Benalla dans le bus des Bleus : Castaner a «entendu dire qu’il était en charge de la logistique des bagages»
Délégué général de La République en marche, Christophe Castaner a été amené à revenir, sur BFM TV, sur le rôle joué par Alexandre Benalla dans le bus de l’équipe de France lors de la descente des Champs-Elysées.
Quand Benalla invoque le droit pour justifier son intervention lors du 1er-Mai
Le « Journal du dimanche » daté du 22 juillet, rapporte ainsi les premiers arguments avancés par Alexandre Benalla lors de sa garde à vue. Sa présence le 1er-Mai dernier ? L’ancien responsable de la sécurité privée d’Emmanuel Macron assure s’être rendu sur place en tant qu' »observateur », à l’invitation de la Préfecture de Police. Selon sa version, le casque à visière mais aussi le brassard et la radio dont il disposait durant l’intervention lui avaient été fournis par son « référent » policier, un major de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) censé l’accompagner sur le terrain.
« J’ai pété les plombs »
Une version qui toutefois diverge de celle de la Préfecture de Police. Selon elle, la présence d’Alexandre Benalla aux côtés des CRS aurait été négociée par un haut fonctionnaire de la préfecture, le contrôleur général Laurent Simonin, qui n’en aurait pas informé ses supérieurs.
Interrogé sur son intervention particulièrement violente, l’ex-collaborateur de l’Elysée, titulaire d’un master de droit, a invoqué l’article 73 du Code de procédure pénale, qui permet de prêter main-forte aux forces de l’ordre quand les circonstances l’imposent. L’article en question précise : « Dans les cas de crime ou de délit flagrant […] toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. » Pour rappel, la femme et l’homme agressés par le jeune homme ont été identifiés et demandent à être entendus par les enquêteurs.
Quelques semaines avant la publication des révélations du « Monde », Alexandre Benalla semblait regretter son comportement. Il s’était confié à un haut fonctionnaire, affirmant « avoir pété les plombs ».
« J’ai une merde sur le dos. Je suis allé sur la manif, c’était chaud. Les CRS en prenaient plein la gueule. J’ai pété les plombs. »
Trois enquêtes en cours
Interrogé par le « JDD », le haut fonctionnaire assure :
« Il avait conscience qu’il avait fait une connerie. Il savait que les images tournaient sur les réseaux sociaux. »
Si l’Elysée lui avait infligé une mise à pied de 15 jours, Alexandre Benalla ne semble pas avoir été écarté de ses fonctions. Des photos parues dans le journal local « Paris-Normandie » le montrent escortant le couple Macron, il y a quelques jours lors d’une visite en province.
L’enquête devra trancher entre les différentes versions. Pour l’heure, trois enquêtes sont en cours : celle de la justice confiée à la PJ, celle de l’Inspection générale de la police nationale et celle du Parlement. Les députés ont convoqué ce lundi le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et le préfet de police, Michel Delpuech qui doivent s’expliquer devant la commisison des lois de l’Assemblée.
Silencieux depuis le début de l’affaire Benalla, Emmanuel Macron ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur ce sujet. Mais il a fait savoir, dimanche soir, en privé lors d’une réunion de crise à l’Elysée, qu’il condamnait ces faits « inacceptables ».
AUSSI SUR MSN: Benjamin Griveaux sur Benalla « ce n’est pas une affaire d’État »
Affaire Benalla: pour les députés d’opposition, Collomb se défausse de toute responsabilité
Les élus d’opposition ont critiqué à sa sortie d’audition le manque de réponses de Gérard Collomb, entendu dans l’affaire Benalla, qu’ils jugent mal informé et se défaussant de toute responsabilité. Certains réclament une audition d’Emmanuel Macron lui-même.
Les députés Rassemblement national, France insoumise, Les Républicains et Parti socialiste ont dénoncé ce qu’ils jugent comme une absence de réponses de la part du ministre de l’Intérieur, entendu ce lundi par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale dans l’affaire Benalla. Pour les élus de différents bords, Gérard Collomb a surtout rejeté la responsabilité sur le directeur du cabinet d’Emmanuel Macron et sur la préfecture de police de Paris.
Marine Le Pen demande l’audition de « toute la chaîne de responsabilité à l’Elysée »
« Il n’a rien entendu, il n’a rien vu, il n’est au courant de rien », a critiqué Marine Le Pen, députée Rassemblement national du Pas-de-Calais, à l’issue de l’audition de Gérard Collomb.
« C’est donc au niveau du cabinet du président de la République qu’il faut aller chercher les responsabilités dans le comportement de M. Benalla le 1er mai », a-t-elle assuré, ainsi que sur « ses passe droits, sur les compétences qui lui ont été accordées, sur la manière dont il en a usé, et même manifestement abusé ».
La cheffe du Rassemblement national réclame par ailleurs l’audition de « toute la chaîne de responsabilité à l’Elysée » ainsi que d’un « certain nombre de responsables » de la majorité présidentielle.
Marine Le Pen a estimé que le cas d’Alexandre Benalla signifiait l’existence d’une « police parallèle », « qui s’organise à côté et hors de la vue du ministère de l’Intérieur », et sur laquelle elle souhaite que la Commission d’enquête de l’Assemblée apporte des réponses.
« Deux heures et demi d’enfumage » pour la France insoumise
« Est-ce qu’on peut encore être ministre de l’Intérieur quand on est dans une situation où on ne va pas au bout de ses responsabilités et on se contredit? (…) La seule chose que l’on sait maintenant, c’est que la responsabilité est celle de l’Elysée, et c’est M. Macron qui doit venir répondre de tout cela, puisque son propre ministre se défausse de sa responsabilité sur lui », a déclaré devant la presse la députée FI de Paris Danièle Obono.
Eric Coquerel, député FI de Seine-Saint-Denis, a jugé « largement inquiétant au sommet de l’Etat qu’un ministre de l’Intérieur ne soit au courant de rien sur ce qui se passe dans sa police ». Il a par ailleurs regretté l’absence de réponse de Gérard Collomb sur « un groupe d’hommes à qui l’Elysée donne des ordres directs pour opérer sur des manifestations d’ordre public et politique », « possiblement une police politique parallèle ».
« On a passé deux heures et demi d’enfumage, de contournement et de non-réponse à nos questions. C’est indigne du point de vue du rôle de cette Commission », a vitupéré de son côté le député France insoumise Alexis Corbière après l’audition de ce lundi.
« Il est clair qu’aujourd’hui, on doit auditionner le président de la République », a-t-il demandé, pour lui « le seul personnage en capacité d’apporter des réponses ».
Faure (PS): Strzoda, « un fusible désigné »
« Contrairement à l’idée reçue, le ministre de l’Intérieur n’est pas l’homme le mieux informé de France, il est le moins informé », a taclé ce lundi Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne. « Il n’a connaissance de rien et ne connaît même pas M. Benalla, pourtant chargé de la sécurité présidentielle », a-t-il ajouté.
Pour le chef du PS, Gérard Collomb a « cherché à se protéger, à éviter d’être le responsable politique de cette affaire », en renvoyant la responsabilité vers la préfecture de police de Paris et le chef du cabinet du Président, Patrick Strzoda. « (Il) est un fusible désigné pour les prochains jours. Ils ont ce week-end fait un choix, le choix c’est M. Stzroda, qui va payer pour tous les autres », a-t-il estimé.
« On a eu un ministre de l’Intérieur qui nous a donné le sentiment de n’être informé de rien, et du coup de n’être responsable de rien », a résumé Boris Vallaud, député PS des Landes. « Je dois vous dire que pour un ministre de l’Intérieur, ce n’est pas particulièrement rassurant. Nous avons posé beaucoup de questions qui n’ont pas reçu de réponses », a-t-il regretté.
Ciotti (LR): « ‘Nous sommes face à une affaire d’Etat »
Mêmes échos du côté des Républicains. « On voit bien que les fusibles ont été enclenchés », a réagi Eric Ciotti. « Celui désigné hier soir par la présidence de République, Patrick Strzoda, et ce matin le préfet de police de Paris Michel Delpuech », a énuméré le député LR des Alpes-Maritimes, jugeant cela « grossier et grotesque ».
« Nous ne nous contenterons pas de ce type de réponses qui sont des réponses de diversions, des réponses dilatoires« , a martelé le questeur de l’Assemblée.
« Nous sommes face à une affaire d’Etat, au coeur de la République, qui pose la question d’une police parallèle, de la régularité des procédures, de la dissimulation d’une affaire dont l’Elysée et lui-même (Gérard Collomb, NDLR) étaient informés dès le 2 mai, sans que rien ne se passe avant que la presse ne fasse ces révélations mercredi dernier », a-t-il protesté.
Benoît Hamon : l’affaire Benalla est «un mensonge d’État en bande organisée»
Rachid Laïreche
L’ex-candidat à la présidentielle demande la démission du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et se dit «sidéré par le sentiment d’impunité d’un autre temps» d’Emmanuel Macron.
Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez découvert l’affaire Benalla ?
J’ai été révolté pour les jeunes frappés alors qu’ils n’exerçaient que leur droit de manifester pour une cause juste, l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur. Emmanuel Macron passait pour un président jeune et libéral : a-t-il été élu, par des républicains des deux rives d’ailleurs, pour frapper la jeunesse et les libertés ?
Vous avez déjà croisé Alexandre Benalla lorsque vous étiez au PS ?
Oui, quand il était un jeune responsable du service d’ordre du parti socialiste. Jamais je n’aurais imaginé qu’un homme si jeune et si inexpérimenté se voit confier de tels pouvoirs sur la sécurité de l’Elysée et une telle autorité sur des policiers professionnels.
Qu’est ce qui vous surprend le plus dans cette affaire ?
Je suis toujours sidéré par un sentiment d’impunité d’un autre temps : mépris des contre-pouvoirs, mépris du Parlement, mépris de la presse… Les «premiers de cordée» ont l’ivresse des cimes : Macron est ivre de sa puissance à un point dangereux pour les libertés publiques et la stabilité de l’Etat. Beaucoup ont cru à la promesse d’exemplarité, ils voient la réalité de l’impunité. Pourtant, la transparence, l’éthique, l’Etat de droit, l’équilibre des pouvoirs n’ont jamais été aussi importants à défendre qu’aujourd’hui, face aux forces antirépublicaines.
Beaucoup d’observateurs font le lien avec l’affaire Cahuzac sous Hollande. En termes de gravité, vous êtes d’accord ?
Hollande a été dupé par Cahuzac, Macron a couvert Benalla. Cette affaire rappelle l’arrogance, presque pathologique, de François Fillon l’an dernier envers toute demande de transparence. C’est d’ailleurs le même symptôme bonapartiste : dans la Ve République, trop de gouvernants se pensent intouchables. Emmanuel Macron donne trop souvent l’impression qu’il se croit monarque de droit divin. Or cette impunité, ces affaires, ces privilèges minent la démocratie et alimentent les extrêmes. Les monstres populistes et antidémocratiques sont créés par les turpitudes de ces gouvernants qui ensuite s’en alarment : quand on alimente la chronique du «tous pourris», comment s’étonner de la colère du délitement républicain et du dégagisme ?
Selon vous, c’est une affaire d’Etat ?
Oui, ces gens ont commis un mensonge d’Etat en bande organisée. Chacun se demande comment une telle chronologie de délits, dissimulations et fautes a-t-elle été rendue possible au sommet de l’Etat. Nous connaissons tous la réponse. Parce que personne n’a résisté au désir du prince lui-même. Il n’y a pas d’affaire Benalla. Il n’y a qu’une affaire Macron. Le Président lui-même, son secrétaire général, son directeur de cabinet, son ministre de l’Intérieur ont conspiré pour sciemment mentir aux Français. Ils doivent en répondre, le licenciement du lampiste de service ne peut pas servir à exonérer les vrais responsables. Le chef de l’Etat se comporte en chef de bande. En couvrant ses proches, il ne s’est pas comporté en garant des institutions républicaines mais en parrain qui protège son clan. Quelle image pour la République française à l’étranger : un collaborateur direct du Président qui va «casser du jeune» dans les manifestations. C’est aussi désastreux que les images de la guardia civile espagnole allant renverser les urnes en Catalogne.
Votre mouvement vient de mettre une pétition en ligne. Vous demandez la démission de Gérard Collomb, c’est la seule solution pour sortir de la crise ?
Sa démission est un préalable à tout apaisement. Gérard Collomb doit partir dans les plus brefs délais. Dans une grande démocratie, il aurait déjà été démis. Gérard Collomb a déshonoré la police. Il a menti les yeux dans les yeux à la représentation nationale. Il a couvert des faits répréhensibles par la justice. Il a souverainement ignoré l’article 40 qui lui fait légalement l’obligation, à lui et ses collaborateurs, de transmettre au procureur de la république les faits dont ils avaient connaissance. Quelle légitimité conserve-t-il pour faire respecter l’ordre et la loi ? Qui ne voit pas qu’il devient un facteur majeur de désordre ? Il devrait être le premier gardien de la paix, celui qui protège chaque citoyen, à commencer par les plus vulnérables, mais il est l’homme qui frappe les migrants et les lycéens, couvre les nervis de l’Elysée ou laisse agir ceux de Génération identitaire. Gérard Collomb abîme la République. Le ministère de l’Intérieur n’est pas un portefeuille facile. Raison de plus pour y avoir à sa tête un ou une ministre dont l’autorité est respectée de tous. Mais la France de la Ve République et du pouvoir personnel du chef de l’Etat n’est plus qu’une démocratie intermittente. Je l’ai longtemps dénoncé durant la campagne présidentielle. Nous en voyons une nouvelle illustration lamentable.
Quel rôle doit jouer l’opposition, notamment à l’Assemblée et au Sénat ?
J’ai demandé une enquête parlementaire. Néanmoins, je suis lucide : en l’état, la monarchie présidentielle ne peut pas être mise en échec par le Parlement. Donc cet épisode doit servir à autre chose. Toute la gauche doit se retrouver, au Parlement mais aussi et surtout avec les citoyens, pour porter la VIe République. Macron passera, mais si nous ne préparons pas l’alternative, ces mauvaises institutions resteront et l’adhésion quasi consensuelle à la démocratie continuera son effritement. On assiste à un recul historique de la démocratie dans le monde et à une forte pression de ses adversaires. Emmanuel Macron devait être un rempart, il est celui qui abîme la digue à coups de pioche. Nous sommes face à un péril bien plus grand que les affaires qui le nourrissent. Nous devons préparer l’antidote citoyen à cette démocratie malade de ses élites.
Vous êtes surpris par la fragilité du pouvoir qui l’air totalement désorganisé face à la crise ?
Voilà où mène le mirage de l’homme providentiel. Quand l’illusion se dissipe, le pouvoir s’effondre. Je mesure la déception de celles et ceux qui ont crû au mirage du macronisme progressiste. Je comprends leur désarroi car ils sont souvent attachés aux valeurs de liberté et de démocratie piétinées par le pouvoir. Avec ce gouvernement, tout se précarise, y compris nos libertés.
Comment imaginez-vous la suite pour Emmanuel Macron ?
Son attitude dans cette affaire a abîmé la formidable communion des Français après la victoire à la Coupe du monde. Au lieu de célébrer cette réussite, la France doit vivre au rythme des fautes qu’il commet. Son avenir personnel ne m’intéresse pas et il n’écoute de toute façon que son ego. Mais je suis de plus en plus inquiet de l’atmosphère étouffante qu’il impose au pays. Son entêtement princier dans ce scandale est le prolongement de la méfiance instinctive des élites libérales à l’égard des peuples. Il faut en finir avec cette époque dégénérée des gouvernements de «sachants», d’experts et autres techniciens qui abolissent l’esprit critique et martyrisent la démocratie au nom du fait qu’il n’y aurait qu’une seule politique possible : la leur. L’enjeu pour les Français n’est pas de chercher le génie individuel pour remplacer Emmanuel Macron mais de croire à nouveau en notre génie collectif, de faire confiance aux citoyens pour prendre les décisions qui les concernent, de désirer intensément que la démocratie soit partout, jusque dans l’économie et les entreprises.
Affaire Alexandre Benalla : l’archive de « Quotidien » qui tombe très mal pour Macron
Matthieu Balu,Le HuffPost
VIOLENCES POLICIÈRES – L’effet boomerang est parfait. Un utilisateur de Twitter vient de remettre la main sur l’interview d’Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence de la République, pour l’émission « Quotidien » sur TMC. Le favori des sondages s’était alors engagé avec fermeté pour les sanctions hiérarchiques en cas de violences policières, allant du commissaire…au ministre (voir la vidéo en tête de cet article).
Des « dérives individuelles » dans l’affaire Benalla
Reuters• / (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)
Le préfet de police a imputé lundi l’affaire Benalla à des « dérives individuelles inacceptables (…) sur fond de copinage malsain ». /Photo d’archives/REUTERS/Ludovic Marin
PARIS (Reuters) – Le préfet de police a imputé lundi l’affaire Benalla, du nom d’un ex-collaborateur d’Emmanuel Macron accusé d’avoir commis des violences à Paris le 1er mai, à des « dérives individuelles inacceptables (…) sur fond de copinage malsain ».
Michel Delpuech a livré sa version des événements survenus le 1er mai et la semaine dernière lors d’une audition par la commission des Lois de l’Assemblée, laquelle a préalablement entendu le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
« Cette affaire (…) n’est évidemment pas sans conséquences pour la préfecture de police », a-t-il déclaré.
« Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables sur fond de copinage malsain », a ajouté Michel Delpuech.
Il a précisé avoir été averti le 2 mai, par un conseiller au cabinet d’Emmanuel Macron, de l’existence d’une vidéo montrant Alexandre Benalla, alors chargé de mission à l’Elysée, en train de malmener une jeune femme et de frapper un jeune homme sur la place de la Contrescarpe, à Paris.
Le préfet de police a également dit avoir découvert « avec surprise » la présence du chef adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron lors d’une réunion organisée le soir du 1er mai en présence de Gérard Collomb.
Lors de son audition, le ministre de l’Intérieur a rejeté toute responsabilité personnelle en affirmant que c’était à la préfecture et à l’Elysée, et non à lui, de prendre des sanctions à l’encontre d’Alexandre Benalla.
Actualités
L’affaire Benalla, épine dans le pied du réformateur Macron
Slate.f
L’affaire Benalla, épine dans le pied du réformateur Macron
Le président français va-t-il être contraint de ralentir?
Disons-le tout de go: le côté jupitérien d’Emmanuel Macron est une réalité mais c’est une bonne réalité. Pour débloquer un pays de trente ans d’arthrose, il fallait un président extraordinaire, jeune, sans attache mais d’abord intellectuellement vif et énergétiquement vigoureux. C’est ce qu’il est. Que cela donne un exercice solitaire du pouvoir, il faut -aujourd’hui- considérer que c’est un défaut mineur. Le pays a besoin d’une reconstruction générale, c’est ce qui compte. Tous ceux qui s’attachent à l’homme plutôt qu’à son action, aux mots plutôt qu’aux choses, ne voient pas, ou font semblant de ne pas voir, la gravité des situations françaises, européennes et mondiales. Trump est en train de casser l’ordre mondial et la croissance, les forces centrifuges sont en train de gagner en Europe et en France, les vieux partis politiques ne proposent rien de rien et donc, ils s’attachent à attaquer l’homme qui, à 39 ans, les a balayés et renvoyés à leur nullité. Que propose Wauquiez d’intelligent qu’on me le dise. Que propose Mélenchon d’applicable qu’on me le dise.
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Réformer, réformer, réformer
Haro! La France a ceci d’extraordinaire qu’elle trouve, dans ses Domrémy, ses Lille, ses Amiens, des personnages qui se lèvent droit et changent le cours du destin national. On ne sait pas encore tout à fait si notre homme est de cette trempe-là, je crois qu’il en a la tête et la fibre. Mais ce qui est certain, c’est qu’il a en face de lui les armées des immobilistes ligués. Et je ne regarde que cela: un président qui relance enfin la France et l’Europe et, face à lui, l’ensemble de la vieille politique, ou plutôt ce qu’il en reste c’est à dire les populistes d’extrême droite, de droite et d’extrême gauche et de gauche. Que veulent-ils? Revenir en arrière.
Continuons tout de go: l’exercice du pouvoir ne doit pas être solitaire, certainement pas plus aujourd’hui qu’hier dans nos pays complexes. Emmanuel Macron devra trouver les voies d’une rénovation de la démocratie représentative, et ce n’est pas son moindre boulot. Mais il y a l’immédiat, l’arthrose accumulée depuis trente ans, depuis ce Jacques Chirac, le roi fainéant devenu, comme c’est curieux, un président bien aimé (et vous allez voir les louanges quand il s’éteindra!). L’élection impose un devoir impérieux: les réformes, les réformes, les réformes. Notre système social date d’un système économique qui a explosé. Il ne marche plus, il faut le reconstruire en fonction des nouveaux modes de production et de consommation. Tâche inédite, immense, historique.
Nous avons la chance imméritée d’avoir placé à la tête du pays un type qui l’a compris à 100%, qui ne veut pas détruire le système, il n’est pas ce libéral classique que les paresseux disent, mais le rebâtir. Une révolution très difficile car la littérature indiquait le chemin (les rapports Camdessus, Pébereau ou Attali) mais des rapports à la réalité il y a toujours un gouffre. La difficulté première d’Emmanuel Macron est que ce «quoi faire?» n’est pas clair. Pour tous ceux qui l’ignorent, qui raisonnent tout cuit, on renvoie, par exemple, aux vastes interrogations du Cercle des économistes à Aix-en -Provence ou à celles d’Oliver Blanchard, ancien chef économiste du FMI.
En attendant, Emmanuel Macron avance armé d’abord de ses propres convictions et dans ce contexte d’ignorance du monde qui vient, il est malhonnête de le lui reprocher, c’est-à-dire de lui en vouloir de son autoritarisme. Il faut avancer, c’est ça son devoir essentiel.
Que vient faire Alexandre Benalla là-dedans? Rien, sauf pour ceux qui pensent que Macron est comme eux, qu’il n’a pas d’idées et que toute la politique est désormais dans le style, dans les mots plutôt que les choses. Eh bien non: Macron a des idées, si le chemin est indéfini, il voit loin, il avance dans ses réformes, et c’est ce qui s’impose pour ce pays et pour l’Europe.
Mais, mais, mais… OK, Mais. Tout président qu’il est, il doit rester sous notre surveillance démocratique sourcilleuse. Il faut évidemment méfiance garder envers les tentations caudillesques. Mais en sommes-nous là vraiment avec un jeune conseiller à la sécurité qui, je le cite, a «pété les plombs»? Franchement? Non. Sérieusement non. L’état catastrophique de la France impose de laisser libres les rênes du cheval pendant encore un an ou deux afin qu’il cavale dans le champ des réformes. Il a besoin d’écouter, de consulter, de lancer les machines à idées, o que oui! mais il doit d’abord galoper, débloquer ce pays.
Cette affaire Benalla a-t-elle plus d’importance que cela? Que celle d’un petit conseiller à la sécurité? Est-elle est le signal faible d’une tentation autoritaire? Gaffe. OK. Gaffe. Mais gaffe d’abord à ce qu’elle ne permette surtout pas à tous les bloqueurs de reprendre la main sur le cheval.
Emmanuel Macron doit-il changer sa façon d’exercer le pouvoir? Il l’a reconnu lui-même, la semaine passée, en expliquant que la première année il a dû foncer (code du travail, SNCF…) mais que désormais qu’il va ouvrir sa porte aux partenaires sociaux. Si cette affaire Benalla intervient comme un stop mis à la tentation du recours à son seul cercle étroit des «vrais amis» et aux fidélités parallèles, en clair à la facilité du passage par les bordures, alors très bien! Parfait même que de rappeler au président réformateur qu’il doit réformer en direct, par devant et pas par derrière, en grand et pas en petit. Mais l’essentiel est qu’il trouve en face de lui, parmi les partenaires sociaux et parmi les politiques, des idées neuves pas des appels à l’immobilisme. Hélas, les partenaires (en dehors de la CFDT) et les politiques sont secs et archi-secs. La furia de la classe médiatico-politique nationale contre lui n’est que la preuve du vide. Si elle déporte le vrai débat du fond au style avec tant de force c’est qu’en matière d’idées, elle n’en a pas la queue d’une.
Benalla avait les clés de la villa du Touquet de Brigitte et Emmanuel Macron
LePoint.fr
Alexandre Benalla accompagnait Emmanuel et Brigitte Macron dans leur villa du Touquet, comme en témoigne cette photo prise le 18 juin 2017.
Un proche d’Emmanuel Macron confie à « L’Opinion » qu’Alexandre Benalla « vivait dans l’intimité du couple présidentiel », confirmant sa proximité avec le président.
Jusqu’où allait la proximité entre Emmanuel Macron et Alexandre Benalla ? C’est une question à laquelle devra répondre le président de la République, alors que s’enchaînent les révélations sur son ancien collaborateur. Depuis les révélations du Monde sur sa présence lors des manifestations du 1er mai, Alexandre Benalla apparaît de plus en plus comme un émissaire de l’ombre d’Emmanuel Macron et surtout un proche parmi les proches. Il a obtenu de nombreux privilèges, que son statut de collaborateur ne justifiait pas. Le Parisien révélait il y a quelques jours qu’Alexandre Benalla bénéficiait d’un logement de fonction depuis le 9 juillet quai Branly, une annexe de l’Élysée, et un badge lui donnant accès à l’ensemble des locaux de l’Assemblée nationale. Le quotidien révélait également que son traitement mensuel avoisinait les 10 000 euros mensuel et qu’il possédait une voiture de fonction.
Lire aussi Alexandre Benalla a-t-il vraiment été « sanctionné » ?
« Il avait un statut réel auprès du président »
L’Opinion confirme ce lundi 23 juillet qu’Emmanuel Macron plaçait une grande confiance en son collaborateur, allant jusqu’à lui confier les clés de la villa du Touquet, dont sa femme est propriétaire. Une résidence secondaire et familiale qui tient de l’intime et dans laquelle le couple se rend régulièrement. C’est ce que confie au quotidien un proche d’Emmanuel Macron : « Ses compétences ne sont sans doute pas la bonne explication : Benalla avait des fonctions subalternes, mais il vivait dans l’intimité du couple présidentiel. Il a donc eu à connaître des choses qui font qu’il avait un statut réel
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Il a peur pour ses fesses le….collomb (….)
Médias aux ordres, police politique ; Macron n’a plus rien à envier aux pires dictateurs
Nos journaleux paraissent découvrir, à travers ce qu’il convient d’appeler le scandale Alexandre Benalla (de son vrai nom Lahcène Benhalia), que dans la France de Macron, on peut être une racaille islamisée, et bénéficier de tous les passe-droits, si
Nos journaleux paraissent découvrir, à travers ce qu’il convient d’appeler le scandale Alexandre Benalla (de son vrai nom Lahcène Benhalia), que dans la France de Macron, on peut être une racaille islamisée, et bénéficier de tous les passe-droits, si
lesobservateurs.ch
Cette affaire est la honte de certains politiques et des médias qui sont devenus pléthoriques, concurrentiel à l’excès et qui ne savent plus quoi inventer. Il s’agit, le 1er mai d’un manifestant, qui a reçu un petit coup sympathique sur la tête de la part d’un employé de l’Elysée pour lui signifier, qu’il lui rappelait qu’il devait quitter les lieux où il était en train d’insulter l’Etat, le Président et les Français pour le compte du Merluchon. Ensuite la même personne, Alexandre Benalla, a du aussi prendre par la main, une gonzesse, qui elle aussi se livrait à des éructations, alors que les policiers lui signifiaient à elle aussi d’aller brailler ailleurs. Il n’y a pas huit jours, les mêmes médias se livraient à des expressions dithyrambiques aussi ridicules, au sujet de noirs qu’ils voyaient en bleus ou en d’autres couleurs, au motif que l’un deux ou plusieurs avaient réussi à mettre un ballon entre deux poteaux dans un champs de pomme de terre en Russie. Les médias sont dans la honte. Quand c’est le temps des vacances, on ne reste pas à s’emmerder au bureau.
Un rond de cuir,en fait!Le fonctionnaire dans toute sa suffisance!
En même temps, quelqu’un a déjà vu un(e) politique qui assume ??
Dernière nouvelle : « Gérard Collomb a oublié de payer ses impôts ». Arff…
Combien de Shomo Benallainstein ???….c’est cela la vraie question……
macron menteur, il faut la destitution de macron
Alliot, Collard et Dupont-Aignan, les trois chacals ravis de ce scandale, ayant enfin une vielle carne à se mettre sous la dent.
les réponses de mr collomb sonnent aussi faux que ce scandale d’etat le sieur BEB ALLA AVAIT PRIS LA GROSSE TETE USANT DE L IMAGE ET DE LA PROTECTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE mais pourquoi reste t il muet
pourquoi le ministre de l’intérieur n a t il pas saisi directement le procureur de la république pr engager une procédure enquete ect
il nous la joue les « » » » » » » » » » 3 singes « » » !!!
mr le ministre de l’intérieur ne savait rien n avait rien vu rien entendu ,,,,, je n ai jamais été informé je ne savais rien
voila les responsables de la république BRAAAAAAAVO
Cà vole haut, c’est du » Colard au chaud »
Pourrait on connaitre le vrai nom de Benalla? svp
Pour le coup Collard a raison. Enfin Collomb savait et recevait les ordres de Macron voir de Benalla.
L’Elysée a annoncé vendredi qu’il licenciait Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant. Ni policier, ni gendarme, le comportement de ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron a suscité l’indignation et paralysé les travaux du Parlement.
DU PS AU QUAI BRANLY
Né le 8 septembre 1991 à Evreux, réserviste de la gendarmerie, Alexandre Benalla a été formé au service d’ordre du PS, avant d’être renvoyé de son poste de chauffeur de l’ex-ministre Arnaud Montebourg, pour « faute professionnelle », parce qu’il a voulu fuir après un accident de voiture.
Il protège Emmanuel Macron pendant sa campagne de décembre 2016 à mai 2017, avant d’être nommé « chargé de mission » à l’Elysée, en tant qu’adjoint au chef de cabinet du président, François-Xavier Lauch.
Il est souvent vu avec le président lors de divers déplacements, officiels ou privés. Il a été vu dans le bus des Bleus lundi, sur les Champs-Elysées.
Plusieurs journalistes, de l’AFP ou de Public Sénat, se sont plaints de son comportement « musclé » pendant la campagne.
Selon L’Express, il a fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires sur une femme en août 2015. Selon une source proche du dossier, il a comparu à Nanterre le 18 mars 2016 pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours », mais il a été relaxé.
D’après Le Monde, il était logé depuis le 9 juillet dans une dépendance de l’Elysée, quai Branly. Une adresse où logent plusieurs collaborateurs de la présidence, y compris des gendarmes.
LES ENQUÊTES
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique ».
Les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ainsi qu’à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Au Parlement, l’Assemblée nationale a lancé une commission d’enquête, dont les prérogatives ont été confiées à la commission des Lois. Un dispositif similaire est prévu à la commission des Lois du Sénat, qui a déjà programmé une audition de Gérard Collomb mardi.
GARDES À VUE, AUDITION
M. Benalla a été placé en garde à vue vendredi matin à Paris pour des faits de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, d’usurpation de fonctions, de port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique, ainsi que de complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection.
Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et agent d’accueil pour LREM qui accompagnait Alexandre Benalla le 1er mai, a aussi été placé en garde à vue pour violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public et usurpation de fonction.
Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi comme témoin dans cette enquête.
LICENCIEMENT ET MOTIF
M. Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant: il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.
Trois policiers – un contrôleur général, un commissaire et un commandant – ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises mercredi à M. Benalla, d’après une source proche du dossier.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a « condamné lourdement » les « agissements » de ces policiers.
QUI SAVAIT QUOI ?
Des députés des oppositions ont accusé Gérard Collomb de « mensonges », après de nouvelles informations de presse selon lesquelles le ministre était au courant de l’agression dès le 2 mai – informations non confirmées à l’AFP.
Ils ont demandé que le ministre, voire le Premier ministre, vienne s’expliquer devant l’Assemblée.
Au coeur de la tourmente, Emmanuel Macron est resté stoïque et silencieux. Il a reçu vendredi matin les syndicats agricoles avant de déjeuner avec le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev, puis de s’entretenir avec le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
AGITATION AU PARLEMENT
Le projet de révision constitutionnelle s’est retrouvé victime collatérale de l’affaire, les oppositions réclamant d’entendre M. Collomb avant de reprendre l’examen de cette réforme, qui s’enlise. Le ministre de l’Intérieur sera auditionné mardi au Sénat.
Les députés de la France Insoumise ont proposé de voter sur une motion de censure du gouvernement.
Alexandre Benalla : ce que l’on sait de l’affaire
Alexandre Benalla au Touquet, le 17 juin 2017. – CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Depuis que ce collaborateur d’Emmanuel Macron a été identifié sur une vidéo en train de frapper un manifestant le 1er mai, les révélations se sont multipliées à son encontre.
Journée mouvementée autour d’Alexandre Benalla. Les révélations sur ce collaborateur d’Emmanuel Macron, filmé en train de frapper un manifestant, se sont multipliées ce vendredi 20 juillet. Mediapart a notamment révélé qu’il avait fait interpeller la personne qu’il avait frappé lors d’une manifestation le premier mai, ce qui remet en cause son simple rôle “d’observateur” ce jour-là.
L’ancien responsable de la sécurité d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle a été placé en garde à vue vendredi 20 juillet dans la matinée pour violences en réunion, usurpation de fonctions, port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique et complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection. Une procédure de licenciement a également été lancée par l’Élysée.
Alexandre Benalla a emmené dans sa chute Vincent Crase. Ce gendarme réserviste converti dans la sécurité privée s’en est également pris à un manifestant le 1er mai. Comme Alexandre Benalla, il avait reçu une sanction de 15 jours avec suspension de salaire de la part de l’Élysée. Il est également mis en examen.
Trois cadres de la préfecture de police ont aussi été suspendu. Ceux-ci auraient extrait et transmis à Alexandre Benalla des images de vidéo-surveillance le soir même des révélations sur ses agissements, jeudi 19 juillet. Or conserver des enregistrements au-delà d’un mois est illégal.
Des enquêtes en cours
Alors que Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a annoncé jeudi 19 juillet avoir saisi la police des polices, l’IGPN, l’Assemblée Nationale et le Sénat ont demandé à se doter de commissions d’enquête. Les travaux de la commission parlementaire débuteront mardi 24 juillet.
Une enquête préliminaire a également été ouverte par le parquet de Paris. Dans ce cadre, Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron qui avait autorisé Alexandre Benalla à suivre les policiers le 1er mai, a été entendu librement par les enquêteurs jeudi 29 juillet dans la soirée, selon franceinfo. Il leur aurait assuré avoir prévenu Emmanuel Macron des actes de violences commis par Alexandre Benalla.
Les yeux se tournent désormais vers le ministre de l’Intérieur qui, comme l’a révélé France Inter, avait été averti des agissements d’Alexandre Benalla dès le 2 mai. Il sera par ailleurs auditionné par le Sénat mardi 21 juillet à 17h45.
Benoît Hamon, qui condamne des faits “d’une extrême gravité”, a ainsi appelé Gérard Collomb à démissionner dans un communiqué publié ce vendredi 20 juillet. “En dissimulant délibérément cette information à la représentation nationale et à la justice, [il] s’est montré indigne de sa fonction et a porté atteinte aux fondements de notre démocratie, altérant l’indispensable confiance que nos concitoyens doivent avoir dans les institutions de la République”, a dénoncé l’ancien candidat à la présidentielle.
L’Élysée pointé du doigt
Alors que beaucoup considèrent comme insuffisante la sanction reçue par M. Benalla (à savoir une suspension pendant deux semaines et une rétrogradage en interne), l’Élysée est également accusé d’avoir failli à l’article 40 du Code Pénal. Cet article oblige les fonctionnaires à prévenir le parquet de tout délit ou crime dont ils ont pris connaissance. L’Élysée, qui s’en est expliqué auprès de LCI, n’aurait pas considéré que les agissements d’Alexandre Benalla constituaient un crime ou un délit. Or, ce n’est pas aux services élyséens d’en juger, mais au procureur de la République une fois qu’il a été saisi.
Les privilèges accordés à Alexandre Benalla font donc scandale. Selon les informations du Monde, celui-ci loge dans une dépendance de l’Élysée située Quai Branly dans le VIIe arrondissement de la capitale. Il disposerait également d’une voiture de fonction avec un équipement de police de pointe. Et fait plus étonnant, expliqué par BFMTV : à seulement 26 ans, Alexandre Benalla est devenu lieutenant-colonel alors qu’ayant un petit grade, il aurait du passer sergent tout au plus.
L’Assemblée nationale bloquée
L’affaire a déchaîné les passions jusque dans l’Hémicycle. Alors que les débats autour de la révision de la Constitution battent leur plein, des députés de l’opposition ont refusé de continuer les discussions tant que l’exécutif ne se serait pas exprimé sur l’affaire Benalla.
Dans une lettre, Jean-Luc Mélenchon a demandé “solennellement” à Édouard Philippe de “se rendre dès que possible à l’Assemblée nationale pour y faire une déclaration” quant à l’affaire Benalla, en invoquant l’article 50-1 de la Constitution. Le chef de file des députés de la France Insoumise a déploré n’avoir reçu “aucune réponse de l’exécutif”, et a réclamé également la tenue d’un débat.
Il est vrai qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe brillent par leur silence. La seule réaction connue à ce jour du chef de l’État fut extrêmement brève. “La République est inaltérable”, a-t-il simplement déclaré jeudi 19 juillet lors d’un déplacement en Dordogne.
Ce n’est pas la première qu’il fait parler de lui
Le comportement d’Alexandre Benalla a déjà été remarqué. À l’occasion du retour des Bleus en France lundi 16 juillet, Alexandre Benalla a fait le déplacement à l’aéroport de Roissy. Mais selon nos informations, l’homme s’est montré “très agité” et a même tenté de prendre la main sur le dispositif de sécurité, normalement assuré par les gendarmes.
Un autre incident a eu lieu en décembre 2017, à l’occasion du One Planet Summit qui se tenait sur l’île Seguin (Hauts de Seine). En amont de ce sommet, plusieurs réunions de préparation ont eu lieu afin d’en organiser la sécurité. D’après nos informations, Alexandre Benalla était présent lors de certains de ces arbitrages et son comportement en a agacé plus d’un. Cet homme “nous a rendus fous”, se souvient un participant. Alexandre Benalla s’est là aussi montré très directif.
Faits plus graves : l’Express a dévoilé qu’Alexandre Benalla avait déjà été jugé pour violences en 2016. Une femme l’a accusé de “violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours”. D’après le journal, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron était au courant de ces faits dès la campagne présidentielle. Cela n’a toutefois pas été confirmé par le cabinet du président.
Affaire Benalla: ces photos qui fragilisent la défense de l’Elysée
Romain Herreros,Le HuffPost
POLITIQUE – Jeudi 19 juillet, Bruno Roger-Petit, porte-parole de l’Elysée, a dit exactement ceci concernant Alexandre Benalla: « il a été démis de ses fonctions de responsable de la sécurité des déplacements du président de la République ».
Auprès de Libération, l’entourage du chef de l’État a donné davantage de précisions: « il s’est uniquement occupé d’organiser des événements au Palais de l’Elysée, à l’exception de deux gros événements: la panthéonisation de Simone Veil et la réception des Bleus ».
Or, le quotidien publie ce vendredi 20 juillet des photos sur lesquelles on peut facilement voir l’intéressé accompagner de près le chef de l’État, dossiers sous le bras, à l’occasion du défilé du 14 juillet.
« Ce jour-là, notre collaborateur a pris plus de 1400 photos. Sur une dizaine d’entre elles, on aperçoit clairement Alexandre Benalla s’activer au pas de charge aux côtés d’Emmanuel Macron », détaille « Libé ».
Libération n’est pas le seul journal à avoir procédé à des vérifications sur son stock de photos.
Paris Normandie, qui titre ce vendredi sur « le mensonge de l’Elysée », produit également des images montrant Alexandre Benalla, censé être sanctionné pour avoir violenté au moins deux personnes lors de la manifestation du 1er mai, accompagner Emmanuel Macron et son épouse à Giverny, à l’occasion de la visite de résidence de Claude Monet le 13 juillet dernier.
L’Élysée a annoncé vendredi qu’il licenciait Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant. Ni policier, ni gendarme, le comportement de ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron a suscité l’indignation et paralysé les travaux du Parlement.
Son parcours
Né le 8 septembre 1991 à Évreux, réserviste de la gendarmerie, Alexandre Benalla a été formé au service d’ordre du PS, avant d’être renvoyé de son poste de chauffeur de l’ex-ministre Arnaud Montebourg, pour « faute professionnelle », parce qu’il a voulu fuir après un accident de voiture. Il protège Emmanuel Macron pendant sa campagne de décembre 2016 à mai 2017, avant d’être nommé « chargé de mission » à l’Élysée, en tant qu’adjoint au chef de cabinet du président, François-Xavier Lauch. Il est souvent vu avec le président lors de divers déplacements, officiels ou privés. Il a été vu dans le bus des Bleus lundi, sur les Champs-Élysées.
Plusieurs journalistes, de l’AFP ou de Public Sénat, se sont plaints de son comportement « musclé » pendant la campagne. Selon L’Express, il a fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires sur une femme en août 2015. Selon une source proche du dossier, il a comparu à Nanterre le 18 mars 2016 pour « violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours », mais il a été relaxé. D’après Le Monde, il était logé depuis le 9 juillet dans une dépendance de l’Élysée, quai Branly. Une adresse où logent plusieurs collaborateurs de la présidence, y compris des gendarmes.
Une enquête ouverte
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique ». Les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) ainsi qu’à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Au Parlement, l’Assemblée nationale a lancé une commission d’enquête, dont les prérogatives ont été confiées à la commission des Lois. Un dispositif similaire est prévu à la commission des Lois du Sénat, qui a déjà programmé une audition de Gérard Collomb mardi.
Deux hommes en garde à vue
M. Benalla a été placé en garde à vue vendredi matin à Paris pour des faits de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, d’usurpation de fonctions, de port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique, ainsi que de complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection.
Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et agent d’accueil pour LREM qui accompagnait Alexandre Benalla le 1er mai, a aussi été placé en garde à vue pour violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public et usurpation de fonction. Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a été entendu jeudi comme témoin dans cette enquête.
Un licenciement pour quel motif ?
M. Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant: il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Élysée. Trois policiers – un contrôleur général, un commissaire et un commandant – ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises mercredi à M. Benalla, d’après une source proche du dossier.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a « condamné lourdement » les « agissements » de ces policiers.
Quelles responsabilités et à quel niveau ?
Des députés des oppositions ont accusé Gérard Collomb de « mensonges », après de nouvelles informations de presse selon lesquelles le ministre était au courant de l’agression dès le 2 mai – informations non confirmées à l’AFP. Ils ont demandé que le ministre, voire le Premier ministre, vienne s’expliquer devant l’Assemblée.
Au coeur de la tourmente, Emmanuel Macron est resté stoïque et silencieux. Il a reçu vendredi matin les syndicats agricoles avant de déjeuner avec le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev, puis de s’entretenir avec le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
Le ministre de l’Intérieur auditionné mardi au Sénat
Le projet de révision constitutionnelle s’est retrouvé victime collatérale de l’affaire, les oppositions réclamant d’entendre M. Collomb avant de reprendre l’examen de cette réforme, qui s’enlise. Le ministre de l’Intérieur sera auditionné mardi au Sénat. Les députés de la France Insoumise ont proposé de voter sur une motion de censure du gouvernement.
Le bureau de la commission des Lois, dotée de pouvoirs d’enquête pour l’affaire Benalla, a échoué à se mettre d’accord vendredi soir sur un programme d’auditions, ont annoncé ses membres à la sortie d’une réunion houleuse. En conséquence, la présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet (LREM) a décidé de convoquer la commission dans son ensemble samedi matin à 09H30 pour essayer de trouver un nouvel accord.
La majorité a proposé que Gérard Collomb soit entendu lundi matin, après un week-end consacré comme prévu au débat sur le projet de loi constitutionnel, alors que les oppositions ont exigé que le ministre de l’Intérieur soit entendu dès samedi matin. Elle a également souhaité que seule l’audition du ministre soit publique alors que les oppositions ont réclamé que toutes les auditions le soient (fonctionnaires de police, etc…).
Affaire Benalla: Le militant qui a tourné la vidéo et un témoin racontent
VIOLENCESTaha Bouhafs, le militant qui a tourné les images et Jérémie Ferrer-Bartomeu, chercheur en histoire à l’université de Nanterre, témoin de la scène, ont raconté dans la presse le violent passage à tabac d’un manifestant par Alexandre Benalla…
M.F.
Alexandre Benalla (à droite) assure ici la sécurité du président, au Salon de l’agriculture. — Lionel BONAVENTURE / AFP
« Le Monde » a identifié, sur une vidéo Twitter, un collaborateur de Macron en train de frapper au sol un militant lors des manifestations du 1er mai.
Alexandre Benalla était casqué et se trouvait au milieu des CRS, comme s’il en faisait partie.
Selon les témoignages de personnes sur place, Alexandre Benalla l’aurait étranglé et frappé par derrière.
« Il l’étrangle et lui met plusieurs coups de poing par-derrière, c’est un tabassage en règle. » Un témoin et l’auteur de la vidéo, montrant un collaborateur d’Emmanuel Macron en train de tabasser un homme lors des manifestations du 1er mai, ont raconté plus en détail la scène à la presse. Taha Bouhafs, militant des quartiers populaires et ex-candidat aux législatives de La France insoumise, explique à Libérationque les faits se sont déroulés en marge de la manifestation, alors que les militants faisaient le débriefing de la journée sur la place de la Contrescarpe à Paris.
« Il y avait plusieurs groupes d’étudiants assis sur la place, en train de discuter et de boire des bières. (…) C’étaient juste des jeunes en train de boire des bières et de parler tranquillement », assure le militant au quotidien.
« C’est hyper violent »
Une dizaine de CRS arrivent alors sur la place et la tension monte rapidement. Taha Bouhafs évoque des gazs lacrymo et des coups de matraques. « Deux jeunes personnes, une fille et un garçon, ont été très très violemment saisies par une personne casquée, qu’on avait identifiée comme un policier de la BAC en civil, alors que quelques secondes avant, ces deux jeunes ne manifestaient pas d’hostilité, ne criaient pas », poursuit sur FranceInfo, Jérémie Ferrer-Bartomeu, chercheur en histoire à l’université de Nanterre, présent au moment des faits.
C’est à ce moment-là que Taha Bouhafs sort son portable pour filmer le fameux homme casqué qui s’acharne sur un manifestant déjà au sol. « Il l’étrangle et lui met plusieurs coups de poing par-derrière, c’est un tabassage en règle. La victime a du mal à respirer, se touche le ventre. On crie tous plusieurs fois d’arrêter, c’est hyper violent », se rappelle le militant.
« Un amateurisme qui peut être dangereux »
« Ce que j’ai vu n’était pas normal, ce que j’ai vu était hors du commun, hors de la légalité, hors des techniques d’emploi de la police nationale, explique le professeur. Cet homme ne sait pas ce qu’il fait. Il étrangle. Un policier n’étrangle pas. Il va mettre au sol en faisant une clé de bras, va immobiliser par d’autres techniques. Là on a un amateurisme qui peut être dangereux (…). Les CRS eux-mêmes ont beaucoup de mal à comprendre ce que fait cet homme. »
L’homme n’a en effet rien d’un CRS ou d’un policier, puisqu’il s’agit d’Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron à l’Elysée. C’est Le Monde qui l’a identifié sur la vidéo que Taha Bouhafs a publiée sur Twitter. Le militant affirme également l’avoir « aperçu plusieurs fois durant la manifestation avec un brassard de police ».
Affaire Benalla: la presse fustige « le Rambo » et « le mutique » de l’Elysée
AFP
Alexandre Benalla (d) accompagne le candidat Emmanuel Macron lors d’un meeting au Mans en octobre 2016 afp.com/JEAN-FRANCOIS MONIER
Paris – Malgré l’annonce par l’Elysée du licenciement d’Alexandre Benalla, placé en garde à vue vendredi, la polémique se poursuit et la presse samedi fustige « le Rambo » et « le mutique » de l’Elysée et réclame des explications du chef de l’Etat.
« Le président ne s’est toujours pas expliqué sur l’invraisemblable omniprésence à ses côtés de ce +gros bras+ de sa campagne« , s’indigne Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées, qui comme nombre de ses confrères s’interroge sur Benalla: « Rambo ou barbouze ?« , se demande-t-il.
Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet estime que pour le chef de l’Etat « le handicap majeur (…)est dans la tétanisation et la sidération de la majorité » et constate qu’on se trouve face à « un président mutique et une majorité désemparée« .
« Alors qu’il avait fait de l’exemplarité de la République l’un des thèmes forts de sa campagne Emmanuel Macron donne, au contraire, le sentiment d’être moins vertueux que certains de ses prédécesseurs« , note Le Monde qui a révélé l’affaire mercredi.
« En se murant dans le silence, Emmanuel Macron met aussi en application l’un de ses mantras: ne jamais réagir sous la pression« , analyse le quotidien du soir.
« Les Français se demandent qui ils ont vraiment élu » commente Laurent Joffrin dans Libération, « un Eliacin qui rénovera la République? Ou bien un homme d’ambition et d’opportunisme, qui mène sa barque entouré de sous-mousquetaires faits par lui, entre commando et start-up?«
De son côté, Guillaume Tabard dans Le Figaro trouve que « le silence macronien crée une disruption dans une présidence devenue aussi bavarde, et parfois anecdotique, que celles de Nicolas Sarkozy et François Hollande« .
– « Silence si éloquent » –
Dans Sud-Ouest, Bruno Dive évoque aussi le « silence si éloquent » de « ce jeune président » et souligne qu’avec cette affaire « c’est comme si une part d’ombre de ce président venait de se révéler.«
Didier Rose (Les Dernières Nouvelles d’Alsace) hésite entre un « couac de com » ?ou une incapacité du maître des horloges de remettre autour de lui les pendules à l’heure ». Il estime que s’entêter à déclarer la République « inaltérable » ne « rendra pas imperméable (Macron) aux effets délétères de ces cagades dignes d’un monde honni ».
« Alors que Macron a suscité l’espoir chez tous ceux qui voulaient du sang neuf et des idées nouvelles, il patauge dans le marigot des années les plus noires des barbouzes« , s’exaspère Dominique Garraud dans la Charente libre.
Dans La Voix du Nord, Jean-Michel Bretonnier estime que le chef de l’Etat qui voulait « rompre avec un ancien monde politique manoeuvrier et dissimulateur (…) est tombé dans les travers qu’il dénonçait« .
« Macron doit s’expliquer« , tonne Jean-Marc Chevauché du Courrier picard, « il est temps qu’il comprenne qu’il a été élu pour rendre des comptes aux Français quand ils le lui demandent avec une telle force« .
« Comment peut-on d’un côté promouvoir la République exemplaire et inaltérable qui sied à l’honnête homme et de l’autre cumuler autant de lacunes et de négligences, faites de postures inappropriées, de réactions inadaptées, de manquements aberrants ?« , s’inquiète Hervé Chabaud dans L’Union.
« Alexandre Benalla est bien plus qu’un caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron« , ironise Yann Marec du Midi Libre « c’est désormais son talon d’Achille.«
Alexandre Benalla a été jugé pour violences puis relaxé en 2016
Le Figaro.fr
Alexandre Benalla, le collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé frappant deux personnes lors des manifestations du 1er mai, a été jugé en 2016 pour des faits de violences volontaires avant d’être relaxé, selon des informations de L’Express, confirmées par Le Figaro.
Une femme, « probablement membre de sa famille », l’accusait alors de « violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours », précise l’hebdomadaire. Mais le jeune homme de 26 ans, placé en garde à vue ce vendredi, a été relaxé « sans que les motifs du jugement en explicitent les raisons ».
Contacté par L’Express, le cabinet de la présidence dit ne pas avoir eu connaissance des déboires judiciaires du garde du corps. Son casier judiciaire serait vraisemblablement vierge, même si un cadre socialiste se souvient qu’il avait « le sang chaud, s’énervait et montait le ton assez facilement quand il travaillait au service d’ordre du PS ».
Les agissements d’Alexandre Benalla alors qu’il n’était ni policier, ni CRS, le 1er mai, ont déclenché une polémique sans précédent. À l’Assemblée nationale, les débats ont été paralysés par cette affaire, alors que la commission des lois doit auditionner le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, mardi à 17h45.
Alexandre Benalla, un « amateur » au service de la protection d’Emmanuel Macron
L’ancien « M. Sécurité » du chef de l’Etat fait aujourd’hui l’objet d’une procédure de licenciement après avoir été filmé en train de frapper des manifestants lors des manifestations du 1er-Mai. Il côtoyait les équipes chargées de la protection du président sans pourtant être policier.
Emmanuel Macron, encadré par Alexandre Benalla (à gauche) et par un membre du GSPR, le 17 juin 2017 au Touquet (Pas-de-Calais). (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
L’ancien « M. Sécurité » d’Emmanuel Macron est dans la tourmente. Alexandre Benalla a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet, pour « violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions », « port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique » et « complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ».
Auparavant chargé de mission auprès du chef de cabinet de la présidence, l’homme – qui accompagnait le chef de l’Etat dans tous ses déplacements jusqu’au printemps – fait aujourd’hui l’objet d’une procédure de licenciement après avoir été filmé en train de frapper des manifestants lors des manifestations du 1er-Mai. Ce jeune homme de 26 ans était-il habilité à assurer la protection du président ? Éléments de réponse.
Un ancien « gros bras » de la campagne d’Emmanuel Macron
Alexandre Benalla a rejoint la campagne d’Emmanuel Macron pour gérer la sécurité du candidat le 5 décembre 2016, après avoir fait ses armes au sein du service d’ordre du Parti socialiste durant les primaires de 2012. Lors du quinquennat Hollande, il a également intégré le SPHP [le service de protection des hautes personnalités] d’Arnaud Montebourg en tant que chauffeur.
Lors de la dernière campagne présidentielle, il est presque impossible de s’approcher du candidat d’En marche ! sans l’apercevoir. Meetings, déplacements… Alexandre Benalla est partout et n’hésite pas à employer la force pour faire le ménage autour du postulant à l’Élysée. Lors d’une réunion publique organisée à Caen en mars 2017, un journaliste de la chaîne Public Sénat se fait ainsi empoigner et arracher son accréditation presse après avoir voulu s’approcher du candidat Macron pour faire quelques photos.
Éric Feferberg, photographe de l’AFP, rapporte également au Parisien avoir été menacé par Alexandre Benalla après avoir voulu prendre des photos d’Emmanuel Macron sous un autre angle que celui prévu par les équipes de sécurité du candidat.
[Il] ne se présentait pas, il jouait les gros bras. Il ne fallait pas bouger.Éric Feferberg, photographe de l’AFPau « Parisien »
Ce type de comportements sanguins n’effraie visiblement pas Emmanuel Macron. Alexandre Benalla est en effet nommé chargé de mission auprès du chef de cabinet de la présidence à la suite de l’arrivée à l’Elysée de l’ancien ministre de l’Economie.
« Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président ? »
Alexandre Benalla se retrouve alors en charge de la protection du président de la République. On peut l’apercevoir dans le sillage d’Emmanuel Macron lors de déplacements officiels, comme lors de ses escapades privées. Il était ainsi présent pendant une balade à vélo lors d’un week-end au Touquet (Pas-de-Calais) ou juste après Noël pour des vacances au ski à La Mongie (Hautes-Pyrénées), rapporte L’Express.
Une curiosité puisque le jeune homme est loin d’avoir le profil d’un membre du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), déjà chargé de la protection du chef de l’Etat. Cette unité d’élite est composée à parité de policiers issus du service de la protection (SDLP) et de gendarmes de la force sécurité-protection du GIGN, spécialement entraînés pour pouvoir faire preuve d’une vigilance, d’une discrétion et d’une réactivité sans faille.
Alexandre Benalla, lui, est simple gendarme de réserve. Selon les informations de France 2, il n’a d’ailleurs plus été convoqué par la gendarmerie comme réserviste depuis 2015, année durant laquelle il a suivi une formation de cinq jours à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) afin d’être sensibilisé « aux problématiques de sécurité et de justice ». Malgré ce parcours inhabituel, il a pu bénéficier d’une autorisation de port d’arme accordée par la préfecture de police dans le cadre de ses fonctions à l’Elysée, rapporte Le Parisien.
Le contraste entre son parcours et celui du personnel d’élite du GSPR interpelle les spécialistes de la protection des personnalités importantes. Interrogé par franceinfo, Alain Le Caro, fondateur du GSPR, s’interroge sur le rôle d’Alexandre Benalla dans le dispositif qui entoure le chef de l’Etat.
En cas d’intervention, vous avez déjà le GIGN et la police. Si, en plus, quelqu’un qui ne fait pas partie du sérail s’en occupe… Même si je ne sais pas comment tout cela était organisé, cela me semble aberrant vu de l’extérieur.Alain Le Caro, fondateur du GSPRà franceinfo
« Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ? Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid », renchérit Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police, cité parLe Monde.
Selon le quotidien du soir, Alexandre Benalla – malgré son manque d’expérience – et les hommes du GSPR traitaient « d’égal à égal » lorsque le premier était encore en poste. Le Monde cite également un « connaisseur de la question » : « C’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels. » Entendu par les policiers, Alexandre Benalla devra sans doute également s’expliquer sur cette question.
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commentaires
il croit que nous allons vite oublier….
RIROU micron on le savait baratineur … le voila menteur … y a pas … on a un chouette président;
Alain Cette ordure de président a violé l’article 40 du code pénal avec ses services de l’Elysée !!! C’est extremement grave ! On a jamais atteint un tel niveau de trahison et de mensonges. C’est bien une ‘Ripoublique’ !!!!!
Eppo http://www.fdesouche.com/1045483-exclusif-lelysee-a-pousse-benalla-au-poste-de-sous-prefet-valeurs-actuelles KSandra En plus ce délinquant a eu droit à un logement de fonction et pas des moindres fourni par Emmanuel 1er depuis début juillet alors qu’on ne nous raconte pas qu’il n’était pas protégé démission du gouvernement !!!bon sens Benalla serait-il la Julie Gayet de Macron , avec appartement offert. Lucien De toute façon, qu’attendre d’un minable capable de voler les vieux???
soleil vert ménage à 3, beballa surement au milieu du lit Hubert MACRON N EST PLUS DIGNE DE CONFIANCE ..IL SE COMPORTE COMME UN VOYOU POUR DES HISTOIRES DE COU IE AVEC BENALLA QU IL PROTEGE EN DEPIT DE TOUT AU DELA DE LA NORMALITE POUR UN PRESIDENT MEME APRES LES MENSONGES CONTINUENT DE PLUS BELLE …UNE HONTE D AVOIR UN PRESIDENT PAREIL QUI BAFOUE NOS INSTITUTIONS QUI SE SENT AU DESSUS DE TOUTES LES LOIS …….. LE FAIT QU IL CONTINUE A DIRIGER LE PAYS PROUVE BIEN QU ILS FONT CE QU ILS VEULENT AU MEPRIS DE TOUS..DE LA JUSTICE DES INSTITUTIONS BENALLA COLLOMB MACRON LES VOYOUS DE LA REPUBLIQUE
lech3816 Ce sont les mêmes qui vilipendent ce Benalla, pour ses « violences » qui exigent l’emploi de la force pour faire évacuer la ZAD ou les manifestants de la Bastille.
En matière de violence on a vu bien pire de la part des forces de l’ordre même lors d’un match de football et c’est normal la plupart du temps.
Quant à la présence ou la mission de cet homme, chacun y va de ses spéculations sans rien savoir.
Les gros bras qui entouraient les manifestations du FN sont également couverts par des hommes politiques et bénéficient également d’une curieuse immunité.
A noter que ce Benalla était en service à l’ Elysée bien avant l’arrivée de Macron ce qui devrait mettre un terme aux allusions diverses qu’on peut lire ici.
Kabar Si encore ce fait divers était représentatif d’une dérive sous-jacente… mais il n’en est rien, tout indique qu’il s’agit d’un cas isolé.
Pendant ce temps, personne ne parle des véritables problèmes du pays, dans lequel l’anomie s’installe, et cette polémique stérile diminue l’aptitude de nos dirigeants à y faire face. Lamentable.
lech3816 On entendait moins de réactions quand les « milices » du FN faisaient le maintien de l’ordre lors des manifestations ou meetings de leur parti.
Pourtant les dérapages ont été nombreux.
Eddy K En marge de l’affaire Alexandre Benalla, on apprend que celui-ci (qui a bénéficié d’une grande mansuétude de l’Elysée) aurait recruté un garde du corps nommé Makao, qui aurait été filmé jouant à un jeu vidéo avec… le fameux Jawad.
Or, Jawad Bendaoud a bénéficié d’une relaxe qui a surpris bon nombre de personnes connaissant le dossier et les éléments à son encontre.
Donc, je m’interroge : y-a-t-il un lien (ou pas) entre cette étrange clémence judiciaire et le fait que Benalla, si bien vu par l’Elysée, connaisse Makao, lui-même proche de Jawad ?
effetlarsen Affaire Benalla et Commission parlementaire
J’espère que nos zélés élus membres de ladite commission s’empresseront d’interroger le « jeune homme », victime de l’agression, mais qui n’a pas jugé utile de porter plainte, sans oublier celui qui a tourné longuement la scène…
Zafon09 Comme beaucoup de premier de cordée, un usurpateur (diplômes bidons, CV bidon,….. et beaucoup de communication). Un seul objectif profiter.
Chris Charles Collomb le savait lui aussi est coupable ! Collomb au courant dès le lendemain des faits . En outre, fort de ces informations, il aurait dû, selon l’article 40 du Code de procédure pénale, saisir le parquet. Pourquoi a-t-il cherché à minimiser sa responsabilité ? Que savait-il réellement ? Qu’a-t-il dit à l’Élysée ? Quelles sont les consignes qui lui ont été passées ? Est-ce qu’il a encore la capacité à être ministre de l’Intérieur? NON. Le vrai scandale, ça n’est pas Benalla,c’est l’Élysée, l’Élysée qui fait le choix de la dissimulation. Qui a validé la présence d’Alexandre Benalla sur cette opération de maintien de l’ordre ? Quel était son rôle officiel, voire officieux ? Qui savait quoi de son dérapage ? Étouffer l’affaire pendant 2 mois et demi pour tenter de protéger les copains, bien sûr jusqu’à ce qu’elle éclate au grand jour ! LREM suivrait-elle l’exemple des évêques protégeant leurs ministres ? Oui, on veut la lumière sur tout ce qu’on ne peut plus cacher… La France Macronique ressemble de plus en plus à Haïti des Duvalier et ses »tontons macoutes » Macron à lui ses « tontons jupiterien » pour effectuer les basses besognes ? Le meilleur dans cette affaire,c’est que si cette affaire fait pschitt par une multitude de manipulations, on devra toujours se coltiner les quolibets et autres habituelles humiliations de cette équipe d’arrivistes et de leur maître pendant encore 4 ans. En un an déjà c’est presque plus d’affaires que 5 ans des précédents présidents .C’est long 4 ans.
Kipcoule Un amateur au service d’un autre amateur mégalo !
Le sommet Trump-Poutine, ce lundi, annonce-t-il un nouveau départ pour les relations russo-américaines?
Et maintenant, Poutine ! Un mois après sa rencontre avec le leader nord-coréen Kim Jong-un et quelques jours après le sommet de l’Otan, Donald Trump, tout juste remis de sa visite chahutée au Royaume-Uni, est sous les feux des projecteurs à Helsinki (Finlande) où il a atterri ce matin à 10 heures.
Rarement rencontre entre deux grands leaders n’aura paru aussi surréaliste et paradoxale. Depuis son élection, Donald Trump ne cesse d’exprimer sa volonté de se rapprocher avec son homologue russe. Dimanche, au terme de sa visite d’une semaine en Europe (incluant un sommet de l’Otan et une rencontre avec la reine d’Angleterre) il déclare que « l’Europe est un ennemi » en raison de ce que l’Union européenne fait aux Etats-Unis en matière commerciale.
Dans la foulée il ajoute que « la Russie est un ennemi également, mais seulement sur certains aspects ». Le paradoxe de cette présentation surréaliste tient à ce que les contentieux entre Moscou et Washington sont innombrables : guerre de Syrie, guerre dans l’Est de l’Ukraine, annexion de la Crimée (dont la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a réaffirmé récemment qu’elle était illégale), ingérence russe des lors des élections américaines de 2016 et, voilà deux jours, mise en examen de douze agents du service de renseignement militaire russe (le GRU) par le super-procureur américain Robert Mueller. Tous les ingrédients de la guerre froide, en somme.
Un timing « propice »
Précisément, la rencontre Trump-Poutine se tient à Helsinki, lieu emblématique de la guerre froide. C’est dans la capitale de la Finlande, en effet, que Gerald Ford et Leonid Brejnev avaient signé, en août 1975, les célèbres accords de détente qui portent le nom de la ville nordique. En septembre 1990, un mois après l’invasion du Koweït par l’Irak et un an avant la chute de l’URSS, George H. Bush et Mikhaïl Gorbatchev s’étaient rencontrés dans cette même capitale qui, au XIXe siècle, fut celle du Grand-Duché de Finlande, alors rattaché à l’empire tsariste.
« La rencontre Trump-Poutine s’est longtemps fait attendre, note Tatiana Kastouéva-Jean de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Mais, un an et demi après son arrivée à la Maison Blanche, le président américain constate que, pour le moment, ‘l’enquête russe‘ le concernant, aux Etats-Unis, n’aboutit pas. Du coup, le timing est propice à une telle entrevue. » Le sommet d’Helsinki constitue la première rencontre en tête-à-tête entre les deux présidents qui ne soit pas organisée en marge d’une rencontre internationale.
Rétablir un canal de discussion Moscou-Washington
Syrie ? Ukraine ? Sanctions économiques contre la Russie ?… On ne sait pas, au juste, quels seront les thèmes dominants de la discussion, même si Donald Trump a annoncé la semaine dernière que la Syrie et l’Ukraine figureraient parmi les thèmes principaux. Avant d’ajouter, comme il le fait souvent, que tout était possible, envisageable, ouvert à la discussion : « Nous verrons ce qui se passera, c’est juste une rencontre libre, a-t-il déclaré la semaine passée. L’agenda ne devrait pas être serré et je ne pense pas que la rencontre prendra beaucoup de temps. Nous verrons où cela nous mènera, cela pourrait amener des résultats productifs, très productifs, mais peut-être que non. » Une manière pour l’auteur de L’Art du deal, de laisser toutes les options ouvertes.
L’essentiel est de se parler, estime le président des Etats-Unis, qui accorde, en bon homme d’affaires, une importance considérable aux relations personnelles entre leaders. Le simple fait d’établir un canal de discussion direct pourrait déjà être présenté au public américain comme un succès, tant la relation entre Moscou et Washington est dégradée depuis des années.
« Sous Bill Clinton, déjà, l’Amérique avait tenté de nouer un partenariat pour la réforme avec la Russie, rappelle le think-tank Carnegie Endowment, dans un texte publié la semaine dernière. Il s’agissait alors, dans l’esprit des Américains, d’inciter la Russie à adopter l’économie de marché et à se transformer en une société démocratique ». Sans succès.
A son tour, l’administration de George W. Bush avait espéré que les attentats du 11-Septembre conduiraient à une sorte d’union sacrée des « deux grands » sur l’autel de la lutte contre le terrorisme. Cela n’avait pas vraiment marché, en dépit d’une phase initiale d’entente entre Bush fils et Poutine, en 2001-2003. Enfin, la politique du « reset » tentée par Barack Obama en 2008, après la guerre entre la Russie et la Géorgie, n’eut pas davantage de succès.
Deux visions du monde
A chaque fois, les tentatives de rapprochement ont échoué. Car les deux pays sont porteurs de deux visions du monde divergentes. « Jusqu’à l’avènement de Trump, les Etats-Unis se sont présentés comme les champions d’un ordre libéral international, poursuit le think-tank Carnegie Endowment. Historiquement, l’Amérique cherche à promouvoir le libéralisme au-delà de ses frontières, dans l’économie comme dans la politique ».
Or, la politique étrangère russe s’appuie sur une approche très différente, où la défense des intérêts de Moscou l’emporte sur toute autre considération. Quand les Etats-Unis ont cherché à promouvoir un ordre international libéral, la Russie a fait de la résistance, surtout lorsque ses intérêts étaient directement concernés, comme en Géorgie ou, plus récemment, en Ukraine.
Donald Trump s’est maintes fois déclaré désireux de changer le cours des relations bilatérales entre Washington et Moscou, dont les arsenaux nucléaires représentent 92% du total existant sur la planète. Récemment encore, il a plaidé pour la réintégration de la Russie au sein du G8. A Moscou, dans les couloirs du Kremlin, beaucoup rêvent d’un coup d’éclat de l’imprévisible Trump, qui pourrait aller jusqu’à reconnaître le territoire ukrainien de la Crimée [annexé en 2014] comme étant une partie intégrante de la Russie. Une perspective qui inquiète nombre de pays européens. Et pour cause, nombre d’Etats partisans d’une ligne dure contre la Russie ont connu naguère l’occupation soviétique : Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, sans oublier, dans une autre catégorie, la Finlande et la Suède.
Si Washington devait reconnaître l’annexion de la Crimée, nul doute que Moscou cesserait de soutenir les groupes séparatistes du Donbass, dans l’Est du territoire ukrainien. « Un tel deal reviendrait à légitimer la manière forte, s’alarme un diplomate scandinave. Ce serait une victoire totale de Moscou, et une incitation à recommencer d’autres « coups de mains » ailleurs, dans quelques années, par exemple dans les républiques baltes ».
Un deal gagnant-gagnant?
Un tel accord semble toutefois improbable : « Il serait immédiatement dénoncé par le Congrès américain », souligne l’universitaire russe Vladislav Inozemtsev, dans une récente tribune publiée par Le Monde. Tatiana Kastouéva-Jean, de l’Ifri, ne croit pas davantage à un tel scénario : « Cela nuirait grandement à l’image de Trump sur la scène américaine. »
Même s’il ne devait pas aboutir à l’un de ces « deals » chers au président américain, la rencontre d’Helsinki pourrait se révéler gagnant-gagnant. Trump entend démontrer que, comme sur le dossier nord-coréen, il peut se passer des diplomates du département d’Etat et des instances multilatérales pour traiter les questions internationales. Quant à Vladimir Poutine, un accord quelconque lui permettrait de montrer à son opinion publique qu’avec Washington, il négocie de superpuissance à superpuissance.
Qui sait ? Même en l’absence de résultats concrets, le sommet d’Helsinki pourrait simplement contribuer à créer une atmosphère de dialogue constructive. Ce serait alors le début, à petits pas, du fameux « reset » souhaité par Barack Obama.
Trump conciliant avec Poutine à Helsinki, tollé à Washington
Jerome CARTILLIER et Gaël BRANCHEREAU
Trump conciliant avec Poutine à Helsinki, tollé à Washington
Helsinki (AFP) – Donald Trump a obstinément refusé lundi de condamner Moscou pour l’ingérence dans la campagne présidentielle américaine lors d’un sommet à Helsinki avec Vladimir Poutine, suscitant un tollé à Washington pour son ton résolument conciliant avec l’homme fort du Kremlin.
A l’issue d’un tête-à-tête de deux heures, les deux hommes ont affiché leur volonté d’écrire un nouveau chapitre des relations entre Washington et Moscou.
Mais c’est l’attitude du 45e président des Etats-Unis sur la question brûlante de l’ingérence russe dans la campagne 2016, attestée de façon unanime par les enquêteurs du FBI et les agences américaines du renseignement, qui a provoqué la stupéfaction. Encore lundi, le chef du renseignement, Dan Coats, a confirmé ses certitudes.
« J’ai le président Poutine qui vient de dire que ce n’était pas la Russie (…) Et je ne vois pas pourquoi cela le serait », a lancé M. Trump, laissant entendre qu’il était plus sensible aux dénégations du dirigeant russe qu’aux conclusions de ses propres services.
« Le président (Poutine) conteste avec force », a-t-il insisté.
Lors de son vol de retour de la capitale finlandaise, le président américain a pu constater les conséquences de ses égards vis-à-vis de son homologue russe, se retrouvant vertement critiqué jusque par des ténors du parti républicain.
Le sénateur républicain John McCain a ainsi dénoncé « un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine ».
La vague d’indignation, d’une rare intensité, a conduit M. Trump à assurer qu’il gardait une « IMMENSE confiance » dans ses services de renseignement.
« Toutefois, je dois aussi reconnaître qu’afin de construire un avenir meilleur, nous ne pouvons pas nous tourner exclusivement vers le passé – étant les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales, nous devons nous entendre! », a-t-il ajouté sur Twitter.
– « Triste jour pour l’Amérique »-
Le milliardaire américain, au pouvoir depuis 18 mois, affiche de longue date l’espoir de nouer une relation personnelle avec M. Poutine, un ex-officier du KGB qui dirige la Russie depuis 2000.
Donald Trump doit réaliser que « la Russie n’est pas notre alliée », a lancé le chef de file des républicains au Congrès américain Paul Ryan.
Le chef de l’opposition démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a lui accusé le président de la première puissance mondiale de s’être montré « irréfléchi, dangereux et faible » face à son homologue russe.
Nancy Pelosi, chef de l’opposition démocrate à la Chambre des représentants, a évoqué « un triste jour pour l’Amérique ».
Vladimir Poutine, qui a une nouvelle fois nié toute ingérence, souhaitait-il voir Donald Trump l’emporter face à la démocrate Hillary Clinton?
« Oui », a répondu ce dernier sans détour. Raison avancée? « Il parlait de normalisation des relations russo-américaines. »
L’enquête menée à Washington sur l’interférence russe en faveur de Trump dans la campagne présidentielle de 2016 a été relancée de façon spectaculaire, à trois jours du sommet, par l’inculpation de 12 agents du renseignement russe accusés d’avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate.
« Cette enquête est un désastre (…) qui a eu des conséquences négatives sur les relations des deux premières puissances nucléaires du monde », a lancé M. Trump, le président russe à ses côtés. « Nous avons mené une campagne remarquable et c’est la raison pour laquelle je suis président », a-t-il ajouté.
– Ballon de foot –
Vladimir Poutine a lui ensuite réclamé, sur la chaîne américaine Fox News, que les relations américano-russes ne soient pas « prises en otages » par cette enquête, manifestation à ses yeux d’une « lutte politique interne aux Etats-Unis ».
Il a ainsi donné raison à Donald Trump qui, peu avant la première poignée de main, avait de manière surprenante de la part d’un président américain attribué dans un tweet les mauvaises relations entre Washington et Moscou à… « des années de stupidité de la part des Etats-Unis » et à la « chasse aux sorcières » menée selon lui par le FBI qui enquête sur l’ingérence russe.
Désireux de donner une image positive de leur rencontre, les deux dirigeants aux parcours très dissemblables ont insisté sur leur volonté d’aller de l’avant.
« J’espère que nous avons commencé à mieux nous comprendre », a déclaré M. Poutine, évoquant des pourparlers « très réussis et très utiles », tandis que M. Trump louait un dialogue « direct, ouvert et très productif ».
Indignation aux Etats-Unis face aux égards de Trump pour Poutine
Poignée de main entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 16 juillet 2018 à Helsinki
Les propos de Donald Trump aux côtés de Vladimir Poutine ont scandalisé lundi la classe politique américaine jusque dans les rangs républicains, où l’on s’inquiète de la « faiblesse » affichée par le président des Etats-Unis, accusé de traiter son homologue russe en allié plutôt qu’en adversaire.
Comme souvent, l’un des plus virulents a été le sénateur républicain John McCain. Cet élu respecté a dénoncé l' »un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine ».
« Il est clair que le sommet d’Helsinki était une erreur tragique », a-t-il estimé dans un communiqué au vitriol, jugeant que la conférence de presse commune des deux hommes au terme de leur rencontre dans la capitale finlandaise était l’une « des performances les plus honteuses d’un président américain ».
Debout face aux journalistes avec le maître du Kremlin, le locataire de la Maison Blanche s’en est pris à l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016. Il a semblé mettre sur le même plan les conclusions du renseignement américain en ce sens et les dénégations de Vladimir Poutine.
Une telle attitude n’a pas trouvé beaucoup de défenseurs à Washington, au sein d’une classe politique globalement hostile à Moscou. D’autant que l’issue du sommet était scrutée à la loupe, tant planait sur le milliardaire républicain le soupçon de vouloir se réconcilier à tout prix avec le président russe, pour concrétiser une promesse électorale qui butait jusque-là sur l’enquête Mueller et sur les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et le Kremlin.
« Il n’y a pas moralement d’équivalence entre les Etats-Unis et la Russie, qui demeure hostile à nos idéaux », a réagi le chef de file des républicains au Congrès, Paul Ryan, appelant Donald Trump à « réaliser que la Russie n’est pas notre alliée ». Le président de la Chambre des représentants a tenu à écarter tout « doute »: « la Russie a interféré dans notre élection et continue à tenter de fragiliser la démocratie ici et dans le monde ».
– « Incroyable capitulation » –
Pour le sénateur républicain Lindsey Graham, souvent en phase avec Donald Trump, ce dernier a « raté une occasion » de « lancer un avertissement ferme au sujet des prochains scrutins », et cela « sera considéré par la Russie comme un signe de faiblesse ».
D’autres membres du Sénat sont allés plus loin, qualifiant ses propos de « honte » comme Jeff Flake, ou, comme le président de la commission des Affaires étrangères Bob Corker, estimant que Vladimir Poutine était sorti « largement gagnant » de ce sommet.
De manière plus attendue, l’opposition démocrate a aussi vivement condamné le comportement du président des Etats-Unis.
« C’est de la folie », a attaqué l’ex-secrétaire d’Etat John Kerry, dénonçant une attitude « indéfendable ». « Irréfléchi, dangereux et faible », a renchéri le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
« Qu’est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des Etats-Unis ? », a-t-il questionné. Selon lui, « des millions d’Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles au président Trump ».
Mais au-delà d’Helsinki, c’est toute la tournée présidentielle en Europe, au cours de laquelle Donald Trump a étalé ses critiques vis-à-vis de ses alliés avant d’afficher une certaine entente avec Vladimir Poutine, qui « a été un doigt d’honneur géant » à l’égard « de son propre pays », de l’avis du sénateur démocrate Chris Murphy.
La communauté du renseignement est aussi montée au créneau.
L’actuel directeur du renseignement Dan Coats a défendu dans un bref communiqué les évaluations « claires » de ses services sur une ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur les « efforts en cours » de Moscou pour « saper » la démocratie américaine.
Son prédécesseur James Clapper a lui carrément dénoncé sur CNN « une incroyable capitulation » du président des Etats-Unis, qui « semblait intimidé par Vladimir Poutine ».
Quant à l’ex-patron de la CIA John Brennan, en poste sous la présidence démocrate de Barack Obama, il a estimé que la « performance » de Donald Trump à Helsinki n’était « rien de moins qu’un acte de trahison ».
Lors de son vol de retour d’Helsinki, le président américain a tenté d’apaiser la controverse en clamant sur Twitter son « IMMENSE confiance » dans les agents du renseignement, tout en réaffirmant sa volonté de tourner la page.
Trump prend parti pour Poutine, contre ses propres services
– À Helsinki, le président des Etats-Unis a obstinément refusé de condamner Moscou pour l’ingérence dans la campagne présidentielle américaine.
À Helsinki
Sous les yeux d’un Poutine buvant visiblement du petit-lait, Donald Trump lâche une réponse surréaliste ce lundi au palais présidentiel d’Helsinki où il donne une conférence de presse avec son homologue russe, au terme de leur sommet bilatéral de quelques heures, face à une salle pleine à craquer de journalistes. Du jamais-vu. Le reporter de l’agence AP vient tout juste de lui demander qui il croit, concernant l’existence d’une immixtion russe dans la campagne présidentielle de 2016. Ses propres services qui affirment unanimes qu’il y a eu une attaque russe massive pour orienter le cours de l’élection? Ou Poutine qui dément absolument? À la stupéfaction générale des journalistes, Donald Trump ne veut pas trancher. «J’ai confiance dans les deux. Je fais confiance à mes services, mais la dénégation de Vladimir Poutine a été très forte et très puissante», déclare-t-il.
Ce faisant, il assène un coup terrible aux services de renseignement de son propre pays, au vu et su de la planète entière. C’est une manière de dire qu’il est si soupçonneux à l’encontre de l’enquête russe qu’il pencherait presque pour «la vérité» que Poutine entend imposer. «Ce que j’aimerais savoir, c’est où sont passés les serveurs?» (du Parti démocrate, qui ont été hackés par la Russie, NDLR), s’interroge Trump. Il insiste: «Et où sont passés les 33.000 e-mails de Hillary Clinton, ce n’est pas en Russie qu’ils se seraient perdus!» Pour le président américain, «il n’y a jamais eu collusion, l’élection, je l’ai gagnée haut la main», sans l’aide de personne. «Cette enquête russe nous empêche de coopérer, alors qu’il y a tant à faire», dit Trump.
Poutine jubile
Sur l’estrade, où les deux hommes sont côte à côte, Poutine jubile, comme s’il assistait à un spectacle qui ne semble pas le concerner mais dont il se délecte néanmoins. Événement sans précédent dans l’histoire des deux pays, Trump ouvre un boulevard à son homologue qui a toujours défendu une forme de relativisme, destiné à démontrer que les institutions démocratiques des États-Unis ne sont pas plus fiables que la parole du président russe. C’est une technique éprouvée.
«Moi aussi j’ai travaillé dans les services de renseignement, lance le chef du Kremlin au journaliste américain. Mais la Russie est un pays démocratique. Les États-Unis aussi non? Si l’on veut tirer un bilan définitif de cette affaire, cela doit être réglé non pas par un service de renseignement mais par la justice.» Au reporter qui le presse de dire s’il est intervenu dans le processus électoral américain, il répond seulement: «Je voulais que Trump gagne parce qu’il voulait normaliser les relations russo-américaines… Mais laissez tomber cette histoire d’ingérence, c’est une absurdité totale!… La Russie ne s’est jamais ingérée dans un processus électoral et ne le fera jamais.»
Vladimir Poutine a été piqué par la question d’un journaliste de Reuters qui évoquait la possibilité d’une extradition des douze agents russes suspectés par le procureur Robert Mueller d’avoir piraté le compte du serveur démocrate. «Nous y sommes prêts à condition que cette coopération soit réciproque», a rétorqué le chef du Kremlin, laissant entendre que les États-Unis devaient eux aussi poursuivre les espions américains opérant sur le sol russe.
«Notre relation n’a jamais été aussi mauvaise mais depuis quatre heures, cela a changé»
Donald Trump
Avant la séance de questions, la conférence de presse avait pourtant plutôt bien commencé, les deux hommes mettant l’accent sur la nécessité de reconstruire une relation «très détériorée» sur une base pragmatique. «Notre relation n’a jamais été aussi mauvaise mais depuis quatre heures, cela a changé», avait déclaré Donald Trump, visiblement satisfait, mais plutôt sérieux et contenu.
Lisant ses fiches d’un ton neutre, Vladimir Poutine, lui, avait énuméré une longue liste de sujets sur lesquels Washington et Moscou pourraient coopérer, de l’établissement d’un cessez-le-feu entre Israël et la Syrie sur le plateau du Golan jusqu’au désarmement bilatéral entre les deux plus grandes puissances nucléaires, en passant par la dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne.
Cerise sur le gâteau, le chef du Kremlin a aussi proposé de prolonger l’accord de livraison de gaz qui unit son pays à l’Ukraine et qui doit expirer à la fin de cette année. Une initiative susceptible d’apaiser à la fois Washington et l’Union européenne. Mais très vite, la relation russo-américaine a été rattrapée par ses vieux démons, ceux de l’ingérence russe dans le scrutin présidentiel de 2016. Toutes les inquiétudes que les observateurs américains et européens nourrissaient vis-à-vis de l’ambiguïté de Trump sur la Russie, et de sa capacité à être manipulé par l’ex-espion du KGB Vladimir Poutine, ont soudain trouvé confirmation.
«Un signe de faiblesse»
Ce lundi soir, des réactions indignées commençaient à fuser depuis Washington. «La Maison-Blanche est maintenant confrontée à une seule, sinistre question: qu’est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des États-Unis», a écrit le chef de l’opposition démocrate au Sénat, Chuck Schumer, sur Twitter après la conférence de presse commune des deux dirigeants à Helsinki, parlant de propos «irréfléchis, dangereux et faibles».
«Le président Trump a raté une occasion de tenir la Russie clairement responsable pour son ingérence dans les élections de 2016 et de lancer un avertissement ferme au sujet des prochains scrutins», a regretté le sénateur républicain Lindsey Graham. «Cette réponse du président Trump sera considérée par la Russie comme un signe de faiblesse», a ajouté cet élu souvent en phase avec le milliardaire républicain. «C’est une honte», a dénoncé pour sa part l’ancien sénateur d’Arizona Jeff Flake, dans l’opposition républicaine à Trump. «Je n’aurais jamais pensé voir un jour notre président américain se tenir à côté du président russe et mettre en cause les États-Unis pour l’agression russe.»
La « faiblesse » de Trump face à Poutine scandalise jusque dans les rangs républicains
Le président américain a refusé, lundi en Finlande, de condamner la Russie pour son ingérence dans l’élection qui l’a porté au pouvoir en novembre 2016.
Le Monde
Les réactions n’ont pas tardé à fuser, chez les politiques américains, après les propos tenus par Donald Trump lors du sommet d’Helsinki, lundi 16 juillet. Le président des Etats-Unis a obstinément refusé de condamner Moscou pour l’ingérence dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Il a opté pour un ton résolument conciliant avec son homologue russe, Vladimir Poutine.
Le chef de l’opposition démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer (Etat de New York), a accusé le président américain de s’être montré « irréfléchi, dangereux et faible » face à Vladimir Poutine. « La Maison Blanche est maintenant confrontée à une seule, sinistre question : qu’est-ce qui peutbien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des Etats-Unis, a-t-il écrit sur Twitter après la conférence de presse commune des deux dirigeants dans la capitale finlandaise. Des millions d’Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles sur le président Trump. »
A Helsinki, le locataire de la Maison Blanche s’en est notamment pris à l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la présidentielle qui l’a porté au pouvoir, et il a semblé mettre sur le même plan les accusations du renseignement américain en ce sens et les dénégations de Vladimir Poutine.
« Erreur tragique »
« Dans toute l’histoire de notre pays, les Américains n’avaient jamais vu un président des Etats-Unis soutenir un adversaire de l’Amérique comme Donald Trump vient de soutenir le président Poutine », a déploré Chuck Schumer. Et d’estimer :
« Pour le président des Etats-Unis, être du côté du président Poutine contre les forces de l’ordre américaines, les responsables américains de la défense et les agences américaines du renseignement est irréfléchi, dangereux et faible. »
La conférence de presse commune de Donald Trump et Vladimir Poutine a été « un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine », a renchéri le sénateur républicain John McCain (Arizona). « Il est clair que le sommet d’Helsinki est une erreur tragique », a ajouté dans un communiqué l’élu de 81 ans qui a exprimé publiquement son désaccord avec le président Trump à plusieurs reprises par le passé.
Le chef de file des républicains au Congrès des Etats-Unis, Paul Ryan, a quant à lui appelé Donald Trump à « réaliser que la Russie n’est pas notre alliée ». « Il n’y a pas moralement d’équivalence entre les Etats-Unis et la Russie, [un pays] qui demeure hostile à nos idéaux et à nos valeurs fondamentales », a-t-il dit.
Trump tente d’éteindre l’incendie
Le directeur du renseignement américain, Dan Coats, a lui aussi réagi, défendant les évaluations « claires » de ses services sur une ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur les « efforts en cours » de Moscou pour « saper » la démocratie américaine.
Tentant d’éteindre l’incendie, Donald Trump a réagi sur Twitter, disant avoir une « immense confiance » dans le renseignement américain : « Comme je l’ai dit aujourd’hui et à plusieurs reprises auparavant, j’ai une IMMENSE confiance dans MES agents du renseignement. Toutefois, je dois aussi reconnaître qu’afin de construire un avenir meilleur, nous ne pouvons pas nous tourner exclusivement vers le passé – [la Russie et les Etats-Unis] étant les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales, nous devons nous entendre ! »
« Faiblesse », « honte », « folie »… : l’attitude de Trump face à Poutine unanimement condamnée
SudOuest.fr avec AFP.
La classe politique américaine condamne unanimement l’attitude de Trump, dénonçant sa faiblesse face à Poutine.
YURI KADOBNOV AFP
La « faiblesse » du président américain face à son homologue russe est unanimement dénoncée, jusque dans ses propres rangs.
Les propos de Donald Trump aux côtés de Vladimir Poutine ont scandalisé lundi la classe politique américaine jusque dans les rangs républicains, où l’on s’inquiète de la « faiblesse » affichée par le président des Etats-Unis, accusé de traiter son homologue russe en allié plutôt qu’en adversaire.
Comme souvent, l’un des plus virulents a été le sénateur républicain John McCain. Cet élu respecté a dénoncé l’ »un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine ». « Il est clair que le sommet d’Helsinki était une erreur tragique », a-t-il estimé dans un communiqué au vitriol, jugeant que la conférence de presse commune des deux hommes était l’une « des performances les plus honteuses d’un président américain« .
« La Russie n’est pas notre alliée »
Debout face aux journalistes avec le maître du Kremlin, le locataire de la Maison Blanche s’en est pris à l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016. Une telle attitude n’a pas trouvé beaucoup de défenseurs à Washington, au sein d’une classe politique globalement hostile à Moscou. D’autant que l’issue du sommet était scrutée à la loupe, tant planait sur le milliardaire républicain le soupçon de vouloir se réconcilier à tout prix avec le président russe, pour concrétiser une promesse électorale qui butait jusque-là sur l’enquête Mueller et sur les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et le Kremlin.
« Il n’y a pas moralement d’équivalence entre les Etats-Unis et la Russie, qui demeure hostile à nos idéaux », a réagi le chef de file des républicains au Congrès, Paul Ryan, appelant Donald Trump à « réaliser que la Russie n’est pas notre alliée ». Le président de la Chambre des représentants a tenu à écarter tout « doute » : « la Russie a interféré dans notre élection et continue à tenter de fragiliser la démocratie ici et dans le monde« .
« Irréfléchi, dangereux et faible »
Pour le sénateur républicain Lindsey Graham, souvent en phase avec Donald Trump, ce dernier a « raté une occasion » de « lancer un avertissement ferme au sujet des prochains scrutins », et cela « sera considéré par la Russie comme un signe de faiblesse« . D’autres membres du Sénat sont allés plus loin, qualifiant ses propos de « honte » comme Jeff Flake.
De manière plus attendue, l’opposition démocrate a aussi vivement condamné le comportement du président des Etats-Unis.
« C’est de la folie », a attaqué l’ex-secrétaire d’Etat John Kerry, dénonçant une attitude « indéfendable ». « Irréfléchi, dangereux et faible », a renchéri le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
« Qu’est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des Etats-Unis ? Des millions d’Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles au président Trump »
« Un acte de trahison »
La communauté du renseignement est aussi montée au créneau. L’actuel directeur du renseignement Dan Coats a défendu dans un bref communiqué les évaluations « claires » de ses services sur une ingérence russe dans la présidentielle de 2016 et sur les « efforts en cours » de Moscou pour « saper » la démocratie américaine.
Son prédécesseur James Clapper a lui carrément dénoncé sur CNN « une incroyable capitulation » du président des Etats-Unis, qui « semblait intimidé par Vladimir Poutine ».
Quant à l’ex-patron de la CIA John Brennan, en poste sous la présidence démocrate de Barack Obama, il a estimé que la « performance » de Donald Trump à Helsinki n’était « rien de moins qu’un acte de trahison« .
Jugé trop conciliant avec Poutine, Trump provoque un tollé à Washington
Donald Trump le 16 juillet 2018 à Helsinki. – Brendan Smialowski / AFP
Alors qu’il rencontrait son homologue russe à Helsinki, le président américain a refusé de condamner Moscou pour son ingérence dans la campagne de 2016.
Donald Trump a obstinément refusé lundi de condamner Moscou pour l’ingérence dans la campagne présidentielle américaine lors d’un sommet à Helsinki avec Vladimir Poutine, suscitant un tollé à Washington pour son ton résolument conciliant avec l’homme fort du Kremlin.
« J’ai le président Poutine qui vient de dire que ce n’était pas la Russie (…) Et je ne vois pas pourquoi cela le serait », a lancé Donald Trump, laissant entendre qu’il était plus sensible aux dénégations du dirigeant russe qu’aux conclusions de ses propres services. « Le président (Poutine) conteste avec force », a-t-il insisté.
« Un des pires moments de l’histoire de la présidence us »
Lors de son vol de retour de la capitale finlandaise, le président américain a pu constater les conséquences de ses égards vis-à-vis de son homologue russe, se retrouvant vertement critiqué jusque par des ténors du parti républicain. Le sénateur républicain John McCain a ainsi dénoncé « un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine ». La vague d’indignation, d’une rare intensité, a conduit Donald Trump à assurer qu’il gardait une « IMMENSE confiance » dans ses services de renseignement.
La vague d’indignation, d’une rare intensité, a conduit Donald Trump à assurer sur Twitter qu’il gardait une « IMMENSE confiance » dans ses services de renseignement.
Le milliardaire américain, au pouvoir depuis 18 mois, affiche de longue date l’espoir de nouer une relation personnelle avec Vladimir Poutine, un ex-officier du KGB qui dirige la Russie depuis 2000. Donald Trump doit réaliser que « la Russie n’est pas notre alliée », a lancé le chef de file des républicains au Congrès américain Paul Ryan.
Poutine voulait voir Trump battre Clinton
Le chef de l’opposition démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a lui accusé le président de la première puissance mondiale de s’être montré « irréfléchi, dangereux et faible » face à son homologue russe. Nancy Pelosi, chef de l’opposition démocrate à la Chambre des représentants, a évoqué « un triste jour pour l’Amérique ». Vladimir Poutine, qui a une nouvelle fois nié toute ingérence, souhaitait-il voir Donald Trump l’emporter face à la démocrate Hillary Clinton?
« Oui », a répondu ce dernier sans détour. Raison avancée? « Il parlait de normalisation des relations russo-américaines. »
L’enquête menée à Washington sur l’interférence russe en faveur de Trump dans la campagne présidentielle de 2016 a été relancée de façon spectaculaire, à trois jours du sommet, par l’inculpation de 12 agents du renseignement russe accusés d’avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate.
« Cette enquête est un désastre (…) qui a eu des conséquences négatives sur les relations des deux premières puissances nucléaires du monde », a lancé Donald Trump, le président russe à ses côtés. « Nous avons mené une campagne remarquable et c’est la raison pour laquelle je suis président », a-t-il ajouté.
Des pourparlers « très très réussis »
Vladimir Poutine a lui ensuite réclamé, sur la chaîne américaine Fox News, que les relations américano-russes ne soient pas « prises en otages » par cette enquête, manifestation à ses yeux d’une « lutte politique interne aux Etats-Unis ».
Il a ainsi donné raison à Donald Trump qui, peu avant la première poignée de main, avait de manière surprenante de la part d’un président américain attribué dans un tweet les mauvaises relations entre Washington et Moscou à… « des années de stupidité de la part des Etats-Unis » et à la « chasse aux sorcières » menée selon lui par le FBI qui enquête sur l’ingérence russe. Désireux de donner une image positive de leur rencontre, les deux dirigeants aux parcours très dissemblables ont insisté sur leur volonté d’aller de l’avant.
« J’espère que nous avons commencé à mieux nous comprendre », a déclaré Vladimir Poutine, évoquant des pourparlers « très réussis et très utiles », tandis que Donald Trump louait un dialogue « direct, ouvert et très productif ».
Poutine offre un ballon à Trump
Interrogé sur les rumeurs faisant état de dossiers compromettants détenus par Moscou sur Donald Trump, Vladimir Poutine les a écartées d’un revers de manche. De la Syrie à la Crimée, nombre de diplomates et d’analystes redoutaient que Donald Trump ne fasse une série de concessions à l’homme fort du Kremlin. Mais les deux hommes seront restés avares de détails.
Arrivé à Helsinki en milieu de journée après avoir assisté à Moscou à la victoire de la France en Coupe du monde, Vladimir Poutine a offert un ballon de foot au magnat de l’immobilier, visiblement ravi.
« Maintenant la balle est dans votre camp », s’est amusé Vladimir Poutine, déclenchant les rires de Donald Trump qui a promis de l’offrir à son fils Barron, âgé de 12 ans.
A Helsinki, Trump conciliant avec Poutine sur l’ingérence électorale
afp
Donald Trump et Vladimir Poutine donnent une conférence de presse à l’issue de leurs pourparlers à Helsinki, le 16 juillet 2018 / AFP
Donald Trump a obstinément refusé lundi de condamner Moscou pour l’ingérence dans la campagne présidentielle américaine lors d’un sommet à Helsinki avec Vladimir Poutine, optant pour un ton résolument conciliant avec l’homme fort du Kremlin.A l’issue d’un long tête-à-tête de deux heures, les deux hommes ont affiché leur volonté de coopérer et d’écrire un nouveau chapitre des relations entre Washington et Moscou.Mais c’est l’attitude du 45e président des Etats-Unis sur la question brûlante de l’ingérence russe dans la campagne 2016 qui a suscité la stupéfaction et une vague d’indignation d’une rare intensité au sein même du parti républicain. »J’ai le président Poutine qui vient de dire que ce n’était pas la Russie (…) Et je ne vois pas pourquoi cela le serait », a lancé le 45e président des Etats-Unis, laissant entendre qu’il était plus sensible aux dénégations du président russe qu’aux conclusions unanimes des agences américaines du renseignement. »
Helsinki: Mansuétude de Trump envers Poutine, tollé à Washington
Donald Trump est sorti de ses entretiens avec Vladimir Poutine, lundi à Helsinki, en déclarant ne pas avoir de raisons de croire davantage ses services de renseignement que le président russe sur la question d’une ingérence éventuelle de Moscou dans les élections américaines de 2016. /Image diffusée le 16 juillet 2018/REUTERS/Lehtikuva/Heikki Saukkomaa
HELSINKI (Reuters) – Donald Trump a déclaré après son entretien avec Vladimir Poutine, lundi à Helsinki, ne pas avoir de raisons de croire davantage ses services de renseignement que le président russe sur la question d’une ingérence éventuelle de Moscou dans les élections américaines de 2016.
Les propos du président et son absence de la moindre critique envers la politique du Kremlin ont soulevé un tollé à Washington, y compris parmi les républicains, alors même que nombre de contentieux assombrissent depuis des années les relations américano-russes.
Donald Trump a tenu la « stupidité » de son propre pays pour unique responsable de la dégradation des relations américano-russes, dont il a estimé qu’elles n’avaient « jamais été aussi mauvaises ».
Interrogé sur la question d’une ingérence russe dans la présidentielle américaine, Trump a affirmé que cette information lui avait été fournie par le chef de la CIA, mais qu’il n’avait aucune raison de la croire. « Le président Poutine a été extrêmement ferme et affirmatif dans son démenti aujourd’hui », a commenté Donald Trump.
Or, trois jours avant le sommet d’Helsinki, un grand jury américain avait inculpé 12 membres des services de renseignement russes pour avoir piraté les systèmes informatiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle de 2016.
L’attitude de Donald Trump à Helsinki a soulevé un tollé à Washington, y compris dans le camp républicain auquel il appartient, alors que la Maison blanche s’efforce depuis des mois de dissiper l’impression que le président n’a pas envie de s’opposer à Vladimir Poutine.
UNE « TRAGIQUE ERREUR »
John Brennan, ancien directeur de la CIA, a sans ambages estimé que l’attitude de Trump confinait à la trahison. « Non seulement les propos de Trump étaient imbéciles, mais il était totalement acquis à Poutine. Patriotes républicains, où êtes-vous?? », s’est-il interrogé.
Le directeur du Renseignement national, Dan Coats, a répliqué à Donald Trump que la communauté américaine du renseignement avait été claire et nette sur la menace que représente l’ingérence politique de la Russie et qu’elle continuerait à « fournir des informations sans fard, objectives ».
Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, a invité Donald Trump à comprendre que la Russie n’était pas l’alliée de Washington et a dit qu’il ne faisait aucun doute, à ses yeux, que Moscou s’était immiscé dans l’élection de 2016.
Le sénateur républicain John McCain, qui ménage rarement Donald Trump, a estimé que le sommet avec Poutine était une « tragique erreur » car, dit-il, le président américain « n’a pas défendu l’Amérique ». Pour McCain, le sommet d’Helsinki restera comme un épisode peu glorieux dans l’histoire des présidents américains.
Deux sénateurs républicains ont eux aussi vivement réagi. Lindsey Graham, qui est membre de la commission des Forces armées, a estimé que les propos tenus par Donald Trump à la conférence de presse avec Poutine envoyaient aux Russes un signal de « faiblesse » des Etats-Unis.
Graham a parlé d’une « occasion manquée » pour Trump de demander résolument à la Russie des comptes pour les ingérences de 2016. « La réponse de Trump va être interprétée par la Russie comme un signe de faiblesse et va créer beaucoup plus de problèmes qu’elle n’en résoud », a continué le sénateur.
DES PROPOS « HONTEUX »
Son collègue républicain Jeff Flake a jugé « honteux » les propos tenus par Donald Trump en présence de Poutine.
« Je ne pensais pas qu’un jour je verrais notre président imputer, aux côtés du président russe, la responsabilité de l’agression russe aux Etats-Unis. C’est une honte », a écrit Jeff Flake sur Twitter.
Les démocrates ne sont naturellement pas moins cinglants. Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a fustigé l’attitude de Trump à la conférence de presse d’Helsinki, déclarant qu’il « renforçait nos adversaires tout en affaiblissant nos défenses et celles de nos alliés ».
Il s’est prononcé en faveur d’efforts bipartisans pour « intensifier » les sanctions contre Moscou.
Adam Schiff, membre de la commission des renseignements de la Chambre des représentants, a estimé que, par ses déclarations, Donald Trump avait donné le « feu vert » à Poutine pour s’immiscer dans les élections de mi-mandat qui auront lieu début novembre.
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commentaires
Les Américains ne veulent surtout pas la paix !! comment réussiraient ils à vendre toutes leurs armes aux Neuneus de l’OTAN ou autres lécheurs de yankee si la Russie redevient une nation « du bien » ?
Grand Paris En attendant en Russie le mondial de la coupe du monde c’est passé sans émeutes sans boutiques pillées sans voitures brûlées enfin bon tout ce qu’il ce passe en France pour la victoire des bleus.Qu’es ce que cela aurait été si ils avaient perdu ?…..
TwingoIl dit ce qu’il pense !,
pollux1000 Oulala,on a pas droit à une nouvelle guerre,mince alors.
On essaie d arrondir les angles,mince alors.
Sinon,des élections sans magouille,ça existe réellement??
DEFCOM Ce n’est donc pas Trump le plus dangereux, mais bien les Américains.
Lorsque Trump veut faire la guerre, une partie de son peuple lui tape dessus et si par malheur il veut faire la paix, l’est l’autre partie qui lui tape dessus.
Christian Abel 1 « Ses propres services qui affirment unanimes qu’il y a eu une attaque russe massive pour orienter le cours de l’élection »
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Si beaucoup de supporters de Donald sont aujourd’hui choqués de ses propos récents c’est que ce sont des démocrates « bobosgauchistespasremisdesélections » épiçétou !
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De toutes façons, seuls des génies peuvent comprendre les démarches du Génie en Chef : jeter des pavés dans la mare, c’est tout un job !
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La géopolitique et la diplomatie c’est bon pour les bisounours qui veulent se faire mal à la tête.
Les Génies n’ont jamais mal à la tête, jamais !
h l 1 Poutine déclarant sans rire que les USA et la Russie sont des états démocratique.
Le premier donne la victoire au plus riche, le second au plus répressif.
Évidement qu’ils s’entendent!
ClémR La majorité des Américains doivent vraiment avoir honte d’avoir un président comme Trump.
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Un cirque permanent, et ridicule.
Adrien Hublain Pour une fois que les relations Américano-russes s’améliorent on voit passer un article comme celui-ci …
C’est juste dément.
fred tartempion Il lui reste à demander l’asile politique et à habiter avec Gégé !peyoEH Quelques jours après avoir offensé la royauté Anglaise, il et considéré comme un traître dans son pays. Ce type est fou et capable à lui tout seul de déclencher une guerre nucléaire.
Ben, nous on s’en fout, on est champions du monde et le roi soleil a brillé de mille feux ; Oubliés les problèmes qui rongent le pouvoir d’achat et la vie de tous les Français. Pourvu que ça dure …!
Ano581943 Trump est un homme d’affaires qui travaille pour son pays.
Les discussions ne sont pas « nous sommes alliés ou ennemis » mais quels sont les intérets économiques pour les deux pays.
Effectivement cela change de la politique politicienne au profit des plus riches.
Les states vont bien économiquement depuis son arrive a la présidence.
Pour avoir des connaissances la bas nous n’avons pas le meme discours relayé par les médias français.
Un peu plus d’objectivité s’il vous plait pour le bien de tous.
Gloire aux v... C’te blague ! Évidement que tout les manipulateurs d’opinions traîtres aux peuples ( l’etat profond des USA) tout comme ici, inversent l’accusation de « haute trahison « Trump essaie par « la main tendue à la Russie « de mettre en lumière les véritables organisateurs des guerres et du chaos mondialisé qui agissent dans l’ombref des états qu’ils noyautent !ɑʆɛxɑɳɗɛʀ ɦu..
@Ano580412 Oui , là ressort le travail du « vrai » journaliste à sensation.
Le plus gros travail, trouver un titre accrocheur !
L’arrivée de Donald Trump au Royaume-Uni a fait grand bruit.
Quelques centaines de personnes ont manifesté, jeudi 12 juillet dans la soirée à Londres dans un vacarme assourdissant, contre sa venue. « Donald Trump n’est pas le bienvenu! » ont scandé les manifestants rassemblés devant les grilles de Winfield House, résidence de l’ambassadeur des États-Unis dans Regent’s Park, où Donald Trump a passé sa première nuit au Royaume-Uni avec son épouse Melania. Les manifestants ont hué quand un hélicoptère a emmené Donald Trump vers Blenheim, imposante résidence de campagne près d’Oxford, où il participe à un dîner de gala.
Interrogé sur ces manifestations avant son départ pour Londres, Donald Trump a rétorqué que les Britanniques « (l)’aiment beaucoup« .
Critiques envers Theresa May puis marche arrière
Donald Trump a assuré lors d’une conférence de presse, vendredi 13 juillet ne pas avoir critiqué la première ministre britannique, Theresa May, dans un entretien accordé au Sun, paru dans la nuit.
Il avait assuré que l’actuel plan de Theresa May, qui privilégie le maintien d’une relation étroite avec l’Union européenne, « tuera probablement » la possibilité de conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis.
Concernant ce plan de sortie de l’Union européenne, le milliardaire américain a indiqué que « quoi que vous fassiez, ça me va ». Des propos en contradiction avec ceux parus dans la presse…
« Nous sommes tombés d’accord aujourd’hui pour que lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne, nous cherchions à établir un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et les États-Unis ambitieux », a souligné Theresa May.
À voir également : Donald Trump organise une conf de presse surnaturelle et accuse Bill Clinton
Trump vante la relation « spéciale » avec Londres après la polémique Brexit
Le président américain Donald Trump et la Première ministre britannique Theresa May se serrent la main à l’issue d’une conférence de presse, le 13 juillet 2018 à Chequers, près d’Ellesborough, au nord-ouest de Londres
Aylesbury (Royaume-Uni) (AFP) – Donald Trump a loué vendredi la relation « la plus spéciale qui soit » avec Londres, au lendemain d’une attaque en règle contre la Première ministre Theresa May sur le Brexit qui a provoqué stupeur et colère au Royaume-Uni.
Au deuxième jour d’une visite qui a poussé des dizaines de milliers de manifestants dans la rue au son de « Stop Trump », le président américain a opté pour un ton plutôt conciliant sur la façon dont il voyait la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Il a aussi été accueilli avec faste par la reine Elizabeth II au château de Windsor, sous un soleil éclatant, avant de prendre le thé avec elle en compagnie de son épouse Melania, un honneur qui passe mal auprès de nombreux Britanniques.
Au même moment, à Washington, 12 agents des services de renseignement russe ont été inculpés pour le piratage du parti démocrate avant la présidentielle de 2016, une annonce qui pourrait avoir un fort retentissement sur la dernière étape en Europe de M. Trump, qui doit rencontrer Vladimir Poutine à Helsinki lundi.
Au cours d’une conférence de presse particulièrement décousue depuis la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques à Chequers, au nord-ouest de Londres, le locataire de la Maison Blanche a assuré n’avoir jamais mis en cause la stratégie de Mme May sur le Brexit.
« Quoi que vous fassiez, ça me va », a-t-il lancé, contredisant ses propos parus dans le Sun où il assurait que la décision de Londres de privilégier une relation étroite avec l’UE tuerait « probablement » la possibilité de conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
– Accord bilatéral « ambitieux »? –
Affichant sa volonté de parvenir à un « formidable » accord d’échange bilatéral avec Londres, M. Trump s’est voulu optimiste: « nous voulons faire des échanges avec le Royaume-Uni, ils veulent en faire avec nous ».
En écho, Theresa May a évoqué sa volonté d’aboutir à un accord « ambitieux » avec Washington une fois que la sortie de l’UE sera effective.
Tentant de compenser la déflagration provoquée par son entretien au Sun, le locataire de la Maison Blanche a déploré la façon dont le tabloïd avait retranscrit ses propos.
« J’ai dit des choses très gentilles sur elle mais ils ne les ont pas mis en titre », a-t-il lancé, avant de faire longuement l’éloge de Mme May, fragilisée au sein de son propre parti conservateur après de récentes démissions, dont celle du ministre des Affaires étrangères Boris Johnson.
« C’est une très bonne négociatrice, très dure, elle est très intelligente, très déterminée », a martelé le magnat de l’immobilier.
Il en a profité, comme à son habitude, mais avec une virulence particulière, pour multiplier les attaques contre la presse. « CNN est Fake news. Je ne prends pas de questions de CNN! », a-t-il ainsi asséné.
Les propos de M. Trump dans le Sun contre Mme May ont suscité un réel émoi au Royaume-Uni. « Où sont vos bonnes manières, Monsieur le président ? », a tweeté le ministre de l’Éducation Sam Gyimah, résumant la stupéfaction générale.
Cette sortie de M. Trump constituait une claque d’autant plus cinglante pour Mme May que, jeudi soir, elle lui avait déroulé le tapis rouge en l’accueillant pour un dîner au palais de Blenheim, résidence de campagne près d’Oxford.
– Rencontre avec Poutine –
Les manifestations contre la venue du magnat de l’immobilier ont culminé par un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Trafalgar Square pour dénoncer sa politique migratoire, son « sexisme » et son « déni » du changement climatique.
M. Trump a quitté Londres en fin de journée pour rejoindre l’Ecosse où il doit passer deux jours sur son luxueux complexe hôtelier de Turnberry, qui compte trois terrains de golf.
Ultime de sa tournée européenne, il rejoindra ensuite Helsinki où il retrouvera lundi son homologue russe Vladimir Poutine.
« Nous avons été beaucoup plus fermes sur la Russie que quiconque », a-t-il dit vendredi, alors que l’ombre de l’enquête sur l’interférence russe dans la campagne de 2016 pèse sur sa présidence.
« Ceci étant dit, si nous pouvons développer une relation » avec M. Poutine, « ce serait fantastique », a-t-il ajouté, quelques heures avant l’annonce à Washington d’une série d’inculpations d’agents russes.
Interrogée sur une éventuelle l’annulation de la rencontre, comme le réclamait plusieurs élus dont le ténor démocrate Chuck Schumer, Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a assuré qu’elle aurait bien lieu.
Le tête-à-tête très attendu, qui sera suivi d’une conférence de presse commune, s’annonce particulièrement délicat pour le 45e président des Etats-Unis.
A Londres, Trump souffle sur les braises du Brexit
Le président américain a d’abord tenu des propos très durs dans le « Sun », avant d’encenser la Première ministre. Une ingérence dont elle se serait sans doute bien passée.
Le président américain a ainsi réussi à s’inviter dans l’épineux dossier du Brexit, à un moment déjà périlleux pour la Première ministre conservatrice, qui se bat depuis plusieurs jours contre les « hard Brexiters » de son propre camp pour sauver son poste.
Mister Hyde a frappé le premier, en accordant une interview au vitriol au tabloïd « The Sun ». L’attaque fuite dès jeudi soir, alors même que Theresa May avait déroulé le tapis rouge pour accueillir le président à un dîner avec des chefs d’entreprise au Blenheim Palace, la résidence de l’Oxfordshire où est né Winston Churchill.
Du petit lait pour les hard Brexiters
Il y émet ouvertement des doutes sur le fait que le projet de « soft Brexit » poussé par Theresa May dans le Livre blanc publié la veille respecte la volonté exprimée dans les urnes lors du référendum sur le Brexit, en juin 2016. Il juge que le turbulent et très eurosceptique Boris Johnson, qui vient tout juste de démissionner de son poste de ministre des Affaires étrangères pour protester contre ce projet, ferait « un grand Premier ministre ».
Plus grave, il avertit Theresa May que si elle s’entête à défendre le contenu de son Livre blanc, elle « tue » (sic) ses chances de conclure à terme un accord commercial avec les Etats-Unis !
Du petit lait pour les députés conservateurs partisans d’un hard Brexit : ils redoutent, précisément, que le projet du Theresa May, en maintenant des liens étroits entre Londres et l’UE, n’empêche à terme le pays de nouer de tels accords commerciaux avec des pays tiers, le privant ainsi d’un des principaux avantages du Brexit…
Chute de la livre
Ces déclarations ont fait chuter la livre sterling dès vendredi matin, et ravivé les craintes de chaos politique outre-Manche, alors que les 60 à 80 députés « hard Brexiters » du parti conservateur préparent un nouveau coup de force lundi, à l’occasion du vote à la Chambre des communes du projet de loi « Taxation », lui aussi relatif au Brexit.
Mais vendredi après-midi, c’est Docteur Jekyll qui avait rendez-vous avec Theresa May, dans sa maison de campagne de Chequers, à une soixantaine de kilomètres de Londres, là même où une semaine plus tôt elle arrachait à son gouvernement la position commune sur le Brexit, qui a mis le feu aux poudres dans son propre camp.
Un accord de libre-échange « ambitieux »
« Nous sommes tombés d’accord aujourd’hui sur le fait que, lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne, nous chercherons à établir un accord de libre-échange Royaume-Uni – USA ambitieux », a dit la Première ministre britannique à l’issue de son entretien avec le président américain.
« Quoi que vous fassiez, ça me va, ajoutait, tout miel, Donald Trump au cours de la conférence de presse commune. Assurez-vous juste que nous pouvons faire des affaires ensemble, c’est tout ce qui compte. Les Etats-Unis attendent avec impatience la finalisation d’un grand accord commercial bilatéral ».
Il ajoutait que Theresa May était « très intelligente », « très capable », et qu’il « préférait la compter parmi ses amis que ses ennemis ». Mais le mal était fait : le président a soufflé sur les braises de la crise politique que traverse le Royaume-Uni.
Alors que les six hélicoptères américains emmenaient Donald Trump vers Windsor pour y rencontrer la Reine, Theresa May s’apprêtait vendredi après-midi à recevoir, toujours à Chequers, des élus conservateurs eurosceptiques, pour défendre auprès d’eux sa vision du Brexit. En espérant calmer la fronde.
Accusé de « Fake news », le « Sun » réplique en diffusant ses bandes
Le « Sun » aurait-il déformé les propos du président des Etats-Unis ? Pour se dédouaner de ses propos incendiaires à l’encontre de Theresa May, Donald Trump a accusé vendredi le tabloïd de « fake news ».
Mais les enregistrements de l’interview sont formels. Et le « Sun », pour qu’aucun doute ne subsiste sur la véracité des propos du président, a transmis ses bandes sonores aux chaînes d’information en continu. BBC News les diffusait en boucle à l’antenne, vendredi après-midi.
Brexit: Trump revient sur ses critiques contre May et fait rebondir la livre
La Première ministre britannique Theresa May et le président américain Donald Trump, le 13 juillet 2018 à Ellesborough, au nord-ouest de Londres (AFP/Brendan Smialowski)
La livre sterling est remontée face à l’euro et face au dollar vendredi après que Donald Trump, en visite au Royaume-Uni, est revenu sur ses critiques vis-à-vis du plan de la Première ministre britannique à propos du Brexit.
Vers 13H30 GMT, la devise britannique valait 1,3167 dollar contre 1,3103 un peu plus tôt dans la journée et l’euro valait 88,40 pence contre 88,63 quelques heures auparavant. Par rapport à la clôture de jeudi soir, la livre reste néanmoins encore en baisse face au dollar et est stable face à l’euro.
Le rebond a eu lieu lors de la conférence de presse entre la Première ministre britannique Theresa May et le président américain Donald Trump, lorsque ce dernier a notamment assuré ne pas avoir critiqué Mme May dans un entretien au Sun, un tabloïd britannique, paru dans la nuit.
Concernant le plan de sortie de l’Union européenne présenté la veille par le gouvernement britannique, il a souligné que « quoi que vous fassiez, ça me va ». Il a semblé ainsi contredire ses propos parus plus tôt dans la presse où il avait assuré que l’actuel plan de Mme May, qui privilégie le maintien d’une relation étroite avec l’Union européenne, « tuera probablement » la possibilité de conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis.
« Nous sommes tombés d’accord aujourd’hui pour que lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne, nous chercherons a établir un accord de libre-échange Royaume-Uni/Etats-Unis ambitieux », a renchéri Mme May.
La possibilité pour le Royaume-Uni de négocier ses propres accords, notamment avec les Etats-Unis, a régulièrement été invoquée par les partisans d’un divorce avec l’Union européenne.
Plus tôt dans la journée, les analystes de Commerzbank avaient assuré s’attendre à des « turbulences » sur la livre alors qu’elle faisait face à des « vents contraires », du fait des commentaires de M. Trump.
Dans l’interview, le président américain avait également jugé que Boris Johnson, ex-ministre des Affaires étrangères britannique qui a démissionné lundi et partisan d’un Brexit dur, ferait, selon lui, un « grand Premier ministre ».
Ses propos ont suscité un certain émoi au Royaume-Uni, où même des députés de l’opposition se sont rangés derrière la Première ministre.
La démission de M. Johnson, qui avait suivi celle du ministre britannique du Brexit la veille au soir, avait fait brutalement chuter la livre en début de semaine.
«Quoi que vous fassiez, ça me va» : la volte-face de Trump sur May et le Brexit
La Première Ministre britannique Theresa May (à gauche) et le président américain Donald Trump (à droite) lors de leur conférence de presse commune au manoir de Chequers, à Ellesborough
Lors d’une conférence de presse commune avec la Première ministre britannique Theresa May à Londres, le président américain a assuré n’avoir jamais critiqué cette dernière… au lendemain d’une interview acerbe accordée au Sun.
Donald Trump ? Accuser Theresa May ? Certainement pas ! Au lendemain de son interview très critique sur la politique britannique parue dans le Sun, dans laquelle le président américain assurait que la gestion du Brexit compromettait un accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis, Donald Trump et Theresa May ont tenu une conférence de presse au manoir de Chequers ce vendredi.
Une conférence de presse qui a vu le président américain démonter une à une les différentes critiques qu’il avait émises, jeudi, sur la Première ministre britannique et sur le Brexit.
« Quoique vous fassiez me va », a affirmé Trump à propos du Brexit, assurant n’avoir jamais critiqué Theresa May et affirmant la volonté des deux pays de conclure un accord d’échange. Notre relation avec le Royaume-Uni est pour moi exceptionnel ».
« Nous sommes tombés d’accord aujourd’hui pour que lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne, nous chercherons à établir un accord de libre-échange Royaume-Uni/USA ambitieux », a surenchéri cette dernière.
Une interview incendiaire au Sun
Des propos qui vont à contre-courant de ce qu’a déclaré le président américain, dans une interview dont les enregistrements audio ont été publiés jeudi soir sur le site du tabloïd anglais The Sun. Une interview qualifiée de « fake news » par Trump, qui s’est défendu en affirmant avoir « beaucoup de respect pour la Première ministre » et ne pas l’avoir critiquée. « Ils n’ont pas mis ce que j’ai dit sur elle dans l’interview, j’ai dit des choses formidables ».
Dans les enregistrements publiés sur le site du Sun, Donald Trump affirmait que le virage pris par Theresa May dans la gestion du Brexit pourrait « tuer » un futur accord de libre-échange américano-britannique. « On négocierait avec l’Union européenne et pas avec le Royaume-Uni […] Nous avons assez de difficultés avec l’Union européenne, qui n’a pas traité les États-Unis équitablement en matière de commerce ».
Donald Trump avait également affirmé avoir « dit à Theresa May comment faire » dans les négociations du Brexit. « Mais elle ne m’a pas écouté, a-t-il poursuivi. Je dirais même qu’elle a fait l’exact inverse, et c’est très bien, elle devrait négocier comme elle sait le faire. Mais ce qui se passe est regrettable. L’accord qu’elle conclut n’est pas celui pour lequel les gens ont voté. »
Dans cette interview, Donald Trump a également vivement critiqué la politique du maire de Londres Sadiq Khan en matière de terrorisme, la politique migratoire de l’Europe, ou encore affirmé que le démissionnaire Boris Johnson ferait « un excellent Premier ministre ».
Des déclarations qui ne devraient pas aider Donald Trump à conquérir l’opinion britannique, qui a vivement exprimé son opposition à la visite du président américain à Londres.
Trump à Londres… Heureusement que les Anglais ont de l’humour (vidéo – Photo)
juillet 13th, 2018
Visite mouvementée pour le Péril Orange (aka Donald Trump) : grosse manif en ville, ballon-bébé flottant, et maintenant un faux « crop circle » réalisé par une agence de communication, sur le trajet de son hélicoptère ! Les Anglais ne sont pas sérieux.
An English marketing agency created a crop circle with the phrase « F*ck Trump » in Russian, along Trump’s helicopter route to London tomorrow.
Déraisonnable, insensé, provocateur, incontrôlable, agressif… Tout a été dit sur le comportement du Président américain lors de sa nouvelle visite européenne à l’occasion du sommet de l’Otan. Reste que derrière ses attaques à la grosse artillerie, Donald Trump pose (parfois !) de bonnes questions… tout en apportant (souvent !) de mauvaises réponses. Exemple avec quatre dossiers chauds.
Otan, et si les Européens ne mettaient pas suffisamment d’argent dans la caisse pour assurer leur défense ?
Les chiffres sont implacables. Lors du sommet européen de l’Otan au Pays de Galles en 2014, les pays européens s’étaient engagés ce que leurs dépenses militaires représentent au moins 2 % de leur produit intérieur brut annuel à l’horizon 2 024. A l’heure actuelle, le compte n’y est pas. En dehors des Etats-Unis, à 3,50 % du PIB, seuls quatre pays européens tiennent cette promesse : la Grèce, l’Estonie, le Royaume-Uni et la Lettonie. Avec la loi de programmation militaire adoptée le 28 juin dernier la France, dont les dépenses se montent à 1,81 % du PIB, pourrait tenir cet objectif en … 2 025. A condition que le futur locataire de l’Elysée en 2022 ne revienne pas sur cet engagement. Cible favorite du milliardaire américain : l’Allemagne, loin du compte avec ses maigres 1,24 %.
Son obsession en la matière ne date pas d’hier : en 1987, le magnat de l’immobilier s’offrait une pleine page du New York Times pour dénoncer la protection militaire que les Etats-Unis apportaient, sans contrepartie, selon lui, à ses alliés. Pour autant, Donald Trump a-t-il raison d’envisager un « remboursement » aux Etats-Unis ? Non, car l’objectif des 2 % n’a rien à voir avec la contribution directe au budget de l’Otan – celui-ci s’élève à un peu plus de 1,5 milliard d’euros. Il correspond aux budgets nationaux de chaque Etat. Face au coup de force du président américain, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, a cependant été contraint de convoquer en urgence une réunion extraordinaire pour désamorcer la crise. Faisant souffler le chaud et le froid, le président américain s’est félicité à la fin du sommet d’avoir « obtenu des progrès extraordinaires ». Un peu d’autosatisfaction, ne fait jamais de mal…
Chine, et si elle ne respectait pas les règles du jeu mondial ?
Et bing ! En marge du sommet de l’Otan, Donald Trump a remis une pièce dans la machine de la guerre commerciale avec la Chine en menaçant de frapper d’une surtaxe de 10 % une liste de près de 200 milliards de dollars de produits chinois importés. Le président américain se donne deux mois avant de passer à l’action. « Que ce soit en matière de respect de la propriété intellectuelle, de transferts de technologies imposés aux investisseurs étrangers ou d’accès aux marchés publics, les critiques de Trump sont justifiées », affirme Patrick Artus, le chef économiste de Natixis.
Problème, sa stratégie pour faire plier la Chine est contestable. « En adoptant une méthode très protectionniste, Trump perd ses alliés naturels que sont les Européens. Il aurait eu tout intérêt à s’allier avec Bruxelles pour faire plier Pékin. Il commet une grosse erreur », poursuit l’économiste. En attendant, cette nouvelle étape de la guerre commerciale commence à sérieusement inquiéter. Les experts d’Euler Hermes ont calculé que si les mesures annoncées deviennent effectives, cela aurait pour résultat de réduire de 0,5 point la croissance aux Etats-Unis et en Europe.
Allemagne, et si la sécurité énergétique du pays était menacée ?
« L’Allemagne est prisonnière de la Russie parce qu’elle tire (du pays) une grande partie de son énergie » a lancé le président américain dès le premier jour du sommet de l’Otan. Derrière cette attaque, c’est le projet de gazoduc Nord Stream 2 qui hante le président américain. Un projet à près de 9 milliards d’euros qui relie la Russie à l’Allemagne en passant sous la mer Baltique et qui vise tout simplement à accroître de près d’un tiers les livraisons de gaz russe à l’Europe. Pour l’Allemagne qui tire une bonne partie de son électricité des centrales à gaz après la fermeture de son parc nucléaire et son engagement de sortir du charbon, ce nouveau gazoduc piloté par le géant Gazprom, est capital.
L’Administration américaine y voit – officiellement – un risque sur la sécurité énergétique du Continent en cas de fermeture du robinet russe. Derrière cet argument, Washington voit surtout le marché européen se refermer. Avec la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis ont pour ambition d’inonder la planète de gaz naturel liquéfié (GNL) et notamment le Vieux Continent. D’immenses usines de liquéfaction ont même été construites sur la côte est des Etats-Unis. Les intérêts mercantiles américains ne sont jamais très loin…
OMC, et si cette institution ne servait plus à rien ?
A bas le libre-échange qui a causé la perte de millions jobs dans la Rust Bell, les Etats industriels du Nord-Est des Etats-Unis : un message que le Président américain ne cesse de marteler depuis des mois. Et pour mettre à bas le multilatéralisme, Donald Trump a un plan : faire sauter l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce, une institution internationale qui fixe les règles du commerce et s’efforce de les faire respecter. « Trump a raison quand il affirme que l’organe de règlement des différends commerciaux ne fonctionne plus. Les procédures durent des années et sont extrêmement juridiques », affirme Lionel Fontagné, professeur à la Paris School of Economics.
« Les règles de l’OMC ne permettent pas de sanctionner la Chine contre les pratiques de subventions déguisées massives qu’elle octroie à certains grands groupes industriels », rajoute Sébastien Jean le directeur du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Même Emmanuel Macron a proposé fin mai une réforme de l’OMC. Le risque aujourd’hui ? Que Trump dynamite complètement le système. Il n’en est pas très loin. Cela fait des mois que les Etats-Unis bloquent la nomination de quatre nouveaux juges. En septembre, il n’en restera plus que trois. D’après ses statuts, l’OMC sera bel et bien paralysée…
La Chine jette un excédent commercial record à la face de Trump
Challenges.fr
La Chine a enregistré le mois dernier un excédent record avec les Etats-Unis à près de 30 milliards de dollars, un chiffre de nature à attiser la colère de Donald Trump, qui vient d’engager une guerre commerciale avec le géant asiatique.
Le président américain, qui accuse la Chine de concurrence déloyale et de piller la technologie de son pays, menace d’imposer des droits de douane supplémentaires sur la quasi-totalité des exportations chinoises. Mais en dépit de l’ouverture des hostilités, le commerce se porte bien entre les deux premières économies du monde: sur les six premiers mois de l’année, le commerce bilatéral a progressé de 13,1% et les seules exportations de la Chine ont augmenté de 13,6% (+11,8% pour les importations).
Mais Pékin reconnaît que la tendance ne pourra pas se poursuivre. « Ce différend commercial aura certainement un impact sur les échanges Chine-USA et un impact très négatif sur le commerce mondial », a déclaré devant la presse le porte-parole des Douanes, Huang Songping.
Or la rivalité commerciale entre les deux puissances du Pacifique ne montre guère de signes d’apaisement: aucune discussion avec les Etats-Unis n’est à l’ordre du jour, faute de confiance entre les deux pays, a fait savoir jeudi le gouvernement chinois. Dans un communiqué, le ministère du Commerce a rejeté les accusations de Washington selon lesquelles la concurrence déloyale de Pékin est à l’origine de l’excédent commercial chinois. Pour Pékin, Washington « surestime » le déséquilibre commercial bilatéral, dont l’origine est à chercher « dans les problèmes sous-jacents à l’économie et à la société américaines ».
« Ralentissement notable »
Dans ce contexte, « la croissance des exportations (de la Chine) va ralentir dans les mois qui viennent sous l’effet des droits de douane américains et d’une baisse généralisée de la demande mondiale », prévoit l’économiste Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital economics. Menacé par un ralentissement économique, le gouvernement chinois pourrait renoncer à lutter contre l’endettement et les risques financiers afin de privilégier le soutien à l’activité, prévoit l’économiste de Ting Lu, de la banque Nomura. « Nous prévoyons un ralentissement notable de la croissance économique » au deuxième semestre, affirme M. Lu.
Les Etats-Unis ont tiré mardi une nouvelle salve en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés d’un montant de 200 milliards de dollars par an qu’ils menacent de taxer à hauteur de 10% dès septembre. Donald Trump a menacé de ne pas s’arrêter là et de frapper plus de 400 milliards d’importations chinoises. Celles-ci ont représenté dans leur ensemble 505 milliards de dollars en 2017 et le solde des échanges entre les deux pays s’est traduit l’an dernier par un déficit de 375 milliards, selon les chiffres de Washington.
D’après Pékin, l’excédent commercial bilatéral sur les six premiers mois de 2018 s’est inscrit à 133,8 milliards de dollars contre 117 milliards lors du premier semestre 2017. Avec le monde entier, les exportations de la Chine ont augmenté de 11,3% en juin sur un an, soit légèrement moins qu’en mai (+12,6%), et les importations ont progressé de 14,1%, nettement moins que le mois précédent (+26%).
Les analystes interrogés par Bloomberg misaient en moyenne sur une croissance moins forte des exportations (+9,5%) mais beaucoup plus forte des importations (+21,3%), ce qui semble indiquer que la demande intérieure a commencé à faiblir. En juin, l’excédent commercial total du géant asiatique a fortement progressé à 41,6 milliards de dollars contre 24,9 milliards en mai.
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Américains et Anglais ont toujours été proche culturellement,c’est dommage que la France n’est jamais vraiment eu de relations spéciales avec le Québec,ou des pays latins comme l’Italie,l’Espagne ou le Portugal qui nous ressemblent bien plus que les Allemands!!!
Il est tant de faire l’Europe du Sud (en incluant outre les pays de culture latine la Grèce,la Croatie et peut-être la Serbie) avec la France et l’Italie en tant que leaders politiques et économiques!!!
Trump il cogne le premier pour montrer qui est le mâle dominant et ensuite il veut discuter gentiment… Égal à lui-même !!
pour avoir vu CNN aux USA, je confirme que CNN = fake news !
c’était une officine de propagande en boucle pour Hillary Clinton…
« Bla bla bla » dit le singe hurleur.
Très spéciale en effet…. quant tu as un allié comme le shithole débile jaunasse qui veut diriger ton pays a sa guise pour favoriser ses propres intérêts tu n’as plus besoin d’ennemi !
Dans une interview au journal Le Point l’ancienne numéro 2 des LR relate un entretien qui s’est mal passé avec Laurent Wauquiez.
Dans un entretien au Point paru jeudi, Virginie Calmels affirme avoir subi « intimidation » et « menace » de la part de l’actuel président du parti Les Républicains : Laurent Wauquiez. Elle relate un rendez-vous avec ce dernier datant du mois de mars qui se serait mal passé. Plutôt une convocation après que l’ex numéro 2 du parti ait critiqué vertement le Front National (devenu Rassemblement National) sur le réseau social Twitter après que ce dernier ait appelé à voter pour le candidat LR lors d’une élection législative partielle à Mayotte.
«Je suis convoquée le mardi suivant pour une réunion en tête-à-tête dans son bureau. C’est une scène très violente. Il est dans l’intimidation, la menace. Le ton monte très fort, cela ne se termine pas bien», raconte Virginie Calmels. « » Tu es tarée d’avoir fait un tweet comme ça! », me dit-il. J’ai cru qu’il allait en venir aux mains. De ce jour, nos relations deviennent électriques. Je décide de ne plus lui parler et de ne communiquer que par écrit avec lui. On entre dans un rapport inamical. J’ai la boule au ventre rien qu’à l’idée d’aller dans son bureau. Je me dis qu’il peut être d’une grande brutalité et sans limites, il m’inquiète», poursuit-elle.
Des propos qui font réagir l’entourage de Laurent Wauquiez
Des propos qui ne manquent pas de faire réagir l’entourage de Laurent Wauquiez qui estime que c’est là une « interview qui relève de la psychiatrie ». Pour Lydia Guirous, porte-parole du parti « Virginie Calmels se perd avec de telles accusations ». L’autre porte-parole des LR, Laurence Sailliet assure qu’il lui est « Impossible d’imaginer Laurent Wauquiez dans l’agressivité, encore moins avec une femme »
Virginie Calmels affirme avoir subi « intimidation » et « menace » de la part de Laurent Wauquiez
« Une interview qui relève de la psychiatrie » selon Wauquiez
«Une interview qui relève de la psychiatrie», a réagi l’entourage de Laurent Wauquiez, sollicité par l’AFP. «Virginie se perd avec de telles accusations», estime l’une des porte-parole du parti, Lydia Guirous. «Impossible d’imaginer Laurent Wauquiez dans l’agressivité, encore moins avec une femme», assure une autre porte-parole, Laurence Sailliet.
Virginie Calmels a récemment été remplacée par Jean Leonetti au poste de numéro deux de LR, après une série de désaccords sur la ligne et la stratégie portées par Laurent Wauquiez, qu’elle avait rejoint dans sa campagne pour la présidence du parti.
Virginie Calmels accuse Laurent Wauquiez d’avoir été dans « l’intimidation » et la « menace » avec elle
Limogée, l’ancienne numéro 2 des Républicains vide son sac dans un entretien qui « relève de la psychiatrie », accuse l’entourage de Wauquiez.
La première adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux y relate une réunion avec le président des Républicains au mois de mars alors qu’elle venait de critiquer sévèrement le Front national sur les réseaux sociaux au moment où le FN (devenu RN) appelait à voter pour un candidat LR dans une élection législative partielle à Mayotte.
« Je suis convoquée le mardi suivant pour une réunion en tête-à-tête dans son bureau. C’est une scène très violente. Il est dans l’intimidation, la menace. Le ton monte très fort, cela ne se termine pas bien », raconte Virginie Calmels. « ‘Tu es tarée d’avoir fait un tweet comme ça!’, me dit-il. J’ai cru qu’il allait en venir aux mains. De ce jour, nos relations deviennent électriques. Je décide de ne plus lui parler et de ne communiquer que par écrit avec lui. On entre dans un rapport inamical. J’ai la boule au ventre rien qu’à l’idée d’aller dans son bureau. Je me dis qu’il peut être d’une grande brutalité et sans limites, il m’inquiète », poursuit-elle.
Dans le même entretien, Virginie Calmels dénonce une entente tacite entre le chef de file de la droite conservatrice et Marion Maréchal Le Pen, facilitée par leurs liens respectifs avec le sulfureux Patrick Buisson, anticipant même un éventuel soutien de la nièce de Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022.
« Virginie se perd »
« Une interview qui relève de la psychiatrie », a réagi l’entourage de Laurent Wauquiez, sollicité par l’AFP. « Virginie se perd avec de telles accusations », estime l’une des porte-parole du parti, Lydia Guirous. « Impossible d’imaginer Laurent Wauquiez dans l’agressivité, encore moins avec une femme », assure une autre porte-parole, Laurence Sailliet.
Virgnie Calmels a récemment été remplacée par Jean Leonetti au poste de numéro deux de LR, après une série de désaccords sur la ligne et la stratégie portées par Laurent Wauquiez, qu’elle avait rejoint dans sa campagne pour la présidence du parti.
Calmels accuse Wauquiez : «J’ai cru qu’il allait en venir aux mains»
Libération.fr
Le président de LR, Laurent Wauquiez, et sa numéro 2 d’alors, Virginie Calmels, à Paris le 18 avril.
Dans une interview au «Point», l’ancienne numéro 2 de LR dénonce «l’intimidation» et «la menace» dont elle aurait fait l’objet de la part du patron du parti de droite.
Calmels accuse Wauquiez : «J’ai cru qu’il allait en venir aux mains»
A ce niveau-là, ce n’est plus un tacle ni même un règlement de comptes, mais bien un flingage en règle. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire le Point, Virginie Calmels, l’ancienne vice-présidente de LR limogée en juin par Laurent Wauquiez pour avoir critiqué son exercice solitaire du pouvoir et sa ligne politique, dénonce «l’intimidation, la menace» dont aurait fait preuve le président de LR à son égard. «J’ai cru qu’il allait en venir aux mains», raconte la première adjointe au maire de Bordeaux, lors d’une réunion particulièrement houleuse à propos de l’élection législative partielle de Mayotte en mars. Le parti de Marine Le Pen avait alors appelé à voter en faveur du candidat LR sans que Laurent Wauquiez ne s’en émeuve.
Quand le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes lui propose de la nommer numéro 2 du parti dans un souci de rassemblement, celle-ci fixe trois conditions, trois lignes rouges. D’abord que LR réaffirme son attachement à l’Europe. Ensuite qu’il n’y ait aucune porosité avec le FN. Enfin, que sur le plan sociétal, l’influence de mouvements comme Sens commun reste limitée. Sur le FN, Calmels a estimé que lors de l’élection de Mayotte, Wauquiez commençait à mordre la ligne blanche.
Mais les différends entre les deux personnalités remontent à bien plus loin. Au lendemain même de l’élection du président du parti de droite, quand Laurent Wauquiez décide de nommer également vice-président Guillaume Peltier, passé par le FN et le Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers. Une manière d’encadrer la numéro 2 qui reste une fidèle d’Alain Juppé, le maire de Bordeaux. Dès le départ, le mariage entre la très libérale Virginie Calmels et le patron de LR ne se fait pas sous les meilleurs auspices. Vient ensuite l’affaire des enregistrements des propos de Wauquiez devant les étudiants d’une école de commerce de Lyon. Il y tape sur tout le monde en des termes assez violents et notamment sur Alain Juppé, accusé d’avoir «cramé» la caisse à Bordeaux, sur Valérie Pécresse et également sur Nicolas Sarkozy – crime de lèse-majesté pour lequel il a dû s’excuser platement.
Sur le fond, elle reproche également à Laurent Wauquiez de s’éloigner du projet défendu par François Fillon lors de sa campagne présidentielle pour tenir un discours de «plus en plus ouvertement antilibéral», pas forcément très éloigné de celui du FN devenu le Rassemblement national. Virginie Calmels n’hésite pas à dénoncer la dérive «à la Patrick Buisson» du président de LR.
L’entourage de ce dernier n’a pas tardé à régagir en dénonçant une interview qui «relève de la psychiatrie». «Virginie se perd avec de telles accusations», a estimé, de son côté une des porte-parole du mouvement, Lydia Guirous. Reste que le trouble au sein de LR est bien palpable. Quelques cadres s’interrogent sur le bien-fondé de la stratégie suivie par un Wauquiez qui ne parvient ni à percer dans les sondages ni à s’installer dans le paysage politique comme le ténor du principal parti d’opposition. «A un moment ou à un autre, il va bien falloir que l’on s’interroge, confie un des responsables du parti. Et pas seulement sur la seule question de notre ligne pour les prochaines européennes toujours en suspend pour le moment.» «Je ne suis pas sûr que quelqu’un comme Damien Abad, également vice-président et plutôt modéré soit très à l’aise avec la ligne Wauquiez», estime un autre cadre du parti. En cas de revers électoral pour LR aux prochaines européennes, les langues pourraient alors se délier très rapidement.
Pour Marine Le Pen, Laurent Wauquiez est « un petit monsieur » avec « une toute petite pensée »
Europe1 .fr avec AFP
Marine Le Pen a estimé mercredi que Laurent Wauquiez était un « petit monsieur » avec une « toute petite pensée » après qu’il a déclaré que qualifier de « coup d’État des juges » la saisie de deux millions d’euros d’aides qui devaient revenir au RN n’avait « pas de sens ».
Selon elle, le président du Modem François Bayrou lui a « dit qu’il continuait à défendre cette idée de la banque de la démocratie », soutenue par le RN, qui permettrait de s’affranchir des financements des banques privées pour les prêts aux partis et candidats. Un projet que le gouvernement a, à ce jour, abandonné.
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cette femme m’a toujours tapé sur les nerfs…..pas franche du tout………..
toujours dit que cette femme était là pour torpiller Wauquiez…………..démasquée à temps………. j’espère qu’elle a les preuves de ses affirmations…sinon c’est parole contre parole et pour une femme débarquée la suspicion de vengeance vient de suite à l’esprit………….
Ils en sont ridicules.
Heureusement nous n’avons pas le mêmes valeurs…humour
Elle prepare sa reconversion chez MAcrotte avec les medias gauchiottes comme Libé… traitre !
veau quiet prêt à cogner une femme? Pourquoi ne suis je qu’à moitié étonné?
Un viol aussi, peut-être ? Un doigt ? Allez, un petit effort, il faut la mériter, sa « sensibilité de gauche » !!!
me fait penser à ces femmes qui accusent faussement de viol soit par dépit..vengeance ou sur ordre d’un concurrent…………..
Dégage !!!!!!!!!!!!!!!!!!
« Impossible d’imaginer Laurent Wauquiez dans l’agressivité, encore moins avec une femme ». Marrant, moi, je l’imagine parfaitement …
Cela colle tout à fait au personnage déjà décrit dans le livre « le dangereux » et dans un article du monde intitulé « wauquiez le bad boy »
Ce Wauquiez n’est peut-être pas dangereux. Il est surtout opportuniste et prêt a tout. Au Puy en Velay il a autorisé un amplificateur dans la seule mosquée salafiste de la ville. Et après il joue le grand patriote.
Ce type est un danger incontrôlable.
Même aux plus « hauts » niveaux il y a des vacheries. On dit bien panier à crabes. Les enfants des quartiers difficiles se comportent de la même façon.
atlantique07 – Dans 8 jours elle se plaindra de gestes déplacés et si cela ne marche pas elle tentera la tentative de viol…
Poussard Gérard – La Calmels ne se grandit pas avec de telles
attaques..pourquoi pas du harcèlement sexuel voire viol au point ou elle en est?? Elle qui se vante d’avoir été cheffe d’entreprise ne digère pas d’avoir été licenciée pourtant elle a du en virer des subalternes..Alors qu’elle aille aux prud’hommes..On s’en fout.Vive Wauquiez..
raslacoiffe– Totalement d’accord avec atlantique07
Il faut croire que les journalistes préfèrent délaisser les sujets de fond et rester dans la facilité des colporteuses de ragots. Deux articles ce jour à la gloire de Calmels ça fait beaucoup!!!
VV1792 –
Parce qu’ elle est choquée de s’ etre faite rentrer dedans? Purée mais les politiques doivent justement avoir le cuir tanné à la Thatcher. C est à cela qu’on reconnait un vrai politique: le cran , le caractère et la ténacité.si elle fait déja ouin ouin pour s etre fait sérieusement rabrouée, wauquiez a eu 100 fois raison de l’éjecter..encore une gourdasse..
assougoudrel– Qu’elle aille se plaindre à Schiappa; cette dernière la consolera; ou à DSK.
Michel800
@ Stef 41 » vous devez être nouveau ici Vous ?
Je vous cite :
« Vous « n’avez aucune inquiétude pour l’avenir de Macron et de REM, de REM, de REM tellement ils ont une longueur d’avance » (cette dénomination m’amuse : REM !)
Eh ben dites moi… Vous êtes optimiste au moins pour 10 ans… Sinon pour le siècle entier. Félicitations.
C’est pas que vous intéressez sauf votre respect (je respecte même ceux qui en » apesanteur »)… En politique tout peut arriver.
Perso je m’en tape totalement de Macron. Mais je puis vous assurer qu’il va en baver le type ! / mais en baver. (après ces histoires de vaisselle de piscine de danseurs de rap en travestis…
il a fait pleurer Agnès Buzyn ministre de la santé (pardon pour le nom) après ses » déclarations sur le report du plan pauvreté » pou assister au triomphe de l’EdF contre la Belgique… Voilà un président très digne. C’est lui même qui a reporté et il accuse la dame. Courageux mais pas téméraire.
» selon le Canard « il a explosé de colère » votre génie du 3ème type. Trop impulsif. « Le Manu… » : il aurait dit aussi « c’est quoi ces conneries de Gvt » ? « Qui veut ma peau ? »
Parano en plus !
*faut jamais être si affirmatif monsieur @Stef 41… Bienvenue au Club… Des « futuristes »
sans vous commander. » « Une telle longueur d’avance » ? « . Ah là là…Com721 En tant qu’électeur de droite perdu… C’est juste hallucinant de voir le spectacle affligeant de tous ces gros egos inutiles sans idées ni vision ni envie de vraiment redresser leur pays, continuer à détruire le contre-pouvoir qui manque tant dans ce pays dirigé unilatéralement par les sociolaxistes, quelque soit leur packaging, nouveau rose, ancien rose ou crypto-coco-gogo.
Le FN ne serait pas un problème aujourd’hui si la droite avait géré dignement mais fermement l’immigration depuis 40 ans, que ce soit comme dirigeants ou comme force d’opposition pour dénoncer le monstrueux clientélisme électoral de la gauche pro-immigrationniste, l’absence totale de gestion des problèmes d’intégration qui nous explosent aujourd’hui à la figure avec le terrorisme et les zones hors-la-loi, sans compter le ras-le-bol d’au moins 60% des Français à voir leur pays envahi au nom d’un discours hypocrite sur les richesses de la diversité et notre soi-disant obligation à devoir accueillir même ceux qui sont juste là pour profiter des allocs et faire des gamins mal élevés à notre charge.
Pas étonnant que le FN ait une autoroute.
Mais quelle tristesse toute cette bêtise, ces faux-semblants et ces petits calculs court-termistes qui ont mené les politiciens de droite actuels là où ils méritent d’être : nulle part.
arletCalmels
Pas agréable de se faire virer.
Difficile à digérer.
Calmels n’a rien à faire en politique, les Centristes – dont Juppé – ont beaucoup trop nuit à la Droite.patachon91 La menace est enfant de la colère, la colère est enfant du dépit, le dépit est enfant de l’échec…
wauquiez, loser par nature, ne réussira rien d’autre que de liquider Les Restes.
Succédant à des faillitaires qui ont mis le pays et leur parti à genou, que pouvait il faire d’autre que de perpétuer ces malédictions ?
la vigie Manque d’expérience politique
Mme Calmels vous avez les dents longues, trop longues. Il ne faut pas oublier que lorsque Laurent Wauquiez vous a contactée pour faire partie de l’équipe, vous aviez proposé une direction tri-partite : Wauquiez, Pecresse, Bertrand, et avec l’humilité qui vous caractérise, vous qui n’avez aucune expérience en politique, à part votre rôle d’adjointe à la maire de Bordeaux, étiez prête à payer de votre personne et à prendre le rôle de… Présidente tout simplement ! Rien que cela !
Aux LR on a bien compris que seule votre petite personne, votre petite réussite comptait, et vous le prouvez encore une fois. Vous n’avez aucun scrupule à nuire au parti. Là-dessus vous avez copié votre mentor, Juppé, sauf que Juppé était centre droit, mais aussi centre modem compatible, et puis si nécessaire centre gauche, voire même gauche tout court ! Et vous n’avez pas compris que les adhérents et les sympathisants LR sont de droite, pas d’extrême droite, pas du centre… Juste de droite. Vous espériez que vous alliez arriver à imposer les idées que Juppé n’avait pas réussi à imposer, sous prétexte que vous êtes une femme. Vous avez poussé le bouchon un peu trop loin et vous vous êtes fait virer et maintenant vous vous comportez de manière telle que vous êtes en train de vous griller définitivement. C’est d’une nullité crasse.Femme libre Calmels inconsistante et inconstante…
Ambitieuse et primaire… Mûre pour Lrem. Bon vent !BAUVAN V. Calmels...
Quant à elle, est dans le dénigrement, évidemment au service de la droite… Pour qui roule -t-elle ?.Stef 41 Pauvre Wauquiez
Le fonds de commerce de la droite dure pèse grosso modo 30%, à répartir selon le moment entre le FN, LR (tendance Wauquiez), et Debout la France.
Ca ne fait pas une majorité.
Sans le centre et les libéraux, la droite ne peut accéder au pouvoir, même si la tendance actuelle est à la droitisation de l’électorat.
On peut donc remercier Wauquiez de reprendre le flambeau de Sarkozy battu en 2012, Fillon battu en 2017.
D’autant que si une alliance de cette droite dure finit par apparaitre, se poseront quelques questions sociétales qui rebuteront les électeurs libéraux comme l’avortement, la PMA, le mariage pour tous, etc. Et ce n’est pas en les qualifiant de traitres (insulte galvaudée) ou de parler de la secte que le problème sera réglé.
Macron et la Rem ont une telle longueur d’avance que je ne suis pas inquiet pour leur avenir.Marc-B Entassez-vous, rentassez-vous !
Ca va jouer des coudes pour être bien placé (e) sur la liste LREM aux européennes. Surtout quand ils vont s’apercevoir que le gâteau fond comme neige au soleil…
Ce qui est marrant avec ces débauchages en série, qui ne servent plus à rien, c’est qu’on s’aperçoit que les politiques « mainstream » (anciens PS, LR et centristes reconvertis LREM, Marcheurs de la deuxième heure, Contructifs, Agir, UDI, même Macron… ) sont encore persuadés qu’il FONT l’opinion. Comme s’ils représentaient quelque chose pour les français…
Quand je les regarde, j’ai l’impression de voir des poissons se débattre dans une marre en train de se vider.
Il ne fait pas bon être soupçonné de détourner les fonds du Parlement européen. Les juges français chargés d’une enquête sur l’utilisation de l’argent de Bruxelles par l’ex-Front national (FN), rebaptisé Rassemblement national (RN), ont demandé le 28 juin la saisie de 2 millions d’euros d’aide publique dus au parti d’extrême droite.
Un acte justifié par les nombreux documents et témoignages réunis par les policiers depuis l’ouverture de l’enquête pénale attestant que le FN avait mis en place depuis de nombreuses années un système permettant de salarier fictivement des assistants parlementaires européens par les fonds de Bruxelles, tandis que les intéressés travaillaient pour le parti en France. De son côté, le Parlement européen a estimé, en mars, son préjudice à 7 millions d’euros pour la période 2009 à 2017.
Attaque contre les magistrats
Le parti, qui dans un communiqué diffusé dimanche 8 juillet assure qu’il risque la « cessation de paiement », conteste un « coup de force »« sans aucune base légale ». « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo-affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort “à titre conservatoire” », a tweeté la présidente du RN, Marine Le Pen.
Plus offensive encore, dans un courrier aux militants, cette dernière a dénoncé « une dictature qui veut tuer le premier parti d’opposition » et s’en est pris directement aux magistrats. « Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route », a-t-elle écrit.
Une défense déployée en écho, dimanche, par l’ensemble des cadres du parti d’extrême droite. Julien Sanchez, porte-parole du RN, a notamment dénoncé une décision politique pour « empêcher le principal parti d’opposition d’exister » et une « violation de la présomption d’innocence ». Le trésorier du parti d’extrême droite, Wallerand de Saint-Just, a estimé que les juges « infligent une peine » dans une affaire pour laquelle « le RN n’a pas été jugé et a fortiori pas condamné », appuyant en outre sur les difficultés financières dans lesquelles cette « confiscation » plongeait un RN à la trésorerie « déjà exsangue ».
Le parti affirme sa volonté de faire appel, qui ne sera toutefois pas suspensif – n’empêchant donc pas la saisie à titre conservatoire des 2 millions d’euros de subventions publiques –, et de lancer un appel aux dons.
Depuis l’ouverture de l’enquête, les dirigeants du RN, au premier rang desquels Marine Le Pen, mise en examen pour « abus de confiance », n’ont cessé de dénoncer « la cabale » dont ils seraient les victimes.
Au vu des éléments réunis, les enquêteurs, eux, se permettaient dès le mois de décembre 2016 d’écrire dans un rapport de synthèse que « l’étude des documents découverts dans le bureau de Wallerand de Saint-Just (…) faisait ressortir la mise en place d’un système frauduleux, impliquant plusieurs cadres du Front national. Ainsi, il apparaissait que, depuis 2012, le FN avait pour leitmotiv, par l’intermédiaire de ses cadres et sur avis de sa présidente, la volonté de réaliser des économies grâce aux financements du Parlement européen ».
Assistants présumés fictifs au FN : 2 millions d’euros saisis au Rassemblement national
Les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu, dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs, 2 millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés au Rassemblement national.
Marine Le Pen, à La Bazoche-Gouet le 3 avril 2017Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
La justice a tranché. Le Rassemblement national, anciennement Front national, va être privé de deux millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés lundi 9 juillet. Les juges d’instruction financiers parisiens ont tranché dans l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN.
Dans une ordonnance datée du 28 juin, les juges d’instruction « ont ordonné la saisie pénale d’une somme destinée au Front national au titre de l’aide publique apportée aux partis pour un montant de deux millions d’euros », a indiqué une source proche du dossier.
Une décision qui ne passe pas pour Marine Le Pen, la présidente du parti. « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort ‘à titre conservatoire’. La volonté d’assassiner le premier parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie », a-t-elle réagi sur Twitter avant de confier à l’AFP que le parti « ne pourra plus mettre en oeuvre aucune activité politique ».
En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort « à titre conservatoire ».
La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie ! MLP
Le RN devait recevoir lundi 9 juillet, comme d’autres partis politiques, une avance de la moitié de cette aide publique, dont le versement a pris du retard. L’aide publique représente au total environ 4,5 millions d’euros au Rassemblement national, selon les chiffres donnés par le parti.
L’aide publique, qui s’établissait à 63 millions d’euros au total en 2017 et devrait avoisiner les 68 millions d’euros en 2018, est la principale source de financement des partis.
Un préjudice estimé à 7 millions d’euros
Dix personnes ou entités sont mises en examen à ce jour dans l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés. Le FN en tant que personne morale et neuf assistants ou eurodéputés, dont Marine Le Pen et le député des Pyrénées orientales Louis Aliot, sont poursuivis.
Les juges d’instruction enquêtent sur un possible « système » organisé par le parti, devenu début juin Rassemblement national, et Marine Le Pen pour faire rémunérer des permanents avec les fonds européens réservés à l’embauche d’assistants parlementaires. Le préjudice total estimé par le Parlement européen est de 7 millions d’euros sur la période 2009 à 2017.
Assistants d’eurodéputés: la justice saisit 2 millions d’euros au RN
Marine Le Pen, qui préside le Rassemblement national, a dénoncé une «peine de mort» pour le parti. Bertrand Guay/AFP
Deux millions d’euros en moins pour le Rassemblement national, l’ancien FN. La justice française a décidé de saisir ces fonds dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants d’eurodéputés, a-t-on appris ce dimanche 8 juillet. De l’argent qui devait être versé ce lundi sur les comptes du RN au titre de l’aide publique au financement des partis et sur lequel la formation de Marine Le Pen comptait.
« C’est désormais l’avenir du parti qui est menacé, a mis en garde la dirigeante d’extrême droite. Il sera mort d’ici 2 mois ». Pour Marine Le Pen, il s’agit ni plus ni moins que d’un « assassinat politique ». Cette dotation publique liée aux résultats des législatives est vitale pour le parti qui n’arrive pas obtenir de prêts auprès des banques, explique la présidente du Rassemblement national dans une lettre ouverte relayée sur son compte Twitter.
Sans cet argent, impossible de payer les salaires des permanents ou le loyer du siège à partir de la fin août. Et dans l’immédiat le RN doit cesser toute activité politique, car il ne peut plus les financer, précise encore Marine Le Pen qui estime que la présomption d’innocence a été bafouée. Elle va faire appel de cette décision. Un appel qui n’est pas suspensif.
Les juges français ont confisqué cette somme le temps de l’enquête. Ils soupçonnent l’ancien Front national d’avoir mis en place un système bien huilé d’emplois fictifs afin de détourner des fonds européens. D’après le Parlement de Strasbourg, le préjudice total est d’environ 7 millions d’euros.
Marine Le Pen en appelle désormais à la générosité des Français. Un site internet a été mis en place pour recueillir des dons.
Affaire des assistants d’eurodéputés : les juges retiennent 2 millions d’euros d’aide publique destinés au Rassemblement national (ex-FN)
franceinfo avec AFP
Dix personnes ou entités sont mises en examen à ce jour dans cette affaire.
Les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu, dans l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, 2 millions d’euros de subventions publiques qui devaient être versées lundi 9 juillet au Rassemblement national (RN, ex-FN), ont appris franceinfo et l’AFP, dimanche 8 juillet, auprès de responsables du parti, confirmant une information de RMC.
« Les juges d’instruction en charge de cette information judiciaire ont ordonné la saisie pénale d’une somme destinée au Rassemblement national au titre de l’aide publique apportée aux partis et groupements politiques pour un montant de 2 millions d’euros », indique une source proche du dossier à franceinfo.
Marine Le Pen dénonce « la volonté d’assassiner » son parti
« En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort ‘à titre conservatoire' », a réagi sur Twitter la présidente du RN, Marine Le Pen, confiant à l’AFP que « dès lundi, le RN ne pourra plus mettre en œuvre aucune activité politique » et sera « mort à la fin du mois d’août ».
Saisie au RN: Le Pen dénonce un « coup d’Etat », des responsables politiques s’inquiètent
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen le 5 juin 2018 à l’Assemblée nationale à Paris
Paris (AFP) – Marine Le Pen et plusieurs responsables politiques se sont inquiétés lundi d’une atteinte au débat démocratique après la saisie de 2 millions d’euros d’aide au Rassemblement national (RN, ex-FN), un « coup d’Etat » des juges qui met le parti en danger de mort selon sa présidente.
Face aux critiques, le ministère de la Justice a affirmé dans un communiqué qu’il « ne saurait être admis qu’il soit porté atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire ».
Les juges financiers parisiens ont ordonné cette saisie dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants d’eurodéputés FN au Parlement européen, qui a donné lieu à de nouvelles mises en examen, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
L’eurodéputé Nicolas Bay, dont le nom circule pour conduire la liste du parti aux européennes, a été mis en examen le 8 juin pour « abus de confiance », le même chef de délit retenu à l’encontre de la présidente du RN, Marine Le Pen, en juin 2017, et du député Louis Aliot, lui aussi tête de liste potentielle.
« Coup d’Etat » des juges, « peine de mort » contre le RN, « persécution », « dérive dictatoriale »: Marine Le Pen n’a pas de mots assez durs pour dénoncer cette saisie, qui risque de mettre le RN en cessation de paiement.
Le versement de cette aide, principale source de financement des partis politiques a pris du retard cette année et le gouvernement avait promis une avance.
– « Précédent » –
Ce retard fait que le RN ne pourra plus payer les salaires de ses permanents fin août.
Le RN a fait appel et Marine Le Pen espère une décision « en urgence ».
Il a aussi lancé un appel aux dons, et avait recueilli lundi environ 50.000 euros, sur les 350.000 dont il a besoin pour se financer d’ici à fin août, hors loyer.
La présidente du RN a appelé les autres responsables politiques à « mettre en avant leurs principes », car « cette décision pourrait être un précédent dramatique qui donnerait à des juges le droit de vie ou de mort sur n’importe lequel des partis ».
De sources concordantes, les juges Renaud Van Ruymbeke et Claire Thépaut invoquent l’endettement du parti pour justifier cette saisie, craignant que la subvention serve à rembourser des emprunts et soit donc indisponible pour recouvrer d’éventuels dommages.
Le Parlement européen a estimé le préjudice total à 7 millions d’euros entre 2009 et 2017.
L’eurodéputé LR Brice Hortefeux a dit qu’il ne « comprenait pas pourquoi on met sous séquestre (un parti) alors qu’il y a une dotation de l’Etat qui arrive chaque année », ni pourquoi les assistants parlementaires « n’auraient pas le droit d’aider la famille politique grâce à laquelle » les eurodéputés ont été élus.
– « Scandale » de la gestion du RN –
Les « conséquences » de cette saisie « me préoccupent », a estimé au nom du « pluralisme » le secrétaire général délégué de LR Guillaume Larrivé.
Le RN a « raison de protester », a affirmé le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde. « S’ils ont commis un délit, (…) il faut attendre la condamnation pour leur prendre l’argent ».
« La logique dans un pays démocratique c’est malgré tout de faire en sorte que le séquestre ne menace pas l’existence même d’un parti », a renchéri le premier secrétaire du PS Olivier Faure, tout en estimant que « ça n’est pas à Marine Le Pen de se victimiser ».
L’ancien ministre LR Thierry Mariani dénonce une « utilisation politique de la justice »: « Demain, à qui le tour ? Les Républicains ? La France insoumise ? »
« Il n’est pas juste qu’on frappe des gens avant qu’ils ne soient condamnés », a réagi Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, tout en dénonçant les attaques lancées par le RN sur ce sujet contre LFI.
Mais le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement et patron de La République en Marche, Christophe Castaner, s’est dit « outré par les accusations de dictature portées par Marine Le Pen contre notre système judiciaire ».
Pour lui « le scandale le plus grave est celui de la gestion » du RN.
Les juges français enquêtent sur un possible « système » organisé pour rémunérer des permanents du parti avec les fonds européens réservés à l’embauche d’assistants parlementaires.
« Indigné » par la réaction de Mme Le Pen, un ancien chargé de mission du FN, qui a travaillé comme assistant de l’eurodéputé FN Florian Philippot, Mickaël Ehrminger, a demandé à être entendu par l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf). Il affirme avoir travaillé pour le parti à des heures où il était rémunéré comme assistant sur des fonds européens.
Emplois présumés fictifs: la justice saisit 2 millions d’euros, le parti crie à l' »assassinat politique »
Par AFP
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN), au Parlement européen à Strasbourg, le 17 janvier 2017 AFP/Archives – FREDERICK FLORIN
Les juges français ont saisi, dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, 2 millions d’euros d’aide publique due au Rassemblement national (RN, ex-FN), qui risque la cessation de paiement et crie à l' »assassinat politique ».
Les juges financiers parisiens qui enquêtent sur cette affaire, dont le préjudice estimé par le Parlement européen est de 7 millions d’euros pour la période 2009 à 2017, ont demandé, dans une ordonnance datée du 28 juin, « la saisie pénale d’une somme destinée au Front national au titre de l’aide publique apportée aux partis pour un montant de deux millions d’euros », a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information de RMC.
De sources concordantes, les juges Renaud Van Ruymbeke et Claire Thépaut invoquent l’endettement du parti pour justifier cette saisie, craignant que la subvention ne serve qu’à rembourser des emprunts et soit donc indisponible pour recouvrer d’éventuels dommages et intérêts.
« En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort +à titre conservatoire+ », a tweeté la présidente du RN, Marine Le Pen, qui va faire appel de cette décision.
Mais comme l’appel n’est pas suspensif, « dès lundi, le RN ne pourra plus mettre en oeuvre aucune activité politique » et il sera « mort à la fin du mois d’août », assure Mme Le Pen, qui donnera une conférence de presse à ce sujet lundi à 10h.
– Appel aux dons –
Pour le parti d’extrême droite, il s’agit d’un « coup de force sans aucune base légale (qui) fait encourir au RN la cessation de paiement », selon un communiqué. D’autant que le RN n’arrive pas à obtenir de prêts des banques, dont certaines ont fermé l’an dernier des comptes du FN, rappelle-t-il.
Pour se financer, le parti a activé un site d’appel aux dons « à tous les Français attachés à la démocratie et au pluralisme », selon Jordan Bardella, porte-parole.
Dans une lettre ouverte aux adhérents, Mme Le Pen appelle à la « résistance » face à « une dictature qui veut tuer le premier parti d’opposition ».
Pour la députée du Pas-de-Calais, « le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la Magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route ».
L’ancienne avocate dénonce « une violation manifeste et incontestable » de la présomption d’innocence, dans une affaire « qui n’est pas encore jugée ». « Cela est d’autant plus choquant que les faits sont formellement contestés ».
En outre, il y a selon elle une « violation du texte invoqué », les juges appliquant une « disposition légale applicable au grand banditisme » alors qu’il « n’existe aucun lien entre la somme due par l’Etat et l’infraction supposée ».
Enfin elle estime que la somme « excède très largement, par son montant insensé, les amendes encourues et les préjudices prétendus ».
– « Système » organisé –
Le RN devait recevoir lundi, comme d’autres partis politiques, une avance de la moitié de l’aide publique de 4,5 millions d’euros à laquelle il a droit, calculée selon ses résultats aux législatives de 2017 et dont le versement a pris du retard.
Cette aide publique est la principale source de financement des partis.
Dix personnes ou entités sont mises en examen à ce jour dans l’affaire des assistants présumés fictifs, parmi lesquelle le FN en tant que personne morale et neuf assistants ou eurodéputés, dont Marine Le Pen, le député Louis Aliot et l’eurodéputé Bruno Gollnisch.
« Pour justifier une telle saisie, il faut démontrer que c’est le produit de la fraude éventuelle. Or il n’y aucun lien possible entre cette dotation publique et le préjudice invoqué par le Parlement européen », a estimé l’avocat du RN David Dassa-Le Deist.
Et « il n’y a aucun risque, en cas de condamnation, qu’une telle somme ne puisse être payée, car le FN est assuré de recevoir une dotation jusqu’en 2022 » de plus 20 millions d’euros, a-t-il ajouté.
Les juges d’instruction enquêtent sur un possible « système » organisé par le parti et Marine Le Pen pour faire rémunérer des permanents avec les fonds européens réservés à l’embauche d’assistants parlementaires.
Le Parlement européen a déjà demandé à des élus RN de rembourser des sommes indûment versées pour ces assistants. Il réclame 320.026 euros à Jean-Marie Le Pen, 275.984 euros à Bruno Gollnisch, et près de 300.000 euros à Marine Le Pen.
Le cofondateur du parti Jean-Marie Le Pen est venu à la rescousse de sa fille, avec qui il est pourtant politiquement brouillé, en dénonçant des « méthodes de la dictature communiste ».
Assistants d’eurodéputés: 2 millions d’euros retenus au RN
LEXPRESS.fr avec AFP
Marine Le Pen, présidente du Front National, eurodéputée et candidate à la présidentielle, au parlement de Strasbourg, le 13 septembre 2016.
afp.com/FREDERICK FLORIN
Dans l’affaire des assistants présumés fictifs RN, la justice réclame 2 millions d’euros de subventions publiques au parti.
Le Rassemblement national (RN, ex-FN) ne recevra pas ses 2 millions de subventions publiques lundi 9 juillet. Les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu cette somme à titre conservatoire dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés RN.
« En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort ‘à titre conservatoire' », a réagi sur Twitter la présidente du RN, Marine Le Pen, confiant à l’AFP que « dès lundi, le RN ne pourra plus mettre en oeuvre aucune activité politique » et sera « mort à la fin du mois d’août ».
Le parti de Marine Le Pen devait recevoir lundi, comme d’autres partis politiques, une avance de la moitié de cette aide publique, dont le versement a pris du retard. L’aide publique au RN représente au total environ 4,5 millions d’euros, selon le parti.
De sources concordantes, les juges Renaud Van Ruymbeke et Claire Thépaut invoquent l’endettement du parti pour justifier cette saisie. Ils craignent que la subvention ne serve qu’à rembourser des emprunts et soit donc indisponible pour recouvrer d’éventuels dommages et intérêts.
Un préjudice total de 7 millions d’euros
Le parti aurait rémunéré des permanents du RN avec les fonds européens réservés à l’embauche d’assistants parlementaires, entre 2005 et 2015. Le préjudice total estimé par le Parlement européen est de 7 millions d’euros.
Le 7 mars dernier, le tribunal de l’UE à Luxembourg avait rejeté une requête de Jean-Marie Le Pen, également eurodéputé, et de Bruno Gollnisch qui demandaient l’annulation de la décision du Parlement européen, début 2016, de leur faire restituer respectivement 320 026 et 275 984 euros qui auraient été indûment versés pour ces assistants parlementaires.
Dix personnes ou entités sont mises en examen à ce jour dans l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés. Le RN en tant que personne morale et neuf assistants ou eurodéputés, dont Marine Le Pen et le député des Pyrénées orientales Louis Aliot, sont poursuivis. Dernier en date, l’eurodéputé RN Bruno Gollnisch, qui a été mis en examen vendredi 6 juillet pour « abus de confiance ».
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réactions
Ddelenda. « L’état que nous voulons sera patriote », menaçait il y a peu Marine Le Pen, mettant en garde les fonctionnaires de la justice qui « devront assumer leur responsabilité ». On connaît ce modèle d’état « patriote », aux ordres du parti au pouvoir, expérimenté en Turquie et dans de nombreuses pseudo-républiques.
Maxime Cochet C’est scandaleux, le FN/RN ne va bientôt plus être en capacité de payer tous ses salariés fictifs! Prochaine étape: plan social pour les emplois fictifs? Mais où va t-on?
Nemo Racket, extorsion, captation d’héritage, collusion avec une puissance étrangère, cartel de la drogue colombienne ou parti politique voué à rejoindre les poubelles de l’histoire ? Bon débarras et surtout si on pouvait en mettre deux ou trois derrière les barreaux…
syfre Le modem a fait la même chose et la justice ne bouge pas
LEE PAMPEAST Pas tout à fait : le MODEM a un projet politique (que je ne partage pas) et a peut-être tenté de le financer illégalement. Le RN n’a pas de projet politique réel, c’est une simple coquille pour l’enrichissement personnel de ses dirigeants.
PFR Le Front National pillant l’UE: “Irony is Wasted on the Stupid” disait Oscar….
macadam31
@PRV : Toujours petits 2 millions que la justice réclame au RN. Cà aussi c’ est légal et aucune sanction, j’ allais oublié aussi les fameux 50 milliards de déficits de la SNCF que nous ont plombés la direction de la SNCF avec la complicité des 2 ou 3 Présidents précédents qui ont fermés les yeux.
Et oui, cà se rajoute la dette de 250 milliards et les 8 milliards d’ Euros.
Allez braves Français courez vite porter un bulletin a ce Macron, 4 années encore a vider vos portes monnaie.
@PRV : c’ est vrai que les « bla, bla bla » et les leçons de votre Mentor qui lui ne se gène pas d’ en donner du matin au soir, c’ est vrai aussi que lui n’ a pas besoin de tricher, il rackette légalement et ouvertement les Français, appauvrissant sciemment les classes les plus pauvres pour que les riches et nantis se goinfrent financièrement. Est ce que c’ est digne d’ un Présidents soi- disant de TOUS les Français ?
kelbotan En démocratie lol , comment interdire un Parti sans avoir les coucougnettes de le faire ?.
demandez à Thépaut et Ruymbek ..
macadam31
@PRV et les anti-RN mais non , on n aime pas les présumés tricheurs qui donnent des leçons toute l année à l Europe entière et qui semble prendre quelques libertés avec le fonctionnement de L UE….avec le soutien inconditionnel des trolls du RN
Skingetta Macadam Rodolpheberg et Max.
Pardon pour les noms oubliés zélés à la cause….
Bonne apm à tous, même au RN….
Ce n’ est pas 2 petits millions d’ euros que nous a plombé ton cher, très cher mentor, non, c’ est 8 milliards d’ euros qu’ il a fait plaisir aux riches pour qu’ ils se goinfrent encore plus sur le dos des contribuables,ceci au détriment du budget de la France.
Prépare encore et encore ton porte monnaie PRV, pour combler les belles mesures de réformes de 8 milliards d’ euros de ton cher Macron.
RodolpheBerg
@PRV D’ailleurs ce n’est pas parce que vous vous trouvez le contenu de son article « nul » que c’est le cas … bien au contraire son article est très éloquent et met en avant la récupération minable de ces événements … et SURTOUT cela ne vous permet pas de faire de la discrimination (son nom vous fait « mdr ») sur le nom de Monsieur Zemmour ….
Je vous ai tout à fait compris : vous faites une discrimination sur le NOM de Monsieur Zemmour … mais dans ce sens ce doit être « normal » puisqu’il ne partage pas votre idéologie … assumez …
Alors PRV quand on veut jouer le Monsieur Propre … il faut être clean …
Les juges ? Quels juges ? Il n’y a pas de juges car il n’y a même pas eu de procès, il n’y a même pas eu de droit à la défense ! Une preuve incontestable que nous sommes en dictature et qu’il faut à tout prix sortir de cette UE toxique qui ferme les yeux sur toutes les corruptions, à partir du du moment où elle ne les mettent pas en péril mais qui attaquent arbitrairement tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ! Leur problème aujourd’hui c’est qu’à force de ressasser le fameux débat du 2ème tour, ils n’ont plus rien pour contrer Marine Le Pen car tous leurs arguments sont moisis et l’angoisse monte face aux européennes qui s’annoncent plutôt bien pour les euro-sceptiques et mal pour les caniches de Bruxelles !
Dire qu’il y en a qui sont près à voter pour ces voleurs aux européennes. ..
Si ce qu’elle dit est vrai c’est sûrement dommage démocratiquement mais très bien pour la république. Quand on ne vit que par et pour les subventions la disparition est une bonne chose pour le peuple, surtout celui qui paye des impôts, il faut diminuer les dépenses !
Faut dire qu’elle a de qui tenir! Son vieux, lui, avait plumé un milliardaire !
tiens tiens, celle qui se prétend être du peuple (pourtant elle est née avec une cuillère d’argent n ‘a jamais pris les transports en commun, etc…) et qui accuse les immigrés d’être des assistés , et bien ne se gène pas en profitant de l’argent public
il est beau le parti « mains propres tête haute » ! Aussi escrocs qu’un autre, et je vois déjà d’ici les ducons droitards qui prolifèrent ici comme des morbaques dire qu’à nouveau, on persécute ce parti et sa millionnaire de patronne !
« Tête vide et poches pleines »
Bonne décision ce parti et sa cheffe sont une entreprise qui vit de l’argent public. MLP + son compagnon c’est 15 à 20000€/mois + privilèges ! Et des RSistes pensent qu’ils les défendent ? On critique l’Europe mais on engrange son fric, donc celui des contribuables français. Poutine lui fera peut être un prêt avantageux à sa Marine à lui. A moins que papounet ne lâche une partie de sa fortune.. Ou qu’elle en hérite.. Je rêve leur pognon, ils ne le donneront pas à la France, c’est elle qui les nourrit.
Juste scandaleux, que l’on soit d’accord ou pas avec leurs idées !
dans ce cas, il faut aussi confisquer l’argent de tous les partis sans exception puisque tous ont des emplois fictifs, à commencer par tous les députés payés avec les deniers publics mais ne venant pratiquement jamais dans l’Hémicycle !
Pourquoi notre pays continuerait-il à financer un mouvement politique aussi inactif que celui de Mme Le Pen ? Quelles sont les actions concrètes de ce RN en faveur du peuple français? Ce budgets financent seulement les salaires des dirigeants de l’ex-FN.
Des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin françaisPhoto GERARD JULIEN. AFP
Des millions de litres de rosé espagnol vendu pour du vin français
Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) montre que des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français, selon un communiqué de l’administration, confirmant une information du Parisien.
Après avoir reçu des alertes fin 2015 sur la francisation de vins espagnols, la DGCCRF a lancé une enquête en 2016 et 2017.
Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF, explique au quotidien que «ces cas de francisation concernent plus de 70.000 hectolitres de vin». Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé.
Selon les établissements, les quantités de vin présentées frauduleusement allaient de 2.000 à 34.500 hectolitres. «Des vins espagnols étaient ainsi revendus en vrac en tant que +vin de France+ voire en usurpant un nom d’IGP française», indique la DGCCRF dans son rapport d’enquête.
Au total, pas moins de 179 établissements ont été contrôlés en 2016 et 564 en 2017, spécifiquement sur le sujet des vins étrangers: «22% des établissements visités en 2016 et 15% des établissements visités en 2017 faisaient l’objet de non-conformités allant de la présentation confusionnelle à la francisation, ce dernier cas étant un délit qui fait l’objet de suites pénales», précise la DGCCRF.
Une fleur de lys, une cocarde française, la mention «Produced in France» ou encore la mention «Embouteillé en France» étaient mises en avant alors que la mention d’origine «Vin d’Espagne» ou «Vin de la communauté européenne» figurait au dos de la bouteille et de façon peu lisible, indique le rapport.
L’enquête de la répression des fraudes a en outre été «étendue au stade des cafés, hôtels et restaurants pour vérifier notamment l’origine des vins vendus au pichet ou au verre», 2.414 établissements ayant été ainsi contrôlés.
Les enquêteurs ont constaté parmi les manquements «l’absence de mention d’origine du vin sur la carte des vins alors que la confusion est entretenue par l’utilisation de dénominations commerciales à consonance française», mais aussi «des francisations volontaires de l’origine», alors qu’il s’agissait de vin d’Espagne.
Le Parisien rappelle que le vin rosé en vrac espagnol est beaucoup moins cher, et se vendait en 2016 à 0,34€/litre pour 0,75 à 0,90€/litre pour le rosé français.
Des injonctions de mises en conformité, des procès-verbaux et des procédures pénales pour tromperie ont été lancés par la DGCCRF, qui précise que si «des manquements graves» ont été relevés, «pouvant porter sur de grands volumes», «les contrôles ont montré que la réglementation était correctement appliquée dans la majorité des cas».
Arnaque au rosé: selon les professionnels, les cépages varois sont épargnés
PAR D. Z.
Illustration rosé. Photo AFP
Des millions de bouteilles de vin rosé espagnol ont été vendues comme du vin français, selon une enquête de la Répression des fraudes rendue publique ce lundi.
L’étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révélée par nos confrères du Parisien a suscité de nombreux commentaires ce lundi matin, dans le milieu varois de la viticulture. « Des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français« , précise la DGCCRF.
Le Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIPV) a rapidement réagi. Le directeur général Brice Eymard avoue être « particulièrement attentif » à la situation, tout en se disant « serein« .
« C’est évidemment une situation scandaleuse mais qui ne nous concerne pas, indique-t-il. Contrairement à d’autres régions, comme le Languedoc-Roussillon, nous ne sommes pas du tout sur cette gamme de marché. Nous travaillons depuis des années à améliorer notre production et produisons aujourd’hui les vins premium des rosés. »
« un scandale qui parait énorme »
Les professionnels varois représentés par le CIPV ne comptent donc pas agir pour le moment, mais assurent « rester très vigilants« .
« Et par ailleurs, nous tenons à souligner que l’on parle dans ce scandale de 10 millions de bouteilles, ce qui parait énorme, termine Brice Eymard. Il faut néanmoins savoir que ce sont près de 900 millions de bouteilles de rosé qui sont consommées chaque année en France! »
Des millions de litres de rosé espagnol maquillés en vin français
SFR News avec AFP et BFM Eco
L’enquête menée par la DGCCRF affirme que ces cas de francisation concerne 70.000 hectolitres de vin. Dans près d’un établissement contrôlé sur cinq, du rosé espagnol, beaucoup moins cher, est présenté comme du vin français.
Des millions de litres de rosé espagnol vendus comme du vin français: cette tromperie massive, mise au jour par la répression des fraudes, illustre l’âpreté de l’affrontement entre viticulteurs espagnols et français.
Selon la répression des fraudes, les cas de francisation relevés concernent plus de 70.000 hectolitres de vin. Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé.
Selon les établissements, les quantités de vin présentées frauduleusement vont de 2.000 à 34.500 hectolitres. « Des vins espagnols étaient ainsi revendus en vrac en tant que +vin de France+ voire en usurpant un nom d’IGP française », indique la DGCCRF dans son rapport d’enquête consulté lundi.
Au total, 743 établissements ont été contrôlés en deux ans: « 22% des établissements visités en 2016 et 15% des établissements visités en 2017 faisaient l’objet de non-conformités allant de la présentation confusionnelle à la francisation », précise-t-elle.
Des étiquettes trompeuses
Une fleur de lys, une cocarde française, les mentions « Produced in France » ou encore « Embouteillé en France » étaient mises en avant alors que la mention d’origine « Vin d’Espagne » ou « Vin de la communauté européenne » figurait au dos de la bouteille et de façon peu lisible.
L’enquête de la répression des fraudes a été « étendue aux cafés, hôtels et restaurants pour vérifier notamment l’origine des vins vendus au pichet ou au verre »: 2.414 établissements ont été ainsi contrôlés.
Les enquêteurs ont constaté parmi les manquements « l’absence de mention d’origine du vin sur la carte des vins alors que la confusion est entretenue par l’utilisation de dénominations commerciales à consonance française », mais aussi « des francisations volontaires de l’origine », alors qu’il s’agissait de vin d’Espagne.
La raison de cette fraude? « C’est une question de prix », répond à l’AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA et viticulteur dans l’Hérault. « Le rosé en vrac espagnol se vendait en 2016 autour de 0,35 euro le litre, au niveau français on était en moyenne à 0,85 euro le litre, ça allait du simple au double ! », rappelle-t-il.
10 millions de litres de rosé espagnol vendus… pour du vin français
Des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / ARCHIVES / AFP)
Dans près d’un établissement contrôlé sur cinq, le rosé présenté comme français était en réalité… espagnol.
L’Obs
Amateurs de rosé, vous pourriez être surpris. Parmi nos nectars rosés mis en bouteille en France, se cachent des millions de bouteilles et cubis… importés d’Espagne. C’est le constat que dresse la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), à travers une enquête, révélée ce lundi dans « le Parisien« . Selon elle, des millions de litres de rosé espagnol ont ainsi été vendus pour du vin français.
Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF, explique au quotidien que « ces cas de francisation concernent plus de 70.000 hectolitres de vin ». Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé.
Un établissement sur 5 concerné
22% des établissements contrôlés présentaient une anomalie d’étiquetage, précise le journal. Dans environ un établissement contrôlé sur cinq, le rosé présenté comme français était en réalité espagnol… et beaucoup moins cher, puisqu’en 2016 le rosé en vrac espagnol se vendait à 0,34 EUR/litre pour 0,75 à 0,90 EUR/litre pour le rosé français.
Les enquêteurs ont relevé nombre d’exemples d’étiquettes trompeuses, aussi bien sur les bouteilles que sur les cubis. « Parfois […] la mention d’origine figurait uniquement sous la poignée et n’était donc pas directement visible », remarque Quentin Guyonnet-Dupérat, en charge du contrôle des boissons auprès du quotidien.
Certains professionnels excellent même dans ces pratiques douteuses… « Le Parisien » rapporte par exemple le cas d’un négociant situé près de Narbonne qui aurait maquillé à lui seul 30.000 hectolitres de vin en trois ans ! Des procédures pénales pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisée ou usurpation de signes de qualité ont été lancées
Des millions de litres de vin rosé espagnol vendus comme français
Le HuffPost avec AFP
Des millions de litres de vin rosé espagnol vendus comme français
VINS – Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) montre que des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français, révèle Le Parisien de ce lundi 9 juillet.
Après avoir reçu des alertes fin 2015 sur la francisation de vins espagnols, la DGCCRF a lancé une enquête en 2016 et 2017.
Alexandre Chevallier, le directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF explique au quotidien que » ces cas de francisation concernent plus de 70.000 hectolitres de vin ». Soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles de rosé.
Dans près d’un établissement contrôlé sur cinq, le rosé présenté comme français était en réalité espagnol… et beaucoup moins cher, puisqu’en 2016 le rosé en vrac espagnol se vendait à 0,34€/litre pour 0,75 à 0,90€/litre pour le rosé français, selon le quotidien.
22% des établissements contrôlés présentaient une anomalie d’étiquetage, précise le journal.
Des injonctions de mises en conformité, des procès-verbaux et des procédures pénales pour tromperie ont été lancés par la la DGCCRF, précise Le Parisien.
Des millions de litres de rosé espagnol maquillés en vin français
Une enquête de la DGCCRF, dévoilée par « Le Parisien », alerte sur une arnaque au rosé. Des bouteilles de vin espagnol étaient maquillées en vin français.
L’arnaque se trouvait dans le détail des étiquettes. Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) montre que des millions de litres de rosé espagnol ont été vendus pour du vin français, révèle Le Parisien ce lundi 9 juillet. Après avoir reçu des alertes fin 2015 sur la francisation de vins espagnols, la DGCCRF a lancé une enquête en 2016 et 2017 au côté des négociants-producteurs, importateurs, restaurateurs et distributeurs. Dans près d’un établissement contrôlé sur cinq, le rosé présenté comme français était en réalité espagnol… Et beaucoup moins cher, puisqu’en 2016 le rosé en vrac espagnol se vendait à 0,34 euro le litre pour 0,75 à 0,90 euro le litre pour le rosé français, selon le quotidien.
Le Parisien précise que près de dix millions de fausses bouteilles de rosé français ont été découvertes chez « quatre très gros négociants français de vin ». Un négociant installé près de Narbonne aurait maquillé 30 000 hectolitres de vin espagnol en vin français en seulement trois ans. 22 % des établissements contrôlés présentaient une anomalie d’étiquetage, précise le journal. Si une indication « Vin de France » ou même une indication géographique protégée ornaient les bouteilles, le nectar, lui, était du vin en vrac espagnol. De fausses informations destinées à piéger les consommateurs qui ne sont pas forcément attentifs au descriptif des étiquettes : la provenance du vin est généralement indiquée en petits caractères à un endroit à peine visible, comme le dessous de poignée d’un cubi. Alexandre Chevallier, directeur de cabinet adjoint de la DGCCRF, explique au quotidien que « ces cas de francisation concernent plus de 70 000 hectolitres de vin ».
Attention à l’étiquetage
Face à cette arnaque gigantesque, les autorités ont décidé d’agir pour protéger à la fois producteurs et consommateurs. « Le secteur du vinicole représente plusieurs centaines de milliers d’emplois et exporte un savoir-faire français reconnu », précise au Parisien Delphine Gény-Stéphann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie. Les enquêtes sont toujours en cours, mais des procédures pénales ont été ouvertes pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisée ou usurpation de signes de qualité. Des injonctions de mises en conformité, des procès-verbaux et des procédures pénales pour tromperie ont été lancés par la DGCCRF.
Comment ne pas se faire piéger par ces pratiques ? Il vaut mieux scruter les étiquettes à la loupe. Le pays d’origine doit obligatoirement être inscrit sur la bouteille, tout comme l’indication géographique. Les termes « château » et « clos » correspondent à des vins classés, mais l’appellation « domaine » peut être utilisée librement, précise Le Parisien. Enfin, l’étiquette doit préciser où a été faite la mise en bouteille et le nom de l’embouteilleur. La formule « mis en bouteille en France » ne signifie pas que le vin est issu de vignes françaises et les consommateurs ne doivent pas se laisser piéger par un drapeau tricolore, une fleur de lys ou le dessin d’un village typique de l’Hexagone, qui ne garantissent en rien l’origine française du vin.