Le grand gaspillage

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La dette publique dépasse, pour la première fois, les 2 000 milliards d’euros

Le Monde.fr avec AFP |

L'immeuble de Bercy qui abrite le ministère de l'économie.

La dette publique de la France s’est établie à 2 023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, dépassant pour la première fois les 2 000 milliards, a annoncé l’Insee, mercredi 30 septembre.

Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,1 % du produit intérieur brut (PIB), ajoute l’Insee. La dette de l’Etat a augmenté de 35,2 milliards d’euros sur le trimestre, pour s’élever à 1 612,6 milliards, précise l’Insee dans un communiqué.

Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (212,4 milliards à la fin de juin), des administrations publiques locales (179,0 milliards) et des organismes divers d’administration centrale (20,1 milliards).

La dette nette des administrations publiques s’élevait à 1 813,9 milliards d’euros à la fin de juin, soit 85,3 % du PIB, contre 84,3 % à la fin du premier trimestre, en progression de 23,7 milliards sur trois mois, ajoute l’Insee.

A la veille de la présentation du projet de budget 2015 de l’Etat au conseil des ministres, l’entourage du ministre des finances, Michel Sapin, assure que « la politique du gouvernement doit permettre de stopper la croissance de la dette avec l’assainissement des comptes publics grâce à des économies d’une part, et une stratégie de croissance d’autre part, avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et le pacte de responsabilité et de solidarité ».

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La dette publique dépasse pour la première fois 2000 milliards d’euros

Par LEXPRESS.fr, publié le 30/09/2014 à 08:57, mis à jour à 09:34

Une barre symbolique est franchie. La dette publique de la France s’est établie à 2023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, annonce l’Insee.

La dette publique dépasse pour la première fois 2000 milliards d'euros

Le seuil des 2000 milliards d’euros a été dépassé

afp.com/Philippe Huguen

La dette publique de la France s’est établie à 2023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards, a annoncé ce mardi l’Insee.

Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,1% du PIB (Produit intérieur brut), en augmentation de 1,1 point par rapport au trimestre précédent.

L’augmentation est imputable à l’Etat, dont la contribution à la dette a progressé de 35,2 milliards d’euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a diminué.

La défense de Bercy

Mais le gouvernement rappelle avoir largement hérité de cette situation d’endettement croissant. Ainsi, au ministère des Finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1.860 milliards d’euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012.

« La politique menée [aujourd’hui] repose à la fois sur un assainissement des finances publiques avec un programme d’économies et sur une stratégie de croissance avec le CICE et le Pacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance de la dette », assure Bercy.

« La France bénéficie ainsi de la confiance des investisseurs, ce qui permet à l’Etat mais aussi aux entreprises et aux particuliers d’emprunter à des taux très bas« , assure le ministère.

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La dette publique dépasse les 2 000 milliards d’euros

Le Point –

Pour la première fois, la dette de la France a franchi ce cap symbolique, s’établissant à plus de 2 023 milliards à la fin du deuxième trimestre.

Le ministère de l'Économie et des Finances
Le ministère de l’Économie et des Finances © Gilles Leimdorfer / AFP

La dette publique de la France s’est établie à 2 023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2 000 milliards, a annoncé mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques. Rapportée à la richesse nationale, cette dette brute, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, atteint 95,1 % du produit intérieur brut (PIB), soit 1,1 point de plus qu’au trimestre précédent, précise l’Insee dans un communiqué.

Par rapport à la fin du premier trimestre, la dette publique brute a augmenté de 28,7 milliards d’euros. Cette hausse est imputable à l’État, dont la contribution à la dette a progressé de 35,2 milliards d’euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a diminué. Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur une dette publique à 95,1 % du PIB seulement à la fin de l’année, mais ces prévisions n’ont pas été mises à jour après l’abaissement des estimations de croissance et le relèvement de celles concernant le déficit, le 10 septembre. Après la publication de l’Insee, le gouvernement a rappelé avoir largement hérité de cette situation d’endettement croissant.

Au ministère des Finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1 860 milliards d’euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012. « La politique menée par (l’actuel) gouvernement, qui repose à la fois sur un assainissement des finances publiques avec un programme d’économies et sur une stratégie de croissance avec le CICE et le pacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance de la dette », assure Bercy. « La France bénéficie ainsi de la confiance des investisseurs, ce qui permet à l’État mais aussi aux entreprises et aux particuliers d’emprunter à des taux très bas », ajoute le ministère

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La dette publique a atteint 95,1% du PIB au 2e trimestre

PARIS (Reuters) – La dette publique de la France a augmenté de 28,7 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre 2.023,7 milliards fin juin, soit 95,1% du PIB, selon les statistiques publiées mardi par l’Insee.

Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,1 point par rapport à la fin du premier trimestre.

La dette de l’Etat a augmenté de 35,2 milliards d’euros sur le trimestre pour s’élever à 1.612,6 milliards, précise l’Insee dans un communiqué.

Outre la dette de l’Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (212,4 milliards fin juin), des administrations publiques locales (179,0 milliards) et des organismes divers d’administration centrale (20,1 milliards).

La dette nette des administrations publiques s’élevait à 1.813,9 milliards d’euros fin juin, soit 85,3% du PIB, contre 84,3% à la fin du premier trimestre, en progression de 23,7 milliards sur trois mois, ajoute l’Insee.

A la veille de la présentation du projet de budget 2015 de l’Etat au conseil des ministres, l’entourage du ministre des Finances, Michel Sapin, assure que « la politique du gouvernement doit permettre de stopper la croissance de la dette avec l’assainissement des comptes publics grâce à des économies d’une part, et une stratégie de croissance d’autre part, avec le CICE et le pacte de responsabilité et de solidarité ».

(Jean-Baptiste Vey)

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La dette publique dépasse la barre des 2.000 milliards d’euros

Rapportée à la richesse nationale, cette dette brute atteint 95,1% du PIB, soit 1,1 point de plus qu’au trimestre précédent.

 (SIPA) (SIPA)

La dette publique de la France s’est établie à 2.023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards, a annoncé mardi 30 septembre l’Institut national de la statistique et des études économiques.

Rapportée à la richesse nationale, cette dette brute, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, atteint 95,1% du produit intérieur brut (PIB), soit 1,1 point de plus qu’au trimestre précédent, précise l’Insee dans un communiqué.

Par rapport à la fin du premier trimestre, la dette publique brute a augmenté de 28,7 milliards d’euros.

Cette hausse est imputable à l’Etat, dont la contribution à la dette a progressé de 35,2 milliards d’euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a diminué.

Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur une dette publique à 95,1% du PIB seulement à la fin de l’année, mais ces prévisions n’ont pas été mises à jour après l’abaissement des estimations de croissance et le relèvement de celles concernant le déficit, le 10 septembre.

Après la publication de l’Insee, le gouvernement a rappelé avoir largement hérité de cette situation d’endettement croissant.

Au ministère des Finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1.860 milliards d’euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012.

« La politique menée par (l’actuel) gouvernement, qui repose à la fois sur un assainissement des finances publiques avec un programme d’économies et sur une stratégie de croissance avec le CICE et le Pacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance de la dette », assure Bercy.

« La France bénéficie ainsi de la confiance des investisseurs, ce qui permet à l’Etat mais aussi aux entreprises et aux particuliers d’emprunter à des taux très bas », ajoute le ministère.

(Avec AFP)

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Commentaires

CONFUCIUS : tout ce qui est excessif est insignifiant ……………………………….

Tous les jours, je remercie les électeurs de hollande qui s’appauvrissent au quotidien. Avec un hollande qui va plonger la france dans le chaos et un sarkozy au bilan catastrophique, comment le FN ne pourrait t il pas s’imposer en 2017!!!!

Pas évident personne ne veut accepter les réformes!! Les avantages acquis , personne ne veut les remettre en question!! alors que les pays émergents progressent et vont nous « bouffer » Si les gouvernements avaient fait leur travail sans arrière pensée de réélection depuis ces 30- dernières années et les syndicats davantage coopératifs la France ne serait pas dans cette situation conduisant à son déclin inévitable,vu les circonstances!! Si on fait ce qu’il faut c’est la Révolution !alors je ne vois pas de solution!!

Merci pour vitre inaction et vos commérages de basse cours ! Eh oui ça coûte cher ! Sauf pour votre salaire bien sûr !

C’est normal avec tous les déplacements que nos ministres parcourent et aussi celui du chef de l’état ! Il y a également les envois de troupes dans plusieurs pays de l’Afrique alors que ça aurait être évité (l’Allemagne a eu réussi de ne pas suivre la décision prise par B. Obama)

ANDRE B

NON PILOTEE PAR DES SOCIALISTES

Kouik A

Pas la peine de se leurrer nous ne parviendrons à redresser la situation que lorsque nous serons au bord du gouffre. A ce moment là, les réformes se feront mais dans la douleur et avec la plus grande injustice. Les groupes les mieux organisés, comme les professions réglementées aujourd’hui en grève, seront ceux qui échapperont le mieux à devoir payer leur part (bien qu’ils aient très largement profité de la gabegie eux aussi). En attendant, champagne !

Kamel B.

Il serait peut-être tant de sortir la tête de sous terre Mme l’autruche !

ANDRE B

BRAVO MOI PRESIDENT DES SANS DENT

 Du bon sens

Une stratégie de croissance ? Comment dire que cette politique repose sur du sable… Et pilotée par des fous.

ravachol

C’est une gestion sapinesque…

Ancien ministre du chomage, actuel ministre de la dette française, menteur professionnel et ami de 20ans du monarque hulot qui « tient le cap « comme il nous le ressasse à chaque intervention dans les médias. ; avec le matamore qui ne fera pas mieux que l’endormi précédent… Voila la situation catastrophique ou nous sommes, aggravée par l’idéologie de ces branqs…

pipo13

Bravo la France ! Quelle belle occasion de féliciter nos gouvernants. De Mitterrand à Hollande, en passant par Chirac, Sarkozy et tous leurs collègues de gauche comme de droite, ils ont font mieux que leurs rivaux à l’étranger. Et, cerise sur le gâteau, notre pays a surtout emprunté à l’étranger, de sorte que les intérêts colossaux de notre dette ne profitent même pas à notre économie. Décidément, on est les plus forts…

DRAGOON

Réduire la dette publique ! …… Est ce que par hasard ce n’était pas aussi l’un des engagements de ce « président normal » ?… Entre autre !…

Rigoleur

Bravo les politiques     Vos efforts enfin récompensés… Persévérez, je suis certain que vous pouvez faire mieux !

RAIPONCEL’HOMME qui valait 2000 milliards… (et. Ce n’est pas un feuilleton américain… ). C’est… HOLLANDE celà lui restera comme un scotch collé sur son image et le pire c’est que la dette de la France augmente d’environ 5. 000 euros par seconde…

Firetiger

Et on continue   A nourrir grassement une classe politique en surnombre et parfaitement incompétente… Jusqu’à quand ? N’entendent – ils pas gronder autours d’eux ?

Republaïque

Curieux, pas de cocorico ? D’habitude quand la France est championne de quelque chose, le président s’en félicite… Distribue légions d’honneurs et autres ministères… Et ici, silence radio ! Curieux !

jackknight

Ce gouvernement…… Va nous dire que ça lui laisse une marge de 4. 9% !

Nipple l

Bientôt comme la Grèce. Faites que ça arrive vite que vous fermiez vos clapets de français font les opinions n’importe personne.

claide

La faute à qui ? A Sarko, bien sur !

ANDRE  • 

  • Belle réussite je trouve pour des génies de la finance

    rhalovely  • 

    le changement ça devait être maintenant … la faillite en tout cas est imminente ! ! !

    Anon  • 

    faut pas oublier les intérêts à payer qui sont de 1826€ par SECONDE !!! soit 157 Millions par jour…

La foire aux décibels : pas en leur nom!

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Affaire Bygmalion : quatre personnes en garde à vue

Le Monde.fr avec AFP et Reuters |

La justice enquête sur un système de fausses factures entre Bygmalion et l'UMP pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue dans la matinée du lundi 29 septembre, dans le cadre de l’enquête sur un système de fausses factures entre Bygmalion et l’UMP pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.

Il s’agit de Bastien Millot, ex-dirigeant de la société Bygmalion, et Franck Attal, patron de sa filiale événementielle Event and Co, ainsi que Guy Alvès, cofondateur de Bygmalion et comptable de la société et enfin  Matthieu Fay, ancien comptable de la société de communication, qui l’a licencié.

Lire notre décryptage :  Les protagonistes de l’affaire Bygmalion-UMP

Ces personnes ont été interpellées à leurs domiciles, ont dit des sources proches de l’enquête, et placées en garde à vue à l’office anticorruption de la direction centrale de la police judiciaire (DCDP) à Nanterre (Hauts-de-Seine). Selon une source judiciaire, des perquisitions étaient également en cours.

Ces gardes à vue interviennent dans la continuité de l’information judiciaire instruite par les trois juges financiers parisiens Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke, pour faux et usage de faux, abus de confiance et tentative d’escroquerie.

Lire notre décryptage :  L’affaire Bygmalion, si vous avez raté un épisode

UNE AFFAIRE EMBARRASSANTE POUR L’UMP

Bastien Millot, en 2004 à Beauvais.

L’UMP est accusée d’avoir organisé un système de fausses factures pour que les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2012 restent inférieures au plafond autorisé par la loi.

En clair : une partie des frais occasionnés par la campagne de M. Sarkozy n’était pas réglée par son association de financement, l’Association pour le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, comme cela aurait dû être le cas. Bygmalion, l’entreprise prestataire de la campagne, les facturait en réalité à l’UMP, au prétexte d’événements plus ou moins fictifs. Le principe permettait à la campagne de M. Sarkozy de ne pas dépasser le montant de dépenses autorisées, tout en bénéficiant de prestations (l’organisation de meetings notamment) indûment facturées au parti.

Bastien Millot est un proche de l’ancien président de l’UMP Jean-François Copé, contraint à la démission en mai dernier après des révélations sur ce système par son propre directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux. Quant à Matthieu Fay, il avait avoué aux enquêteurs, en juin, qu’il avait bien été la cheville ouvrière du système de fausses factures.

Outre les responsables de la société Bygmalion, de nombreux cadres de l’UMP sont concernés par cette affaire, notamment Jérôme Lavrilleux, directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l’UMP, ainsi que Guillaume Lambert, le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, et Eric Cesari, nommé directeur général de l’UMP en 2008 après le départ de Nicolas Sarkozy.

Malgré les allégations de l’ancien président de la République – qui affirme n’avoir jamais entendu parler de Bygmalion –, la police s’interroge sur le rôle qu’a pu jouer Nicolas Sarkozy dans l’affaire. Selon les informations du Monde, l’enquête préliminaire semble en effet attester que l’ex-chef de l’Etat en savait beaucoup sur les fausses factures qui auraient été destinées à masquer ses dépenses de campagne.

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Campagne de Sarkozy: quatre anciens cadres de Bygmalion en garde à vue

L’enquête sur l’affaire Bygmalion, qui a jeté le soupçon sur les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, est entrée lundi dans le vif du sujet avec le placement en garde à vue de quatre anciens cadres de la société d’événementiel.

Les deux fondateurs de Bygmalion, Guy Alvès et Bastien Millot, son comptable ainsi que l’ex-patron d’Event and Cie, sa filiale événementielle, Franck Attal, ont été interpellés lundi matin à leurs domiciles et placés en garde à vue à l’office anticorruption de la police judiciaire à Nanterre, a appris l’AFP de source judiciaire. Des perquisitions sont en cours.

Dans cette affaire, une information judiciaire pour faux et usage de faux, abus de confiance et tentative d’escroquerie a été confiée aux juges financiers Renaud van Ruymbeke, Serge Tournaire et Roger Le Loire. Les magistrats et les policiers enquêtent sur un système de fausses factures pour permettre au budget de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de rester dans les clous fixés par la loi, c’est-à-dire 22,5 millions d’euros.

Pour cela, Event and Cie avait facturé de nombreuses dépenses – de 10 à 11 millions d’euros hors taxe selon l’avocat de Bygmalion – à l’UMP et non à la campagne Sarkozy, via de fausses conventions organisées par le parti de droite.

Au final, le Conseil constitutionnel avait tout de même estimé que le plafond avait été dépassé, à quelque 23 millions d’euros, privant Nicolas Sarkozy du remboursement public.

Alors qu’elle s’orientait d’abord sur des soupçons de surfacturations au profit de Bygmalion, l’affaire avait explosé fin mai, avec les révélations de l’avocat de la société, Patrick Maisonneuve, puis la confession de Jérôme Lavrilleux, bras droit de Jean-François Copé et directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Sur le plateau de BFMTV, les larmes aux yeux, il avait reconnu « un dérapage sur le nombre de meetings » et concédé la mise en place d’un système occulte.

– Sarkozy et Copé savaient-ils? –

Dans un entretien à l’AFP à la mi-juin, à la veille d’une garde à vue, il avait mis en cause le directeur général de l’UMP, Eric Cesari, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, et la directrice financière du parti, Fabienne Liadze. Selon Jérôme Lavrilleux, la décision de frauder avait été prise après le second tour de la présidentielle, fin mai-début juin.

Selon des sources proches du dossier, Guy Alvès et Franck Attal ont également avoué aux enquêteurs la mise en place d’un tel système, mais ils situent les premières discussions entre Bygmalion et l’UMP plus tôt, au début du mois d’avril, avant le premier tour de l’élection. Quant à Bastien Millot, qui comme Guy Alvès avait travaillé dans plusieurs ministères pour Jean-François Copé, il assure n’avoir jamais travaillé pour la campagne présidentielle et a jusqu’à présent dit n’avoir pas été informé d’un système de double facturation.

Jusqu’à quel point était-on informé au sein de l’UMP et de l’équipe de campagne? Celui qui dirigeait l’UMP à l’époque, Jean-François Copé, et Nicolas Sarkozy pouvaient-ils ne rien savoir d’un tel système, comme l’a affirmé Jérôme Lavrilleux?

Lors de son intervention télévisée pour son retour en politique, il y a une semaine, l’ancien chef de l’Etat assurait n’avoir « appris le nom de Bygmalion » que « longtemps après » sa campagne. Début juillet, il avait déjà affirmé qu’il n’y avait « jamais eu le moindre système de double facturation ».

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Yves Jego veut une primaire UMP-UDI pour présider le Sénat

PARIS (Reuters) – Le centriste Yves Jégo, qui brigue la direction de l’Union des démocrates et indépendants, a demandé lundi une primaire ouverte UMP-UDI pour désigner un candidat à la présidence du Sénat, qui a basculé à droite dimanche après trois ans de règne socialiste.

« Une primaire ouverte conjointe aux groupes UMP et UDI est indispensable pour choisir en toute transparence le président » de la chambre haute, a-t-il déclaré sur son compte twitter.

Il a fait valoir sur i>Télé que l’UMP, avec environ 140 sénateurs sur 348 sièges, ne serait pas en mesure d’avoir seule la majorité sénatoriale, malgré le recul de la gauche et tout particulièrement du Parti socialiste.

« Le groupe de l’UDI progresse. On va augmenter de 30% nos effectifs », a-t-il expliqué. « Ce qui signifie que c’est l’UDI qui fait la majorité avec l’UMP et que l’UMP n’est pas le parti unique qui dirigerait le Sénat. »

Le groupe UDI devrait compter une quarantaine de sénateurs.

« On veut nouer des alliances mais en discutant. Je souhaite par exemple que le groupe UDI puisse présenter un candidat à cette élection » (à la présidence du Sénat), a ajouté Yves Jego. « Je le dis vraiment comme un avertissement à l’UMP : ne considérez pas que l’UDI est un accessoire à votre disposition, ce n’est pas un hochet. »

Du côté de l’UMP, sont en lice pour la présidence du Sénat Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher et Philippe Marini.

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Bernadette Chirac étrille Alain Juppé

PARIS (Reuters) – Bernadette Chirac, fervente partisane de Nicolas Sarkozy, doute des capacités d’Alain Juppé à concourir pour la primaire présidentielle à droite, en soulignant notamment que son caractère « très très froid » n’attire pas les gens.

Le maire de Bordeaux, qui fut le Premier ministre de Jacques Chirac de 1995 à 1997, est le rival le plus sérieux de Nicolas Sarkozy pour l’investiture à l’élection présidentielle de 2017, selon plusieurs enquêtes d’opinion.

« Juppé? Qu’est-ce que Juppé a à voir avec Sarkozy? », demande Bernadette Chirac à un journaliste d’Europe 1 qui l’interrogeait dimanche sur la recomposition à l’UMP, en marge des élections sénatoriales en Corrèze.

L’épouse de Jacques Chirac est conseillère générale de Corrèze et adjointe au maire de Tulle.

Alain Juppé « est très très froid, il n’attire pas les gens, les amis, les électeurs éventuels, il est très très froid », déclare-t-elle.

Evoquant les grands meetings de campagne de Nicolas Sarkozy, qui brigue la présidence de l’UMP, Bernadette Chirac assène : « Juppé peut courir avant de faire des succès comme ça sur les planches ».

« Vous savez, quand on approche des élections de plus en plus importantes, il faut des qualités très exceptionnelles. Il y a très peu de gens – je le sais, puisque mon mari a été deux fois président de la République – qui peuvent faire ça », ajoute-t-elle.

A la question de savoir si Alain Juppé ira jusqu’au bout de sa candidature, elle répond : « On verra bien, qui vivra verra ».

L’ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin, qui soutient lui aussi Nicolas Sarkozy pour l’élection à la présidence de l’UMP, a loué lundi, sans rapport avec les déclarations de Bernadette Chirac, les qualités d’Alain Juppé.

« Alain Juppé est quelqu’un d’exemplaire à bien des égards, (…) j’ai beaucoup d’admiration pour lui et je trouve qu’il a payé pas forcément pour des fautes qu’il avait commises », a-t-il dit sur BFM TV et RMC info.

Alain Juppé a été condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, à l’époque où Jacques Chirac en était le maire.

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NKM en désaccord avec Nicolas Sarkozy sur le gaz de schiste

PARIS (Reuters) – L’ancienne ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a marqué lundi son désaccord avec Nicolas Sarkozy sur le débat épineux du gaz de schiste, que l’ancien président a relancé lors de son premier meeting de campagne pour la présidence de l’UMP.

Lors d’un discours à Lambersart (Nord) jeudi dernier, l’ancien chef de l’Etat a opéré un revirement sur le gaz de schiste en jugeant « inacceptable » l’interdiction d’exploiter cette ressource en France.

Or c’est sous sa présidence que la France a bloqué l’exploration et la production de gaz de schiste en interdisant en juillet 2011 la principale technique utilisée pour l’extraire, la fracturation hydraulique.

« Je ne peux pas accepter (…) que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l’énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires », a-t-il dit à Lambersart.

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui soutient Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, avait défendu le texte de loi devant l’Assemblée nationale.

« Je ne suis pas surprise, c’est un débat ancien entre lui et moi. Je ne suis pas d’accord, tout simplement », a-t-elle commenté sur France Inter.

« Je me suis battue pour qu’on puisse retirer les permis qui avaient été accordés (…) et passer une loi qui aujourd’hui interdit le type d’exploitation qui est pratiqué aux États-Unis », a-t-elle ajouté.

Si elle est opposée à la technique d’extraction, Nathalie Kosciusko-Morizet n’est pas hostile au gaz en lui-même — « du méthane que la France doit aujourd’hui importer ».

« Ce produit qu’on importe, si on pouvait le produire de manière propre chez nous, pourquoi pas ».

LE GOUVERNEMENT OPPOSÉ AU SCHISTE

L’ancien ministre socialiste du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait rouvert la polémique en vantant dans le gaz de schiste « un gaz made in France », mais François Hollande a toujours refusé de revenir sur la loi de 2011.

Dimanche, Ségolène Royal a réitéré l’opposition du gouvernement à l’exploration et à la production de cette énergie fossile, dont la présence dans le sous-sol français n’a jamais été vérifiée.

« Tant que je serai ministre de l’Ecologie, il n’y aura pas de gaz de schiste en France. (…) Tous nos moyens publics et privés doivent être mis sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables  », a déclaré sur Europe 1 la ministre de l’Ecologie, dont la loi de transition énergétique sera débattue à l’Assemblée nationale à partir de mercredi.

Les opposants au gaz de schiste soulignent que l’extraction de cette énergie, qui nécessite de grandes quantités d’eau et des produits chimiques, est dommageable à l’environnement et qu’elle n’est pas souhaitable à l’heure où la France cherche à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre.

Fin 2013, un rapport parlementaire, plutôt favorable à cette ressource, avait établi que la fracturation hydraulique s’était « considérablement améliorée » et représentait la « meilleure technique » pour extraire le gaz et le pétrole de schiste.

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Commentaires

Elle Va Mourir La Loi Inf …  • Les primaires, ce n’est plus dans les loges ?

  • lefruitier  •  Ils n’ont vraiment rien à faire !!!
  • Justoche  •  ilIl a raison, à l’UMP ils font comme s’il avait eu la majorité absolue et que l’UDI ne compte que pour du beurre. Aller vas y jego!!!
  • jacques  •  RAFFARIN !!! autant demander à mémé chirac la gâteuse
  • Patrick  • le peuple dis il faut supprimer cette maison de retraite pas assez rentable
    christophe  •  
  • Jégo a besoin d’être remis à sa place avec son petit parti …
    Denyse  •  
  • il a raison basta l’omniprésence et l’omniscience de l’UMP d’accord ils sont majoritaires cependant sans les centristes ils ont du mal à finaliser ce serait bien que ce soit la fin du bipartisme UMP PS – il y a le FN qui entre en jeu et les centristes qui étant au centre … peuvent pencher un coup… Bruno  •  Rhoooooooooo, mais qu’est ce qu’il dit Jego ? Il veut vexer papy Raffarin qui a déjà acheté ses nouvelles
  • thibaut  • 
    Le sénat, l’assemblée inutile qui ne représente que les lobbies et elle-même, bien sûr.
    Elle est où, la démocratie, là dedans ?
    grincheux59  •  Union des Dirigeants Incompétents se prend des airs de diva après les sénatoriales

    JS72

    Cette affaire est parfaitement révélatrice d’un fonctionnement dans l’entre soi. De la certitude de se croire au dessus des lois, quoiqu’il arrive. Nicolas SARKOZY savait parfaitement bien l’essentiel de cette affaire, car ses subordonnés l’ont certainement par devoir bien informé. Pour bien connaître les mécanismes de comptes de campagne, l’inverse est impensable. Il y a une forme de parallélisme des formes avec l’affaire THEVENOUD sur le sentiment de toute puissance. C’est cela qui doit change

    gibi78

    Comme c’est étrange, les avancées d’informations sur les turpitudes de l’UMP arrivent toujours au lendemain des élections pour ne pas perturber la bonne conscience de ces bons électeurs de droite! Si Lavrilleux avait fait ses aveux quelques jours plus tôt, le score de l’UMP au municipales aurait-il été aussi magnifique? Idem pour la relance de l’enquête su bygmalion qui reprend au lendemain de l’élection des sénateurs pour ne pa chagriner les grands électeurs de droite.

    Père Six-Fleurs

    Comme c’est étrange, cette avancée d’information qui n’en est pas une (d’avancée) puisque Le Monde avait déjà expliqué en long et en large les protagonistes, les faits en possession des policiers et des juges etc.., parait au lendemain d’une victoire électorale (relative mais quand même certaine) de l’UMP. Comme si Le Monde éprouvait le besoin de compenser un fait positif pour la droite par un fait négatif ( en admettant qu’un fait négatif pour NS soit négatif pour la droite).

    Simplet

    Tout est devenu mascarade de justice. Qui aura le courage de faire tomber Copé et Sarko ? L’affaire est si claire, mais elle sera pourtant embrouillée à foison jusqu’à ce que les responsables n’y apparaissent plus.

     Gonzague Loumintope

    Je tiens à affirmer mon soutien à Monsieur Nicolas Sarkozy. Je n’avais pour ma part jamais entendu parler de Bygmalion avant la perfide question de Laurent de Lahousse.

    Lili  •  

    • Ce n’est pas sympa ! Alors qu’elle devrait être redevable à Juppé d’avoir payé à la place de son mari pour l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, à l’époque où Jacques Chirac en était le maire.
      Vinny  •  qu elle s occupe de ses fraises…. elle a aussi oublié que juppé a servi de fusible pour protéger jacques à l ‘époque……. la reconnaissance n’est pas d’ actualité chez cette personne… pas surprenant alors qu’elle kiff sarko….. memes crabes ces 2 là…
    • p.spie  •  pourquoi on demande son avis à cette voleuse parasite?
      emile  •  C’était la contribution de tatie Danielle … Qu’on la fasse taire la sénile !
      Jacqueline  •  Et quand Fabius se fout de Sarko? Cela n’a pas le droit de rester sur Yahoo? La propagande pour l’équipe de voleurs sarkozystes se voit maintenant comme le nez au milieu de la figure , sur Yahoo
      jean-jacques  • Rien ne vaut une bonne bagarre entre amis à l’UMP. Le combat continue, un cran au dessus avec les deux candidats préférés des français et de l’UMP. Elle aura l’air maligne Berbadette si son Nicolas était empêché par quelque décision de justice…
    • « Ce produit qu’on importe, si on pouvait le produire de manière propre chez nous, pourquoi pas »
      ça s’appelle le biogaz … même composition chimique, suffit juste de l’injecter dans le réseau…
    • Sam  •  

      Tourisme ou gaz de schiste, va falloir choisir.
      Du gaz, ça s’économise et ça se remplace
      T’homme  •  
      ce serait Chic un Schisme a cause du Schiste , les chiites de l’Ump en seraient ravis !
       » To schiste or Not to schist vache de question ! » comme disait l’anglish !
      Claude  •  Sarkozy n’est pas à une erreur prés du moment que ça lui permet de trouver de l’argent facilement.

Visite au Luxembourg

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Sénatoriales: nouvelle défaite pour la gauche, qui assure avoir limité la casse

La gauche, Parti socialiste en tête, a subi une nouvelle défaite dimanche aux élections sénatoriales, troisième échec électoral de l’année après les municipales et les européennes, mais a assuré avoir limité la casse.

« Il n’y a pas de vague bleue », « Ce n’est pas la Bérézina annoncée », « Il n’y a pas eu d’effet boomerang »: les responsables socialistes ont multiplié les formules dimanche pour souligner que la bascule du Sénat vers la droite, après trois ans aux mains de la gauche, prenait des proportions limitées.

« La gauche résiste mieux que l’effet mécanique des résultats des municipales » de mars ne laissait prévoir, a souligné le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, alors que 95% des grands électeurs sont des conseillers municipaux. « Il y a une plus grande résistance (de la gauche, ndlr) qu’on ne pouvait le penser », a-t-il dit.

Le leader du PS a cependant regretté l’entré du FN au Sénat: « Je le regrette, je le combats », a-t-il dit, soulignant qu »‘il n’est pas anormal qu’à la proportionnelle, ils soient élus au Sénat, c’est mécanique ».

Dans l’entourage du chef de l’Etat, on soulignait que « compte tenu du résultats des municipales, la bascule était devenue automatique pour des raisons arithmétiques. Elle est moins importante que prévu parce que la gauche s’est bien défendue ».

Pour Didier Guillaume, chef de file des sénateurs PS, il n »y aura « pas de majorité stable pour la droite ».

Le basculement du Sénat à droite est toutefois « une défaite pour le gouvernement Valls et le Parti socialiste », a jugé le Parti communiste français, tandis que Jean-Vincent Placé, patron des sénateurs écologistes, a évoqué « une lourde défaite pour la gauche » qui nécessite « une inflexion de la ligne économique et écologique ».

Symbole du recul des socialistes: dans l’ancien fief de François Hollande, la Corrèze, l’UMP a pris les deux sièges au PS, dont celui de Bernard Combes, maire de Tulle, conseiller et proche du chef de l’Etat. En Côte d’Or, le siège de la suppléante du ministre hollandais François Rebsamen, Isabelle Lajoux, est tombé dans le giron de la droite.

– La division de la gauche –

Du côté des alliés du Parti radical de gauche (PRG), le sénateur (depuis 1995) de Tarn et Garonne, Jean-Michel Baylet, président du PRG, a mordu la poussière. En Savoie, l’ex-ministre du gouvernement Ayrault, Thierry Repentin, a été battu.

La camouflet est cinglant en Haute-Garonne (la droite prend 3 des 5 sièges), en Haute-Saône (2 sièges perdus pour la gauche) ou dans les Bouches-du-Rhône, où la liste de Jean-Noël Guérini, ex-PS, emporte trois sièges. La gauche perd aussi un siège dans le Gard, le Tarn, le Finistère et le territoire de Belfort.

Les communistes, qui avaient 21 sénateurs, passent à 18, perdant un siège dans les Bouches-du-Rhône, le Rhône, et l’Allier. Les écologistes, qui espéraient gagner un siège auprès des Français de l’étranger, n’y sont pas parvenus.

Explication avancée pour certaines défaites: la division de la gauche, par exemple en Eure-et-Loire, dans l’Eure et dans le Rhône. « Si n’y avait pas eu de divisions à gauche, on se poserait la question de savoir si le Sénat bascule », a estimé Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement.

Au rang des motifs de satisfaction: le PS a gagné un siège dans le Vaucluse, un autre dans la Somme, ou encore en Saône-et-Loire. Il a conservé ses deux sièges de sénateurs dans l’Aude et a limité la casse dans la Drôme en ne perdant qu’un siège.

Grâce au changement du mode de scrutin, le PS a aussi gagné un siège dans le Calvados, un dans la Sarthe et un en Charente-Maritime.

Les prochains rendez-vous électoraux augurent de nouvelles difficultés pour le PS après la réforme territoriale controversée et les économies demandées aux collectivités locales: les cantonales en mars 2015 et les régionales fin 2015.

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Le Sénat bascule à droite

Le Sénat, ravi pour la première fois par la gauche en 2011, a basculé à droite dimanche, ont affirmé à l’AFP plusieurs sources UMP concordantes.

Vers 17H30, sur la base de résultats encore partiels, l’UMP et l’UDI enregistraient un gain net de 16 sièges, selon l’entourage d’un haut responsable UMP du Sénat, alors que la majorité sortante de gauche était de sept sièges. Selon une autre source UMP, la droite pourrait obtenir au final une majorité de 10 à 20 sièges.

Si la victoire de l’UMP était attendue après la vague bleue des municipales, le Front national a lui créé la surprise en faisant pour la première fois son entrée dans la Haute assemblée, avec deux élus: Stéphane Ravier (Bouches-du-Rhône) et David Rachline (Var).

Selon le PS, si la défaite est bien là pour la gauche, on est « loin des espoirs de la droite et il n’y a pas de vague bleue ». « La gauche résiste mieux que l’effet mécanique des résultats des municipales », a-t-on ajouté à la direction du Parti socialiste.

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Le Sénat rebascule à droite, entrée historique du FN avec deux élus

La droite a retrouvé la majorité au Sénat en dépit d’une relative résistance de la gauche lors des élections sénatoriales de dimanche, qui ont envoyé pour la première fois deux élus du Front national au palais du Luxembourg.

Les élections sénatoriales ont infligé un « nouvel uppercut » au président François Hollande et marqué l’entrée « symbolique » au Palais du Luxembourg du Front national, qui voit ainsi renforcée sa présence « institutionnelle », commentent lundi les éditorialistes.

Il s’agit de la troisième défaite électorale en six mois pour la gauche au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes de mai. Petite consolation, « il n’y a pas de vague bleue », a affirmé le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis.

A 22H00, la droite républicaine totalisait 188 sièges, soit 13 de plus que la majorité absolue (175), la gauche 155 et le FN 2. Le sort de trois sièges (en Guyane, à Saint-Martin et en Polynésie) n’était pas encore connu.

Le nouveau président de la Haute assemblée, qui sera élu mercredi pour succéder au socialiste Jean-Pierre Bel, sortira des rangs de l’UMP. Ce sera soit Gérard Larcher, qui a déjà occupé cette fonction de 2008 à 2011, soit l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Philippe Marini faisant figure d’outsider.

Après un bail de trois ans – une première – pour la gauche, « la parenthèse se referme », a twitté la sénatrice UMP Catherine Deroche pour commenter la victoire de la droite. L’opposition partait largement favorite, de par l’effet mécanique de sa domination lors des municipales de mars.

La nette poussée de la droite se retrouve de manière éloquente dans l’élection de François Baroin: l’ancien ministre UMP, qui abandonne du coup son siège de député, a obtenu 76,58% des voix. Dans la Vienne, Jean-Pierre Raffarin obtient 59,61%. A Marseille, le maire Jean-Claude Gaudin est réélu sénateur.

La droite remporte ses succès les plus spectaculaires en Corrèze, en Haute-Saône, dans le Rhône et en Haute-Garonne. Dans l’ancien fief de François Hollande, l’UMP rafle les deux sièges en jeu, infligeant notamment une défaite au successeur de François Hollande à la mairie de Tulle, Bernard Combes, également conseiller à l’Elysée chargé des élus. Dans le Rhône, le parti de Luc Chatel double ses sièges, passant de 2 à 4. Le maire de Lyon Gérard Collomb est toutefois réélu et le PS conserve ses deux sièges.

Recul également du PS dans les Bouches-du-Rhône, à cause du succès de la liste de l’ancien socialiste Jean-Noël Guérini (3 élus), dans la Drôme, département du président des sénateurs socialistes Didier Guillaume, ou encore en Côte d’Or et dans le Finistère.

– Revers des communistes et des radicaux de gauche –

Mais à gauche, les dégâts sont surtout sensibles pour les radicaux de gauche (PRG) et les communistes. Sensation du scrutin, Jean-Michel Baylet, président du PRG et du conseil général du Tarn-et-Garonne, est battu dans ce département. Anne-Marie Escoffier (PRG), ex-ministre déléguée à la Décentralisation du gouvernement Ayrault, a dû s’incliner dans l’Aveyron.

Secrétaire d’Etat dans ce même gouvernement, le socialiste Thierry Repentin est battu en Savoie.

Le Front de gauche perd trois des cinq sièges qu’il détenait (Allier, Bouches-du-Rhône, Rhône).

Les socialistes ont mieux résisté. Grâce au changement du mode de scrutin, ils gagnent même un siège dans la Sarthe, le Calvados, la Charente-Maritime, le Calvados, la Saône-et-Loire, et gardent leurs deux sièges dans l’Aude et la Dordogne.

Mais ils voient chuter une de leurs figures au Sénat, Jean-Pierre Michel, qui avait défendu au Palais du Luxembourg la loi sur le mariage homosexuel (et, en 1999, son ancêtre le Pacs).

De son côté, le Front national entre pour la première fois dans l’histoire de la Ve République au Sénat avec deux élus, David Rachline dans le Var et Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, des succès acquis respectivement aux dépens de l’UMP et du Front de gauche. Marine Le Pen s’est félicitée « d’une victoire historique » de son parti.

Au vu du nombre de ses conseillers municipaux, qui forment les gros bataillons des « grands électeurs » sénatoriaux, leur succès n’était pas acquis. Des voix non FN se sont donc portées sur leur nom, la marque d’une « porosité » entre droite et extrême droite, selon le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen.

Seule la moitié du Sénat (179 sièges sur 348) était renouvelée au cours de ce scrutin, dans 59 départements métropolitains et cinq collectivités d’outre-mer. Quelque 87.000 grands électeurs, pour l’essentiel des conseillers municipaux, votaient. Dans 29 circonscriptions (départements ou collectivités d’outre-mer), le vote avait lieu à la proportionnelle (119 sièges concernés), dans les 35 autres (59 sièges en tout) il se déroulait au scrutin majoritaire.

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La gauche relativise la perte du Sénat

Le Monde.fr Nicolas Chapuis

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, au Sénat, le dimanche 28 septembre.
L’année électorale catastrophique des socialistes n’en finit plus. Après avoir perdu les municipales et les européennes, la gauche a abandonné le Sénat à la droite, dimanche 28 septembre. Une conséquence logique du renversement du rapport de forces au sein du collège des grands électeurs, composé en grande partie de conseillers municipaux. Il n’empêche : après deux ans de présidence de François Hollande, la majorité a perdu une assemblée et offre à l’UMP un bastion et une tribune, qui lui seront fort utiles dans sa stratégie de reconquête du pouvoir.

Voir notre carte : Les résultats des élections sénatoriales 2014

Les résultats des sénatoriales

Lire notre synthèse: La droite reprend le Sénat avec une majorité d’une quinzaine de sièges

La tendance était pourtant à la relativisation du côté de la rue de Solférino dimanche soir. « Ce n’est pas la vague bleue qu’on avait annoncée, s’est employé à expliquer Jean-Christophe Cambadélis, à l’annonce des résultats. C’est l’effet mécanique de la défaite des municipales, il n’y a pas eu de progression dans la sanction. » Le Parti socialiste perd 24 sièges et en gagne huit autres, les radicaux en abandonnent sept, et les communistres, trois. Le premier secrétaire du PS a également tempéré la victoire de l’UMP en soulignant la poussée de l’UDI : « On sent que la droite doute du fait qu’elle puisse incarner une alternative. Ils n’ont pas fait une offre politique qui pousse les grands électeurs à se tourner massivement vers eux. »

Mais M. Cambadélis était bien seul parmi les piliers de la majorité pour commenter cette défaite. Pas de prise de parole officielle de François Hollande ou Manuel Valls pour expliquer la perte du palais du Luxembourg. « En réalité, les conséquences institutionnelles sont quasi nulles pour nous, expliquait dimanche un cadre du Parti socialiste. Il y avait un axe de fait entre le Parti communiste et la droite, qui faisait que la gauche n’avait plus de majorité depuis un moment. »

LA NÉCESSITÉ DE LISTES COMMUNES À GAUCHE

Le PS espère désormais se servir de cette défaite pour imposer la nécessité de listes communes à gauche lors des prochaines échéances électorales de 2015, avec les cantonales en mars et les régionales en décembre. Si la défaite semble inéluctable, les socialistes ne désespèrent pas de sauver les meubles dans certaines régions. « Nous, on va prendre une claque, mais les communistes, eux, peuvent être rayés de la carte, et les Verts auront besoin d’alliances s’ils veulent conquérir des sièges », explique un dirigeant du PS.

A l’annonce des résultats, Europe Ecologie – Les Verts – dont aucun siège n’était remis en jeu – faisait presque la même analyse… excepté sur la ligne politique à défendre. « Dans la droite ligne des précédentes défaites de la gauche et notamment des dernières municipales, c’est le résultat du rejet d’une politique économique qui privilégie une gestion comptable de rigueur budgétaire au nécessaire développement écologique et social des territoires », écrit le parti dans un communiqué, appelant à un « rassemblement » autour du programme de 2012.

Trois ans après l’avoir conquise de haute lutte, le PS va donc perdre, mercredi, la présidence du Sénat. La gauche n’est d’ailleurs pas prête de reconquérir le Plateau. Les défaites prévisibles de 2015 devraient renforcer le positionnement à droite du collège des grands électeurs. Lors du prochain renouvellement du Sénat, en 2017, la plupart des élus socialistes, qui avaient fait leur entrée en masse au palais du Luxembourg en 2011, seront menacés. Il faudra donc probablement plusieurs renouvellements pour revoir un basculement de majorité. La victoire de la gauche il y a trois ans n’aura au final été qu’une parenthèse dans l’histoire de la domination de la droite au Sénat.

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Sénat : la droite l’emporte, le FN entre

Comme prévu, les élections sénatoriales qui avaient lieu ce dimanche ont été favorables à la droite ; si les résultats définitifs ne sont pas encore connus,  l’UMP a revendiqué, vers 17h30, le basculement de majorité.

Mais le fait marquant, c’est l’entrée du Front national au Sénat, pour la première fois de son histoire.

Stéphane Ravier a été élu dans les Bouches-du-Rhône et David Rachine dans le Var, il en sera le benjamin.

Il faudra savoir quels sont ces grands électeurs qui ont donné leur voix aux élus du Front national, sans être forcément membres.

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Sénatoriales 2014 : le Sénat bascule à droite, deux candidats FN élus

SENAT– La moitié des sièges des sénateurs est renouvelée dimanche lors des sénatoriales. Un scrutin marqué par le retour de la droite après trois ans de présidence socialiste et par l’entrée de deux candidats FN. Metronews fait le point sur cette élection.
Sénat

Le scrutin est marqué par le renouvellement de la moitié des sièges de sénateurs. Photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

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Commentaires

Les défaites s’accumulent et ça va continuer l’année prochaine .

Le fait que le Sénat soit passé à droite ne change rien à la donne. Il faisait souvent objection aux textes du gouvernement. Maintenant comme le souhaite Raffarin… il veut en faire un parti partisan de l’opposition pour contrer systématiquement le gouvernement ! Une haute chambre qui retarde la République. En fait les sénateurs privilégiés ne servent pas à grand chose. Le général De Gaulle voulait même supprimer le Sénat en 1969… lui avait tout compris !

De Gaulle avait raison mais n’a pas réussi dans sa démarche. D’après Fabius hier sur France 2 le Sénat ne sert pas à grand chose qu’à retarder la mise en place d’une loi. Alors pourquoi ? Tout simplement pour payer de très bonnes retraites aux politiques en plus de leurs retraites de députés et/ou de ministres. Bravo tous ses personnages ont soit disant conscience que la France va mal !

Qui aura le courage de supprimer cette chambre inutile est très coûteuse : en tous cas bien au dessus de nos moyens.

PIERRE-MARIE MURAZ

C’est comme la tendance à l’inversion de la courbe du chômage … C’est la courbe électorale !

Paul Bismuth

c’est ce qu’on appelle un non-évènement au vu du peu d’importance de cette chambre parlementaire ! ça ne changera pas plus la vie publique que le renouvellement du conseil d’administration de Bouygues ou que la nomination de Laurent Blanc à la tête du PSG ! les sénateurs sont juste là pour finir paisiblement leur carrière aux frais de la nation….

GUILLAUME DREUX

La gauche relativise la perte du Sénat : « Bon c’est que le Sénat et ça sert à rien, le plus embêtant c’est que l’on pourra recaser moins de monde ». Une certaine vision de la démocratie en fait …

Stéphane Devaux

Dommage que ce bon article se termine par des prévisions sur le résultat des élections dans les 3 années à venir (voire plus)… Là où s’arrête le journalisme…

Groucho

Finalement n’est-ce pas la présence de la gauche à l’Elysée qu’il convient de relativiser? Ce qui serait « normal ».

Je n’aime pas du tout le dernier paragraphe de cet article. Le journalo-politique se croit revenu au « bon temps du communisme » ? C’est quoi cet esprit de délation ? Ce sont ces gens qui se disent « humanistes » ?

  • allez vazy  • 

    2 élus au sénat, 2 à l’assemblée: la bande des 4 quoi…

  • Et on va encore dire que c’est de ma faute. Mes courtisans et mes courtisanes vont encore me gaver le choux. Vraiment une rentrée de merde.
    Pas facile d’être roi dans ce beau royaume de France.
    Heureusement que j’ai mes guerres et mes conquêtes.

    linorobertolinoroberto

  • Pour des gens qui dénoncent le système et les cumulards je trouve que les élus FN s’intègrent bien, ils ont vite pris le pli.
    Maire, conseiller régional et sénateur pour les 2.
    Bravo c’est un bel exemple !

  • Rappelons qu’il y a toujours plus d’élus communistes que FN dans les deux chambres, et que par conséquent il serait plus logique de voir Pierre Laurent devenir Premier ministre que Marine Le Pen. Beaucoup plus, d’ailleurs, puisque Pierre Laurent, lui, au moins, il a été élu quelque part.


  • L’UMP a raison, c’est grâce au parti socialiste que le FN progresse partout et entre aujourd’hui au Sénat. Mais attention, si autrefois les socialistes jouaient avec le feu pour affaiblir les scores de l’UMP, ce soir c’est avant tout les voix manquantes de la gauche aux élections municipales qui font le jeu du FN et permettent à deux des leurs d’entrer au Sénat. Merci Hollande pour ce nouveau revers de la démocratie.
    Une bonne nouvelle quand même, le mammouth Jean Michel Baylet perd son siège.

      • le PS a fait la même politique que l’UMP dans le genre racolage des voix du FN. A mon sens, ils sont tous les deux responsables, les électeurs petits et grands préférant l’original à la copie.

    • L’équipe soi-disant socialiste actuellement au pouvoir est rigoureusement la même que pour la campagne de 2002. Ils ont juste interverti leurs places.   Mêmes gens, mêmes effets.

    • Tout à fait d’accord avec vous pour constater que c’est le PS qui favorise le FN dans les élections. Et Sarkozy ayant été un des rares hommes politiques à le faire reculer en sachant capter son électorat, il ne doit pas être mécontent, sur la route de 2017, d’incarner le seul candidat capable de « sauver » la France du péril FN.

      • Le PS ne favorise pas le FN. Depuis qu’il a renoncé à être de gauche, il voit son électorat s’effondrer dans les scrutins. Quant à Sarkozy à part faire un numéro de claquettes du haut de ses talonnettes, je ne vois en quoi il serait capable de « sauver » la France mon bon Monsieur.

        • Alors s’il faut jouer avec les mots, reprenons les vôtres (au fond, je ne dis pas la même chose mais je comprends bien que vous ne pouvez pas être d’accord avec moi, le riverain de gauche est bien connu pour son sectarisme) : « Le PS (national) depuis Mitterrand a toujours joué pour faire monter le FN au détriment du RPR et maintenant de l’UMP »

          Et si je parle de Sarkozy en « sauveur » de la France, les guillemets sont là mon bon monsieur pour prendre mes distances avec ce que je dis. Il saura mettre à profit cette posture pour attirer le chaland, mais vous comme moi (peut-être ferez-vous en sorte de dire le contraire après tout) ne considérons pas forcément Sarkozy comme une solution dès 2017. La question étant de savoir alors qui.

          • « le riverain de gauche est bien connu pour son sectarisme) »
            Ce n’est pas du sectarisme que de dire
            1) Le PS n’étant plus de gauche, c’est pour cela que son électorat n’a pas répondu à l’appel, il a fait ainsi mécaniquement le jeu de la montée du FN aux municipale et a participé ainsi à l’entrée de sénateurs FN au Sénat
            2) Sarkozy est le « sauveur » des militants de l’UMP mais certainement pas celui des électeurs de droite et du centre
            Le calcul de Sarkozy est de se retrouver au second tour de 2017 et pour cela il doit éliminer la concurrence
            a) en interne de l’UMP, c’est à dire de Juppé son principal adversaire, Fillon n’étant là que pour le décors
            b) du centre, ce qui ne devrait pas être difficile en l’absence d’un leader crédible
            et comme Chirac en 2002 de se retrouver comme le « sauveur » de la France contre le FN.
            Quant au PS, il est parti pour une très longue traversée du désert…..comme d’habitude. Je ne parle même pas des autres sensibilités de gauche qui n’ont ni stratégie ni leader et n’ont comme programme que de faire de la figuration médiatique.
            Voilà l’analyse du sectaire de gauche mon bon Monsieur.

          • râââh : le sectarisme, çà faisait longtemps qu’on nous l’avais pas faite.

            Il n’y a pas de solution en 2017.

            Certainement pas votre murène qui se présente non moins comme un sauveur.

    • mais non voyons, c’est la faute aux banlieusards musulman si le FN progresse. Et aux banquiers juifs.
      le monde ne change pas.

  • Non c’est très bien.

    Regardez l’Allemagne en 1930. Pays exsangue, malmené, ridicule sur la scène internationale.
    Les fascistes arrivent au pouvoir, et paf ! en moins de deux, le pays arrive au premier plan sur la scène géopolitique globale.

    Vivement la même chose en France.

  • C’est vraiment intéressant un Grand Électeur : ça fait systématiquement ce qu’on attend de lui en téléphoné sans dévier d’un pouce en bon petit soldat qu’il est .

    Je suis content de pas avoir un Grand gniÉlecteur dans mes relations, ça doit être d’un ennui : -)

    • ostiaaostiaa

      perdu

      Un grand électeur c’est comme un petit électeur…. mais en plus grand.

    • Il est peut-être là, le problème.
      Il y a au moins un grand électeur désigné parmi vos conseillers municipaux, s’ils ne le sont tous (communes >9000 hbts).

      Si le pouvoir est loin du peuple, la réciproque n’est pas fausse.

  • La bête immonde FN était déjà a notre porte, elle est maintenant rentré dans la Chambre . Qu’en pensent les canards du bassin du Luxembourg ?

  • je sens que la question de supprimer le Sénat va bientôt reparaître sur la table…

  • meuh non la France n’est pas une république bananière

  • L’entrée du FN au Sénat n’a de fracassant que le déni de démocratie qu’il représente! 2 Sénateurs seulement pour plus de 20% de sympathisants FN… fracassant, n’est-il pas?

  • Enfin, la France commence à se démocratiser! …

    MischkaElle n’est fracassante que par l’entremise des médias. Cela dit écologistes ou communistes par leur magouilles électoralistes en étant bien plus minoritaires dans ce pays sont anormalement présents au sénat et ailleurs.

  • c’est une bonne chose: le fn ne pourra plus clamer qu’ils sont différents des autres partis politiques. ils vont s’habituer au petit confort du sénat et voteront ce qui doit être voté comme ce doit être voté. comme les autres.

  • Le FN fait une entrée fracassante au Sénat, dit le titre.
    Pourquoi fracassante ??
    Le FN, aux idées duquel je n’adhère pas, n’est pas illégal que je sache, et les deux sénateurs ont été librement élus. On peut le regretter bien sûr.
    Enfin, une question: pourquoi fait on autant de bruit sur cette arrivée du FN au Sénat?? Le FN ne demande que cela, c’est de la pub gratuite.

    Rien que de très normal au moment où le FN, grâce au PS est devenu le premier parti de France.

  • Entrée OUI , fracassante NON,
    plutôt symbolique, c’est un avertissement et un signal d’alarme que le PS subitement semble minimiser ! Et cela est nouveau ! fini leur cris et leurs appels au « front républicain ». La gauche souhaite plutôt la montée du Front National que le renforcement de la droite et de l’UMP. Et pour cause, le PS et le FN visent le même électorat. Leur connivence n’échappe à personne.

  • Avatar Fouras 2610

    N’exagérons rien . L’élection de ces deux membres du FN ne sont que la conséquence du vote aux municipales à Marseille grâce au parti socialiste qui en a fait élire un en se maintenant au deuxième tour . C’est une anecdote significative mais pas fracassante .

    Ghislaine Deirmendjian Ghislaine Deirmendjian
    Pas de pouvoir pour ces deux là, mais quelle rente avec le cumul : sénateur/maire.
    Tout va bien.

    duagt lol duagt lol
    Le FN c’est un peu comme avec l’i-phone 6 : En dessous de tous ses concurrents techniquement, mais on lui met 10/10 dans les tests, et on l’achète en masse juste car c’est un i-phone.
    le FN, on le critique à volonté, juste car c’est le FN.

    Jacques Labatut Jacques Labatut
    Deux « Ravis » de la crèche FN.
    Siégeant sans étiquette, ils pourront bailler à loisir, aux frais de l’Etat, du contribuable.

    • Remue-ménage pour rien. L’AN a sur tout les textes le dernier mot.
      → Suppression SVP

  • =========================================================
    Supprimer le Sénat, ce « vieux truc » ? La parole est à la défense
    Pascal Riché | Cofondateur Rue89
    Rémi Noyon | Journaliste Rue89

    Coûteux, conservateur, clientéliste… Pourquoi garder ce fichu Sénat ? Les élections de ce dimanche font ressurgir cet éternel débat. Voici quelques épisodes concrets pour juger l’action de la chambre haute.

    Discours de Manuel Valls au Sénat, devant son président Jean-Pierre Bel, le 9 avril 2014 (FRANCOIS GUILLOT/AFP)

    Le Sénat n’est-il vraiment qu’un « bel objet inutile, vieux truc doré posé sur la cheminée de la République », comme le décrivait, vendredi matin sur France Inter, le chroniqueur Thomas Legrand ?
    Que se passe-t-il ce dimanche ?

    179 sièges de sénateurs sur 348 seront renouvelés ce dimanche 28 septembre, pour une durée de six ans, par le vote de 8 8420 « grands électeurs » (à 95%, des délégués des conseils municipaux et des maires : à 5%, des conseillers généraux et régionaux, des députés, des sénateurs).

    Il y a 1 732 candidats.

    Les élections sénatoriales de ce dimanche (voir encadré) font ressurgir l’éternel débat sur l’utilité de cette chambre un peu désuète.

    Les chefs d’accusation sont nombreux : la haute chambre serait un marigot coûteux et structurellement conservateur, arc-bouté sur ses prérogatives, engoncé dans le clientélisme…

    Nombreux sont les politiques ou les juristes qui demandent la refonte de son mode d’élection et de son fonctionnement. Certains vont même jusqu’à souhaiter sa suppression dans le cadre d’une hypothétique VIe République.
    La chambre qu’on ne pouvait pas dissoudre

    Le Sénat, de fait, a peu de pouvoirs. Une sénatrice écologiste, Corinne Bouchoux (Maine-et-Loire), a démontré devant ses collègues, en juin dernier, que malgré le travail « colossal » du Sénat, seul un quart des amendements sénatoriaux sont suivis d’effet :

    « Un certain nombre d’universitaires en déduisent que notre institution ne sert plus à rien. Cette vision mérite, à mes yeux, d’être prise en compte ! »

    A l’inverse, ses défenseurs mettent en avant son rôle de « refroidissement » du processus législatif. « Le Sénat n’est certes pas une barrière infranchissable. Mais son rôle n’est pas nul : il prolonge la procédure, il permet d’éclairer les enjeux des textes. Il permet de ne pas aller trop vite, ce qui est important », commente le spécialiste du droit constitutionnel Didier Maus.

    Bien qu’elle ne soit pas une fan absolue de cette assemblée, Marie-Anne Cohendet, professeure de droit public à la Sorbonne, rappelle aussi que le Sénat ne peut pas être dissous par le Président et que, par conséquent, il y règne un esprit différent, peut-être plus indépendant et transpartisan qu’à l’Assemblée.

    Cet esprit, et le temps que savent prendre les sénateurs pour travailler, permettrait d’améliorer la qualité des textes.
    C’est l’Assemblée qui a le dernier mot

    Le Sénat joue également un rôle de représentation des collectivités territoriales (même si les petites communes sont surreprésentées).
    Le bilan du président Bel

    Jean-Pierre Bel devait entièrement dépoussiérer le Palais du Luxembourg. Trois ans plus tard, les résultats ne sont pas là. Bel a tenté de réduire « l’absentéisme » en commission, mais sa proposition n’a toujours pas été inscrite à l’ordre du jour.

    On notera seulement que l’effectif minimum pour constituer un groupe a été abaissé de quinze à dix sénateurs et que c’est sous son règne que la réserve parlementaire du Sénat a été rendue publique.

    Enfin, comme le rappelle Pascal Jan, professeur de droit constitutionnel à Sciences-Po Bordeaux, le Sénat produit chaque année un rapport précieux sur l’application des lois. Il vérifie que les lois, une fois votées, ne sont pas laissées lettre morte et que les décrets d’application suivent.

    Au-delà de ces généralités, il est difficile de citer des faits d’armes concrets du Sénat. Car hormis en matière constitutionnelle (ou loi organique qui le vise lui-même), c’est l’Assemblée qui a le dernier mot. On l’a vu encore lors de la réforme du cumul des mandats : le Sénat était vent debout contre la réforme, mais n’a pas été un obstacle sérieux pour le gouvernement.

    Nous avons contacté divers constitutionnalistes pour tenter de recenser les épisodes pendant lesquels le Sénat a joué un véritable rôle, soit de contrepouvoir, soit de proposition. Ils sont très rares.
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    Le Sénat a résisté aux pulsions autoritaires de de Gaulle

    Vincent Boyer, université de Bretagne-Sud (Vannes) :

    « Le meilleur exemple est celui de 1962, lorsque le général de Gaulle a décidé de faire passer au suffrage universel le mode de désignation du président de République, en passant par l’article 11 de la Constitution [qui prévoit le référendum, mais n’est pas prévu pour réviser la Constitution ndlr].

    Le Sénat, et particulièrement son président [Gaston Monnerville], s’est vigoureusement opposé à ce qui pouvait s’apparenter à une violation de la Constitution. Certes, le général l’a emporté, mais le Sénat a permis à l’opposition de s’exprimer.

    Un nouveau bras de fer a eu lieu entre le général de Gaulle et le Sénat lors du référendum de 1969 [portant sur les régions et la réforme-assassinat du Sénat], mais cette fois, c’est le premier qui n’a pas réussi à convaincre les Français : il a alors démissionné.

    Dans ces deux exemples, le Sénat a joué un rôle important en dénonçant la dérive présidentialiste du régime. »

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    En 1971, il a sauvé la liberté d’association

    Dans la rubrique historique de son site internet, le Sénat se vante d’avoir « sauvé la liberté d’association ». C’est cet épisode qu’évoque spontanément Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Rouen, lorsqu’on lui demande de prendre la défense des sénateurs :

    « L’exemple qui me vient en tête est lié à la célèbre décision du Conseil constitutionnel datée du 16 juillet 1971 (71-44 DC), baptisée “liberté d’association”. »

    Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, souhaite alors instaurer un contrôle administratif de la déclaration des associations. Sa décision fait suite à des démêlés qu’il a pu avoir avec l’association des Amis de La Cause du peuple, du nom d’un journal trotskiste.
    La valeur du préambule

    Il réussit à faire voter une loi en ce sens, restrictive du point de vue des libertés, qui vient compléter le texte du 1er juillet 1901. Tout au long des discussions, le Sénat s’est opposé à cette loi.

    Son président, Alain Poher, va donc saisir le Conseil constitutionnel. Ce dernier censure le texte et, à cette occasion, confirme sa volonté (déjà manifeste en 1970) de donner une valeur constitutionnelle au préambule de la Constitution et donc à des principes tels que la liberté d’association, garantie en tant que principe fondamental reconnu par les lois de la République.
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    En 1990, il a contré le Président sur une question constitutionnelle

    Même sur les questions constitutionnelles, le Sénat est rarement une force de blocage. Il y a pourtant un exemple où il a fait dérailler un projet défendu par le garde des Sceaux Robert Badinter, que rappelle Pascal Jan, professeur de droit constitutionnel à l’Institut d’études politiques (IEP) de Bordeaux :

    « Le Sénat bloque très rarement des projets de révision constitutionnelle, car il a conscience qu’il n’est pas l’institution la mieux élue.

    Mais c’est arrivé en 1990, où il a montré qu’il pouvait jouer un rôle de contrepouvoir efficace.

    Il s’est opposé à un projet défendu par le Président [Mitterrand] visant à contrôler la constitutionnalité des lois, a posteriori. Pour le Sénat, qui se voit en garant des libertés, cette réforme instaurait une insécurité juridique. »

    Le Sénat avait jugé qu’il était peu démocratique de confier au Conseil constitutionnel, instance non élue, le pouvoir d’abroger une loi déjà promulguée. Il exigeait le renvoi automatique devant le Parlement des lois déclarées non conformes à la Constitution.

    « Le projet avait été adopté par l’Assemblée nationale en avril, mais il a été profondément modifié par le Sénat. Face aux divergences entre les deux chambres, il a été abandonné.

    Ce n’est qu’en 2008 que cette réforme, appelée aujourd’hui QPC [pour question prioritaire de constitutionnalité], a finalement été adoptée. »

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    En 2007, il a fait dérailler les test ADN pour le regroupement familial

    Première rébellion sénatoriale sous l’ère Sarkozy : le 26 septembre 2007, par 24 voix contre 13, la commission des Lois du Sénat a supprimé l’article du projet de loi sur l’immigration qui prévoyait la possibilité de recourir à des tests génétiques pour permettre le regroupement familial.

    Très controversé, cet article avait été introduit par le député UMP Thierry Mariani, avec le soutien du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux.
    Le marteau-piqueur contre la mouche

    Les sénateurs ont alors joué leur rôle de protecteur des libertés individuelles : « Nous avons eu la volonté de ne pas utiliser un marteau-piqueur pour écraser une mouche », avait expliqué le sénateur Jean-René Lecerf, membre de la commission.

    Le Sénat avait vidé le texte de sa substance, en restreignant ses modalités d’application.

    En 2009, le ministre de l’Immigration Eric Besson a renoncé à signer le décret d’application de cet article devenu usine à gaz.

    Un dessin publié en 2007 sur Rue89 (Peb et Fox)
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    Il a parfois quelques idées…

    Le Sénat est aussi régulièrement l’initiateur de textes de lois. Le Monde a ainsi listé des exemples de propositions émanant de la chambre haute :

    la loi autorisant l’expérimentation des maisons de naissance est issue du groupe de sénateurs centristes UDI-UC ;

    la loi visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national vient du groupe écologiste ;

    dans la loi d’encadrement des stages, le Sénat est à l’origine de la revalorisation de la gratification minimale de 436 euros à 523 euros.

    De quoi se chauffer cet hiver

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    Gaz: l’Ukraine et la Russie ébauchent des solutions au conflit avant l’hiver

    Moscou et Kiev ont ébauché vendredi des pistes pour débloquer avant l’hiver leur contentieux gazier, qui pourrait avoir des conséquences sur l’Europe, alors que des combats entre l’armée et les séparatistes prorusses ont fait une nouvelle victime en Ukraine.

    Les ministres russe et ukrainien ont trouvé un « accord intérimaire », visant à « assurer l’approvisionnement jusqu’au printemps » de l’Ukraine mais aussi de l’Europe –dont les importations de gaz russe transitent par l’Ukraine–, a affirmé le commissaire européen sortant à l’Energie Günther Oettinger, à l’issue de négociations tripartites (Ukraine/Russie/UE) à Berlin.

    Pourtant cet accord semblait encore incertain. « Il y a une proposition de la Commission européenne. Mais pour l’instant, on n’a pas trouvé de solution acceptable pour tous », a déclaré à l’AFP le ministre ukrainien de l’Energie, Iouriï Prodane.

    Selon cet accord préliminaire –ou « proposition » selon les termes de Kiev– qui doit être approuvé par les deux gouvernements et faire l’objet d’une nouvelle réunion dans la même configuration la semaine prochaine, Kiev paiera d’ici la fin de l’année 3,1 milliards de dollars au fournisseur russe Gazprom, des arriérés sur des livraisons du printemps dernier.

    Gazprom serait également prêt à livrer à l’Ukraine au moins 5 milliards de mètres cubes de gaz dans les mois qui viennent, contre paiement anticipé, au prix de 385 dollars pour 1.000 mètres cubes, notamment pour renflouer les réserves ukrainiennes à sec et permettre au pays « d’assurer correctement sa fonction de transit » vers l’Europe, a assuré M. Oettinger.

    « Nous avons préparé un plan pour l’hiver qui peut servir de base pour résoudre les problèmes », a affirmé aussi le ministre russe Alexandre Novak.

    – Des blessés dans l’Est –

    Mais l’enchaînement des différentes étapes ne semblait pas faire consensus. La partie ukrainienne n’est prête à payer sa dette que si Gazprom s’engage sur des livraisons pendant l’hiver, a déclaré Iouriï Prodane, laissant entrevoir un nouveau bras de fer sur un sujet qui a contribué à empoisonner encore un peu plus les relations entre les deux pays ces derniers mois.

    Le conflit, qui porte essentiellement sur les prix du gaz, a été porté devant un tribunal d’arbitrage à Stockholm mais le verdict sera rendu seulement l’an prochain, et une solution de court terme est impérative alors que déjà en Ukraine plusieurs villes n’ont plus l’eau chaude.

    Dans l’est du pays, la trêve des combats se consolide le long de la ligne de front dans les régions séparatistes russophones de Donetsk et de Lougansk.

    A Chtchastie, à 20 km de Lougansk, un civil a cependant été tué et 16 blessés lorsque les rebelles ont ouvert le feu vendredi en direction de la ville, prenant notamment pour cible l’hôpital, a affirmé Vladislav Seleznev, un porte-parole de l’armée régulière.

    Trois soldats ukrainiens ont par ailleurs été blessés près de Kamianka, dans la région de Donetsk, lors d’une attaque rebelle, a annoncé l’armée ukrainienne.

    L’intensité des combats reste cependant sans commune mesure avec celle qu’ils avaient atteint avant le cessez-le-feu du 5 septembre. Au total, plus de 3.200 civils et militaires ont péri dans les affrontements depuis avril, selon l’ONU.

    Une première réunion à proximité de la ligne de front a eu lieu dans la journée en présence de militaires russes et ukrainiens au sujet de la mise en oeuvre du cessez-le-feu, a fait savoir l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

    L’armée ukrainienne a indiqué que des militaires russes avaient prévu de se rendre ce vendredi à Donetsk, principale ville aux mains des séparatistes, pour convaincre ces derniers d’observer le cessez-le-feu. Si une trêve totale est ensuite observée pendant 48 heures, les deux parties retireront leurs troupes de la ligne de front, a précisé Kiev.

    Le président ukrainien Petro Porochenko a estimé jeudi que le « pire » de la guerre était passé, mais Kiev bute toujours sur l’intransigeance de la rébellion, qui refuse ses solutions politiques, notamment un « statut spécial » permettant une plus grande autonomie de ses fiefs tout en restant au sein de l’Ukraine.

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    Gaz: Kiev minimise les chances d’accord avec Moscou

    Des militaire ukrainiens font route vers Donetsk, le 26 septembre 2014
(c) Afp Des militaires ukrainiens font route vers Donetsk, le 26 septembre 2014 (c) Afp

    Kiev (AFP) – « Rien n’est signé. » L’Ukraine laissait planer le doute samedi sur les chances de résolution de son conflit gazier avec Moscou, alors que dans l’est du pays la trêve semblait globalement respectée une semaine après la conclusion d’un accord avec les rebelles prorusses .

    Au lendemain d’une ébauche d’accord annoncée par l’UE à l’issue de négociations à Berlin entre Russes, Ukrainiens et Européens pour rétablir l’approvisionnement de l’Ukraine, le patron de Naftogaz, le groupe public ukrainien de distribution de gaz, a souligné que le bras de fer avec Moscou n’était pas résolu.

    « Aucune décision définitive n’a été prise, aucun document n’a été signé. Point », a fait savoir Andriï Kobolev sur son compte Facebook.

    Présentant vendredi un « accord intérimaire » devant encore être approuvé par les deux gouvernements, le commissaire européen sortant à l’Energie, Günther Oettinger, avait expliqué qu’en échange du paiement de 3,1 milliards de dollars avant la fin de l’année, le géant russe Gazprom allait s’engager à fournir au moins 5 milliards de m3 de gaz à l’Ukraine pour lui permettre de traverser les mois d’hiver.

    Mais Kiev a rapidement pris ses distances avec cette annonce. « Il y a une proposition de la Commission européenne. Mais pour l’instant, on n’a pas trouvé de solution acceptable pour tous », a déclaré à l’AFP le ministre ukrainien de l’Energie, Iouriï Prodane.

    Kiev et Moscou semblent engagés dans un nouveau bras de fer autour de l’enchaînement des différentes étapes de l’accord: la partie ukrainienne n’est prête à payer sa dette que si Gazprom s’engage sur des livraisons pendant l’hiver, a déclaré M. Prodane.

    Moscou estime que Kiev lui doit 5,3 milliards de dollars d’arriérés de paiement et a coupé le robinet du gaz en juin. Le conflit a été porté devant un tribunal d’arbitrage à Stockholm mais le verdict sera rendu seulement l’an prochain. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a assuré que quelle que soit l’issue des négociations, Kiev ne retirerait pas sa plainte.

    – L’Europe menacée de coupure –

    Avant le début des négociations de Berlin, le ministre russe Alexandre Novak avait laissé planer la menace de coupures de gaz à l’Europe si des pays européens continuaient à revendre du gaz à l’Ukraine « à flux inversés ». Les pays de l’UE importent près du tiers de leur gaz de Russie, et la moitié de ce flux transite par l’Ukraine.

    Si la confiance ne règne pas dans le dossier gazier, la trêve reste globalement respectée dans l’est de l’Ukraine une semaine après l’accord trouvé à Minsk entre Kiev, la Russie et les séparatistes prorusses pour appliquer un cessez-le-feu sous l’égide de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

    Un soldat ukrainien a été tué et huit autres blessés au cours des dernières 24 heures, a déclaré en milieu de journée le porte-parole militaire Volodymyr Poliovï et des tirs à l’arme lourde ont encore été entendus à Donetsk, la principale ville contrôlée par les rebelles, a fait savoir la mairie. Mais les affrontements sont loin d’avoir l’intensité qui prévalait encore la semaine dernière avant le dernier accord de Minsk.

    Pour la première fois, militaires russes et ukrainiens se sont rencontrés vendredi à proximité de la ligne de front afin de discuter de la mise en œuvre du cessez-le-feu, notamment la création d’une zone tampon de 30 km de large sans armes lourdes, a rapporté l’OSCE.

    L’armée ukrainienne a indiqué que des militaires russes devaient se rendre vendredi à Donetsk pour convaincre les séparatistes de respecter le cessez-le-feu. Si une trêve totale est ensuite observée pendant 48 heures, les deux parties retireront leurs troupes de la ligne de front, a précisé Kiev.

    Depuis avril, les affrontements ont fait au moins 3.200 morts dans l’est de l’Ukraine.

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    La Russie et l’Ukraine proches d’un accord pour rétablir les livraisons de gaz

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters |

    Les livraisons de gaz en direction de l'Ukraine pourraient bientôt reprendre.

    La Russie et l’Ukraine s’acheminent vers un accord qui rétablirait la livraison de gaz russe, interrompue depuis le mois de juin et l’éclatement du conflit armé dans l’Est ukrainien.

    « Nous avons négocié aujourd’hui un plan pour l’hiver en plusieurs points », qui doit permettre à l’Ukraine et à tous les pays européens qui dépendent du transit de ne pas se retrouver à court de gaz, a déclaré Günther Oettinger, le commissaire européen à l’énergie. Il a qualifié l’accord, qui doit encore être approuvé par les deux capitales, de « solution intérimaire pour assurer l’approvisionnement ». Selon M. Oettinger, qui a joué le médiateur entre les deux camps, l’accord garantit à Kiev au moins 5 milliards de mètres cubes de gaz d’ici à fin décembre contre paiement anticipé.

    Selon cet « accord intérimaire », l’Ukraine paierait tout d’abord en remboursement d’impayés une somme de 3,1 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) à Gazprom, après quoi l’approvisionnement pourra reprendre. Le prix négocié est de 303 euros les 1 000 m3, moins que les 382 euros que Gazprom avait voulu imposer, mais plus que le prix en vigueur avant le changement de gouvernement en Ukraine (211 euros).

    L’APPROVISIONNEMENT DE L’EUROPE MENACÉ

    Mais cet accord négocié sans que les deux camps ne discutent directement l’un avec l’autre ne signifie en rien une sortie de crise. D’abord parce qu’il doit être approuvé par les deux exécutifs, et ensuite parce que les interprétations des ministres russe et ukrainien divergeaient légèrement. Ainsi l’Ukrainien Iouriï Prodana prévenu que Kiev ne paierait les 3,1 milliards de dollars promis que si Gazprom s’engageait sur des livraisons pendant l’hiver.

    Plus tôt dans la journée, les ministres des affaires étrangères des pays membres du G7 réunis à New York avaient sommé la Russie de « respecter ses engagements relatifs au cessez-le-feu, aux accords de Minsk et à la souveraineté de l’Ukraine ». Les Occidentaux attendent du Kremlin un arrêt total de son soutien aux séparatistes prorusses en Ukraine et ne cachent pas envisager un nouveau train de sanctions à l’encontre de Moscou.

    La réponse ne s’est pas faite attendre. La Russie a de nouveau menacé de couper l’approvisionnement en gaz de toute l’Europe. L’Ukraine s’est tournée depuis juin vers des opérateurs privés européens pour assurer son approvisionnement énergétique – principalement en gaz russe – à un meilleur prix, technique dite « des flux inversés ». Pour la Russie, c’est une violation manifeste des contrats qui lient le secteur gazier aux opérateurs européens. « Les contrats en vigueur ne prévoient aucune réexportation », a déclaré le ministre de l’énergie russe dans un entretien au magazine allemand Handelsblatt.

    Autre problème : l’opérateur du réseau hongrois de gazoducs, FGSZ, a annoncé jeudi qu’il suspendait pour une durée indéterminée ses livraisons en direction de l’Ukraine en raison de problèmes techniques. Bruxelles a réagi prestement par la voix de sa porte-parole, Helen Kears : « Nous attendons de tous les Etats membres qu’ils facilitent les flux inversés », a-t-elle déclaré.

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    Commentaires

    • Binet  •  Kiev paiera Moscou dès que l’UE leur aura fait un chèque. Vaut mieux en rire, on n’a plus que çà

      Michel  •  
    • Bravo Vladimir ne lache rien face à cette bande d’anarchistes Usa,Europe etc..ils ont besoin du Gaz, ce que je crains c’est que ce sont encore nous les peuples qui vont payer la facture du Gaz Ukrainien.et cela à cause de nos dirigeants incapables !!!
    • charles two2  •  

      Ce sera le FMI puis l’Europe qui paieront la facture. Les Ukrainiens veulent rejoindre l’UE essentiellement pour que leurs voisins européens financent leurs besoins et leurs exigeances.
      Nous n’avons pas fini de payer, l’Ukraine est un pays en faillite
      Christo  •  ils promettent de payer les saligo putschistes? C’est vrai que l’hiver approche.
    • Jeane  •  un conseil , tant que l’argent du gaz n’est pas payé, pas de gaz !!!t rop facile de dire des promesses, il faut payer avant !!!
    • FRANCK  •  Maintenant que l’hiver arrive…il sont prêts a payer. Mdr
    • marc l  • 

      Vu le peu de fiabilité de Kiev et son refus d’accorder aux russophones de l’Est un référendum d’auto-détermination sur leur statut, la Russie fait bien d’attendre le paiement anticipé des commandes de gaz Ukrainiennes avant de les servir !!!!!
      La clique pro occidentale commence…
      François  • le vendeur de chocolat na qu’a payer
      Cédric  •  les russes sont trop gentils.. les ukrainiens ont promis, mais ne paieront rien. Ils auront gagné 3 mois de gaz gratos.
    • avantCosinus

      « Victoire pour la Russie », « Déchéance de l’Europe »-voire! La Russie impérialiste et néo-coloniale est, momentanément peut-être, en position de force vis-à-vis de l’Ukraine, de fait en cessation de paiement. Mais le simple citoyen de la super-structure (en quoi « fascisante »? Des arguments SVP!) dite « Union européenne » peut, s’il le souhaite, faire comme je le ferai cet hiver: BAISSER le chauffage chez lui, mettre un bonnet et des chaussettes de laine s’il a froid et penser: m… à Poutine!

      Pierrot

      Si l’accord est conclu ce sera encore une victoire pour la Russie: augmentation substantielle du prix et, surtout, paiement par l’Ukraine d’avance des quantités à venir. C’est dernière mesure est appliquée par exemple en France aux sociétés en cessation de paiement qui sont en redressement judiciaire. Elles paient les fournisseurs avant d’être livrées. Ce serait donc un signe de reconnaissance internationale de la faillite de l’Ukraine. Quant à l’UE, elle continue à jouer contre elle-même.

      Réalisto

      Hallucinante déchéance de l’Europe, pardon de l’UE (l’Europe éternelle n’a rien à voir avec cette superstructure fascisante, camisole de force néolibérale atlantiste) ! Car l’UE, revendiquant l’illégalité (« flux inversés »), est prête, selon les désirs-ordres US, à faire capoter cette tentative vitale de rapprochement Ukraine-Russie. Les députés européens viennent d’ailleurs de voter une vraie déclaration de guerre à la Russie, voulant retrancher celle-ci des virements SWIFT interbancaires !

    Photos!

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    « attaque barbare »

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    Syrie: nouveaux raids de la coalition contre les raffineries du groupe EI

    Les avions de combat américains et arabes ont bombardé vendredi pour le 3e jour consécutif des raffineries contrôlées par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) en Syrie, alors que la Grande-Bretagne est sur le point de rejoindre la coalition contre ce groupe en Irak.

    Dans le même temps, les Etats-Unis et la France ont maintenu la pression en Irak sur ce groupe extrémiste sunnite responsable d’atrocités, en menant des raids jeudi contre ses positions dans ce pays.

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG s’appuyant sur un vaste réseau d’informateurs et de militants, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé jeudi soir et vendredi matin de nouvelles frappes contre les installations pétrolières prises par l’EI dans la province de Deir Ezzor (est), près de la frontière avec l’Irak.

    Des raids ont en outre visé vendredi un centre de commandement de l’EI dans les environs de la ville d’al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l’EI dans la province de Hassaka (nord-est), a précisé l’OSDH.

    Les Etats-Unis et leurs alliés arabes d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis avaient frappé mercredi soir, pour la première fois, des raffineries contrôlées par l’EI en Syrie, avec l’objectif d’assécher l’une de ses principales sources de revenus.

    Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour.

    – Vote du Parlement britannique –

    Depuis leur début mardi, les frappes de la coalition en Syrie ont tué 141 jihadistes, dont 129 étrangers, selon l’OSDH, qui n’était pas en mesure de dire si les frappes de vendredi avaient fait des victimes. Parmi les étrangers, 84 étaient affiliés à l’EI.

    Alors que le président américain Barack Obama a appelé mercredi « le monde » à se joindre au combat contre « le réseau de la mort », le Parlement britannique s’apprête à voter en faveur d’une participation à la campagne aérienne en Irak, menée par les Etats-Unis et la France.

    En convoquant les députés en session extraordinaire, le Premier ministre David Cameron les a appelés à ne pas être « pétrifiés de peur » à l’idée de commettre la même erreur qu’en 2003, lorsqu’ils avaient approuvé l’engagement britannique dans la guerre en Irak auprès des Etats-Unis, toujours très controversé.

    Le texte qui sera soumis au vote autorise « l’usage des frappes aériennes » dans le cadre d’un soutien requis par le gouvernement irakien et précise que Londres « ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat ».

    La fille de l’otage britannique David Haines, enlevé en Syrie et décapité par l’EI, a apporté son soutien à la participation des forces britanniques. « L’EI doit être éradiqué », a déclaré Bethany Haines.

    Son père avait été exécuté après la décapitation de deux journalistes américains, James Foley et Steven Sotloff, également enlevés en Syrie, dans des vidéos diffusées par le groupe extrémiste sunnite.

    – Le meurtrier identifié –

    Le FBI a annoncé avoir identifié le meurtrier des trois hommes, montré dans la vidéo et qui s’exprimait avec un accent britannique, sans révéler son nom.

    Ces exécutions ont révulsé le monde et poussé M. Obama à annoncer le 10 septembre une stratégie pour « détruire » l’EI dans le cadre d’une vaste coalition regroupant une quarantaine de pays.

    La mise en scène de l’exécution des trois otages occidentaux a été répétée par un groupe jihadiste lié à l’EI, Jund al-Khilafa, qui a diffusé mercredi une vidéo de la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie.

    Mais Paris a refusé de céder au « chantage » et a poursuivi ses frappes en Irak, alors que l’Algérie a mobilisé 3.000 militaires pour tenter de retrouver le corps de Hervé Gourdel et de « neutraliser les assassins ».

    Plusieurs pays européens ont annoncé une plus grande participation à la coalition anti-jihadiste, comme les Pays-Bas et la Belgique qui ont mis des avions de combat F-16 à sa disposition. L’Australie a aussi déployé 600 militaires aux Emirats et livre du matériel militaire aux Kurdes d’Irak.

    Selon les renseignements américains, plus de 15.000 combattants étrangers venus de plus de 80 pays ont rejoint ces groupes en Irak et en Syrie ces dernières années.

    Alors que les pays occidentaux craignent de voir les jihadistes, une fois aguerris, revenir sur leur territoire pour organiser des attentats, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi à l’unanimité une résolution imposant aux Etats, sous peine de sanctions, d’empêcher leurs citoyens de s’enrôler dans des groupes extrémistes.

    Accusé de nettoyage ethnique et de crimes contre l’Humanité, l’EI est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, crucifixions- dans le « califat » proclamé sur les régions qu’il a conquises en Irak et en Syrie.

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    Irak: nouvelle frappe française

    Mediapart

    L’armée française a organisé un deuxième raid aérien contre des positions de l’Etat islamique en Irak. En France, les mesures de sécurité ont été renforcées dans les lieux publics après l’assassinat d’Hervé Gourdel. Les drapeaux seront en berne tout le week-end.

    C’est la deuxième fois en une semaine. La France a organisé un nouveau raid aérien contre des positions de l’organisation de l’Etat islamique (EI) en Irak. « Deux Rafale français ont détruit quatre hangars contenant du matériel militaire utilisé par Daech, dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Falloujah », a indiqué jeudi soir le ministère de la défense. Une mission qui a duré sept heures, d’après la même source. Avant d’ajouter : « Conformément à la volonté du président de la République, les missions d’appui aérien se poursuivront pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. »

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    Lutte contre Daech au Moyen-Orient: quel pays fait quoi dans la coalition internationale?

    Par ,

    Les Etats-Unis ont réussi à mobiliser une partie des pays du Moyen-Orient pour participer ou soutenir l’intervention militaire contre l’organisation Etat islamique, en Irak et en Syrie.

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    Rouge: le territoire sous le contrôle de l’organisation Etat islamique (EI), à cheval sur la Syrie et l’Irak. C’est dans cette zone que la coalition militaire procède à des bombardements.

    Bleu foncé: les pays ayant procédé à des bombardements aériens de positions d’EI (Arabie Saoudite, Jordanie, Bahreïn et Emirats arabes unis).

    Vert: les pays qui offrent des facilités militaires aux avions américains qui effectuent des frappes en Irak et en Syrie (Qatar et Koweït).

    Turquoise: les pays engagés officiellement auprès des Etats-Unis contre EI, mais qui ne participent pas militairement. La Turquie, d’abord réticente, est sur le point de se rallier à la coalition.

    La coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI) prend forme. Et notamment au Moyen-Orient. La France n’est plus le seul pays à effectuer des frappes aériennes -essentiellement en Irak- au côté des Etats-Unis, moteur de l’opération.

    Dans la nuit du 22 au 23 septembre, les Américains ont étendu leurs raids contre EI au territoire syrien. Quatre pays ont participé conjointement à cette nouvelle phase, en mobilisant leurs propres forces aériennes: les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Bahreïn et l’Arabie Saoudite. Du jamais vu dans la région.

    Un cinquième pays évoqué, le Qatar, n’a pas confirmé lui-même s’il avait ou non mobilisé ses aéronefs de guerre. Mais des avions américains qui participent aux raids utilisent une base de l’émirat, comme c’est le cas d’ailleurs au Koweït.

    Plusieurs pays de la région sont susceptibles de rejoindre le contingent intervenant militairement contre EI. La Turquie, depuis qu’elle a récupéré grâce à un échange les diplomates que retenait EI en otages, pourrait apporter un soutien actif. « Ce soutien pourrait être militaire et politique », a annoncé le président Recep Tayyip Erdogan. L’Egypte a conditionné pour sa part une participation à un mandat de l’ONU.

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    Raids aériens contre les champs de pétrole de l’EI en Syrie

    BEYROUTH (Reuters) – Des raids aériens probablement menés par les Etats-Unis et leurs alliés ont visé des camps de l’Etat islamique et des champs de pétrole contrôlés par les djihadistes dans l’est de la Syrie, rapporte vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    Plusieurs raids ont ciblé des positions des combattants de l’Etat islamique (EI) autour de la ville d’Al Mayadine, dans la province de Daïr az Zour, dit l’OSDH, organisation basée à Londres qui dispose d’informateurs en Syrie, sans fournir de bilan.

    Des avions et des missiles ont également frappé les puits de pétrole d’Al Tanak et d’Al Kouriyah, dans cette même province orientale totalement contrôlée par les djihadistes. Ces attaques ont fait un nombre encore indéterminé de victimes, selon l’OSDH.

    La province de Daïr az Zour, frontalière avec l’Irak, était la principale région productrice de pétrole de Syrie avant le début du conflit il y a trois ans et demi. La contrebande de pétrole est aujourd’hui l’un des principaux moyens de financement de l’EI.

    (Alexander Dziadosz, Tangi Salaün pour le service français)

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    Nouveaux raids sur les raffineries tenues par l’Etat islamique en Syrie

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters |

    Des chasseurs-bombardiers F-15E américains au-dessus de l'Irak au retour d'une mission sur la Syrie, le 23 septembre.
    Les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé de nouvelles frappes aériennes contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) en Syrie, notamment contre des installations pétrolières sous contrôle du groupe.

    C’est la deuxième fois en deux jours que ces installations sont visées par la coalition dirigée par les Etats-Unis dans la province de Deir ez-Zor – près de la frontière avec l’Irak et principale région productrice de pétrole de Syrie avant le début du conflit, il y a trois ans et demi –, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    Une cible non identifiée a été visée à Hassetché. Des raids ont, en outre, visé vendredi un centre de commandement de l’EI dans les environs de la ville d’Al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l’EI dans la province de Hassetché, dans le Nord-Est, a précisé l’OSDH.

    LE POMPAGE DE DEIR EZ-ZOR STOPPÉ

    L’objectif des frappes contre les installations pétrolières – assécher l’une des principales sources de revenus de l’EI – semble en voie d’être atteint puisque le pompage dans les six champs pétroliers contrôlés par l’EI à Deir ez-Zor été stoppé par peur des frappes américaines, ont indiqué vendredi en milieu de journée des militants.

    « L’extraction du pétrole a cessé à cause de la situation sécuritaire. Tous les champs sont arrêtés, à l’exception de celui de Coneco, qui fournit le gaz nécessaire à la production de l’électricité de six provinces », a affirmé Leith Al-Deiri, un militant habitant la ville.

    Principaux gisements pétroliers en Syrie et en Irak.

    Lire notre enquête (édition abonnés) : L’or noir, arme stratégique de l’Etat islamique

    LA PRINCIPALE SOURCE DE REVENUS DE L’EI

    La contrebande de pétrole est aujourd’hui l’un des principaux moyens de financement de l’EI. Les djihadistes revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant, selon des experts, des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour (entre 785 000 euros et 2,3 millions d’euros).

    Les combattants djihadistes de l’EI semblaient progresser vendredi en direction de la ville kurde de Kobané, à la frontière entre la Syrie et la Turquie, dont le territoire a été touché par au moins deux obus, rapportent des témoins. Les islamistes mènent depuis une semaine une offensive dans le nord de la Syrie et assiègent Kobané, ce qui a entraîné la fuite en Turquie de 140 000 Kurdes.
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    Les femmes-soldats, arme de propagande contre l’État islamique
    Edouard de Mareschal

    Mariam al-Mansouri
    Le major Mariam al-Mansouri, la première femme pilote de chasse des Emirats Arabes Unis, pose dans le cockpit de son F-16 le 13 juin 2014.

    Les Emirats Arabes Unis ont largement médiatisé la participation d’une femme à leurs frappes contre l’Etat islamique. L’opération vise à se donner une image progessiste et à humilier les djihadistes.
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    Le symbole est fort. A la tête d’une escadrille des Émirats Arabes Unis, une femme a participé aux premières frappes aériennes menées par Washington et ses alliés contre les djihadistes du groupe État islamique (EI) en Syrie. Mariam al-Mansouri, 35 ans, est très populaire dans son pays. Diplômée en 2007 du Khalifa bin Zayed Air Force College, elle a été la première femme émiratie à piloter un avion de combat, selon des médias locaux. Dans son pays, la jeune femme court les plateaux télévisés pour défendre le droit des Emiraties à servir leur pays, y compris dans l’armée. «L’homme et la femme ont le droit d’intégrer tous les domaines pour se hisser au plus haut niveau», déclarait-elle récemment à la télévision d’Etat d’Abou Dhabi.

    UAE’s 1st female fighter pilot bombed #IS but UAE no paragon of women’s rights: @ishaantharoor http://t.co/3Qwrh21lt4 pic.twitter.com/08AZoCtBru
    — Andrew Stroehlein (@astroehlein) 25 Septembre 2014

    Sa photo a été largement reprise sur les réseaux sociaux, pour saluer son courage et moquer les djihadistes, censés craindre les femmes combattantes. Selon une rumeur persistante, notamment véhiculée par les peshmergas du Kurdistan irakien, les djihadistes pensent qu’ils n’accéderont pas au paradis s’ils sont tués par une femme. «Ce n’est sûrement pas vrai», tranche Mathieu Guidère, professeur spécialiste du monde arabe. «Mais la mise en avant de femmes combattantes fait clairement partie d’une stratégie de propagande pour humilier l’Etat islamique. Ils devront se battre contre des femmes, alors qu’ils les considèrent comme inférieures aux hommes.» La réaction des djihadistes ne s’est pas faite attendre sur les réseaux sociaux. Ils ont attaqué la femme pilote et proféré des menaces à son encontre. «On ne doit pas oublier le visage d’un criminel. Gardez-le en mémoire jusqu’à ce qu’il soit puni», a menacé un partisan de l’EI, alors qu’un autre tweet a dénoncé «une pilote émiratie criminelle».
    «Une femme libérée est très forte»

    Les peshmergas communiquent également très largement sur la présence massive de femmes dans leurs rangs. Les réseaux sociaux sont remplis de photos de femmes kurdes, en treillis et armes à la main, avec des messages défiants les combattants de l’Etat islamique. «Les femmes luttent pour leur émancipation, mais aussi pour les femmes arabes et chrétiennes, expliquait l’une d’entre elles la semaine dernière au Figaro. Les étrangers qui débarquent d’Afghanistan ou d’Europe sont hallucinés d’être confrontés à des femmes qu’ils imaginent soumises et écrasées. Ils n’en reviennent pas. On leur inspire une vraie crainte. Une femme libérée est très forte.»

    Female fighters of #Kurdistan Proud of you #Rojava #Qamishlo #Kobane pic.twitter.com/6ohCg4eaCK
    — Amina Hussein (@aminahekmet) 17 Septembre 2014

    Mais cette communication bien huilée ne fait pas l’unanimité en occident. Car la situation des femmes est loin d’être parfaite dans certains pays du Moyen-Orient, selon plusieurs organisations non gouvernementales. En 2013, Human Rights Watch dénonçait l’application de la loi islamique aux Emirats Arabes Unis, qui ne donne pas les mêmes droit patrimoniaux aux hommes ou aux femmes, et autorise les hommes à «discipliner» leurs femmes et enfants. La situation est très différente au Kurdistan irakien, dont les principales forces politiques sont d’inspiration marxiste. Les Kurdes sont des sunnites modérés. «Mais la société kurde reste tout de même patriarcale, et la présence de femmes fait partie intégrante de la guerre psychologique menée contre les djihadistes de l’État islamque», tempère Mathieu Guidère.

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    Commentaires

    et oui ce sont bien les yankees et les busch qui ont crée cette situation …..il n’aurait pas fallu s »‘en meler…..Saddam Hussein etait un rempart précieux ….bien sur , il genait israel !!!!!!! merci les busch…….mais ce ne sont pas les yankees qui le diront.., la population yankee est totalement inerte et conditionnée

    Peut on faire confiance à tous ces pays du moyen Orient ????????????????????????.

    Faut être militaire de haut vol ou un politique au courant de ce qui se passe ,car moi ,je ne comprend rien aux couleurs et aux pays qui participent a cette soi disant coalition . Bref ,je ne pense pas que cela fasse grand chose aux dirigeants de cet état islamique .Si ils sont battus dans cette zone ,ils iront un peu plus loin ,et recommenceront tranquillement ,dès que tout le monde sera rentré chez lui . De plus tout les malades de la décapitations vont se donner du baume au coeur pour attiser la haine ,en espérant que les musulmans habitants en France ou ailleurs soient pris a partis par les populations excédées par ces pratiques d’un autre age . On en a pas fini avec ce genre d’individus qui se cachent derrière un dieu pour assouvir leurs passions du chaos

    dommage car article très pédagogique mais du mal à différencier les couleurs sur la carte! on ne sait pas qui est turquoise ou vert ou bleu???

    • sfrederic

    Tout le monde, assai, Iran, Irak, Turquie. .. par des négociants du marché noir. ..

    • Ernest

    Qui achète ce pétrole de contrebande ? Les clients doivent pouvoir être facilement identifiés, non ?

    Letigre  •  On mange quoi ce soir ?
    • René  •  il

      Il y a bien quelqu’un qui l’achète (en toute impunité) ce pétrole de contrebande non !!!
    • Mohamed  • 

      syrie.blog.lemonde.fr/2014/09/22/comparaison-entre-les-victimes-civiles-du-regime-syrien-et-de-letat-islamique/
      Humaniste  •  Pétrole, le mot a été lâché!
    • charbel .  •  

      tiens les pyromanes sont devenus pompiers ?
    • Amparo  •  

      l’exploitation du pétrole est pour la Syrie , ce qu’est la culture du pavot à l ‘Afghanistan
    • daniel  •  

      et pendant ce temps la , flamby donne des armes à l’opposition syrienne qui est de méche avec l’état islamique et d’autres groupuscules sunnites et salafistes ………..
      RODDY  •  MDR, les pays arabes profitent des autorités d’Obama pour tester leurs armes en Syrie
      Que se passe t – il exactement. On ne parle plus de la guerre en Irak. Maintenant tout se concentre sur la Syrie. A qui appartiennent les raffineries bombardées par cette cohorte? au nom de qui? pourquoi? Vous comprenez les vrais enjeux de cette nouvelle évasion? étant donne que la Russie … imen a  •  moi qui croyais que la syrie ne recelait pas de pétrole ? oh m’a-t-on menti?! hahahaha
      au final la france et les usa qui ont financé les islamistes se retournent contre eux parce que les méchants barbus on pris en otage les champs de pétrole?
      français réveillez vous le conflit a été crée par vos dirigeants! le chaos a été mis en place pour que la france et les états unis puissent attaquer en toute quiétude la syrie.
      une amie syrienne sur place me l’a confirmée: les frappes américaines sont dirigés dans des sites que les islamistes ont quittés depuis belle lurette en somme: français et américains ne font que détruire les infrastructures. peuple de France qu’as tu donc à dormir alors que ton pays est en guerre? qui finance la guerre? ah le contribuable^^ et vous êtes endettés? n’est il pas temps de lancer la désobeissance civile: exemple ne plus payer ses impots pour faire plier votre gouvernement? c’est bien plus efficace qu’une manif.
      • Quarante neuf  •  

        et n’oublions pas que la France a détruit hier une caserne abandonnée en Irak. Cocorico !
        frederic  •  
      • ils sont en train de se faire botter les fesses ces saloperies d’islamistes; ils vont bientôt rejoindre les rats dans les égouts là où est leur véritable place.quand à ceux qui soutiennent ces barbares le tour viendra
        Vlad  •  
      • Tous ces problèmes viennent d’où et pourquoi ? Les champs de pétrole font l’objet de tant de convoitise pour ceux qui en manquent, mais souvenons-nous :
        Mossadegh a été « assassiné » par les USA, parce qu’ à raison, il voulait partager le fruit des revenus du pétrole…les USA voulaient tout le gâteau, donc y ont installé un Empereur fantoche et sa suite les Pahlevi.
        En Arabie, ils ont destituer le Roi Abdullah bin Hussein pour y « placer une famille d’origine Juive Yéménite, les Saoud…toujours pour s’attribuer les revenus pétroliers !
        En Lybie, le Roi Idriss destitué par un jeune officier, agent de la CIA, nommé Khaddafi !
        Tant d’autres exemples dont la liste est interminable !
        Puis l’Irak, au moment où leur dévoué Saddham Hussein désire récupérer le Koweit que les Anglais et Américains ont décidé de séparer de la Mésopotamie…les USA déclenchent une guerre pour protéger cette famille Al Sabbah, qui règne en Dictateur sur ce territoire, et plus, et plus !!!
        Les Iraniens ont récupéré leur bien en y instaurant une République islamique, l’extrême succédant à l’extrême précédente ! Saddham lui, laique et anti islamiste est « déboulonné » par ses anciens amis US et Britanniques, venus tout simplement voler à nouveau, pour le groupe US Carlyle, émanation de la CIA et la NSA…Résultat : Porte ouverte à l’anarchie, aux querelles sunnites contre chiites et à la convoitise des gouvernements de pacotille, mis en place par les envahisseurs US et Britanniques !
        Toutes ces hypocrisies se doivent d’être dénoncées, parceque ces envahisseurs veulent, à présent, entrainer le monde contre ces hordes barbares, financées par ailleurs par Les Saoudiens et Qataris ! Ces derniers font semblant de taper sur les doigts de ces déchets islamistes pour justifier un semblant de sévérité sur ces barbares.
        La partie française est assez comique, car votre Président, après avoir reçu en grande pompes, des barbus rasés de près et costumés Zegna, se retrouve en porte à faux avec celui qu’il a dénoncé comme son grand ennemi, Bashar al Assad, protecteur lui, de 17 religions qui vivaient en parfaite harmonie sous le « règne » de son père Hafaz et sous celui de Bashar…seulement les Saoudiens qui honnissent, par peur, les Chiites, ont prié leurs alliés occidentaux de s’allier contre Assad, et l’on voit le résultat aujourd’hui !
        La Russie, nullement désireuse d’avoir ces hordes barbares à ses portes a, avec la Chine pris la défense de Bashar al Assad, mais les USA veulent bombarder ces barbares de Syrie, supportés de manière hypocrite par la Turquie du triste sieur Erdogan, tout en ayant en tête de faire tomber… »par erreur bien sur » une bombinette pour liquider Assad afin de satisfaire les Saoud !!
        C’est un long exposé, je sais, mais ayant été en poste dans certains de ces pays dont je parle la langue et dialectes, je pense savoir de quoi j’ai parlé, mais pour les détracteurs, apprenez l’histoire avant de juger. Je n’ai pas cherché à fabriquer une histoire en faveur du Kremlin, mais essayé de partager mes connaissances qui expliquent « l’arrivée » de ces hordes barbares sans foi, ni lois !
      • ces frappes ne tuent que quelques civils autour car bizarrement les cibles bombardées sont toujours évacuées par les combattants de l’EI, BIEN AVANT !
        Grom  •  
      • Je suis affligé de lire des commentaires hyper-critiques sur les actions contre ces terroristes de la part de français, le cul vissé dans leur fauteuil et qui seront les premiers à raler quand nous serons directement victimes d’attentats sur notre territoire… Tellement victimes de votre idéologie que vous ignorez la réalité !! Oui c’est une guerre et pas juste contre nous mais contre le vivre ensemble et les différences.
        Jojo  • 
      • une guerre c’est bien aussi quand on a du matos a vendre !! exemple : le Rafale !! à mediter
        Ali  • 
      • Mais pourquoi les guerres entre les bons gens et les méchants se passent toujours sur les champs de pétrole ?
        joseph  •  
      • et c’est seulement qu’ils les détruisent tout en le sachant depuis fort longtemps ,,, bravo les gars ….. en attendant on laisse circuler ce pétrole au troc à 15 dollars le baril …et où va l’argent ??
      • Guy  •  

        La France et ses alliés ont donc le droit de bombarder un pays avec lequel ils ne sont pas en guerre ? C’est la porte ouverte à tous les débordements, et pourquoi pas, à un débarquement. Quand on pense que l’intervention de l’OTAN en Lybie a laissé le champ libre aux djihadistes et que maintenant…
        beowulf  • 
        ils ont le goudron, reste à leur envoyer les plumes, et c’est bon !!!!

    Paroles, paroles…

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    Sarkozy entame dans le Nord une « longue marche », avec 2017 en ligne de mire

    Nicolas Sarkozy a entamé jeudi « une longue marche » « au service de la France », avec 2017 en ligne de mire, lors de sa première réunion publique depuis sa candidature à la présidence de l’UMP, à Lambersart (Nord), banlieue huppée de Lille.

    « Mes chers amis, c’est une longue marche que nous allons commencer ensemble au service de la France », a lancé l’ancien président devant une foule enthousiaste de 4.000 à 5.000 personnes selon les organisateurs, débordant largement du gymnase de la ville du centriste de l’UMP Marc-Philippe Daubresse.

    « Nicolas, Nicolas, Nicolas! », « Sarkozy président! », le nouveau candidat à la présidence de l’UMP a été acclamé par ses partisans, commençant son discours par un appel à l’unité nationale et une minute de silence en hommage au « martyre » d’Hervé Gourdel, l’otage français exécuté en Algérie.

    Le volet politique a débuté juste après: « Si vous saviez comme je suis heureux de vous retrouver », s’est-il ému, deux ans et demi après son échec au second tour de la présidentielle face à François Hollande.

    Celui-ci, qui a mis en oeuvre « la destruction systématique de tout ce que nous avions fait », a été l’objet de vives critiques. « M. Hollande pratique le mensonge » l’a accusé directement M. Sarkozy qui affirme sentir dans le pays « une sourde colère ». « La présidence dite normale ? On imagine ce que cela aurait été si elle ne l’avait pas été », a-t-il raillé.

    L’ancien président a vite endossé le costume du candidat à l’UMP promettant à ses adversaires internes inquiets, « des primaires », sans plus de précisions, pour désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2017. « A-t-on oublié mon tempérament? », s’est amusé M. Sarkozy, sortant du texte écrit de son discours.

    En apôtre absolu du rassemblement, comme dimanche sur France 2, M. Sarkozy a notamment cité les noms d’Alain Juppé et François Fillon, ses plus sérieux concurrents pour 2016, affirmant : « Nous aurons besoin » d’eux après le 29 novembre, date du premier tour de l’élection à l’UMP.

    Mais rapidement, M. Sarkozy est revenu à l’étape d’après et à la politique nationale. « Tout devra être revu de fond en comble », a prévenu l’ancien président.

    Devant son équipe de campagne, ralliés récents comme les députés Gérald Darmanin et Laurent Wauquiez ou sarkozystes historiques comme les eurodéputés Brice Hortefeux ou Nadine Morano, l’ancien président a parlé « fiscalité du futur », « exode de nos jeunes », « mérite rabaissé », « concurrence » qui « fait rage ».

    Lambersart lui a ainsi permis de répondre à ses opposants qui lui reprochaient un retour de forme plus que de fond.

    Proposition marquante: que la France « profite » du gaz de schiste, dont l’exploitation a pourtant été interdite par une loi UMP votée sous son quinquennat.

    – Entrée « dans l’atmosphère » –

    « Il faudra travailler davantage », a assuré M. Sarkozy, revenant par moments à des tonalités qu’il avait adoptées lors de sa campagne victorieuse de 2007. Mais aussi France du « mérite »: mettre fin au moins partiellement au « statut à vie » des fonctionnaires, en diminuer le nombre, insistance sur les « devoirs » des chômeurs.

    Autre cibles, qui rappellent cette fois la campagne de 2012, la « politisation des syndicats », l’immigration, qui fait courir le « risque de l’explosion de notre modèle social », d’où sa demande à nouveau formulée de « refonder Schengen ».

    L’ancien président a martelé sa volonté de pratiquer le référendum auquel il n’avait pourtant pas eu recours pendant son quinquennat et en a proposé deux: sur la réduction du nombre de parlementaires et sur la fusion des conseils généraux et des conseils régionaux.

    Concernant la question du mariage homosexuel, qui divise jusqu’à ses partisans, M. Sarkozy a proposé « un débat », mais il ne devrait pas trancher la question pendant les primaires, selon son porte-parole Gérald Darmanin.

    Il a aussi ciblé « la responsabilité claire dans le désastre actuel » de la patronne du FN, Marine Le Pen, que des sondages placent au second tour en cas de présidentielle. A ses électeurs qui l’auraient quitté pour le FN, M. Sarkozy a détaillé sa « stratégie pour (les) reconquérir » : « corriger les erreurs que nous avons commises ».

    « C’est la capsule d’astronaute qui rentre dans l’atmosphère », s’amusait M. Darmanin mardi en imaginant l’ambiance du meeting.

    Au sol, ses adversaires ont déjà élaboré leurs répliques: « La faute des fonctionnaires, des syndicats, des élus, des élites, du système en général: drague du FN par Sarkozy… ou déjà jonction? » a tweeté la députée PS des Hautes-Alpes Karine Berger.

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    Nicolas Sarkozy accepte le principe d’une « primaire à droite »

    Le Monde.fr |

    Pour le premier meeting de son retour en politique, l'ancien président Nicolas Sarkozy s'est exprimé devant une salle pleine à Lambersart, dans la banlieue de Lille (Nord).
    Lors son premier meeting depuis son retour en politique, l’ancien président Nicolas Sarkozy s’est exprimé, jeudi 25 septembre, devant une salle pleine de quatre mille à cinq mille personnes à Lambersart, dans la banlieue bourgeoise de Lille. Première annonce choc, il accepte, pour la première fois, le principe d’une primaire à droite avant la présidentielle de 2017. Il n’a toutefois pas précisé si elle serait réservée aux seuls membres de l’UMP ou ouverte à des candidats du centre.

    « Il y aura des primaires à droite. Qui pourrait de bonne foi douter qu’il en fût autrement ? A-t-on oublié mon tempérament ? » a lancé M. Sarkozy, appelant à ne pas faire de ce sujet, sur lequel Alain Jupé notamment réclamait des assurances, une « inutile querelle ».

    La formule est ambiguë, car la primaire pour désigner le candidat du parti à la présidentielle est bien inscrite dans les statuts actuels de l’UMP. Reste à savoir si les candidats du centre seront conviés au scrutin. Plusieurs membres de l’UMP ont d’ores et déjà déclaré leur envie de se porter candidats, tels Alain Juppé ou François Fillon. D’autres ont pu manifester de l’intérêt pour cette démarche. Parmi eux, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire, Christian Estrosi ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Lire aussi : Primaire, élection du président… que se passe-t-il à l’UMP ?

    • Attaque contre Hollande

    Après avoir mentionné l’assassinat de l’otage français Hervé Gourdel en Kabylie mercredi, le candidat à la présidence de l’UMP a commencé à critiquer la politique du gouvernement de gauche conduit par François Hollande :

    « J’ai assisté à la destruction systématique de tout ce que nous [le gouvernement de droite de Nicolas Sarkozy] avions fait, non pas parce que c’était mal, mais parce que c’étaient nous. Cette fascination pour la revanche a propulsé notre pays dans la stupéfaction d’abord, dans l’indignation ensuite. (…) Les Français ont l’impression que les sommets de l’Etat sont perdus, sonnés, incapables du moindre bond, sans perspective, sans stratégie. »

    • Mettre fin à la crise de l’UMP

    Pour résoudre la crise politique actuelle, née de la guerre intestine entre pro-Fillon et pro-Copé lors de l’élection du président de l’UMP en novembre 2012, Nicolas Sarkozy estime qu’il faut commencer par reconstruire son parti :

    « Il faut sans délai mettre fin aux disputes provisoires qui ont ridiculisé notre famille politique ces deux dernières années. Nous n’avons pas le droit de nous diviser, nous avons le devoir de nous rassembler. »

    « Je refuse les querelles d’ego. Chacun aura sa place, chacun aura son rôle. (…) Tu veux une grande place, tu vas travailler beaucoup », a-t-il ajouté, rendant hommage à François Fillon, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, François Baroin et David Douillet.

    Actuellement, trois candidats sont en lice pour la présidence du parti : le premier à s’être déclaré est Hervé Mariton, député de la Drôme et maire de Crest ; puis l’ancien ministre Bruno Le Maire ; et enfin Nicolas Sarkozy, qui a signé son retour en politique après deux ans et demi de silence en annonçant sa candidature sur son compte Facebook.

    • Pour que la France « profite » du gaz de schiste

    M. Sarkozy s’est prononcé jeudi en faveur d’une exploitation du gaz de schiste en France :

    « Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l’énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c’est inacceptable. Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution, auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité. »

    Sous son quinquennat, le Parlement avait pourtant voté, en juillet 2011, une proposition de loi du député de l’UMP Christian Jacob, qui interdisait le recours à la technique de la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste.

    M. Sarkozy se démarque ainsi de François Hollande, qui a déclaré, le 14 juillet 2013 : « Tant que je suis président, il n’y aura pas d’exploration de gaz de schiste. »

    Lire : Gaz de schiste : quelles conséquences sanitaires ?

    • Plaidoyer pour les référendums

    S’est ensuivi un plaidoyer en faveur du référendum, qu’il avait déjà esquissé dimanche sur le plateau du journal télévisé de France 2.

    « Il faut nous réapproprier la pratique du référendum. Que l’on ne vienne pas me brandir le risque du plébiscite (…) ou celui du populisme. »

    En répétant sa volonté de consulter davantage le peuple à chaque « blocage » du débat public, M. Sarkozy reprend une promesse de sa campagne présidentielle de 2012. Déjà en 2007, la promesse de l’instauration du référendum « d’initiative partagée » – mesure qui consacre le droit pour un cinquième des membres du Parlement soutenus par un dixième des citoyens inscrits sur les listes électorales de demander l’organisation d’un référendum législatif –, figurait au programme du candidat Sarkozy.

    Lire notre décryptage : Affaires, croissance, référendum : les approximations de Nicolas Sarkozy

    Cette réforme n’a pourtant pas été adoptée sous la présidence de M. Sarkozy. Le texte a finalement été voté par le Sénat le 28 février 2013, après avoir été mis à l’ordre du jour lors d’une séance réservée au groupe UMP.

    De plus, Nicolas Sarkozy n’a pas toujours été favorable à cette forme de démocratie directe. Lors d’un meeting dans l’Essonne, en mars 2007, le candidat UMP avait notamment jugé que le concept de « démocratie participative » était « la forme ultime de démagogie ».

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    Le retour Sarkozy ? « Une sorte de ‘Canada Dry’ politique »

    Le meeting de l’ancien président de la République ? « Une boisson énergisante au goût bien connu mais qui aurait perdu de sa fraîcheur », pour « Le Midi Libre ». Revue de presse.

    Nicolas Sarkozy lors de son meeting de retour, jeudi 25 septembre, dans le Nord (Philippel Huguen - AFP) Nicolas Sarkozy lors de son meeting de retour, jeudi 25 septembre, dans le Nord (Philippel Huguen – AFP)

    La presse du vendredi 26 septembre n’a pas manqué de commenter « la longue marche (…) au service de la France », entamée par Nicolas Sarkozy, lors de sa première réunion publique depuis sa candidature à la présidence de l’UMP, jeudi soir à Lambersart (Nord), banlieue huppée de Lille. 

    Dans la « La Nouvelle République du Centre Ouest », Denis Daumin ironise en s’offrant un parallèle cinématographique : « La vie est un long fleuve tranquille à Lambersart et l’on y croise plus de Le Quesnoy que de Groseille, mais vu de Paris cela pouvait faire l’affaire. Et puis le général de Gaulle y est né ou quasi et quand on veut refaire le coup du sauveur… L’UMP aussi y a vu le jour. Marc-Philippe Daubresse, maire de ce Deauville de pleine terre et chauffeur de salle, le rappelait hier. La boucle est bouclée, puisque le président candidat songe à une autre formation. Dans l’intervalle, il lui faut bien sûr remporter les primaires. Il s’y pliera, ce sera d’ailleurs une formalité, il ne veut pas en douter. »

    « Un vieux refrain de Gérard Blanc »

    Rien de nouveau pour « Le Midi Libre » à Lambersart à l’écoute du discours de Nicolas Sarkozy : Jean-Michel Servant estime que l’ancien président de la République s’est contenté d’un « copié-collé » de ses promesses de 2012 : « Pour Sarkozy, le meeting de Lambersart marque bien le lancement de sa campagne pour la présidentielle de 2017. Le discours sur la réforme du travail ou la réduction du nombre de fonctionnaires est un exact copié-collé des promesses électorales de 2012. Les Français devront s’en contenter ». Il poursuit :

    En résumé, le retour de Nicolas Sarkozy est une sorte de « Canada Dry » politique. Une boisson énergisante au goût bien connu mais qui aurait perdu de sa fraîcheur. Le tout dégusté sur un vieux refrain de Gérard Blanc : ‘Et on démarre une autre histoire… Mais ça, c’est une autre histoire.' »

    Ce qu’il faut retenir du premier meeting de Sarkozy

    L’ancien président a tenu un discours de véritable candidat à la présidentielle et recyclé beaucoup de promesses faites en 2012. Florilège.

    Nicolas Sarkozy lors de son premier meeting à Lambersart (Nord), jeudi 25 septembre 2014. (PHILIPPEHUGUEN/AFP) Nicolas Sarkozy lors de son premier meeting à Lambersart (Nord), jeudi 25 septembre 2014. (PHILIPPEHUGUEN/AFP)

    Devant le public électrisé de Lambersart (Nord), l’ancien président Nicolas Sarkozy a tenu jeudi 25 septembre son premier meeting depuis l’annonce de son retour.  Au démarrage, ton solennel de rigueur. Le temps de réclamer une minute de silence en hommage à l’otage français Hervé Gourdel, exécuté hier par les djihadistes en Algérie.  Mais le Sarkozy recueilli a promptement laissé place au Sarkozy candidat qui, à bien des égards, a repris les arguments présentés dimanche sur le plateau de France 2.  Mais posé aussi les premiers jalons d’un programme à venir. Ce qu’il faut retenir.

    # L’assassinat d’Hervé Gourdel

    Nicolas Sarkozy a commencé son discours par un hommage à Hervé Gourdel, otage français assassiné en Algérie, suivi d’une minute de silence. « Ceux qui ont commis cet acte doivent savoir qu’il devront rendre des comptes de cette sauvagerie », lance-t-il, comme s’il était déjà président de la République, avant d’appeler à l’unité nationale : « Quand la sécurité nationale est en jeu, la France doit être unie. « La République sera toujours plus forte que le crime », ajoute-t-il, « la démocratie française ne s’arrête pas parce que des sanguinaires assassinent ».

    # La « revanche » de François Hollande

    L’ex-président a évoqué son long « silence » politique : « Durant deux ans, j’ai assisté, silencieux et triste, à la destruction systématique de tout ce que nous avions fait, non parce que c’était mal, non parce que ça ne marchait pas, mais parce que c’était nous ! », s’insurge-t-il. « Cette fascination pour la revanche de François Hollande a précipité notre pays dans la stupéfaction d’abord, dans l’indignation ensuite. » Et de prévenir : « Aujourd’hui se répand en France une sourde colère. »

    Nicolas Sarkozy a ensuite accusé François Hollande d’avoir trahi ses promesses de campagne : « Et que dire des comportements qui abaissent la fonction publique ? La présidence normale  ? On imagine ce que cela aurait été si cela ne l’avait pas été ! Le comportement exemplaire des ministres ? Le président qui ne se mêlera pas de tout ? La vie privée qui n’interviendra pas dans le débat public ? Que reste-t-il du « moi président » ?

    # « Il y aura des primaires »

    Le candidat à la présidence de l’UMP évoque la grave crise que traverse son parti : « Il faut sans délai mettre fin aux querelles, aux disputes dérisoires qui ont – j’ose le mot – ridiculisé notre famille politique ces deux dernières années. » Il rend ensuite hommage à « l’expérience » et au « talent » d’Alain Juppé, et à François Fillon, « avec qui [il a] travaillé en toute confiance pendant cinq ans ». Et cite les « jeunes » (candidats ou non à la primaire) : Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, David Douillet… Mais omet de parler de Nadine Morano.

    « Alors je suis revenu pour aider au rassemblement de notre famille, je refuse les querelles d’ego dérisoires », conclut-il, tout en se posant en chef naturel de sa famille politique : « Aucune organisation ne peut fonctionner sans un minimum d’autorité. L’impression de pagaille doit cesser. »

    Quant au débat sur la tenue de primaires à droite avant la présidentielle de 2017, il le tranche de manière unilatérale : « Il y aura des primaires. Qui pourrait de bonne foi douter qu’il en fut autrement ? A-t-on oublié mon tempérament ? » Mais Nicolas Sarkozy n’explique pas s’il est ou non pour des primaires ouvertes.

    # Pour une harmonisation fiscale européenne

    Pour Nicolas Sarkozy, la fiscalité pèse trop sur les entreprises face à la mondialisation : « La fiscalité du futur doit tenir compte de notre environnement économique et non de nos idéologies », dit-il. « On a abîmé le génie français qui a tant besoin de liberté ». « Abandonnons les vieilles lunes de la lutte des classes, les procès en sorcellerie sur les cadeaux aux riches. » A propos du chômage, il poursuit : « La question n’est pas de savoir s’il faut que nous soyons plus ou moins à droite ,mais quelle est la politique économique qui va créer de la croissance en France ».

    # Pour l’exploitation des gaz de schiste

    Nicolas Sarkozy se prononce en faveur d’une exploitation du gaz de schiste en France.

    « Je ne peux pas accepter que les Etats-Unis soient devenus du point de vue de l’énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c’est inacceptable », lance l’ancien chef de l’Etat.

    « Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité », ajoute Sarkozy. « Avec la précaution on s’abstient de faire, avec la responsabilité, on assume la conséquence de ses choix et on ne se condamne pas à l’immobilisme ».

    # Pas de position sur le mariage pour tous

    Accusé d’homophobie après avoir déclaré au JT de France 2 qu’il n’utiliserait « pas les familles contre des homosexuels comme on a utilisé des homosexuels contre les familles », Sarkozy tente de mettre les points sur les « i » : « Le racisme est une honte, l’homophobie est une injure inacceptable ». Il refuse cependant de se prononcer sur l’abrogation du mariage pour tous : « Je n’ai aucune intention de fermer le débat avant même qu’il n’ait été ouvert », dit-il, affirmant qu’il réunira « tout le monde » afin d’en débattre, « pour un rassemblement ni fade ni tiède ».

    # Hollande accusé d' »alliance objective » avec le FN

    « Je refuse par avance les leçons de morale de ceux qui ont utilisé sciemment le Front national au service de leurs calculs électoraux ! », lance Nicolas Sarkozy. « Je dénonce l’alliance objective entre le Parti socialiste et le Front national, poursuit-il, accusant « Marine Le Pen d’avoir fait élire son ami François Hollande ».

    # Faire travailler davantage les fonctionnaires

    « Le poids des dépenses publiques est beaucoup trop lourd pour notre économie », juge l’ancien président, le temps de travail dans la fonction publique est une question qui ne peut plus être éludée. Il faudra travailler davantage. Et de reprendre la rengaine de « la réduction du nombre de fonctionnaires », tout en remettant en cause leur « statut à vie », qui n’est selon lui « plus adapté au monde moderne ».

    # Pas de RSA sans activité au sein de la collectivité

    « Nous ne pouvons accepter une société où les droits n’ont pas une contrepartie en termes de devoirs », tacle Sarkozy, qui reprend l’idée de Wauquiez, ex-secrétaire d’Etat à l’insertion professionnelle, pourtant mis à mal au sein du parti lorsqu’il l’avait formulée : pas de RSA ou ni d’allocations sans activité au service de la collectivité.

    « Nous avons échoué dans notre volonté de faire du RSA un instrument de réinsertion par et dans le travail. Laurent Wauquiez avait raison », déclare-t-il. Une question à propos de laquelle il propose la tenue d’un référendum.

    A propos du chômage, il explique que les chômeurs sont »d’abord des victimes », mais qu' »on ne pourra pas continuer à accepter qu’un chômeur de longue durée puisse refuser une activité rémunérée en cas de persistance de sa période d’inactivité ».

    # Il propose deux autres référendums

    « Je crois qu’il est venu le temps de nous réapproprier la pratique du référendum contre une partie des élites et certains corps intermédiaires »,  propose Nicolas Sarkozy, qui avait déjà évoqué cette idée sur France 2. « Je souhaiterais suggérer deux propositions qui attesteraient de notre volonté d’aller beaucoup plus loin dans les changements à porter à la France », poursuit-il :

     » Toutes ces dernières années, on a augmenté le nombre de nos parlementaires, tout en diminuant leurs moyens et leurs capacités à se faire entendre. Il faut réduire le nombre des parlementaires et leur redonner ainsi un poids, une parole, un rôle central. Une assemblée pléthorique est en fait une assemblée inaudible. »

    « Dans le même esprit, je pense que c’est aux Français directement et à personne d’autre de se prononcer sur la fusion des conseils généraux et des conseils régionaux », dit-il. « Nous ne pouvons plus continuer à accumuler les niveaux d’administration ».

    Et de conclure : « La France n’a plus le choix […] Notre famille politique n’a pas le choix. Je n’ai plus le choix […] J’aurai besoin de vous du courage, il va en falloir, parce qu’ils sont tous contre nous ».

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    Le Sarkozy nouveau attendra

    Par et ,

    A Lambersart (Nord), Nicolas Sarkozy a tenu son premier meeting depuis l’annonce de son retour à la vie politique. Sans grands changement sur le fond.

    Le Sarkozy nouveau attendra

    Nicolas Sarkozy pendant son meeting à Lambersart (Nord), jeudi.     AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN

    Le gymnase Pierre-de-Coubertin de Lambersart se situe à 1,5 kilomètre du lieu de naissance du Général de Gaulle, à proximité du métro « Conquérants », juste à côté de l’arrêt de bus « Saut de loup », dans le parc Jean-Louis-Borloo. S’il y avait pu y avoir un boulevard de l’Elysée et une avenue du changement, le plan aurait été parfait.

    Pour emprunter le premier, Nicolas Sarkozy a d’abord besoin de bifurquer sur la seconde. L’ancien chef de l’Etat doit se débarrasser de ses habits présidentiels pour enfiler la tenue du futur président de l’UMP. Pour son premier meeting, il a juré vouloir faire le rassemblement dans son propre camp, citant Alain Juppé, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Bruno Le Maire, François Baroin, Xavier Bertrand « et tant d’autres ». En guise de preuve de sa volonté d’ouverture, il a, pour la première fois, assuré que la primaire de 2016 se tiendrait bien.

    Un refrain déjà entendu

    Mais le rassemblement ne sera « ni fade, ni tiède ». A l’exception d’un non-choix sur le mariage gay (« une fois à la tête de notre famille, je réunirai tout le monde et nous déciderons » ce qu’il faut faire de l’actuelle loi), Nicolas Sarkozy a fait du Sarkozy : des prises de position tranchées sur un large éventail de sujets, marqueurs de la droite. Avec un refrain similaire à la dernière campagne présidentielle : « J’ose le mot, j’ose le dire. »

    Les fonctionnaires, moins nombreux et non soumis au statut à vie, devront travailler plus longtemps. Les chômeurs ne pourront plus refuser plusieurs offres d’emploi. L’aide médicale d’Etat devra être revue. Tout comme la représentativité des syndicats. Quant à l’étranger qui refusera « de s’adapter », il ne pourra être accueilli. Trois référendums (sur le RSA, sur le nombre d’élus et la réforme territoriale) sont venus compléter un programme qui rappelle la campagne de 2012.

    Un meeting qui fait figure d’exception

    Ces quinze derniers jours, Nicolas Sarkozy a travaillé ce discours de Lambersart. Camille Pascal, qui était déjà sa plume à l’Elysée les deux dernières années du quinquennat et aujourd’hui conseiller d’Etat, n’était pas loin, tout comme les énarques quadragénaires Sébastien Proto et Emmanuelle Mignon, très présents sous son quinquennat.

    Cette réunion de Lambersart, quasi copie conforme de ses meetings de 2012, a surtout servi à raviver la flamme. Mais elle devrait faire figure d’exception, insiste son entourage. Ceux à venir comprendront une partie questions/réponses avec la salle, parfois animée par un binôme de soutiens de Sarkozy. Inquiet d’éventuels dérapages dans les questions des militants, par exemple sur le Front national, son staff étudie la possibilité d’interdire micros et caméras pour cette séquence.

    Prochaine étape de campagne : le jeudi 2 octobre, à Troyes chez François Baroin, ancien soutien de Fillon, aujourd’hui rallié à Sarkozy.

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    Commentaires

    Paco

    « Tu veux une grande place, tu vas travailler beaucoup  » et Moâ, Je te donnerai la place que Je veux. La Cour se reconstitue et Not’Maît’ est bien bon. Des places! des places ! des places!! La France? Oh, vous savez, la France….

    Jacques Messager

    La maîtrise de la langue française est toujours aléatoire pour notre cher ex. « Qui pourrait de bonne foi douter de bonne foi qu’il en fut autrement « . D’abord, il aurait dû dire « qu’il en sera autrement ». Et ça veut dire qu’on ne peut pas douter que ça ne se fera pas. Mais finalement C’est peut-être un message subliminal à l’intention de Juppé … Et effectivement, notre journal devrait pas traiter ce meeting comme un événement, nii parler « d’annonce choc »

    Cassandre

    Il n’y a que les naïfs pour croire qu’il va se plier à cette règle du jeu. Il entend organiser les primaires à la sauce COPE : une fois Président de l’UMP, il ne rendra JAMAIS les clefs de la boutique. FILLON, échaudé par sa lutte [perdue] avec COPE, ne se battra plus. Et JUPPE sera discrédité d’une manière ou d’une autre. SARKO aime trop le pouvoir pour que ça se passe autrement, et il est prêt à TOUT pour l’acquérir. Même s’il n’a rien comme projet valable.

    spetsnaz

    d’ici là il a largement le temps de changer, donc çà n’a strictement aucune importance. Pendant ses 5 ans de présidence on a eut droit a un perpétuel martellement ; Sarko en vélo, Sarko en bateau, avec Carla c’est du sérieux, etc çà en devenait indécent. Alors de grâce ne remettez pas çà. La droite devrait se renouveller ce n’est plus le culte du chef c’est carrément le culte de la personnalité

    Tcm

    RAS LE BOL! !!

    st dfo

    il fait peur car dire : il y aura alloc si on a un travail . dans mon cas, moi je bosse et on a de l’apl et allocs (3 gosses), va t’on me couper tout ou partie des allocs/apl vu que ma femme a choisi de rester au foyer ? si c’est la cas , je suis dans la mouise (1400euro paie – loyer 550euro- facture mensuel 200euro, essence /assurance etc…) et si tout ces gens qui vivaient que d’allocs/rsa s’inscrivent tous à pole emploi pour chercher du taff , on va dépasser les 5 millions de chomeurs !!

    jean liber

    Toujours la même HAINE….Aujourd’hui il tape sur les plus faibles …les pauvres gens au RSA , c’est à dire qui survivent avec 439€ par mois…le prix d un repas au Fouquet’$ ….
    Recréer l’esclave et le STO cher à Wauquiez…ha! les nostalgiques de Petain sont toujours à droite .
    Quant au référendum, nous savons ce que la réponse des Français devient….avec la Constitution Européenne ou Petit Sarkoz est passé outre le vote souverain du Peuple Français…
    Cela Pue comme en 2007, comme en 2012…
    Il se marie quand avec Marine ?

    Alex Derennes Alex Derennes
    J’ai l’impression de mettre 1 euro dans le bastringue et hop le disque est reparti.
    J’ai déjà donné.

    Armand Abeltassia

    Les discours de Nicolas c’est « Chers français, comme vous le savez, j’ai un nouveau dentier pour 2017 !!! croyez moi, j’irai chercher le pouvoir d’achat avec les dents » Votez pour moi, parce que c’est moi et mon programme, c’est encore moi ! Les journaux, Elkabach, Europe 1, BFM et I télé m’attendent comme le messie : tous les jours vous aurez droit à mon prêche politique et finalement, atteint par la même grace médiatique, vous voterez pour moi ! Ne vous faites pas de soucis, le gaz de schiste, le nouveau temps de travail des fonctionnaires, le référendum que j’ai en haute estime, la régression sociale nous permettront de redresser notre économie… tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ! : ah ! quelle belle chanson d’amour…

    Yoyo SER

    Cà occupe la petite existence de certains de pouvoir de nouveau médire depuis 8 jours. Cà fait oublier le pathétisme de votre gouvernement fétiche. C’est vrai la première erreur CT 2007 selon vous. Mais que pensez-vous de l’état du pays depuis 2012? Hormis votre petit vote pour « virer » sarko, CT quoi l’objectif?? LE MUR!! Et ça rassurez vous, grâce à vous on y va tout droit!! MERCI!! Grâce à vous, Miss LE PEN se frotte les mains…

    Sly Obs Sly Obs
    Dans un contexte de violence extrème et de choc douloureux que connait la France actuellement, soudain surgit ce revanchard dont on ne voulait plus, avec ses élans haineux, impulsifs, troubles et dangereux, ne sachant offrir que de la division et du climat anxiogène supplémentaire…

    Jean-charles Thomas Jean-charles Thomas
    Mais moi non plus je n’ai pas changé
    Je propose toujours le même merdier
    Je vous y ai déjà mené
    Vous aller pouvoir continuer
    Dès que vous aurez bien votè

    à notre France ; d accord avec votre post c’est énervant de voir les journalistes essayer de nous mettre leurs opinions rose gauche pseudo intellectuelles dans le crâne ; je constate toujours le même discours de leur part, c’est eux qui ne changent pas et ça ne marche plus.

    Il n’a pas changé Dans ces circonstances nationales où la nation doit faire front face à la pire menace des intégristes islamistes et où l’on déplore le lâche assassinat d’un compatriote qui avait le tort être français Nicolas Sarkozy fait un meeting politique. Drôle de conception du patriotisme . Un homme d’état aurait respecté le deuil national et aurait ajourné ce meeting qui pouvait attendre. Mais ce monsieur est un petit et le restera!

    @jaborde : N’oubliez surtout pas que l’augmentation du nombre de chômeurs est dû à la politique menée 5 à 10 ans avant… Nous connaissons actuellement les résultats de la politique pratiquée entre 2004 et 2009… Effectivement, ce n’est pas facile de voter dans ces conditions…

    Qui aurait pu croire que sarkozy avait changé ? Il faudrait être bien naïf pour le croire. Mais je pense que les français n’ont vraiment pas envie de revivre les années Sarko. Quand on pense qu’on mesure l’efficacité d’un homme politique 5 ou 10 ans après qu’il ait été élu, on comprend pourquoi le président actuel a tant de mal à redresser la situation…

    @jaborde. Parlons donc des vrais chiffres. Savez où que NS détient le record du déficit de notre balance commerciale ? Dans son discours de Lambersart il dit vouloir diminuer le nombre d’élus à nos assemblées qui n’a eu de cesse d’augmenter. Savez vous quand à eu lieu la dernière augmentation du nombre d’élus.? Dans vos propos essayez également de parler en votre nom et pas au nom des français. En tout cas les 687 Milliards ne sont pas glorieux et freinent toute possibilité de relance. Les 88 millions pour son parti n’est pas glorieux. Mais tant qu’il y aura des français pour l’en dédouaner il est certain qu’il aurait tord de s’ en priver. Aujourd’hui, il a décidé qu’il y aurait des primaires à l ‘ ump. ..quel bel effort de démocratie ! Pourquoi ? C’est a lui d’en décidé ! C’est déjà le chef ? Alors dites le de suite et évitons la quinzaine de meeting programmes qui viendront gréver les compte de l ‘ ump et des français si l’on fait appel aux dons.

    En 2012 il a dit qu’il lui avait manqué 15 jours pour gagner, après avoir longtemps dit qu’il rentrerait en campagne le plus tard possible et qu’alors il boufferait tout le monde, on a vu le résultat… Cette fois ci il commence 3 ans avant l’échéance mais on est déjà lassé dès la première semaine, ça sent le réchauffé et la vieille reprise de sa campagne ratée de 2012… C’est bien le même, celui dont on ne voulait plus.

    Quand j entends certains parler de projet politique. ..on croit rêver. .rien que des paroles ! Pauvre France

    @pas-serieux : dites nous à combien nous en sommes aujourd’hui, et combien sont à la charge de l’équipe actuelle en 2 ans, sans les grosses crises, après les plumages des imposables, et toutes les taxations diverses, Sarko n’a pas à rougir de sa situation, d’autant qu’avec lui, nous n’avons pas eu malgré les crises (je me répète) de baisse de pouvoir d’achats, tout le contraire d’aujourd’hui! sans parler des chomeurs, qui en 5 ans Sarko était à + 750000 et en deux ans FH = 500000! et oui! facile de vouloir tuer celui qui n’est pas de notre bord, mais les vrais chiffres parlent! notre Pays s’enfonce alors que les autres démarrent!

    Quelle arrogance ! La France ne veut plus de lui et encore moins hollande…et pourtant je suis socialiste ! Le bilan de fh sera exécrable et que dire du bilan de ns pendant son quinquennat. …….. La France mérite « un grand homme »

    @unmotdeplus : Je suis d’accord avec vous, on est tous le beauf de quelqu’un d’autre, surtout quand on réduit soi même sa capacité d’écoute, d’analyse, voire de réflexion quand c’est possible!.

  • l’homme aux 50 affaires et au bilan catastrophique revient pour nous sauver formidable… »ha! mais si c’est bien!il a du charisme! »pfff…

    insupportable de voir et d’entendre cette personne ……..

    • Tout à fait d’accord

  • Photo d'avatar

    Les jeunes sont plein d’illusions .. ils veulent faire du neuf avec du vieux ..

    trop c’est trop, Sarkosy se prend encore pour le président de la France et cela n’est plus possible ..
    Les médias en font’ils de trop ? OUI ou alors que les réunions de MM Lemaire et Mariton sont également télévisées et en entier – pas de petits bouts –
    Cet ancien président ne fait pas son procès sur ses 5 années passées au château
    Insupportable qu’il se prenne pour le Général qui lui aimait la France –
    PS / allons-nous supporter jusqu’en 2017 cette mascarade politique dans tous les médias

    • Les médias nous serinent avec la moindre de ses paroles, ils le suivent comme des toutous et polluent notre espace audiovisuel avec ce personnage. Personnellement j’éteins systématiquement ma radio dès qu’un commentateur béat commence à citer ses petites phrases. Il y a plus important sur terre que avis de ce petit monsieur.

      Il est en campagne pour la présidence de l’UMP ou pour la présidentielle ? Vérification des comptes de campagne de ce monsieur OBLIGATOIRE vu ce qu’il traîne derrière lui !

  • Il sera bientôt au leroy merlin de montigny. Grosse promo sur le placo

  • N’importe où qu’il aille, il aura toujours une meute de médias bavant et buvant ses paroles pour nous saouler ensuite tous les jours. Lâchez nous, pitié. 

  • du grand n’importe quoi vous avez déjà oublié sont quinquennat Sarkozy n’a rien fait de mieux que de se remplir les poches vivement le changement en 2017

  • Fais nous rever avec tes référendums. J’ai hate de voter et que tu decides l’inverse pour moi. Next…

    Pas faux! celui sur l Europe il nous l’a mis bien profond !!!!!!! Et maintenant il va nous gazer avec son gaz de pshittttt…boum!!!!

  • Vivement le retour !! Nous français, lorsque l’ont touchent le fond >ont creusent !!! Persuadé qu’il y a plus profond !!! Vive nous !!!

  • il à tout intéret à revenir mais il ne faut pas ,il faut qu’il morfle comme tout le monde car si il arrive à avoir ce qu’il veut  » la présidentielle  » il fera taire et arrivera à faire disparaître toute sa merde pour ne pas être juger , alors que si il retombe dans le civil , le Mr va manger des patates ! alors non il ne faut pas laissé passé se genre de personne !

  • sarko on ne le supporte plus il faut qui se casse bon à rien

  • Comment lui faire confiance sur les referendums??? celui sur l Europe il s’est assis dessus….alors la suite ne sera que mensonge….dommage car il a du charisme et l envergure pour etre President…comparer a Hollande il n y a pas photos!!!!

  • en
  • cela fait presque 40 ans que le pays est géré par des incapables, voir l’état du pays) tout parti confondu, dont celui ci… si ces gens là étaient efficace cela se saurait !

    • En effet reviens vite…tu a failli flinguer 2 fois l’UMP…… vient vite lui mettre le coup de grace que l’on soit enfin débarrasser de ce partie de corrompu

      « Mr Sarkozy le VRAI PATRON »

      C’est la meilleure blague de la journée.
      Vous feriez mieux de dire le VRAI MAFIEUX.

      Bravo! Tout à fait d’accord!

      Bravo. Bravo!!!!! Comme tout vrai leader il ne peut être aimer de tous mais ce n est pas son pas pour ça que la France en a besoin! !!! Donc vite Mr Sarkozy le VRAI PATRON reviens vite sa urge!!!!!!!!

      C’est vrai que sarko correspond plutôt bien au stéréotype du patron véreux qui pense qu’à sa gueule.

  • Vivement 2017 enfin des heures défiscalisées

  • Une chose qui me fait le plus sourire . Quand je demande à mes amis de gauche si ils donnent de l argent a au moins à une association ou alors si ils donnent un peu de leur temps ; la réponse est non . Ça me fais doucement rire pour des personnes qui prônent l entraide . Quand à moi je donne financièrement a une association et prends du temps aussi pour apporter des repas aux personnes âgées. Voilà du social concret

    • Moi je ne ne critique pas mes amis.

    • Tu veux
      – faire du cas de tes amis une règle générale ?
      – une médaille ?
      Bravo pour ton intervention.

  • Je ni pour, ni contre, bien au contraire…

    Sarkozy président 2017.

    On a besoin d un homme comme lui surtout en ce moment avec les teristes

    Bravo Sarkozy, nous vous attendions, vous nous avez manqué, quel charisme

    • Le charisme fait avancer un pays.

      • Vive les jeunes futures escros..si ils suivent son exemple

        Lambersart, à propos, c’est dans le Nord, et ce n’est sûrement pas une « petite ville ».  28.133 habitants….

        Vive les jeunes Sarkozystes

      • Du bla bla bla pur jus dont lui seul a le secret, il est incapable de se renouveler.

      • Il y a une chose -ce sera probablement la seule- qu’a réussi notre Figurant-en-Chef c’est la démolition médiatique de son predecesseur dès 2011..par une succession de contre-vérités méthodiques et tenaces jamais authentifiées…il suffit de lire les commentaires haineux de nbr de lecteurs..! Encore bravo pour ce succès (le seul..!)

        l’ex et le futur
        Non , je n’ai pas changé! clivant , non !

        Paroles ! Paroles ! Grande gueule, Nicolas Sarkozy est devenu populiste et démagogue. Pourquoi n’a t’il pas engagé les réformes qu’il promet lorsqu’il était président de la République ? Il n’est vraiment pas crédible ! Et en plus, il n’a pas le courage de donner son opinion sur les grands sujets de société tel que le mariage pour tous : il est lâche.

      • Des promesses , toujours des promesses , du beau discours , de beaux rassemblements . Qui organise le meeting ? Bigmalion et Lavrilieux ? Attention de ne pas dépasser le quota de boissons et petits four . Médiapart a des espions partout . Le reste n’est que bla bla , promesses électorales habituelles , j’ai réfléchi , j’ai changé , j’ai commis des erreurs , l’immigration , le chômage , les finances …. Il faut ratisser large face à la montée du FN , il faut rallier le centre , brosser Juppé dans le sens du poil , appeler Fillon , il a besoin de lui , du coup , l’autre se sent le cul entre deux chaises . Sa dernière campagne , il l’avait commencée un peu tard , celle là il risque de la faire un peu longue . Deux ans et demi avant , on a pas fini d’entendre tous les jours le ronronnement des spécialistes de l’analyse de ses discours , les amateurs de c’est dans l’air , de BFM TV ou LCI . Je fais partie de ces retraités qui ne font plus guère confiance à tous ces beaux parleurs , en 70 ans , on en a vu assez , leurs devise est : lève toi de là que je m’y mette . Une fois à leur place , on prend les mêmes et on recommence , il n’y a que l’étiquette qui a changé .

      • l’interdiction de l’exploitation -y compris à des fins de recherche- des gaz de schiste n’a t elle pas été décidée par NS  & NKM ministre de l’environnement ) ???

      • médiocre.
        l’enthousiasme des militants ump est inversement proportionnel au désintérêt des français, qui ne veulent plus entendre parler de sarkozy, et sa com’ bas de gamme.

      • Non merci ! On a déjà donné en 2007. Et on s’est retrouvé avec des ministres de gauche (Kouchner, Hirsch, Bockel, Besson, Amara etc..).
        En 2017, le siphonnage des voix du FN, ça ne marchera plus.

      • S’il a les français derrière lui, il peut réussir avec un tel programme de réduire la dette du pays et d’assainir les finances! J’espère que les français comprennent enfin qu’il faille agir là ou ça fait mal, sinon le paquebot sera bientôt une épave! Pour une fois un candidat qui ne promet pas mondes et merveilles, il fallait le faire!

        on peut dire ce qu’on veut sur Sarkozy mais il a quand même une autre allure que l’autre oingouin qui cherche ses mots lorsqu’ il parle . j’ai vu son meeting sur bfm eh bien il est assez convaincant

  • Décapitation d’EI : opérée d’urgence au cerveau

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    Honneur aux Musulmans de France qui prennent position contre la terreur qui vient

    Faisant preuve d’un courage moral et physique que nous devons saluer, plusieurs musulmans de France viennent de prendre personnellement position contre l’assassinat de l’otage français.

    Leur texte se conclut sur l’appel suivant :

    « Faut-il pour autant se contenter d’exprimer notre solidarité sans aller plus loin dans l’expression de notre fraternité? Non! Car il est de notre devoir, au nom précisément de cette religion de paix et du véritable islam, d’appeler tous les musulmans qui veulent rester fidèles à ces valeurs cardinales, de dénoncer là où ils sont et quelles que soient les circonstances, leur dégoût devant cette ultime manifestation de la barbarie. »

    Leur geste et leur appel mettent les responsables d’organisations musulmanes devant leurs responsabilités.

    Ceux d’entre eux qui garderaient le silence s’abstiendraient, par ce silence même, de combattre dans leurs rangs l’idéologie qui appelle à égorger les Français.

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    Etat islamique : Une chance pour les Français musulmans

    Rien ne se réglera par le chantage à l’islamophobie

    algerie herve  islam gourdel

    Un otage français est menacé d’être assassiné par des islamistes terroristes en Algérie, parce qu’il est Français. D’autres islamistes terroristes appellent les Musulmans de France à assassiner des Français par tous les moyens, parce qu’ils sont Français.

    Tous les Français savent déjà que certains Français musulmans répondront à cet appel et passeront à l’acte au nom de leur Islam. Ils seront minoritaires, certes, mais que feront les autres ? Manifesteront-ils leur attachement à la France, au pays où ils ont choisi de vivre ? À la démocratie, à la tolérance en matière religieuse ?

    Si les crimes des les islamistes terroristes soulèvent une énorme vague d’indignation publique chez les Français musulmans, cette indignation publique aura pour premier effet d’influencer les jeunes  tentés par le radicalisme et de retenir le bras de certains assassins potentiels, là-bas et ici.

    Autre effet, non moins important, cette solidarité fera faire un immense progrès à la cohésion de la France. C’est une chance de faire la preuve que l’intégration a été réussie sur l’essentiel. Une chance à ne pas laisser passer.

    Les formes que prendra cette solidarité nationale face à l’islamisme liberticide sont à inventer par les Français musulmans eux-mêmes. Mais que se passera-t-il si rien de tel ne se produisait ?

    Le silence des millions de Français musulmans ferait sauter le bouchon du politiquement correct et ferait inévitablement surgir cette question terrible : de quel côté sont-ils?

    Sont-ils les amis ou les ennemis de ceux qui vont tuer leurs concitoyens français? Rien ne se réglera par le non-dit et par le chantage à l’islamophobie.

    Quand les millions de Français musulmans se déclareront en guerre avec les islamistes terroristes qui tuent les Français, il n’y aura plus de place pour le soupçon et pour le rejet à leur encontre.

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    Sécurité renforcée après la mort de l’otage Hervé Gourdel

    PARIS (Reuters) – Les mesures de sécurité vont être renforcées dans les lieux publics et les transports en France après l’exécution d’un otage en Algérie par un groupe qui a fait allégeance à l’Etat islamique, a annoncé jeudi l’Elysée après un conseil de défense.

    Dans la lutte contre le terrorisme, la France est prête à apporter son soutien « à tous les Etats qui en feraient la demande », ajoute la présidence française dans un communiqué.

    A la demande de Bagdad, la France a commencé vendredi dernier des frappes aériennes en Irak contre des positions de l’Etat islamique. De nouvelles frappes ont eu lieu jeudi, a annoncé le porte-parole du gouvernement.

    « Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en oeuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports », peut-on lire dans un communiqué publié après un conseil de défense sous la présidence de François Hollande.

    Les drapeaux seront mis en berne vendredi, samedi et dimanche en France pour rendre hommage à Hervé Gourdel, guide de montagne de 55 ans décapité en Algérie par un groupe islamiste qui a fait allégeance à l’EI, en représailles aux premières opérations françaises en Irak.

    « La France tout entière est en deuil après l’exécution barbare de notre compatriote », peut-on lire dans le communiqué. « Ce crime ne saurait rester impuni ».

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    Décapitation d’Hervé Gourdel: Le sondage sulfureux du «Figaro»

    Le siège du «Figaro» à Paris. , CAU ANTOINE/SIPA

    TERRORISME – Après la polémique créé par la mise en ligne d’un sondage ce jeudi, le site Internet a retiré sa question…

    Un sondage sulfureux. Sur son site internet, le Figaro pose cette question: «Assassinat d’Hervé Gourdel: Estimez-vous suffisante la condamnation des musulmans de France?». La question, qui tranche avec les déclarations prônant l’union nationale du gouvernement français, a enflammé les réseaux sociaux dès sa mise en ligne. Cécile Duflot a par exemple dénoncé sur Twitter un sondage «irresponsable et indécent».

    Irresponsable et indécent RT @Le_Figaro: Les musulmans de France manifestent-ils suffisamment leur opposition à la menace terroriste ?

    — Cécile Duflot (@CecileDuflot) 25 Septembre 2014

    Vous reprendrez bien un peu de sondage nauséabond ? pic.twitter.com/vQJp91t5Gd

    — Delphine Legouté (@DelphineLegoute) 25 Septembre 2014

    Sondage scandaleux publié puis retiré du site du @Le_Figaro … Une fusion à prévoir avec Valeurs Actuelles? pic.twitter.com/1Zdrl1IlEr

    — Tom Lanneau (@TomLanneau93) 25 Septembre 2014

    Le Figaro a finalement retiré le sondage. «Notre question du jour pouvant prêter à des interprétations regrettables, Le Figaro a décidé de la retirer».

    Notre question du jour pouvant prêter à des interprétations regrettables, Le Figaro a décidé de la retirer.

    — Le Figaro (@Le_Figaro) 25 Septembre 2014

    La polémique intervient alors que le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, a appelé jeudi «les musulmans et leurs amis» à se rassembler vendredi devant la Mosquée de Paris, en hommage à l’otage français exécuté, Hervé Gourdel.

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    Les musulmans priés de condamner des terroristes : quelle folie !

    On est en absurdie : voilà qu’on demande aux musulmans de se désolidariser de la barbarie de l’Etat islamique autoproclamé ! Comme si on demandait aux femmes de se désolidariser de Nabilla.
    notmyname2
    Capture d’écran de la vidéo « Not In My Name » (Active Change)

    Pourquoi demande-t-on aux musulmans de se désolidariser de l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie ? Pourquoi des musulmans ressentent-ils la nécessité de condamner, plus fortement que les autres, cet acte odieux ? Pourquoi des musulmans anglais ont-ils lancé une campagne antiterroriste sous le slogan « Not in My Name » ?

    Pourquoi LeFigaro.fr a-t-il proposé un sondage dont la question était : « Estimez-vous suffisante la condamnation des musulmans de France ? », avant de le retirer ?

    Pourquoi nous attendons-nous à ce que les musulmans le fassent ?

    La logique à l’œuvre dans tout cela est terrible.
    Islamophobie

    Elle présuppose que les musulmans seraient, par défaut, solidaires des actes des terroristes. Elle présuppose que tout musulman est relié au terrorisme islamiste et qu’il doit publiquement couper ce lien. Elle présuppose une suspicion a priori. Une suspicion qui est parfois explicite mais qui est le plus souvent sourde, voire intériorisée par les musulmans eux-mêmes.

    Nous devrions interroger la petite satisfaction à voir un imam affirmer qu’il condamne l’égorgement d’un otage, comme si nous étions rassurés de constater qu’il y avait de « bons musulmans », comme s’il fallait que les musulmans prouvent qu’ils peuvent être bons, qu’ils prouvent qu’il y a un islam ouvert, tolérant.

    Cette logique relève de ce qu’on appelle, à défaut d’avoir un autre mot, « l’islamophobie ». Elle s’est insinuée partout. C’est une logique folle. Folle au point d’imaginer que l’islam crée une identité à part, unique.
    Folie contre folie

    Alors, folie contre folie, voici une liste des désolidarisations qui auraient pu être exigées, et ne l’ont pas été, va savoir pourquoi.

    On n’a pas demandé aux Martiens de se désolidariser de Jacques Cheminade ;
    on n’a pas demandé aux chrétiens de se désolidariser du Ku Klux Klan ;
    on n’a pas demandé aux porteurs de prothèses de se désolidariser d’Oscar Pistorius ;
    on n’a pas demandé aux coiffeurs de se désolidariser de celui de Bouteflika ;
    on n’a pas demandé à Rue89 de se désolidariser de la chemise de Pierre Haski ;
    on n’a pas demandé aux Basques de se désolidariser des actions terroristes de l’ETA ;
    on n’a pas demandé aux chauffeurs de bus de se désolidariser d’Emile Louis ;
    on n’a pas demandé aux homos de se désolidariser de Michou ;
    on n’a pas demandé aux poupées de se désolidariser de Chucky ;
    on n’a pas demandé aux Caennais de se désolidariser de Michel Onfray ;
    on n’a pas demandé aux sandales de se désolidariser des Crocs ;
    on n’a pas demandé à Beaumarchais de se désolidariser du Figaro ;
    on a pas demandé aux frigides de se désolidariser de Barjot ;
    on n’a pas demandé aux Véronique de se désolidariser de Courjault ;
    on n’a pas demandé aux philosophes de se désolidariser de BHL ;
    on n’a pas demandé aux plongeurs de se désolidariser de ceux qui ont coulé le Rainbow Warrior ;
    on n’a pas demandé aux gens qui ont un prénom chelou de se désolidariser d’Aquilino Morelle ;
    on n’a pas demandé aux traders de se désolidariser de Kerviel ;
    on n’a pas demandé aux écrivains de se désolidariser de Paulo Coelho ;
    on n’a pas demandé aux porteurs de Barbour de se désolidariser de la Manif pour tous ;
    on n’a pas demandé aux chanteuses pop de se désolidariser de Miley Cyrus ;
    on n’a pas demandé à Point Soleil de se désolidariser de Christian Estrosi ;
    on n’a pas demandé aux végétariens de se désolidariser d’Aymeric Caron ;
    on n’a pas demandé aux judokas de se désolidariser de David Douillet ;
    on n’a pas demandé aux photographes de se désolidariser de Pascale Clark ;
    on n’a pas demandé aux bidoneurs de se désolidariser de PPDA ;
    on n’a pas demandé aux femmes de se désolidariser de Nabilla ;

    Vous pouvez continuer cette liste avec le hashtag #onapasdemandé.
    Pendant ce temps sur Twitter
    jlbrac
    jlbrac @PEBlanrue on n’a pas demandé aux utilisateurs de scooter de se désolidariser de Hollande. #onapasdemande
    tchikolini
    tchikolini @Litoun pourquoi, tu ne veux pas que les musulmans de France condamne L’EI, tu veux qu’ils applaudissent? #onapasdemande
    Nitro_Politic
    Nitro_Politic #onapasdemandé aux américains de condamner Barack Obama pour les tortures avérées à Guantánamo.
    deslandes
    deslandes RT @RemondAlex: @Rue89 #onapasdemandé aux Québécois de s’excuser pour Garou et Céline Dion t.co/FRV1Q7eL5z
    Rue89
    Rue89 #onapasdemandé RT @LAURENTMaxime: Rue89 s’est amusé sur le sondage du Figaro. Et on rigole t.co/lDcot5DqiK t.co/qhHYuWOCuO
    Maga_Mata
    Maga_Mata #onapasdemandé à Sarkozy de revenir .
    AntoineAuriel
    AntoineAuriel #onapasdemandé aux commentateurs sportifs de se désolidariser de @ChristianJeanp2 @Rue89
    RaphBP
    RaphBP Hilarante compilation des #onapasdemandé par @Rue89 t.co/JLdnpDmUHc
    Rue89
    Rue89 #onapasdemandé RT @LAURENTMaxime: Rue89 s’est amusé sur le sondage du Figaro. Et on rigole t.co/lDcot5DqiK t.co/qhHYuWOCuO
    flonot
    flonot #onapasdemandé aux Norvégiens de se désolidariser de Breijvik.
    Nawal_Naws
    Nawal_Naws #onapasdemandé à #rolex de se désolidariser du calife al Baghdadi
    deslandes
    deslandes Les musulmans obligés de se « désolidariser » de l’EI : folie pour folie… t.co/ZzCvtRz6zK t.co/odkwi1b5Bq #onapasdemande
    deslandes
    deslandes Les musulmans obligés de se « désolidariser » de l’EI : folie pour folie… t.co/ZzCvtRz6zK t.co/odkwi1b5Bq #onapasdemande
    Rue89
    Rue89 #onapasdemandé RT @LAURENTMaxime: Rue89 s’est amusé sur le sondage du Figaro. Et on rigole t.co/lDcot5DqiK t.co/qhHYuWOCuO
    LouisWitter
    LouisWitter #OnAPasDemandé aux médias de s’excuser pour l’islamophobie avec laquelle ils jouent ? t.co/p6NgZPaV4g
    JaimeLesNews
    JaimeLesNews #Onapasdemandé aux pétrolières/minières & aux États de dénoncer le génocide de 6 millions d’africains/femmes/enfants au #Congo #Islamophobie
    LaetitiaJaques
    LaetitiaJaques @Rue89 #onapasdemandé aux boîteux de se désolidariser de Goebbels #Rue89
    deslandes
    deslandes RT @RemondAlex: @Rue89 #onapasdemandé aux Québécois de s’excuser pour Garou et Céline Dion t.co/FRV1Q7eL5z
    JaimeLesNews
    JaimeLesNews #Onapasdemandé aux survivalistes ou aux rednecks de s’excuser pour les 30000 personnes/enfants abattus chaque année aux USA #Islamophobie
    Rue89
    Rue89 #onapasdemandé RT @LAURENTMaxime: Rue89 s’est amusé sur le sondage du Figaro. Et on rigole t.co/lDcot5DqiK t.co/qhHYuWOCuO
    Rue89
    Rue89 Les musulmans priés de condamner des terroristes : folie ! t.co/lDcot5DqiK #onapasdemandé
    E_picure
    E_picure  » @LouisWitter #OnAPasDemandé aux médias de s’excuser pour l’islamophobie avec laquelle ils jouent ? t.co/wWkoUHJSf8  »
    tchikolini
    tchikolini #onapasdemande des hasthags à la con
    MadGIkKriS
    MadGIkKriS #onapasdemandé à la musique de se désolidariser de David Guetta.

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    commentaires

    • Prince Murat

      Les jeunes hommes musulmans de France sont bien braves de faire tout ce qu’on leur demande!
      Tout en sachant que leur prénom suffit pour ne pas être choisis lorsqu’ils recherchent du travail…

      Fioretto

      • Ah bon ? C’est quoi ce délire victimaire ?
        Le fait d’avoir parfois un obstacle par rapport à son prénom (on se demande bien pourquoi les autres juifs et arméniens ont choisis des prénoms français et pas eux) justifie le fait de s’en foutre si on egorge un de nos citoyens au nom de leur religion ? En fait Prince vous êtes carrement schizo, vous avez vraiment un max d’attirance/répulsion vis à vis de l’islam.

        mogul

    • J’ai entendu ce matin, sur Europe, le recteur de la Mosquée de Bordeaux. Je ne connais pas ce monsieur, je n’ai pas d’avis sur sa personne mais son intervention était remarquable !
      La majorité musulmane modérée et républicaine doit être soutenue dans sa démarche de dénonciation et de distanciation vis à vis des barbares, dont ils sont les premières victimes.
      On peut les trouver parfois timorés, mais reconnaissons que leur tâche n’est pas facile.

      • NB  • 

        Dans la série « c’est pas moi m’sieur! ».

      • Zoom  • 

        Un souffle de patriotisme va souffler sur la France, il va y avoir du vent dans les voiles.

      • Laurent  • 

        C’est un ordre de valls ?

        BOMEC  • 

        Moi je veux bien croire Boubakeur …..mais avant de me convaincre , il lui faut déjà convaincre les musulmans de ne pas s’enrôler dans l’armée de la dictature Islamique !!!….selon les chiffres officiels , déjà un millier (environ) de musulmans Français ont clairement choisi leur camp !!!

      • Tabârnak  • 

        Bien… mais….« afin de dénoncer l’horreur barbare et sanguinaire des terroristes qui, au nom d’une idéologie mortifère, pervertissent l’islam et ses valeurs », mais l’Etat islamique, n’applique t’elle pas la « charia » au pied de la lettre ??? Ainsi que certain verset de saint-coran comme : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit, et ceux des gens du Livre qui ne se donnent pas comme religion la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils versent la taxe religieuse (capitation) en reconnaissance de la supériorité [des musulmans ndt] et qu’ils se fassent petits. » (9 :29)

        Des  •

        Moi, j’appelle non pas à bruler les mosquée en France, mais déverser du lisier de porc devant celle-ci……

        • Toi Même  •

          Dis-nous par laquelle tu vas commencer, qu’on puisse constater que tu as des burnes !

        • Gaël  • 

          Va plutôt t’allonger sur le perron d’une mosquée, ça vaut bien 2 ou 3 tonnes de fumier et ça prend moins de place …

      • France  • 

        GOUVERNER C’EST PRÉVOIR !
        Tous gouvernants, attendent et endossent la responsabilité des réactions à leurs actions, à plus forte raison au lendemain de l’exécution d’un reporter Américain. Les dégâts qu’il qualifient de « collatéraux » s’expliquent dans ce cas par la prise d’intérêt de l’occupant US et de sa désintégration de l’Irak dont il doit ré-ingurgiter ses défécations, en supporter le goût et les odeurs.
        L’expédition 1 contre l’Irak avait fait bénéficier d’un contrat koweïtien pour une centaine de brouettes (authentique). Grâce à la parenthèse Gaulliste, De Villepin avait fait ré-entendre la voix de la France en refusant l’alignement aux Etats-Uniens pour l’expédition Irak 2, dans laquelle nous n’avons pas à assumer d’obligation morale quant à ses conséquences.
        Il en va différemment pour les autres foyers de tensions créés avec empressement par les deux derniers va t-en guerre dont la défense de l’intérêt du contribuable n’est pas clairement décelable au constat de livraisons gratuites d’armes, d’offensives militaires, de l’organisation de la ruine de pays ex partenaires commerciaux, actes générateurs de rétorsion contre les personnes et les biens Français.

      • Hannibal Q  • 

        Dommage qu’en de pareilles circonstances certains ne trouvent rien de mieux à faire que d’exploiter ce drame pour justifier leur haine hideuse et pathologique! La seule chose qui vous différencie des barbares qui ont décapité ce pauvre homme c’est que vous n’êtes pas encore passé à l’acte!

        calenie  • 

        Ouais…..

      Tant que le Coran actuel ne sera pas jeté dans une poubelle pour faire place à un Coran humain révisé en gommant toute la haine et les appels aux meurtres, l’Islam sera toujours suspect. L’islam actuel n’est pas qu’une religion mais une idéologie qui veut régir l’individu, la société, les états !

      lapin malin

      Exactement, Francis. Les musulmans ont 500 ans de retard. Tant qu’ils ne mettront pas la religion de côté, pour la vie privée, ils verront les problèmes grossir à leur encontre. Je ne connais pas d’exemples dans l’histoire de situations si déséquilibrées dans une société et qui n’aient pas débouché…

    • Marie   Je trouve dommage que causeur devienne le nid du FN .

      eclairvous exagerez pas un peu?

      victor34

    • Dans son vibrant discours François Hollande Indique qu’Herve Gourdel a été enlevé puis décapité parce que Français. Je pense que c’est une condition nécessaire mais pas suffisante. En effet il y a de nombreux Français qui passent leur vacances ou vivent en Algérie. Cherchons bien il doit y avoir autre chose…
      Peut on imaginer, un guide Français de haute montagne, qui s’appellerai Mohamed El Guordenni, et qui serait musulman d’origine Algérienne et serait également seulement Français. je pense qu’il pourrait se rendre en Algérie a Bouira, sans être une cible de choix pour les terroristes Islamiques.

      Bibi

    • ANONYME  • RIP pauvre homme! mes pensées accompagnent sa famille! mais dans quel monde vit-on !
    • Toi Même  • 

      L’ennemi potentiel est fourbe, il est partout. Nulle confiance ne doit plus être accordée aux suppôts de la religion du prophète. Peu importe leurs paroles apaisantes et leur compassion de façade…
      Ingrid  • 
      Mais pour qui se prend-il ce petit Président, ce petit va-en-guerre qui met le feu aux poudres par des paroles provocantes et qu’ensuite .. » renforce les mesures de prévention contre les risques terroristes ! Cela va tellement mal en France, qu’ IL a trouvé une échappatoire à sa politique…
      Thucydide  •
       » Ce crime ne saurait rester impuni « , c’est bien, nous sommes tous d’accord, what else ?
    • Tiens, la Duflot, on l’a pas entendu parler de ce pauvre homme et des autres victimes de l’islamisme, en revanche pour défendre encore les musulmans, elle est réveillée celle parasite incompétente !
      Idir Idir  • 
      les juifs ont réussi à abattre le christianisme et maintenant ils veulent abattre l’islam… mais si ils abattre l’islam en Europe par ce genre du théâtre mondial du mauvais gout… ils peuvent pas abattre l’islam ailleurs auprès des gens qu’ils le connaissent
    • Hurricane  •
    • je ne vois pas de relation entre l’exécution de hervé gourdel et les musulmans de France,c’est même honteux de faire un tel sondage ,

      personne n’est d’accord avec cette sauvagerie et cette barbarie , rien avoir avec la religion ,c’est des monstres des lâches qui l’ont exécuté
    • Amparo  •
    • Attention! depuis 48 heures, les médias, servent la propagande de l ‘EI, et de ses affiliés .

      Les éditions spéciales, tournent en boucle, avec intervention d’experts, qui au final, disent la même chose et sont d’accord entre eux …….. mourad  •  On pourrait y ajouter ; « les français ont-ils dénoncé assez de juifs pendant la période 39-45 »?
    • Jean Luc B <C’est vrai Mourad tous les muz ne sont pas terroristes, mais tous les terroristes

      sont muz… Les juifs , les bouddhistes les chrétiens ne font #$%$ personne…
    • Maugard  •   finalement est-ce que le figaro ne sont-ils pas des fils de putes

      Christo  •  Pour comprendre cette question, il faut chercher à quelle famille appartient le Figaro.
    • jennifer  • alala, les francais et votre politiquement correct a 2 balles…

    Alexandra •
    A part, que les fanatiques sont des musulmans radicaux ! Le KKK n’a jamais tué au nom du christianisme ! Les comparaisons de ce journaliste sont absurdes. C’est au représentant du culte musulman de faire son job de communicant, job qu’il fait très très mal.
    Patricia
    Ils ont tue des noirs parce qu’ils étaient noirs pas à cause de leur religion.
    Mat •
    On parle d’islamophobie alors qu’un pauvre type anonyme et qui n’a rien demandé a personne, se fait égorger commme un mouton avec pour seul « defaut » d’être français et bien blanc!!! On marche sur notre tête!!! l’art et la manière de toujours retourner la situation.
    En tous cas ces actes …
    Binet •
    Il y en 5 condamnent et 5 millions qui se rejouissent. Mais chut, il faut pas le dire, c’est tabou.
    Scipion •
    Je viens de m’instruire:
    « Not in my name ! » se traduit par « Ci pô moi ! »
    C’est marrant, même en anglais j’ai du mal à y croire.
    Bernard •
    Certains passent pourtant leur temps à exiger de la France une repentance pour des évènements qui se sont passés il y a 100, 200, 300 ans voire plus. Mais là aucune indignation de la part de rue 89.
    MICK O7 •
    Rue 89 signe, une fois de plus, un article dégradant.
    Chose étonnante, l’auteur de cette « foutaise » n’est pas nommé.
    Jennifer •
    Peut-être parce que les condamnations du monde après chacun de ces actes horribles ont été suffisament fortes et unanimes pour que le silence soit encore plus assourdissant.
    pierre •
    Le mec qui a écrit l’article a simplement écrit, après il n’a pas du réfléchir en mm temps, psk paye ton flo de #$%$ a la minute.
    Ouvre les yeux mec on est en 2014, on a une technologie qui nous dépasse et on évolue le cul dans la soie depuis 60 ans….
    Rodolphe Hittier •
    « Elle présuppose que les musulmans seraient, par défaut, solidaires des actes des terroristes. »
    Bah oui qu’ils sont solidaires, ils nous détestent. Les juifs pareil, dès que tu parles d’israel ils vont tous dire qu’ils massacrent les palos pour se défendre.
    Patrick •
    Allez faire un tour dans le 19e arr de Paris, rue bouret là ou était le consulat d’ Algérie… Une école maintenant; Barbus et femmes voilées de noir des fois entièrement voilées… Ce n’est pas dans ce genre d’école que l’on forme des jeunes pour aller faire djihad? C’est une simple question d’un simple citoyen français qui s’inquiète pour ses enfants.

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    Qui (nous) gouverne?

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    Merkel encourage Valls à réformer

    INFOGRAPHIES – La chancelière, qui recevait le premier ministre à Berlin lundi, l’a encouragé dans ses efforts pour lever les freins à la croissance. Mais elle s’est montrée inflexible sur les déficits et l’investissement.

    «Hallo!» Lorsqu’il est accueilli à midi tapant à la Chancellerie, Manuel Valls salue Angela Merkel de manière cordiale et informelle, presque affectueuse. Plus tard, à la fin de la conférence de presse, lors de la traditionnelle pose devant les photographes, il mettra sa main dans le dos de la chancelière allemande.

    En déplacement à Berlin pour son premier tête-à-tête avec Angela Merkel, le premier ministre jouait gros lundi. L’Allemagne s’inquiète de la situation économique française et s’exaspère de voir le gouvernement remiser à nouveau ses engagements en matière de réduction des déficits. Au moment où Berlin présente un projet de budget à l’équilibre pour 2015, Paris annonce le report de 2015 à 2017 de l’objectif des 3 %.

    Valls devait «convaincre» son partenaire que le pays qu’il gouverne est désormais sur le chemin des réformes. Sur ce terrain, l’exercice semble plutôt réussi tant les discussions ont été «directes» et «très approfondies», selon le premier ministre français. Au cours de leur entretien bilatéral d’une vingtaine de minutes et du déjeuner de travail organisé dans la foulée, Valls a détaillé à la chancelière le programme et «le calendrier» des réformes: pacte de responsabilité, réforme territoriale, texte sur «les freins à la croissance», seuils sociaux, assouplissement du travail dominical, simplification administrative. Valls semble être parvenu à dissiper une partie des doutes de la chancelière. Celle-ci a, en effet, indiqué qu’elle jugeait «impressionnant» le programme des réformes que venait de lui présenter le chef du gouvernement français. «Selon ce que j’en sais, elles (les mesures présentées, NDLR) touchent à des domaines importants qui au final vont décider de la compétitivité», a ajouté la chancelière en saluant «les efforts très ambitieux» de la France. Autant dire que Merkel accorde, à ce stade, le bénéfice du doute à Valls, nommé à Matignon il y a moins de six mois.

    Installé à ses côtés, face aux journalistes, le premier ministre n’a pu que goûter ces propos, lui qui éprouve tant de difficultés à convaincre une partie des socialistes de la pertinence du pacte de responsabilité et des autres réformes envisagées pour la France.

    Sur les déficits, en revanche, Merkel est restée très prudente. Rappelant son attachement au programme de stabilité, soulignant la nécessité pour l’Europe d’avoir un euro stable, elle a préféré ne pas faire de commentaire concernant les dérapages des déficits français. Bruxelles, a dit Merkel à deux reprises, «examinera ce que se passe en France, ce qui est fait».

    Sans surprise, Manuel Valls a essuyé une fin de non-recevoir lorsqu’il a plaidé pour que l’Allemagne relance son investissement public de manière à faire repartir la croissance en Europe. «C’est l’intérêt de l’Allemagne que la France se reforme. C’est l’intérêt de la France que l’Allemagne tire la croissance de l’Europe», a martelé Valls. Merkel, de son côté, a fait remarquer qu’il existe «beaucoup de possibilités de créer de la croissance sans argent supplémentaire», notamment lorsqu’un pays s’attaque à «sa bureaucratie». «L’Allemagne a montré que l’on pouvait à la fois consolider ses finances et créer de la croissance», a encore argumenté la chancelière, qui, à ce stade, n’envisage qu’un investissement dans le numérique.

    Au-delà d’Angela Merkel et des dirigeants politiques allemands, Valls semble soucieux de convaincre les médias et l’opinion publique allemands. C’est d’ailleurs à eux qu’il s’est adressé lundi à la fin de son propos liminaire. «Je comprends les doutes et les questions du peuple allemand. Pour les Allemands, la France ne se réforme pas. (…) Les réformes, nous allons les faire», a promis le premier ministre, affirmant que «la France n’est pas l’enfant malade de l’Europe». Une réponse au journal allemand Bild qui titrait en une sur la «France malade».

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    Manuel Valls défend ses réformes devant le patronat allemand

    BERLIN (Reuters) – Manuel Valls s’est livré mardi devant le patronat allemand à un plaidoyer en faveur des réformes mises en oeuvre par son gouvernement, s’insurgeant contre la caricature d’une France droguée à la dépense publique et incapable de se réformer.

    Le Premier ministre, dont l’entourage a confié qu’il présenterait bientôt un « agenda » de réformes, a tenté de battre en brèche l’idée selon laquelle son gouvernement refuserait de mettre en oeuvre des réformes structurelles de grande ampleur.

    « Je sais qu’il y a chez vous cette expression qui dit que la France refuse de se réformer », a dit Manuel Valls, invité de la puissante fédération allemande de l’industrie.

    « Oui, la France avance », a-t-il lancé devant un parterre de chefs d’entreprise qui l’ont applaudi quand il a rappelé le plan de 50 milliards d’euros d’économies que son gouvernement compte mettre en oeuvre d’ici 2017.

    Rejetant « les clichés », Manuel Valls a assuré que son engagement socialiste n’était en rien incompatible avec une politique de l’offre pour doper la compétitivité.

    « J’aime les entreprises », a-t-il lancé en allemand, s’amusant des critiques suscitées par la même profession de foi prononcée lors de l’université d’été du Medef en août dernier.

    Réforme territoriale, baisse des charges pour les entreprises, stimulation de la concurrence : Manuel Valls a passé en revue l’ensemble de sa politique économique tout en marquant la spécificité française par rapport aux réformes du marché du travail mises en oeuvre il y a une décennie par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder.

    PAS DE COPIE DES RÉFORMES SCHRÖDER

    « Il ne s’agit pas de répliquer les réformes que vous avez entreprises ici au cours des années 2000 », a-t-il dit, conscient que, pour l’aile gauche du Parti socialiste, les « mini jobs » à l’allemande font figure d’épouvantail, tout comme les sacrifices consentis par les travailleurs allemands pendant une décennie.

    « Une forte modération salariale n’est ni possible ni souhaitable » en France, a dit le Premier ministre, qui a profité de la tribune qui lui était offerte pour critiquer le bilan de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont le retour sur la scène politique est très commenté en Allemagne.

    « Les responsables politiques par le passé les plus volontaristes (…) ont tenu des discours et n’ont pas fait les réformes nécessaires, vous voyez bien à qui je fais allusion », a-t-il dit, déclenchant les applaudissement de la salle.

    Manuel Valls a aussi essayé de dissiper l’idée selon laquelle le but de son déplacement en Allemagne était de convaincre Angela Merkel de relancer l’économie de la zone euro via une politique d’investissement plus hardie.

    Son appel lancé à l’Allemagne, lors de son discours de politique générale de mardi dernier, pour qu’elle « prenne ses responsabilités » a été très mal perçu Outre-Rhin.

    Ulrich Grillo, le président de la fédération allemande de l’industrie (BDI) avait estimé avant l’arrivée du Premier ministre qu’il n’était « pas de la responsabilité de l’Allemagne de résoudre les problèmes de la France ».

    FAIRE ÉVOLUER LA DONNE DANS LA ZONE EURO

    « Je ne demande pas à l’Allemagne, je ne l’ai pas demandé et je ne le demanderai jamais (…) de résoudre les problèmes et les défis de la France », a répondu Manuel Valls.

    « Ce que j’ai dit (…) à la chancelière c’est que nous avons besoin de l’Allemagne pour favoriser une évolution de la donne économique dans la zone euro », a-t-il nuancé, reconnaissant que « cette idée n’est pas encore pleinement partagée ».

    « Une dynamique de salaires plus forte dans votre pays, la mise en place d’un salaire minimum devraient y contribuer, c’est la seule incise dans votre débat national que je permettrais de faire », a-t-il avancé.

    Il a aussi tenu à rassurer le patronat allemand sur l’état des finances publiques françaises et à dissiper tout malentendu sur sa détermination à réduire les dépenses publiques.

    Le chef du gouvernement avait promis en avril dernier, lors de son premier déplacement à Berlin en tant que Premier ministre, que la France tiendrait ses engagements budgétaires mais a dû se dédire en septembre face à une croissance et une inflation atone. Il a renvoyé de 2015 à 2017 l’objectif de faire passer les déficits publics sous la barre des 3% du PIB, a plaidé le repli tactique plutôt que la défaite.

    « L’absence de croissance dans la zone euro nous oblige à adapter notre rythme (…), pas à renoncer », a-t-il promis, ajoutant que la France avait conscience que la « spirale de l’endettement n’est plus tenable ».

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    Valls, Merkel et le fantôme de Sarkozy

    Le Premier ministre français attendait beaucoup de sa première rencontre officielle avec la chancelière. C’était sans compter sur l’intervention télévisée de l’ex-président.
    Manuel valls et Angela Merkel, le 22 septembre à Berlin (Stefan Boness/Ipon/SIPA) Manuel valls et Angela Merkel, le 22 septembre à Berlin (Stefan Boness/Ipon/SIPA)

    La séquence avait plutôt bien commencé. Pour sa première rencontre officielle avec la Chancelière Angela Merkel les 22 et 23 septembre, Manuel Valls s’imaginait venir tout auréolé de son image de « social-démocrate », ce qui n’est pas une insulte outre-Rhin. Il arrivait après le vote de confiance à l’Assemblée nationale qui ne lui a certes offert qu’une courte majorité. Mais une majorité quand même. Manuel Valls n’avait qu’un seul objectif : « expliquer » et « convaincre » qu’enfin tous les astres étaient alignés pour faire de vraies réformes structurelles. Et patatras ! Il a fallu que Nicolas Sarkozy fasse sa rentrée télévisuelle pile la veille de son déplacement…Et bien entendu tous les médias allemands se sont polarisés sur « Sarko ».

    Louis de Funès, encore et toujours

    Dès 8 heures du matin, bien avant que Manuel Valls ne reçoive les honneurs militaires aux côtés d’Angela Merkel, la grande chaîne d’info Ntv soutenait qu' »à la Chancellerie, Nicolas Sarkozy est considéré comme un partenaire fiable contrairement à François Hollande qui n’a ni la volonté ni la force nécessaire pour imposer des réformes ». Quelle courte mémoire ! Avant de faire « ami-ami » et de devenir « Merkozy », le couple le plus honni d’Europe, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont traversé deux années de crise. C’était l’époque où les diplomates allemands s’étaient plaints que le Président français appelle son homologue allemande « la grosse » et où Angela Merkel se repassait des films avec Louis de Funès avant chaque rencontre avec le « petit Napoléon » comme le surnommait les médias allemands.

    Dans l’entourage de Manuel Valls, la comparaison avec Louis de Funès est également de mise. Le retour de Nicolas Sarkozy ? « C’est Hibernatus », lâche un conseiller. Le film d’Edouard Molinaro racontait l’histoire d’un homme congelé pendant soixante-cinq ans retrouvé vivant au Pôle Nord avec dans le rôle-titre… Louis De Funès. Plus sérieusement, Manuel Valls considère que le retour de Nicolas Sarkozy n’est pas forcément une mauvaise chose. Mieux vaut débattre avec un parti de droite républicain plutôt qu’avec le seul Front national. Et puis, la gauche n’a-t-elle pas du coup intérêt à resserrer les rangs et les frondeurs à mettre leur guérilla en sourdine ?

    La fantôme de Sarkozy à Berlin

    En tant que chancelière, Angela Merkel n’a aucunement l’intention de se mêler des péripéties de la politique française. On l’a même vu lever les yeux au ciel en entendant une question sur sa supposée « Sarkostalgie ». Mais en tant que présidente de la CDU et membre active du PPE (Parti Populaire européen) Angela Merkel a admis être très intéressée par tout ce qui peut renforcer sa famille politique. « L’UMP prendra la bonne décision », a-t-elle lâché. Manuel Valls, lui, a saisi l’occasion pour « cogner » Nicolas Sarkozy. « La relation franco-allemande échappe au débat politique médiocre », a déclaré le Premier ministre. Ce qui ne l’a pas empêché cinq minutes plus tard de réagir très durement aux propos de Nicolas Sarkozy clamant « j’ai un peu honte quand on demande au meilleur de la classe d’apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière aient de meilleures notes ». Dans le langage vallsien, cela donne :

    Jamais, jamais évidemment comme chef de gouvernement mais hier comme dirigeant de l’opposition, je ne dirai à mes compatriotes que j’ai honte de mon pays ».

    Pas de doute, le fantôme de Nicolas Sarkozy planait bien sur la Chancellerie.

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    Les industriels français apprécient les avantages du modèle allemand

    Une turbine à gaz dans une usine allemande d'Alstom. Crédit: Alstom

    Du grand groupe international à la PME, cinq patrons de groupe français donnent leur vision du modèle allemand. Avec ses avantages – nombreux -, mais également quelques inconvénients

    Alf Henryk Wulf, président d’Alstom Allemagne (20 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde)

    Un bémol pour commencer: «Il n’est pas facile de trouver des ingénieurs en Allemagne et le pays est même obligé d’en trouver hors des frontières», reconnaît Alf Henryk Wulf, président d’Alstom Allemagne. Le responsable local du groupe industriel français va plus loin, soulignant que «pour les techniciens le même problème apparaît depuis un an environ, nous avons plus de mal à attirer des apprentis». Sur ce plan, la situation est clairement meilleure en France, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu du niveau élevé du chômage dans l’Hexagone.

    Alstom est fortement présent outre-Rhin. Il y emploie pas moins de 9000 personnes et y possède d’importants sites de production, hérités notamment de l’acquisition du fabricant de trains LHB en 1998. «Nous ne faisons pas de différences entre nos usines allemandes et françaises: elles suivent toutes les standards du groupe, explique Alf Henryk Wulf. Plus que par la nationalité, les décisions d’investissements sont motivées par les compétences de chaque site».

    Maurice Ricci, PDG d’Akka Technologies (entreprise de 880 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 35 % en Allemagne)

    Maurice Ricci.

    Pour Akka Technologies, société proposant des prestations de services d’ingénierie à des grands groupes industriels, la présence en Allemagne est récente mais résulte d’une démarche volontaire. «Dès 2005, nous avons décidé de viser l’Allemagne», précise Maurice Ricci. Le patron a regardé pas moins de 80 entreprises allemandes. Ce qui lui a permis de réaliser que «le système allemand renforce les liens entre le patron et son entreprise». Grâce à une forte proximité avec les autorités fédérales, mais également en permettant une grande proximité entre patrimoine de l’entreprise et de son dirigeant.

    En 2012, Akka Technologies achète MBtech, groupe affichant 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et employant 3000 salariés. Dans le domaine de l’innovation, le patron français voit une différence fondamentale entre France et Allemagne. «Les Allemands font ce qu’ils savent faire, explique le patron. Avant d’implanter un nouveau produit dans un véhicule, ils vont attendre qu’il arrive à maturité, ce qui a un effet positif sur la qualité.» En France, à l’inverse, «nous sommes dans une culture d’innovation permanente», où l’intégration des nouveaux produits se fait le plus rapidement possible.

    Maurice Ricci est très optimiste pour ses activités en Allemagne. «Nous visons 600 à 700 millions d’euros de chiffre d’affaires à moyen terme», précise le PDG. L’activité allemande bénéficie du recours de plus en plus accru des constructeurs à l’externalisation des prestations d’ingénierie. «L’externalisation permet aux grands groupes d’acquérir de la réactivité et de la souplesse, ce qui leur manque souvent», détaille Maurice Ricci.

    Bruno Grandjean, PDG de Redex, ETI française spécialiste des machines-outils (possède une filiale commerciale et une usine de montage en Allemagne, soit 50 personnes)

    Bruno Grandjean.

    «L’Allemagne c’est un petit peu le paradis, ce qui se fait de mieux en termes de formation, de simplification, de compétitivité globale», affirme Bruno Grandjean, PDG de Redex.

    Ce qui fait la différence, selon lui, c’est la flexibilité. En Allemagne, ses équipes travaillent entre 36 et 44 heures hebdomadaires, selon la charge de travail de l’entreprise. Il est totalement entré dans les mœurs que les salariés travaillent plus de leurs 40 heures hebdomadaires, si l’entreprise fait face à un pic d’activité. Ces heures sont alors placées dans un compteur pour être récupérées durant les périodes de sous-activité. «Cela évite de payer des heures supplémentaires qui coûtent très cher», note Bruno Grandjean. «Pour les Allemands, cette souplesse est parfaitement normale. Leur état d’esprit intègre le caractère cyclique, fluctuant de l’activité de l’entreprise et l’intègre».

    Enfin, ce patron juge intéressant le dispositif de «kurtz arbeit» (travail court) en vigueur en Allemagne, qui ressemble au «chômage partiel» pratiqué en France. «En Allemagne cela prend deux heures à mettre en place auprès de l’équivalent de Pole Emploi… En France je n’ai toujours pas compris comment ça marche. Il faut des autorisations, du donnant donnant, du contrôle, des négociations, et du coup on va plus facilement vers un ajustement des effectifs».

    Il souligne enfin la simplicité allemande comparée à la lourdeur administrative française, en évoquant un seul exemple: la fiche de paie, qui compte 5 lignes en Allemagne, contre 30 lignes minimum en France «avec des seuils, des taux différents, des reversements, des méthodes très complexes».

    Jean De Broissia, PDG de Praxedo (PME de 23 salariés, implantée à Munich)

    Le patriotisme économique, les Allemands le pratiquent vraiment: ils achètent massivement les produits «made in Germany» et privilégient la «Deutsche Qualität». Il est donc indispensable pour une PME française qui souhaite écouler ses produits outre-Rhin de s’implanter localement. C’est ce qu’a fait la société Praxedo, une PME de 23 salariés spécialisée dans l’informatisation des employés itinérants, notamment les techniciens, les inspecteurs et les chauffeurs livreurs.

    Décidée à se développer en Allemagne, Praxedo a d’abord envoyé un jeune Français en VIE (volontariat international en entreprises) défricher le terrain, puis s’est installée à Munich et a décidé de recruter des salariés allemands. «Pour minimiser les risques, nous voulions les embaucher en CDD, explique Jean de Broissia, PDG de l’entreprise. Mais je n’y avais aucun intérêt!»

    En Allemagne, le Code du travail permet, si besoin, aux entreprises de moins de dix salariés de licencier pendant deux ans sans justification ni indemnité. «Si les TPE avaient plus de souplesse en France, elles embaucheraient davantage, affirme Jean de Broissia. Dans l’Hexagone, dès qu’on signe un CDI, on a l’impression de se faire passer les menottes en raison de la complexité et de la rigidité du Code du travail.»

    Philippe Darmayan, PDG d’Aperam (3,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires)

    Autre avantage, et non des moindres: la capacité des clients à régler leurs factures rubis sur l’ongle. «Les délais de paiement sont plus courts, note ainsi Philippe Darmayan, PDG d’Aperam. Par conséquent, les besoins en fonds de roulement sont mieux maîtrisés et les niveaux de stocks plus faibles».

    Pour le fabricant d’inox l’Allemagne est son premier marché, il y travaille pour les groupes actifs dans les biens d’équipements et les grands projets d’infrastructure. «C’est une autre grande différence, la solidité de nos clients, avec qui nous avons des relations très étroites et qui attachent beaucoup d’importance à la qualité», note-t-il.
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    Merkel-Valls, sous-titrage d’une conférence commune
    Lilian ALEMAGNA (envoyé spécial à Berlin)

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    Manuel Valls et Angela Merkel, lundi à Berlin, après leur conférence de presse.Manuel Valls et Angela Merkel, lundi à Berlin, après leur conférence de presse. (Photo Tobias Schwarz. AFP)
    DÉCRYPTAGE
    Le Premier ministre français a rendu visite à son homologue allemande à Berlin. Retour en trois mots-clés sur leur conférence de presse.

    Manuel Valls a entamé ce lundi une visite de deux jours en Allemagne. Première étape: la Chancellerie. Le chef du gouvernement s’est entretenu avec Angela Merkel en tête-à-tête puis lors d’un déjeuner avant vingt minutes de conférence de presse. Au menu: la France, l’Europe et un invité de dernière minute…

    A propos des réformes en France :
    «Beeindruckend (impressionnant)»

    Non, Valls n’est pas venu en Allemagne «quémander» quoi que ce soit. Il est venu «expliquer»,«convaincre» Berlin des réformes françaises. «Je ne suis venu demander aucune mansuétude, a-t-il souligné. J’ai expliqué la politique que nous menons.» Le «cap» des 40 milliards d’euros de baisse des charges des entreprises par l’intermédiaire du CICE, les 50 milliards d’euros d’économies, les «réformes structurelles» que représentent la nouvelle carte territoriale, le travail du dimanche ou les seuils sociaux. Valls assure même avoir donné à Merkel un calendrier encore flou pour les Français… «Les réformes, nous allons les faire», a-t-il insisté, ajoutant qu’il avait «la majorité nécessaire» pour les «mettre en oeuvre». «La France n’est pas l’enfant malade de l’Europe», a lancé Valls à l’encontre de la presse allemande dont le Bild Zeitung titrait ce matin sur «Krankreich» (jeu de mot avec krank (malade) et Frankreich).

    Pour écarter la critique d’une France qui ferait un complexe d’infériorité compte tenu de son impossiblité à tenir ses budgets quand l’Allemagne vient de terminer un exercice à l’équilibre, Valls a également insisté sur les «discussions directes», «de vérité», «très approfondie» qu’il a eu avec Merkel: «Nous nous sommes dit les choses». Et la Chancelière, qu’en pense-t-elle? Comme à son habitude, très cordiale, elle a loué un «programme ambitieux» et «impressionnant» de réformes qui «vont dans le bon sens» pour la compétitivité des entreprises. La Chancelière a souhaité au Premier ministre «beaucoup de succès» dans «la mise en oeuvre de ces réformes». Mais à la question «faîtes-vous confiance» à Hollande et Valls, Merkel, après un sourire, a refusé de répondre «par oui ou par non» et expliqué que ce serait à la «nouvelle commission» de juger des efforts français. Tout est là.
    A propos des investissements européens :
    «Andere Möglichkeiten (il existe d’autres moyens)»

    Français, comprenez-le, l’Allemagne ne sortira pas son chéquier. Angela Merkel a été claire: oui il faut relancer la croissance en Europe mais ce n’est pas seulement en «inject[ant] de l’argent dans le système» que cela marchera. Dans la presse ce week-end un responsable de la CSU, petite soeur bavaroise de la CDU de Merkel expliquait, cash, que les 300 milliards d’euros d’investissements du nouveau président de la Commission, Jean-Claude Juncker, c’était «une politique française, pas allemande»… «Il existe d’autres moyens», a poursuivi Merkel prenant exemple sur la simplification et la fin des «obstacles bureaucratiques». La Chancelière a beaucoup insisté sur des «coopérations» dans le numérique ou l’énergie. Valls parle lui de «transition écologique». Pourtant, l’idée d’un «Airbus des énergies renouvelables» proposé il y a un an et demi par François Hollande n’a jamais convaincu les Allemands. Les deux responsables de gouvernement n’ont, après cette première rencontre, pas fait de nouvelles annonces.
    A propos de la candidature de Sarkozy :
    «Kenntnis genommen (j’ai pris note)»

    Valls et Merkel ont feint tout d’abord de ne pas vouloir répondre. «Ici, je ne répondrai pas à ce type de question», a dit Valls en réponse à un journaliste allemand qui l’interrogeait sur le retour de Nicolas Sarkozy. Merkel a joué de ses deux casquettes. Celle de Chancelière: «Nous sommes dans un travail de gouvernement», donc peu importe la couleur politique d’en face. Puis celle de présidente de la CDU, soeur allemande de l’UMP: «J’ai pris bonne note» de cette candidature. «J’espère que l’UMP prendra la bonne décision.» Mais là où Merkel en est resté à cette non-ingérence dans les affaires françaises, Valls n’a pu s’empêcher de répondre à l’ancien président de la République: «Jamais je ne dirai que j’ai honte de mon pays. Je suis un patriote.» (1) Un retour, ça se mesure aussi à la capacité qu’on a d’interférer dans le déroulement d’une visite d’Etat.

    (1) Dimanche soir sur France 2, Nicolas Sarkozy avait déclaré à propos de la France et de l’Allemagne: «Ça me fait toujours un peu de peine, j’ai un peu honte pour vous dire la vérité, quand on demande au meilleur de la classe d’apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière aient de meilleures notes.»
    Lilian ALEMAGNA (envoyé spécial à Berlin)

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    Tant qu’à discuter avec Merkel, ce que Valls aurait pu lui dire sur l’impact budgétaire des missions contre les djihadistes que la France assume seule en Europe

    Alors que Manuel Valls a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel lundi en Allemagne, la France est pour le moment le seul pays européen à participer à des frappes militaires contre l’Etat islamique. Pourtant, si la France ramenait son effort militaire (2.2%) au niveau de l’Allemagne (1.3%), son déficit budgétaire serait de 3,5 % du PIB contre 4,4 % pour l’Allemagne.

    Publié le 24 Septembre 2014
    Tant qu’à discuter avec Merkel, ce que Valls aurait pu lui dire sur l’impact budgétaire des missions contre les djihadistes que la France assume seule en Europe

    Manuel Valls a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel lundi en Allemagne. Crédit Reuters

    Atlantico : En visite en Allemagne pour rencontrer Angela Merkel, Manuel Valls et la chancelière allemande se sont a priori bien gardés d’évoquer la question de l’Etat islamique. Pourquoi l’Allemagne, qui assume d’habitude le leadership européen donne-t-elle cette-fois l’impression d’être absente sur cette question de politique étrangère alors que plus de 400 ressortissants allemands ont rejoint les rangs des djihadistes ?

    Pierre Verluise : Il faut d’abord noter que l’Allemagne a une relation complexe à la puissance héritée de la période 1933-1945. L’usage de la puissance militaire hors des frontières de l’Allemagne est beaucoup plus contraint en Allemagne qu’en France. Elle répond à des règles qui impliquent le Parlement et ligotent plus facilement l’exécutif ce qui peut dans certains cas être un bon prétexte pour s’interdire d’agir. Les Allemands ont toutefois annoncé qu’ils allaient livrer des armes aux Peshmergas Kurdes voici déjà quelques semaines, ce qui est bien la preuve que ce pays ne se désintéresse pas de ce qu’il se passe avec l’Etat islamique.

    Cette livraison d’armes est publique et expose donc l’Allemagne à une « sanction » du Califat islamique… L’Allemagne a bien sûr la volonté de peser par l’économie mais l’idée de devenir une puissance géopolitique ne fait pas l’unanimité. Une large majorité de l’opinion publique allemande se contenterait de vivre dans une « grosse Suisse » confortable et sûre sans voir que la sécurité se dessine à l’intérieur des frontières du pays mais aussi sur des fronts, en Afghanistan, au Proche ou au Moyen-Orient.

    En ne prenant pas part aux opérations militaires au Moyen-Orient, laissant du coup faire le travail à la France, et en ne subissant du coup aucune menace de la part de l’Etat islamique sur ses ressortissants, l’Allemagne n’est-elle pas finalement la grande gagnante ?

    C’est un Etat souverain qui a en plus les moyens économiques et politiques de sa souveraineté. Il est  libre ou non de s’engager. On ne sait pas ce qu’il se passe en-dessous des cartes, mais un Etat qui livre des armes sait ce qu’il fait. C’est une forme d’engagement assez significative de mon point de vue. La question que vous posez montre bien l’ambiguïté que nous avons tous dans notre relation par rapport à la puissance allemande.

    Alors que l’Allemagne est opposée à des frappes aériennes en Irak et en Syrie, la France est-elle condamnée à être le seul Etat européen à participer à ces frappes au côté des Etats-Unis ?

    Si l’on se réfère à l’histoire récente au niveau des interventions militaires, le Royaume-Uni est assez proche des Etats-Unis. D’autres pays traditionnellement proches des Américains comme la Pologne pourraient eux aussi peut-être s’impliquer à l’avenir dans ce conflit. Les Etats membres de l’UE ont des histoires très différentes. Ils ont parfois été ennemis et se sont déchirés pendant la Seconde guerre mondiale. Ils sont depuis vaccinés contre l’idée d’un usage militaire pour construire la puissance. La construction européenne est un projet de paix qui a globalement fonctionné mais qui a en même temps castré les Etats en termes d’utilisation de la puissance. Les Etats de l’UE n’ont plus dans leur logiciel l’utilisation de la puissance. Les opinions publiques européennes ne sont pas portées sur le conflit. Le problème clef des Européens est le chômage. Les Européens n’attendent pas des Etats un engagement sur tous les fronts. Les Etats sont souverains mais il y a une contradiction fondamentale : ils veulent à la fois gagner un certain nombre de points positifs grâce à l’UE mais en même temps céder le moins possible d’éléments de leur souveraineté à l’Europe. C’est une contradiction probablement fatale à moyen terme.

    Pourquoi l’Europe ne réussit-elle pas de nouveau à adopter une position commune sur cette question de l’Etat islamique alors que de nombreux pays européens voient leurs ressortissants partir combattre en Syrie et en Irak ?

    Les pays européens ne sont pas touchés de la même façon. Ils ne sont pas prêts à prendre les mêmes risques et n’ont pas les mêmes relations avec les Etats-Unis. On voit que se met en place depuis trois ans une relation assez forte entre les Etats-Unis et la France qui interviennent de façon combiné tant en Libye qu’au Moyen-Orient ou en Afrique notamment au Mali. C’est assez in attendu.

    Où en est actuellement l’Europe en matière de politique de sécurité et de défense commune ?

    La politique de sécurité et de défense commune est le plus petit dénominateur commun, qui est donc de ne rien faire. Les Etats ont tout fait pour que ne se construise pas une politique étrangère de sécurité et de défense commune. On a volontairement choisi de nommer Catherine Ashton parce qu’elle ne connaissait rien à la diplomatie et qu’elle ne fait pas d’ombre aux chefs d’Etat européens ce qui est une étrange façon de recruter. La politique de sécurité et de défense commune est sérieusement malmenée par la crise de 2008 dans le sens où tous les Etats membres ont sérieusement réduit leurs budgets de défense à l’exception du Royaume-Uni : beaucoup de pays ne dépensent même pas 1 % de leur PIB, en France c’est 1.54 %. On se prépare à des lendemains inquiétants avec la Russie qui s’autorise à franchir la frontière d’Etat souverains et qui soutient des mouvements sécessionnistes.

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    commentaires

    • Il n’a pas le courage de le faire ; SI Valls en avait ça se saurait. Le PS est fichu et entraine notre pays dans sa chute.

    • Faire des réformes structurelles doit demander beaucoup d’efforts de la part des français et de notre gouvernement.
      Tout le monde sait que nous n’acceptons pas de faire des concessions mais recevoir des aides publiques. La France est elle encore dirigeable ? voilà la question que l’on se pose ?

    • Notre gouvernement s’attendait à quoi de la part de Merckel ? les autres pays européens ont entrepris des réformes mais pas la France ? sommes nous des exceptions ? Comment peut on engager la France sans faire de réformes en distribuant largement sans compter.

    • cause toujours.. notre gouvernement est certain d’etre dans le vrai et ne fera donc rien.

      De quoi je me mêle ?

      Nous avec les réformes d’ Hollande nous serons sauvés en 2015 . Il gagnera la bataille les doigts dans le nez pour 2017 , pour être de nouveau président en 2022 . Nous avons un super Président ! . les Allemands sont jaloux .

    • Ils disent quoi la Gauche ? quand c’est Valls c’est bien, quand c’est Sarkozy c’est pas bien ? !!!! Pourtant elle a dit la même chose Mme Merkel avec le sourire….

    • Il faudrait que la Ministre des Ecoles (NVB) fasse afficher et commenter ces 2 tableaux, ou au moins par son intervention personnelle auprès de la France de demain, comme elle l’a fait pour le Mariage. Cela pourrait être programmé dans leurs heures « d’animations », car nos chers petits (mineurs) sont parfois plus rationnels et pragmatiques, jusqu’à peser sur les décisions de certains citoyens majeurs électeurs politisés, influençables, syndiqués, dont leurs enseignants…Envoyer leur sur leur tablette en numérique. Ils jouent leur avenir.

    • Oui M. Valls pas besoin des autres, de l’inflation, de la planche à billets, tant que la France n’aura pas assainit par dizaines de milliards son trop plein de frais inutiles, à commencer par la gabegie des Conseils Généraux ( à Gauche), le Mille Feuilles, le financement à perte des Associations et des Syndicats…etc. Vous le savez. Donc exécution. La France d’abord. La Relance se sera après, comme récompense….Tous les électeurs, personnages Politiques et médias de Gauche criaient comme des orfraies quand Sarkozy s’alignait sur la Politique (comptable, rationnelle) de Mme Merkel, et tout en argumentant, expliquant…..Maintenant 28 mois après il parait que c’est le Changement !!!! Les français (51 %) ne méritent pas la Démocratie EUE

      • J-Marie  • 

        il aime les entreprises devant les patrons mais ne l’aime plus du tout devant le parlement et çà il omet de le dire au patronat allemand
      • myst  •  

        Valls peut faire de beaux discours mais si derrière les députés de la majorité ne sont pas d’accord pour voter les textes alors c’est pas la peine de dépenser de l’argent pour payer les billets d’avions de toute l’équipe d’agents de sécurité, de conseillers qui le suivent.
      • Elo  •  

        3 EME GUERRE AVEC LES BOCHES YES
      • olivier  •  

        Vrai titre de l´article : « LE PETIT MANOLO DEVANT SES MAÎTRES »
      • MEMEPASPEUR  •  

        Dire, qu’il y en a qui se sont fait suer à nous construire une économie pas trop mal, et eux, en deux ans à peine, hop !
        beber  •  
      • Le Premier ministre, dont l’entourage a confié qu’il présenterait bientôt un « agenda » de réformes, »
        Pu-Tin … encore un agenda de réformes ?.. M  • 
      • Il ressemble de plus en plus à son mentor : Molasson 1er.
        Du bla bla et rien de concret.
        S’il savait comme ils se fichent de ses promesses. Seuls les français y croient.
        Enfin quelques uns.
        csoch  •  
      • Pourquoi ne leur expliquent ils pas qu’en France, les forces vives sont sanctionnées comme nulle part ailleurs? Fiscalement, juridiquement, socialement, moralement
      • Bernard  •  

        Entendre un socialiste Français parler d’économie à des patrons Allemands : ils ont dû se tordre de rire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
      • Patrick  • 

        Manuel Valls et François Hollande sont dans un avion
        Hollande dit: je jette un billet de 200€ et je fais un heureux
        Valls dit: moi je jette 10billets de 20€ et je fais 10 heureux
        le pilote soupir et dit a son co-pilote ; écoutes ces #$%$ , ils se rendent pas compte que si je jette ces..
        Bernard <abbr »>
        • 72 millions de Français heureux ? notre pays compte 65 millions d’habitants.
          Gérald Dumas

          Si Sarkozy ressemble à De Funés, valls et hollande sont Laurel et Hardy .

          Fabienne Courvoisier

          « Mais qu’est-ce qu’il a ce …? »
          Que Georges Clooney plaise …ça se comprend(aux femmes surtout)
          Mais que $arkozy fasse cet effet … ???
          C’est sans doute parce que « tout le monde « en » parle » ?!=c’est la toute puissance de la « communication » …Hélas!

          Cantona Quelamour Cantona Quelamour
          Si le reportage de la journaliste est exact, on peut douter de la capacité de notre premier ministre à comprendre la langue française ! Sarko n’a jamais dit qu’il avait honte de la France. Au contraire, dimanche soir , il a rendu un hommage vibrant à notre patrie. Il est malheureusement avéré que Hollande et sa clique ne font pas honneur à notre vieux pays d’Europe, se révélant incapables de le réformer pour l’adapter au monde moderne. Ces réactionnaires de gauche, passéistes et sectateurs d’une idéologie rance, le socialisme, détournent le sens de notre belle langue pour la subvertir à leur botte. Tristes êtres qui se servent de l’école de la république plus qu’ils ne la servent.

          ch eames ch eames
          Valls, premier ministre sur le papier depuis le 31 MAI 2014 ne se contente que de gloser.
          Quant aux résultats, comme dit Hollande, ils viendront…(?)
          Si ! Si ! on ne rêve pas, c’est bien cette équipe qui dirige la France !

          marylene malaurie

          Désolée… mais l’odeur de rance ne concerne pas que la gauche… et les termes que vous utilisés sont justement pas très « modernes ».
          En parlant de modernité, vous entendez quoi par exemple?
          La rhétorique de droite n’a malheureusement pas pris une ride comme celle de gauche…
          Etre réactionnaire n’est pas une couleur politique alors Cantona Quelamour justement il s’agit d’être plus sincère et moins vibrant qu’un dimanche soir à la TV.
          L’amour n’existe pas sans preuves… et Sarkozy comme ceux d’hier ou d’aujourd’hui nous ont bien mal « aimé ».

          sarko ol sarko ol
          personne – sauf de nombreux membres de l’opposition du précédent quinquennat – n’a affirmé avoir honte « de » son pays, par contre beaucoup aujourd’hui ont honte « pour » leur pays.
          si le premier ministre est obligé de déformer les propos de l’opposition pour les contredire, il n’est pas à sa place à la tête du gouvernement. difficile de perdre ses vieilles habitudes…
          les socialistes ont définitivement leur place dans l’opposition, à cette place au moins leurs mensonges font moins de dégâts, et leur incompétence peut presque nous faire rire !

          Claude Charonne

          Sarkozy et Valls sont pitoyables avec les surenchères inspirées par leurs équipes de comm grassement rétribuées. Le couplet sur la « honte » est un poncif creux et dérisoire. Il n’est pas sûr que le peuple des sans dents déjà méprisé par le président et son « dispositif » se contente encore longtemps de ce genre de comédie. cette pantalonnade ne profite qu’aux milliardaires de Montretout

          Julien Amrhein Julien Amrhein
          J’ai vu que Manuel Valls était invité dans les « Tagesthemen » de la ARD (l’équivalent de notre 20 heures) donc on verra demain ce que la presse allemande en aura pensé, de ce plan médias…
          Sinon, la situation est vraiment compliqué : au fond, A.Merkel est une pragmatique et les positions de Draghi n’ont jamais été frontalement critiquées par elle, plutôt par les députés de la CDU excités par la percée de l’AfD (parti anti-euro) lors de la dernière salve d’élections régionales en ex-Allemagne de l’Est. La question pour le gouvernement est donc d’obtenir cette fameuse « inflexion » sans en faire porter le chapeau à Merkel et à l’Allemagne. Un affrontement frontal tel que proposé par Montebourg serait totalement contre-productif et nous ferait entrer en gel prolongé, il faut donc négocier, prendre son bâton de pèlerin et plaider notre cause en n’oubliant pas que l’isolement ne servirait personne, en commençant par A.Merkel…

          Yves Guezengar

          La question allemande est une question considérable pour le moment et pour l’avenir. Il est dommage qu’elle soit traitée avec autant de pincettes comme s’il était mal poli de poser les grandes questions qui fâchent. Il faudra pourtant un jour qu’on le fasse sérieusement. La presse allemande le fait davantage que nous, et parfois de manière plus violente. Elle est moins empreinte de ce moralisme qui interdit de s’interroger sur le sens et les orientations d’une relation qui est plus conflictuelle qu’on veut bien le dire.
          Quand la morale remplace la politique, ce n’est jamais bon.

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          Pierre Gattaz : « oui, il est possible de créer un million d’emplois »

          LE MONDE | 24.09.2014 à 09h21 | Propos recueillis par Propos recueillis par Denis Cosnard et Claire Guélaud


          Négociation d’entreprise, durée du travail, smic etc. : dans son entretien au Monde, le président du Medef, Pierre Gattaz, expose son projet de refondation d’un modèle économique et social qu’il juge « à bout de souffle ». « Il n’y a pas de fatalité au chômage de masse », ajoute-t-il, persuadé qu’il est possible de recréer une dynamique forte de créations d’emplois.

          Vous présentez des propositions pour créer un million d’emplois d’ici à 2020. D’où vient ce chiffre ?

          De nos fédérations dans les branches. Elles ont estimé l’impact des mesures que nous proposons, en s’appuyant souvent sur des études extérieures. En ce qui concerne, par exemple, l’évolution des seuils sociaux, nous avons utilisé les calculs de l’Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap), un think-tank . Mais là où l’Ifrap parlait de 70 000 à 140 000 créations de postes possibles, nous avons jugé plus raisonnable de tabler sur 50 000 à 100 000 emplois.

          Nombre d’économistes arrivent à des chiffres très inférieurs. Votre chiffrage est-il crédible ?

          Oui, il est possible de créer un million d’emplois. Il n’y a pas de fatalité au chômage de masse. Quand on dit que tout a déjà été tenté, c’est faux. On peut revenir au plein-emploi. Nous parlons d’en créer 690 000 à 1,6 million en cinq ans. C’est une fourchette, une première approche. Et même si on s’est trompé de moitié, cela représente des dizaines de milliers de postes nouveaux. Que ceux qui nous donnent des leçons commencent par monter une entreprise et proposent d’autres solutions !

          Quels verrous voulez-vous faire sauter : celui des 35 heures ?

          Notre modèle économique, social et fiscal est à bout de souffle. Il faut le réinventer, pas le casser ou le laisser mourir. Globalement, nous proposons simplifier le code du travail, auquel personne ne comprend plus rien, et d’inverser la hiérarchie les normes.

          C’est-à-dire ?

          Aujourd’hui, il y a une stratification : contrat de travail, accord d’entreprise, accord de branche, accord interprofessionnel, code du travail, code européen, jurisprudence etc. Demain, c’est dans l’entreprise que tout doit se passer.

          C’est là que doivent être négociés le temps et l’organisation du travail. Certains chefs d’entreprise peuvent avoir besoin de mobiliser leurs salariés 40 heures par semaine pour tenir face à des concurrents étrangers ; pour d’autres ce peut être 32 heures. Mais c’est dans l’entreprise que cela doit se décider. Il s’agit de pouvoir être plus compétitif et agile pour gagner face à une concurrence mondiale.

          Donc on oublie les 35 heures ?

          A chaque entreprise de fixer le temps de travail, que ce soit 32, 35 ou 40 heures. Au-delà, les salariés continueront à bénéficier d’heures supplémentaires, mieux payées. Laissons aussi les entreprises décider du niveau de cette majoration.

          Vous effacez la limite légale de 48 heures par semaine aussi ?

          Non. On n’a pas envie de retourner à l’âge de pierre !

          Mais avec qui les patrons vont-ils négocier de tels accords, alors que les syndicats sont souvent très faibles ?

          Avec les représentants du personnel. Si ce n’est pas possible, dans les petites entreprises par exemple, la négociation se fera au niveau de la branche. Certains syndicats semblent prêts à en discuter.

          Vous voulez également supprimer des jours fériés ?

          En matière de temps de travail, la France figure parmi les derniers de la classe. Il faut travailler plus, c’est une question de compétitivité. Nous proposons de renoncer à deux jours fériés par an, notamment pour en finir avec ces semaines à ponts en mai où les chefs d’entreprise ne s’en sortent plus. Je sais que ce n’est pas une idée très populaire, j’ai pu le constater dans ma famille ! Mais, vu la situation de la France, c’est une action patriote !

          Et le dimanche ?

          L’enjeu, c’est de profiter du tourisme et de s’adapter aux nouveaux modes de vie. La France est la première destination touristique au monde. Mais elle se situe au cinquième ou au sixième rang en termes de dépenses par personne, notamment parce que les touristes vont à Londres faire leurs courses le dimanche. Ce jour-là, il faut ouvrir les magasins dans certaines zones, sur la base du volontariat et de façon négociée. Même chose pour le travail après 21 heures.

          Et le smic, vous l’abandonnez ?

          Non, on n’y touche pas. Par contre, nous proposons une solution pour inciter à embaucher des chômeurs très éloignés de l’emploi, ceux qui n’ont pas vu l’entreprise depuis plus de deux ans, et qui vont avoir du mal à trouver un travail si rien n’est fait. Ils pourraient toucher à la fois le revenu de solidarité active (RSA) et un salaire, de manière à ce que le total soit équivalent au smic. Pour l’entreprise, cela coûterait un tiers de moins qu’aujourd’hui.

          On va encore parler de surenchère antisociale…

          Antisocial, moi ? Tout notre travail, c’est justement de faire du social, de lutter contre le fléau du chômage. Mais pour cela, il faut être compétitif. La montée de votes extrêmes est une source d’inquiétude.

          Vous pensez au Front national ?

          Oui. Quand je vois le programme de sa présidente, Marine Le Pen, je suis pour le moins inquiet.

          Vous proposez de nouvelles réformes. Mais vous avez déjà obtenu 40 milliards d’euros d’allégements de charges…

          N’oubliez pas que les taxes sur les entreprises avaient été alourdies de 30 milliards d’euros juste avant et que les baisses de charges ne sont pas encore effectives. Les entreprises françaises sont comme un noyé qu’on sort de l’eau et qu’on commence à ranimer. Cela ne permet pas de courir le marathon.

          Dix-sept grandes branches n’ont toujours pas ouvert de discussions sur les contreparties au pacte de responsabilité.

          Qu’attendez-vous de plus pour vous engager ?

          Une cinquantaine de branches sont mobilisées, la plupart auront signé des accords d’ici à la fin de l’année et cela concerne un périmètre de 10 millions de salariés sur les 12 millions employés par des entreprises que le Medef représente. Mais les discussions sont parfois difficiles dans la mesure où ces certaines organisations sont hostiles au pacte.

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          Jours fériés, Smic, 35h: le Medef lance son plan choc pour créer « un million d’emploi »

           LEXPRESS.fr,

          Le Medef a lancé officiellement ce mercredi son programme pour la création d’un million d’emplois qui, après avoir fuité dans la presse, a déjà fait crier à « la provocation » les syndicats.

          Jours fériés, Smic, 35h: le Medef lance son plan choc pour créer "un million d'emploi"

          De gauche à droite: le président du Medef Pierre Gattaz et les Vice presidents Geoffroy Roux de Bezieux, Patrick Bernasconi et Jean-François Pilliard le 24 août 2014 à Jouy-en-Josas

          afp.com/Eric Piermont

          Suppression de jours fériés, assouplissement du Smic et des 35 heures… Dressant un constat sombre de la situation économique de la France et estimant que « notre modèle économique et social, hérité de la Libération et basé sur le modèle des Trente Glorieuses, a vécu », le Medef expose ce mercredi, dans un document d’une centaine de pages, un grand nombre de propositions. Chacune d’entre elles est chiffrée en nombres d’emplois susceptibles d’être créés.

          Symbolisé par un pin’s jaune affichant en bleu « 1 million d’emplois » porté au revers de sa veste par le président du Medef Pierre Gattaz depuis des mois, ce plan est exposé avec une semaine de retard après des fuites parues mi-septembre dans le journal Les Echos.

          Des propositions controversées

          Dans cette longue litanie de propositions, trois suggestions ont déjà fait scandale parmi les syndicats et s’étaient attiré des critiques des deux autres organisations patronales représentatives, l’UPA pour les artisans et commerçants de proximité et la CGPME pour les petites et moyennes entreprises.

          L’organisation patronale la plus en vue a notamment proposé de supprimer deux jours fériés sur 11 afin de créer 100.000 emplois, dans le cadre de son plan de création en France d’un million d’emplois nets sur cinq ans.

          « Supprimer 2 jours fériés par an permettrait d’allonger la durée annuelle travaillée de 1,2 jour, ce qui représente environ 0,9% de Produit intérieur brut. Or, on estime que 1% de PIB supplémentaire permet de générer 100.000 emplois supplémentaires », affirme le Medef dans ce document regroupant constats et propositions. Ce calcul d’un point de PIB supplémentaire avait pourtant été jugé surévalué par des économistes.

          Un contrat aidé pour les chômeurs de longue durée

          Pour le grave problème des chômeurs de longue durée, sujet souvent évoqué par M. Gattaz, le Medef prône l’introduction de contrats aidés, afin de permettre aux entreprises de recruter à un coût inférieur au Smic plus les charges patronales.

          Le Medef suggère de « travailler sur un cadre transitoire d’accès à l’emploi, destiné à certaines populations très éloignées de l’emploi, par exemple sous la forme de contrats aidés destinés aux entreprises ».

          « Malgré les allégements de charges annoncés » le coût du travail pour ces personnes « reste lourd pour une entreprise puisqu’il représente, charges comprises, entre 1.700 et 1.750 euros par mois », explique l’organisation sans mentionner le mot Smic.

          Revenir sur la durée légale du travail

          Le Medef propose aussi de revenir sur la durée légale du travail appliquée à toutes les entreprises, et de négocier celle-ci à l’intérieur de chaque société.

          L’organisation patronale appelle ainsi à revoir le principe d’une « durée légale imposée à toutes les entreprises », à « prendre en compte la diversité des situations, des secteurs d’activités, et permettre la fixation négociée d’une durée du travail, au niveau de l’entreprise », la loi ne s’appliquant alors qu’aux entreprises ne pouvant pas ou ne souhaitant pas négocier.

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          1 million d’emplois : les 12 propositions choc du Medef

          Louis MoricePar Louis Morice

          Seuil dans les entreprises, jours fériés, réforme du contrat de travail, report de la retraite… Toutes les pistes présentées par le patronat.
          Le pin's du Medef sur les "Un million d'emploi". (PHILIPPE HUGUEN / AFP) Le pin’s du Medef sur les « Un million d’emploi ». (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

          Après la fuite, le couac puis le report de la semaine dernière, le Medef présente ses propositions pour créer un million d’emplois mercredi 24 septembre, le jour où tombent les chiffres mensuels du chômage.

          Le patronat est en persuadé : le pacte de responsabilité « ne suffira pas seul à relancer une dynamique de croissance forte et pérenne », un « projet complémentaire » est nécessaire – quand bien même il n’a pas encore fini de négocier les contreparties au « pacte » dans les branches.

          Pierre Gattaz part d’un postulat unique : il faut « sortir du cadre ». Pour cela, il souhaite un « projet mobilisateur, commun, largement partagé ». Le président du Medef va pourtant avoir du mal à convaincre les syndicats avec ces 12 propositions choc :

          Des mesures à court terme

          • 1 – Revoir les seuils

          Coûts, complexités, lourdeurs… pour le Medef, les seuils sont un frein à l’embauche. Selon lui, il existe plus de deux fois plus d’entreprises ayant un effectif de 49 personnes que d’entreprises en comptant 50. Le patronat demande une révision de ces seuils négociée avec les partenaires sociaux avant la fin de l’année.

          Emplois prévus par le Medef : entre 50.000 et 100.000 sous trois ans

          • 2 – Des emplois aidés moins chers

          Le coût du travail en France, notamment pour les personnes les plus éloignées de l’emploi est trop élevé, estime le Medef. Le patronat cible particulièrement « les 150.000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans qualification. » Il souhaite donc « un cadre transitoire d’accès à l’emploi destiné à certaines populations très éloignées de l’emploi, par exemple sous la forme de contrats aidés destinés aux entreprises ».

          Sans avoir l’air d’y toucher – le mot n’est d’ailleurs pas évoqué – le Medef présente donc bel et bien une mise en cause du Smic avec des emplois aidés qu’il a si souvent dénoncé.

          Emplois prévus par le Medef : entre 50.000 et 100.000 en cinq ans

          • 3 – Supprimer certains jours fériés… et les ponts

          Les jours fériés et les ponts qu’ils induisent sont dans le collimateur du Medef. Pas autant que les 35 heures, mais quand même. Ils sont « un frein à la croissance et donc à l’emploi ». Le patronat souhaite donc en supprimer un ou deux et, aussi, accoler ceux qui restent à un week-end pour éviter les ponts.

          Emplois prévus par le Medef : 100.000

          • 4 – Réformer la formation professionnelle et l’apprentissage

          La formation professionnelle ? Des « contraintes trop rigides », un système « peu accessible et injuste ». L’apprentissage ? Des « rigidités », « un cadre réglementaire totalement inadapté ». Pour le Medef, il n’y a pas de secret, c’est à ce niveau que peut se résoudre la question des emplois non pourvus.

          Emplois prévus par le Medef : 240.000 en 5 ans

          Pour développer l’emploi, le Medef propose aussi de favoriser huit grands secteurs prioritaires, potentiels viviers d’emplois : la construction (150.000 emplois), les services (100.000 à 500.000), le tourisme (50 à 200.000), le commerce (40.000 à 100.000), la banque (50.000), l’industrie (10.000 à 50.000), la santé (10.000 à 50.000), l’agro-alimentaire (90.000).

          Des réformes structurelles

          Pierre Gattaz présente aussi huit « leviers » pour « réinventer un nouveau modèle économique et social ».

          Le Medef en est persuadé : « Notre modèle économique et social, hérité de la Libération et basé sur le modèle des Trente Glorieuses, a vécu ».

          • 5 – Repenser le contrat de travail

          C’est l’arme anti-CDI. Les patrons souffrent d’une « peur de l’embauche ». Le CDI en serait le responsable. Le Medef veut donc traiter « sans tabou le problème de la rupture du contrat de Travail ». Il propose donc la mise en place d’un « contrat de projet », c’est-à-dire, « un contrat à durée indéterminée qui prendrait fin automatiquement une fois le projet réalisé.

          • 6 – Revoir le cadre légal de la durée du travail

          On y arrive : les 35h ou le cauchemar absolu de l’entrepreneur. Beau joueur, le Medef le reconnaît pourtant : « la productivité horaire s’est parfois trouvée améliorée » par la réduction du temps de travail. Pourtant, le patronat juge le système français « inadapté aux nouveaux modes de travail liés aux évolutions de notre société ». La solution ? Rien de plus simple : « revoir le principe d’une durée légale » et « permettre la fixation négociée d’une durée du travail au niveau des entreprises. »

          • 7 – Plus de flexibilité

          La « peur d’embaucher » découle de « l’incapacité de licencier simplement ». Le Medef espère une réforme « en profondeur » du marché du travail pour « introduire plus de flexibilité, dans une démarche de flexi-sécurité ».

          • 8 – Contrôler les chômeurs

          « Notre système d’assurance chômage n’incite pas à un retour à l’emploi rapide » : voilà pour le constat du patronat, un système « trop protecteur » et « pas forcément le plus efficace ». Le Medef appelle de ses vœux des négociations pour une nouvelle réforme. Et, marchand dans les pas de François Rebsamen, si ce n’est pas l’inverse, le patronat exige la mise en place d’un « réel contrôle de la recherche d’emploi, quasi inexistant aujourd’hui ».

          • 9 – Repousser l’âge de la retraite

          « Le poids atteint par les dépenses de protection sociale en France est devenu un handicap », estime le Medef.  Pour les retraites, l’organisation patronale estime qu’il faut une « vraie » réforme et demande un recul de l’âge légal de départ à la retraite. Elle milite aussi pour le développement d’une « retraite supplémentaire par capitalisation.

          • 10 – Limiter la dérive législative

          Qui veut la peau du Code du travail ? Le patronat dénonce régulièrement la complexité de la législation française. Surtout, le Code du travail ne permet à ses yeux « ni flexibilité, ni adaptation simple des règles aux situations des entreprises ». Le Medef souhaite donc limiter la loi « aux grands principes généraux » et « lier tout dialogue social à un constat économique ».

          • 11 – Renforcer la négociation d’entreprises

          Un contrat de travail ? Quel contrat de travail ? Il s’agit de reconnaître « la primauté du collectif sur l’individuel ». Plus question donc pour le Medef de voir un accord collectif « même majoritaire » ne pas pouvoir être imposé à un salarié qui peut invoquer son contrat de travail.

          • 12 – Réformer l’Education nationale

          Le patronat cible principalement les décrocheurs, ces 150.000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme. Le Medef veut que l’apprentissage soit revalorisé et demande que les entreprises soient associées à l’élaboration des filières.

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          Code du travail, jours fériés, seuils sociaux : les propositions-chocs du Medef

          Le Point –

          Pierre Gattaz dégaine son projet « Un million d’emplois ». Au programme, une batterie de mesures destinées à libéraliser l’économie française.

          Le Medef veut concrétiser la promesse du pin's que Pierre Gattaz, son président, porte à la boutonnière.
          Le Medef veut concrétiser la promesse du pin’s que Pierre Gattaz, son président, porte à la boutonnière. © Medef

          Enfin, le pin’s du Medef « Un million d’emplois » a une incarnation. Depuis des mois, son président l’accrochait à sa boutonnière, en distribuait à tous ses visiteurs… sans donner de détails sur les moyens d’y parvenir. C’est que tout était prévu pour faire du projet « Un million d’emplois » l’événement de l’université d’été du Medef fin août. Mais l’organisation patronale a été contrainte d’en repousser deux fois l’annonce, pour ne pas gêner le Premier ministre, confronté au scepticisme de sa majorité face à une ligne réformiste désormais totalement assumée.

          Après une fuite malvenue dans Les Échos, à la veille du discours de politique générale de Manuel Valls, Pierre Gattaz dévoile officiellement ses propositions mercredi, dans un petit livre programme de 97 pages, au risque que « cela bouscule et dérange ». S’il n’est plus question de remettre en cause le salaire minimum pour les populations « les plus éloignées de l’emploi », son contenu n’a été que très légèrement édulcoré par rapport à la version initiale du manifeste patronal. Son chiffrage en emplois, imprécis – la fourchette entre 690 000 emplois et 1 590 000 -, ressemble en revanche fort à un prétexte. Aucune des mesures les plus controversées n’a été évaluée. Seule une petite partie fait l’objet d’un décompte, dont des idées aussi générales que la mise en oeuvre de la transition énergétique ou la « diversification de l’offre touristique ».

           ©  Medef

          Le Point.fr fait le tour d’horizon des mesures qui risquent de relancer la polémique.

          Code du travail

          Le Medef veut simplifier drastiquement le droit du travail. Aujourd’hui « incompréhensible », il doit, selon l’organisation patronale, fixer « les grands principes » et s’interdire d' »entrer dans les détails ». La primauté serait donnée aux accords collectifs d’entreprises, un salarié ne pouvant plus leur opposer son contrat de travail.

          Durée légale du travail

          L’épouvantail de la révision de la « durée légale du travail » est bien présent, même si le terme « 35 heures » est soigneusement évité. Chaque entreprise serait libre de négocier le seuil de déclenchement des heures supplémentaires ainsi que leur gratification. Pour les PME, la durée du travail serait fixée dans les branches afin de pallier l’absence fréquente de représentation syndicale. Bref, « la loi ne serait plus que supplétive et s’appliquerait aux entreprises qui ne souhaitent pas ou ne parviennent pas à négocier un accord ».

          Jours fériés

          Soulignant que la durée effective annuelle moyenne du travail des salariés à temps plein est la plus basse d’Europe après la Finlande, le Medef veut supprimer un ou deux jours fériés et en accoler d’autres aux week-ends afin de supprimer des « ponts ».

          Contrat de travail

          Le patronat dénonce les effets pervers de la « dualisation » croissante du marché du travail, une situation qui oppose des jeunes obligés d’enchaîner des CDD de plus en plus courts alors que 87 % de salariés jouissent toujours d’un CDI. D’où sa proposition d’un nouveau « contrat de projet » qui prendrait fin une fois la mission réalisée. Le Medef cherche ainsi par tous les moyens à lever « la peur d’embaucher qui découle de l’incapacité à licencier simplement ». Pour éviter l’insécurité juridique liée à une éventuelle rupture du contrat de travail avec des recours fréquents aux prud’hommes, le Medef propose de fixer un barème d’indemnité à l’avance, « par exemple en fonction de l’ancienneté » du salarié. Bref, il demande une véritable « flexisécurité », permettant de développer la mobilité des salariés grâce à la formation professionnelle.

          Seuils sociaux

          Au chapitre des leviers censés permettre de relancer l’emploi très rapidement, le Medef reprend l’idée soumise à la négociation avec les syndicats de supprimer les seuils sociaux, par exemple liés au passage de 9 à 10 salariés, puis de 49 à 50. Le patronat en attend entre 50 000 et 100 000 emplois en cinq ans.

          Réforme de l’assurance chômage

          Les formules qui fâchent, comme « baisse des indemnités chômage », ne sont pas écrites noir sur blanc. Mais le diagnostic dressé laisse peu de place au doute. « Notre système d’assurance chômage n’incite pas à un retour à l’emploi rapide », considère l’organisation de Pierre Gattaz. Elle veut rouvrir les négociations conclues le 22 mars afin que l’assurance chômage réduise son déficit. Au passage, elle réclame un renforcement du contrôle des chômeurs, un sujet qui avait valu une volée de bois vert au ministre du Travail lorsqu’il l’a évoqué.

          Retraites

          Le Medef juge nécessaire une nouvelle réforme avec, à la clé, « un recul de l’âge légal de départ à la retraite pour tenir compte de l’allongement de l’espérance de vie » ou la convergence des régimes de base.

          Industrie

          L’organisation patronale propose également des mesures censées renforcer huit secteurs-clés de notre économie, comme le tourisme ou encore l’industrie. Elle s’oppose à ce titre à certaines réglementations qui pèsent sur les industriels. Elle réclame, par exemple, l’abandon de Triman, un nouveau marquage sur les emballages censé indiquer clairement s’ils peuvent ou non être recyclés. Les industriels ont peur que le public se rende compte que leurs emballages ne se recyclent pas, contrairement à ce que laisse penser le marquage actuel (point vert).

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          Avec des femmes à leur tête, les entreprises se portent mieux

          Le Point –

          Selon une étude de Credit Suisse, les sociétés qui comptent des femmes au sein de leur conseil d’administration affichent de meilleures performances.

          Vue du quartier d'affaires de La Défense, à Paris.
          Vue du quartier d’affaires de La Défense, à Paris. © Fred Dufour / AFP

          Les entreprises qui comptent des femmes au sein de leur conseil d’administration ou de leurs instances de direction affichent de meilleures performances, selon une étude publiée mardi par la banque helvétique Credit Suisse. Cette performance supérieure se retrouve notamment au niveau de la valorisation en Bourse, du rendement des fonds propres ou encore des dividendes, selon cette enquête. Parmi les sociétés dont la capitalisation boursière dépasse 10 milliards de dollars, celles qui comptent au moins une femme au sein du conseil d’administration ont vu le cours de leur action afficher une performance supérieure de 5 % entre début 2012 et juin 2014, et cela, indépendamment du secteur d’activité. Depuis 2005, la surperformance se chiffre à 3,3 %, ont précisé les auteurs de l’étude, qui ont également vérifié cette hypothèse sur une période plus longue afin de tenir compte des turbulences qu’ont traversées les marchés financiers.

          L’étude, qui a passé au crible 3 000 entreprises dans quarante pays et dans tous les grands secteurs économiques, a également mis en lumière que le rendement des fonds propres s’établissait en moyenne à 14,1 % depuis 2005 pour les entreprises comptant au moins une femme au conseil d’administration, contre 11,2 % pour les conseils composés exclusivement d’administrateurs masculins. Sur la même période, le ratio de distribution des dividendes se situait également en moyenne à 38 %, contre 32 % dans les entreprises où les femmes sont totalement absentes du conseil d’administration.

          Une diversité accrue

          Bien que ces résultats statistiques suggèrent que la diversité coïncide avec de meilleures performances, trouver le facteur explicatif reste cependant une tâche difficile, ont toutefois reconnu les auteurs de l’étude. « Les meilleures sociétés emploient-elles davantage de femmes, ou les femmes choisissent-elles de travailler pour les sociétés ayant plus de succès, ou les femmes elles-mêmes aident-elles à améliorer la performance des entreprises ? » se sont-ils interrogé. « La réponse la plus probable est une combinaison des trois », ont-ils jugé.

          Depuis 2012, la diversité au sein des conseils d’administration s’est accrue, a constaté la banque suisse qui avait déjà mené une étude sur le sujet il y a deux ans. Fin 2013, la part des femmes dans les conseils d’administration est passée à 12,7 %, contre 9,6 % fin 2010. À la fin de l’année écoulée, la part des femmes dans les équipes dirigeantes se montait quant à elle à 12,9 %, a quantifié l’étude qui a cependant relevé une importante concentration dans les fonctions de services, telles que les ressources humaines, les départements légaux ou les relations extérieures. Sur le panel étudié, 4 % d’entre elles seulement occupaient le poste de directrice générale.

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          Commentaires

          Supprimer aussi tous les congés comme cela les plages seront vides et propres pour les riches ou augmenter le pouvoir d’achat des français pour ma part je dépend d une convention où nous avons perdu environ 20% de pouvoir d’achat

          Entendu sur bfm business : supprimer 2 jours fériés pourrait augmenter le pib de 0.2% grand maximum. Car en France, contrairement à ce que l’ on fait croire, nous avons une bonne productivité. Car malgré les 35h, nous avons une meilleure productivité que les allemands ou bien les américains…. Et que tous ces patrons du medef essaient de vivre avec 1 smic que l’ on rigole un peu!

          avec quels projets ? quelles commandes ? le patronat français « fin de race  » dans toute sa splendeur…

          N importe quoi ou on va on dépense des millions pour une guerre qui nous concerne pas On a un président qui fait le tour du monde et on demande aux français de faire encore des sacrifices Je croyais que le socialiste été pour aide non pour mettre tous le monde dans la rue Quelle monde Ne vous étonnez pas Marine le pen passera peut être au premier tour

          Chouk l

          Difficile de faire le tri !

          À force de se pencher sur le chômage Gattaz a chopé une bosse et veut, pour se venger, faire bosser tous les français.
          Mais au final ses conclusions sont limpides : travailler plus pour gagner moins dans une précarité totale.
          Ce type ressemble à Gargamel et nous prend pour des stroumpfs ! La potion va être duré à avaler, surtout si c’est Valls qui nous tend la petite cuillère !

          Njee

          Les jours fériés : Une nécessité de revoir le calendrier

          Le mois de mai est une catastrophe, pour un peu que le férié en question provoque des ponts… Mai est un vrai casse tête… Les chaînes de production, les fours, les livraisons… Tout est perturbé et a l’étranger c’est bien connu qu’il ne faut rien demander aux français en mai et en août ! Si on ajoute a ça les 5 semaines de congés et les rtt… On comprend vite pourquoi on se fait doubler par nos concurrents qui nous regardent d’un œil amusé… Et nous piquent nos clients ! Et je ne parle pas de nos fameuses grèves… Le produit « made in France » le plus connu…

          ssahara69

          Avec quelles commandes ? Quels projets ?  On se moque des salariés

          hasta l

          Si on laisse faire

          Ce sinistre, je ne donne pas six mois pour qu’il réclame que les salariés doivent payer pour avoir le droit de travailler. …
          A part 12 balles, je ne vois plus vraiment de solution pour que tous ces milliardaires cessent d’en vouloir toujours et encore plus.

          Larry

          Rectification

          « Son projet 1 million d’emplois précaires non garantis (par contre les dividendes et la paupérisation ça va y aller… )  »

          06

          Tout a fait d accord    Et même pour reprendre la gouvernance de notre pays en décadence

          Andy37

          arkadie l Enfin la vérité !

          Radicale la proposition, j’y adhère volontiers.
          Un vent de fraicheur, cela ne va plus sentir l’haleine du repus, l’odeur du cigare, la sueur de l’embonpoint de ces « fat men »
          Mais je ne veux pas me retrouver cantonné aux exigences bassement matérielles de la vie courante, et seulement cela, j’aimerai tant être convié aux festivités que ces dames nous proposeraient, parce que, être parmi les porteuses de jupons ou de pantalons reste un plaisir a bien visuel, et qu’il m’est aussi, fort de mon tempérament de curieux, plaisant d’écouter leurs paroles et de m’en approprier le bien parlé, de me régaler de la musique de leurs voix (quand cela ne devienne cacophonie)

          Enfin un espoir à l’horizon, il reste chez tout homme un désir caché (que l’on peut relier à l’attention qu’une maman porte à son garçon et lui procure de l’apaisement), celui d’être entre de bonnes et douces mains

          arkadie

          Enfin la vérité !

          Allons mesdames quittez le chômage, l’enseignement, les emplois de fonctionnaires, les emplois subsidiés comme les médias ou le culturel, … !
          Créez des entreprises, lancez vous vous dans la libre entreprise ne vous contentez pas d’être des femmes quotas, il est démontré ici que tout va mieux lorsque vous prenez tout en main ; créativité, prospérité, innovations, technologies, … Sans vous rien n’existe ! Les hommes doivent aller derrière les casseroles et faire le ménage, ils ne sont bons qu’à cela !

          Andy37

          Comme à la maison,

          Ces dames ont des capacités à organiser, penser et faire qui souvent nous interpellent, mais qu’à terme ce soit plus efficace.

          Nous les hommes on n’y peu rien, c’est génétique, c’est le cadeau du Seigneur pour nous aider à vivre.

          Constat glorieux, ces femmes sont moins enclin à être perverties, sont beaucoup plus morales et droites, sont moins affamées de gros sous contrairement à l’image que l’on tente de faire passer concernant l’appétence qu’elles auraient pour une belle voiture ou votre carte bleue dans le cadre d’une action de séduction de la part d’un mâle.

          Et qu’il est difficile pour les hommes de les laisser autonomes, de leur faire totalement confiance, de toujours être en mode dubitatif quand un problème sérieux advient et leur capacité à le résoudre.

          A tous les machos qui s’ignorent prenez conscience de ce que vous ratez, de ne pas croire que ces femmes sont en capacité de gérer les affaire aussi bien que vous et encore de vous en apprendre.

          Oui une femme à la tête de l’état pour faire filer doux et raser les murs à tous ces politicards mâles, dont la testostérone donne des airs de matadors, de Don Juan d’opérette. Rafraichir un peu le climat et ouvrir la fenêtre sur d’autres horizons.

          Nous voyons bien tous que quand ces dames sont absentes d’une réunion entre amis c’est moins bien, il manque un catalyseur, une présence qui sert à nous émerveiller.

          brems

          Mais oui elles conduisent mieux, gouvernent mieux… Dirigent mieux, pensent mieux, plus courageuses, plus fortes… C’est mode.

          brems

          On a vu avec Edith Cresson.!! Les hommes ont fait le monde jusque là.

          chichiolle

          On constate tous les jours

          Que MLP confrontée partout ou elle passe à des panels de politiques et de journalistes qui lui sont unanimement hostiles se bat comme une lionne et emporte la plupart du temps le morceau malgré les efforts grossiers de ses adversaires à lui couper la parole histoire de la rendre inaudible.
          Cette dame énergique, courageuse, est tout sauf une sorcière. Elle se bat pour l’entreprise France et surtout avec des arguments que l’actualité valide tous les jours.

          Silencer

          Alors ? On attend quoi pour en mettre une présidente ? Il y a une candidate en plus, elle sera pas pire que ce qu’on a en ce moment…

          marignanais

          C’est pour cela qu’il faut mettre 1 pour diriger la France en 2017.

          Harmaggedon33

          Encore faudrait-il comparer ce qui est comparable : bon nombre de grandes entreprises françaises sont dirigées par un patrons de type « droit divin », souvent même des énarques.
          En Allemagne et en Suisse, la plupart des sociétés comportent un directoire et un conseil de surveillance, ce qui facilite d’autant la présence de femmes…
          Les S. A. (sociétés anonymes) à directoire et conseil de surveillance ne représentent que 4% des S. A. Françaises…

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