« il faut la fermer et redresser la France »

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Marine Le Pen : « Si le peuple veut nous donner la barre, nous la tiendrons ! »
Le Point –

La présidente du FN s’est présentée comme un « capitaine » dans la tempête, à l’occasion de sa rentrée politique en Haute-Marne.
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Photo d’illustration. Photo d’illustration. © PIERRE ANDRIEU / AFP
La présidente du FN s’est posée ce samedi à Brachay, un village de Haute-Marne, en « capitaine » prêt à « tenir la barre » face aux « tempêtes » économiques, sociétales et politiques que traverse, selon elle, la France. « Si le peuple veut nous donner la barre, eh bien, nous la tiendrons ! En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement », a assuré Marine Le Pen, affirmant que c’est à cette qualité que se reconnaît « un homme d’État ».

Devant plusieurs centaines de ses partisans réunis pour son discours de rentrée dans un village qui ne compte qu’une grosse cinquantaine d’habitants et qui a voté aux dernières élections très largement pour le FN, Marine Le Pen a assuré que le parti d’extrême droite qu’elle préside était « prêt à assumer toutes les responsabilités que le peuple nous confiera ». Alors que l’UMP semble redouter une cohabitation en cas de dissolution et de victoire aux législatives qui suivraient, la patronne du FN a fustigé ce « discours tacticien » avant de certifier : « Si le peuple nous donne à l’Assemblée nationale une majorité pour gouverner, eh bien nous gouvernerons ! »
« Le roi François Hollande est nu »

« Je suis d’une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les dangers et les épreuves », a-t-elle encore assuré. Elle a brossé le portrait de la dirigeante qu’elle serait si elle parvenait à l’Élysée : « Je ne mentirai pas aux Français, ni avant ni après mon élection. Je ne mentirai pas comme François Hollande sur le chômage ou Nicolas Sarkozy sur l’insécurité. »

Celle qui a remporté les élections européennes en mai a lancé un long appel à « la responsabilité de chacun ». « Chacun doit se poser la question de la part qu’il peut prendre au redressement de la nation. » Elle avait auparavant vilipendé le gouvernement pris « dans une marche destructrice », mais aussi la « prétendue opposition UMP (…), véritable radeau pourri à la dérive, sans projet ni tête, rongé par les guerres intestines d’ambition ».

Dépeignant une triple crise, économique, sociétale et une « terrible crise » politique, la députée européenne a affirmé qu’après la démission du gouvernement lundi et les critiques de l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg contre la voie économique choisie par le président de la République, le pouvoir « était nu, le roi François Hollande est nu, le prince Manuel Valls est nu ».
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Commentaires

Jean-Francois LP
Quel peuple ?
Madame Le Pen parle d’un peuple… Le peuple qui veut lui donner la barre est un peuple de 312 personne. Le peuple français est de plus de 65 000 millions.

nounapiou1
UMPS a la trouille
Depuis le 8 janvier 1959 avec le général de Gaulle président de la République soit quelque 55 années, la France a compté 6 pouvoirs exécutifs. 4 dits de droite ont été incarnés en leur temps par Pompidou, Giscard d’Estaing, Chirac, Sarkozy et 2 socialistes par Mitterrand et Hollande. Ce dernier depuis le 6 mai 2012 avec une majorité de 51, 64 % des suffrages.
En mai 1968, le général de Gaulle a eu cette saillie célèbre : «vous voulez la chienlit, vous l’aurez». Pile-poil aujourd’hui d’où l’exaspération comme jamais d’une forte proportion de Français, toutes convictions politiques confondues, qui n’en peuvent, mais de l’UMPS.
Pour faire simple, les thèmes de leur colère s’appellent : immigration, insécurité, laxisme, permissivité des pouvoirs publics, fermeture d’entreprises, chômage, retraites, coût de la vie, pression fiscale. Qui n’a pas donné ?
En mai 2017, nos compatriotes fondent leurs espoirs sur une majorité de droite dont le Front national et Marine Le Pen seraient les vainqueurs. Avec, peut-être, l’élection de cette dernière à la présidence suivie d’un grand coup de pied dans la fourmilière afin de remettre l’église au milieu du village. D’où la trouille bleue éprouvée par l’UMPS dans cette perspective et les anathèmes et malédictions formulées souvent par des internautes à son endroit.
Il ne faut pas craindre de donner sa chance à Marine Le Pen et au Front national.

CitoyenCalico
Coco hier gogo aujourd’hui et cocu demain.
Une idéologie en remplace une autre. Rien d’étonnant à ce que le FN fasse un carton chez les ex-communistes. Réécoutez les discours de Georges Marchais en 1980 sur l’immigration, vous allez être surpris par la proximité de ceux de MLP. Quand au programme économique, c’est le degré zéro. Un parti qui s’adresse à des gogos ne peut en faire que des cocus demain.
Samcro le 30/08/2014 à 23:55 Signaler un contenu abusif

Stop ump-ps

Qu’on soit pour ou contre il faut sortir du cirque droite gauche, toujours les mêmes depuis 30 ans et ça va de pire en pire ! C’est aussi la seule a proposer de soumettre les grosses décisions au référendum ! Elle fera jamais pire qu’hollande…

el222
Victoire du peuple de France
Et c’est tant mieux !
Les français valent mieux que tous ceux qui ont profité du pouvoir depuis 40 ans !
La majorité des français voient
Maintenant que tout est vrai dans son programme. Le peuple doit reprendre le pouvoir !

Sicnarf
@marcko347
J’admire votre candeur. Comme si les candidats du FN ne savaient pas quel serait le résultat ! Et, si cela avait été le cas, ils auraient du « en bon gestionnaires » éviter d’avoir à le brader !
Fermez le ban !

Ombrelle
Dream are my réality
Inconcevable qu’elle dispose de la majorité à l’assemblée. Encore de l’agitation, la seule chose que sait faire l’héritière de la LePen Corporation. Comme si on était pas assez dans la mouise…

Njee l
Non merci… 2 ans 1/2 a subir des apprentis…
On ne serait pas assez mazos pour se relancer dans une nouvelle expérience : ça coûte trop cher a l’entreprise, aux chômeurs, au pouvoir d’achat et a notre image pour nos voisins.

marcko347 l
A sicnarf…
Et la revente du siège du FN, n’est pas une erreur de gestion ou fausse facture a bigmalion ou autre, non uniquement pour rembourser les candidats FN (honnêteté oblige) qui n’ont pas été remboursé de leur campagne électorale, puisqu’ils n’avaient pas atteint les 5% pour espérer un remboursement. Voilà votre 3e et 4e affirmation encore fausse…
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Valls II ne survivra pas à l’hiver, affirme Marine Le Pen

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Selon Marine Le Pen, qui a fait sa rentrée politique samedi à Brachay, en Haute-Marne, la nouvelle équipe de Manuel Valls n’aura pas de majorité pour survivre aux échéances législatives de l’automne. La présidente du Front national s’est déclarée prête à gouverner si son parti devait être porté au pouvoir par un scrutin anticipé. /Photo prise le 30 août 2014/REUTERS/Benoît Tessier

PARIS (Reuters) – La nouvelle équipe de Manuel Valls n’aura pas de majorité pour survivre aux échéances législatives de l’automne, veut croire Marine Le Pen, qui se dit prête à gouverner si le Front national devait être porté au pouvoir par un scrutin anticipé.

La présidente du FN, qui faisait sa rentrée politique samedi à Brachay, en Haute-Marne, où elle avait obtenu son score le plus élevé à la présidentielle de 2012, a affirmé que son parti était prêt à diriger le pays en cas de dissolution de l’Assemblée nationale.

Si l’hypothèse semble exclue par François Hollande et si la plupart des figures de l’UMP n’y paraissent pas favorables, confrontées qu’elles sont à la reconstruction de leur parti, Marine Le Pen estime une dissolution inévitable à court terme.

Devant les militants venus l’applaudir, celle qui est donnée en tête au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 par certains sondages a dressé le portrait d’une France malade sur les plans économique et sociétal.

Puis elle s’est attaquée aux socialistes au pouvoir, qui vivent une université d’été tendue après un remaniement sur fond de contestation, par l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg notamment, du cap économique choisi.

« En cette rentrée 2014, alors qu’aucun des problèmes que j’évoque n’est en passe d’être réglé, vient s’ajouter une terrible crise politique, une crise de régime même », a lancé la présidente du Front national.

« Le gouvernement n’est plus seulement critiqué par l’opposition (…) Il l’est de l’intérieur, de l’intérieur même de sa majorité et il l’est désormais en son sein-même », a-t-elle dit.

« Le pouvoir est nu, le roi François Hollande est nu, mais le prince aussi, Manuel Valls, est nu, contraint de faire un nouveau gouvernement alors que le précédent n’a même pas passé l’été. Et le nouveau ne survivra pas à l’automne ou à l’hiver, je vous le dis, ça ne tiendra pas. »

« Comme Valls I, il tombera car il s’écrasera sur le mur de la réalité », a-t-elle encore dit, fustigeant notamment l’arrivée au ministère de l’Economie d’Emmanuel Macron, signe selon elle d’un « ancrage dans l’ultralibéralisme le plus brutal, le plus stupide, le plus injuste. »

Réitérant les appels à la dissolution lancés par différents responsables du FN ces derniers jours, Marine Le Pen s’est dit convaincue de pouvoir remporter un scrutin anticipé après la victoire de son parti aux élections européennes de mai dernier.

Elle a accusé les ténors de l’UMP, dont beaucoup disent ne pas souhaiter une dissolution, de ménager leur ambition en vue de 2017 et s’est offert une posture de femme d’Etat en se disant prête à prendre le pouvoir.

« Si le peuple nous donne à l’Assemblée nationale une majorité pour gouverner, et bien nous gouvernerons », a-t-elle dit sous les applaudissements de son auditoire. « Nous ferons tout notre possible avec les moyens dont nous disposerons. Nous ne fuirons pas comme ces lâches nos responsabilités. »

« En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement. C’est bien dans ces heures-là que l’on comprend de chacun s’il est ou non un homme d’Etat qui a ou non le sens de l’intérêt supérieur de notre pays. »

« Je suis d’une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les épreuves et comptez sur moi pour prendre sans hésitation la mesure du destin que le peuple me confiera. Jamais je ne me déroberai », a-t-elle conclu.

(Gregory Blachier)
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Commentaires

casa •
Elle peut gouverner mais pas aujourd’hui ce serait une erreur fondamentale.
Le tas de mherde qui croit nous gouverner doit boire SA coupe jusqu’à la lie pour se faire satelliser avec ce qu’il reste de son parti pendant des décennies!

Emmanuel •
si les députés frondeurs désavouent le gouvernement, que se passe t il? dissolution de l’assemblée et nouvelles elections legislatives. Et là les députés PS frondeurs ou pas perdraient leurs siège pour la plupart. C’est pourquoi ils ne feront rien.

Pacifique •
Votons-la pour voir ce qu’elle est capable de faire puisqu’il y a un véritable fossé entre les discours et les actes et puis entre être au centre du pouvoir et ne pas l’être.

Jacques •
C’est curieux cette annonce de Marine. On n’a jamais été présenté et cependant elle vocifère tout haut ce que je pense tout bas. Donc je suis en parfait accord avec son propos comme il me semble des millions de français et françaises. Veuillez m’excuser si je commets un impair, M’sieurs, Dames et…

christian •
Il y a le bègue à Pau qui attend que le matador dégage pour prendre la place.

TSINGTAO •
ENVOYEZ W ALL SS LE FACHO AVEC TO BE RAT AU CAMEROUN
EBOLA A DEUX MOTS A LEUR DIRE…

Faut Les Virer •
si on avait ecouté son père la France ne serait pas devenue le pays des zones A RISQUES !!! car contrairement à ce qui se divulgue il n’a pas dit que des KONNERIES !!!

Galinette • i
valls ne représente pas les socialistes il a fait 5% a leur primaire s’est un homme de droite qui s’ignore son équipe que des opportunistes prêt a tout moment a le laissé tomber

Johann • i
Elle dit la même sottise à propos de l’euro depuis 5 ans.
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Marine Le Pen se pose en recours face à la « terrible crise politique »
Le Monde.fr Par Jean-Baptiste de Montvalon
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Marine Le Pen a de nouveau réclamé la dissolution de l’Assemblée nationale – ici, le 30 août à Brachay.
« Le pouvoir est nu. Le roi, François Hollande, est nu. Le prince, Manuel Valls, est nu… » Plus que jamais servie par la conjoncture politique, Marine Le Pen s’est posée en recours lors de son premier discours de rentrée, samedi 30 août à Brachay (Haute-Marne).

Dans ce petit village où elle effectue un « pèlerinage » annuel depuis 2012 – sa soixantaine d’habitants lui ayant alors accordé plus de 70 % de leurs suffrages –, la présidente du Front national a dépeint en des termes très sombres une France en proie à une triple crise : « crise économique », « crise de société », et désormais « crise de régime ».

Tandis que le Parti socialiste panse à La Rochelle des plaies qui sont à vif depuis le remaniement, Mme Le Pen ne s’est pas privée de commenter cette « terrible crise politique », qui voit « le gouvernement critiqué en son sein même ».

Cette actualité permet à la dirigeante d’extrême droite de faire coup double. Primo, en dénonçant le désordre au sein de l’exécutif, où « l’instabilité ministérielle revient comme au temps de la IVe République ». Le gouvernement « Valls 2 n’est qu’une illusion de changement. Ça ne tiendra pas. Valls 2 tombera car il s’écrasera sur le mur de la réalité », a-t-elle prédit.

Second point d’appui pour la dirigeante d’extrême droite : le « casting » de ce nouveau gouvernement, marqué par la nomination à Bercy du « banquier d’affaires » libéral Emmanuel Macron, qui vient servir à point nommé l’argumentaire de celle qui se pose en défenseure des « oubliés ». « François Hollande a définitivement confirmé l’ancrage de sa politique dans l’ultralibéralisme le plus brutal, le plus stupide et le plus injuste », a assuré Mme Le Pen.

« COCKTAIL EXPLOSIF »

A la tête du « premier parti de France », comme elle ne manque pas de le rappeler depuis les élections européennes de mai, Marine Le Pen se sent portée par « un mécontentement profond et éclairé » qui serait alimenté par la « prise de conscience » de notre « perte de souveraineté », au profit de Berlin ou de Bruxelles.

« On commence à comprendre que le pouvoir n’est plus à Paris. Cette prise de conscience progresse, et atteint même les sommets de l’’Etat », a-t-elle ajouté, en faisant allusion à l’argumentaire de l’ex-ministre de l’’économie Arnaud Montebourg.

Face à une situation qu’elle qualifie de « cocktail explosif », la présidente du FN a de nouveau réclamé la dissolution de l’Assemblée nationale. « Nous sommes prêts à assumer toutes les responsabilités que le peuple nous confiera », a-t-elle déclaré.

Qualifiant l’UMP de « vaisseau perdu dans les limbes de l’UMPS », « véritable radeau pourri », Mme Le Pen a cherché à mettre en exergue son propre « courage ». « Nous ne fuirons pas comme ces lâches. Jamais je ne me déroberai », a-t-elle assuré, alors que plusieurs dirigeants de l’UMP se sont prononcés par avance contre une éventuelle nouvelle cohabitation.
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réactions

Gilles
Programme économique délirant, xénophobie assumée, vision de la France rabougrie… La France se ridiculise aux yeux du monde avec un score si élevé pour le FN.

JosieLaRelou
La pauvre, elle s’y croit depuis son score en trompe l’oeil aux européennes. Mais les Français ne l’éliront jamais présidente, au pire elle sera au 2 ème tour où elle fera un max de 25%, ce qui est déjà bien trop mais pas suffisant pour être élue. Alors passons à autre chose et cessons de centrer le débat sur cette incapable et ses sbires…

@erico : c’est peut être que je sais faire la différence dans une situation politique algérienne avec ceux qui en exploitent et en déduisent des conclusions auxquelles je n’adhère absolument pas… Pour simplifier, on peut être antiraciste sans pour autant approuver Bouteflika, je n’y vois même aucun rapport, est ce assez clair pour vous ? Bouteflika est un dictateur et MLP est de la même eau, pour moi les 2 sont à rejeter et jouent sur le même terrain, celui du nationalisme abject…

erico
et pourtant je me souviens de vos réactions, lors de la demande d’explications d’alger à paris pour le décès d’un de leur ressortissant, qui montraient des points de convergence certains avec le racisme ordinaire qui fédère beaucoup au fn…

Lucien Lemaire
Peut être que comme pour les alcooliques, il faut toucher le fond pour se reprendre! au fond la classe politique aurait ce qu’elle montre depuis quelques années: le degré 0 des idées, la démagogie, les ambitions personnelles masquées sous des valeurs incantatoires..; Alors 5 ans de Marine, ça pourrait faire une cure d’huile de ricin.

Pierre
C’est pas au FN qu’il y aurait des querelles internes par exemple entre papa gégène et fifille rénovatrice qui défend la LDJ. Le FN est le seul qui aurait à gagner s’il y avait une dissolution. L’UMP qui en faisait des tonnes n’en veut pas non plus. Et les frondeurs du PS sont pris en tenailles entre le caporal Valls et la droite extrême. Les électeurs de gauche sont réduits au désespoir.

Pierre BRUYERE
Hollande nu, Valls nu, c’est-y que Marine fantasme sur la nudité de ces messieurs.
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Marine Le Pen : «Le roi François Hollande est nu»

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ILLUSTRATION. La présidente du FN, Marine Le Pen, s’est posée ce samedi en «capitaine» prêt à «tenir la barre». | LP/ Olivier Corsan

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Entre un PS fracturé par ses divergences en matière de politique économique et une UMP endettée, affaiblie par l’affaire Bygmalion et dépourvue de leader, Marine Le Pen compte bien tirer son épingle du jeu.

La présidente du FN, qui fait ce samedi sa rentrée politique à Brachay (Haute-Marne), s’est engouffrée dans la brèche, se présentant en «capitaine» prêt à «tenir la barre».

La veille, déjà, la dirigeante d’extrême droite s’était dite prête à gouverner en cohabitation avec Hollande en cas de dissolution, prenant le contrepied de la plupart des dirigeants UMP. La voilà qui enfonce le clou : «Si le peuple veut nous donner la barre, eh bien nous la tiendrons ! En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement.» Marine Le Pen n’hésite pas à s’afficher en femme d’Etat, assurant être «d’une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les dangers et les épreuves».

Elle se projette à l’Élysée

Alors qu’un Français sur trois la juge capable de réformer le pays, selon un sondage CSA publié ce samedi sur le site Atlantico, la présidente du FN se projette même à l’Élysée : «Je ne mentirai pas aux Français, ni avant, ni après mon élection. Je ne mentirai pas comme François Hollande sur le chômage ou Nicolas Sarkozy sur l’insécurité.» Elle lance également un long appel à «la responsabilité de chacun», estimant que «chacun doit se poser la question de la part qu’il peut prendre au redressement de la nation».

La dirigeante frontiste, qui dit croire à une dissolution de l’Assemblée nationale dans un délai assez rapide, n’a pas de mots assez durs pour charger ses adversaires politiques. D’un côté, un gouvernement pris «dans une marche destructrice», de l’autre la «prétendue opposition UMP», «véritable radeau pourri à la dérive, sans projet ni tête, rongé par les guerres intestines d’ambition».

Dépeignant une triple crise, économique, sociétale et une «terrible crise» politique, la députée européenne en remet un couche et assure qu’après la démission du gouvernement lundi et les critiques de l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg contre la voie économique choisie par le président de la République, le pouvoir «le roi François Hollande est nu, le prince Manuel Valls est nu».
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réaction *

latranche
Un attelage hollande-le pen et la france est à genoux en moins de 6 mois!

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En 33 tout à commencer comme ça ! hitler a utilisé les mêmes ficelles ! on a vu ce que ça a donné ! ouvrez des livres d’histoire une fois dans votre vie !

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Bientôt très bientôt j’espère la présidence au fn

Réaliste
En réponse @desabusee. si vous cherchez l’oiseau à trois pattes, vous risquez d’attendre encore longtemps. aucun homme politique ne réunit tous les critères pour être une président exemplaire, tout simplement parce que ce sont des êtres humains faillibles. il existe toujours quelque chose chez eux qui coince. ce ne sont pas des saints et encore moins des omniscients. il faut vous faire une raison.

radis call
Que ceux qui disent que le fn ne peut pas gouverner et qu’il n’a pas de programme crédible, m’expliquent en quoi le ps et l’ump sont en capacité de gouverner et ou est la crédibilité de leur programme ? vous avez eu 40 ans pour tester l’incapacité de l’umps, ça suffit !!!!!!!! moi j’exige de pouvoir voter fn sans être montré du doigt par ceux qui ont voté pour des incapables qui nous ont conduit droit dans le mur. vous pouvez critiquer et insulter les électeurs fn si ça vous chante, il passera un jour ou l’autre. 2015, 2017, 2020… peu importe. la nullité umps lui a ouvert une autoroute à 4 voies !!!!!!

Agathe
En réponse @tempo1813. « …marquée par le pouvoir des idéologies criminelles sur les peuples musulmans… » c’est quoi cette époque marquée par le pouvoir des idéologies criminelles sur les peuples musulmans ? que voulez-vous dire? soyez plus précis (e).

anti umps
En réponse @desabusee. madame détient la verite. que c’est beau à voir! critiquer un parti qui n’a pas encore été au pouvoir, et s’abstenir de critiquer les deux partis qui ont prouvé qu’ils pouvaient couler la france. quel beau troupeau de moutons à l’umps!

anti umps
En réponse @rv. au lieu d’essayer de trouver quelques lacunes dans les quelques communes du fn, essayez de faire preuve d’objectivité en dénonçant toutes les magouilles qui font la une des journaux depuis 40 ans dans les villes gérées par l’ump, le ps et le pc. mais ce doit être trop vous demander?

doultrimler6
Bravo a vous @ tempo1813

tempo1813
La déprime fait toujours le jeu des extrêmes, l’époque que nous vivons est marquée par le pouvoir des idéologies criminelles sur les peuples musulmans et sur la montée des partis nationalistes dans nos sociétés en guerre économique. c’est la démocratie et la laïcité qui sont menacées partout.

DESABUSEE
En réponse @rv. vous avez entièrement raison il n’y en a pas un (parti) auquel on peut faire confiance, pas un pour relever l’autre. mlp vise elle aussi à satisfaire son égo personnel et bien sûr à faire « triompher » son parti. ce qui est le pire c’est que cette personne n’a aucune aptitude pour gouverner (déjà que hollande…) et que son programme ne tient absolument pas la route. certes elle énonce beaucoup de vérités que les français aiment entendre, l’attitude de l’actuel gouvernement l’épaule généreusement ! qui sera capable de reprendre la barre pour « redresser » un minimum notre pays ? c’est ça qui m’inquiète le plus, pas de réponse à mon sens.

sister
C’est une rèférence à un conte d’andersen. « le roi est nu » est une expression passée dans le langage courant et qui veut dire en gros que la personne n’a plus de pouvoir contrairement aux apparences. ceci dit, c’est vrai que le « roi est nul » aussi…

RV
Quand on entend mme le pen, que par la suite on voit que les maires des quelques communes dont le parti à remporté les élections s’octroyer généreusement une augmentation de leur salaire pouvant aller jusqu’à 45%, ça me laisse sceptique sur le bien fondé de leur discours… on a tout essayé sauf le fn mais franchement je crains qu’ils ne valent pas mieux que les autres….

angelo6592
Depuis pas mal de temps on a eu que des gouvernements de marionnettes ,alors essayons une fois le fn et on verra ,si c’est pareil et bien on rechangera ,mais au moins on aura essayé ,de toute façon tomber plus bas on ne peut pas on a touché le fond ! alors qu’est-ce qu’on risque !!!!

jim4495
Une cohabitation n’est pas un pacte avec « l’ennemi »! elle se dit prete à etre 1er ministre et sous la v me république le 1er ministre est chef de son gouvernement le président n’a que certain droit de veto… le vrai pouvoir reside dans une majorité parlementaire plus un gouvernement issus de cette majorité? les 2 unis peuvent faire ce qu’ils veulent d’où ses propos

anti umpsle
En réponse @nounapiou. bon résumé d’une situation réelle. le f.n. est aussi louable que l’ump et le ps qui ont démontré depuis 1959 qu’ils étaient copains et coquins, au point d’emmener la france dans le mur, sans se préoccuper un seul instant du recul progressif de la france et de ses valeurs nationales et républicaines.

NOUNAPIOUle
Depuis le 8 janvier 1959 avec le général de gaulle président de la république soit quelque 55 années, la france a compté 6 pouvoirs exécutifs. 4 dits de droite ont été incarnés en leur temps par pompidou, giscard d’estaing, chirac, sarkozy et 2 socialistes par mitterrand et hollande. ce dernier depuis le 6 mai 2012 avec une majorité de 51,64 % des suffrages. en mai 1968, le général de gaulle a eu cette saillie célèbre : «vous voulez la chienlit, vous l’aurez». pile-poil aujourd’hui d’où l’exaspération comme jamais d’une forte proportion de français, toutes convictions politiques confondues, qui n’en peuvent, mais de l’umps. pour faire simple, les thèmes de leur colère s’appellent : immigration, insécurité, laxisme, permissivité des pouvoirs publics, fermeture d’entreprises, chômage, retraites, coût de la vie, pression fiscale. qui n’a pas donné ? en mai 2017, nos compatriotes fondent leurs espoirs sur une majorité de droite dont le front national et marine le pen seraient les vainqueurs. avec, peut-être, l’élection de cette dernière à la présidence suivie d’un grand coup de pied dans la fourmilière afin de remettre l’église au milieu du village. d’où la trouille bleue éprouvée par l’umps dans cette perspective et les anathèmes et malédictions formulées souvent par des internautes à son endroit. il ne faut pas craindre de donner sa chance à marine le pen et au front national.

franc
Marine présidente !!!

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En voilà une qui peut se frotter les mains devant le spectacle lamentable de ce gouvernement incapable et destructeur
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Marine Le Pen se dit prête à gouverner en cohabitation avec François Hollande
Le HuffPost avec AFP

POLITIQUE – Marine Le Pen cherche à asseoir sa crédibilité. La présidente du Front national se dite prête à gouverner en cohabitation avec François Hollande, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, dans une interview au Figaro publiée samedi 30 août.

« Je peux vous dire une chose très clairement : nous, si nous obtenons une majorité, nous assumerons les responsabilités que nous aurons confiées les Français », déclare Marine Le Pen. La dirigeante frontiste dit croire à une dissolution de l’Assemblée dans un délai assez rapide en raison de « la crise politique extrêmement lourde que nous vivons » et qui « ne peut qu’entraîner un retour aux urnes ».

L’UMP montre « son vrai visage, purement électoraliste »

Selon elle, le gouvernement Valls II, « dernière cartouche de François Hollande, est un gouvernement de pure provocation ». Soulignant qu’à l’inverse du Front national, la dissolution « n’est pas souhaitée à l’UMP, où la cohabitation semble exclue », elle critique cette attitude de la droite qui montre, selon elle, « son vrai visage, purement électoraliste ».

« Comment peuvent-ils refuser une cohabitation qu’ils ont eux-mêmes théorisée ? », « Comment expliqueront-ils aux électeurs qui votent pour eux qu’ils refuseront de prendre leurs responsabilités pour changer la situation dramatique dans laquelle est plongé le pays ? », lance la présidente du FN. Elle indique qu' »au fil des prochaines semaines », elle va s’efforcer de « montrer à nos concitoyens que nous sommes prêts à gouverner ».

« Attirer la société civile dans notre dynamique »

« Nous allons multiplier les collectifs pour attirer la société civile dans notre dynamique. Ils seront tous liés à des sujets mal connus de notre programme, comme la retraite, la dépendance, le logement et la grande politique de la mer à laquelle je suis très attachée », affirme Marine Le Pen, qui fait sa rentrée ce samedi à Brachay, petit village de 58 habitants en Haute-Marne qui lui avait accordé 72 % de ses voix en 2012.

En attendant la prochaine présidentielle de 2017 pour laquelle l’UMP et le PS sont, selon elle « tellement lucides sur eux-mêmes qu’ils sont en train de se battre aujourd’hui pour la deuxième place », elle espère que le FN pourra décrocher un siège au Sénat lors des élections du 28 septembre. « Peut-être parviendrons-nous à faire élire le plus jeune sénateur, par exemple David Rachline à Fréjus, dans le Var ».

Marine Le Pen se présente en « capitaine » « en pleine tempête »

La présidente du FN Marine Le Pen s’est posée en « capitaine » prêt à gouverner la France face à la crise politique, samedi lors de son discours de rentrée à Brachay. « Si le peuple veut nous donner la barre, eh bien nous la tiendrons ! En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement », a assuré Mme Le Pen, estimant que c’est à cette qualité que se reconnaît « un homme d’État ».

Devant un bon demi-millier de ses partisans réunis pour son discours de rentrée, dans un village dont la grosse cinquantaine d’habitants a très largement voté FN aux dernières élections (84% aux européennes de mai), Mme Le Pen a assuré que le parti d’extrême droite qu’elle préside était « prêt à assumer toutes les responsabilités que le peuple nous confiera ».

Alors que l’UMP semble redouter une cohabitation en cas de dissolution –une éventualité rejetée par Manuel Valls– et de victoire aux législatives qui suivraient, la patronne du FN a fustigé ce « discours tacticien » avant de certifier: « Si le peuple nous donne à l’Assemblée nationale une majorité pour gouverner, eh bien nous gouvernerons ! ».

« Je ne mentirais pas aux Français, ni avant, ni après mon élection »

« Je suis d’une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les dangers et les épreuves » a-t-elle encore assuré. Elle a brossé le portrait de la dirigeante qu’elle serait si elle parvenait à l’Élysée : « Je ne mentirais pas aux Français, ni avant, ni après mon élection (…), pas comme François Hollande sur le chômage ou Nicolas Sarkozy sur l’insécurité. »

Engagée dans une nouvelle opération crédibilisation, après le succès électoral des européennes, Marine Le Pen a confirmé le lancement prochain de nouveaux « collectifs », après ceux consacrés aux enseignants et aux étudiants, afin de tenter de « pénétrer au plus près de la société civile », et prévenu qu’elle poursuivrait de ses critiques sans « aucun répit », le gouvernement dans les prochains mois.

L’enjeu est de taille : si selon un sondage CSA-Atlantico de samedi, 39% des Français sont « souvent d’accord » avec ses prises de position, seuls 27% lui reconnaissent « l’étoffe d’un président ». Dans les enquêtes d’opinion, bien qu’elle oscille autour des 30% des opinions favorables sur son « action », elle fait toujours face à une forte opposition structurelle.

« L’immense pouvoir » des Français

Juchée sur une estrade, devant des drapeaux bleu-blanc-rouge et des banderoles comme « FN Premier parti de France » ou « Marine on t’aime », la fille de Jean-Marie Le Pen a exhorté ses partisans à prendre leurs « responsabilités » : « Chacun doit se poser la question de la part qu’il peut prendre au redressement de la nation ».

Arguant de son courage, qualité qu’elle ne reconnaît pas à ses adversaires, elle a mis en garde ceux qui seraient séduits par ses idées: « Sans le courage du peuple, point de chef courageux. Sans chef courageux, point de changement salutaire. Prends conscience, peuple de France, de l’immense pouvoir que tu détiens », a-t-elle lancé, se voulant lyrique.

Dans un discours d’une quarantaine de minutes, principalement axé sur la « terrible crise » politique, Marine Le Pen a vilipendé le gouvernement pris « dans une marche destructrice », mais aussi la « prétendue opposition UMP (…), véritable radeau pourri à la dérive ». Après la démission du gouvernement lundi et les critiques de l’ex-ministre de l’Économie Arnaud Montebourg contre la voie économique choisie par le président de la République, le pouvoir « est nu, le roi François Hollande est nu, le prince Manuel Valls est nu », d’après elle.

Emmanuel Macron, un « banquier d’affaires »

L’eurodéputée en a profité pour éreinter « le banquier d’affaires » Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Economie, et la nouvelle ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem qui n’a selon elle « aucune compétence » pour ce poste, avant de finir son discours sous les appels à la « démission » de François Hollande lancés par ses partisans.

Elle n’a revanche abordé les sénatoriales de fin septembre que d’une phrase, alors que le FN ne nourrit que des espoirs modérés d’envoyer l’un des siens au Palais du Luxembourg.

La chasse au dahu

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Kerry appelle à une « coalition de nations » pour combattre l’EI

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a plaidé vendredi en faveur d’une large coalition mondiale pour lutter contre les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et en Syrie.

A une semaine d’un sommet de l’Otan au Pays de Galles du 4 au 5 septembre, le chef de la diplomatie appelle dans un tribune dans le New York Times à une « réaction conjuguée conduite par les Etats-Unis et la plus large coalition de nations possible ».

John Kerry explique qu’il cherchera, en compagnie du secrétaire à la Défense Chuck Hagel, à former cette coalition lors des discussions avec ses partenaires occidentaux en marge du sommet.

Il ajoute que le président américain Barack Obama proposerait une stratégie contre l’Etat islamique lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, dont les Etats-Unis prennent la présidence en septembre.

« Nous profiterons de cette occasion pour continuer à former une large coalition et souligner le danger constitué par les combattants terroristes étrangers, notamment ceux qui ont rejoint l’EI », soutient M. Kerry.

Il estime que cette coalition doit pouvoir recourir aux moyens « politiques, humanitaires, économiques, juridiques et de renseignement afin d’appuyer l’action militaire ».

A l’issue du sommet de l’Otan, précise-t-il, il se rendra avec Chuck Hagel au Moyen-Orient afin de rallier davantage de soutiens « parmi les pays qui sont le plus directement menacés ».

« Nous ne permettrons pas au cancer de l’EI de s’étendre à d’autres pays. Le monde peut affronter ce fléau, et au bout du compte le vaincre », estime-t-il.
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Les Etats-Unis souhaitent une coalition mondiale pour lutter contre l’Etat islamique
Le Monde.fr avec AFP

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Un combattant de l’Etat islamique après la prise de la base aérienne de Tabqa, en Syrie, le 25 août.
Les pays vont-il s’allier pour lutter contre l’Etat islamique (EI) ? C’est en tout cas le souhait du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui a plaidé, vendredi 29 août, en faveur d’une large coalition mondiale pour combattre les djihadistes de l’EI qui sévissent en Irak et en Syrie.

Lire aussi notre article : Les Etats-Unis ne bombarderont pas l’Etat islamique en Syrie dans l’immédiat

A une semaine d’un sommet de l’Otan au Pays de Galles du 4 au 5 septembre, le chef de la diplomatie américaine appelle ainsi dans une tribune dans le New York Times à une « réaction conjuguée conduite par les Etats-Unis et la plus large coalition de nations possible ».

« NOUS NE PERMETTRONS PAS AU CANCER DE L’EI DE S’ÉTENDRE »

John Kerry explique qu’il cherchera, en compagnie du secrétaire à la défense Chuck Hagel, à former cette coalition lors des discussions avec ses partenaires occidentaux en marge du sommet. Il ajoute que le président américain Barack Obama proposerait une stratégie contre l’Etat islamique lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, dont les Etats-Unis prennent la présidence en septembre :

« Nous profiterons de cette occasion pour continuer à former une large coalition et souligner le danger constitué par les combattants terroristes étrangers, notamment ceux qui ont rejoint l’EI. »

Il estime que cette coalition doit pouvoir recourir aux moyens « politiques, humanitaires, économiques, juridiques et de renseignement afin d’appuyer l’action militaire ». A l’issue du sommet de l’Otan, précise-t-il, il se rendra avec Chuck Hagel au Moyen-Orient afin de rallier davantage de soutiens « parmi les pays qui sont le plus directement menacés ». « Nous ne permettrons pas au cancer de l’EI de s’étendre à d’autres pays. Le monde peut affronter ce fléau, et au bout du compte le vaincre », estime-t-il.
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Commentaires

JP Landr
Et que dit l’Europe à ce vaste projet de lutte contre le génocide annoncé des non croyants islamiques ?

Dominique PIROU
C’est peut être là qu’il y aurait une alliance possible avec les russes .., avec en contrepartie la paix en Ukraine. Au passage on aimerait bien aussi que les musulmans français parlent solennellement contre l’EI. Un peu de courage Mr Boubakeur !

Ulysse
C’est clair, c’est un enjeux de civilisation, si le cancer se répands c’est la mort de 2000ans d’évolution, de civilisation, le retour de la barbarie une fois encore. La prédominance des phallocrates extrêmes, des sanguinaires, sous couvert de religion.

Jean-MArc creau
Cette coalition doit aussi inclure les pays Arabes, y compris leurs moyens militaires. Ras le bol de se faire traiter de colonialiste. Que chacun choisisse son camp et ait une position claire face à l’EI.

Le Thuriféraire
Ca me fait penser aux marchands de sucre qui disent qu’il faut lutter contre le diabète, ou les cigaretiers contre le cancer du poumon…
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sans-titre

Ukraine: sommet européen pour répondre à la Russie, admonestée par l’Otan
le Point.fr

Les dirigeants de l’UE doivent apporter samedi une réponse à la nouvelle escalade en Ukraine menée par la Russie, appelée la veille par l’Otan à cesser ses « actions militaires illégales » qui inquiètent aussi l’OSCE.

Le président sortant de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a averti vendredi au téléphone le président Vladimir Poutine que toute nouvelle « déstabilisation » de l’Ukraine aurait un « coût élevé » pour la Russie.

Le secrétaire général de l’Alliance atlantique Anders Fogh Rassmussen a de son côté condamné ce qu’il a appelé le « mépris permanent de la Russie pour ses obligations internationales », exigeant une désescalade dans le conflit qui ravage l’est de l’Ukraine. Le président en exercice de l’OSCE, le Suisse Didier Burkhalter, a lui exprimé sa préoccupation face à la récente extension des combats dans l’est de l’Ukraine et devant « les informations » faisant état de l’arrivée de troupes et de matériels militaires russes.

Le président ukrainien Petro Porochenko assistera à l’ouverture du sommet de Bruxelles, au cours duquel les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE discuteront d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie. Initialement, M. Porochenko devait seulement être reçu samedi matin par les présidents sortants du Conseil, Herman Van Rompuy, et de la Commission, José Manuel Barroso.

Mais l’aggravation de la situation a conduit les Européens à signifier leur soutien de manière plus visible.

En un peu plus de quatre mois, ce conflit entre les forces armées de Kiev et les insurgés prorusses a fait près de 2.600 morts selon l’ONU, ainsi que des milliers de blessés et des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés.

Jeudi, l’Otan a affirmé que plus de 1.000 soldats russes combattaient en Ukraine et que 20.000 étaient massés le long de la frontière.

– ‘Fausses informations’ –

Le ministère russe de la Défense a démenti toute présence de troupes russes. Ces accusations « n’ont aucun rapport avec la réalité », il s’agit de « fausses informations », a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a demandé vendredi que « cessent les bruits de bottes russes » en Ukraine, et Berlin a dénoncé une « intervention militaire ».

Sur le terrain, Novoazovsk, petite cité balnéaire ouvrière située à une quinzaine de kilomètres de la frontière russe, était solidement contrôlée vendredi par les rebelles, deux jours après le repli précipité de l’armée ukrainienne à la suite d’une contre-offensive des insurgés.

Tous les regards sont désormais tournés vers Marioupol (460.000 habitants), port stratégique ukrainien sur la mer d’Azov, dont la Russie et la Crimée sont aussi riveraines, qui se préparait dans le calme à subir des combats.

Face à cette situation, Kiev a annoncé vendredi son intention de relancer le processus d’adhésion à l’Otan, l’Alliance atlantique soulignant de son côté qu’elle ne fermerait pas la porte à l’Ukraine.

M. Poutine a pour sa part déclaré qu’il fallait « contraindre » Kiev à négocier avec les séparatistes prorusses pour « entamer des négociations sur le fond ». Dans un communiqué, il a vanté les « succès considérables » de la rébellion, qui a repris l’initiative sur l’armée ukrainienne après plusieurs semaines de recul.

M. Poutine s’est adressé aux « insurgés de la Novorossia » (« Nouvelle Russie »), mot qu’il utilise depuis avril pour désigner plusieurs régions de l’est et du sud de l’Ukraine.

Ce concept de « Nouvelle Russie » datant de l’époque tsariste renvoie à l’idée d’un territoire sous contrôle indirect de Moscou, qui pourrait se contenter d’incursions militaires destinées à soutenir la rébellion prorusse, déstabilisant durablement Kiev et freinant le processus de son rapprochement avec l’Ouest.

– ‘Un seul et même peuple’ –

« Le peuple russe et le peuple ukrainien étaient quasiment un seul et même peuple », a lancé M. Poutine, déclarant aussi que la Crimée ne retournerait jamais dans le giron ukrainien.

Par ailleurs, M. Poutine a tenu des propos positifs sur M. Porochenko et a annoncé qu’il avait conclu avec lui un accord sur l’aide humanitaire en Ukraine, dans une interview dont des extraits ont été diffusés dans la soirée et qui doit être diffusée dimanche dans son intégralité.

La rencontre entre les deux hommes mardi à Minsk a été « très bonne, c’est mon impression, elle a été très franche », a déclaré M. Poutine. M. Porochenko « est à mon avis le genre de partenaire avec qui on peut avoir un dialogue », a-t-il assuré.

Il a indiqué avoir accepté une proposition du président ukrainien pour que la Russie livre de l’aide humanitaire par rail à Lougansk et à Donetsk, principaux bastions des insurgés. La Russie avait envoyé la semaine dernière un convoi humanitaire routier à Lougansk, sans le feu vert de Kiev.
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Russie: une ONG de mères de soldats russes classée « agent de l’étranger »
LEXPRESS.fr

Les autorités russes ont classé ce vendredi comme « agent de l’étranger » un groupe de mères de soldats qui a demandé des comptes à Moscou sur la présence présumée de militaires russes dans l’est de l’Ukraine.

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Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse le 27 août 2014 à Minsk afp.com/Kirill Kudryavtsev

Apparemment, demander des comptes au Kremlin en pleine vraie-fausse guerre est une mauvaise idée. Un groupe de mères de soldat, qui s’interrogeaient sur la possible mort de neuf soldats russes près de la frontière ukrainienne, a été classé ce vendredi comme « agent de l’étranger » par les autorités russes.

>> « Il n’y a pas de guerre en Ukraine », mais des soldats russes y meurent

Le ministère russe a annoncé dans un communiqué avoir enregistré sous cette classification une organisation appelée Mères de soldats de Saint-Pétersbourg (qui n’est pas la même que le Conseil des mères de soldats russes, ndlr). Cette dénomination, créée par une loi de 2012, oblige les ONG bénéficiant de financements étrangers et ayant une activité « politique » à s’enregistrer et à s’afficher dans toute communication ou activité publique comme des « agents de l’étranger », une expression datant de l’époque stalinienne.

Très influents, les comités de mères de soldats, dont certains sont plus proches du pouvoir que d’autres, dénoncent les abus dans l’armée et ont notamment fait grand bruit pendant les guerres de Tchétchénie dans les années 1990.
« Une centaine de soldats blessés à Saint-Pétersbourg »

Cette décision « va bien sûr compliquer notre travail », a déclaré Alexandre Gorbatchev, militant de l’organisation. « Cela sera plus compliqué pour nous de recevoir des informations de l’armée, des structures militaires ».

La directrice de l’ONG, Ella Poliakova, a fait parler d’elle ces derniers jours en Russie en demandant des comptes aux autorités, sur fond d’informations de plus en plus nombreuses sur la présence de troupes russes dans l’Est de l’Ukraine.

Sur la chaîne d’opposition Dojd, elle a évoqué l’arrivé à Saint-Pétersbourg d’une centaine de soldats blessés, s’interrogeant sur les raisons de cet afflux.

>> INFOGRAPHIE. L’Ukraine s’enlise dans un conflit avec la Russie
Photo d’un satellite de l’Otan montrant des troupes russes en Ukraine.
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Photo d’un satellite de l’Otan montrant des troupes russes en Ukraine.
Photo by DigitalGlobe

En tant que membre du Conseil russe aux droits de l’homme, elle s’était adressée en début de semaines au Comité d’enquête russe pour demander des informations sur la possible mort de neuf soldats russes près de la frontière ukrainienne.

Une source au ministère russe de la Défense a qualifié auprès de l’agence de presse Interfax les propos de M. Poliakova de « délire » et a relevé l’ajout des Mères de soldats de Saint-Pétersbourg au registre des « agents de l’étranger ».
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Commentaires

kant008 –
@hervedetreglode : la Russie de Vladimir poutine doit être absolument freinée dans ses ambitions géopolitiques par les pays occidentaux ,comme naguère l’union soviétique par les Etats unis ,il y a urgence ,,heureusement que l’OTAN est la pour assurer cette mission ,faute de quoi les chars russes auraient occupes tous les anciens états du pacte de varsovie

nitrox92 –
Peu importe qui finance . On s’en fiche totalement. Nous retrouvons via poutine le stalinisme bon teint…

hervedetreglode –
L’organisme appelé « Mères des soldats de Saint-Pétersbourg » a reçu par exemple 85 000 dollars du NED en 2010. Le « National Endowment for Democracy » a été fondé à Washington en 1983, et il est financé aujourd’hui principalement par le Département d’État des États-Unis. Au moment de la fondation du NED, le directeur de la CIA (William Colby) avait expliqué au Washington Post que l’activité du NED était conduite auparavant par la CIA elle-même. Si je rappelle cela, ce n’est pas du tout pour justifier la décision (obligation de déclaration) du gouvernement russe envers l’organisme de Saint-Pétersbourg, mais simplement pour compléter l’information des lecteurs.

islandais –
C’est vraiment le retour à l’URSS. Assassinats de journalistes libéraux, assassinats de personnages qui pourraient contester à Londres, guerres dissimulées sans parler de tout ce que nous ne savons pas, sous gentil Poutine, c’est bel et bien le retour aux méthodes de Staline, voire pis. J’espérais ne plus jamais voir Paris sous les bombes. A 66 ans, je me demande.

Mica56-
Avec Vladimir toutes les mères de soldats russes sont susceptibles d’être agents de l’étranger.

cenomane –
@jakjin : bon commentaire dans la ligne editoriale du journal

jakjin –
Bientôt un retour aux bonnes vieilles méthodes Staliniennes ? Classée ASA, Application de l’article 58, 10 ans dans l’Archipel ?
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L’enseignement en France n’est pas pertinent, selon l’OCDE
Reuters

2014-08-29T145125Z_1007180001_LYNXMPEA7S0P7_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-ENSEIGNEMENT-OCDE
PARIS (Reuters) – Inégalitaire, pas pertinent, trop académique, prodigué par des enseignants considérés comme des ouvriers d’usine par leurs autorités et leurs syndicats : le directeur de l’éducation de l’OCDE n’est pas tendre avec l’enseignement en France.

Andreas Schleicher est le responsable du système Pisa d’évaluation du niveau des élèves de 15 ans de 65 pays, où la France figure souvent en médiocre position -à la 25e place dans le dernier classement- ce dont souffrent surtout les classes sociales défavorisées.

« L’enseignement n’est pas pertinent en France », déclare-t-il dans une interview publiée vendredi par Le Monde. « On y est en décalage. Le monde moderne se moque bien de ce que vous savez. Il s’intéresse à ce que vous savez en faire. Il a besoin de gens créatifs, capables de croiser les sujets quand l’école française fait encore trop réciter des leçons. »

Le directeur allemand de l’éducation de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ajoute que « l’école française est l’une des plus inégalitaires au monde, alors que l’égalité est un sujet omniprésent dans le débat ».

« Elle est très loin de l’idéal dont rêve ce pays, en dépit d’efforts conséquents comme le temps que les jeunes Français passent en classe et l’âge précoce auquel on les y envoie! »

« UNE ENVIE DE FUIR »

Les Français, qui se gaussent souvent des bons résultats dans l’étude Pisa des écoles asiatiques qui seraient selon eux des machines à produire des robots, se protègent selon lui par « des stéréotypes sur l’école asiatique ».

« Les enseignants (en Asie) sont formés à la gestion de classe, bien mieux qu’en France », dit Andreas Schleicher, selon qui le système « ne leur facilite pas le travail ».

« L’institution les traite comme des exécutants qui sont là pour faire passer un programme. Ils sont comme à l’usine, font leur travail dans leur coin », souligne-t-il en fustigeant une « formation initiale (…) trop académique ».

En outre, la pratique française, qui permet aux enseignants « installés dans le système » de choisir leur classe, laissant les écoles difficile à des débutants « défie le bon sens ».

« Cela crée d’emblée une envie de fuir! Ou de ne pas venir… », estime Andreas Schleicher, selon qui même un salaire supérieur ne suffirait pas à nourrir des vocations.

Les syndicats participeraient selon lui à cette situation.

« Un pays a les syndicats qu’il mérite », explique-t-il. « Si vous avez un système très ‘industriel’, les syndicats reproduisent cette structure et se battent comme ceux des ouvriers pour les salaires, les effectifs. »

Andreas Schleicher estime que la manière dont les réformes sont imaginées en France -« pensées dans le secret des cabinets ministériels par des gens très intelligents et (…) ensuite imposées aux enseignants et aux parents »- aggrave la tendance.

Il estime toutefois que les réformes entreprises, comme celles des rythmes scolaires, vont dans le bon sens et encourage la France à les accélérer.

« La France peut se rassurer car les grosses réformes ne créent pas vraiment plus de remous que les plus petites. En disant cela, je pense bien sûr à la réforme des rythmes scolaires », ironise-t-il.
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Commentaires

Carlita •
Disons surtout que si les profs pouvaient réellement faire le boulot sans passer la moitié de l’heure à jouer au gendarme, ce serait un vrai pas en avant. Les enfants,surtout dans les milieux très défavorisés, n’ont plus le respect de rien, c’est décourageant. Le niveau est au plus bas, je le vois…

Ololi •
Par souci d’égalité,le niveau scolaire ne cesse de baisser.C’est inquiétant.

Joëlle •
Superficiel, laxiste, menant vers un abêtissement dramatique et une ignorance ……cosmique ! Mais on gouverne mieux les c…., n’est-ce pas ?

eiram •
Encore une directive allemande, quand va-t-on s’affranchir de ce pays ?

galuremarche •
bon, tout est à refaire et on le sait, mais comment bouger le mammouth dont les cellules sont des profs déconnectés des réalités, superprotégés et hyper fragiles, conscients d’eux mêmes jusqu’à vouloir plus que la paie d’un cadre supérieur sans aucune responsabilité sur les résultats?

Gilles •
on a voulu que tous nos enfant est le bac ,idée idiote cela est pas possible il sont chomeurs aujourd’hui .
si on avait garder l’apprentissage entreprise plus école la bonne solution des 14 ans avec des évolutions on en serait pas là car on a des mal formés ou avec diplome sans pratique.

Fick Socialusm •
Et pourquoi il n’y a pas UN enfant de FACHO-BOUKAK sur la photo????
La Finlande était 1ère au classement PISA (la France envahie par les FACHOS-BOUKAKS 22è sur 28)….la Finlande perdant sa 1ère place! La Finlande ne comprenant pas….La Finlande avec seulement 3% de FACHOS-BOUKAKS…et voilà…

Un utilisateur Yahoo •
deja l’education nationale devrait s’appeler la formation nationale, l’education c’est le role des parents, ensuite dans formation il y a la notion d’apprentissage…c’est la vocation de l’ecole: d’apprendre a faire…de transmettre du savoir-faire…pour l’instant on pretend eduquer on echoue et…

AlPacina •
C’est simple : ici, seuls les diplômes comptent. Ce qu’on sait faire ne compte pas. Y a qu’à regarder ceux qui sont à la tête du pays (énarques, etc.). Tous le contraire des pays anglo-saxons qui savent profiter de ce que peut apporter quelqu un, diplômé ou pas.

Serge •
Y avait-il besoin de ce rapport pour arriver à ce constat alors qu’on sait qu’en post-bac 85% des élèves se retrouve en situation d’échec scolaire…

« projet de remise en cause des 35 heures »

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Mais qui travaille 35 heures ?
Donald Hebert

Le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron a relancé le débat sur la durée légale du travail hebdomadaire. Mais au fait, quelle est la réalité des 35 heures en France.

Les 35 heures sont de nouveau sur la place publique. La veille de sa nomination, le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron a confié au « Point » qu’il ne serait pas contre autoriser les entreprises et les branches à « déroger » à la durée hebdomadaire légale du travail.
C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? », a déclaré l’ancien conseiller de François Hollande à l’Elysée, répondant à une demande récurrente des patrons et attisant la crainte des syndicats.

Leur suppression n’est « pas à l’ordre du jour », a immédiatement corrigé Matignon de peur que le sujet ne mette le feu aux poudres lors d’une rentrée déjà riche en dossiers explosifs. Les 35 heures ont pourtant une réalité relative.
La durée du travail : 39,4 heures
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35 heures est une durée théorique. En réalité, la durée de travail habituelle est de 39,4 heures en France (chiffre de 2012), soit bien plus que le seuil légal. Après les lois Aubry du début des années 2000, lors du passage aux 35 heures, « un certain nombre d’entreprises ont choisi de conserver un horaire hebdomadaire d’un niveau supérieur en accordant à leurs salariés des jours de congés supplémentaires : les jours de réduction du temps de travail (RTT) », note la Dares dans un rapport. En prenant en compte ces RTT, la durée collective du travail moyenne est de 35,6 heures (2012), là encore un peu au-dessus de 35 heures.
Pour réduire le chômage ?

Les vertus des 35 heures, elles aussi, font débat. Trop rigides pour les petites entreprises. Compensées par trop d’aides publiques pour les grandes. Les 35 heures auraient freiné l’économie française, estiment certains économistes. Elles auraient été vecteur de productivité, jugent d’autres experts. Aujourd’hui certains plaident pour une augmentation de la quantité de travail en France afin de relancer la croissance et mettent en garde contre le risque de se partager un gâteau plus petit. D’autres comme le politique Pierre Larrouturou, demandent à travailler 32 heures. Récemment, des milliardaires comme Carlos Slim, Larry Page (PDG de Google) et Richard Branson (Virgin) l’ont rejoint, avec parfois des arrière pensées différentes. Mais Richard Branson estiment qu’embaucher deux personnes à mi-temps est préférable à une seule personne à plein temps.

La diminution du temps de travail, seule manière de lutter contre le chômage en temps de croissance morne ? « Elle est une caractéristique de tous les pays développés », écrivait la sociologue Dominique Méda dans la revue « Projet » fin 2013. « Non seulement tous les pays occidentaux (mis à part les États-Unis) ont réduit leur temps de travail depuis soixante ans, mais – à rebours des clichés éculés – la France est loin d’être le pays où l’on travaille le moins ! Les Pays-Bas, le Danemark et l’Allemagne présentent des durées hebdomadaires moyennes effectives de travail moins élevées, si l’on prend en considération (ce que ne font généralement pas les commentateurs) les personnes travaillant à temps complet et celles à temps partiel… »
Impossible à détricoter

Lors de la campagne présidentielle de 2012, Jean-François Copé avait plaidé devant les patrons de l’Afep pour la suppression des 35 heures. « Comment, avait ironisé le socialiste Michel Sapin en face de lui à la tribune, Vous voudriez supprimer le seuil de déclenchement légal des heures supplémentaires ?… »

Faute d’avoir supprimé les 35 heures, les gouvernements de droite ont fait en sorte d’en assouplir l’application entre 2002 et 2012. Traduisant son slogan « travailler plus pour gagner plus », l’ex-président Nicolas Sarkozy avait préféré défiscaliser les heures supplémentaires, ce qui avait, paradoxalement, compliqué la suppression des 35 heures. François Fillon en propose désormais la suppression.

Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité de gauche plaide pour un assouplissement, les lois Aubry ayant été jugées trop rigides dès leur entrée en application, notamment pour les petites entreprises. En 2006, Ségolène Royal proposait d’aller plus loin dans l’assouplissement. Et en 2011, pendant la primaire socialiste, un des candidat proposait de les « déverrouiller » : Manuel Valls.

Donald Hébert
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Mais qui travaille 35 heures ?
Donald Hebert

Le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron a relancé le débat sur la durée légale du travail hebdomadaire. Mais au fait, quelle est la réalité des 35 heures en France.
Les 35 heures sont de nouveau sur la place publique. La veille de sa nomination, le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron a confié au « Point » qu’il ne serait pas contre autoriser les entreprises et les branches à « déroger » à la durée hebdomadaire légale du travail.
C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? », a déclaré l’ancien conseiller de François Hollande à l’Elysée, répondant à une demande récurrente des patrons et attisant la crainte des syndicats.

Leur suppression n’est « pas à l’ordre du jour », a immédiatement corrigé Matignon de peur que le sujet ne mette le feu aux poudres lors d’une rentrée déjà riche en dossiers explosifs. Les 35 heures ont pourtant une réalité relative.
La durée du travail : 39,4 heures

35 heures est une durée théorique. En réalité, la durée de travail habituelle est de 39,4 heures en France (chiffre de 2012), soit bien plus que le seuil légal. Après les lois Aubry du début des années 2000, lors du passage aux 35 heures, « un certain nombre d’entreprises ont choisi de conserver un horaire hebdomadaire d’un niveau supérieur en accordant à leurs salariés des jours de congés supplémentaires : les jours de réduction du temps de travail (RTT) », note la Dares dans un rapport. En prenant en compte ces RTT, la durée collective du travail moyenne est de 35,6 heures (2012), là encore un peu au-dessus de 35 heures.
Pour réduire le chômage ?

Les vertus des 35 heures, elles aussi, font débat. Trop rigides pour les petites entreprises. Compensées par trop d’aides publiques pour les grandes. Les 35 heures auraient freiné l’économie française, estiment certains économistes. Elles auraient été vecteur de productivité, jugent d’autres experts. Aujourd’hui certains plaident pour une augmentation de la quantité de travail en France afin de relancer la croissance et mettent en garde contre le risque de se partager un gâteau plus petit. D’autres comme le politique Pierre Larrouturou, demandent à travailler 32 heures. Récemment, des milliardaires comme Carlos Slim, Larry Page (PDG de Google) et Richard Branson (Virgin) l’ont rejoint, avec parfois des arrière pensées différentes. Mais Richard Branson estiment qu’embaucher deux personnes à mi-temps est préférable à une seule personne à plein temps.

La diminution du temps de travail, seule manière de lutter contre le chômage en temps de croissance morne ? « Elle est une caractéristique de tous les pays développés », écrivait la sociologue Dominique Méda dans la revue « Projet » fin 2013. « Non seulement tous les pays occidentaux (mis à part les États-Unis) ont réduit leur temps de travail depuis soixante ans, mais – à rebours des clichés éculés – la France est loin d’être le pays où l’on travaille le moins ! Les Pays-Bas, le Danemark et l’Allemagne présentent des durées hebdomadaires moyennes effectives de travail moins élevées, si l’on prend en considération (ce que ne font généralement pas les commentateurs) les personnes travaillant à temps complet et celles à temps partiel… »
Impossible à détricoter

Lors de la campagne présidentielle de 2012, Jean-François Copé avait plaidé devant les patrons de l’Afep pour la suppression des 35 heures. « Comment, avait ironisé le socialiste Michel Sapin en face de lui à la tribune, Vous voudriez supprimer le seuil de déclenchement légal des heures supplémentaires ?… »

Faute d’avoir supprimé les 35 heures, les gouvernements de droite ont fait en sorte d’en assouplir l’application entre 2002 et 2012. Traduisant son slogan « travailler plus pour gagner plus », l’ex-président Nicolas Sarkozy avait préféré défiscaliser les heures supplémentaires, ce qui avait, paradoxalement, compliqué la suppression des 35 heures. François Fillon en propose désormais la suppression.

Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité de gauche plaide pour un assouplissement, les lois Aubry ayant été jugées trop rigides dès leur entrée en application, notamment pour les petites entreprises. En 2006, Ségolène Royal proposait d’aller plus loin dans l’assouplissement. Et en 2011, pendant la primaire socialiste, un des candidat proposait de les « déverrouiller » : Manuel Valls.

Donald Hébert
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Commentaires

Jean Guiet
Hier soir sur BFMTV ,Y.Treard a rappelé le slogan:  » Travailler plus pour travailler tous » !!!!! Autrement dit, si les entreprises augmentent le temps de travail ( et donc le salaire ) de leurs employés, elles vont automatiquement créer de nouveaux emplois. C’est tellement évident, qu’un peu d’explications de la part des partisans de la suppression des 35 heures, seraient les bienvenues.

fraise desboires
Je connais dans la territoriale une fonctionnaire qui est payée 35 h, elle fait sur l’année complète 32h.

domino 0769
Deux salariés à mi-temps à la place d’un vrai poste de travail , c’est 2 serfs corvéables à merci pour l’employeur et 2 chômeurs en moins à l’ ANPE . Mais autant d’aides sociales diverses , fournies par l’état .

oiseau migrateur
On aimerait surtout savoir quelle est la durée de travail effective, c’est à dire le nombre d’heures non déclarées et non payées que font les salariés en plus des 35 ou 39.4h, et le nombre de jours de congés ou rtt non pris.
J’estime cette durée, dans mon cas, à une dizaine d’heures par semaine en moyenne, ce qui me monte à 45-55h selon les périodes, payées 39.4h. Sur un CDD de 6 mois, 7 jours de congés non pris. J’oublie les heures passées à bosser dans les transports en dehors de mon temps de travail et les emails pros tout le week end et à toute heure du jour et de la nuit. Je pense être dans la moyenne inférieure de ma catégorie professionnelle (cadres et professions intellectuelles).
Si mon estimation est exacte, cela veut dire qu’un salarié moyen de catégorie supérieure bosse 50h payées 35. Finalement, on dépasse toutes les espérances des patrons; pourquoi s’en plaignent-ils?

Djea Sgc
Vous avez tout à fait raison ! Expérience partagée par mon mari, cadre dans une PME ! Il n’a pas encore entamé ses congés de …l’année dernière !
Précision : il faut lire « les congés de cette année » .

Philippe Saturne
A titre personnel si on veut travailler plus cela peut se comprendre si on aime son travail.
Mais pour les autres ? Je veux dire une bonne majorité…le travail on le fait car il faut le faire en attendant de gagner à euromillion.
Avoir une vie plutôt détendue (= pas sous stress) cela change beaucoup de choses.
Ne serait-ce que pour la vie de famille. J’ai connu un père qui n’était jamais là car avant « c’était comme cela »…résultat j’ai grandi comme une herbe sauvage c’est à dire un peu n’importe comment. Et cela fait des dégâts.
A l’école et au lycée je n’en fichais pas une car j’étais « dans mon monde à moi donc je rêvais » par contre j’en ai payé le prix faut voir comment, en fait comme une bonne partie des « branleurs » on vit intérieurement très mal la chose mais on est si fier qu’on rit jaune quand on est jeune. Je fais régulièrement des rêves que je suis au lycée et que je ne comprends rien à rien.
J’ avais un ami et son père faisait le même travail que le mien sauf que tous les samedi il passait sa journée à aider son fils en math et autres. Un jour j’ai assisté à ce genre d’aide et j’écoutais ce qu’ils se disaient et je vous jure que j’ai été bouleversé par cela. Son père a un moment s’est retourné et a dit « Philippe..et toi tu veux que je t’aide ? « .
J’ai répondu non ça va merci..continuez ». Je suis rentré chez moi après et j’étais heureux et triste dans mon esprit.

Hercule Poiroteur
donc.. PACTISER avec Les Plus Forts (les fameux « responsables ») pour d’autant mieux CULPABILISER ainsi Les Plus Faibles au moins 35 heures (les si fameux « salariés » trop coupables d’être irresponsables, « eux »,).. oui voilà bien en effet un sacré bon partage en effet.. ce si joli gâteau surdopé de La Nouvelle Economie, n’est-ce pas?! oui vous savez? « celle » des Meilleurs Bienfaiteurs d’une Humanité désormais tellement Plus Forte sans Les Peuples devenus bizarrement trop faibles aujourd’hui.. les « éternels coupables » pourrait-on dire… somme toute les seuls légitimes à punir.. TOUJOURS!

Djea Sgc
Plus de 35 h alors qu’il n’y a pas de travail, que les seniors et les jeunes souffrent du chômage !!!
Ah ils savent gérer les solfériniens !!! Encore un exemple :
« François Hollande est sympa, il vient de me donner 49 017 euros ou plutôt il m’a permis de déduire cette coquette somme de mes impôts. Je ne comptais pas dessus. Mes affaires marchent très bien, merci. Je paye déjà mes salariés bien au-dessus de la moyenne de mon secteur. J’ai refait mes banquettes, mon chauffage…
Je ne fais pas d’export et ne compte pas en faire. Je paiera 591 153 euros d’impôts à titre personnel cette année. Bref, je n’en avais pas besoin, mais un petit billet de 50 000 c’est toujours bienvenu. Franchement merci, François  »
Hollande.http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/05/cice-hollande-vient-faire-cadeau-50-000-euros-253467

Marco Nour
« Plus de 35 h alors qu’il n’y a pas de travail, que les seniors et les jeunes souffrent du chômage !!!
Ah ils savent gérer les solfériniens !!!  »
Juste remarque sauf que cela n’a strictement rien à voir avec les « solfériniens » Aucune réforme du temps de travail n’a été faite depuis 2012, sauf… la fin de la défiscalisation et de l’exonération des charges patronales sur les HS.
Cette mesure de Sarkozy encourageait les HS au détriment des :
– jeunes non embauchés
– intérimaires dont le contrat n’était plus prorogé.
– des seniors de +50 ans poussés vers la sortie.
La suppression de cette mesure a donc plutôt eu pour effet de faire moins d’heures supplémentaires.
Votre exemple suivant est de la pure intox.

Djea Sgc
De l’intox ? il s’agit d’un restaurateur parisien qui a fait un article sur Agoravox! Pourquoi la vérité vous dérange-t-elle ? Vous avez des infos concernant « l’intox » ?
Je viens de trouver la liste de ses restaurants à Paris, très facile à trouver !
Téléphonez-lui il vous dira si c’est bien lui qui a écrit l’article ! croyez-vous que cet homme aurait laisser un imposteur écrire n’importe quoi à son sujet ?
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« L’aide au patronat ne créera pas d’emplois »
LE MONDE | Benjamin Coriat (Professeur de sciences économiques à l’université Paris-XIII, cofondateur des Economistes atterrés)
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François Hollande, au Vieil-Armand (Haut-Rhin), le 3 août.
Alors qu’au sommet de l’Etat la crise fait rage, il est sans doute utile de revenir sur certains des fondements des oppositions qui se sont cristallisées ces derniers jours. Une question-clé qui traverse ces oppositions est celle de savoir si le pacte de responsabilité a une chance de réussir. Peut-on faire confiance aux patrons pour, en contrepartie des 41 milliards promis, relancer l’investissement et l’emploi ?

Si l’on se base sur les résultats d’une récente enquête sur la distribution des dividendes, la cause est entendue. L’évidence le clame : le « civisme » économique des patrons est pour le moins sujet à forte caution. Avec l’augmentation de 30,3 % sur un an des rémunérations distribuées aux actionnaires, la France est le pays qui, en Europe, a versé le plus de dividendes, et l’Europe a elle-même été la zone la plus prodigue de la planète.

Dans ce contexte, les exhortations lancées aux patrons par les ministres socialistes, à commencer par le premier d’entre eux, à « investir » pour relancer l’économie, alors que la courbe d’investissement reste plate et même négative (– 0,8 % au deuxième trimestre), ont quelque chose de pathétique…

L’EMPLOI ET L’INVESTISSEMENT, DES VARIABLES D’AJUSTEMENT

Tout laisse à penser que cette supplique ne changera rien. Les niveaux actuels de distribution de dividendes ne font que renouer avec des niveaux déjà connus par le passé. Dans les grandes entreprises, à commencer par celles du CAC 40, les patrons, leurs actionnaires, n’en sont pas à leur coup d’essai. Pour ce qui est des PME, bien moins florissantes, les exhortations gouvernementales n’auront pas plus d’effet. La part de la manne qui leur revient, souvent très faible, n’est pas à même de leur permettre d’investir.

Les raisons de cette situation sont multiples. La principale est que, dans une économie dominée par la finance, tout se passe comme si nous avions basculé dans une économie de « dividendes minimum garantis » où l’emploi et l’investissement jouent le rôle de variables d’ajustement. Au théorème Barre-Schmitt d’antan, « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain qui sont les emplois d’après-demain », s’est substituée la nouvelle loi de la finance selon laquelle « les licenciements d’aujourd’hui sont les profits de demain et les dividendes d’après-demain ».

Quant aux banquiers supposés financer l’investissement, pourquoi ne participeraient-ils pas à la fête ? Lorsque les taux de rémunération du capital placé sur les marchés financiers atteignent les niveaux d’aujourd’hui, pourquoi prêteraient-ils aux entreprises qui ont besoin de liquidités ? Quel banquier choisira une rentabilité du capital de plusieurs points inférieure à celle que lui procurent ses placements financiers ?

« BON VOULOIR DES PATRONS »

Alors faut-il incriminer les patrons ? Oui, sans aucun doute. L’indécence dont ils font montre atteint aujourd’hui des sommets. Mais il faut aller au-delà. Et poser la vraie question : que faut-il penser d’une politique économique dont l’axe central repose sur des transferts unilatéraux de ressources aux entreprises, une politique qui en saignant le pays à coups de coupes budgétaires s’en remet, pour ce qui est de l’emploi, au « bon vouloir des patrons » ? Là est l’erreur majeure. Dans une économie financiarisée, il n’y a pas à attendre des patrons un autre rôle que celui pour lequel ils ont été placés à la tête des entreprises par les actionnaires : dégager des profits et les « rendre » sous la forme de dividendes.

Dans un tel contexte, la seule politique économique dotée d’une chance de succès est celle qui, au contraire de celle promue aujourd’hui, créerait les conditions d’une relance de l’investissement en articulant une politique de la demande et une politique de l’offre basée sur des investissements publics. Seule une telle politique est aujourd’hui à même de relancer l’emploi en offrant aux entreprises ces débouchés que des années d’austérité ont fortement réduits. Pour une majorité de patrons, le non-investissement s’explique d’abord par l’insuffisance de la demande. Les carnets de commandes sont désespérément vides. Et ce n’est pas un mieux de trésorerie qui se traduira par une reprise.

Précisons encore, car ce point n’est pas mineur, que la politique de relance de l’investissement public, que nous appelons de nos vœux pourvu qu’elle soit appliquée à la transition écologique, permettrait de surcroît de garantir l’avenir en faisant face à la fois à la crise économique et à la crise écologique.

Oui, il y a un cynisme insupportable des patrons qui, sans vergogne, se distribuent la valeur ajoutée, plutôt que d’investir. Mais il y a aussi une politique économique totalement aveugle aux réalités qui met notre avenir entre les mains de la finance.
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Commentaires

oiseau moqueur
Bien sûr, il faut donc augmenter encore les impôts et les cotisations sociales et ouvrir des ateliers nationaux; du même coup on résoudrait la question du chômage et celle des activités périscolaires.

Max Lombard
@Benjamin Coriat on sent dans vôtre propos que vous avez beaucoup travaillé dans les secteurs productifs de l’économie…

M. Fallet
Clair et lucide. Supposer que les patrons seraient porteurs de l’intérêt collectif est une hypothèse qui n’a jamais été démontrée. Elle l’est d’autant moins aujourd’hui que les profits qui est leur véritable objectif peuvent être accumulés autrement que par la voie de l’investissement productif.

JD
Ce qui est sûr c’est que mes impôts aident à payer ce professeur. Et ne lui en déplaise je suis entrepreneur et n’émarge pas au budget de l’Etat. Mais merci pour la leçon très théorique et sans incidence pratique. Idéologie quand tu nous tiens…

Eric Thuillier
Bon, on commence par supprimer la Bourse. Ensuite on fait supporter aux seuls patrons tout le poids de confortables Assedics afin que le patronat n’ait d’autre choix que d’embaucher plutôt que de payer des gens à ne rien faire… Car l’ennemi du système c’est l’employé du balayeur au directeur. C’est une purge stalinienne du capitalisme, le zéro et l’infini. Pour fonctionner notre économie a besoin de plus de consommateurs que de producteurs. Et la machine à tuer les emplois s’emballe…
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35 heures – Lionel Stoléru : faut-il laisser la main aux partenaires sociaux ?
Le Point –

L’ancien ministre est favorable à ce que les accords entre partenaires sociaux prennent le pas sur la loi. À condition de prévoir des garde-fous.
Négociations entre syndicats et patronat au siège du Medef à Paris le 28 janvier. Négociations entre syndicats et patronat au siège du Medef à Paris le 28 janvier. © Fred Dufour / AFP
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L’idée évoquée par Emmanuel Macron de ne pas appliquer la loi des 35 heures lorsqu’il y a accord d’entreprise reprend un thème que j’avais évoqué publiquement lorsque j’étais secrétaire d’État au Travail : celui de « lois biodégradables ». De quoi s’agit-il ? Il s’agit de légiférer sur un sujet d’intérêt général en stipulant que la loi ne s’applique qu’en l’absence d’accord contractuel. S’il y a accord, celui-ci prévaut sur la loi.

Idée révolutionnaire ? Certainement pas puisqu’elle s’applique, à la satisfaction générale, pour les contrats de mariage. Une loi existe, définissant un régime général de communauté réduite aux acquêts, mais, si cela ne convient pas aux mariés, ils peuvent signer un autre contrat devant notaire, qui remplace la loi. Cette idée n’est en somme que l’expression de l’adage selon lequel il ne faut pas faire le bonheur des gens malgré eux : qui, mieux que les intéressés, peut savoir ce qui leur convient ? Laissons-les donc faire eux-mêmes leur bonheur !

Mais, comme chacun sait, le diable est dans les détails, et la mise en pratique d’une telle idée demande une analyse un peu plus fine que l’exposé théorique.
Pour responsabiliser les syndicats…

Dans le domaine social, il faut avoir un peu d’expérience pour comprendre comment cela marche. Prenons un exemple (récent) parmi d’autres, celui du régime de formation professionnelle. L’État dit : cela ne marche pas, je demande aux partenaires sociaux de négocier un système plus satisfaisant. Les partenaires sociaux se réunissent, trouvent un accord, et le soumettent à l’État qui met un point d’honneur à ne pas changer une virgule et le transforme en loi. Le contrat est devenu une loi, c’est dans ce sens que le système fonctionne.

Ou, plus exactement, quand il fonctionne bien. Car, très souvent, les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord, ou, pire encore, ils pourraient y parvenir, mais ils préfèrent ne rien signer et « passer la balle à l’État » pour qu’il prenne la responsabilité de légiférer sans accord, ce qu’ils pourront alors critiquer à loisir. Ce petit jeu est bien connu.

Imaginons maintenant l’autre système. C’est l’État qui « tire le premier » en légiférant, mais il prévoit dans la loi que celle-ci ne s’appliquera pas dès lors qu’il y aura un accord différent entre les partenaires sociaux, que ce soit au niveau national, de branche ou d’entreprise. Le jeu change totalement ! Les partenaires sociaux ne peuvent plus critiquer la loi puisque, s’ils trouvent mieux, ils peuvent s’en exonérer : la balle passe chez eux. C’est ce que suggère Emmanuel Macron pour la loi sur les 35 heures, mais cela peut évidemment s’appliquer au travail du dimanche, aux intermittents, aux seuils sociaux, bref, à toute l’organisation sociale.

Bien, mais lorsque j’avais lancé cette idée, les partenaires sociaux avaient eu la même réaction qu’en ce moment, comme vient de le rappeler la CFDT, pour les 35 heures : « pas question ». Pourquoi ? Pas parce qu’on diminue leur rôle, puisque, au contraire, on leur donne un nouveau pouvoir essentiel : celui de remplacer la loi.
… et les mettre au pied du mûr !

Si un syndicat responsable comme la CFDT s’y oppose, c’est qu’il doit y avoir une vraie raison. Et il y en a une : l’absence de représentation syndicale digne de ce nom dans un très grand nombre d’entreprises. Dès lors, qui peut représenter les salariés pour signer un accord avec le patron ?

Je me suis toujours élevé contre les jérémiades antisyndicales d’une partie du patronat. Formé à l’école d’Antoine Riboud, j’ai toujours pensé au contraire que le dialogue sincère avec les syndicats est nécessaire et fructueux. Le drame de notre pays, comparé à l’Allemagne, est le très, très faible pourcentage de syndicalisation dans l’entreprise qui empêche de prévenir les conflits par le dialogue permanent et la négociation. Faut-il rappeler qu’un syndicaliste n’est pas nécessairement un anarchiste, mais plus généralement quelqu’un qui accepte de consacrer à autrui une partie de son temps ?

Et, évidemment, compte tenu de cette carence, la nature ayant horreur du vide, la tentation est grande d’organiser un « syndicat maison » avec qui le chef d’entreprise pourra s’exonérer des lois sociales grâce à un pseudo-accord d’entreprise.

À l’époque, je m’étais rendu à ces arguments, et je n’avais pas poussé plus loin ces propositions. Aujourd’hui, dans la crise profonde que nous traversons, je pense qu’il faut rouvrir ce dossier avec les syndicats. Une solution pourrait être, pour éviter le détournement d’un tel dispositif, d’exiger un double accord paritaire : au niveau de la branche, où la représentativité syndicale est réelle, et au niveau de l’entreprise. D’autres solutions existent sans doute : cela vaut la peine d’en discuter.

On parle beaucoup de la flexibilité : aurons-nous le courage de nous en donner les moyens ?
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Commentaires

cos69
Stop !
C’est le contraire qu’il faut faire. Ces grandes messes avec les syndicats ne mènent à rien depuis 50 ans, il n’en est jamais rien ressorti de bon. Il faut absolument dans ce pays casser le monopole syndical des communistes, redonner la liberté aux salariés de former de nouveaux syndicats. Il faut arrêter de subventionner les syndicats avec de l’argent public, ils doivent vivre de l’argent de leurs cotisants. Il faut aussi arrêter de payer les délégués syndicaux avec l’argent public.

charlin
Pourquoi pas ? ?
j’irais plus loin :
on supprime l’Assemblée Nationale, le Sénat, et on arme les syndicats : que le meilleur gagne…
. Si la paix sociale est à ce prix ?

curieux37
L’accord sur la formation professionnelle…
Est une illusion… Sans efficacité sur la formation… Et tout le monde semble content
la flexibilité ? Au maximum du négatif en ce moment, 85% des embauches se faisant sous régime CDD ou intérim
il faut lié flexibilité et formation afin de pouvoir simplifier le contrat de travail en CDI, faire que l’entreprise puisse licencier plus facilement, soit ceux qui ne répondent pas à ses besoins, soit dans les périodes de fortes « sous charges » mais avec comme corrolaire l’entrée en formation des dits licenciés pour maintenir leur employabilité, voire accompagné des réelles reconvertions
c’est l’unique solution pour que tout un chacun accepter de modifier le CDI, actuellement frein à l’embauche… Et favorisant de cet fait le « salarié » jetable, mal formé, pas impliqué dans l’entreprise et sans horizon personnel autre que les contrats à la semaine…
il faut impérativement que patronat et syndicats s’entendent sur ce points… Il est plus important que le détricotage de 35 heures…
j’ai la naiveté de penser que nombre de chômeurs prendront les jobs… À 39 heures si payés correctement et même avec un CDI moins protecteur pour le job en tant que tel, mais porteur d’avenir en accompagnement de l’individu en cas de rupture de contrat

René 88
Faible syndicalisation ?
Bien sur car on est face à des syndicats hyper politisés (à gauche). Il faut d’abord faire sauter le verrou des syndicats censés être représentatifs. Le paysage sera alors plus ouvert (et surtout plus démocratique), et le taux de syndicalisation pourra remonter.

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Schäuble salue l’action du gouvernement français devant le Medef
Reuters par Jean-Baptiste Vey

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Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble était en visite jeudi à Paris. Lors d’une intervention à l’université d’été du Medef, il a salué les réformes économiques menées par le gouvernement français et invité les chefs d’entreprise à les soutenir, tout en conseillant à la France d’améliorer le fonctionnement de son marché du travail. /Photo prise le 28 août 2014/REUTERS/Charles Platiau

Reuters/Reuters – Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble était en visite jeudi à Paris. Lors d’une intervention à l’université d’été du Medef, il a salué les réformes économiques menées …plus
JOUY-EN-JOSAS Yvelines (Reuters) – Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a salué jeudi les réformes économiques menées en France et invité les chefs d’entreprise à les soutenir, tout en conseillant à la France d’améliorer le fonctionnement de son marché du travail.

Devant des centaines de chefs d’entreprise réunis à l’université d’été du Medef, première organisation patronale française, il s’est dit certain que le cap du gouvernement français était le bon et que le pays en sortirait renforcé.

Il a balayé d’un revers de main ce qu’il considère comme des fausses solutions aux problèmes économiques en Europe: la manipulation du niveau de l’euro, une politique monétaire laxiste ou l’abandon des règles de sérieux budgétaire.

« Je n’ai aucun doute là-dessus: la France va suivre la bonne voie en matière de politique économique et budgétaire, elle en sortira plus forte », a-t-il déclaré en français.

Face aux « défis majeurs » auxquels la France est confrontée, « je salue et je soutiens le pacte de responsabilité du gouvernement français. Ce pacte va renforcer la France et ce pacte va donc renforcer l’Europe », a-t-il dit.

Aux côtés de son homologue français, Michel Sapin, il a jugé que « Michel est le garant d’une solide politique budgétaire ».

Les réformes structurelles « ne sont pas des obsessions comme certains ont pu le dire récemment », a-t-il dit, une allusion à peine voilée aux critiques envers l’Allemagne du ministre de l’Economie Arnaud Montebourg remplacé à ce poste mardi par Emmanuel Macron, mais une des clés de la reprise économique.

Prônant des réformes du marché du travail pour relancer l’économie française, il a invité la France à améliorer la façon dont elle mène le dialogue social.

PAS D’ALTERNATIVE AUX RÉFORMES

« Une culture du partenariat entre salariés et employeurs est nécessaire », a-t-il dit, en invitant le patronat à comprendre la difficulté des réformes pour le gouvernement: « c’est facile de demander des réformes structurelles, c’est difficile de le faire comme homme politique en responsabilités ».

« Je veux dire aux employeurs français que leurs homologues allemands ont toujours soutenu les réformes que nous avons conduites dans la dernière décennie, même quand elles n’allaient pas assez loin à leurs yeux. S’il vous plait, faites-en autant. »

Il n’y a selon lui pas d’alternative aux réformes.

« Nous ne devons pas considérer la politique monétaire comme substitut aux réformes », a-t-il dit, et « la manipulation des taux de change n’a encore jamais conduit à une croissance durable ».

De même, « le débat sur l’assouplissement du pacte (de stabilité européen NDLR) est extrêmement dangereux. Nous pourrions là gâcher la confiance dans la politique de réforme ».

Résistant aux demandes de l’aile gauche du Parti socialiste, l’exécutif français ne souhaite pas remettre en cause ces règles mais, probablement incapable de tenir son engagement de ramener le déficit public à 3% du PIB fin 2015, il demande qu’elles soient appliquées avec souplesse, en raison de la panne de croissance en zone euro et d’un niveau très bas d’inflation.

Le niveau de l’euro, qui a baissé ces dernières semaines pour s’établir jeudi à environ 1,318 dollar, est quant à lui toujours jugé trop élevé par les responsables français.

Au lendemain d’un appel de Manuel Valls à l’union entre le pouvoir politique de gauche et les entreprises pour sortir de la stagnation économique et du chômage, Michel Sapin a défendu l’agenda de réformes du gouvernement.

« Hier des déclarations d’amour vous ont été faites, il m’appartient aujourd’hui de vous donner quelques preuves d’amour », a-t-il dit.

Il a assuré que l’intégralité des baisses du coût du travail et des prélèvements sur les entreprises annoncées seraient mises en oeuvre, ainsi que les économies en dépenses publiques, et a promis d’empêcher à l’avenir les mesures fiscales rétroactives.

L’Etat prend ses responsabilités, « je vous fais confiance pour prendre les vôtres », a déclaré Michel Sapin.

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Commentaires

ybug •
attends Schäuble, te fais pas niquer par les belles paroles de Manuel qui n’a encore rien fait depuis qu’il estnommé
Du baratin, on te dis !

mocso •
………….MONSIEUR PETITS DRAPEAUX ….IL A PAS L’AIR KON.
…………..L’ARGENT EST LE POUVOIR SUPREME SUR TOUT . MEME SUR LA POLITIQUE. ET CA SE CONFIRME !…LES COMMUNARDS DE GAUCHE VONT ETRE CONTENTS. C’EST UNE POLITIQUE UMPS…DROITE/GAUCHE LES FRANCAIS N’EN VERRONT PAS LA…

Teophile •
En somme, le ministre allemand des finances juge en lieu et place des patrons Français. C’était bien la peine de #$%$ les fridolins dehors en 45.

patricia •
Les patrons allemands ne sont pas des voyous comme les nôtres !

brigitte •
Le peuple Allemand le déteste comme la peste le salopard !

DeGaule •
on s’en fout de l’opinion de ce mec; ici on est en France .

Isaac Ebole •
Quand l’élève (France) a besoin de la remarque bienveillante de maître (l’Allemagne), on peut être content. Mais est-ce suffisant? Le réalité est toute autre…

Gaby •
Le « vrai » Socialisme a connu son apogée en URSS. Laissez mourir cette doctrine bisounours néfaste. La réalité est qu’il y a 7 milliards de personnes sur cette Terre prêtes à tout pour survivre. Vos préoccupations égalitariste de répartitions des richesses, elles s’en tamponnent le coquillage.

marc •
Les allemands n’ont pas des syndicalistes comme les nôtres, et ça change tout, leurs syndicalistes sont des gens responsables qui pensent au pays pas à leur petite magouilles comme les nôtres.

brigitte •
c’est vrai… mais Schäuble est un voyou , salopard ! Il va se très bien entendre avec le nouveau Macron !

Paternoster •
Maquereau ….oui !

Music •
@ Marc
C’est vrai les Allemands pensent ….pas toujours bien…..mais ils savent obeir…. Heil

mat •
@Marc: dans ton message, tu peux remplacer  »syndicalistes » par  »patron », ca marche aussi.

Rob •
Montebourg, Hamon, Melenchon ce qu’ils voient c’est démagogique, continuer à arroser les politiques avec des salaires indemnités, continuer à embaucher et arroser les fonctionnaires une bonne partie à rien faire que regarder les autres travailler, continuer à donner toujours plus à ceux qui ne… Plus

Fiches pratiques

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Les avantages des ministres (et des ex-ministres)
Publié par Rita Santourian
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Les avantages des ministres (et des ex-ministres)

Alors qu’Emmanuel Macron et Patrick Kanner, les nouveaux arrivés aux gouvernement avec la promotion Valls II, endossent leurs nouvelles responsabilités de ministre, ils acquièrent également avec cette fonction une série d’avantages. Voici les détails.

Un salaire de 10 000 à 14 000 euros

En arrivant au pouvoir, François Hollande a baissé son salaire ainsi que celui de ses ministres de 30%. Aujourd’hui, un ministre touche 9940 euros bruts par mois, et 14 910 euros pour le Premier ministre.
En plus de ce salaire s’ajoutent de nombreux avantages en nature.

Les avantages en nature : transports, sécurité

Les ministres peuvent, durant leur mandat, un accès gratuit au réseau SNCF. Ils peuvent donc prendre les transports gratuitement, et en première classe. Ils bénéficient également de la prise en charge de leurs déplacements aériens, d’une voiture de fonction avec chauffeur, de la mise à disposition de voitures. Leurs dépenses téléphoniques et postales sont également prises en charge.
Pour assurer leur sécurité, les ministres sont accompagnés d’un nombre de gardes du corps variables selon leurs fonctions. Dans les petits ministères, un ministre peut n’avoir qu’un seul garde du corps alors que le ministre de la Défense et le ministre de l’Intérieur peuvent être accompagnés d’une vingtaine de policiers.
Le Premier ministre quant à lui bénéficie d’un groupe de sécurité spécifique avec plusieurs dizaines d’agents dont trois gardes du corps permanents.
Le logement de fonction

Les ministres peuvent également, mais sous conditions, bénéficier d’un logement de fonction. Le Premier ministre, lui, bénéficie d’office d’un logement de fonction à Matignon.
Les autres ministres peuvent bénéficier d’un logement de fonction mais à condition de ne pas avoir déjà un logement en région parisienne. Par ailleurs, la superficie du logement est limitée à 80 m² plus 20 m² par enfant.
Et les ex-ministres ?

S’il n’a pas vraiment de retraite à proprement parler, un ministre à la retraite garde quelques avantages. Ainsi, il perçoit l’intégralité de son salaire jusqu’à six mois après son départ s’il n’occupe pas un autre emploi rémunéré pendant cette période.

Par ailleurs, s’il peut dire adieu à son logement de fonction et à la gratuité du réseau SNCF en première classe, il est d’usage que le Premier ministre bénéficie à vie d’une voiture avec chauffeur, d’une secrétaire et d’un garde du corps. Une protection rapprochée chiffrée par la Cour des comptes à 71 879 euros par an.

D’autres ministres d’Etat comme le ministre de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense, ou encore, des Affaires étrangères peuvent également bénéficier de tels privilèges, mais aucun texte ne régit leur attribution et le gouvernement reste silencieux sur le sujet…
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commentaires

popole • il y a 11 heures
quel outrage ils n’y a que les arabes les noirs et les roms qui ont le droits à tout toi le vrai français qui a travaillé toute sa vie tu n’as le droit à rien que les yeux pour pleurer pauvre france

saperlipopette2014
>popole •
Jamais nous n’avons vu dans le passé autant de gabegies. Jamais des gouvernants hormis le précédent n’ont déployé autant d’énergie pour allumer des allumettes pour allumer le feu..

Blackmonday •
LAMENTABLE ET NOUS ON CREVE AVEC 800 EUROS PAR MOIS.

Caballé •
C’est incroyable j’ai travaillé 43 ans dans divers métiers, charcutier apprenti, soudeur, chauffeur SPL, conducteur de travaux, directeur d’usine; j’ai également déménagé pour toujours évoluer dans ma carrière, re-déménager parce-que des financiers avaient besoins de moi et trois ans après ils m’ont viré comme un chien, j’ai retrouvé du boulot dans tout autre domaine (mécanique de précision) et patatras de nouveau au chômage, et à ce jour je suis en retraite avec 50% DE MON SALAIRE, alors effectivement je trouve que c’est un scandale de voir nos politiques nous narguer avec notre argent.

saperlipopette2014
>Caballé •
Nous pouvons craindre que le grand chambardement soit pour bientôt.

lumisiku52 •
Comment osent-ils nous serrer la ceinture à outrance alors qu’ils se gavent allégrement même quand ils ne sont plus au gouvernement!
Pauvre Français que nous sommes, nous allons subir ce gaspillage pendant combien de temps????
Chez les gouvernants, il y a une montagne d’économies à faire mais jamais ils n’en parlent ni eux ni les médias…..Nous ne sommes plus en République mais dans une parfaite royauté!

pacha19 •
Pourquoi les chiffres datent-ils de 2011 ? N’y a t il pas eu de journalistes assez courageux pour faire une enquête en 2012, alors que M. Hollande avait promis « Moi Président, je serais clair sur mes indemnités et celle de mon gouvernement ?

vincentien •
Vite tous dans la rue pour dégager ses inutiles ….

25pier25 •
Cela fait des mois que vous gueulez !!Vous n’avez pas encore compris que cela ne sert à rien; et encore,on découvre tous les jours de quoi vivent tous ces clampins.Qu’attendez-vous pour agir????? descendez dans la rue bon sang …..!!!!!

saperlipopette2014
>25pier25 •
Vous pouvez craindre car cela va venir.!!! Cela ne sera certeinement qu’une descente pacifique dans la rue, la France est à cran !!!! Hélas.

fantarina2009 •
c’est vraiment degoutant c’est bien ce que tout le monde dit la place est bonne. ils ont en rien à faire de nos tronches je crois que jamais que l’on sera sur le meme pied d’égalité; en 2017 envers qui je vais voter? ils sont tous là pour l’argent .

saperlipopette2014
>fantarina2009 •
Pour des individus qui n’ont jamais exercé de pouvoir. !! Il faut vraiment y penser pire c’est impossible.

pacha19 •
En plus, la mesure de baisse des salaires annoncée par François Hollande a été retoquée par le Conseil Constitutionnel qui la juge anti constitutionnelle… mais pour dire ce mensonge vous avez les chiffres 2012, étonnement ???

saperlipopette2014
>pacha19 •
sauf pour tous ceux qui ne sont pas au pouvoir. Le conseil constitutionnel devrait n’être que bénévole, ils ne sont pas élus par le peuple, s’ils veulent en faire partie ce doit être gratuitement. Encore de bonnes économies.

William.becart0000005916 •
Putain avec tous les changements ils vont nous coûter un Max ses guignols le changement c’est maintenant Nullande vive le PS !!!!’

tutu81 •
SCANDALEUX, en plus ils se foutent de nous petit Français avec un revenu de 1120€ pour les smicards et 850€ pour les retraités qui ont travaillé avec acharnement toute une vie, quand va-t-on se révolté refaire un petit 8 Mai.
Vivement 2017 que tout cela soit chamboulé
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Salaires des politiques : combien gagnent-ils vraiment ?
Publié par Maëlle Boudet

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Depuis qu’ils ont choisi de baisser leur salaire, François Hollande et Jean-Marc Ayrault se retrouve loin d’être les fonctionnaires les mieux payés de l’Etat. Mais combien ça gagne un élu ? Président, ministre, député, sénateur, maire… Planet.fr vous dit tout.

Le président de la République et le Premier ministre gagnent 14 910 euros bruts par mois

Après refus du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat et le chef du gouvernement ont finalement réussi à revoir leur salaire à la baisse. Ils gagnent désormais 30% de mois que sous l’ère Sarkozy.
Chaque mois, François Hollande et Jean-Marc Ayrault touchent donc 14 910 euros bruts, soit 12 696 euros nets. Cependant, à cette somme s’ajoutent de nombreux avantages en nature, tels que le logement de fonction, la voiture avec chauffeur, ou les résidences secondaires de l’Etat.
Les membres du gouvernement gagnent 9 940 euros bruts par mois

Tout comme le salaire du président de la République et du Premier ministre, le salaire des ministres a été raboté de 30%. Les ministres touchent donc désormais 9 940 euros bruts par mois, soit environ 7 500 euros nets, et les secrétaires d’Etat récupèrent 9 443 euros bruts par mois, soit environ 7 000 euros nets par mois.

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Dans le gouvernement Ayrault, tous les membres touchent le même salaire de 9 940 euros bruts par mois puisqu’il n’y a pas de secrétaires d’Etat, seulement des ministres et des ministres délégués. Ils profitent par ailleurs de certains avantages, tels que le logement de fonction, le service de sécurité, les transports en train et en avion, ou encore la voiture de fonction…
Les députés et les sénateurs gagnent 7 100 euros bruts par mois

Chaque parlementaire bénéficie d’une indemnité de 7 100 euros bruts par mois, soit environ 5 388 euros nets, incluant également l’indemnité de résidence et de fonction.

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Ils profitent aussi des « frais de mandat », servant à régler les dépenses qui dépendent du mandat de l’élu, à régler les salaires des collaborateurs et à payer les déplacements par exemple.
Si un député ou un sénateur occupe plusieurs mandats à la fois, il ne peut additionner des indemnités que dans la limite d’un plafond défini : pas plus de 2 757,34 euros pour les mandats locaux.

Les députés européens gagnent 7 956,87 euros bruts pas mois

Les députés de l’Union Européenne touchent tous la même somme depuis les élections européennes qui se sont déroulées en 2009. Ainsi, en 2011, chaque eurodéputé touchait 7 956,87 euros bruts par mois, soit environ 6 200 euros nets.

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Mais à leur salaire s’ajoutent plusieurs indemnités : pour frais généraux, pour voyage, et une indemnité journalière.

Les maires, conseillers généraux, régionaux touchent un salaire dépendant du nombre d’habitants de la collectivité
Tous les maires, tous les conseillers généraux et tous les conseillers régionaux ne sont pas logés à la même enseigne, et reçoivent un salaire différent selon le nombre d’habitants situés dans leur collectivité.
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Ainsi, par exemple, le maire d’une commune de 10 000 à 19 999 habitants touchent une indemnité brute mensuelle de 2 470,95 euros. Même somme pour un conseiller général d’un département de 1 million à 1,25 million d’habitant.
[Décret n° 2010-761 du 7 juillet 2010 portant majoration de la rémunération des personnels civils et militaires de l’Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d’hospitalisation ]
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commentaires

bollet
Si je vous demande le salaire d’un maire d’une petite commune c’est pour vous dire qu il n’atteind pas les 1000 euros il tourne autour des 650 euros par mois.
Sans aucune aide extèrieure, j’entends par là pas de voiture de fonctions pas de vacances offertes…. rien que son salaire et là dessus il doit faire vivre sa commune.
Monsieur Le Maire que je connais bien travaille il exerce une profession très difficile et qui rapporte très peu voir rien du tout car il ne fait pas 35 heures mais 70 voir 80 par semaine et là dessus s’ajoute son mandat de Maire . Jamais il ne se plaint bien au contraire, sa devise , un pas devant l’autre on avance brique par brique le mur se construit.
C est ce qu’il fait quand il y a des dégâts dans la commune il relève ses manches et il n’hesite pas à prendre une pelle, une truelle, un pinceau et il s’y met pas de main d’oeuvre à payer c est lui qui paie de ses mains et de son temps!
Croyez vous que beaucoup d’élus prennent le temps de s’occuper d’un chantier?
Pourtant il est toujours présent pour recevoir les demandeurs d’emplois, les demandes de logements, les réclamations pour ceci cela et ils cherchent des solutions et il trouve pas toujours malheureusement mais il cherche.
Seulement ces élus là ne sont pas nommés, ne sont pas connus ni reconnus mais si dans chaque commune petite, moyenne ou grange, l’élu y mettait du sien , ne croyez-vous pas qu il se sentirait plus proche de ses électeurs et plus proche du combat à mener pour réduire les dépenses publiques?

mag18
La cravate ne sert qu’à rassurer celui qui la porte, de la place qu’il s’octroie dans la société
Pourquoi parle-t-on de salaires??? Il me semble que les politiques touchent des indemnités !!!
Plus facile pour nous voler, car il n’y a pas de grille … des indemnités

jc07
Une honte de vouloir maintenant s’attaquer aux retraites soit-disant des plus aisés et des classes moyennes: quelle est donc l’âge de la retraite pour toute cette bande de sénateurs qui ne servent à rien, qui coûtent cher au pays et qui cumulent les mandats ( pourtant toujours des promesses électorales le non cumul des mandats?!!)….et puis de plus en plus de députés (qui ne servent pas grand chose non plus qu’à nous voter des lois minables) et de moins en moins de médecins….UNE HONTE

bloomberg
Bonjour,
Il ne faut pas oublier que les deputes ont chacun en plus de leur salaire de 7100€ une indemnite de residence de 175€ (soumis tous les deux à l’imposition)
Ils ont en plus une indemnisation de representation de frais de mandat de 6412€ bruts/mois pour frais face aux diverses depenses (loyer, frais de reception et d’habillement) non imposables.
Sans oublier en AVANTAGES sous forme de credit? destines à remunerer leurs collaborateurs, accès gratuit à l’ensemble des reseaux SNCF en première classe, remboursement des forfaits des 5 lignes telephoniques et d’un abonnement internet.
En resume, le salaire net des deputes est de 11 146€ nets/mois. N’oublions pas qu’ils sont 577. Faites le calcul.
Le gouvernement cherche en ce moment 10 000 millions d’euros. Puisque tout le monde doit participer, pourquoi ne demanderait_on pas aux deputés ou tout autre elus de reduire leur salaire de 10 pourcents?
J’ai le remède car en faisant le calcul rien que pour les députés cela se monte à:
_ 11 146€ multiplies par 577 deputes egal à 6 431 242/mois
_ 6 431 242 multiplies/12 mois egal 77 174 904
mais je crois que le malade ne prendra pas le medicament.

Portrait de Minet33
Ils veulents faire payer les retraités: mon ami 1500 euros net après 38 ans de travail, une fois payé loyer, charges et impôts reste 300 euro/mois pour vivre…Un retraité aisé c’est celui qui a plus de 4000 E/mois plus des biens immobiliers ou autres placements qui lui rapportent de l’argent..ce n’est pas le cas de mon ami…. un problème est il est en découvert et obligé de faire un crédit….. ARRETONS LES CONNERIES SVP

levanicole
je vais tous les plaindre, avec mon petit salaire et tout ce qu ils nous prennent , je voudrais bien echanger avec eux, voiture, maison de fonction, voyages etc;;;;;;;;;; arretez de nous faire pleurer d avoir baisser les salaires de 30 % avec tous ces ministres en plus, cela revient plus cher qu’avant.

comnene
Compte tenu de leurs avantages c’est de l’argent de poche

David
On se fout carrément du peuple et ça va pêter dans peu de temps.
Nos politiques vivent comme des princes tous frais payés. Ils sont pris en charge par des bataillons de fonctionnaires qui les servent comme des barons de l’ancien régime.
C’est facile de taper dans le dos des pauvres en leur déclarant que la vie est difficile et en plus on en rajoute en nous taxant de tous côtés.

patrickR2
je m’en contrefou du moment qu’ils fassent bien leur job… Là c’est une autre histoire… Pour l’heure j’ai pas vu grand chose…
De toute façon ne sera jamais aussi débile que ce que peut toucher un footeux et de plus ils sont tous sous anabolisants et autres drogues . Le sport fou dans une société débile qui ne sait plus que regarder que le salaire du chef de l’état plutôt que de s’occuper de choses beaucoup plus constructives.
La jalousie est un vilain défaut mais pas les prunaux……………… Ouai, je sais; pas terrible mais c’est tout ce que j’ai trouvé !!!
Moi ces salaires me dégoute .

rocquepine
j’espere que SARKO sera battu j’ai 70 ans, c’est la première fois que je vois un président aussi haineux avec les gens, qui ne pensent pas comme lui Moi ma polique c’est mon porte-monnaie , Et SARKO me l’à bien entamé, pendant que lui dépense

16 Septembre 2012 à 00h06
Moi ces salaires me dégoute . pour ceux qui dirige, cela est normal, mais pour les gounaffier qui ne sont plus à la tête de l’état il devrait comme nous aux smic, cela leur montreraient comment il faut faire, pour boucler les fins de mois Mr De COURSSON avait fait une proposition sur des indemnites Mais la personne ne relève. Touche pas à mes sous ces Mrs sont la honte, nous on peut crever. Et ils se permettent de dégoiser sur les autres
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Impôts : ces 192 taxes totalement inutiles qu’il faudrait supprimer
Publié par Stéphanie Thibault
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Elles ne rapportent quasiment rien, certaines coûtent même plus cher à collecter que le montant des recettes qu’elles rapportent, ces taxes inefficaces sont dans le viseur de Bercy. Un rapport remis au gouvernement liste ces impôts jugés absurdes et qu’il faudrait supprimer.
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La France, championne des taxes, et des taxes inefficaces ? Selon un rapport remis au gouvernement par l’Inspection générale des finances, que Le Figaro s’est procuré, il existerait chez nous 192 taxes inefficaces, c’est-à-dire dont le rendement est jugé trop faible. Pire, le coût de collecte de certaines d’entre elles serait plus élevé que les recettes qu’elles permettent d’engranger. L’heure est donc au nettoyage de printemps pour Bercy.

La France, championne de la création de taxes
D’après le rapport de l’IGF, les 192 taxes identifiées et étiquetées « inefficaces » rapporteraient moins de 150 millions d’euros par an. Mises à bout à bout, elles permettent tout de même de récolter 5,3 milliards chaque année, mais beaucoup se révèlent complexes à recouvrer, pour un rendement jugé trop bas. Au menu de ces taxes parfois absurdes, on trouve par exemple une taxe ski de fond, une taxe flipper ou encore une taxe baby-foot…Une situation due à la multiplication des impôts ces dernières années : entre 1998 et 2012 ce sont en effet pas moins de 93 nouvelles taxes qui ont été créées, soit environ 6 chaque année, l’année record étant 2010 avec 19 nouveaux impôts.

Coup de sabre
Face à ce constat, l’IGF propose plusieurs scénarios au gouvernement pour faire un peu de ménage à Bercy. La solution la plus drastique viserait à ne conserver que les 20 ou 30 taxes les plus performantes. Les autres, soit environ 160, seraient purement et simplement supprimées. L’Inspection générale des finances préconise également de « proscrire » la création de nouvelles taxes dont les recettes seraient inférieures à 50 ou 100 millions d’euros. Une spécificité française semble-t-il, puisque chez nos voisins européens, cette situation est beaucoup plus rare : en Allemagne par exemple il n’existe que 3 taxes rapportant moins de 100 millions d’euros par an, et aucune en Grande-Bretagne. L’IGF note également que seules 21% de ces taxes rapportent réellement de l’argent à l’Etat, les autres bénéficient notamment à des opérateurs et des filières économiques. A l’heure où le gouvernement cherche à faire 50 milliards d’économie, un petit toilettage de la machine fiscale parait en effet le bienvenu.
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commentaires

Dudule32
Ce qui est admirable c’est qu’on ne peut Qu’ajouter les taxes ,sans effort , mais qu’il est pratquement impossible de les supprimer quand on le pourrait

miroh
La raison qui explique ces taxes est toute simple :
Etant le pays le plus taxé, le seul moyen d’ajouter des taxes c’est d’en créer qui ne touchent qu’un petit nombre d’individus afin d’eviter une levée de bouclier… resultat il encaisse moins qu’ils ne dépensent.
Ils ont une excuse : ils passent tous par la meme ecole qui n’est pas celle de la vie.

gigimase
TATA CHRISTIANE A MENTI QUELLE HORREUR A CE POSTE LA C’EST VRAIMENT NUL IL FAUT LA RENVOYER ELLE A FAIT ASSEZ DE RAVAGES ELLE EST A L’IMAGE DE CE GOUVERNEMENT QUE DES MENTEURS . QuAND EST-CE QUE LES FRANCAIS VONT SE REVEILLER ?

Roger Dupont
12 Mars 2014 à 17h37
Est-que par hasard vous envoyez la même critique par circulaire pour n’importe quel sujet? Aucun rapport avec le thème de l’ article.

gigimase
On se croirait revenu au temps des seigneurs: droit de cuissage, des favorites en veux tu en voilà, des impots qui écrasent ceux qui se lèvent le matin pour aller bosser, mais aussi ceux qui ont bossé toute une vie et cotisé, pour faire prospérer la France.C’EST UN HOD UP…. Y en a marre de tous ces bons à rien qui ne savent pas réduire les dépenses, nous on est bien obligé de le faire, mais eux ils profitent de nous.arretez le social et mettez les gens au boulot. c’est sur c’est pas populaire, il y a des emplois, ceux qui refusent il faut leur couper les indemnités et les aides. c’est pas compliqué. LES DEMAGOS Y EN A MARRE ILS NOUS COUTENT CHER.DEHORS TOUS CES PANTINS!…….en plus ce sont des menteurs et des manipulateurs,.

drfouzy
Vous y croyez, vous, que les élus (quelle que soit leur couleur) vont supprimer des taxes ? Faut pas rêver….. Ils vont peut-être juste en changer le nom, tout en l’augmentant… car là ils sont spécialistes ! Mais réduire leur train de vie ça ils ne savent pas faire ! !

jeannin211
Ne vous leurrez pas tout est mis au conditionnel et les élections passées ces taxes n’auront pas disparues !!! Ou alors nous allons être taxés sur les innondations (vu le « battage » fait à la météo depuis décembre) . On connaît les gouvernements que ne feraient-ils pas pour gagner des voix ? Mais les Français ne croient plus à leurs promesses mensongères !

MICHEL
bientôt nous aurons une nouvelle taxe : la taxe sur le nombre d ‘orgasmes !!

REVOLUTION80
Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue…
Hé ben Pépère « le tombeur de ces dames »…il va … casquer !
Sinon va falloir réactiver « DORCEL TV » car c’est pas avec notre gouvernement que les français vont prendre leur pied !

Enfin de bonnes pubs…de votre banque ………..

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ATT1 ATT2 ATT3

> Pour les celibataires, voila une belle femme.

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Moi Personnellement je dis «  » bravo à notre justice » » » Enfin…! Il y en a à qui ça va plaire!!!!!!!!!!!
GetAttachment.aspx
> Enfin une réaction de ce juge qui va devoir faire très attention à ses arrières, mais qui redore un peu le blason d’une profession qui n’a plus qu’à suivre !!!!!!!!!!!!!!!
> On y arrive enfin- Mais ça n’a pas fait les gros titres
> ENFIN une bonne nouvelle
> Finalement, de temps en temps, il y a quand même de bonnes nouvelles, non ?
> Rappelez-vous cette magnifique œuvre littéraire, cet ouvrage qui s’intitulait « Nique la France » !
> Et dont l’auteure était cette admirable Houria BOUTELDJA. Eh bien cette poétesse de caniveau vient d’être mise en examen…
> Si, si … C’est une « Première » ! pour « racisme antifrançais » !!!
> …………………….1
Je ne sais pas ce que je donnerais pour voir la tête de la TAUBIRA !!!

Le juge d’instruction de Toulouse a fait signifier sa mise en examen à Madame Bouteldja par son collègue compétent territorialement, c’est-à-dire celui de son lieu de domicile
> Elle sera très probablement jugée par le tribunal correctionnel de Toulouse
> Par ailleurs, la procédure contre le livre «Nique la France » édité par l’association
de Madame Bouteldja dans la même veine de haine anti française est en cours
>
> Source : AFP
A noter que le NPA d’Olivier Besancenot apporte son soutien à Madame Houria Bouteldja !!!!!
>
> C’est la première fois à notre connaissance qu’une plainte pour racisme anti français est portée devant la Justice et déclarée recevablepar un magistrat, dont on salue ici la décision, car elle a valeur de message.
> Soyons attentifs aux jugements et arrêts qui seront prononcés par les tribunaux dans cette affaire : ils feront jurisprudence.
> > Les responsables de l’Institut du Monde Arabe, à Paris,qui emploient Houria Bouteldja, apprécieront sans doute médiocrement ce procès impliquant l’une de leurs employées, qui les place dans une situation assez inconfortable.

Une route dangereuse près de chez vous ? C’est le moment de la signaler‏

Un commentaire

> Avez-vous repéré, sur votre trajet, un nid-de-poule qui tarde à être rebouché ? Un carrefour dangereux qu’il faudrait d’urgence aménager ? Une signalisation incohérente qui induit les conducteurs en erreur et peut provoquer des accidents ?

> C’est le moment de le signaler ! Pour cela, notre association a développé Activ’Route, un site spécialement dédié au signalement des endroits dangereux : rendez-vous ici pour enregistrer votre signalement.

> Cher ami,
> Chaque année, le mauvais entretien des routes provoque des dizaines de milliers d’accidents.
> Les chiffres de la sécurité routière sont formels : dans 40 % des accidents mortels, l’infrastructure routière était en cause.
> Nids-de-poule, chaussée affaissée ou déformée, bitume ondulé, signalisation incompréhensible, marquage au sol effacé… Combien de vies auraient pu être sauvées si les aménagements nécessaires avaient tout simplement été faits ?
> Seulement voilà : les pouvoirs publics préfèrent se défausser sur la vitesse pour camoufler leur propre responsabilité dans les accidents de la route. Les budgets d’entretien des routes nationales ont même été diminués de 25 %, alors que le budget radars, lui, augmente d’année en année !
> Il est temps de mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités. Lorsque nous payons des impôts, c’est en partie pour que les collectivités s’occupent du bon état de la voirie sur laquelle nous roulons au quotidien.
> La première chose à faire, pour les obliger à entretenir et aménager les routes dangereuses, c’est de leur montrer l’ampleur des dégâts, et leur désigner précisément les endroits où il faut intervenir.
> C’est pour ça que la Ligue de Défense des Conducteurs a lancé Activ’Route, le premier réseau de signalement des endroits dangereux. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous arriverez à une carte interactive : il vous suffira de pointer l’endroit dangereux, et nous indiquer de quelle catégorie de danger il s’agit (route dégradée, signalisation incohérente, aménagement routier inadapté, vitesse excessivement basse, danger pour les deux-roues).

CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSOUS POUR DECOUVRIR ACTIV’ROUTE

> Ça ne vous prendra que deux minutes, mais derrière, cela permettra à notre association de faire remonter l’information vers la Préfecture concernée. Et nous continuerons à tanner ses services de la voirie, jusqu’à ce que la réparation soit effectuée !
> C’est un travail de titan pour notre équipe, mais c’est la seule façon d’obliger les pouvoirs publics à vraiment faire leur travail et assurer des routes sûres pour les usagers.
> Alors s’il vous plaît, n’hésitez pas à nous signaler les endroits dangereux que vous rencontrez sur votre route. Pour votre propre sécurité, et celle de tous les autres conducteurs qui emprunteront cette route après vous.
> D’avance, merci, et bonne route !

> Christiane Bayard
Secrétaire Générale

LIGUE DE DEFENSE DES CONDUCTEURS
Stop à la répression absurde Oui à une conduite responsable
23, avenue Jean Moulin 75014 PARIS

Meurtre parfait

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Macron prêt à autoriser « toutes les entreprises » à déroger aux 35 heures
Le Monde.fr
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Emmanuel Macron le 27 août.
Le nouveau ministre de l’économie, Emmanuel Macron, s’est déclaré favorable au fait d’autoriser « les entreprises et les branches à déroger » aux 35 heures, en cas d’accords entre les directions de ces dernières et les organisations syndicales.

Dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination et publiée jeudi 28 août, il explique :

« Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »

Selon le remplaçant d’Arnaud Montebourg à Bercy, ancien banquier d’affaires âgé de 36 ans, une telle évolution permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas ». Une idée qu’il juge cependant « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».

Fait notable, M. Macron s’est exprimé au Point la semaine dernière. Il ne savait pas alors qu’il deviendrait ministre de l’économie, selon Etienne Gernelle, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, qui a précisé sur LCI que l’ancien conseiller « s’exprimait librement » :

SUR LES IMPÔTS : « C’ÉTAIT TROP »

Alors qu’il était conseiller économique du président François Hollande, Emmanuel Macron a contribué à élaborer le pacte de responsabilité, qui vise à redresser l’économie en s’appuyant sur les entreprises. « La clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité », ajoute-t-il dans son interview au Point. Selon lui, la France souffre « de deux problèmes spécifiques et endémiques : notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire ».

Lire le portrait : Emmanuel Macron, de « Mozart de l’Elysée » à ministre de l’économie

Depuis leur mise en place par Martine Aubry et Lionel Jospin en 1999, les 35 heures n’ont cessé d’être remises en cause, à droite mais aussi à gauche, notamment par Ségolène Royal en 2006 et François Hollande. Après la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007, l’actuel président de la République avait préconisé en 2007 de « réfléchir sur la durée du travail sur toute la vie ». Mais l’un des principaux contempteurs de la réduction du temps de travail a toujours été Manuel Valls. L’actuel premier ministre en avait fait l’un des principaux thèmes de sa campagne de la primaire socialiste en 2011 en préconisant de les « déverrouiller ».

PAS DE NOUVELLES ÉCONOMIES

Interrogé sur la maîtrise des dépenses publiques, qu’il juge « indispensable », le nouveau ministre de l’économie, M. Macron, a estimé également qu’il « n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans, parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste ».

Il préconise avant tout la réduction des dépenses pour rééquilibrer le budget public. « On maîtrise les dépenses mais beaucoup moins les recettes et la croissance économique », à moins de jouer sur une fiscalité « qui a trop augmenté », explique Emmanuel Macron :

« Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts. Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-même décidé plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop. »
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Commentaires

dominique Barth 2
Comment Mr Hollande peut-il oser sortir dehors, se regarder dans une glace….être à plat ventre devant la finance et le patronat après son discours de campagne présidentielle c’est une trahison . Depuis 40 ans toutes les lois qui sont allés dans le sens de plus de liberté pout les entreprises ont bénéficié aux actionnaires et au gros salaries de l’encadrement …jamais à l’emploi ni à l’investissement. Je n’ai jamais vu un chef d entreprise (petite ou grande) tomber dans la misère…

Cohelet
Des 35h par semaine aux 68 000 heures travaillées sur la vie active, voilà une très bonne réponse pragmatique de ministre de l’économie. Enfin la fin des RTT et le retour du temps choisi pour travailler. Il reste à Macron à définir ce qu’est le travail.

Kouik A
On en voit déjà qui se réjouissent et qui pronostiquent la fin des vieilles idéologies. Mais il y a dans ce pays beaucoup de gens qui vivent de rentes de situation ou qui profitent du travail des autres. On peut être sûr que la mobilisation va être générale pour démontrer, Keynes et Jaures en renfort, que ne faire aucune réforme est la solution salvatrice. Y’a qu’a emprunter et faut qu’on fasse rendre gorge à la finance mondialisée.

Louis
L’Europe avait donné deux ans à Hollande pour lancer des réformes de fonds, mais il n’a rien fait…. Mieux vaut tard que jamais !

Pierre Baloge
Pour les entreprises ,il est déjà possible de déroger aux 35 H. C’est ce qu’on appelle des heures supplémentaires et c’est payé plus.
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35 heures: Le débat est relancé après les propos d’Emmanuel Macron
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Le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, le 27 août 2014 lors de la passation de pouvoirs, à Bercy Eric Piermont AFP

TRAVAIL – Syndicats, ténors politiques de droite et de gauche se divisient régulièrement sur la question…

Les 35 heures sont-elles menacées? Les propos du nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination et publiée jeudi, semblent avoir relancé le débat. Dans celle-ci, il se dit favorable au fait d’autoriser «les entreprises et les branches à déroger» aux 35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales.

«Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés?», déclare Emmanuel Macron à l’hebdomadaire.

Selon le nouveau ministre de l’Economie, une telle mesure permettrait de «sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas».
Les syndicats vent debout

Une position clivante qui relance le débat sur les 35 heures en France. Les réactions ne se sont d’ailleurs pas fait attendre. Sans surprise, des leaders syndicaux sont montés au front. Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé jeudi sur Europe 1 que déroger aux 35 heures n’était «pas une bonne idée», soulignant que «cette question n'(était) pas à l’ordre du jour».

A contrario, des ténors de droite se sont engouffrés dans la brèche, à l’instar de l’ancien Premier ministre et coprésident par intérim de l’UMP, François Fillon. Invité de BFMTV et RMC ce jeudi, il a salué la proposition d’Emmanuel Macron: «C’est une excellente idée, ce serait une nouvelle formidable et c’est ce que je propose depuis longtemps». Avant même de faire son mea culpa, en évoquant la période où il était Premier ministre sous Nicolas Sarkozy: «Ça a été une erreur de ne pas s’attaquer aux 35 heures». «La gauche reviendra sur une erreur (…) et je voterai le texte sans hésitation s’il était proposé à l’Assemblée nationale», a-t-il insisté.

De son côté, Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a tenté d’éteindre l’incendie jeudi sur i>Télé. «Il n’y a pas de projet de remise en cause des 35 heures» de travail par semaine, a-t-il assuré. «Il y a en revanche une volonté de développer la négociation sociale dans les entreprises. La négociation sur la défense de l’emploi, sur l’aménagement du temps de travail, sur les seuils sociaux, mais pas de remettre en cause la durée légale du travail», a-t-il cependant déclaré.
Delphine Bancaud
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Favorable à des dérogations aux 35 heures, Macron provoque une polémique
LEXPRESS.fr

« Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération », déclarait le nouveau ministre de l’Economie la veille de sa nomination à Bercy, dans une interview donnée au Point.

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Le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron souhaite mettre fin aux 35 dans le cadre d’accords de branches ou d’entreprises majoritaires. Reuters

Va-t-il garder cette position maintenant qu’il est à Bercy? Dans une interview accordée au Point avant sa nomination au poste de ministre de l’Economie, Emmanuel Macron s’est dit favorable à des dérogations sur les 35 heures pour les entreprises en cas « d’accord majoritaire » avec les partenaires sociaux. Etienne Gernelle, le directeur de la rédaction du Point, précise que, si l’interview a été amendée la veille de sa nomination, Emmanuel Macron « ne se doutait pas une seconde qu’il serait nommé » à Bercy lorsqu’il s’est confié à l’hebdomadaire. « On a donc le fond de sa pensée juste avant qu’il ne soit rattrapé par la politique. »
Que dit Macron exactement?

« Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés? » déclare Emmanuel Macron au Point qui précise qu’il s’exprime « à titre personnel ». L’ancien conseiller élyséen estime que cette mesure permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas ». Mais il est bien conscient que cette idée est « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».
Est-ce la première fois à gauche?

Non, Emmanuel Macron n’est pas le premier à souhaiter un retour en arrière sur la réduction du temps de travail. Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, avait estimé lui aussi en octobre 2012 que les 35 heures n’étaient pas un « sujet tabou » avant d’opérer un rétropédalage sur France Info.

C’était même l’un des thèmes de campagne de Manuel Valls pendant la primaire socialiste en 2011. « Est-ce que, dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, avec la concurrence que nous connaissons, pouvons-nous nous permettre d’être sur des idées des années 1970, 1980, 1990? Non. Il faut dépasser la question des 35 heures. Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures. »

Mais en janvier dernier, sur France Inter, il avait estimé que ce n’était pas une priorité: « Je suis Premier ministre, et donc j’ai le souci de mes responsabilités et surtout des priorités. Et aujourd’hui, la priorité, c’est ne pas créer un débat confus sur le temps de travail, mais c’est de soutenir les entreprises, le pouvoir d’achat et de faire baisser les déficits. C’est ça ma priorité ».

Comment réagit la droite?

« Tout ce qui peut apporter de la souplesse à l’entreprise va dans le bon sens, a déclaré ce jeudi Nadine Morano (UMP) au micro de France Info. Mais il ne faut pas oublier que ce sont les socialistes qui ont voté les 35 heures ».
Comment réagit la gauche?

Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a démenti jeudi sur i>TELE une quelconque remise en cause des 35 heures. « Il n’y a aucun projet de cette nature », a-t-il tranché. « Il y a en revanche une volonté de développer la négociation sociale dans les entreprises. La négociation sur la défense de l’emploi, sur l’aménagement du temps de travail, sur les seuils sociaux, mais pas de remettre en cause la durée légale du travail. »
Comment réagissent les syndicats?

Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé sur Europe 1 que déroger aux 35 heures n’était « pas une bonne idée ». « Ceci étant, il y a une négociation qui va s’ouvrir autour du dialogue social [en septembre, NDLR], qu’il nous laisse discuter avec l’entreprise », a dit le numéro un de ce syndicat.
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Commentaires

rapidos66 –
***Si Harlem Désir déclare que ça ne se fera pas…..c’est que cela doit être vrai….!…

isarobar –
@reynolds-number : Oui cela fait longtemps, mais cela ne devait pas être trop compréhensible pour tout le peuple de gauche , qui s’accrochait à l’idée que les gouvernants actuels faisaient une politique de gauche ……. Là pour le coup, le slogan de l’extrême droite qui parle sans arrêt de l' »UMPS » , cela doit faire une drôle d’écho dans la tête de certains ….Parlons maintenant des députés qui doivent être par essence le reflet de leur électorat, si cet électorat refuse en bloc les décisions d’un gouvernement trop à droite, je ne vois pas comment ces députés agissant au nom du peuple de gauche, pourraient voter la confiance au nouveau gouvernement ………..Donc, nous nous dirigeons tout droit vers une dissolution d’ici peu ……….

bony16 –
Pourquoi il y a du chômage en plus ! Car nous restons plus longtemps au travail ! donc où est la justice sociale ? Payer chez soi au chômage par ceux qui on travaillé tout une vie et parfois des l’âge de 15 ans , il y en a marre après 40 ans d’usine à 1250 euros mois .
Que les patrons et actionnaires commencent a baisser leurs salaires avant de vouloir baisser celui des ouvriers , la relance ne viendra que lorsque l’on aura donné du pouvoir d’achats aux ouvriers et comme je le redis un retraite avec 40 ans de cotisations c’est deux chômeurs en moins pensez-y !

reynolds-number-
@isarobar : très cher, ça fait longtemps que la gauche s’est reniée..

isarobar –
Les gens de gauche vont s’étrangler de mesures que va mettre en place ce nouveau ministre…Il serait dans un gouvernement de droite qu’il ne ferait pas autre chose ….Il a peut être ( comme beaucoup) le coeur à gauche , mais ses solutions sont des solutions de droite, que ne renierait aucune personne sensée à droite de l’échiquier ……. C’est dommage, car je ne vois pas la « vraie » gauche accepter de suivre ce ministre et ce gouvernement dans cette voie , sauf à se renier complètementt………

popotami –
Si l’on devait donner un nom à ce nouveau gouvernement , aux paroles que l’on entend le terme de « salto » serait bien approprié. Rappelez vous la gauche du temps de Sarkozy arc-boutée contre la remise cause des 35 h, seuils sociaux ,de la TVA sociale ,rappelez vous le programme et les déclarations de F.H sur la taxe à 75% ,sur l’entreprise qui doit payer ,sur les pigeons. Un reniement total , ils s’accaparent le programme du candidat de droite sans vergogne , mais la confiance ne peut être là. Nous venons de recevoir les feuilles de l’irrpp remplies de leurscerrements , de leurs mensonges . On s’aperçoit que ce sont les places que se disputent les politiques, le reste n’est que le support de leur carriérisme . Beaucoup de reformes sont à faire de ce côté là, le sénat ,et le conseil économique et social doivent passer à la trappe , l’Assemblée nationale doit diminuer d’un bon tiers , sans possibilité de cumuler plus de deux mandats , il faut là aussi retrouver fluidité et dynamisme , sans le clientélisme qui s’installe irrémédiablement.

camachar –
Sarko l’a rêvé, FH va le faire !!!!!!!!!!!!!!

sukumei –
Oui bien sur … rappelez moi combien donne l’Etat aux entreprises en compensation pour les 35h ? Plus de 20 Mds par an je crois. Le gvt cherche des postes d’économies à tout prix, il est malin le Macron. Il vient de jeter une proposition dans le camp du patronat. En lui disant en gros « tu vois je suis prêt à te donner ce que tu demandes depuis des lustres ». Et vous croyez que le patronat va sauter sur l’occasion pour dire oui ? La bonne blague, 24h après la proposition de Macron ils (les patrons) commencent déjà à nuancer dans un style très « oui pourquoi pas mais attendons … ». On dit pas au revoir à 20Mds comme ca et puis taper sur les 35h ca évite de regarder les autres problèmes des entreprises. Un vrai jeu de dupe. Moi ce qui me fait rire c’est d’entendre et lire tous ces journalistes qui depuis l’arrivée de Macron croient au Messie. Nan mais réveillez vous … la politique économique de mimolette depuis 2 ans elle a été inspirée par qui ? Et comme les résultats sont têtus on retiendra juste le chiffre du chômage hein

Gugus22 –
@toutseul : En ce qui me concerne c’est déjà fait depuis plusieurs élections. Quant on a plus de souveraineté (Budgétaire, monétaire, militaire, judiciaire) cela ne sert plus à rien d’aller voter, il suffit de se souvenir de ce qu’il sait passé en 2005 pour se dire que la souveraineté c’est pour la finance, ce n’est pas pour le peuple. Les élections n’étant plus qu’un formalisme pour nous faire croire que nous sommes encore en démocratie.
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Macron favorable à l’assouplissement des 35 heures
Guillaume Errard, AFP agence

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François Hollande, Michel Sapin et Emmanuel Macron.

VIDÉOS – À l’occasion de sa première interview, réalisée la veille de sa nomination, le nouveau ministre de l’Économie a déclaré espérer, par ce geste, «libérer les énergies pour créer de l’activité» en France. Harlem Désir assure qu’aucun projet de remise en cause des 35 heures n’est à l’ordre du jour.
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C’est ce qui pourrait ressembler au début de la fin des 35 heures… C’est en tout cas une proposition surprenante pour un ministre socialiste! La veille de sa nomination comme ministre de l’Économie, mardi, Emmanuel Macron a donné sa première interview. Au lendemain du vif soutien adressé par le premier ministre, Manuel Valls, aux entreprises, l’ancien banquier de Rothschild y a annoncé son premier geste en leur faveur. Elle seront autorisées «à déroger» aux 35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales. «C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté, affirme l’ex-secrétaire général adjoint de l’Élysée dans Le Point . Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés?». Dans la foulée de l’interview d’Emmanuel Macron, Harlem Désir, secrétaire d’État chargé des affaires européennes a démenti tout projet de remise en cause des 35 heures.

Selon le nouveau ministre de l’Économie, une telle mesure permettrait de «sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas». Une idée qu’il juge cependant «difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche». «La clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité, ajoute-t-il. La France souffre de deux problèmes spécifiques et endémiques: notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire».

«La fiscalité a trop augmenté»
Emmanuel Macron, ministre de l’Économie

À ce sujet, Emmanuel Macron, qui juge «indispensable» la maîtrise des dépenses publiques, estime qu’il «n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans» – contrairement au Medef qui en réclame 50 milliards de plus sur deux années supplémentaires – «parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste». Une réduction d’autant plus indispensable que la croissance est nulle, que le chômage ne cesse de grimper et que le gouvernement a déjà assuré aux Français qu’il n’augmentera pas leurs impôts. Le ministre de l’Économie l’a de nouveau confirmé. «Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts. Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-même décidé de plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop», concède-t-il. Pourtant, des mails ont été échangés entre Bercy et le couple exécutif dans lesquels une augmentation de la TVA serait envisagée.
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commentaires

santo001
Valls renverse la table; et c’est tant mieux : la droite piégée mon commentaire http://contre-regard.com/montebourg-sans-tambour-valls-tire-le-pompon-en-gagnant-un-macron/

piambo
Qu’en dit Martine Aubry ?
Se serait-elle fourvoyée en créant ce monstre ?

brikabroke
Oui bonne idée… Pour que ceux qui bossent, crèvent 42h par semaine au boulot, avec 5 semaines de vacances, jusqu’à 68 ans, avec un minimum de temps libre…. Et pour généreusement partager avec ceux qui bénéficient sans contrepartie et avec beaucoup de temps libre du RSA, API, CMU, AME, aide des CADA….

aviso2
Macron applique la doctrine Capitalo Libéral Débridé exigé par nos créanciers…
C’est exactement ce que le premier ministre espagnol RAJOY a fait depuis 3 ans et Mme MERKEL est venu cette semaine l’en féliciter.
Le salaire minimum est 650 € pour 40h hebdo, et peut descendre si accord majoritaire avec les syndicats.
Cela fait le bonheur de Renault, Volkswagen, PSA, Ford, Alstom, et les arboriculteurs et maraîchers!!!

lepingouin
Les grandes idées de la gauche :
– les 35 heures. Elles finiront tôt ou tard par être supprimées car catastrophiques économiquement et financièrement;
– la retraite à 60 ans. Impact idem. En cours de suppression;
– l’embauche de 1,5 millions de fonctionnaires. On va progressivement les réduire,
– la hausse des impôts. Ils vont maintenant eux-mêmes les réduire après les avoir augmenté
Voilà la réalité socialiste. Des mesures utopistes qui finissent toutes à la poubelle, occasionnant au passage de gros dégâts pour l’économie française et les finances publiques.

Starsky 789
Cette nouvelle trahison du PS ne surprendra pas les employés et ouvriers de ce pays. Depuis longtemps on a compris le message. C’est pourquoi tant se pressent à voter FN. Je me suis laissé dire que jamais la République n’avait fait aussi bien que l’Eglise pour le secours des Pauvres. Car qu’est-ce que la République qu’une volonté d’attirer les pauvres par les faux scintillements d’une générosité sans Dieu.

sara1
C’est très bien tout cela mais comment compte-t-il endiguer le chômage croissant ?
Personnellement je suis assez favorable à la flexibilité du travail… Un quota annuel d’heures de travail calculé sur la base des 35 heures à repartir en fonction des périodes de pic d’activité ….. cela est déjà mis en place dans certaines entreprises et répond à une certaine logique.

Jean Didier
« Est-ce de gauche ? »: c’est la question existentielle que se pose un socialiste avant de prendre une décision, et c’est ça, le principal problème de la France.
Si on arrivait à extirper ce dogmatisme délétère, le reste viendrait tout seul.

77PAPY
Assouplir non, les supprimer mais pour tout le monde.
Mettez un taquet à ne pas dépasser, mais laisser les entrepreneurs faire en concertation avec leurs salariés, mais pas par des syndicats politisés qui ne représentent plus personne.
Arrêtez de vouloir mettre votre nez partout, les entreprises ont besoin de respirer, ils sont loin d’être tous des voleurs, comme beaucoup le pense.

S L. 3
Si Halrem Désir vient de la contredire : c’est le premier couac du gouvernement Valls II.
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Emmanuel Macron prêt à autoriser « les entreprises à déroger » aux 35 heures
Le Point –

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Le nouveau ministre de l’Économie s’est confié au « Point » vingt-quatre heures avant d’être nommé à Bercy.
Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Économie. Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Économie. © Fred Dufour / AFP
Le nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’est déclaré, dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination (et que nous publions ici dans son intégralité), favorable au fait d’autoriser « les entreprises et les branches à déroger » aux 35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales. « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? » a déclaré Emmanuel Macron.

Selon le nouveau ministre de l’Économie, une telle mesure permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas », une idée qu’il juge cependant « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ». « Là où être socialiste consistait à étendre les droits formels des travailleurs, la réalité nous invite à réfléchir aux droits réels de tous, y compris et surtout de ceux qui n’ont pas d’emploi », a ajouté Emmanuel Macron.

« La clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité », assure Emmanuel Macron, pour qui la France souffre « de deux problèmes spécifiques et endémiques : notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire ». Interrogé sur la maîtrise des dépenses publiques, qu’il juge « indispensable », le ministre de l’Économie a estimé cependant qu’il « n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans, parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste ».
Impôts : « C’était trop »

« La difficulté supplémentaire sur ce sujet, c’est qu’il y a toujours un doute sur la parole de la France, qui n’a respecté ses engagements ni en 2003 ni en 2007. Il faut en tenir compte », a-t-il cependant précisé pour justifier la nécessité de faire ces économies.

Une réduction des dépenses nécessaire pour rééquilibrer le budget public car « on maîtrise les dépenses, mais beaucoup moins les recettes et la croissance économique », à moins de jouer sur une fiscalité « qui a trop augmenté », selon Emmanuel Macron. « Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts. Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-même décidé plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop », concède-t-il.

Ancien banquier d’affaires, Emmanuel Macron, 36 ans, a remplacé Arnaud Montebourg à la tête du ministère de l’Économie lors du remaniement mardi. Alors qu’il était conseiller économique du président François Hollande, il a contribué à élaborer le pacte de responsabilité, qui vise à redresser l’économie en s’appuyant sur les entreprises.
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Commentaires

Subtle
LES RETRAITES ont profité des 35 H…
Hallucinant de lire de telles inepties ! Depuis quand les 35 H ont-elles été mises en place ? Il n y a pas des lustres ! Les retraités d’aujourd’hui ont travaillé bien au-delà soit 40 H puis 39 H et 4 semaines de congés, la cinquième a été mise en place par Gouvernement Mitterrand. Le travail ne tue pas bien au contraire.

taltaul
Je me marre, les électeurs de gauche, qui se pavanaient à l’élection de FH, après le dictateur Sarko, on allait voir ce que l’on allait voir
eh bien on voit.
merci les COCUS du socialisme, mais vous êtes grillés pour un bon bout de temps, Dieu merci

valerie14
@tres septique
« retirer aux salariés le peu de droit qu’ils ont  »
franchement vous n’avez pas honte d’écrire cela.
les salariés français sont ceux qui ont le plus de droits.
je ne vais pas vous les lister il y a un code du travail mamaoutesque qui les liste.
attention à ne pas tout mélanger, et le droit de travailler plus que 35h s’ils le souhaitent, ce droit la qui est verouillé, il vous pose donc problème ?

une poule sur un mur
Le monstre du Loch Ness et monsieur Macro
Soit les 35 heures est de retour. Rappelons que c’est le bébé de Jospin, Aubry et DSK et pas de Aubry seulement. Et que ces 35 heures avaient été avalisées par la chambre des députés. On ne va pas tarder à les entendre crier au scandale. Franchement ont-ils quelque chose dans le slip pour ne pas prendre une fois pour toute la bonne décision, soit annuler les 35 heures et fixer un temps de travail à temps complet, variable entre X et Y heures hebdo qu’il appartiendrait à chaque entreprise de fixer avec accord de groupe ou pas ! Certaines entreprises l’appliquent déjà en fonction du remplissage saisonnier de leur carnet de commande.
Ce que ce Macro-n-économiste fait n’est que de la poudre aux yeux puisque les 35 heures ont déjà vécu dans de nombreuses entreprises et que certaines ont même supprimé les RTT.

joshkbartlett
Je le croyais disciple d’Attali ?
C’est Attali qui avait commencé à parler des 35h en 1978, avant de laisser Aubry tricoter ce « machin » qui a fait de la France la risée des autres pays développés.
Est ce que Attali va toujours chanter les louanges de celui qui, ouvertement, détricote (avec raison) ce qu’il avait initié ?

PiRCl
S’ils le font…
Il faut reconnaître que s’ils le font, la France y gagnera. Sur le plan économique d’abord, rendre les 35h flexibles à court terme est une nécessité.
Sur le plan éthique ensuite : les consignes d’Hollande sont, pour une fois respectées, « envisager et lancer des réformes qui vont au delà de la fin du quinquennat ». Si ces « dérogations » sont mises en place, les conséquences (positives) au niveau économique seront difficilement « palpables » avant la fin du quinquennat… FH a-t-il compris que pour faire remonter sa côte de popularité il faut penser à la France avant tout ? S’est il finalement inspiré de Shroeder ?
J’espère que ce courage politique est vrai et sincère, ça ferait du bien à la classe politique française dans son ensemble.

zarns
Puisqu’on vous explique qu’il de gauche… !
Bientôt Valls va nous dire que c’est un Trotskyste… Arrêtez le massacre… La gauche n’existe plus… Plutôt que de réformer les 35H, réformons le métier d’homme politique parce que là ça devient grave…

laurent de la butte
Représentation syndicale
Elles représentent qui ces organisations syndicales ? A quel titre ces dernières auxquelles la grande majorité des salariés n’adhèrent pas, devraient-elles négocier et décider à leur place ?
Moins de 8% des salariés sont syndiqués. On se moque de qui ?
Les syndicats n’ont aucune légitimité de représentation des salariés, car les 92 % de cette population ne sont pas représentés.
Cela aussi doit changer en France.
Elle est où la démocratie et il est où le débat ?

jpleg
« Difficile a expliquer quand on est de gauche »
Tous ces politiques sont donc prisonniers de leur ideologie !
Comment peut-on gouverner un pays avec un tel carcan ?
C’est bien le problement avec les socialistes, ils
arrivent au pouvoir avec des idees toutes faites qu’ils imposent au pays (giuvernements Maurois, Ayrault) alors que c’est leur ideologie qui doit s’adapter aux conditions du pays. Et quand les conditions du pays sont contraires a leur ideologie plus rien ne fonctionne et pour cause !
Et quand Valls change leur politique, on trouve tous les braillards de la gauche de la gauche qui en fait sont des opposants permanents puisqu’a cause de leurs idées, si FH s’est servi d’eux pour être élu il ne les engage pas au gouvernement.
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Macron prêt à autoriser « les entreprises à déroger » aux 35 heures
Le Nouvel Observateur

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Le nouveau ministre de l’Economie estime que cela permettrait de « sortir du piège » où les droits des travailleurs « se transforment en handicaps pour ceux qui ne travaillent pas ».
Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Economie, à Bercy le 27 août 2014. (ERIC PIERMONT / AFP) E
Le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, s’est déclaré favorable à l’autorisation pour « les entreprises et les branches à déroger » aux 35 heures, si un accord est signé avec les organisations syndicales, dans une interview au « Point », donnée la veille de sa nomination et publiée jeudi 28 août.

L’ancien banquier d’affaires de 36 ans a remplacé mercredi Arnaud Montebourg à la tête de Bercy. Alors qu’il était conseiller économique de François Hollande et secrétaire général adjoint de l’Elysée, il a contribué à la gestation et la création du pacte de responsabilité, dont le but est de redresser l’économie en s’appuyant sur les entreprises.
Une idée « difficile à expliquer quand on est de gauche »

Emmanuel Macron explique que « nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »
Lire
Macron, « l’hémisphère droit » de Hollande

Le remplaçant d’Arnaud Montebourg à Bercy estime que cette évolution permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas ». Il reconnaît toutefois que l’idée est « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».

« Là où être socialiste consistait à étendre les droits formels des travailleurs, la réalité nous invite à réfléchir aux droits réels de tous, y compris et surtout de ceux qui n’ont pas d’emplois », ajoute-il.
L’augmentation des impôts, « c’était trop »

Emmanuel Macron assure que « la clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité » et estime que la France souffre « de deux problèmes spécifiques et endémiques : notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire ». Le nouveau patron de Bercy juge « indispensable » de maîtriser les dépenses publiques en estimant cependant qu’il « n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans, parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste ». « On maîtrise les dépenses mais beaucoup moins les recettes et la croissance économique », sauf à jouer avec une fiscalité « qui a trop augmenté ».

« Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts », explique-t-il. « Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-mêmes décidé plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop. »
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Réactions (114)

C. Delyon
Sourions un peu…

« Clement Sot
« Je suis patron et moi je ne vous demande rien à vous. Contrairement à vous, le fonctionnaire… »
« Il n’ a pas eu un euro de donné aux patrons depuis 2012 alors arretez de chialer et renseignez-vous. »
« Et ceci est compensé par les 20 ou 30 milliards d’impôts que les socialos ont « donné » aux entreprises en arrivant. »

C. Delyon
Tantôt, il est patron, tantôt il est fonctionnaire catégorie A.
La semaine dernière il arborait comme avatar le marteau et la faucille, avec le sigle PCF.
J’ai alerté le PCF, et il a été obligé de changer d’avatar.

Clem Melc
Tiens le communiste de gault et millault vient parler « économie »…

C. Delyon
Ce type est pétainiste: il se dit pour l’alliance du capital et du travail.
C’est exactement le leitmotiv de la Révolution Nationale du maréchal-nous voila.

Lièvre de Mars
Le problème de la « vraie gauche », c’est l’idolâtrie. Elle n’essaye pas de comprendre la réalité d’aujourd’hui, elle préfère ressasser les textes des vieux livres. Il faudrait étendre le concept de laïcité : ne pas la limiter aux religions et l’étendre aux idéologies. Croire aux recettes de Marx ou Keynes sans esprit critique et sans référence à la réalité d’aujourd’hui, c’est un peu la même chose que se soumettre à des prescriptions religieuses d’un autre âge. La « vraie gauche » est capable de remettre en cause les unes mais pas les autres, pourquoi ?
S’imaginer que 80 % pourcent de la population mondiale va continuer à crever de faim et de maladie, pendant que les salariés européens pas plus qualifiés continueront à bénéficier de protections sociales en tous genres est une illusion mortifère. Que l’on approuve ou pas nous sommes dans une compétition mondiale.
Ceux qui veulent combattre les effets dramatiques de cette compétition mondiale doivent aller se battre là où les salariés sont les plus mal traités, et ce n’est certainement pas en France.
Ceux dont l’ambition se limite à défendre et faire progresser la France doivent commencer par regarder la réalité en face.

mol lande
c’est quand-même plus drôle lorsque l’idée vient des socialistes !

François LEHOLLANDAIS
LES ACTIFS : UNE MINORITÉ DE LA POPULATION
Le travail ne concerne qu’une minorité de la population.
Les enfants, les femmes au foyer, les chômeurs, les malades, les retraités, les pensionnés, les sans papiers, les marginaux, représentent, tous confondus, 70% de la population.
Seuls 30 % se lèvent le matin pour aller travailler.
Ces personnes vont donc obligatoirement être obligées de travailler PLUS et PLUS LONGTEMPS.
Il faut admettre la réalité, aujourd’hui, le travail n’intéresse plus personne.
Les patrons ne sont intéressés que par le profit et pour les jeunes, qui à mon sens ont tout compris au Système, le travail c’est  » has been. »
Allez, bon courage si vous faites partie des 30% et ne désespérez pas, gardez le moral en attendant votre augmentation de salaire !

topinet topinette
Je crois aussi que les gens deviennent de plus en plus feignant . Ou en tout cas le système a fait en sorte qu’ils le deviennent . Faut dire que quand ils ont compris que les aides étaient là , et que s’ils travaillaient , leur train de vie baissé . Disons qu’ils perdent tout aide . Donc le système français invite les gens à faire un choix et le choix et vite vu . Il y a des gens si ils se remettent à bosser , ils perdraient plus que si ils restaient chez eux .

C. Delyon
Faudrait savoir !
« Matignon : le gouvernement « n’a pas l’intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures »
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140828.OBS7466/harlem-desir-il-n-y-a-pas-de-projet-de-remise-en-cause-des-35-heures.html

topinet topinette
Eh oui , première sortie d’un nouveau et premier couac .
La communication n’est pas leur fort . Ou comme disait un ancien ministre sortant , avec le président faut faire attention , il vous dit un truc la veille , le lendemain il dit le contraire .

Gilles Breteau
Comme dirait Hollande, ce qui compte en politique, c’est de ne pas changer de cap
http://www.ina.fr/video/I11297778/debat-francois-hollande-nicolas-sarkozy-les-35-heures-video.html

chassin jean-Claude
Pas de panique, Desir a déjà démenti….Si Macron veut manger un plateau de fruits de mer ce WE, je ne lui conseille pas La Rochelle !

Le virage « social-libéral « (beurk !) a duré 12 heures…

Pas grave, on va attendre l’effoncrement total du pays et la casse sociale qui va avec pour que les mesures de bon sens soient enfin prises. ça marche comme cela en France…

C. Delyon
@chassin jean-Claude
Le virage « social-libéral « (beurk !) a duré 12 heures… » Naïf!
« Desir a démenti… »
Il pèse quoi, Désir?
Matignon aussi à démenti…

Gilles Breteau
ouais, il lui aura fallu 12 heures pour foutre le b….. Voir communiqué de Matignon
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27 août 2014, par Frédéric Lemaitre
Merkel aux Français: soyez intelligents!

Angela Merkel était l’invitée ce mercredi soir du magazine intellectuel Cicero. Durant une heure, elle s’est prêtée au jeu des questions/réponses dans un théatre berlinois réservé pour l’occasion.

Interrogée sur la France, la chancelière a d’abord dit qu’il était important que les Etats européens se soutiennent mutuellement et qu’elle faisait confiance à chaque pays pour mener les réformes nécessaires. Néanmoins, à propos des pressions françaises pour soutenir la croissance, Angela Merkel a eu cette petite phrase: « pour la croissance, on n’a pas besoin d’argent supplémentaire mais d’une politique intelligente ». Et de faire à nouveau, l’éloge de la politique allemande. A trois jours du prochain sommet européen, on ne saurair être plus clair.

Outre cette petite pique, trois éléments, apparus au cours de cette discussion, méritent d’être signalés. A deux reprises, la chancelière a insisté sur « la nécessité d’unir davantage l’industrie européenne de la défense ».

Par ailleurs, interrogée sur l’Etat islamique, elle a eu cette remarque. « D’après nos évaluations, l’ Etat islamique dispose d’environ 20000 combattants dont 2000 viennent d’Europe dont environ 400 d’Allemagne ». On ne peut donc pas affirmer, dit-elle, que cette organisation soit « totalement étrangère à notre culture ».

Enfin, sur l’Ukraine, Angela Merkel – qui venait d’avoir une nouvelle fois Vladimir Poutine au téléphone- n’a pas cherché à cacher son pessimisme.
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commentaires

Et pour « unir davantage la défense européenne », c’est mieux bien sur que nous payons pour elle ??? Parait que son aviation est sinistrée….
Quant au miracle allemand, voyons cela dans qq temps. Le pb des allemands est que leur arrogance obtuse de « meilleur d’entre tous » les conduit à l’échec !

anco
En attendant toute la dramaturgie gouvernementale de ces derniers jours pour l’amadouer….semble tomber à l’eau !
Ne pas oublier qu’elle est de droite, aussi.
Elle défend ses plus riches.
Sachant que les Allemands salariés ont accepté d’être payés au lance-pierre… Et qu’ils n’auront aucune retraite.

yvan
Pas sur que les Allemands pauvres qui cumulent plusieurs emplois aient choisi cela. Attention à la généralisation.

E.S
Trouvé sur un excellent journal oxydental :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/27/turquie-erdogan-rend-les-cles-du-parti-islamiste-au-pouvoir_4477717_3214.html
Et le parallèle est flagrant lorsque l’on sait que la Chandelière est chrétienne-démocrate…
Les têtes de turc ont du souci a se faire…
Mais c’était prévu lorsque juste après l’Avènement de Lehman, tous les pays ont renforcé leurs forces de sécurité intérieures.
Des fois que…
Le divorce politique-peuple est déjà consommé, merci de tourner la page.

yvan
vous plaisantez ce sont les salariés français qui sont payés au lance pierres ! !
les profs français sont payés la moitié des profs allemands
il y a beaucoup moins de pauvreté en Allemagne qu’en France et la vie y est nettement moins chère notamment pour l’immobilier et la nourriture
en Allemagne on se débrouille avec 1 000 € en France on survit ! ! !

lefranc
J’ai grandi près de la frontière allemande. Il est vrai que la nourriture y est moins chère, c’est un fait. Mais attention à ne pas se fier aux grosses berlines qu’on croise sur l’autoroute! Il suffit d’aller un peu plus à l’est (et ne pas se limiter au Bade Wurtemberg et à la Bavière, des Länder de l’Ouest parmi les plus riches) pour voir que la pauvreté existe bien, et que c’est pire qu’être pauvre en France. Des types qui cumulent deux emplois et qui survivent à peine. Et que la rancœur contre le gouvernement fédéral existe bel et bien. Et non, on ne vit pas en Allemagne avec 1000 euros! C’est juste que la répartition des charges est différente.

E.S
Ne parlons pas de nos chars (AMX 30 et Leclerc), les pires d’Europe, le léopard allemand le meilleur , quant au rafale BOF et re BOF, personne en veux . Donc pas de quoi glorifier notre industrie d’armement. Celle des Allemands prospère, la notre décline.

gerard
Le Léopard et le Tornado meilleurs à l’export, sans aucun doute, le Leclerc et le Rafale sont les plus chers dans leur catégorie. L’AMX 30 un mauvais char ? C’est vrai en termes de protection, mais il était conçu pour être un char mobile et non un char puissant. Quant aux qualités intrinsèques des deux matériels comparés, si l’on en croit les revues stratégiques sérieuses, notamment le Jane’s Defence Weekly qui fait autorité, c’est nettement plus balancé que ce que vous avancez : le Leclerc est légèrement inférieur au Léopard, notamment en termes de mobilité, mais dans une bonne moyenne comparé aux chars de sa génération -il semblerait que le meilleur char actuellement existant soit le char sud-coréen, et le Rafale est considéré comme un des meilleurs avions de combat actuels.

Yann (un autre)
« pour la croissance, on n’a pas besoin d’argent supplémentaire » : mais… c’est un commentaire très débile qui pose la question de ses connaissances économiques !

Labo
C’est vrai que » labo » est reconnu pour être un économiste de premier plan que les grands de ce monde consultent avant toute décision ! C’est vrai qu’on a aussi en France cette culture du toujours plus d’argent pour de moins en moins de résultat …
Et si on laissait avant tout un peu plus de liberté aux gens pour créer , entreprendre, prendre des risques …
Pas étonnant que les jeunes un peu ambitieux préfèrent partir tenter leur chance à l’étranger .
On devient un pays de vieux cons , râleurs , aigris, jaloux , qui est incapable de se remettre en cause et qui préfère toujours accuser les autres que de se regarder dans un miroir . C’est tellement plus facile .

Marco
Le fait que l’on est besoin de plus d’argent pour toujours moins est aussi une loi sacrée du capitalisme, celle des rendements décroissants en l’absence d’innovation et de progrès technique.

Angelinotte
Le fait que l’on ait besoin de plus d’argent pour toujours moins est aussi une loi sacrée du capitalisme, celle des rendements décroissants en l’absence d’innovation et de progrès technique.
Labo n’est pas un économiste de premier plan, mais s’appuie sur les analyses des économistes de premier plan. Vous devriez suivre l’actualité économique et pas seulement les débats politiques à la télé ! Ca vous éviterez de sortir des idées reçues et souvent fausses telles : « on peut plus créer d’entreprises en France » « les jeunes performants quittent la France ». Quant au pays de vieux cons , je ne sais pas qui vous fréquentez, vous devriez changer !

Labo
enfin un commentaire réaliste

phil
On ne peut donc pas affirmer, dit-elle, que cette organisation soit « totalement étrangère à notre culture »
Bien évidemment, les 400 Allemands partis faire le jihad aux côtés des ordures sanguinaires de l’EI sont très majoritairement des Allemands de souche, amoureux de la langue de Goethe et bercés depuis la tendre enfance par la musique de Mahler.
Merci Angela pour cette franche rigolade sur fond d’escroquerie intellectuelle grossière.

Speck
Non bien sûr… Ce sont des Allemands d’origine musulmane. L’Islam étant aujourd’hui une composante essentielle de l’Europe, donc pas étrangère à notre culture.

garry
L’Islam est étrangèr à notre culture juste dans tes rêves. Dans la réalité, c’est la 2ème religion en Europe et donc partie intégrante de notre culture. Bienvenue au XXIème siècle.

jean-mohamed
Achtung ! Bientôt on verra Angela avec une burka ! Relativisme quand tu nous tiens …

Angelinotte
C’est curieux, on dirait que vous ne comprenez pas une légère inflexion dans un propos donné, que vous raisonnez de manière binaire et en totale méconnaissance des subtilités inhérentes à une phrase correctement construite, que vous échappez à toute forme de raison qui ne soit pétrie d’idéologie.
Comme si, pour vous, être d’origine turque ou de religion musulmane en Allemagne privait du moindre sentiment d’appartenance à un environnement immédiat teinté de Currywurst et de Knödel.
Comme si Marine le Pen allait favoriser le tourisme, l’investissement étranger, l’influence de la France dans le monde.
Comme si ça existait, les gens « familiphobes ».
Rassurez-moi, vous le faites exprès ? Tous les deux ? Et vos 25% d’amis ? Pour faire rire qui ?

thibault
J’ai cherché les propos de Mme Merkel en allemand; ici les propos tels que rapportés dans le Handelsblatt: „Der IS habe 20 000 Kämpfer, davon 2000 aus Europa und 400 aus Deutschland. Deswegen können wir nicht sagen, wir haben damit nichts zu tun.“ La traduction donnée par l’auteur du blog est très discutable: en allemand, il n’est en aucun cas fait référence à la culture. Il est simplement dit que parce que l’Etat Islamique compte près de 400 combattants allemands, « on ne peut pas dire que nous n’avons pas une part de responsabilité /que nous n’avons rien à voir avec ce problème ». En tout cas c’est ma compréhension du discours de Angela Merkel, certes plus terre à terre mais qui évite l’utilisation de concepts comme la culture… parce qu’effectivement, la culture du fanatisme, qu’elle soit chrétienne, athée, juive, musulmane, communiste, sectaire etc. m’est étrangère, du moins je l’espère.

Angela pas si linotte que cela
absolument exact quant à la traduction allemande, et puis la culture en Allemagne c’est pas du tout la même chose que chez nous .. c’est un mot « chargé », « Kultukampf », « je sors mon revolver », pas étonnant qu’un politique fasse attention …

phil
on sort de l’euro et ce sont les boches qui pour le coup vont se sentir cons !

alexandre clement
C’est aussi « un peu » con de ressortir « les Boches » en 2014. Pourquoi pas aussi « les barbares », « les Celtes », et vive Jeanne d’Arc? A. Merkel n’est pas plus intelligente que Sarkozi? et alors? Chaque pays a ses tares, et ce ne sont pas forcément, pas souvent en fait, les plus brillants qui gouvernent

Philippe Marrel
gentil de nous prendre pour des c..s ! quelle arrogance cette néo-kaiser !
il faut vraiment se débarrasser de cette Europe néfaste et nauséabonde

Heil !!
Votre pseudo sue la germanophobie. Votre commentaire également. Les Allemands la jouent perso? Oui, effectivement, comme à peu près tous les pays européens, la France compris, d’où le drame. Pour une fois, on devrait s’inspirer des Polonais avec l’Ukraine, qui ont l’immense mérite de mettre défendre d’abord les valeurs et l’intérêt commun.
L’Europe c’est bien, c’est une belle idée, mais actuellement, c’est un canard à trois pattes qui à voulu mettre en commun marché et lois, en croyant pouvoir faire l’économie de la démocratie, de la solidarité et des sacrifices pour y parvenir.

E.S
Au fond, suffirait d’une petite étincelle, genre: un ancien combattant français agressé par un jeune néo-nazi à Berlin, puis l’inverse à Paris et pan! Comme en 14!
Qui veut parier avec moi?

bourquin
Ce serait la solution à bien des problèmes. Et c’est le moment ou jamais. Pour la première fois depuis très longtemps notre armée est bien supérieure à la leur. Il faut envahir l’Allemagne. Avec leur industrie la France deviendrait la 3ème puissance économique.

pierrot
Je crois que là on a atteint le fond…

Blackadder
Quand on lit les réactions on comprend pourquoi la France s’enfonce de plus en plus ! Aigreur , jalousie , vulgarité , donneur de leçon … On est la risée de l’Europe mais c’est nous qui continuons à prendre les autres pour des cons ! Ça me rappelle cette devinette où l’on demande pourquoi la France a choisi le coq comme emblème ….. Parce que c’est le seul animal qui chante les pieds dans la M…..

Jean Philippe
Avec mon travail je voyage régulierement dans 5 pays de l’Europe de l’Ouest. Et non, nous ne sommes pas la risée de l’Europe. Je n’ai jamais vu ou entendu le moindre indice dans ce sens. Encore un adepte de l’Auto-flagellation ?

chipata
Les gens qui ne sortent jamais de France s’imaginent tout un monde dans leur tête….
philippe
@ Jean Philippe
Non la France n’est pas la risée de l’Europe. Tout simplement parce que les autres pays ont eux aussi de gros problèmes à régler. On ne rit pas de son voisin quand on est dans la m….

bertrand
Que de commentaires débiles !

Angelinotte
La plupart de ces commentaires débiles sur Merkel et l’Allemagne me font trop penser a une blague du comédien Robin Williams: « Dieu t’a donne un pénis et un cerveau…mais pas assez de sang pour faire marcher les deux a la fois ! »

Vincent Le
-A ‘ouest rien de nouveau ! le regard rivé sur le couché du soleil .L’Europe latine se réveil ,faut – t-il l’espérer . L’Ours Russe gesticule .Ah ces républiques. . .Prés de un quart des mercenaires djihadistes religieux européen sont issu de la société Allemande ! effrayant non?. . .L’Empire…. ah non l Euro propriété d’Etat..? suprême suprématie que qui de quoi ? Le devenir est a la porte de chaque « citoyen » (ha no lapsus) je rectifie : de quel individu européen . . . je crains devoir avoir un sursaut EUROPÉEN .Une petite ÂME individuel pour les tangages avenir .S’il vous est arrivé de vous ressourcé a la rivière des souvenirs Ces heures de larmes arrivent tranquillement.

Lépine Marcel
On a tout de même besoin de l’argent de ses clients pour engranger de copieux excédents commerciaux.

berchon
J’aime bien l’Allemagne pour beaucoup de chose, j’y ai vécu trois ans, mais je crois que Merkel va vraiment rentrer dans les livres d’économie un peu comme les dirigeants des années 30, comme illustration de ce qu’il ne faut pas faire.
Encore une fois, le problème principal de la zone euro, ce sont ses déséquilibres, en particulier de compétitivité (et donc de balance commerciale intra zone euro). Quand les monnaies peuvent fluctuer, le pays en déficit commercial voir la valeur de sa monnaie baisser, et il regagne de la compétitivité (et perd du pouvoir d’achat, il y a un prix à tout, mais ça contribue à équilibrer sa balance commerciale). Et inversement, le pays en excédent voit sa monnaie s’évaluer, et donc ça compétitivité baisser. Ce mécanisme apporte de l’équilibre.
Entre les pays de la zone euro, ça ne marche pas, et l’industrie allemande en est la principale bénéficiaire en exportant à tout va, vers des pays qui consomment trop, grâce aux emprunts (auprès des banques allemandes). Tout ça pour dire que dans un problème de déséquilibre, les deux parties sont responsables. Une autre manière de le dire, c’est qu’on ne peut pas mener une politique économique agressive, non coopérative, gagner, et ensuite râler parce qu’il y a des perdants.
Bref, maintenant, pour corriger le tir après 20 années de politique économique non coordonnée dans la zone euro (tous les dirigeants de tous les pays co-responsables), il faut que les pays en déficit commercial mène une politique de l’offre, en faveur de la compétitivité (Hollande a raison) mais pendant ce temps là, il faut que l’Allemagne mène une politique de la demande (Montebourg a raison), sinon on augmente nos exportations vers qui ? Quelqu’un doit bien augmenter ses importations (sa consommation) et seule l’Allemagne peut le faire (on parle toujours des déséquilibres intra zone euro).
Pour la dette et le déficit budgétaire, c’est un peu la même chose, si tout le monde a la mauvaise idée d’économiser en même temps (« austérité »), l’économie s’effondre, car qui achète ? (crise de la demande). L’Allemagne, qui a certes une dette importante mais pas de déficit budgétaire et souhaite utiliser sa bonne santé économique du moment pour réduire sa dette, devrait plutôt aider ses voisins par des plans de relance, elle en a les moyens.
Je simplifie peut-être un peu mais tout le monde est d’accord avec ce que je dis, y compris le FMI, les agences de notations, la plupart des économistes, et même la patron de la Bundesbank (un chantre de l’orthodoxie monétaire) a récemment dit que les salaires allemands pourraient augmenter de 3%. Et que fait Merkel ? Rien, elle donne des leçons de vertu à ses voisins. L’histoire sera sévère avec elle.
Pour revenir à la politicaillerie française, Hollande comme Valls et Montebourg sont d’accord avec tout ça. Quand Hollande parle de « réorienter l’Europe », de « promouvoir une politique de croissance en Europe », ce qu’il veut dire c’est « demander à l’Allemagne d’augmenter sa consommation pour aider ses voisins ». Je crois que Montebourg a pris acte qu’après deux ans d’effort dans ce sens, on a toujours pas réussi à convaincre Merkel, et il pense que si les Allemands ne font pas leur part du travail, il faut qu’on arrête aussi puisque de toute façon ça ne marchera pas. Et il l’a dit de manière peu diplomatique. Hollande et Valls, à la veille d’un conseil européen, se doivent de rester diplomatique, et le « sérieux budgétaire » est le seul argument qu’on a à donner à l’Allemagne pour tenter de les convaincre. Mais c’est risqué, si dans 2-3 ans Merkel n’a toujours pas bougé, c’est Montebourg qui aura eu raison. Dans le cas inverse, c’est Hollande.
En fait, je ne pense pas que Merkel soit complètement idiote et n’ait pas compris tout ça, mais elle pense probablement, comme l’opinion publique allemandes (qui elle n’a pas réellement compris le problème), et pas forcément à tort, que les pays latins ne sont pas sérieux et que si les Allemands font leur part du job, les autres ne vont rien faire. D’où l’intérêt de faire le sérieux…
Les choses auraient été plus faciles si le SPD avait gagné…

l’économie pour les nuls / Wirtschaft für Dummies
Vous avez raison, j’ai l’impression que çà vient d’Alternatives Economiques (revue que je conseille vivement), mais ce n’est hélas pas ce genre de raisonnement que l’on entend ou que l’on lit dans la plupart des émissions ou des journaux. Pourquoi ? Pas assez simple, trop long à présenter, ne permet pas des polémiques médiatiques qui font monter l’audimat. Ce type de raisonnement n’est pas non plus celui que peut tenir une ménagère pour son budget ou un petit commerce pour sa comptabilité donc le lecteur ne le croit pas : ce n’est pas sa croyance ! Les croyances dans le domaine économique sont comme des religions : il suffit d’adhérer et on a la vérité !

Labo
Je partage votre analyse, et notamment que Mme Merkel fait tout pour cajoler son électorat. Après tout, les Allemands en ont bavé avec les lois Harz IV et la modération salariale : c’est normal que les autres fassent leur cure.
Mais le sérieux budgétaire ne fait pas tout. Appliquer des mesures récessives de taxation supplémentaire ou de réduction de la dépense publique permet tout juste de limiter ou stabiliser le déficit budgétaire mais en aucun cas de lutter contre la dette dont le poids peut s’accroître soit du fait de la diminution de la richesse du pays -court terme, baisse du PIB réel-, soit du fait d’une flambée des taux -moyen terme- liée à la défiance des investisseurs.
On peut espérer que les mesures prises par le gouvernement précédent et le choix désormais assumé d’une politique de l’offre -approche micro- associée à un discours pro-business et des réformes libérales supplémentaires -avec M. Macron- aura l’effet escompté en redonnant confiance aux entrepreneurs et aux actionnaires et en favorisant l’investissement.
Cependant on regrettera un choix « tout blanc tout noir » et l’abandon d’une politique macro-économique complémentaire de « grands travaux » à la rentabilité avérée (comme le canal Seine-Nord, ligne de train de marchandise reliant le Havre à Paris ou TGV, des projets lancés par Sarkozy et stoppés net par Hollande à son arrivée au pouvoir) qui aurait apporté un soutien au BTP et aux industries manufacturières (dont la mécanique et les transports, secteurs très présents en France) avec un financement au travers de fonds dédiés public-privés -comptabilisés hors bilan- (cf. le grand emprunt auprès de la population).
Dans tous les cas les résultats espérés positifs de la politique économique actuelle ne se feront sentir que dans deux ans. Reste, à cet horizon, la solution politique pour Hollande : refiler les commandes à un autre parti après dissolution de l’assemblée. Dans l’attente du résultat au vote de confiance de l’Assemblée…

Angelinotte
Et bah, votre commentaire fait plaisir à lire, avec son argumentation et ses nuances, et cela entre ceux qui ciblent haineusement les « boches teutons », et les admirateurs béats de la politique de Mme Merkel… Je suis entièrement d’accord avec vous en tout cas.

E.S
Merkel est aussi prisonnière d’un pays et d’un électorat très vieillissants (plus que la moyenne européenne et bien plus que la France) qui raisonne pour ses retraites, veut de la stabilité et surtout pas d’inflation. Sauf qu’il commence à se rendre compte que les taux d’intérêt très bas, c’est pas top non plus pour ses économies. Ce qui explique les « retournements » récents de vesge de J. Weidmann.

Stéphane
Quelle arrogance de sa part… Bientôt, elle nous dira que la race germanique est supérieurement intelligente a toute autres nations par définition arriérés. La france est un pays de parasites, des bacilles néfastes..etc.

Safedreams
Ce qu’il faudrait en Europe, c’est une véritable contre attaque contre la guerre que nous a déclaré la haute finance (les hedge funds et autres goinfres de spéculateurs capables de s’attaquer à des états, par exemple Soros).
Les pays européens doivent briser ce système qui nous est imposé par les anglo-saxons pour se goinfrer sur notre dos. On exigerait que les Etats nations empruntent à la BCE à un taux étudié, que les dettes des états ne soient pas spéculées, et ainsi, si on est un peu solidaires, l’Europe se redressera et aura probablement un sens.
La rigueur n’a aucun sens si nos efforts enrichissent encore plus les voraces de financiers qu’il faut mettre au pas. La troisième guerre mondiale a déjà éclaté et elle est financière.

acques
Nous casse les couilles avec leur Europe . Veut pas être européen, veut pas vivre comme un allemand. On vous emmerde et on va vous sortir.

gaulliste de toujours
Le nombre de lieux communs sur l’Allemagne est affligeant. Il faut au moins faire l’effort d’y aller avant d’en parler.

Alphonse
Le commentaire de « l’économie pour les nuls / Wirtschaft für Dummies » plus haut est le seul qui vaille la peine d’être lu et qui vient clairement de quelqu’un qui connait l’Allemagne. J’y vis et je confirme tout à fait.

Richk.
-La crainte Allemande cela est bien vrai sont les marchés financiers ; nous l’avons bien vu les réformes des sociétés capitalisés ont plus ou moins capoté. Elles sont la propriété de grande famille et leurs capitaux sont » mi-déverrouillé « ensuite la réunification a dopé leurs marchés par la modération salariale . La crise des pays « réunie de l’ atlantique » leur a fait redoublé d’attention celle des spectres de l’histoire (une juste cause). Si les pays latin sont dont une situation bloqué c’est un » fait » mécanique financier qui crée une situation dramatique par une sclérose sociétal. Faut il croire au sérieux ici? somme nous devant un abîme? L’Allemagne aime l’Europe derrière la « glace » les pays latin. Mais demain a l’aurore.les pays vont être à la ramasse et une société nouvelle va naître mais comment….

le lezard
Heu… J’ai rien compris. C’est grave docteur?

E.S
Très drôle de critiquer l’Allemagne, alors qu’elle n’y est pour rien dans les problèmes structurels de la France. La gauche du PS sont les fossoyeurs de l’Europe en mettant une certaine haine entre pays.
Face au USA, la Chine, l’Inde etc. Point de salut sans une Europe unie
franc = peuple germain

JB63
Les Prussiens renouent avec leurs velléités d’impérialisme. Ces gens-là sont infectes et odieux, à croire qu’ils ne tirent pas profit de leur histoire sombre. L’arrogance et la domination prussienne en Europe doivent être combattues par tous les moyens. En outre, la France doit renouer avec ses alliances traditionnelles, avec le Royaume-Uni, la Pologne et la Russie et délaisser cette Allemagne cocardière et nationaliste. La pseudo amitié franco-allemande, pure invention de politiciens, n’est partagée par personne dans le peuple de France.

feven
Vous avez oublié de glisser dans votre commentaire « les heures les plus sombres de notre histoire » et « national-socialiste » pour mériter le premier prix du post le plus stupidement germanophobe. Encore un effort!

Blackadder
Edit : pardon, je n’avais pas vu la référence à l’ »histoire sombre ». Bon, eh bien il ne vous reste finalement plus qu’une seule étape avant de vous vautrer complétement dans les clichés les plus ridicules! Courage!
Créer de la croissance, ça peut se faire sans inflation, (quoique un peu d’inflation écarte le risque de la déflation). Ca se fait grace à une meilleure répartition des richesses qui permet une plus grande consommation. Ca concerne l’Allemagne qui devrait s’occuper un peu de ses pauvres (salariés !!!) , ca concerne la France et toute l’Europe qui ne doit pas continuer et aggraver sa politique d’austérité (mais c’est mal barré !). Les discours de bistro (de fête de la bière plutôt) de Merkel ne sont pas à la hauteur !

Labo
Les Allemands ont été traumatisés par l’hyperinflation de 1923, c’est vrai (l’occupation française de la Ruhr et la réponse politique maladroite du gouvernement allemand de l’époque ne sont pas étrangères à cette crise, d’ailleurs). Mais par un curieux effet de reconstruction de la mémoire nationale, ils ont fait de l’hyperinflation une des origines de l’arrivée au pouvoir des nazis, alors qu’en réalité, c’est plutôt la politique de déflation menée par Brüning en 1932 et l’aggravation dramatique de la crise de 1929 qui s’en est suivie qui serait à blâmer d’un point de vue économique. Cette leçon-là, il faudrait la méditer aussi.

Yann (un autre)
Erreur, elle se mêle des territoires occupés par sa monnaie.
Quand on ne sait pas jouer au Deutschemark avec l’Euro, c’est qu’on ne vaut pas plus qu’une quiche Lorraine.

lecteur
Vous croyez sérieusement que si l’armée française quittait l’Afrique subsaharienne l’Union Européenne s’écroulerait ???

poesis
Le rapport actuel des Allemands à la monnaie date des années 50-60, pensée venant initialement des US, puis associée au miracle économique allemand.
La reconstruction de l’histoire dont vous parlez est très juste et s’est faite à ce moment.
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Angela Merkel renouvelle son appel à des «réformes structurelles» en France

chanceliere-allemande-angela-merkel-berlin-27-aout-2014-1669485-616x380
La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, le 27 août 2014. Michael Sohn/AP/SIPA
EUROPE – La chancelière allemande n’a fait aucun commentaire sur le nouveau gouvernement français…
Le remaniement ne change rien. La chancelière allemande Angela Merkel a renouvelé mercredi soir son appel à de «véritables réformes structurelles en France», sans plus de commentaires sur le nouveau gouvernement français, lors d’une interview publique organisée par le magazine Cicero.

>> Revivez l’annonce du nouveau gouvernement en live par ici

«En France, il s’agit de savoir si l’on fait de véritables réformes structurelles. Cela, le président français aussi l’avait annoncé», a déclaré Angela Merkel au lendemain de la présentation du nouvel exécutif socialiste français, perçu comme plus social-libéral que le précédent.

Le principal déclencheur de la crise gouvernementale française a été les propos de l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, appelant samedi dernier dans le quotidien Le Monde à «hausser le ton» face à Berlin et critiquant les «axiomes idéologiques» de la droite allemande.
Merkel s’abstient de tout commentaire sur le nouvel exécutif

Après la nomination au ministère de l’Economie de l’ex-banquier d’affaires Emmanuel Macron, le Premier ministre français Manuel Valls a estimé mercredi que l’Europe avait «plus que jamais besoin d’une entente forte, durable et productive entre la France et l’Allemagne».

S’abstenant de tout commentaire sur le nouvel exécutif à Paris, Angela Merkel s’est bornée à souhaiter que les pays membres de l’UE «soutiennent de concert la croissance», et «pas uniquement par une augmentation des dépenses».

La chancelière allemande a rappelé qu’«en 2000, l’Allemagne était l’homme malade de l’Europe, vilipendé de toutes parts». Le pays a redressé la situation «par des réformes», a-t-elle ajouté.
20 minutes avec AFP
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commentaires

rayonx13
ah bon… on a voté pour elle un jour, je ne m’en souviens plus…. qu’elle s’occupe de son pays…!!

camargue_13
Madame , avant de vous occuper de la France, si vous commenciez par faire moins de protectionnisme , mais surtout, cesser d’employer des milliers de déplacés; ce qui fausse toutes les données économiques ???
Déplacés : ouvriers venant des pays de l’Est, payés au lance-pierre (quand ils le sont) et dont les charges patronales sont payées par les pays d’origine de ces personnes

jaimemonchien
j aimerais bien Merkel comme president , ça changerait du cirque Français .

bt1100
Mme Merkel les réformes viennent de commencer : pour faire des économies on a maintenant un gouvernement Valls2 avec 2 ministres supplémentaires…

Debrief
Pour rendre à la France son efficacité d’antan, après tant d’immobilisme et de bienpensance, il faudrait des changements radicaux dans tellement de domaines que le pays des corporations et autres petits intérêts particuliers serait à feu et à sang. Alors c’est pas pour demain m’dame Merkel.
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35 heures : Macron rencontrera les syndicats « dans les tout prochains jours »
Le Point

Le ministre de l’Économie s’était déclaré avant sa nomination en faveur de la possibilité, pour les entreprises, de déroger aux 35 heures.
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Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. © AFP PHOTO / ERIC PIERMONT
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron rencontrera « dans les tout prochains jours » les organisations syndicales, a-t-on appris jeudi auprès de ses services, après l’émotion suscitée par les déclarations du tout jeune responsable gouvernemental sur les 35 heures.

« Les tout premiers rendez-vous qu’Emmanuel Macron va avoir seront avec les organisations syndicales, qu’il va rencontrer dans les tout prochains jours », a indiqué à l’AFP une source proche du ministre. Ces rencontres, organisées « au plus tard en début de semaine prochaine », doivent permettre d’entrer dans « une logique de concertation et de dialogue social ». « Il est important pour le ministre de les voir le plus rapidement possible », insiste-t-on de même source.

Lors d’une interview accordée à l’hebdomadaire Le Point avant qu’il n’ait connaissance de sa nomination à Bercy, mais publiée jeudi, Emmanuel Macron s’est déclaré en faveur de la possibilité, pour les entreprises, de déroger aux 35 heures en cas d’accords avec les organisations syndicales. Ancien banquier d’affaires, Emmanuel Macron a remplacé Arnaud Montebourg à la tête du ministère de l’Économie. Alors qu’il était conseiller économique du président François Hollande, il a contribué à élaborer le pacte de responsabilité qui vise à redresser l’économie en s’appuyant sur les entreprises.
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Commentaires

eppoX
Valls 2 déjà à bout de souffle !
Le Président n’a plus de majorité. L’Assemblée Nationale ne représente plus les français, le gadget Macron est déjà hors-piste, le pays plonge… François Hollande doit prendre ses responsabilités, dissoudre l’Assemblée Nationale, c’est prévu par la constitution. De toute manière, il y sera contraint par la perte de sa majorité au Parlement.

Sa suffit
C’est là…que l’on va voir qui commande en France ! Croisons les doigts !

beatnic31
Revenir aux 40 h…
Ferait gagner 10% de compétitivité aux entreprises…cela en sauverait la moitié…qui chaque année disparaissent…coulées par les charges…
rien que cette réforme…permettrait de diminuer le chomage…en meme temps cela permettrait de supprimer 10% de fonctionnaires…en quelques années…en ne remplaçant pas ceux qui partent en retraite…bref cela participerait à la baisse de la dépense publique…

daniel94
NON MACRON
Mr Désir a dit que rien ne sera changé alors vous allez passer pour une crêpe si vous entrez en discussion sur un non-sujet !

AFZ
Lueur d’espoir ?
Peut être une lueur d’espoir, un lumignon dans un tunnel d’irréalisme…

pipolinum
Si E. Macron est un vrai pragmatique libéral diplomé… Qu’il démissionne… !
Par contre, si c’est un sous-marin socialiste instrumentalisé… Faut le vider avec toute la nomenklatura au pouvoir… !

AXEL
Encore un socialiste bourré de fric pour nous proner les vaches maigres !
Intéressante lecture de wikipédia : Emmanuel Macron, ENA puis Rotschild Finance, millionnaire à trente ans ! Toujours socialiste, aujourd’hui chargé d’imposer au Peuple exsangue les diktats de Bruxelles et de la générale en chef Madame Merkel. Ah, ils sont beaux, les socialistes ! Très à gauche pour imposer les « réformes sociétales », la théorie du « genre », le mariage homosexuel, les risettes aux délinquants et criminels qu’il faut laisser chez eux avec un bracelet rose électronique et pour le reste, valets du Grand Capital et des technocrates de Bruxelles qui nous étouffent. Vraiment, juste le contraire des socialistes d’Antan, défenseurs du Peuple et gens de principe, en termes de moralité et de traditions républicaines sociales. Quelle honte ! On comprend que les Français fuient ces gens-là ! Honte à eux !

APALABROS
Allez du courage…
Il faut supprimer directement les 35H qui ont participées a la ruine du pays…

saturnparon
Un bon début. Les syndicats risquent de paralyser cette réforme fondée sur le volontariat, comme ils le font pour le travail dominical. E. Macron est un ministre de l’économie qui s’y connaît en économie et pas en politique. Ce sont deux qualités qui peuvent lui permettre de bien faire le job.

la girouette comme que je le parle!

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Valls ovationné au Medef après sa déclaration d’amour à l’entreprise

Le Premier ministre Manuel Valls a reçu une « standing ovation » des patrons réunis mercredi pour l’université d’été du Medef, après avoir proclamé un amour de l’entreprise rarement exprimé avec autant d’enthousiasme par un dirigeant de la gauche.
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Le Premier ministre Manuel Valls applaudi par Pierre Gattaz à l’université d’été du Medef le 27 septembre 2014 à Jouy-en-Josas AFP

Ils étaient 3.600 applaudissant à tout rompre, debout sous un grand chapiteau dans le parc du campus de l’école de commerce HEC, à la fin d’un discours décomplexé.

Un discours présenté par Matignon comme « de mobilisation nationale », tenu à peine 24 heures après la formation d’un nouveau gouvernement. Un discours destiné à confirmer le cap d’une politique de l’offre, c’est-à-dire de soutien aux entreprises pour relever l’économie et créer des emplois.

Sa venue était symbolique: M. Valls n’est que le deuxième Premier ministre depuis la création du Medef en 1998 à se rendre à l’université d’été de la principale organisation patronale française.

Le chef du gouvernement a tout d’abord fustigé l’habitude française des relations conflictuelles: « Cessons d’opposer systématiquement ! D’opposer Etat et entreprises ! D’opposer chefs d’entreprise et salariés; organisations patronales et syndicats ! », a-t-il lancé, immédiatement interrompu par une première salve d’applaudissements.

Dans son discours, prononcé juste avant d’aller accueillir M. Valls, le président du Medef Pierre Gattaz avait tenu des propos similaires.

« Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprise, Mmes et MM. les entrepreneurs, la France a besoin de vous. La France a besoin de ses entreprises. De toutes ses entreprises », a poursuivi M. Valls.

Il a rendu hommage à leur rôle dans la création de richesses, à la mobilisation de leurs salariés.

Mais aussi au fait qu' »elles risquent les capitaux de leurs actionnaires », sujet polémique au moment où l’Etat annonce des baisses de charges et attend en retour des créations d’emplois, tandis qu’à gauche des voix s’élèvent pour dénoncer des hausses de dividendes versés aux actionnaires.

« Et moi, j’aime l’entreprise, j’aime l’entreprise ! », a enfin clamé M. Valls.

Il a jugé « absurde de parler de cadeaux aux patrons », s’attirant bravos et applaudissements.

« Une mesure favorable à l’entreprise est une mesure favorable à tout le pays », a-t-il estimé ouvrant la voie à des discussions sur le travail du dimanche, une « simplification » du code du travail, la réforme des seuils sociaux qui imposent une série d’obligations aux entreprises au-delà de 10 puis de 50 salariés et freinent, selon le patronat, l’embauche.

« C’est un discours de lucidité, de pragmatisme, de clairvoyance beaucoup, de courage. Il a fait sauter des tabous aujourd’hui », s’est peu après félicité Pierre Gattaz sur BFM Business.

« Discours dont on avait besoin. Il y aura peut-être un avant et un après ce discours de M. Valls », a-t-il renchéri dans un tweet.

– ‘Trouver un équilibre’ –

M. Gattaz, qui avait réitéré ses critiques en matinée sur le pacte de responsabilité, auquel il apporte son soutien mais qu’il juge insuffisant et tardif, est revenu à la charge avant l’arrivée du chef du gouvernement.

Frôlant la provocation, il a même appelé à cesser de « raisonner en termes de donnant-donnant » — allusion aux contreparties attendues des entreprises en termes d’emploi– et à préférer « la confiance », recevant lui aussi son lot d’approbations bruyantes.

M. Valls, qui n’était pas présent mais avait de toute évidence étudié le discours du patron des patrons avant d’arriver, a relevé: « Pour réussir une négociation (…) il faut trouver un équilibre — je n’ose pas dire du donnant-donnant, si j’ai bien compris–« , a-t-il dit dans un léger sourire. « Un équilibre entre les engagements des uns et des autres », a-t-il précisé.

Ses propos ont vite suscité l’aigreur parmi les frondeurs du PS. Le député Laurent Baumel les a qualifiés de « copié-collé » des discours de Tony Blair, et a affirmé pouvoir « difficilement cacher (son) trouble ».

A la tête du Parti travailliste, puis comme chef du gouvernement britannique, Tony Blair avait réformé en profondeur l’idéologie de son parti, désormais surnommé le New Labour, le convertissant à l’économie de marché.

Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a raillé la « standing ovation » reçue par Manuel Valls, estimant que le Premier ministre était « un bon communicant ». « Je n’applaudis pas », a commenté M. Mailly, dénonçant la politique économique d’un gouvernement qui donne l’impression, selon lui, d’être « dans les cordes ».

Le discours de Manuel Valls au Medef le jour de la publication d’un nouveau record du chômage témoigne d’une confusion des genres « scandaleuse », a de son côté dénoncé Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT.

Le Premier ministre « passe sous silence les 220 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises qui ne sont soumises à aucune évaluation, alors que tous les observateurs attentifs constatent que le versement du CICE (Crédit d’impôts compétitivité emploi, NDLR) n’a servi ni à l’investissement, ni à l’emploi », ajouté le syndicaliste.
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Au Medef, Valls prône l’union entre exécutif et entreprises
Reuters

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A l’université d’été du Medef, Manuel Valls a plaidé mercredi devant des centaines de chefs d’entreprise pour l’union entre le pouvoir politique de gauche et les entreprises, afin de sortir l’économie française de la stagnation et enrayer la hausse du chômage. /Photo prise le 27 août 2014/REUTERS/Benoît Tessier

JOUY-EN-JOSAS Yvelines (Reuters) – Manuel Valls a plaidé mercredi devant des centaines de chefs d’entreprise pour l’union entre le pouvoir politique de gauche et les entreprises, afin de sortir de la stagnation économique et du chômage, suscitant un enthousiasme teinté de prudence.

Le Premier ministre a souhaité que la posture idéologique selon laquelle la gauche serait l’ennemie de l’entreprise soit dépassée, au lendemain d’un remaniement ministériel qui a renforcé la ligne social-démocrate du gouvernement, avec la nomination d’Emmanuel Macron comme ministre de l’Economie à la place du contestataire Arnaud Montebourg.

« La France a besoin de vous », a dit Manuel Valls à l’université d’été du Medef. « J’aime l’entreprise », a-t-il ajouté, en confirmant son cap économique : « Le retour de la croissance passera d’abord par le soutien aux entreprises. »

Son discours lui a valu une ovation debout des chefs d’entreprise, qui craignaient que la promesse de baisser leurs prélèvements fasse les frais des fortes tensions que cette politique a créées dans les rangs du Parti socialiste.

« C’est le discours dont on avait besoin, nous, chefs d’entreprise: dire ‘oui, on a besoin de vous' », a déclaré le président du Medef, Pierre Gattaz.

« A la tête du gouvernement, il y a quelqu’un qui a compris comment ça fonctionnait », a-t-il ajouté, saluant le « courage » de Manuel Valls. « Il y a aura peut-être un avant et un après. Ça veut dire que l’entreprise n’est pas à gauche ou à droite. »

Manuel Valls a voulu marquer les esprits sur le terrain idéologique, jugeant que « notre pays crève de ces postures ».

« Il est d’usage d’opposer la gauche et le monde de l’entreprise. (…) mais notre pays a besoin de sortir des postures, des jeux de rôles auxquels nous sommes tellement habitués. »

« Cessons d’opposer systématiquement, d’opposer Etat et entreprises, chefs d’entreprise et salariés, organisations patronales et syndicats », a-t-il demandé. « Cherchons plutôt à coopérer. »

Un message en harmonie avec celui délivré par Emmanuel Macron en prenant ses fonctions à Bercy mercredi.

« ABSURDE DE PARLER DE CADEAUX AUX PATRONS »

Le nouveau ministre de l’Economie a assumé sa différence avec Arnaud Montebourg, disant sa volonté de restaurer la confiance des entreprises, des investisseurs et des Français en évitant les « oppositions stériles ».

« Il s’agit de se battre. Mais se battre, ça ne se fera pas contre une partie de notre camp, ça ne se fera pas contre une partie des Français, ça se fera avec toutes les énergies », a dit celui qui fut à l’Elysée le point de contact entre la présidence de la République et les entreprises.

Répliquant sans la désigner à la frange la plus à gauche du Parti socialiste, qui demande moins d’aides aux entreprises et plus pour les ménages, Manuel Valls a jugé qu' »il est absurde de parler de cadeaux faits aux patrons, ce langage n’a aucun sens ».

Pour Pierre Gattaz, entendre ce discours « nous a fait du bien parce que vous savez la situation du pays: 0% de croissance, un moteur économique à l’arrêt, des gens qui ont peur, qui sont dans l’attentisme ».

Après une stagnation de l’économie au premier semestre, synonyme de hausse du chômage et d’une réduction nettement plus faible que prévu des déficits publics, le climat des affaires s’est dégradé en août et les prévisions d’investissement dans l’industrie ont été abaissées.

Le PDG d’Alcatel-Lucent, Michel Combes, a salué « un discours de combat ». « On en avait besoin (…) mais il faut passer aux actes. »

Avant le discours de Manuel Valls, Pierre Gattaz, avait félicité le gouvernement d’avoir choisi le cap du relèvement de la compétitivité des entreprises, tout en jugeant que le pacte de responsabilité n’était qu’un début, un effort nécessaire mais pas suffisant.

« La compétitivité de nos entreprises doit être l’alpha et l’oméga de toute politique économique », a-t-il dit, en demandant au gouvernement d’accentuer les efforts en ce sens.

(Avec Maya Nikolaeva, édité par Yves Clarisse)
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Commentaires

Richard •
paroles paroles…..il ne s agit pas d’amadouer avec des mots à la hollande pour tirer dans les pattes après….et faudrait aussi s’occuper des pme et auto entrepreneurs (950 000 personnes)…le 1er employeur de france ce sont les artisans

Emile •
En somme l’union de l’idéologie socialiste et de l’argent. Pauvres gens de gauche vous n’avez pas fini d’avaler des couleuvres
et oui M Mélenchon l’avait dit le chef des socialistes est un idéologue très dur….surtout que son idéologie est désormais réduite à ses intérêts personnels …

TSINGTAO •
SCHOUPETTA !!!! MAMADEDIOS DE FACHO WAL SS

Sam •
« il est absurde de parler de cadeaux faits aux patrons, ce langage n’a aucun sens ».
Pour les petites et moyennes entreprises (l’essentiel des employeurs), je suis d’accord….

Olive •
 » les chefs d’entreprise de l’industrie ont baissé leur prévision d’investissement  » – Faut dire aussi qu’ils ont reversé 30 % de plus aux actionnaires (fainéants), pile poil au moment du 1er versement de l’aide dans le cadre du pacte de compétitivité….un hasard sans doute ? Français, travaillez,..

Johanna •
STOP A LA DESINFORMATION :
Alors je vais vous expliquer pourquoi la France est championne des dividendes :
Résultat net d’une entreprise taxé à 27 % sauf pour les multinationales qui elles ont le privilège de n’être taxé qu’à 7% !…

TopLa •
Adolf Valls!

Sylvaine •
Dans son nouveau gouvernement, la première rencontre de ce premier ministre « de gauche » est pour le MEDEF. Sans commentaire…

guy •
Aubry va en prendre pour son grade si on les détruit ses 35 heures…comme quoi, elle ne vaut pas grand chose. Et dire que la droite n’avait pas le droit de toucher aux 35 heures et était critiquée pour défendre la patronat.

Fernandez •
En fait Valls a adopté l’idéologie socialo/libérale selon laquelle, la modernité c’est de raser le code du travail et de laisser les niveaux de salaires au medef. C’est le programme de l UMP. C’est pas possible que les français acceptent ça.
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Emmanuel Macron prêt à autoriser « les entreprises à déroger » aux 35 heures

Le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, s’est déclaré, dans une interview accordé au Point la veille de sa nomination et publiée jeudi, favorable au fait d’autoriser « les entreprises et les branches à déroger » aux 35 heures, en cas d’accords avec les organisations syndicales.

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Emmanuel Macron lors de la passation de pouvoirs le 27 août 2014 à Bercy AFP/Archives

« Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés? », a déclaré M. Macron à l’hebdomadaire.

Selon le nouveau ministre de l’Economie, une telle mesure permettrait de « sortir de ce piège où l’accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas », une idée qu’il juge cependant « difficile à expliquer et à porter, spécialement quand on est de gauche ».

« Là où être socialiste consistait à étendre les droits formels des travailleurs, la réalité nous invite à réfléchir aux droits réels de tous, y compris et surtout de ceux qui n’ont pas d’emplois », a ajouté Emmanuel Macron. « La clé de la relance, en France, est de libérer les énergies pour créer de l’activité », assure M. Macron, pour qui la France souffre « de deux problèmes spécifiques et endémiques: notre compétitivité, particulièrement dégradée, et notre déficit budgétaire ».

Interrogé sur la maîtrise des dépenses publiques, qu’il juge « indispensable », le ministre de l’Economie a estimé cependant qu’il « n’est pas nécessaire d’aller plus loin qu’une baisse de 50 milliards en trois ans, parce que cela poserait un problème d’exécution et alimenterait le risque déflationniste ».

« La difficulté supplémentaire sur ce sujet, c’est qu’il y a toujours un doute sur la parole de la France, qui n’a respecté ses engagements ni en 2003 ni en 2007. Il faut en tenir compte », a-t-il cependant précisé pour justifier la nécessité de faire ces économies.

Une réduction des dépenses nécessaire pour rééquilibrer le budget public car « on maîtrise les dépenses mais beaucoup moins les recettes et la croissance économique », à moins de jouer sur une fiscalité « qui a trop augmenté », selon Emmanuel Macron.

« Au moment où la zone euro était en danger extrême, il fallait augmenter les impôts. Simplement, cela a été fait alors que nos prédécesseurs avaient eux-même décidé plus de 30 milliards d’euros de hausses d’impôts en fin de mandat. Au total, entre 2010 et 2013, les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. L’exécutif n’avait pas beaucoup d’options en 2012 mais c’était trop », concède-t-il.

Ancien banquier d’affaires, Emmanuel Macron, 36 ans, a remplacé Arnaud Montebourg à la tête du ministère de l’Economie lors du remaniement mardi. Alors qu’il était conseiller économique du président François Hollande, il a contribué à élaborer le pacte de responsabilité, qui vise à redresser l’économie en s’appuyant sur les entreprises.
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La gouvernement Valls II sous le signe du social-libéralisme assumé

Le gouvernement Valls II a fait mercredi une rentrée tonitruante sous le signe d’un social-libéralisme revendiqué par un Premier ministre venu clamer devant le Medef son « amour » de l’entreprise, au moment où le nombre de chômeurs atteignait un nouveau record

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Vue générale du conseil des ministres du gouvernement Valls II, à l’Elysée le 27 août 2014 Pool/AFP

Jamais sans doute discours d’un Premier ministre socialiste n’aura été aussi doux aux oreilles du patronat réuni pour sa grand-messe annuelle à Jouy-en-Josas (Yvelines). « Cessons d’opposer État et entreprises », a-t-il imploré devant un parterre de chefs d’entreprise aux anges, quelques heures après le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement.

Il est « absurde de parler de cadeaux aux patrons » quand le gouvernement promet 40 milliards d’allègement du coût du travail, a renchéri le Premier ministre, car « il y a un problème de coût du travail dans notre pays ». Message reçu 5 sur 5 par les patrons qui lui ont réservé une standing ovation.

Un « copié-collé » des discours de Tony Blair, s’est étranglé le député PS « frondeur » Laurent Baumel, y voyant une rupture « idéologique » avec « tout ce que à quoi nous avons cru à gauche depuis des décennies ».

Auparavant, c’est François Hollande qui avait offert l’image de la journée à la foule des grands jours dans la cour d’honneur de l’Elysée: une poignée de main avec les deux maîtres de Bercy, le nouveau ministre de l’Economie et ancien banquier Emmanuel Macron et son collègue des Finances Michel Sapin. Le tandem était déjà arrivés bras dessus bras dessous au palais présidentiel.

– Ne plus ‘jouer individuel’ –

Le message est clair: il n’y a désormais qu’une ligne, social-libérale, la seule qui vaille aux yeux du Premier ministre, clairement revendiquée par l’exécutif après le limogeage du trublion Arnaud Montebourg et son remplacement par Emmanuel Macron.

Il y aura fort à faire pour redresser une situation désastreuse : le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté pour le neuvième mois consécutif en juillet, atteignant un nouveau record de 3,424 millions

« Cohérence, cohésion, clarté : trois mots d’ordre pour ce premier Conseil des ministres », a tweeté le chef du gouvernement. Et le chef de l’État a enfoncé le clou, exhortant ses ministres à ne pas « jouer individuel ».

La mission du gouvernement sera de « répondre aux préoccupations des Français – emploi, logement, sécurité, services publics – mais aussi la réduction des déficits qui doit être compatible avec la croissance », a poursuivi François Hollande.

Un « cap », une « ligne », le pacte de responsabilité, et une « méthode », celle « de la cohérence, de la solidarité », le Conseil des ministres a été dûment chapitré par François Hollande. Plus de débats sur la place publique mais des décisions « rapides », il s’agit de restaurer « la confiance entre nous et les Français », la « clé » du succès, a-t-il insisté.

« Restaurer la confiance » : c’est aussi la mission que s’est assignée Emmanuel Macron -qualifié par Le Parisien de « Mozart social-libéral »- lors de sa passation des pouvoirs avec Arnaud Montebourg. M. Macron a promis au passage de parler « d’une voix unique » avec Michel Sapin.

La nomination de M. Macron a fait hurler les frondeurs PS : « provocation dérisoire » pour Laurent Baumel, « un financier à l’industrie », s’est indigné Jean-Marc Germain.

Quant à Najat Vallaud-Belkacem, 36 ans, devenue mardi « la » première ministre de l’Éducation nationale, elle est déjà une cible de choix de l’opposition.

L’ancienne ministre des Droits des femmes est rattrapée par la polémique sur un prétendu enseignement d’une « théorie du genre » à l’école, vigoureusement dénoncé par les opposants au mariage homosexuel de la « Manif pour tous », qui y voient la négation de la différence sexuelle.

En septembre ou octobre, le Premier ministre devra franchir pour sa part une nouvelle haie à l’Assemblée où il entend se soumettre à un vote de confiance alors que sa majorité était déjà fragilisée par quelques dizaines de députés socialistes « frondeurs ».

« La majorité, elle sera là, il ne peut pas en être autrement », a-t-il assuré mardi soir sur France 2.

Mais le chef du gouvernement, qui a promis d’annoncer vendredi des mesures pour relancer la construction de logements en pleine sinistrose, fait face aussi à opinion toujours plus impatiente devant l’absence de résultats.

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud-Radio près des deux tiers des Français (63%) se déclarent mécontents de la composition du gouvernement et la moitié d’entre eux (51%) sont insatisfaits de la reconduction de Manuel Valls.

D’après une autre étude, OpinionWay pour le Figaro, 54% des Français souhaitent que François Hollande dissolve l’Assemblée.
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Le taux d’épargne des ménages bat des records ! Getty Images

C’est un record depuis 2009 ! Selon la Banque de France, 15,9% des revenus des ménages français ont été placés sur des comptes épargne lors du premier semestre 2014. Malgré des taux d’intérêt historiquement bas les Français continuent de mettre de l’argent de côté.

La raison de cette épargne massive serait le pessimiste ambiant. La crise et le climat économique inquiètent les Français. Mettre son argent à l’abri est pour eux synonyme de protection. Certains anticipent aussi de nombreuses dépenses de fin d’année comme les impôts et les achats liés à la rentrée scolaire.

Ce taux d’épargne place la France au deuxième au rang européen des plus gros épargnants derrière l’Allemagne avec 16,2%. Ils sont suivis de la Belgique avec 14,9%.

Les Français veulent épargner mais aussi pouvoir disposer de leur argent en cas de besoin. Ils ne privilégient donc plus les placements sur le long terme. L’assurance-vie tire son épingle du jeu en raison de son attrait fiscal et de son risque limité avec 1.559 milliards d’euros placés en France. En revanche, les épargnants délaissent le livret A et son taux d’intérêt d’1% avec seulement 268 milliards d’euros. Mais la nouveauté réside là où ne l’attendait pas…. La hausse des encours sur les comptes courants qui eux ne rapportent presque rien. Les Français réduisent donc leur consommation pour prévoir des jours encore plus durs.

Derrière ce taux d’épargne élevé de 15,9% se cachent beaucoup de disparités parmi les Français. Ainsi 26% des ménages affichent un taux d’épargne négatif, c’est-à-dire qu’ils sont obligés de puiser dans leur épargne pour faire face à leurs dépenses de consommation, faute de revenus suffisants. A l’inverse 25% des ménages français épargnent le tiers de leurs revenus. Ces « super-épargnants » contribuent, d’ailleurs, à 72% de l’épargne nationale annuelle !

La nostalgie de la lutte pacifique

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Argent, effectifs, organisation… Ce que l’on sait de l’Etat islamique
Pascal Riché | Cofondateur Rue89

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Des drapeaux de l’Etat islamique en Irak et au Levant, vus des lignes des peshmerga kurdes, à Sulaiman Bek le 26 juin 2014 (KARIM SAHIB/AFP)

Le 10 juin, l’Etat islamique en Irak et au Levant, une organisation djihadiste gonflée par le chaos syrien, a pris le contrôle de Mossoul, deuxième ville d’Irak, puis de Tikrit, à 160 km de Bagdad. Ses combattants se sont appuyés sur des tribus sunnites, lassées des politiques sectaires du premier ministre irakien chiite Nouri al-Maliki, qui a depuis été chassé du pouvoir.
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Le territoire du Bilad al-Cham (le Levant) selon l’Etat islamique

Le 29 juin, l’organisation a changé de nom (pour un simple « Etat islamique ») et un « califat » a été proclamé à Mossoul. Le calife, Abou Bakr al-Baghdadi, contrôle désormais une région à cheval entre l’Irak et la Syrie. Ses conquêtes se poursuivent : ses djihadistes se sont emparés ce weekend du dernier bastion du régime de Bachar Al-Assad dans la province de Rakka, l’aéroport militaire de Tabqa.

A l’intérieur de cette zone, grande comme la Belgique, ses hommes persécutent tous ceux qui ne sont pas musulmans sunnites (chiites, chrétiens, yézidis…) ou ceux qui ne respectent pas à la lettre la charia.
Depuis l’indignation causée par la décapitation du journaliste James Foley, l’Etat islamique a détrôné Al Qaeda dans le rôle de l’organisation terroriste la plus dangereuse du monde. Elle prétend se transformer en Etat de plein exercice, théocratique et totalitaire, avec sa bureaucratie, sa police, ses tribunaux. Mais son sort reste fragile.

1 Quel est le lien entre l’Etat islamique et Al Qaeda ?

Une opposition frontale, essentiellement
L’Etat Islamique est issu d’Al Qaeda en Irak mais il s’est construit en rivalité avec lui. Cette compétition l’a conduit à être de plus en plus violent.

Chronologie
2000 : Abou Moussab al-Zarqaoui fonde Jama’at al-Tawhid wal-Jihad.
2004 : Zarqaoui joint Al Qaeda. Son groupe est surnommé « Al Qaeda en Irak ».
2006 : mort de Zarqaoui, création de l’Etat islamique en Irak (EII).
2010 : mort des dirigeants de l’EII, Abou Bakr al-Baghdadi prend la direction.
2012 : l’EII fonde une branche syrienne, le Front Al Nosra.
2013 : L’EII devient EIIL : l’Etat islamique en Irak et au Levant. Le Front Al Nosra refuse d’y être intégré.
2014 : divorce entre Al Qaeda et l’EIIL, création de l’Etat islamique.

L’an dernier, alors qu’elle s’appelait encore l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), l’organisation a pris ses distance vis-à-vis d’Al Qaeda en Irak. Et en février, prenant acte du divorce, Al Qaeda a officiellement désavoué tout lien avec l’EIIL.
Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’organisation depuis 2010 et aujourd’hui « calife » de l’Etat islamique, n’a en réalité jamais accepté le commandement d’Ayman al-Zawahiri, successeur de Ben Laden.
Après la mort, en juin 2006, de Abou Moussab al-Zarqaoui, le chef d’Al Qaeda en Irak, Zawahiri avait tenté de reprendre le contrôle de la branche irakienne. La réponse d’une partie des djihadistes locaux, jaloux de leur indépendance, avait alors été de créer un « Etat islamique en Irak » : c’est ce groupuscule dont a hérité quelques années plus tard Abou Bakr al-Baghdadi.
L’organisation s’est aguerrie et enrichie en Syrie ces trois dernières années, combattant à la fois l’armée de Bachar el-Assad et les rebelles laïcs de l’Armée syrienne Libre. En avril 2013, Baghdadi a annoncé, dans la ville syrienne de Racca, la naissance de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Une dispute violente l’a alors opposé à Jabhat Al Nosra, autre franchise d’Al Qaeda, considérée comme moins « sauvage ». Ce conflit a accéléré le divorce avec la maison mère.
Evolution de doctrine ?
Les visions d’Al Qaeda et d’EIIL étaient par ailleurs jusque-là divergentes. Al Qaeda suit une stratégie de djihad global, alors que l’EIIL affichait des ambitions purement régionales. L’objectif d’Abou Bakr al-Baghdadi est de bâtir un califat sunnite, couvrant la Syrie, l’Irak, la Palestine, la Jordanie et le Liban, et obéissant aux strictes règles de la charia.
La doctrine semble toutefois avoir évolué ces derniers jours : accentuant sa réthorique antioccidentale, le califat semble renouer avec une approche plus globale du djihad.

2 Combien de combattants ?

Entre 10 000 et 50 000
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Drapeau de l’Etat islamique
Les estimations des forces de l’Etat islamique, qui se basent en grande partie sur des déclarations internes à l’organisation de l’EI, vont de 11 000 à 50 000 combattants. Ce qui reste très modeste comparé aux 250 000 soldats de l’armée irakienne régulière (ou même aux 35 000 peshmerga kurdes). Mais ces soldats fanatisés, sont prêts à mourir pour leur cause, ce qui n’est pas le cas des soldats irakiens. Par ailleurs, l’organisation de l’armée irakienne est décrite comme lamentable.
The Economist a évalué en juin à 6 000 le nombre des militants en Irak et entre 3 000 et 5 000 le nombre de ceux de Syrie. Selon l’hebdomadaire, 3 000 seraient des étrangers (venus de Tchétchénie, de France, de Grande-Bretagne…) ; le commandement interarmées des Etats-Unis parle de 12 000 hommes; le New York Times, s’appuyant sur les estimations des renseignements américains, parle de « 10 000 à 17 000 combattants » ; pour l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ils seraient plus de 50 000, rien qu’en Syrie et 20 000 ne seraient pas syriens.

3 Quelles sont ses ressources ?

On parle de « 2 milliards » de dollars mais que recouvre ce chiffre ?
La réussite d’Abou Bakr al-Baghdadi tient à l’argent : il a compris que c’était le nerf de la guerre, et la garantie de son indépendance. Il paye ses combattants mieux que les autres organisations, et il parvient à éviter des révoltes sur le territoire qu’il contrôle.
Plusieurs spécialistes évoquent un trésor de guerre d’« 1 milliard de dollars » voire « 2 milliards de dollars ». D’où vient ce chiffre ?
Publié en juin, un article du Guardian raconte comment la saisie de 160 clés USB avait permis de découvrir que l’organisation, qui s’appellait encore l’Etat islamique en Irak et au Levant, avait réussi à amasser un tel butin. Elle était partie de pas grand-chose, mais en prenant le contrôle de certains puits de pétrole de Syrie et en revendant des antiquités de grande valeur, elle a pu accumuler une telle fortune. Avant la prise de Mossoul, l’ensemble du cash et des actifs s’élevait à 875 millions de dollars.
Si l’on ajoute à cette somme l’argent déposé dans les banques de Mossoul et la valeur de l’équipement militaire [irakien] trouvé sur place, on dépasse effectivement les 2 milliards de dollars.
De quoi faire fonctionner les services publics de base
En réalité, on ne sait pas précisément ce qui a été concrètement prélevé (ou pas) dans les coffres des banques et dans ceux de la succursale de la banque centrale irakienne à Mossoul. Ces établissements sont certes passés sous le contrôle de l’EI, mais l’ampleur des éventuelles ponctions réalisées pour financer le « trésor de guerre » est inconnu. Selon Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à Toulouse-II, il n’y a pas eu de pillage généralisé : « Les banques continuent de fonctionner », dans la zone contrôlée par l’EI, souligne-t-il.

Les ressources de l’Etat islamique sont donc de plusieurs ordres :
lorsqu’elle est entrée en guerre contre les milices chiites d’Irak puis contre Bachar el-Assad, l’organisation a reçu des fonds envoyés par des fortunes qatariennes ou saoudiennes. « Il est clair que l’Arabie saoudite puis le Qatar l’ont financé », considère ainsi Alain Chouet, ancien officier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), dans La Croix ;
le régime de Bachar el-Assad, selon certains services de renseignement et certains spécialistes comme Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po et blogueur à Rue89, aurait aidé le groupe en sous-main, en lui achetant du pétrole voire de l’électricité. Le but de Bachar étant de renforcer les islamistes au détriment des groupes laïcs, afin d’affaiblir le soutien occidental à la rebellion ;
les rançons d’otages et autres extorsions d’organisations humanitaires ont pu fournir quelques dizaines de millions d’euros à l’organisation ; en Syrie, l’EI a mis la main sur des fonds envoyés à des organisations syriennes modérées qu’elle a réussi à battre, ainsi que sur leurs armements ; l’essentiel des ressources vient de vente de pétrole, raffiné ou non. A travers différents intermédiaires, ce pétrole atterrit en Iran ou en Turquie.
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Le territoire visé par l’EI et les puits de pétrole
l’Etat islamique a récupéré la structure fiscale irakienne préexistente : la taxe sur la consommation, les taxes foncières, etc. Ce qui permet de financer les services publics de base. Y compris de nouveaux services en direction des plus démunis (électricité gratuite dans la banlieue de Mossoul, etc.), destinés à éviter toute révolte; en prenant les villes, l’Etat islamique a sécurisé les banques. Et notamment la succursale de la banque centrale irakienne à Mossoul. Elle contrôle les réserves (l’or notamment) de cette dernière.

4 Qui est Abou Bakr al-Baghdadi ?
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Capture d’écran d’Abou Bakr al-Baghdadi lors d’une apparition vidéo en juillet (capture d’écran)
Abou Bakr al-Baghdadi est un pseudonyme (Abou Bakr fut le premier des califes de l’islam et Baghdadi signifie « de Bagdad »). Son vrai nom est Awad al-Badari. Il est né en 1971 près de Samarra, au nord de Bagdad. ll a suivi des études islamiques à l’université des sciences islamiques Adhamiya, dans la banlieue de la capitale.
On ne sait pas grand-chose d’autre de lui à part qu’il cumule à la fois des capacités tacticiennes incontestables et, de part ses études, une solide culture islamique.
Arrêté il y a près de dix ans par les Etats-Unis
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Il a été arrêté par les Américains en 2005, détenu dans le camp de Bucca, dans le Sud.

Abou Bakr al-Baghdadi, dans son camp d’internement (FBI)
La photo de lui, diffusée par le FBI, date de cette époque. Relâché six mois plus tard, l’ancien étudiant décrit comme timide était devenu un djihadiste dur. Il a rejoint la direction de l’Etat islamique en Irak, un groupuscule qui se battait alors essentiellement contre les milices chiites et dont il est devenu un conseiller écouté.
Il a pris les commandes de l’Etat Islamique après la mort de son dirigeant (au pseudonyme voisin : « Abou Omar al-Bagdhadi »), tué dans un raid près de Fallujah en 2010. Il l’a depuis purgé à plusieurs reprises pour asseoir son pouvoir.
Il n’hésite pas à faire massacrer tous ceux qui s’opposent à ses plans. On le constate encore dans le récent massacre de 700 membres d’une tribu sunnite à Deir ez-Zor, région riche en pétrole.

5 Comment s’organise l’Etat islamique ?

Abou Bakr al-Baghdadi concentre le pouvoir. Il est le calife : le chef incontesté de l’Etat islamique, à la fois spirituel et temporel.
Proclammé le 29 juin à Mossoul, l’Etat islamique a présenté une organisation territoriale précise : l’espace qu’il contrôle en Irak et en Syrie a été divisé en sept wilayas (quatre en Syrie et trois en Irak), avec la nomination d’un gouverneur (préfet) et d’un juge islamique dans chacune de ces provinces. Les impôts continuent à être prélevés sur les populations, au profit du nouveau pouvoir.
Selon des responsables du renseignement américain, cités par la revue Foreign Policy, l’Etat islamique parvient à gérer des services publics de base (hôpitaux, police, ramassage des ordures…). Pour David Kilcullen, ancien conseiller du général David Petraeus pendant la guerre en Irak, cité par cet article, la dangerosité de l’EI vient justement du fait qu’il comprend l’importance d’une gouvernance efficace :

« Il détient les capacités de combat d’Al Qaeda et les capacités administratives du Hezbollah. »

Rien à voir avec un quelconque Etat
Mathieu Guidère considère que l’Etat Islamique a eu l’habileté de se greffer sur l’ancienne structure administrative, en se bornant à changer les hommes aux postes clés :

« Les émirs et les wali ont été remplacés. Les tribunaux sont contrôlés par des juges islamiques chargé de veiller au respect de la charia. Les dirigeants des banques ont été changés, avec pour obligation d’appliquer les principes de la finance islamique (pas de prêts à intérêt, notamment). »

Mais selon d’autres spécialistes, comme Jean-Pierre Filiu, l’image d’un Etat en gestation relève largement du fantasme. Selon lui, l’organisation de Abou Bakr al-Bagdhadi a réussi un joli coup de propagande en imposant ce nom d’Etat islamique. Mais sur le fond, « elle n’est qu’une machine de guerre, d’essence et de pratique totalitaire, point barre ». Cette machine, dit-il, se nourrit de sa propre progression : elle recrute des djihadistes étrangers, qui ont obligation de faire eux-mêmes plusieurs recrues, elle invite à prendre des « butins » sur les familles persécutées… Rien à voir, dit-il, avec un quelconque Etat, qui n’est que la projection paresseuse de nos propres schémas intellectuels.

6 Qui le soutient ?

Presque personne
Parce qu’il est totalitaire, que ses « soldats » ne sont pas encore si nombreux, et qu’aucun pays ne le soutient, l’Etat islamique reste fragile.
Deux pays très hostiles aux chiites pouvaient être tentés de soutenir en sous-main l’organisation : l’Arabie saoudite et le Qatar. Mais ils ont l’un et l’autre pris clairement leurs distances.

le grand mufti de La Mecque, Abdel Aziz al-Cheikh, a appelé à combattre les partisans de l’Etat islamique. Les idées de ce dernier, a-t-il déclaré, sont « l’ennemi numéro un de l’islam » ;
le ministre des Affaires étrangères qatari, Khaled al-Attiyah, a démenti catégoriquement tout soutien à l’Etat islamique : « Nous sommes révulsés par ses idées, ses méthodes violentes et ses ambitions. »

« Si les tribus sunnites le lâchent… »

Reste les tribus sunnites en Irak, qui ont laissé l’Etat islamique prendre le pouvoir, lassées des humiliations sectaires infligées par le premier ministre chiite Nouri al-Maliki. Mathieu Guidère :

« Elles tolèrent l’Etat islamique parce que Maliki a refusé d’intégrer les sunnites dans le gouvernement et dans celui des provinces. Mais si ces tribus lâchent l’EI, ce dernier n’est plus rien. »

Maliki a fini par être chassé du pouvoir à Badgad et son successeur Haïdar al-Abadi (chiite lui aussi) a pour objectif d’intégrer des sunnites au gouvernement. Des changements d’alliances sont donc envisageables. Déjà, un responsable d’une importante tribu sunnite, Abdul Razzaq al-Shammari, lui a tendu la main.
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Commenteraires

Black Panther
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Tsss…. On sait très bien qui tire les ficelles, on est pas dupe non mais !

yabon répond à Black Panther
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Même pas peur.

Torquemadam répond à Black Panther
Le chat ? On sait tous que le monde est dominé par le chat !
Voici 10 raisons :
Il s’empare du journal et lit soigneusement les petites annonces que Garfield passe dedans.
Au lieu de ronfler sur la télé comme avant, il regarde BFM toute la journée.
Bizarrement, il n’était pas là quand les chats ont envahi la Pologne.
Au moment où vous entrez dans la pièce, Boule-de-Poil, Fluffy et Kitty arrêtent de parler et commencent à jouer avec une pelotte de laine.
Derrière sa litière, vous trouvez des tickets d’avion, des faux passeports et des bombes artisanales.
Quelqu’un vous a abonné à alt.cats.world.domination.
La dernière souris retrouvée morte dans l’entrée portait un tatouage bleu de l’ONU.
Autrefois, vous trouviez des souris mortes dans la cave. A présent, ce sont des cadavres de dictateurs.
À en juger par la cuisine, il travaille sur une sorte de mine antipersonnel.
Il ne dort plus que 21 h par jour, au lieu de 23 avant.

Mordraal
Une fois de plus, les évènements me donnent raison : fallait pas décoloniser, bordel !

LienRag
« le régime de Bachar el-Assad, selon certains services de renseignement et certains spécialistes comme Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po et blogueur à Rue89, aurait aidé le groupe en sous-main, en lui achetant du pétrole voire de l’électricité. Le but de Bachar étant de renforcer les islamistes au détriment des groupes laïcs, afin d’affaiblir le soutien occidental à la rebellion ; “
Et quel le but de Filiu en lui achetant du pétrole et de l’électricité ?
Faire tourner les serveurs de Rue89 ? Préparer une contre-attaque contre Ulcan ?

LienRag
Plus sérieusement, la Voix de l’Épée donne une analyse assez intéressante de la question…

Militant.d’Europe.Ecologie.Les.Verts
J’avais aussi lu plusieurs articles qui font état d’une alliance des forces de l’armée arabe syrienne (de Bachar el Assad) avec des rebelles laics les plus modérés pour combattre ensemble le Califat.
Des opérations communes ont d’ailleurs été menées. Qu’en est-il aujourd’hui de cette alliance qui a été formée ?

Ketamine
« Elle était partie de pas grand-chose, mais en prenant le contrôle de certains puits de pétrole de Syrie et en revendant des antiquités de grande valeur, elle a pu accumuler une telle fortune. Avant la prise de Mossoul, l’ensemble du cash et des actifs s’élevait à 875 millions de dollars. »
C’est le portrait craché de Mélanchon !

padiran
« Qui est Abou Bakr al-Baghdadi ? …….l a été arrêté par les Américains en 2005, détenu dans le camp de Bucca, dans le Sud……et relâché six mois plus tard »
Il n’y a pas à dire, les américains sont très forts pour créer et former les monstres qui vont ensuite les occuper pour un moment, ils n’ont plus qu’à ouvrir les portes de Guantánamo et ils vont certainement libérer un ou deux « Abou Bakr al-Baghdad » qui vont vouloir construire un califat sur le territoire cubain

Yvon le Zébulon
[ l’organisation ( EIIL ) a reçu des fonds envoyés par des fortunes qatariennes ou saoudiennes. « Il est clair que l’Arabie saoudite puis le Qatar l’ont financé ».]
Dès lors, comment pouvons nous – pauvres Occidentaux naïfs – considérer que l’Émir du Qatar et l’Arabie Saoudite puissent encore faire partie de nos Amis ?
Ah oui, c’est vrai …. toujours cette minable histoire de pétrole !

Quand Le Tigre Lit
qltl_6
15.000 combattants, j’aimerais savoir comment ils sont payés quotidiennement. Parce que le pillage, à un moment ça ne donne plus rien.
Sinon, je monte ma petite armée et j’arrive, on fera des autodafés avec le dernier Marc Levy.

spleenlancien répond à Quand Le Tigre Lit
Tu vas avoir des soucis avec Lifka….

Quand Le Tigre Lit répond à spleenlancien
C’est quoi lilfka ? ça se mange ?
[je suis nouveau ici]

plutoniké répond à Quand Le Tigre Lit
Après les preuves du feu, les preuves de la foi, comme quoi montée, son armée cravache …
docteur, c’ est grave ?

Elzévir.
Et leur fashion designer, c’est qui ?
Ce petit calot noir est a-do-rable !

Molay répond à Elzévir.
Il n’y a rien d’adorable là-dedans.
C’est gens là sont des terroristes, qui au nom d’une idéologie totalitaire, massacrent des milliers de gens.

Elzévir. répond à Molay
Nan, sans rire, mais c’est purement horriiiiible !
Que fait la police ?

Molay
Molay répond à Elzévir.
« Que fait la police ? “
La police, elle regarde et subit.

Torquemadam répond à Elzévir.
Je crois qu’ils ont JP Gaultier et Cristina Cordula comme conseils pour le design.

MackaB
Bon, si on suit bien tout et que l’on analyse le mode opérationnel habituel de la CIA, reste plus qu’a ré-armer Al Qaeda, c’est cela…. ? ?

Mathieu brody
Quand on voit le bordel que c’est en Syrie, en Irak, comme ça a pu l’être (et ça l’est encore) en Afghanistan, en Lybie etc… On devrait s’étonner de voir qu’avec les moyens et la technologie employée pour espionner et contrôler des millions de gens en occident, les pays de l’Otan, USA en tête ne sont pas capable d’endiguer la monté en puissance des groupes terroristes qui sèment le chaos.
La seule raison pour laquelle ce n’est pas fait est qu’ils servent directement ou indirectement les intérêts représentés par les dirigeants occidentaux. Des documents déclassifiés de la CIA montrent même que nous formons ces gens, que nous les armons, avant de feindre que nous n’avons rien vu venir pour ne pas perdre la face.
Ce qu’il se passe en Irak et en Syrie de nos jours, est la même chose qui c’est passé en Afghanistan à la veille des attentats du 11/09, lorsque le commandant Massoud fut assassiné par des hommes entrainés et financés à la base par la CIA.

Roldfeiht
Un article qui aurait dû sortir il y a deux mois, j’dis ça j’dis rien…

Elzévir.
En gros ces parasites vivent à l’Eiil.

HSEHNAMAP
Alors, il était pas cool Saddam ?

Troll et Bus
Abou Bakr al-Baghdadi c’est l’ancien chanteur des Aphrodite’s Child des années 60 ?

pro-sarko
Dans quelques jours l’EI sera éliminé grâce à l’alliance El Assad et Obama. Poutine avait raison encore une fois. L’Occident a revu ses alliances, il a choisi l’Iran tout simplement parce que les chi’ites ont un clergé. les sunnites eux sont incontrôlables pour cause qu’aucune hiérarchie ne les représente

Anastaze
« La doctrine semble toutefois avoir évolué ces derniers jours : accentuant sa réthorique anti-occidentale, le califat semble renouer avec une approche plus globale du djihad. »
Tout ce charabia pour ne pas dire que c’est un mouvement indépendantiste, anticolonialiste.
Moyen-Orient – Sykes-Picot : l’EIIL en guerre contre un accord datant de 1916 – France 24

Poop
Flop.

Obeythegiant
Choc des civilisations ?

Lapocompris
Ce n’est pas moi, me déconnecter (…)
Le « hacker » fou, ne pourrait-il pas s’attaquer à l’Etat islamique plutôt qu’à des journalistes français ?
Ah non, il est peut-être trop lâche pour ça.

Ketamine répond à Lapocompris
Son but est de se faire des ennemis pour avoir eternellement le statut de victime
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Etat Islamique en Irak, le troisième totalitarisme ?
Par Wladimir Garcin

IRAQ-UNREST-SHIITE
FIGAROVOX/ENTRETIEN – Les combattants kurdes continuent leur contre-offensive, et reprennent des villes contrôlées par l’Etat Islamique dans le nord de l’Irak. Pour le sénateur Bruno Retailleau, leur combat est cependant perdu d’avance sans une aide internationale immédiate.
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Bruno Retailleau est sénateur de la Vendée.

FigaroVox: Vous revenez tout juste d’un voyage en Irak. Dans quelles circonstances avez-vous voyagé dans ce pays? Pouvez-vous nous raconter ce que vous y avez-vu?

Bruno RETAILLEAU: J’étais en Irak, et plus précisément à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, à 30 minutes de la ligne de front telle qu’elle est fixée aujourd’hui. J’étais invité à la fois par les patriarches de la ville, et par une ONG, Fraternité en Irak. Pour des raisons de sécurité évidentes, je suis resté à Erbil, où j’ai rencontré les autorités diplomatiques, des dirigeants de la DGSE, et les patriarches, Erbil étant une grande ville catholique et chaldéenne. J’ai également pu visiter des camps de réfugiés, où 3000 personnes vivent, loin de leur foyer.

J’étais le premier parlementaire à y être allé, car je voulais me rendre compte de la réalité de la situation, extrêmement tendue, comme chacun le sait. Une forte communauté chrétienne, historique, y est menacée. Ce que j’ai vu, sur le plan humanitaire, dépasse l’entendement: on est là face à une urgence absolue. L’eau croupit, les gens dorment dans des tentes de fortune, ou entassés dans les églises, les médicaments se font rares, et une tente, divisée en cinq box, tient lieu d’hôpital pour les malades et blessés!

Les guerriers de l’Etat Islamique construisent une stratégie de terreur barbare et efficace : décapitations, éventrations de femmes enceintes, ces méthodes abominables sont utilisées pour terrifier les soldats et civils ennemis, qui fuient en les voyant arriver.

La première urgence est donc d’ordre humanitaire: les camps de réfugiés se sont faits à la va-vite, ne sont pas organisés, et manquent de tout. On parle là de 600 000 déplacés, pour la plupart chrétiens, mais pas seulement: s’y trouvent également des minorités yazidis, par exemple. Là, je n’ai pas vu la communauté international agir dans les proportions adéquates, et les réfugiés sont donc abandonnés, traumatisés par ce qu’ils ont vu et vécu. Ils vivent à présent dans des conditions inhumaines.

Le second point est le Califat. L’Etat Islamique contrôle à présent 1/3 de la Syrie, 1/3 de l’Irak, et efface la frontière entre ces deux Etats. Ce Califat est une instance temporelle, qui a prétention non seulement à diriger les musulmans de la région, mais également à unifier sous sa férule la planète entière! Cet Etat se constitue, selon les témoignages, très rapidement, avec une administration, des écoles coraniques, et des circuits financiers propres. Il est financé par certains pays riches de la péninsule arabique, par l’impôt levé sur les chrétiens, mais également par les razzias qu’il lance: à Mossoul, les combattants de l’EI ont ainsi récupéré 450 000 000 d’euros dans les banques! Aujourd’hui, le Califat dispose de 50 000 hommes en Syrie, ainsi que 10 000 en Irak, des combattants redoutables, qui ne reculent devant rien, et qui profitent de l’équipement américain, abandonné sur place par l’armée irakienne lorsqu’elle fuit devant les troupes de l’Etat Islamique. Ces guerriers construisent également une stratégie de terreur barbare et efficace: décapitations, éventrations de femmes enceintes, ces méthodes abominables sont utilisées pour terrifier les soldats et civils ennemis, qui fuient en les voyant arriver.

Les Peshmergas ne feront pas le poids face à une telle force. Ces combattants sont plutôt habitués aux escarmouches, rapides, tactiques et précises ; ils ont ainsi réussi à stopper la progression de l’Etat Islamique. Toutefois, ils ne sont pas armés pour résister voire repousser la vague islamique. Les frappes américaines, de même, ont été utiles, mais elles ont de moins en moins d’impact. On peut arrêter un raid ponctuel, grâce à elles, mais pas l’avancée de l’Etat Islamique.

Nous avons en face de nous une épuration ethnique et religieuse qui ne reculera devant rien. Chaque jour, la barbarie avance et la civilisation recule. Nous devons donc agir.

La haute-commissaire aux droits humains de l’ONU, Navi Pillay, a accusé les djihadistes de «nettoyage ethnique et religieux». Avez-vous vu sur place des éléments confirmant cette accusation?

Absolument. C’est une évidence. Les premières victimes sont les chrétiens, à Qaraqosh, Mossoul et dans la plaine de Ninive, où leur implantation est très ancienne, antérieure, même, à celle des musulmans. D’autres minorités, dont les Turcomans, Shabaks et Shiites, sont également frappées. En somme, l’Etat Islamique ne tolère rien d’autre qu’un fondamentalisme.

Quelles conclusions tirez-vous de votre déplacement?

Nous ne pouvons pas accepter la construction de ce Califat en Irak, dans l’arc de crise le plus déstabilisé au monde. Al-Qaïda ne disposait jusqu’ici pas des moyens suffisants pour frapper l’Europe, mais imaginez ce que pourrait faire un Etat organisé comme celui-ci! Nous avons en face de nous une épuration ethnique et religieuse qui ne reculera devant rien. Chaque jour, la barbarie avance et la civilisation recule. Nous devons donc agir, et j’inclus dans ce nous l’ONU en son ensemble, pas seulement l’Europe et les Etats-Unis, mais également l’Asie et la Ligue Arabe, par exemple. Pour le moment, l’armée irakienne et les kurdes ont stoppé l’avance, mais sans notre aide, ces combattants ne résisteront pas longtemps à l’avancée des drapeaux noirs islamiques. Nous avons ici affaire au troisième totalitarisme, après l’Allemagne d’Hitler et la Russie stalinienne.

Quand on parle d’épuration ethnique et religieuse, de totalitarisme, il ne s’agit plus d’un problème occidental, mais de l’humanité toute entière.

De plus, je l’ai dit, l’aide humanitaire n’est absolument pas organisée. Il faut que le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et que la communauté internationale prennent conscience de la réalité de la situation, et s’occupent de ces persécutés. Laurent Fabius et la France peuvent proposer le droit d’asile aux réfugiés politiques, mais je ne pense pas que ce soit la bonne réponse à cette situation.

Les membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU doivent donc absolument s’entendre pour apporter une réponse à cette grave crise. Le monde entier, et pas seulement l’Occident, ne pourra jamais accepter la présence d’un Etat Islamique fanatique, organisé, au cœur de cet arc de crise du Moyen-Orient. La situation n’a jamais été aussi dangereuse, et seule une action globale, qui s’appuiera sur les forces locales, avec la Ligue Arabe, un mandat de l’ONU, l’aide des Chinois, pourra permettre de lutter contre ces terroristes. Quand on parle d’épuration ethnique et religieuse, de totalitarisme, il ne s’agit plus d’un problème occidental, mais de l’humanité toute entière.

Quelles solutions politiques peut-on apporter à cette crise irakienne aujourd’hui? Quel est le rôle de la France?

Jusqu’ici, les solutions proposées par François Hollande ne sont que partielles. La France doit faire partie d’une solution globale, et participer à un engagement mondial. Tous les pays peuvent se sentir menacés par le Califat: l’Iran, par exemple, ne peut pas non plus tolérer cet Etat Islamique sur le pas de sa porte. On ne peut pas dire, sous prétexte des erreurs des américains en 2003, qu’il nous est interdit d’utiliser la force contre les troupes islamiques. Devant cette menace, il faudra bien entendu y recourir. La violence est alors légitime. Même le Pape François la juge «licite».
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commentaires

Solange N.
Le « troisième totalitarisme » est allègrement à l’oeuvre depuis une bonne quinzaine d’années.
Il est heureux que B. Retailleau le découvre (enfin) aujourd’hui.
Il est surtout inquiétant que l’inertie, la passivité et l' »esprit de Munich » des ses petits camarades laisse le champ libre à ces malades qui sèment le malheur.

fredm
N’en deplaise aux ecolobobos, l’histoire de l’Irak depuis le depart des anglais, c’est la violence et l’oppression sanglante par les sunnites contre tous les autres. Heureusement que les allies, meme sans la France et l’Allemagne, avaient donne un coup d’arret a cela. Maintenant, il faudra que des forces armees externes y retournent, sinon ce sera a nouveau la dictature sunnite, mais cette fois plus extreme. Alors, qui?

CossArt
Etat Islamique en Irak, le troisième totalitarisme ?…:
Excellente interview du Figaro sur le sujet, où le Sénateur Français Bruno Retailleau exprime « franchement » et « avec les mot choisis »:
– 1- l’horreur de la situation en Syrie et en Irak, et…,
– 2- les comparaisons avec « d’illustres dictateurs du XXème siècle »!……: (JE CITE L’ARTICLE): « Nous avons ici affaire au troisième totalitarisme, après l’Allemagne d’Hitler et la Russie stalinienne. » (sic)…
Cela permet de mieux comprendre pourquoi ce Califat risque très rapidement de créer de nouvelles « donnes » politiques et militaires dans le monde!…

Il Cavaliere
Il faut laisser le Califat se créer, l’échec de ce projet se fera tout seul.

didier bernadet
IL y a une solution: que l’OTAN fiche la paix à l’Europe et la Russie et aille en Irak, réparer les erreurs américaines.

Marianna Hachani
Les USA ont mis la région à feu et à sang.Il faut qu’ils réparent.Ca passera forcément par une coalition avec l’état Syrien qui se bat depuis 2011 contre ces terroristes venus du Qatar via la passoire de frontière turque.

antonio
Pauvres Kurdes, victimes à leur tour de l’intervention américaine et qui servent aujourd’hui de chair à canon! Pauvres Chrétiens, pauvres Chiites, pauvres minorités diverses, et aussi pauvre communauté sunnite, toutes victimes de l’intervention criminelle de Bush en Irak!
Aujourd’hui, peut-on éviter une action militaire pour repousser l’EI ? Mais alors qu’elle soit uniquement composée de soldats américains et britanniques! Enfin bon, un sénateur volontaire pourrait également y aller!
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Les Kurdes reprennent du terrain aux djihadistes en Irak
Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Après la prise très importante du barrage de Mossoul, il y a une dizaine de jours, les peshmergas kurdes continuent leur contre-offensive et reprennent des villes contrôlées par les djihadistes de l’Etat islamique (EI) dans le nord de l’Irak.

Selon un général peshmerga, les combattants kurdes, aidés par l’aviation irakienne, ont repris trois villages autour de la ville de Jalawa ainsi que l’une des routes principales utilisées par les djihadistes pour transporter des combattants, du matériel et des vivres.

« Jalawla est stratégique, car c’est une porte d’entrée pour Bagdad », a dit à l’Agence France-presse Shirko Merwais, haut responsable d’un parti politique kurde, qui résume ainsi la situation : l’Irak « mène des frappes aériennes, et les peshmergas (…) des combats au sol. » Dans la nuit de dimanche à lundi, les Kurdes étaient également parvenus à repousser deux assauts de l’EI dans la ville chiite de Touz Khourmatou, à 175 kilomètres au nord de Bagdad.

La situation est par contre plus compliquée du côté syrien de la frontière. Les djihadistes ont remporté une importante victoire en prenant l’aéroport de Tabqa, dernier bastion du régime dans la province de Rakka. Le ministre des affaires étrangères syrien, Walid Moualem, a ensuite assuré à la communauté internationale que son pays était prêt à collaborer dans la lutte contre l’EI, « géographiquement et d’un point de vue opérationnel ».

Lire le reportage (édition abonnés) : La province syrienne de Rakka passe sous la coupe de l’Etat islamique

« NETTOYAGE ETHNIQUE »
Navi Pillay, haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, à Genève le 1er décembre. Navi Pillay, haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, à Genève le 1er décembre. | REUTERS/DENIS BALIBOUSE

L’Organisation des Nations unies a réagi, lundi, aux exactions commises par les djihadistes de l’EI par la voix de Navi Pillay, haute-commissaire aux droits humains, qui les a accusés de mener un « nettoyage ethnique et religieux » en Irak. Mme Pillay a également dénoncé des réductions en esclavage et des crimes sexuels et appelle à juger les responsables d’éventuels crimes contre l’humanité. Dans un communiqué, elle déclare :

« De graves et horribles violations des droits de l’homme sont commises chaque jour par l’Etat islamique en Irak et au Levant [ancienne appellation de l’EI] et des groupes armés associés. Ils ciblent systématiquement les hommes, femmes et enfants en fonction de leur appartenance ethnique, religieuse ou sectaire (…) dans les régions sous leur contrôle. »

Jusqu’à 670 détenus de la prison de Badouch, dans la ville de Mossoul, ont été tués par l’Etat islamique le 10 juin après avoir été identifiés comme non sunnites, a poursuivi Navi Pillay, citant des survivants et des témoins du massacre interrogés par les enquêteurs des Nations unies.

« De tels crimes systématiques commis de sang froid et le meurtre intentionnel de civils visés pour leurs convictions religieuses pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », a-t-elle ajouté.

Regarder nos explications en vidéo : Comprendre la montée en puissance de l’Etat islamique en cinq minutes
Attentat contre des chiites à Bagdad

La communauté chiite a été visée par une attaque suicide, qui a fait au moins onze morts à Bagdad, lundi 25 août, dans l’une de ses mosquées.

Aucun lien n’a encore été établi avec l’attaque ciblant une mosquée sunnite cette fois, et qui avait fait soixante-dix morts, vendredi, et ravivé les tensions confessionnelles dans le pays.
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Commentaires

Jean-Michel Hardouin
Pourquoi le conditionnel? Ne pourrait-on pas appeler un chat un chat et les massacres des crimes contre l’humanité? Ce langage diplomatique est navrant pour ne pas dire désespérant.

Louis T
C’est la différence entre des extrémistes sans foi (si si) ni loi : ce sont des tribunaux qui qualifient ces crimes, pas celui qui crie le plus fort ou parle avec un flingue à la main.

A Prospero
Finalement on va avoir besoin du boucher syrien pour combattre les djihadistes de l’EI.

desbarre Hier
Oui je trouve que certains commentaires sont tout de même assez marrant car puériles notamment en comparant la situation en Irak à celle de la bande de gaza et d’Israël. Faites le plus de comparaisons possibles pour essayer de juger quelle situation est la pire (à tout point de vue: humanitaire, politique, social…) comme ça pendant ce temps l’EI massacre une partie de la population, l’état israélien et le hamas procèdent au massacre des gazaouis et Bachar de sa population!Mais comparez svp !

Abdelhamid SOUAHI
Ce que je trouve incroyable, c’est que certains font semblant de s’étonner. Tout ceci n’est que le résultat des politiques et agressions menées sans discontinuer sur cette région. Comme par hasard, on ne parle plus de Al-Qaïda qui apparaît maintenant comme un enfant de chœur ! Dans qlq temps, si les choses n’évoluent pas, on aura des extrémistes plus dures (J’espère que je me trompe). Voir déclaration d’Obama au sujet du hamas : Si on élimine hamas, on aura de plus extrémistes. Merci bush !

Ulysse
Je crois que les seuls éléments de comparaison récents sont les SS Hitlérien.

Marcel Godefroy
oui , ou l’armée japonaise en 1937 au massacre de Nankin : ne pas oublier que les japonais en cruauté, massacres sadiques d’enfants, viols , expériences « médicales et chimiques sur les prisonniers » furent largement au niveau des SS . Il faut éradiquer ces barbares et ceux qui les soutiennent ( les états, bien sûr je ne pointe pas les lecteurs de ce blog , ni nos médias parfois très complaisants avec ces barbares .

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