Sémite : personne appartenant à un des peuples originaires d’Asie occidentale (ancienne Mésopotamie et du Moyen-Orient), que la tradition fait descendre de Sem, fils de Noé, et qui ont parlé ou parlent les langues dites sémitiques (l’hébreu, l’arabe, l’araméen, le babylonien, l’assyrien, et l’amharique). Le terme « sémite » désigne plus particulièrement les peuples et les tribus bibliques ainsi que leurs descendants actuels, incluant aussi bien les Hébreux que les Arabes. Il n’est donc pas synonyme de juif. Ce mot est tombé en désuétude
Manifeste «contre le nouvel antisémitisme»
Manifeste «contre le nouvel antisémitisme»
Dans un livre à paraître mercredi chez Albin Michel*, quinze intellectuels prennent la plume pour dénoncer le poison de l’antisémitisme. L’ouvrage, préfacé par la philosophe Elisabeth de Fontenay, est écrit avec l’énergie de la colère. Une colère qui prend aujourd’hui la forme d’un manifeste qu’« Aujourd’hui en France Dimanche » a décidé de publier. Elle grandit depuis la mort de Sarah Halimi, Parisienne de 65 ans défenestrée après avoir été rouée de coups le 4 avril 2017. La justice a mis plus de dix mois à reconnaître la circonstance aggravante de l’antisémitisme. Le 23 mars, moins d’un an plus tard, dans le même arrondissement, au cœur de la capitale, l’assassinat de Mireille Knoll, 85 ans, ravivait l’émotion et l’indignation nées de l’affaire Halimi. L’enquête est en cours.Plus de 250 signataires ont répondu à l’appel rédigé par un collectif, dont Philippe Val, l’ancien directeur de « Charlie Hebdo ». Parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des élus de tous bords, des représentants des différentes religions, des intellectuels, des artistes…« Cette terreur se répand »« L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous. Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre.Lorsqu’un Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la France sans les Juifs, ce n’est plus la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques, juridiques, …
Manifeste «contre le nouvel antisémitisme»
Ce manifeste, rédigé par Philippe Val et que publie « Le Parisien-Aujourd’hui en France Dimanche », réunit plus de 250 signataires. Parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des élus, des intellectuels, des artistes…
Dans un livre à paraître mercredi chez Albin Michel*, quinze intellectuels prennent la plume pour dénoncer le poison de l’antisémitisme. L’ouvrage, préfacé par la philosophe Elisabeth de Fontenay, est écrit avec l’énergie de la colère. Une colère qui prend aujourd’hui la forme d’un manifeste qu’« Aujourd’hui en France Dimanche » a décidé de publier. Elle grandit depuis la mort de Sarah Halimi, Parisienne de 65 ans défenestrée après avoir été rouée de coups le 4 avril 2017. La justice a mis plus de dix mois à reconnaître la circonstance aggravante de l’antisémitisme. Le 23 mars, moins d’un an plus tard, dans le même arrondissement, au cœur de la capitale, l’assassinat de Mireille Knoll, 85 ans, ravivait l’émotion et l’indignation nées de l’affaire Halimi. L’enquête est en cours.
Plus de 250 signataires ont répondu à l’appel rédigé par un collectif, dont Philippe Val, l’ancien directeur de « Charlie Hebdo ». Parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des élus de tous bords, des représentants des différentes religions, des intellectuels, des artistes…
« Cette terreur se répand »
« L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous. Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre.
Lorsqu’un Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la France sans les Juifs, ce n’est plus la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques, juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi lesquelles la pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs, par des islamistes radicaux.
« Une épuration ethnique à bas bruit »
Pourtant, la dénonciation de l’islamophobie – qui n’est pas le racisme anti-Arabe à combattre – dissimule les chiffres du ministère de l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau.
Pourquoi ce silence ? Parce que la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’il véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou l’Allemagne… Parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif.
« Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie »
Or à la marche blanche pour Mireille Knoll, il y avait des imams conscients que l’antisémitisme musulman est la plus grande menace qui pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le monde de paix et de liberté dans lequel ils ont choisi de vivre. Ils sont, pour la plupart, sous protection policière, ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur les musulmans de France.
En conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.
Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France. »
* « Le Nouvel Antisémitisme en France », Ed. Albin Michel, 213 p., 15 euros.
Manifeste contre l’antisémitisme : « Il ne s’agit pas de critiquer l’ensemble des musulmans », pour le signataire Luc Ferry
Plus de 250 personnalités ont signé un manifeste « contre le nouvel antisémitisme », publié dimanche 22 avril dans le quotidien Le Parisien. Parmi les signataires, des hommes et des femmes politiques de droite et de gauche, des artistes, des intellectuels, des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques. Le texte est écrit par Philippe Val, ancien directeur notamment du journal satirique Charlie Hebdo. Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation, fait également partie des signataires. Interrogé, dimanche par franceinfo, il déclare : « On n’a pas dénoncé assez tôt les choses parce qu’on risquait d’être accusé d’islamophobie. »
franceinfo : Pourquoi avez-vous signé ce manifeste ?
Luc Ferry : Comme l’indique le manifeste, plus de 50 000 Français juifs ont dû déménager, car ils n’étaient plus en sécurité. En tant qu’ancien ministre de l’Éducation nationale, ce qui me frappe le plus, c’est le fait que dans certains quartiers aujourd’hui, il n’y a plus un élève juif dans les établissements scolaires publics. Ils ne se sentent plus en sécurité et ils ne le sont plus. Dès qu’on dénonce ce nouvel antisémitisme, dès qu’on dit qu’il est d’une origine islamiste fondamentaliste, car il ne s’agit pas de critiquer l’ensemble des musulmans, on (…)
Plus de 250 personnalités signent un virulent manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France
Les nombreux signataires dénoncent dans ce texte publié par « Le Parisien » l’antisémitisme lié à « la radicalisation islamiste » et demandent que la lutte contre cette discrimination « devienne cause nationale ».
Les signataires dénoncent une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers. Plus de 250 personnalités signent un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France, lié à la « radicalisation islamiste », selon le texte rédigé par Philippe Val, ancien directeur de la rédacteur de Charlie Hebdo, publié dans Le Parisien, dimanche 22 avril.
« Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard », écrivent les signataires – des personnalités politiques de droite comme de gauche (Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Bertrand Delanoë…), des artistes (Charles Aznavour, Gérard Depardieu, François Hardy, Zabou Breitman, Renaud…), des intellectuels et des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques.
« Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés, et certains torturés, parce que Juifs, par des islamistes radicaux », justifient-ils, en référence à l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, de l’attaque de l’Hyper Cacher en 2015, de la mort par défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, du meurtre d’une octogénaire dans la capitale, Mireille Knoll.
Des actes antisémites en baisse mais plus violents
Le manifeste relève que « la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’elle véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale ». En outre, « au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société », assène le texte.
La bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif.dans « Le Parisien »
Les actes antisémites ont été connu un léger repli en 2017 (-7%) pour la troisième année consécutive, selon les données du ministère de l’Intérieur. Mais cette baisse globale masque l’augmentation des faits les plus graves (+26% des violences, incendies, dégradations, tentatives d’homicide…). La communauté juive est la cible d’un tiers des faits de haine recensés.
Dans son dernier rapport, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) notait une « persistance des préjugés antisémites traditionnels liant les juifs à l’argent, au pouvoir et leur reprochant leur communautarisme ». Face à cette situation, le gouvernement a présenté en mars un deuxième plan contre le racisme et l’antisémitisme, en promettant une lutte implacable contre les « torrents de boue » qui se déversent sur internet.
Les musulmans divisés sur le «nouvel antisémitisme»
Les réactions sont nombreuses à la suite de la parution, dimanche dans Le Parisien, d ‘un «manifeste contre le nouvel antisémitisme» alimenté, selon les 300 signataires, par la «radicalisation islamiste». Rédigé par Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, le texte dénonce une «épuration ethnique à bas bruit» dans certains quartiers. «Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs par des islamistes radicaux», écrivent-ils notamment. «10 % des citoyens juifs d’Île-de-France – c’est-à-dire environ 50.000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités», dénoncent les signataires de ce texte, parmi lesquels figurent Nicolas Sarkozy, trois anciens premiers ministres, mais aussi des artistes comme Charles Aznavour ou Françoise Hardy et des responsables des religions monothéistes, Mgr Joseph Doré, le grand rabbin Haïm Korsia ou l’imam Hassen Chalghoumi.
«Nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par Vatican II», exhortent ces personnalités. «On ne demande pas aux autorités musulmanes de notre pays de revoir le Coran, car il est écrit directement par le Prophète, explique Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation, qui a signé la tribune. Mais qu’elles apportent une interprétation différente des textes sacrés pour ne pas inscrire dans le marbre des mots qui appellent au meurtre et à la haine.»
«Il faut remettre les pendules à l’heure et revoir l’exégèse du Coran, car il s’agit d’une interprétation qui date de IXe siècle, explique Mohamed Guerroumi, musulman pratiquant et militant du dialogue interreligieux à Nantes, qui a paraphé ce texte. La sourate 9 est très violente, les juifs ou mécréants étant considérés comme des ennemis des musulmans. C’est ce qu’on enseigne en ce moment aux jeunes musulmans en France.» Une vision différente de celle de Tareq Oubrou, grand imam de Bordeaux, qui, lui, ne l’a pas signée. «Le fait de généraliser l’idée que le Coran appelle au meurtre, c’est de la folie, note-t-il. Il y a beaucoup de choses dans le Coran qui ne sont pas applicables aujourd’hui car elles sont liées au contexte de l’époque. On ne peut être antisémite quand on est musulman: deux tiers des prophètes de l’islam sont des juifs», assure Tareq Oubrou. Il est train de rédiger sa propre tribune, qui sera «signée par de nombreux imams de France». Parmi ses supporters, Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. «C’est le terrorisme qui est à combattre, rappelle-t-il. L’islam est une religion de paix. Ceux qui tuent d’autres personnes au nom de l’islam sont des voyous, des jeunes paumés de banlieue qui ne connaissent rien du Coran.»«C’est l’islam radical qui est visé dans ce manifeste, ce ne sont pas les musulmans, qui ont plutôt intérêt à s’associer à cette démarche, souligne Francis Kalifat, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Les musulmans éclairés de notre pays doivent remettre les choses en ordre et ne pas prendre de façon littérale les textes sacrés mais les contextualiser.»
AUSSI SUR MSN: Violences antisémites : quels sont les vrais chiffres en France ?
Virulent manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France
Paris – Trois cents personnalités ont signé un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France marqué par la « radicalisation islamiste », en dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers, dans le quotidien Le Parisien à paraître dimanche.
« Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France », lit-on dans ce texte signé par des personnalités politiques de droite comme de gauche (l’ancien président de droite Nicolas Sarkozy, le chef de la droite Laurent Wauquiez, l’ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, l’ancien maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë…), des artistes (le chanteur Charles Aznavour, l’acteur Gérard Depardieu…), des intellectuels, des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques.
« Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs par des islamistes radicaux », écrivent-ils, en référence à l’assassinat du jeune Ilan Halimi en 2006, la tuerie dans une école juive de Toulouse (sud) en 2012, de l’attaque du magasin Hyper Cacher à Paris en 2015, de la mort par défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, du meurtre d’une octogénaire juive dans la capitale, Mireille Knoll.
Cette dernière a été retrouvée morte le 23 mars dans son appartement, le corps lardé de coups de couteau et en partie carbonisé. Plusieurs milliers de personnes ont participé à « une marche blanche » contre l’antisémitisme après ce meurtre, pour lequel le parquet de Paris a retenu le caractère antisémite.
« Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans », lit-on dans ce manifeste.
« Dix pour cent des citoyens juifs d’Ile de France -c’est-à-dire environ 50.000 personnes- ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Emile Zola et de Clemenceau », accusent les signataires.
La « terreur » d’un antisémitisme meurtrier « se répand provocant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre », estiment-ils.
Le manifeste relève que « la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’elle véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale ».
En outre, « au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des juifs en victimes de la société », assène le texte.
Ciblant principalement ce « nouvel antisémitisme » qui sévit dans les quartiers populaires sous l’effet d’un islam identitaire voire radical, les signataires demandant « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par (le concile) Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime ».
Les actes antisémites ont été pointés en repli en 2017 (-7%) pour la troisième année consécutive, selon les données du ministère de l’Intérieur. Mais cette baisse globale masque l’augmentation des faits les plus graves (+26% des violences, incendies, dégradations, tentatives d’homicide…). La communauté juive, qui représente environ 0,7% de la population, est la cible d’un tiers des faits de haine recensés.
Dans son dernier rapport, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) notait une « persistance des préjugés antisémites traditionnels liant les juifs à l’argent, au pouvoir et leur reprochant leur communautarisme ».
300 personnalités signent un virulent manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France
Trois cents personnalités ont signé un manifeste « contre le nouvel antisémitisme » en France marqué par la « radicalisation islamiste », en dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers, dans le quotidien Le Parisien à paraître dimanche.
« Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France », lit-on dans ce texte signé par des personnalités politiques de droite comme de gauche (l’ancien président de droite Nicolas Sarkozy, le chef de la droite Laurent Wauquiez, l’ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, l’ancien maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë…), des artistes (le chanteur Charles Aznavour, l’acteur Gérard Depardieu…), des intellectuels, des responsables religieux juifs, musulmans et catholiques.
« Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs par des islamistes radicaux », écrivent-ils, en référence à l’assassinat du jeune Ilan Halimi en 2006, la tuerie dans une école juive de Toulouse (sud) en 2012, de l’attaque du magasin Hyper Cacher à Paris en 2015, de la mort par défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, du meurtre d’une octogénaire juive dans la capitale, Mireille Knoll.
Cette dernière a été retrouvée morte le 23 mars dans son appartement, le corps lardé de coups de couteau et en partie carbonisé. Plusieurs milliers de personnes ont participé à « une marche blanche » contre l’antisémitisme après ce meurtre, pour lequel le parquet de Paris a retenu le caractère antisémite. « Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans », lit-on dans ce manifeste.
« Dix pour cent des citoyens juifs d’Ile de France -c’est-à-dire environ 50.000 personnes- ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Emile Zola et de Clemenceau », accusent les signataires.
La « terreur » d’un antisémitisme meurtrier « se répand provocant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre », estiment-ils.
Le manifeste relève que « la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’elle véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale ».
En outre, « au vieil antisémitisme de l’extrême droite s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des juifs en victimes de la société », assène le texte.
Ciblant principalement ce « nouvel antisémitisme » qui sévit dans les quartiers populaires sous l’effet d’un islam identitaire voire radical, les signataires demandant « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par (le concile) Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime ».
Les actes antisémites ont été pointés en repli en 2017 (-7%) pour la troisième année consécutive, selon les données du ministère de l’Intérieur. Mais cette baisse globale masque l’augmentation des faits les plus graves (+26% des violences, incendies, dégradations, tentatives d’homicide…). La communauté juive, qui représente environ 0,7% de la population, est la cible d’un tiers des faits de haine recensés.
Dans son dernier rapport, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) notait une « persistance des préjugés antisémites traditionnels liant les juifs à l’argent, au pouvoir et leur reprochant leur communautarisme ».
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Et les autres petits blancs, on s’en cogne ?
En France aujourd’hui, même lorsque l’on commence à évoquer de vrais problèmes, la bien bienpensance nous fait retomber dans le caricatural et le ridicule !
La plupart des actes anti sémites sont dus aux musulmans et non à l’extrême droite.
Quoi de plus étonnant quand leurs prières, le coran qu’ils récitent 5 fois par jour leur dit que les juifs, tout comme les mécréants sont pires que des bêtes….
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mayo75019 Témoin oculaire peut on prendre comme exemple mr Einstein qui avec son ami oppenheimer ont mis au point et inventer la bombe atomique Si c est ça l’ennoblissement de la race humaine on en a pas la même vision
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pmel1391 Je voudrais dire à toutes les grandes bouches anti Israël que font les pays qui entourent Israël ? Pourquoi à tous ce qu’ils sont ils n’ont pas attaqués ? moi j’ai la réponse “ LA PEUR“ rappelez vous un grand pays comme l’Égypte une déculottée en 6 jours !!! Qui S’y frotte s’y pique
@Rejane52 un grand bravo
@A marco290 tu as oublié foulard nikab croix barbus. Aucun signe religieux comme ça on est tranquille. Aucune religion ne doit nous imposer ce que l’ont doit faire dans la vie!!!
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nesrinemrabeturkik58 D’accord avec Louis @ .actuellement , deux types d’intégrisme religieux et un intégrisme impérialiste sont en cour et les 3 trois types d’intégrisme vont attirer des représailles .
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toupiotwicfafjy84 À l’heure où vous prenez la plume pour pleurer, 39 palestiniens ont trouvé la mort assassinés par l’armée israélienne dont un mineur de 15 ans (paix à son âme) Et vous ne trouvez rien d’autres à faire que de dénoncer ce pseudo antisémitisme. !! Personne ne dit un mot sur la bande de Gaza qui meurt à petit feu sans eau électricité et sans le minimum vital pour vivre et qui subit le blocus imposé par des gens que vous tous signataires protégés Franchement vous nous prenez pour des Co.s. Ou quoi?!!
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Philippe val, bhl, Chalghoumi, … Non mais vous êtes sérieux là !?!!? C’est vous les pervers avides de haine contre l’Islam!!! Vous devriez avoir honte
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Bonoeille
@ali95 Pour l’instant, c’est vous qui êtes dans l’errance !!!! Ce manifeste est pour des gens comme vous !!!
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Marco290 A bas TOUTES les calottes et les calotins en tout genre !
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ali95buxtx5 Honte à la France de soutenir ce pseudo peuple , qu’ils errent jusqu’à la fin des temps
Bien que Catholique par hasard ( ma naissance ) nous avons, tant du côté maternel que paternel des ascendants juifs. Quand je lis la majorité d’entre vous je préfère encore ignorer que mépriser. -
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Et non repris par l’article, d’autres aspects importants… -
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Dans les aspects sévères et importants : -
15 morts parce que juifs en 10 ans et quelques rares manifs et pétitions……faut pas prendre de risque avec les origines ethniques et communautaires des criminels n’est ce pas ? Trop dangereux, trop risqué …. Faut pas enflammer la rue et surtout il faut ménager un certain électorat……alors on pose des plaques en hommage aux victimes du terrorisme en prenant surtout bien soin de jamais le nommer et les plaques sont souillées dans les semaines qui suivent dans l’indifférence générale…..elle est loin la « superbe » de la France…..ils sont chouettes nos gouvernants bobos humanistes soucieux de ménager la chèvre et le choux…moi je dis qu’on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs . -
Cette façon qu’ont les gens du CRIF de tirer la couverture à eux dès qu’on s’intéresse un peu au sort d’autres personnes est tristement banale et répugnante. -
Et quant à français de souche, sûr qu’il y a des familles -
Ah, toujours la même rhétorique… Les Français ont aussi été pas mal visés à cause de la guerre d’Algérie. A chaque fois qu’un crétin refait parler de cet épisode, les agressions contre les autochtones flambent. J’ai encore dans les oreilles, les vociférations de la Licra quand on se plaignait de se faire agresser parce que femmes et Françaises, il fallait accueillir nleur frères sémites jusque dans nos lits sinon on était d’abominables nazies. Tant que ceux qui ont ri de nos souffrances, de nos morts,ne se seront pas excusés et n’auront pas réparé – si tant est que le massacre soit réparable – je combattrais leur tyrannie et je ne serais sûrement pas la seule. Quand j’ai entendu Sinclair se moquer de notre fantasme d’insécurité, je revenais d’enterrer ma grand-mère des suites d’une agression. Je n’ai pas oublié -
ah, ils ne sont plus que 250?!!! tout à l’heure, ils étaient 300!!! ça baisse, ça baisse!!! une nouvelle grande cause nationale après le harcèlement de rues et la vitesse à 80km/h sur les routes!!! ça laisse pantois!!! J’ai répondu. A priori ce devait être un peu trop cash ! - Ou trop stupide.
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Moins que vous qui jugez sans avoir lu !Pour régler au moins partiellement le problème de l’antisémitisme, il faudrait que l’Etat soit déjà diplomatiquement plus dur avec Israel sur la question de la colonisation israelienne.Les régions qu’on qualifie de « palestiniennes » appartiennent pourtant légitimement à Israël depuis la guerre de 1967… Les vieilles rancoeurs entre populations n’ont plus lieu d’être 50 ans après. Si je vous dis que 3000 familles Allemandes s’installent en Alsace tous les ans, vous vous en offusquez aussi… ?
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Ces familles allemandes ne mettent pas les alsaciens dans des camps de concentration… Ici les antisémites créent des zones de non droit mais surtout pas d’amalgames mais QUI sont les terroristes dans 100% des cas ? Vivement des milices comme il existe en Israël ou ici avant en France avec le service d’action civique -
Si un voyou t’assomme dans la rue et te vole ton portefeuille, tu restes le légitime propriétaire dudit portefeuille. Même si de facto, c’est le voyou qui l’a et s’en sertLes Palestiniens sont le peuple autochtone de la Palestine, ils sont les descendants des Philistins, partiellement génocidés lorsque le roi Saul a conquis leur terre. Ils ont donc des droits inaliénables comme tous les peuples autochtones. En quoi sont-ils responsables si Abraham a dû fuir la Chaldée, si cela s’est mal passé en Egypte, et puis… pratiquement partout où les descendants d’Abraham ont posé un moment leurs valises ?C’est Yahvé qui l’a dit, et voilà, c’est plié.
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C’est la faute aux Romains sous Titus d’expulser les Juifs de chez eux …et le destruction de leur temple. Un parent est allé en Israël et en Jordanie dans les années 50 (avant 54)…il me disait à l’époque la terre était peu cultivée, on dirait qu’elle attend leurs légitimes propriétaires…