Attaque au couteau au consulat de France de Djeddah, en Arabie saoudite
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Le consulat général de France à Djeddah a été ciblé par une attaque au couteau visant un vigile, ce jeudi 29 octobre au matin, annonce l’ambassade de France en Arabie saoudite. Un suspect a été arrêté.
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« L’assaillant a immédiatement été arrêté par les forces de sécurité saoudiennes après l’attaque. Le vigile a été emmené à l’hôpital et ses jours ne sont pas en danger. Nous appelons nos compatriotes en Arabie saoudite à faire preuve d’une vigilance maximale », a écrit l’ambassade française dans un communiqué.
La France prise pour cible
La police de la province de La Mecque, où se situe Djeddah, a indiqué que l’assaillant était Saoudien, mais n’a pas précisé la nationalité du vigile, qui a été légèrement blessé. L’ambassade de France à Ryad a fermement condamné cette attaque. Ni l’ambassade ni les autorités saoudiennes n’ont précisé le motif de l’agression.Au Bangladesh, 40 000 manifestants marchent dans Dacca contre Emmanuel Macron
Cette attaque intervient dans un contexte de colère au Moyen-Orient contre le président français, Emmanuel Macron, qui a promis que la France ne renoncerait pas aux caricatures du prophète Mahomet, provoquant des appels au boycott de produits français dans des pays arabes. Ce jeudi, les musulmans du monde entier célèbrent le Mawlid, la commémoration de la naissance de Mahomet.
En images : Nice sous le choc d’une nouvelle attaque mortelle
Une attaque au couteau a fait au moins plusieurs morts jeudi matin à Nice, près de l’église Notre-Dame.
Sur les lieux de l’attaque, à Nice.
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INFORMATION EUROPE 1 – Avignon : un homme armé d’un couteau tué par la police
Un homme armé d’un couteau aurait tenté d’attaquer des policiers dans la rue ce jeudi vers 11h15 à Avignon, selon les informations recueillies par Europe 1. L’agresseur aurait crié « Allah Akbar » et menacé les fonctionnaires de police qui ont riposté en ouvrant le feu. Le suspect a succombé à ses blessures. Une enquête est ouverte.
Un homme armé d’un couteau aurait tenté d’attaquer des policiers dans la rue ce jeudi vers 11h15 à Avignon, selon les informations recueillies par Europe 1. L’agresseur aurait crié « Allah Akbar » et menacé les fonctionnaires de police avec un couteau, qui ont riposté en ouvrant le feu. Le suspect a succombé à ses blessures. Une enquête est ouverte.
Cette attaque est intervenu deux heures après l’attaque de la basilique Notre-Dame de Nice, où trois personnes ont été tuées par un homme lors d’une attaque au couteau.
Lyon: un homme armé d’un couteau arrêté dans le centre-ville
L’individu a été interpellé par les forces de l’ordre en possession d’un couteau avec une grande lame alors qu’il s’apprêtait à monter dans une rame de tramway.
La police a interpellé un homme armé d’un couteau en pleine rue ce jeudi matin. L’individu a été arrêté rue Victor Hugo, dans le 2e arrondissement de Lyon, ont indiqué des sources policières à BFMTV, confirmant les informations du Progrès.
L’homme a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à monter dans une rame de tramway, armé d’un couteau avec une lame de plusieurs dizaines de centimètres. Il n’y a eu aucun blessé.
L’homme, né en 1994 et d’origine afghane, est connu pour ses antécédents psychiatriques. Aux policiers, il a déclaré avoir entendu des voix qui lui ordonnaient de tuer.
Attaque à Notre-Dame de Nice : les mondes politique et religieux entre «sidération», «compassion» et «colère»
Le moment est à l’émotion dans la classe politique et les instances religieuses. L’extrême droite en profite pour demander des mesures plus fortes contre l’islamisme.
Trois personnes ont été tuées, dont une mortellement égorgée, ce jeudi matin près de l’église Notre-Dame de Nice, par un individu muni d’un couteau qui a été interpellé. Une attaque terroriste condamnée par la classe politique et les instances religieuses, qui font part de leur émotion.
«Nice, comme la France, est en train de payer un tribut beaucoup trop lourd», a réagi Christian Estrosi devant les caméras de BFMTV, en référence notamment aux attentats survenus en 2016 sur la promenade des Anglais et à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), pendant lequel le père Hamel avait été égorgé par deux jihadistes. «Nice est une nouvelle fois touchée dans son cœur par l’ »islamofascisme » que je ne cesse de dénoncer depuis cinq ans», a-t-il poursuivi dans une vidéo publiée sur compte Twitter, avant de remercier les forces de l’ordre et d’annoncer la fermeture de tous les lieux de culte de la ville. Et d’ajouter : «Il y a l’émotion, la compassion, la rage, la colère».
Le premier ministre Jean Castex dénonce une «attaque aussi lâche que barbare qui endeuille le pays tout entier». Parti en urgence de l’Assemblée nationale où il détaillait le plan de reconfinement pour rejoindre la cellule de crise de son ministère, il a annoncé le rétablissement du plan vigipirate au niveau «urgence attentat» partout en France.
Solidarité
La Conférences des évêques de France (CEF) a souhaité que «les chrétiens ne deviennent pas une cible à abattre». «Nous sommes émus, très touchés et dans une sorte de sidération devant ce genre d’acte innommable», a déclaré à l’AFP le père Hugues de Woillemont, le porte-parole de la CEF. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a lui exprimé «son émotion et sa solidarité fraternelle aux Niçois et aux Catholiques de France». Le Conseil français du culte musulman (CFCM) «condamne avec force l’attentat terroriste» qui s’est produit «En signe de Deuil et de solidarité avec les victimes et leurs proches, j’appelle les musulmans de France à annuler toutes les festivités de la fête du Mawlid», a tweeté son compte.
L’évêque de Nice Mgr André Marceau a appelé à faire prévaloir «l’esprit de pardon». «Quelques semaines seulement après le passage dévastateur de la tempête Alex, mon émoi ne peut être que fort après ce nouveau drame qui endeuille notre diocèse», a réagi l’évêque dans un communiqué. «Ma tristesse est infinie en tant qu’humain devant ce que d’autres êtres, dits humains, peuvent commettre», a-t-il ajouté, tout en appelant à ce «que l’esprit de pardon du Christ prévale face à ces actes barbares». A trois jours de la Toussaint, toutes les églises de Nice sont fermées «jusqu’à nouvel ordre» et sous protection policière, a-t-il précisé.
Condamnation du radicalisme
Les chefs de parti ont été les premiers à réagir sur Twitter : «Pensée de compassion affligée pour les victimes de l’attentat de #Nice. Solidarité émue avec les catholiques de France», pour Mélenchon côté France insoumise. A gauche toujours, le chef PS Olivier Faure a repris les mots du maire de Nice : «L’islamisme radical a encore frappé. #Nice qui a déjà payé un lourd tribut est à nouveau en deuil. Sincères condoléances aux familles de victimes. Dans ce combat nous ne lâcherons rien.».
Côté parti de la majorité, Stanislas Guérini s’est lui exprimé : «L’horreur frappe à nouveau ce matin dans l’église Notre-Dame à #Nice. Je pense en cet instant aux victimes, à leurs proches, à tous nos concitoyens catholiques, aux Français attaqués à nouveau. Nous ne transigerons pas, nous ferons bloc, nous ferons Nation», a tweeté le délégué général d’En Marche.
«La barbarie terroriste islamiste frappe cette fois à Nice. Nos pensées les plus solidaires aux familles et à leur famille. Notre détermination totale et notre intransigeance face au terrorisme et à l’islamisme radical», a écrit le chef de file d’EE-LV Yannick Jadot. «Nous devons mener une lutte sans merci contre ces barbares», a commenté Christian Jacob, le président des Républicains.
A l’extrême droite, Marine Le Pen a saisi l’occasion, sans surprise : «L’accélération dramatique des actes de guerre islamistes contre nos concitoyens et notre pays impose à nos dirigeants une réponse globale visant à l’éradication de l’islamisme de notre sol.» «Déclenchons l’état d’urgence sécuritaire avec des mesures fortes pour enfin mener la guerre contre l’islamisme sur notre sol !», a renchéri Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
A l’étranger enfin la chancelière allemande Angela Merkel s’est dite «profondément bouleversée par les meurtres cruels» à Nice. «Dans ces heures difficiles, l’Allemagne adresse sa solidarité à la nation française», a-t-elle ajouté. Le Premier ministre britannique Boris Johnson est quant à lui «sous le choc» après «l’attaque barbare».
Pour la troisième fois, Nice « ville martyre » est touchée par un attentat
Une attaque au couteau a fait trois morts dans la basilique Notre-Dame à Nice. Ce nouveau drame fait revivre l’effroi de l’attentat du 14 juillet 2016.
C’est l’émotion, la tristesse et la colère qui dominent après l’attaque au couteau qui s’est produite dans la basilique Notre-Dame à Nice dans laquelle trois personnes ont trouvé la mort. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête au vu du mode opératoire de l’assaillant. Ce nouvel attentat replonge Nice dans l’horreur terroriste après les autres drames que la ville a connu ces dernières années.
« C’est le troisième attentat à Nice, déplore avec émotion Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes. Notre ville est une ville martyre et elle paie un lourd tribu à la menace islamiste. Nice est une fois de plus frappée. »
L’attentat du 14 juillet
En plein cœur de la vague terroriste qu’a connue la France au cours des années 2015 et 2016, Nice a été frappé par un attentat le 14 juillet 2016. Au soir de la Fête nationale, des centaines de badauds s’étaient rassemblés sur la promenade des Anglais pour assister au traditionnel feu d’artifice lorsque Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, a lancé son camion sur la foule. 86 personnes ont perdu la vie dans cette attaque, et 458 autres ont été blessées. Des familles, des enfants figurent parmi les victimes. L’assaillant a lui été abattu par la police.
Au mois de juin dernier, le parquet antiterroriste a réclamé un procès pour neuf personnes soupçonnées d’avoir apporté une aide au terroriste. Une réunion devait se tenir mercredi entre un magistrat et les familles des victimes de cet attentat, qui a suivi celui de Charlie Hebdo puis celui du 13-Novembre. La réunion avait été annulée, provoquant la colère de la famille.
Deux militaires blessés en 2015
Quelques mois avant de ce drame, Nice avait déjà été le théâtre d’une autre attaque terroriste. Le 3 février 2015, Moussa Coulibaly, un délinquant radicalisé, s’en est pris à trois militaires de l’opération Sentinelle devant un centre communautaire juif, abritant le Consistoire israélite de Nice, la Radio Shalom et une association juive, à quelques mètres de la basilique Notre-Dame. L’assaillant avait porté plusieurs coups de couteau aux militaires, en blessant deux légèrement.
Exprimant que peu ou pas de regret lors de son procès l’an dernier, Moussa Coulibaly a été condamné à 30 ans de réclusion. Les magistrats de la cour d’assises spéciale ont estimé que l’assaillant avait fait preuve lors de cette attaque d’une « détermination quasi fanatique », appliquant « à la lettre les injonctions » de l’Etat islamique à commettre des attentats sur le sol français. Sa « dangerosité » n’a pas été atténuée avec les années de détention.
Menace terroriste élevée
L’attaque de ce jeudi intervient dans un contexte de menace terroriste élevé, une menace aussi élevée qu’en 2015. Au début de la semaine, le directeur général de la police nationale a adressé un appel à la vigilance à ses services. Il appelait notamment à renforcer les rassemblements, notamment religieux à l’approche de la Toussaint L’agence Tabath, proche d’al-Qaïda, a proféré de nouvelles menaces ces derniers jours en pleine polémique sur la publication des caricatures du prophète Mahomet.
« On a été prévenu qu’il y avait des menaces », rappelle Gil Florini, Curé doyen de Nice Centre.
Nice : une attaque au couteau fait trois morts à la basilique Notre-Dame
Une attaque au couteau à Nice a fait trois morts et plusieurs blessés, ce jeudi 29 octobre vers 9 h, à la basilique Notre-Dame. L’auteur des faits a été interpellé. Le parquet antiterroriste a été saisi.
– Un nouveau drame s’est déroulé ce jeudi 29 octobre, à Nice, vers 9 h, à la basilique Notre-Dame. Un individu a tué trois personnes et fait plusieurs blessés. Au moins une victime a été égorgée. Deux personnes ont été tuées dans l’église, et une autre est décédée dans un bar à proximité, après avoir fui.
– L’auteur de l’attaque a été interpellé. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
– Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin préside actuellement une réunion de crise place Beauvau. Emmanuel Macron va se rendre sur le site de l’attaque en fin de matinée.
– Selon le maire de Nice Christian Estrosi, l’auteur d’une attaque à l’arme blanche a été interpellé par la police municipale. « Tout laisse supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique », ajouté Christian Estrosi. Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti avance que l’attaque s’est déroulée à « l’intérieur de l’église ».
Attentat de Nice : ce qu’on sait de l’assaillant et des victimes
Quelques heures après l’attentat commis jeudi matin dans la basilique Notre-Dame de Nice, Europe 1 a pu reconstituer le déroulé des faits, ainsi que le profil de l’assaillant et des victimes. Alors que la basilique avait ouvert à 8h30, l’attaque s’est produite vers 9 heures.
L’assaillant est entré dans la basilique en possession d’un sac contenant plusieurs couteaux. Il a attaqué trois personnes, qui sont mortes :
• Une femme âgée de 70 ans, habituée de l’église, qui a été décapitée
• L’homme d’environ 45 ans, qui a été égorgé, est le sacristain de la basilique
• La troisième victime, une femme d’environ 30 ans, a été frappée à plusieurs reprises et a succombé à ses blessures dans un bar situé à proximité
L’auteur parle français et a répété plusieurs fois « Allah Akbar »
Vers 9h05, soit quelques minutes après l’attaque, la police municipale est intervenue en ouvrant le feu sur l’assaillant pour le neutraliser. A 9h30, l’antenne-RAID locale est arrivée sur place à la recherche d’éventuels autres auteurs. Ils ont retrouvé à l’intérieur un second sac, qui a été déminé et dans lequel ils ont retrouvé deux couteaux de cuisine. D’autres sacs, présents sur les lieux, sont en cours de déminage.
Selon nos informations, l’auteur de l’attaque est âgé d’environ 25 ans. Il parle français, prétend s’appeler Brahim et aurait reconnu les faits. Il n’est doté d’aucun papier d’identité ni de téléphone. La police technique et scientifique est mobilisée pour tenter de confirmer son identité.
Il a été transporté dans un hôpital de la ville en état d’urgence absolue et sa chambre est sécurisée par des effectifs de la police nationale. Durant son transfert, l’homme n’a cessé de répéter « Allah Akbar ».
FRANCE-SECURITE-NICE-TURQUIE:La Turquie condamne l’attentat de Nice, se dit solidaire de la France
ISTANBUL (Reuters) – Le ministère turc des Affaires étrangères a fermement condamné jeudi dans un communiqué l’attentat de Nice, ajoutant que la Turquie était solidaire du peuple français contre la violence et le terrorisme.
Les tensions sont vives entre la France et la Turquie depuis que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné les propos d’Emmanuel Macron défendant le droit à la caricature, y compris de Mahomet, en France après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty le 16 octobre dernier.
Trois personnes, deux femmes et un homme, ont été tuées dans une attaque présumée terroriste à l’arme blanche jeudi vers 09h00 (08h00 GMT) en plein coeur de Nice. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête.
(Tuvan Gumrukcu, version française Jean-Stéphane Brosse)
Après les échauffourées de mercredi matin sur l’autoroute A7, 250 Turcs ont défilé dans les rues de Décines pour intimider la communauté arménienne
MENACE – Après les échauffourées de mercredi matin sur l’autoroute A7, 250 Turcs ont défilé dans les rues de Décines pour intimider la communauté arménienneA la suite des affrontements s’étant déroulé mercredi matin au péage de Vienne ( Isère), des partisans turcs ont appelé à mener le soir-même une expédition punitive dans les rues de Décines ( Rhône) pour intimider les pro-Arménie.
Dans cette ville de l’est lyonnais, où la communauté arménienne est fortement implantée, près de 250 personnes ont défilé avec des drapeaux turcs et scandant « On va tuer les Arméniens » ou « Ils sont où les Arméniens ? ». Plusieurs internautes ont par ailleurs, relayer cette action sur les réseaux sociaux.
Ce soir, les fascistes turcs ont décidé de faire la chasse aux Arméniens de France.
Ils circulent en convoi. Après avoir défilé à Décines, ils se sont rendus à Vienne.pic.twitter.com/jShIyEyX1L
— Bahar Kimyongür (@Kimyongur) October 28, 2020
Non, mais regardez ce qui se passe à Décines. Des fascistes turcs sèment la terreur dans les quartiers arméniens. La France va très mal.pic.twitter.com/LrPm7QD1L4
— Bahar Kimyongür (@Kimyongur) October 28, 2020
La municipalité, qui avait eu vent de cette manifestation dans la journée, avait déployé les forces de police nécessaires sur le terrain, rapporte Le Progrès. Les appels au calme, lancés par la communauté arménienne, et le dispositif de sécurité mis en place ont permis d’éviter les affrontements.
À la demande du préfet, les forces de l’ordre sont intervenues à Décines pour rétablir l’ordre suite à un regroupement illégal d’individus issus de la communauté turque, désirant ostensiblement en découdre avec des personnes d’origine arménienne. Le calme est revenu. 1/2
— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) October 28, 2020
« Les tentatives d’intimidation n’ont pas leur place dans la République », a déclaré dans la soirée le préfet du Rhône, précisant que 65 verbalisations pour non-respect du couvre-feu avaient été dressées à l’encontre des manifestants turcs. Le calme est revenu en fin de soirée dans les rues de Décines.
De son côté, la Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme) a indiqué qu’elle avait saisi la justice. « Les Loups gris, organisation turque ultranationaliste violente, ont organisé hier à Vienne et à Décines de véritables « pogroms » contre des membres de la communauté arménienne. Ces mouvements doivent être dissous », argumente-t-elle.
Les Loups gris, organisation turque ultranationaliste violente, ont organisé hier à Vienne et à Décines de véritables « pogroms » contre des membres de la communauté arménienne. La @_LICRA_ saisit la justice de ces agressions racistes. Ces mouvements doivent être dissous ! pic.twitter.com/1jyIJE7X2e
— Licra (@_LICRA_) October 29, 2020
Attaque à Nice: à droite, un appel à « s’exonérer des lois de la paix » pour combattre l’islamisme
Éric Ciotti et Christian Estrosi, respectivement maire de Nice et député des Alpes-Maritimes, ont réclamé une adaptation du droit à la « guerre » contre l’islamisme.
Un homme a tué trois personnes ce jeudi matin aux alentours de 9h dans la basilique Notre-Dame-de-L’Assomption de Nice, avant d’être blessé et interpellé par les forces de l’ordre. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat » et « tentative d’assassinat ». Christian Estrosi et Eric Ciotti, tous deux élus dans la région et membres des Républicains, ont tous deux réagi sur notre antenne.
Sur place, non loin de l’église, le maire de Nice, Christian Estrosi, s’est exprimé auprès de la presse: « Trop c’est trop, il est temps maintenant que la France s’exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l’islamo-fascisme de notre territoire ».
« Nice paie un tribut beaucoup trop lourd »
Plus tôt, il a évoqué les précédentes attaques dans la ville: « Nice est en train de payer encore une fois un tribut beaucoup trop lourd en étant victime de l’islamofascisme. »
Il a justifié l’emploi de ce terme, alors que la motivation terroriste du crime, que tous soupçonnent, n’a pas encore été officiellement établi. « Cela ne fait aucun doute: l’auteur de ces actes n’a cessé de crier ‘Allahou akbar’ pendant qu il était médicalisé sur place. C’est dire le sens que tout ça peut prendre, et combien l’émotion est encore plus forte chez nous », a-t-il prolongé, en faisant référence à l’attentat particulièrement meurtrier qui avait endeuillé la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016.
Il a encore déclaré devant les caméras: « J’ai donné des instructions pour que toutes les églises soient mises sous surveillance et fermées, ainsi que tous les autres lieux de culte de la ville ».
Eric Ciotti veut « changer de cadre »
Éric Ciotti, député élu dans les Alpes-Maritimes, a d’abord observé une minute de silence avec l’ensemble de ses collègues du Palais-Bourbon après avoir appris la nouvelle du drame. Puis, faisant le lien sur notre antenne avec les attentats les plus récents, il a dit: « On voit bien, après ce qui est arrivé à Samuel Paty, ou devant les locaux de Charlie Hebdo, qu’une véritable guerre – ce n’est pas nouveau – nous est déclarée. »
Et lui aussi pousse à un bouleversement du droit: « J’appelle de mes vœux une véritable réaction nationale. Il faut vraiment changer de cadre pour éradiquer les islamistes. » « Je crois aujourd’hui que le cadre juridique par lequel certains légitiment l’impuissance qui est la nôtre ne peut plus être adapté pour conduire cette guerre. Il faut changer de méthode », a-t-il développé.
« Arrêter ces pseudo-défenses des libertés individuelles »
Il a lancé: « On connaît des gens dangereux et il faut que le principe de précaution profite à la société. Il faut arrêter ces pseudo-défenses des libertés individuelles qui ne font que défendre les terroristes, et à protéger les terroristes. C’est la société qu’il faut protéger aujourd’hui. Je crois que la multiplication de ces drames, et nous savons qu’il y en aura d’autres car la menace est immense, doit nous amener à changer de cadre.
« Il y a aujourd’hui 4000 étrangers dans le fichier des radicalisés terroristes », a-t-il poursuivi. « Ils n’ont plus rien à faire en France. Nous savons qu’il y a 2540 détenus qui sont sortis ou vont sortir de prison. Ils nous menacent. Nous savons que 20.000 personnes constituent une menace dans notre pays, ne les laissons pas prospérer. »
« Cette guerre, soit les islamistes la gagnent, et dans quelques années la France n’est plus la France, ce sera une république islamiste, soit nous la gagnons », a-t-il achevé.