par l’assurance-maladie de quelque chose qui ne relève en aucun cas d’une indication médicale », a soutenu Philippe Bas, le président LR de la commission des lois. La socialiste Laurence Rossignol a critiqué une « mesure dissuasive » et une « sanction financière ».

Vous voulez exclure les couples lesbiens et les femmes seules d’un des fondements de notre République, la Sécurité sociale.Laurence Rossignolau Sénat

Les députés auront le dernier mot

Parmi les autres ajustements apportés au texte, les sénateurs se sont prononcés contre « le double don » de gamètes, une mesure défendue par le gouvernement pour autoriser le recours à la fois à un don d’ovocyte et à un don de sperme dans le cadre d’une PMA. Ils ont également ajouté au principe d’une évaluation médicale et psychologique une « évaluation sociale » – que des sénateurs de gauche ou LREM ont tenté en vain de supprimeraluation », la communiste Eliane Assassi dénonçant une forme de « stigmatisation » et un « mépris de classe ».

L’examen du projet de loi doit se poursuivre pendant deux semaines, avant un vote sur l’ensemble du texte le 4 février. Une deuxième lecture sera ensuite organisée à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le remboursement de la PMA pour toutes les femmes sera sans nul doute réintroduit dans le texte par les députés, qui ont le dernier mot.

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avisiset                          Même le Sénat s’ouvre à la modernité, il n’y a que les bornés de la bigoterie pour la refuser.
poseidon            une info qui reste cachée :
« Total prévoit de construire le site de sa Direction Recherche et Innovation au sein de Polytechnique ! C’est du jamais vu : un projet 10 000 m² en plein coeur de l’école où s’installeraient 250 salariés de Total. Dès qu’ils ont pris connaissance de ce projet, une majorité d’étudiantes et étudiants a exprimé son opposition lors d’un vote organisé par le bureau des élèves.

sofasurfer            La PMA en France souffre d’un manque criant de dons d’ovocytes, permettre aux femmes seules ou en couple avec une femme de pouvoir en bénéficier, c’est accroitre encore ce déficit.
Avant de pondre une loi, il faut au préalable se demander si elle est applicable…
crazymad             Une pure folie !!! Rien de plus cruel que de voter pour la suppression du père biologique, c’est un crime contre l’Humanité.
Théophraste                     Quelle « atteinte au principe de solidarité et d’égalité ?  » solidarité ?  Ces femmes là ne sont pas malades. et on ne parle pas de « manque de solidarité » pour les opérations de chirurgie esthétique ! Enfin un attitude sensée, de la part des sénateurs. A l’étranger, ce n’est nulle part « gratuit »…
TOTO51                  L’assurance maladie couvre les les maladies, pas les désirs.

Normal, sinon il n’y aura plus aucune limite (chirurgie esthétique par ex.)
A l’heure où tout le monde parle de nature, de bio , nous allons faire des interventions hors de tout contexte naturel !
Beatrice75                         Oui la solidarité nationale (nos impots) ne peut porter des situations non medicales, ca serait une sacree porte ouverte …
Native                                Une excellente chose! et la gratuité totale!
gilet de flanelle       Dès lors qu’ il y a une assistante médicale il est totalement légitime qu’il y ait une prise en charge par la Sécurité sociale .
Ce qui pourrait varier c’est le taux de prise en charge par cette dernière .Les cas d’infertilité pourraient être mieux remboursés ,avec  un reste à charge moins important pour la mutuelle.
Mais la mesure la plus compréhensible serait l’équité .
Si on suivait  le sénateur  du département de la Manche , il faudrait que toutes celles et ceux qui ont, par exemple, des maladies liées   au plaisir de fumer un cigare ou bien de faire un repas copieux arrosé de bons vins , ne se fassent pas rembourser par la Sécurité sociale ,mais  uniquement par leur assurance responsabilité civile .
 Et dire que ce Monsieur BAS a été pendant quelques temps président de l’ ANSES !
Tantpis                                Ok donc on rembourse la chirurgie esthétique de tout le monde car il y a assistance médicale!
jd79                     Et qui va financer tout çà nos impôts nos cotisations sociales… ??
Ou  de la dette tout simplement que l’on laissera à payer à ses enfants …
Les Républicains ont majoritairement voté alors que les groupes de gauche et LREM ont dans l’ensemble soutenu la mesure.
FranceInfo : Les LR ont voté pour ou contre ?? pas clair votre article
et : supprimeraluation c’est un nouveau mot du dictionnaire çà aussi ?
relisez vous avant de poster les articles !!
Tantpis                            Oui il y a qq lacunes!
Fil defer                       Les orientations sexuelles doivent être respectées, et relèvent du domaine de l’intime, pour autant qu’elles soient respectueuses.

La filiation est un autre problème qui n’a rien à voir avec ce qui précède.
Accepter une rupture anthropologique majeure en éliminant un parent ouvre la voie au monde d’Alous Huxley.
La voie de l’asservissement.
beniot9888                 Ah, l’asservissement ? Vous arrivez à cette conclusion comment ?
gilet de flanelle
 Réponse à Fil de Fer .
    C’est vrai que la paternité en prend un coup avec la PMA .
Le coup fatal serait porté par la GPA.
La filiation est redessinée et c’est un choix des parlementaires.
L’ INSEE de son coté évoque l’existence de plusieurs millions de familles « MONOparentales « , sans que cette expression choque grand monde .
Pourtant dans la quasi totalité de ces familles dites « MONOparentales  » il y a un père vivant qui dispose de droits fixés par la JAF , en application du code civil . Y compris des droits à l’éducation et à participer aux décisions importantes  pour l’enfant .
En acceptant l’expression de » Famille MONOparentale  » l’INSEE  et les Médias contribuent à délégitimer la place et le rôle des papas  .
Il y a en réalité  très peu de familles avec un seul parent . Même lorsqu ‘on divorce ,on reste  parent de ses enfants !

Gege                               Dans 20 ans, des enfants chercheront leurs pères… Ils trouveront des pipettes….

Jean-Baptiste                                la sécu n’a pas vocation à rembourser des lubies
Nicole                               L’homme dans une dérive totale, comme ce monde d’ailleurs !
Nicole                               Inquiétant tout cela, dérive totale pour les enfants….. mère célibataire, ben voyons ! Un gosse qui vivra seul avec ça mère et de père inconnu…. je ne parle même pas des autres cas….

betov                             une société d’orphelins « en marche »

Jean                             « Dites mamans, c’est quoi un père ? »
 » C’est une vieille idée qui n’existe plus mon enfant grâce au progressisme et aux associations LGBT »
Noix de coco                             Être le fruit d’un tube et d’une branlette pour cueillir le précieux liquide ! !
Siergiej M                           – PMA , GPA , « reformes sociales » ,islamisation délibérée ,castration sociale , abrutissement général ,homosexualisation , déchristianisation ,l’enseignement de la gender theory aux enfants…aucun , même le moindre élément , n’est oublié dans le travail de sape de la déconstruction nationale , sociale et familiale.
francoise                              On va encore payer pour des gens qui ne sont pas malades si la sécu rembourse.
Pauvre France                                Pauvre gamins… Leur imposer cette vie sans leur consentement et par une minorité de politiques gays et lesbiennes c’est abominable !
nguyen D                               Encore 100000 euros chaque fois payés par la SS alors que même les médicaments antihypertenseur pris à vise ne sont remboursés à 100%.les dents, les lunettes…. Merci le lobbying des LGBT
Paul                              Donc faut être au miminum trois pour faire un gosse c’est ça…. Fini les querelles de conjoint jaloux… Mais chérie c’est pas un adultère… Le sénat à dit oui…
MartinMGA                             Va falloir faire un « mur des traitres » des saletés soi disant de droite qui ont voté pour cette infamie (ou laissé faire en s’abstenant ou en étant absents).
marie                            une fécondation naturelle c’est une femme qui se fait engrosser par une que, la PMA c’est une femme qui se fait engrosser par un pipette. je ne vois pas pourquoi il y a un pb.
la pma ce n’est pas la GPA
ceux qui sont contre la PMA sont aussi les assidus du PMU

Les fâchos …de gôche!

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citation pensée en imageQuand la CGT défend la retraite par… capitalisation

VIDÉO. Le syndicat de Philippe Martinez pourfend tout ce qui ressemble à un fonds de pension, sauf lorsque ses militants en profitent, comme à la Banque de France.

Par Le Point.fr

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Commentaires
Râleur & fainéant               Censuré… Pourquoi ?

Pour avoir fait une mauvaise blague, sans doute mal comprise pour n’avoir pas dit que je fais partie des dits fonctionnaires ayant cotisé à la Prefon ? Donc je réitère :

« Pour une fois que ces feignants de fonctionnaires cotisent… Mais bon ce qui est choquant c’est qu’en retour ils touchent un pécule à la retraite !  »
Merci pour votre compréhension, tant ils et elle (la prefon) sont décriés.
cdt.

guy bernard                            une information peu objective et une sélection d’enseignants qui savent dire ou ne pas dire.

L’Education Nationale, qui est à la base de la culture g, peut tenir les discours qu’elle veut, mais une partie de la population est formée à des métiers, et, par exemple, les conseillers financiers ont nécessité de connaitre leur marché et leurs produits concurrents, dont la Prefon pour les fonctionnaires.
Dès l’éducation, nous sommes déjà manipulés par une information peu objective et une sélection d’enseignants qui savent dire ou ne pas dire.
Il y a donc un lien entre EN, qui devrait etre impartiale, et syndicats.

van der linden                        Capitalisation, capitalisme !

Donc des fonctionnaires ont le droit d’en profiter mais pas les autres ! Bien digne de cette mafia communiste. Le français moyen du privé, lui, ne doit faire montre que de solidarité ! Quand on pense que des dizaines de millions de retraités dans le monde profitent de ces régimes de pensions souvent pépères (obligations et dividendes de grandes entreprises dont françaises) et qui dans la durée sont toujours supérieurs à l’inflation. Grâce à la CGT, ces puissances de l’argent ne franchiront pas nos frontières, enfin à quelques exceptions dont il ne faut surtout pas parler. Ce genre de nouvelle d’ailleurs n’est jamais relayée dans la presse de gauche et surtout pas sur nos infos publiques

Anonymous                                         Lire le rapport parlementaire de 2011 sur les syndicats et leurs exactions financières.( extraits dans valeurs actuelles car soigneusement caché aux français)y a 3 heures
Stop à mes impôts servant à subventionner ces fossoyeurs de la France
COLOMINA                                          le gourou de la secte cgt a encore parlé!!!
claire                                         dommages collateraux donc assassinats et meurtres
Franck                                           Staline !
Roger                                         grosse ordure tu devrais être honteux
Jade 2                                         Le crétin aux deux balles il peut pas faire la même chose a moustache mais en vrai
William                                         La solution: dissoudre la CGT et expédier ce malade en retraite anticipée avec les droits inhérents.
Gege                                         Y’en a marre de celui-là..
Jean Hemart                                        Qu’on lui supprime l’aide de l’état et aussi son compteur électrique

Pôle…emploi pour ségolène

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Ségolène Royal visée par une enquête sur ses frais d’ambassadrice des pôles

Le parquet national financier va enquêter sur les dépenses de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle pour les dépensées liées aux fonctions qu’elle occupe depuis septembre 2017.

 Le Figaro avec AFP
Ségolène Royal.
Ségolène Royal. Lionel BONAVENTURE / AFP

Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire concernant l’usage fait par Ségolène Royal des moyens mis à sa disposition en tant qu’ambassadrice des pôles, a-t-il annoncé mercredi 15 janvier à l’AFP, confirmation une information de franceinfo.

L’ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 a été mise en cause pour avoir utilisé à des fins personnelles l’enveloppe mise à sa disposition pour ses frais d’ambassadrice, notamment pour la promotion d’un de ses livres. Cette annonce coïncide avec le «licenciement» de l’ex-ministre de l’Ecologie, dont elle a elle-même fait état ce mardi 14 janvier en publiant sur les réseaux sociaux une lettre du ministère des Affaires étrangères la rappelant au devoir de réserve auquel sont tenus les diplomates.

La candidate socialiste a été nommée ambassadrice chargée de la négociation pour les pôles Arctique et Antarctique en juillet 2017, une fonction pour laquelle elle ne perçoit aucune rémunération mais bénéficie de moyens attribués par le Quai d’Orsay.

Certains de ses collaborateurs, défrayés par le ministère, ont effectué des tâches sans rapport avec sa mission au service des pôles, selon une enquête publiée en novembre par franceinfo. L’enquête judiciaire en cours vise à vérifier les éléments mis au jour par la presse, précise-t-on au parquet. Edouard Philippe tranche : «La diplomatie c’est une mission, la politique en est une autre».

Ségolène Royal avait réagi à la publication de cet article en dénonçant une «pseudo enquête» contenant des «insinuations diffamatoires» et des «faux témoignages», le tout publié par un journaliste «délateur». «Mes collaborateurs travaillent 35 heures au service de la mission qui m’est confiée, au service des pôles, et sur le temps disponible il leur arrive de m’accompagner au long cours», a-t-elle déclaré sur France Inter le 20 novembre.

«Ça ressemble à une forme d’acharnement du gouvernement qui a peur de sa liberté de parole», a déploré à l’annonce de l’ouverture d’une enquête un proche de Mme Royal, le député de Seine-Maritime Christophe Bouillon, estimant que «le gouvernement a inventé un devoir de réserve XXL» pour l’ancienne ministre. «Ségolène Royal, dans l’exercice de ses missions, n’a rien à se reprocher», a-t-il encore assuré sur BFMTV.

Elle sera «vraisemblablement» démise de ses fonctions lors du Conseil des ministres du vendredi 24 janvier, a appris l’AFP de source proche de l’exécutif.

Mme Royal en a déjà pris acte dans son message posté mardi 14 janvier : «Je comprends par cette lettre que le président de la République va mettre fin à mes fonctions à un prochain Conseil des ministres puisque je n’ai pas l’intention de renoncer à ma liberté d’opinion et d’expression garantis par la Constitution».

Une enquête ouverte contre Ségolène Royal

Une enquête ouverte contre Ségolène Royal
UNE ENQUÊTE OUVERTE CONTRE SÉGOLÈNE ROYAL

PARIS (Reuters) – Ségolène Royal fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF) qui cherche à vérifier l’usage que celle-ci a fait des moyens mis à sa disposition dans le cadre de ses fonctions d’ambassadrice.

Le PNF a confirmé à Reuters cette information révélée mercredi par franceinfo.

Cette annonce coïncide avec le « licenciement » de l’ex-ministre de l’Ecologie, dont elle a elle-même fait état mardi en publiant sur les réseaux sociaux une lettre du ministère des Affaires étrangères la rappelant au devoir de réserve auquel sont tenus les diplomates.

La candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a été nommée ambassadrice chargée de la négociation pour les pôles Arctique et Antarctique en juillet 2017, une fonction pour laquelle elle ne perçoit aucune rémunération mais bénéficie de moyens attribués par le Quai d’Orsay.

Certains de ses collaborateurs, défrayés par le ministère, ont effectué des tâches sans rapport avec sa mission au service des pôles, selon une enquête publiée en novembre par franceinfo.

L’enquête judiciaire en cours vise à vérifier les éléments mis au jour par la presse, précise-t-on au parquet.

Ségolène Royal avait réagi à la publication de cet article en dénonçant une « pseudo enquête » contenant des « insinuations diffamatoires » et des « faux témoignages », le tout publié par un journaliste « délateur ».

« Mes collaborateurs travaillent 35 heures au service de la mission qui m’est confiée, au service des pôles, et sur le temps disponible il leur arrive de m’accompagner au long cours », a-t-elle déclaré sur France Inter le 20 novembre