Les rois du pétrole

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Mondial au Qatar : Amnesty dénonce les « conditions de vie désastreuses » des ouvriers immigrés

Le Monde.fr avec AFP

Des travailleurs étrangers sur le chantier du stade Al-Wakra, à Doha, qui abritera le Mondial 2022 de football.

Plus de cent ouvriers immigrés participant à la construction d’un des stades de la Coupe du monde de football qui se tiendra au Qatar en 2022 ont souffert d’abus flagrants et systématiques, y compris de travail forcé, affirme un rapport d’Amnesty International publié jeudi 31 mars.

L’organisation de défense des droits de l’homme se penche sur les « conditions de vie désastreuses » des migrants travaillant au Khalifa International Stadium. Avant de publier ce rapport, Amnesty déclare avoir enquêté sur une période d’un an jusqu’à février 2016 et avoir interrogé 234 hommes, venus principalement du Bangladesh, d’Inde et du Népal.

Selon elle, 228 personnes ont assuré que leurs salaires étaient inférieurs à ce qu’on leur avait promis avant de partir au Qatar. Nombre d’entre eux n’ont eu d’autre choix que d’accepter car ils s’étaient endettés, parfois à hauteur de 4 300 dollars, pour entrer dans le Golfe. D’autres n’ont pas été payés pendant des mois et ont été hébergés dans des « camps sordides ».

Lire le reportage :   Dans les camps du Mondial 2022

Passeports confisqués

La plupart des travailleurs ont par ailleurs vu leurs passeports confisqués, en violation de la loi qatarie, précise Amnesty. Sept travailleurs ont même été empêchés de rentrer chez eux pour aider leurs familles après le séisme meurtrier d’avril 2015 au Népal. « S’ils se plaignent de ces conditions, les travailleurs sont menacés par leurs employeurs. De telles pratiques constituent une forme de travail forcé aux termes du droit international », continue l’ONG.

Le rapport est susceptible d’alimenter les critiques internationales contre le Qatar et de mettre la pression sur la FIFA et son nouveau président, l’Italo-Suisse Gianni Infantino, sur les questions de droits de l’homme. L’organisation accuse en effet la FIFA de « manque d’action significative ».

Dans un communiqué, le Comité suprême du Qatar, chargé de superviser l’organisation de la Coupe du monde 2022, a dénoncé le rapport d’Amnesty, dont les « affirmations projettent une image trompeuse ».

Lire l’enquête : Mondial 2022 : les damnés de Doha

Qatar-2022 : l’enfer continue pour les ouvriers du Mondial

Qatar-2022 : l’enfer continue pour les ouvriers du Mondial
Chambres minuscules, douches extérieures : l’insalubrité au quotidien des travailleurs immigrés.@ Amnesty International

Travail forcé, confiscation de passeport, les abus sont encore nombreux sur les chantiers des stades qui accueilleront la Coupe du monde.

Ils viennent du Bangladesh, du Népal ou encore d’Inde. Ces ouvriers immigrés travaillent pour certains depuis plusieurs années sur les chantiers des stades qui accueilleront les matches de la Coupe du monde en 2022 au Qatar.

En 2013, le Guardian avait tiré la sonnette d’alarme après de nombreux décès sur les chantiers. Si les conditions se sont améliorées pour certains, de nombreux ouvriers continuent à dénoncer, dans un nouveau rapport d’Amnesty International, le cauchemar du travail sur les chantiers du Mondial.

Le « kafala »  ou la règle de la dépendance. Sur les deux cent ouvriers interrogés par l’ONG, presqu’aucun n’a revu sa famille depuis qu’il a quitté son pays pour venir travailler au Qatar. Pourtant, certains ont essayé. Des Népalais, par exemple, ont voulu rentrer quelques jours au pays au moment du séisme de Katmandou. Ils ont demandé l’autorisation à leur patron, qui le leur a refusé. Car c’est la règle au Qatar. Une règle qui porte le nom de « kafala ».

Il s’agit d’un « parrainage » entre un employeur et un travailleur immigré qui permet à ce dernier d’obtenir un contrat de travail en toute légalité. Mais en réalité, cette règle « donne tous les pouvoirs à l’employeur », estime Sabine Gagnier, d’Amnesty International, jointe par Europe1.fr. Malgré de nettes améliorations, avec notamment la mise en place par le Qatar d’un comité chargé de veiller aux conditions de travail et de logement de ces travailleurs, de nombreux abus perdurent, selon l’ONG.

Si tu continues de râler, je fais annuler ton visa

Duperies et dettes. Travail forcé, confiscation de passeport, tromperie sur la nature du travail à effectuer, des employeurs profitent encore de cette main d’œuvre fragilisée pour ne pas respecter les règles. « Beaucoup des 200 travailleurs que nous avons interrogés se sont endettés pour payer des intermédiaires qui leur ont trouvé un travail au Qatar. Mais lorsqu’ils sont arrivés sur place, leur salaire était beaucoup moins élevé que prévu », explique Sabine Gagnier.

C’est le cas de Mushfiqur, un Bangladais de 22 ans qui n’a touché que la moitié du montant qui lui avait été promis lorsqu’il a quitté son pays. « Mon manager m’a juste dit : « je me fiche de ce qu’ils t’ont dit là-bas, si tu continues de râler, je fais annuler ton visa et je te renvoie au Bangladesh » », confie l’ouvrier qui travaille comme jardinier autour du complexe sportif de l’Aspire Zone, où le Bayern Munich, l’Everton et le Paris Saint-Germain se sont entraînés l’hiver dernier.

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Quand Nabeel, un ouvrier métallurgiste, s’est plaint de ne pas avoir été payé depuis plusieurs mois, son employeur l’a menacé de l’empêcher de quitter le pays s’il voulait un jour rentrer chez lui. « Depuis, je fais attention à ne pas me plaindre au sujet de mon salaire ou de quoi que ce soit d’autre. Bien sûr, si c’était possible je changerais de travail et je partirais du Qatar », admet le travailleur indien qui travaille sur le chantier du Khalifa International Stadium à Doha.

D’ici à 2018, le nombre de ces travailleurs sur les chantiers du Mondial devrait être multiplié par dix, soit 36.000 ouvriers. De quoi susciter inquiétude d’Amnesty International sur la capacité du Qatar à faire respecter les standards imposés par la loi. « C’est pourquoi nous demandons à la FIFA, commanditaires de ces chantiers, de multiplier les contrôles pour s’assurer que les normes sont respectées par les employeurs », insiste Sabine Gagnier. de son côté, la fédération de football estime, dans une lettre adressée à Amnesty International, avoir pris en compte les remarques et demandes de l’ONG depuis 2015 et précise qu’elle « surveille de près le travail fait par le comité chargé de veiller au bien-être des travailleurs ».

Sur le même sujet :

Mondial-2022 au Qatar: des travailleurs victimes d’abus flagrants, selon Amnesty

David HARDING
Des travailleurs immigrés de retour d'un site de construction du Mondial 2022 au Qatar, le 4 mai 2015 à Doha
Des travailleurs immigrés de retour d’un site de construction du Mondial 2022 au Qatar, le 4 mai 2015 à Doha

Plus de 100 travailleurs migrants qui aident à construire un des stades du Mondial-2022 de football au Qatar ont souffert d’abus flagrants et systématiques, y compris de travail forcé, affirme un rapport d’Amnesty International publié jeudi.

C’est la première fois que l’organisation de défense des droits de l’Homme basée à Londres, qui critique depuis longtemps les pratiques du Qatar en matière sociale, porte une telle accusation spécifique concernant des travailleurs étrangers sur un chantier du Mondial.

Dans un communiqué, le Comité Suprême du Qatar chargé de superviser l’organisation du Mondial-2022 a dénoncé le rapport d’Amnesty, dont les « affirmations projettent une image trompeuse ».

L’ONG a indiqué que des travailleurs au Khalifa International Stadium -qui accueillera les Championnats du monde d’athlétisme en 2019- avaient été victimes de travail forcé.

Les entreprises qui les emploient leur ont menti sur leurs salaires, d’autres n’ont pas été payés pendant des mois et ont été hébergés dans des « camps sordides », a-t-elle ajouté.

Sept travailleurs ont été empêchés de rentrer chez eux pour aider leurs familles après le séisme meurtrier d’avril 2015 au Népal. « C’est une Coupe du monde basée sur l’exploitation », a accusé Mustafa Qadri, d’Amnesty.

– ‘Face hideuse du beau jeu’ –

Le rapport de 51 pages, intitulé « La face hideuse du beau jeu », est susceptible d’alimenter les critiques internationales contre le Qatar et de mettre la pression sur la Fifa et sur son nouveau président, l’Italo-Suisse Gianni Infantino, sur les questions de droits de l’Homme.

Les critiques d’Amnesty s’étendent à des projets d’aménagement paysager dans la Zone Aspire, complexe sportif mondialement connu à Doha, où les clubs français PSG et allemand Bayern Munich se sont entraînés cette année.

Amnesty a déclaré avoir enquêté sur une période d’un an jusqu’à février 2016 et avoir interrogé 234 hommes, principalement du Bangladesh, d’Inde et du Népal. 228 ont dit que leurs salaires étaient inférieurs à ce qu’on leur avait promis. Nombre d’entre eux n’ont eu d’autre choix que d’accepter car ils s’étaient endettés, parfois à hauteur de 4.300 dollars, pour entrer dans le Golfe.

Les travailleurs du Khalifa Stadium et d’Aspire Zone ont été installés dans des logements surpeuplés et de mauvaise qualité, a indiqué Amnesty, ajoutant que, « dans un cas, l’entrée principale du camp était inondée en raison d’un drainage inadéquat et qu’elle sentait l’eau d’égout ».

Selon le rapport, la plupart de ces travailleurs ont vu leurs passeports confisqués, en violation de la loi qatarie, et 88 hommes, incluant les Népalais, « ont été empêchés de quitter le Qatar ».

– ‘Comme une prison’ –

Un ouvrier métallurgiste au stade Khalifa, identifié sous le nom de Deepak, a déclaré à Amnesty que sa vie au Qatar était « comme une prison » et que lorsqu’il s’était plaint, son directeur l’avait menacé de possibles « conséquences ».

Amnesty a reconnu que le Comité Suprême qatari chargé de superviser l’organisation du Mondial-2022 avait introduit des protections sociales, mais elle a demandé d’autres réformes, dont des normes de bien-être pour les travailleurs auxquelles toutes les entreprises devraient se conformer.

Amnesty a aussi appelé le Qatar à « réformer fondamentalement » le système de parrainage dit de la « kafala », qui met les travailleurs étrangers à la merci d’employeurs en position d’empêcher leur départ ou de changer d’emploi.

« Les dernières affirmations d’Amnesty International projettent une image trompeuse et ne font rien pour contribuer à nos efforts », a déclaré le Comité Suprême du Qatar.

« L’enquête a été limitée à seulement quatre compagnies sur plus de 40 qui sont engagées sur le stade Khalifa (…) Nous rejetons totalement toute notion impliquant que le Qatar est inapte pour accueillir la Coupe du monde », a-t-il ajouté.

De son côté, Hassan al-Thawadi, secrétaire général du Comité Suprême, a admis que des abus pouvaient être commis mais a souligné que l’engagement des autorités pour des réformes était « clair et inébranlable ».

Amnesty a par ailleurs accusé la Fifa de « manque d’action significative ».

Dans un communiqué, la Fifa a réagi en se disant « complètement consciente des risques auxquels font face les ouvriers du bâtiment au Qatar et de l’opportunité qu’a la Fifa, avec d’autres responsables, d’améliorer les conditions de travail dans ce pays ».

« Depuis 2011, la Fifa a rencontré des responsables (ou acteurs) clés, dont Amnesty, pour parler de la meilleure façon de parvenir à la mise en place le plus tôt possible de conditions de travail justes », selon le texte.

Environ 5.100 travailleurs sont actuellement employés sur des sites du futur Mondial. Ce chiffre s’élèvera à 36.000 d’ici 2018.

Le Qatar encore au stade de l’esclavagisme

Damien Roustel
Humanite.fr

AFP

L’ONG Amnesty International dénonce dans un nouveau rapport les conditions de travail des migrants employés sur le chantier du Khalifa International Stadium à Doha. Le Qatar doit accueillir la Coupe du monde de football de 2022.

Les rapports de l’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International sur l’exploitation des travailleurs étrangers au Qatar se suivent et se ressemblent. La pétromonarchie est dans le collimateur des syndicats et des ONG depuis que l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 lui a été attribuée. « L’ONG Amnesty tacle sévèrement le Qatar », « Football : carton rouge pour le Qatar », écrivions-nous respectivement le 19 novembre 2013 et le 29 mai 2015 lors des précédentes enquêtes d’Amnesty International sur ce sujet.

Intitulé « Le revers de la médaille. Exploitation sur un site de la Coupe du monde de football Qatar 2022 », ce nouveau document, rendu public aujourd’hui, apporte un éclairage particulier sur le chantier du Khalifa International Stadium à Doha.  Ce stade devrait être le premier terminé en vue du tournoi et accueillir une demi-finale. Le stade Khalifa fait partie du complexe sportif de l’Aspire Zone, où se situent le centre d’entraînement de l’Aspire Academy et le centre médical Aspetar qui ont été utilisés par certains des plus grands clubs de football du monde comme le Paris Saint-Germain. Amnesty International y a réalisé 132 entretiens avec des ouvriers migrants entre février et mai 2015.

« Si tu veux rester au Qatar, reste tranquille »

« Il m’a insulté et m’a dit que si je me plaignais de nouveau je ne pourrais jamais quitter le pays. Depuis, je fais attention à ne pas me plaindre au sujet de mon salaire ou de quoi que ce soit d’autre. Bien sûr, si c’était possible je changerais de travail et je partirais du Qatar », témoigne Nabeel (un nom modifié afin de protéger son identité). Cet ouvrier métallurgiste est venu d’Inde pour travailler sur le chantier de rénovation du stade Khalifa. Il s’est plaint auprès de son employeur de ne pas avoir été payé pendant plusieurs mois. « Ici, je vis comme si j’étais en prison. Le travail est difficile, on a travaillé de nombreuses heures sous un soleil de plomb. La première fois que je me suis plaint au sujet de ma situation, peu après mon arrivée au Qatar, le chef m’a dit « si tu veux te plaindre, tu peux, mais cela aura des conséquences. Si tu veux rester au Qatar, reste tranquille et continue de travailler » », raconte Deepak (là aussi un nom d’emprunt), ouvrier métallurgiste népalais.

« Les abus dont sont victimes les travailleurs migrants entachent la conscience du football mondial. Pour les joueurs et les fans de football, un stade de coupe du monde est un lieu qui fait rêver. Mais pour certains des ouvriers qui se sont entretenus avec nous, c’est un cauchemar », déclare Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International. « Après avoir fait des promesses durant cinq ans, la FIFA a en grande partie manqué à son devoir d’empêcher que la Coupe du monde ne soit bâtie sur un socle d’atteintes aux droits humains », ajoute-t-il. « La situation des travailleurs migrants, qui sont endettés, qui vivent dans des campements sordides dans le désert et qui sont payés une misère,  tranche résolument avec celle des footballeurs de haut niveau qui vont jouer dans ce stade. Ces ouvriers ne veulent qu’une chose, que leurs droits soient respectés : recevoir leur salaire en temps voulu, pouvoir quitter le pays si nécessaire et être traités avec dignité et respect », poursuit Salil Shetty.

Malgré de nombreux appels pour sa suppression, la « Kafala » est toujours en vigueur. En vertu de ce système de parrainage en vigueur au Qatar, les travailleurs migrants ne peuvent changer de travail ou de pays que si leur employeur (ou « parrain ») les y autorise. « La réforme de ce système de parrainage qui a été annoncée fin 2015 et qui a fait beaucoup de bruit ne va guère modifier les rapports de force entre les travailleurs migrants et leurs employeurs », écrit l’ONG.
Selon Amnesty International, le nombre de personnes travaillant sur les sites de la Coupe du monde va presque être multiplié par 10 pour atteindre le chiffre de 36 000 environ au cours des deux prochaines années.

Mondial 2022: Sous-payés, mal logés interdits de rentrer au pays, vis ma vie d’ouvrier au Qatar

FOOTBALL Amnesty international publie une nouvelle enquête sur les conditions de travial sur les chantiers de la Coupe du monde 2022…

Des travailleurs étrangers sur un chantier de construction à Doha, le 16 novembre 2014 au Qatar
Des travailleurs étrangers sur un chantier de construction à Doha, le 16 novembre 2014 au Qatar – AFP

J.L. avec AFP

Plus de 100 travailleurs migrants qui aident à construire un des stades du Mondial-2022 de football au Qatar ont souffert d’abus flagrants et systématiques, y compris de travail forcé, affirme un rapport d’Amnesty International publié jeudi. C’est la première fois que l’organisation de défense des droits de l’Homme basée à Londres, qui critique depuis longtemps les pratiques du Qatar en matière sociale, porte une telle accusation spécifique concernant des travailleurs étrangers sur un chantier du Mondial.

Dans un communiqué, le Comité Suprême du Qatar chargé de superviser l’organisation du Mondial-2022 a dénoncé le rapport d’Amnesty, dont les «affirmations projettent une image trompeuse». L’ONG a indiqué que des travailleurs au Khalifa International Stadium -qui accueillera les Championnats du monde d’athlétisme en 2019- avaient été victimes de travail forcé.

Les entreprises qui les emploient leur ont menti sur leurs salaires, d’autres n’ont pas été payés pendant des mois et ont été hébergés dans des «camps sordides», a-t-elle ajouté.Sept travailleurs ont été empêchés de rentrer chez eux pour aider leurs familles après le séisme meurtrier d’avril 2015 au Népal. «C’est une Coupe du monde basée sur l’exploitation», a accusé Mustafa Qadri, d’Amnesty.

Le rapport de 51 pages, intitulé «La face hideuse du beau jeu», est susceptible d’alimenter les critiques internationales contre le Qatar et de mettre la pression sur la Fifa et sur son nouveau président, l’Italo-Suisse Gianni Infantino, sur les questions de droits de l’Homme.Les critiques d’Amnesty s’étendent à des projets d’aménagement paysager dans la Zone Aspire, complexe sportif mondialement connu à Doha, où les clubs français PSG et allemand Bayern Munich se sont entraînés cette année.

Amnesty a déclaré avoir enquêté sur une période d’un an jusqu’à février 2016 et avoir interrogé 234 hommes, principalement du Bangladesh, d’Inde et du Népal. 228 ont dit que leurs salaires étaient inférieurs à ce qu’on leur avait promis. Nombre d’entre eux n’ont eu d’autre choix que d’accepter car ils s’étaient endettés, parfois à hauteur de 4.300 dollars, pour entrer dans le Golfe. Selon le rapport, la plupart de ces travailleurs ont vu leurs passeports confisqués, en violation de la loi qatarie, et 88 hommes, incluant les Népalais, «ont été empêchés de quitter le Qatar». Environ 5.100 travailleurs sont actuellement employés sur des sites du futur Mondial. Ce chiffre s’élèvera à 36.000 d’ici 2018.

Comment le Qatar a acheté la France (et s’est payé sa classe politique)

Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy entourent l’Emir du Qatar Hamad Bin Khali

Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy entourent l’Emir du Qatar Hamad Bin Khalifa Al-Thani et son épouse Mozah Bint Nasser Al-Misned lors d’un dîner à l’Elysée en juin 2009. REUTERS/Eric Feferberg/Pool

Dans la stratégie d’influence de ce micro Etat richissime, la France occupe une place à part. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.

La chaîne de télévision qatari Al-Jazeera vient d’acquérir une grande partie des droits de retransmission de la Ligue des champions pour les saisons courant de 2012 à 2015. Nous republions à cette occasion cet article d’Eric Leser de juin 2011 sur la façon dont le petit Etat achète la France.

***

Le Qatar qui vient de racheter la majorité du capital du PSG, qui intervient militairement aux côtés des Occidentaux en Libye et qui organisera la Coupe du monde de football en 2022 est à peine un Etat. Etabli sur une petite presqu’île de 11.437 km2, un peu plus grande que la Corse, à l’est de l’Arabie saoudite, son territoire désertique est invivable l’été quand les températures oscillent entre 40 et 50 degrés.

L’émirat a obtenu son indépendance en 1971. Il compte 1,5 million d’habitants dont 200.000 seulement sont des citoyens qataris. Leur revenu par tête est tout simplement le plus élevé de la planète. Ils ne payent pas d’impôts, disposent de transports et d’un système de santé gratuits et pour la plupart n’ont tout simplement pas besoin de travailler, la main d’œuvre immigrée est là pour cela.

La vraie raison de la notoriété et du poids économique et politique de ce micro Etat se trouve sous la terre et sous la mer: le pétrole et plus encore le gaz naturel dont ce pays est le troisième producteur au monde. Cela permet au Qatar de gérer le plus grand fonds souverain de la planète, QIA (Qatar Investment Authority), dont les avoirs des différentes entités approchent les 700 milliards de dollars. Les Qataris sont riches à la naissance et assez rapidement inquiets.

Alternance de coups d’Etat

Leur obsession est de préserver et protéger ce qu’ils ont, c’est-à-dire l’indépendance et l’existence même d’un Etat féodal dirigé par un émir qui change au gré des coups d’Etat. Le dernier en date, en juin 1995, a permis à l’actuel émir, Hamad bin Khalifa al-Thani, de déposer son père qui était en vacances en Suisse et qui lui-même avait chassé son cousin du pouvoir en février 1972.

Il a failli y avoir un autre coup d’Etat en juillet 2009, mais il a échoué. «Les Qataris s’achètent en permanence des assurances-vie ou ce qu’ils croient être des assurances-vie, explique un banquier français installé depuis des années à Doha, la capitale de l’émirat. Ils ne font pas dans la finesse et dans la subtilité, mais ils sont très forts. Ils pensent non sans raison que tout s’achète.»

La survie étant sa préoccupation permanente, le Qatar cherche sans cesse des alliés, des obligés et toute forme de reconnaissance: diplomatique, économique, financière, et sportive… Il est le conseiller, le financier, le partenaire, l’intermédiaire de tout le monde ou presque: des Etats-Unis et d’Israël, de l’Arabie saoudite et de l’Iran, de l’Autorité palestinienne, du Hamas, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Syrie, du Liban…

Le Qatar a eu l’habileté de se doter d’une arme de politique internationale exceptionnelle, la chaîne de télévision d’information continue la plus influente du monde musulman, al-Jazeera. Elle couvre tous les pays, sauf un… le Qatar. Et sa bienveillance plus ou moins grande avec les régimes dépend aussi parfois des intérêts de l’émir comme le montrent certaines dépêches secrètes, révélées par Wikileaks, de la diplomatie américaine.

L’addition des biens acquis ne gêne personne

Dans la stratégie d’influence du Qatar, la France occupe une place à part. D’abord parce que les Qataris la connaissent très bien: ses institutions, son personnel politique, ses entreprises, ses forces et ses faiblesses. Ils viennent pour bon nombre d’entre eux en France tous les étés quand ils fuient les grandes chaleurs. Le Qatar aime tellement la France, qu’il a décidé de se la payer… au sens propre.

De se payer sa classe politique, ses grandes entreprises, sa fiscalité, ses grandes écoles, son patrimoine immobilier, ses footballeurs… Et cela ne semble gêner personne. La simple addition des liens établis en France par le Qatar et des intérêts acquis a pourtant de quoi inquiéter.

La liste des «biens» français acquis par le Qatar

Car le Qatar n’est pas vraiment un pays fréquentable. C’est une monarchie absolue construite sur une rente. Il n’y a pas de partis politiques et encore moins de démocratie. Le régime de l’émir est fragile même si les révolutions arabes semblent ne pas l’avoir affecté. Il est très difficile d’obtenir des informations sur la tentative de coup d’Etat de juillet 2009. Des militaires de haut rang alliés à une puissance étrangère auraient été arrêtés avant de passer à l’acte.

Doha fait preuve d’une attitude pour le moins ambiguë à l’égard de l’islamisme chiite iranien et plus encore sunnite. C’est le seul pays wahhabite en-dehors de l’Arabie saoudite. C’est un pays où plus des trois quarts des résidents ne sont pas des nationaux et où les minorités iranienne, chiite, pakistanaise, immigrés de pays arabes, pourraient un jour se révolter, prendre le pouvoir, agir pour une puissance étrangère.

Alors Doha tente de jouer un jeu diplomatique subtil consistant à être dans tous les camps en même temps. En février 2010, le Qatar aurait signé un pacte de défense avec la Syrie et l’Iran tout en ayant sur son sol une base militaire américaine depuis la première guerre du Golfe.

Le Qatar a été l’organisateur avec le président syrien Bachar el-Assad, de la visite triomphale de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, au Liban en juillet 2010. L’émir du Qatar s’est rendu en Israël lors d’une visite secrète en mars 2010. Et selon toujours des sources Wikileaks, le Qatar fait preuve d’un considérable laxisme concernant le financement du terrorisme à partir de son sol.

Tout cela n’empêche pas nos hommes et nos femmes politiques de se succéder en rangs serrés au Qatar. On peut citer pêle-mêle parmi les habitués des séjours à Doha: Dominique de Villepin, Bertrand Delanoë, Philippe Douste-Blazy, Rachida Dati, Ségolène Royal, Fadela Amara, Claude Guéant, Jean-Louis Debré, Gérard Larcher, Hubert Védrine, Frédéric Mitterrand, Hervé Morin, Jean-Pierre Chevènement, Dominique Baudis, Jack Lang…

Hamad Bin Khalifa Al-Thani  et Ségolène Royal lors d’un forum  «Démocratie, Développement et libre échange» à Doha, en avril 2008. REUTERS

Un pays pas fréquentable, mais très fréquenté par les politiques français

Trois semaines après son élection en 2007, le premier chef d’Etat arabe reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy était l’émir Hamad bin Khalifa al-Thani. Un mois et demi plus tard, le 14 juillet 2007, il assistait au défilé sur les Champs-Elysées au côté du président de la République. Les liens étroits tissés par Nicolas Sarkozy avec l’émir quand il était ministre de l’Intérieur et faisait former les forces de l’ordre qataries ont été fructueux.

Cela s’est traduit, pour la partie visible, par le rôle déterminant du Qatar dans la libération en juillet 2007 des infirmières bulgares détenues en Libye par Kadhafi et plus récemment par la participation symbolique du Qatar à l’intervention militaire occidentale contre le même Kadhafi, seul pays arabe à le faire.

Illustration toutefois du double jeu permanent du Qatar, l’émirat a aussi joué un rôle dans l’affaire al-Megrahi, la libération en août 2009, soi-disant pour raisons médicales, de l’un des auteurs libyens de l’attentat de Lockerbie.

Parmi les actuels et anciens membres du gouvernement, Claude Guéant en tant qu’envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati dont la sœur travaille pour le procureur général du Qatar et Fadela Amara ont multiplié les voyages dans l’émirat. A une époque, quand elle était Garde des sceaux, Rachida Dati se rendait jusqu’à deux ou trois fois par mois au Qatar.

Le Qatar soigne Sarkozy, mais pas seulement: des proches de Chirac (qui en tant que président de la République s’était rendu 9 fois en visite officielle à Doha) et des socialistes bénéficient aussi de son attention et de ses faveurs.

Le Qatar est le principal client du cabinet d’avocat de Dominique de Villepin. Le contrat stipulerait que les déplacements de l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac à Doha se font dans les avions de l’émir. Ségolène Royal s’est elle vu offrir un dîner en son honneur à l’ambassade du Qatar le 27 mars 2008.

La bataille d’Areva et les réseaux Sarkozy

Autre démonstration du poids de l’émirat dans la vie politique française, il a obtenu le vote à l’Assemblée et au Sénat au début de l’année 2008 d’un statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Les investissements immobiliers ne sont pas imposables sur les plus-values et les résidents qataris en France ne payent pas l’ISF pendant leurs cinq premières années de présence. Le groupe d’amitié entre la France et le Qatar compte 49 députés à l’Assemblée nationale

Le Qatar a passé des accords de défense avec la France qui assure la formation des marins de sa flotte de guerre et de ses policiers et lui a fourni une grande partie de son matériel militaire, notamment des mirages 2000. Le Qatar a obtenu ou veut obtenir l’ouverture d’antennes à Doha de quelques-unes de nos plus prestigieuses grandes écoles comme HEC, Saint-Cyr ou l’Ecole nationale de la magistrature.

Les grandes entreprises françaises sont évidemment très présentes à Doha, notamment dans la défense et l’énergie: Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip… ont raflé des contrats importants. Mais le Qatar est aussi et avant tout un investisseur. Le fonds souverain du Qatar est actionnaire ou cherche à le devenir, de groupes stratégiques comme Lagardère (défense et presse), Veolia environnement (services collectifs), Suez (énergie, services collectifs), Vinci (BTP), et du coté des tentatives répétées CMA CGM (shipping) et surtout Areva (nucléaire).

La partie qui s’est jouée il y a quelques mois autour du capital d’Areva illustre bien le poids et l’ambition des Qataris en France et la façon dont ils procèdent et dont leurs réseaux fonctionnent. En l’occurrence, ils ont joué sur les liens étroits et anciens entre Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, François Roussely, président du Crédit Suisse France et Henri Proglio, PDG d’EDF et proche de Nicolas Sarkozy.

Ces trois hommes se connaissent très bien. François Roussely a précédé Claude Guéant à la direction de la police nationale et Henri Proglio à la présidence d’EDF. François Roussely a été chargé par le gouvernement de rédiger un rapport sur l’avenir du nucléaire et, ce qui ne semble gêner personne, conseille le Fonds souverain du Qatar qui est client et actionnaire du Crédit Suisse et souhaite ardemment entrer dans le capital d’Areva.

Paris, la tête de pont qatarie

Il a fallu une intervention conjointe du Premier ministre François Fillon, de la ministre de l’Economie Christine Lagarde et d’Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, pour empêcher in extremis l’entrée à la fin de l’année 2010 du Qatar dans le capital du fleuron français du nucléaire.

«Avec les Qataris, c’est toujours du donnant-donnant, explique sous le couvert de l’anonymat un Français qui a longtemps vécu au Qatar, connaît bien la famille régnante et a vu défiler à Doha une bonne partie de la nomenklatura française. Parfois, il y a un grain de sable in extremis comme dans l’affaire Areva, mais c’est l’exception, ils préparent bien leurs coups.»

L’immobilier donne également une bonne mesure de l’influence qatarie. L’émir possède un palais de 4.000 m2 à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et l’hôtel d’Evreux, place Vendôme ainsi que deux autres hôtels particuliers attenant. Le fonds souverain détient à Paris des hôtels de luxe (Majestic et Royal Monceau).

Hôtel Lambert, à Paris, le 21 août 2009. REUTERS/Benoit Tessier

Mais ce sont les travaux du frère de l’émir lors de la restauration de l’hôtel Lambert, joyau du XVIIe siècle situé sur l’île Saint-Louis, racheté en 2007 aux héritiers du baron Guy de Rotschild, qui ont fait un peu de bruit. Des travaux considérables et illégaux qui ont provoqué une polémique. Pour y mettre fin, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, n’avait pas saisi la Commission nationale des monuments historiques, mais un Comité scientifique… créé spécialement.

Et pour finir donc le sport et le football qui pour le Qatar semblent être le moyen idéal pour obtenir enfin la reconnaissance et le statut qu’il cherche frénétiquement. Le recrutement de Zinedine Zidane pour plusieurs millions d’euros afin vanter les mérites de la candidature à la Coupe du monde de football de 2022 du plus petit pays au monde l’ayant jamais organisé — qui ne s’est jamais qualifié pour cette compétition et de surcroit à un climat inadapté à la pratique de ce sport en été… — a été couronné de succès.

La controverse qui a suivi et les lourds soupçons de corruption de la Fifa n’y ont rien changé. Après le Royaume-Uni, l’Allemagne à son tour vient pourtant de contester le choix du Qatar et demande que la candidature soit rééxaminée. Peu probable.

A Doha, le Qatar vient d’obtenir l’organisation de la Coupe du Monde 2022. REUTERS/Fadi Al-Assaad

L’intérêt du Qatar pour le football ne s’arrête pas à l’organisation de la Coupe du monde et à l’achat pour ses clubs de joueurs européens en fin de carrière payés à prix d’or. Les clubs de football européens deviennent aussi des proies, celui de Malaga en Espagne, le FC Barcelone dans une moindre mesure, et donc maintenant le Paris Saint-Germain, le seul grand club de la capitale française dont Nicolas Sarkozy est un supporter affirmé. Il se dit de façon insistante que l’Elysée n’aurait d’ailleurs pas ménagé ses efforts pour convaincre l’émir de donner au PSG les moyens de nouvelles ambitions. Mais quelle en sera la contrepartie?

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Vos réactions

SOS                                        Dubaï a été construit de la même façon et il ne fallait pas s’attendre à un BDS de la part de nos « élites » qui s’y congratulent.Le peuple amateur de foot va t il se reconnaître dans ces esclaves du business mondialisé ? Au foot, rêver de sortir du lot ne se peut sans le sens du collectif… nos Ligues,Clubs, vont ils montrer l’exemple en se montrant solidaires des travailleurs là bas, qui ici font leurs adhérents, par le boycott des lieux construits par des esclaves? Sinon l’esclavage a bel avenir

Bien mal,acquis …..😡😡😡😡🇫🇷🐷🐷🐷                                                                                                          Le monde entier le sait, sur la politique d’immigration du Qatar, et sur bien d’autres sujets, mais personne ne dit rien , le Qatar détient le pétrole, donc le flouze…..alors on se tait !

jean-pierre capt                 Le boycott n’est pas toujours l’arme des forts mais si l’Inde est devenue la plus grande démocratie du monde c’est bien parce que un petit homme maigre et inconnu a demandé à ses concitoyens de boycotter le sel des Britanniques.

Allo quoi ?                         Silence radio chez les nombreux politiciens amis désintéressés de cet eldorado …

Guy Brans                      Combien de temps les « responsables politiques » occidentaux resteront-ils aveugles, sourds et lâches devant des pays comme le Qatar, l’Arabie Saoudite et d’autres potentats de cette région, omnubilés par l’argent et le mercantilisme. Un achat de Rafale ne justifie rien.

kerema29 

@Guy Brans .              Combien de temps élirons nous ces responsables politiques professionnels ?

  • dbsatcom–        la France patrie des droits de l homme va surement taper du poing sur la table et va surement menacer de la non livraison des rafales et autres missiles ….ha la France… quel courage !!!

 

  • JeanKlein                  Le Qatar sait faire dans le social: salaire de Laurent Blanc et de beaucoup de joueurs du PSG…
  • TGV87–                      mais c’est les potes à bismuth
  • elton01–                     Et oui, ce sont les mêmes qui se pavanent au parc des princes et que tous les bobos parisiens vénèrent
  • jeannot431–               tout ça pour du foot?
  • En 2013, 185 Népalais auraient trouvé la mort sur les chantiers de la Coupe du monde de football qui doit se dérouler au Qatar en 2022. Selon un bilan établi par le Guardian, cela porte le total de travailleurs népalais ayant péri sur les chantiers des infrastructures à 382 en deux ans.

    Les journalistes du quotidien britannique s’appuient sur des documents «officiels» auxquels ils ont eu accès. «Ces informations accentuent la pression sur la FIFA qui doit exiger des changements rapides».

    Selon le Guardian, le nombre d’ouvriers morts sur les chantiers pourrait être beaucoup plus important puisque le Népal n’est «qu’un des nombreux pays» à fournir de la main-d’œuvre au Qatar, qui emploierait au total 2 millions de travailleurs immigrés.

    Le quotidien britannique, informé par les services de l’ambassade népalaise à Doha, avait déjà dénoncé les conditions de travail des ouvriers immigrés au Qatar.

    En septembre, les journalistes du Guardian avaient révélé que 44 travailleurs népalais étaient morts sur les chantiers entre le 4 juin et le 8 août. «Au moins 36 ouvriers ont trouvé la mort la semaine qui avait suivi nos révélations», expliquent les journalistes. Une façon de dénoncer l’inertie des autorités qataries. §

  • Le pédagogue:  CACA arabica

  • Souvenez-vous du Heysel en 1985 ! Ce jour-là, le football a cessé d’être un sport pour devenir un spectacle obscène…

  • johnDeuf                       Tous ces pays musulmans et non laïcs qui pratiquent un Islam arriéré en sont restés à la pratique de l’esclavage qu’ils ont pratiqué pendant des siècles. Cela perdurera tant que perdurera leur pratique de cette idéologie. Ils sont totalement opposés à la pratique d’un islam libéral et de ce siècle. Voir çà au 21 ème siècle c’est désespérer de l’homme !!

  • aubagne                          Peut être une des nombreuses raisons qui pousse les migrants à venir chez nous…

  • theblues                          Il n’y a qu’à boycotter la coupe du monde.

  • michel123                       Quelle honte de voir ça et l’Europe qui accepte qu’ils investissent des milliards dans le football !!!

  • @Barbira75!                     on est tous les esclaves de quelqu’un.

  • Les grimlins

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    Economie – Rémunération : le rappel à l’ordre de Macron au patron de PSA

    Le Parisien

    Séverine Cazeset Sébastien Lernould


    Le Parisien: Paris (XIIe), mardi. Emmanuel Macron nous a reçus dans son bureau du ministère de l'Économie et des Finances à Bercy. © LP / Philippe de Poulpiquet Paris (XIIe), mardi. Emmanuel Macron nous a reçus dans son bureau du ministère de l’Économie et des Finances à Bercy. Alors que le projet de loi Sapin 2 est présenté aujourd’hui, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, détaille les mesures de « nouvelles opportunités économiques » qu’il avait concoctées et finalement intégrées dans ce texte. Il réagit aussi à la polémique sur les émoluments de Carlos Tavares, le patron de PSA Peugeot Citroën.

    La rémunération de Carlos Tavares, patron de PSA, a doublé, à 5,2 M€. C’est excessif ?


    EMMANUEL MACRON. L’Etat a une doctrine qui s’applique à Carlos Tavares comme à tous les dirigeants d’entreprises dont il est actionnaire : il vote contre les niveaux de rémunération excessifs comme celui-ci. A titre personnel, je pense que Carlos Tavares a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français sur ce sujet. Il devrait y réfléchir davantage. D’autres dirigeants ont fait autrement : Louis Gallois, lorsqu’il dirigeait Airbus, avait refusé un tel niveau de rémunération. Mais c’est un bon manageur, en train de réussir la transition de l’entreprise. Au final, je pense que la responsabilité et l’éthique ne se règlent pas par la loi, mais par l’exemple que l’on donne.

    Pourquoi voulez-vous changer les règles dans certaines professions ?
    Notre système économique est fait de contraintes qui, depuis quinze ans, font peser la précarité sur les plus jeunes et les moins qualifiés, qui sont les premières victimes du chômage. A-t-on vraiment besoin d’un diplôme en carrosserie pour ouvrir une société de lavage de voitures ? Pourquoi les coiffeurs ayant un brevet professionnel (BP) peuvent-ils ouvrir un salon, mais pas ceux qui ont un CAP ? Nous maintenons les qualifications lorsque la santé et la sécurité l’exigent, mais nous allons mieux proportionner le besoin d’une qualification à l’exercice précis de chaque métier.

    Les retards de paiement restent un gros problème pour les entreprises…
    Depuis la crise, ils se sont aggravés et pénalisent notamment les PME. Nous avons déjà alourdi les sanctions et introduit la pratique du « name and shame » qui consiste à révéler publiquement le nom des mauvais payeurs. Mais il faut aller plus loin. Nous allons donc augmenter les amendes administratives en les faisant passer de 375 000 € à 2 M€ maximum et en les rendant cumulables : 2 M€ d’amende possible par infraction. Pour l’Etat, les délais seront réduits et passeront de trente à vingt jours en 2017.

    Le régime des micro-entrepreneurs est aussi modifié ?
    Oui. Nous souhaitons que les TPE et les PME n’aient plus aucune mauvaise raison de rester petites. L’obligation d’ouvrir un deuxième compte bancaire, on la supprime. L’obligation de recourir au commissaire aux apports pour changer de statut, qui coûtait entre 3 000 € et 5 000 €, on la rend optionnelle. Elle pourra être confiée à un notaire ou à un expert-comptable. On permet aussi aux micro-entrepreneurs de bénéficier du microfiscal, du microsocial et de la franchise de TVA jusqu’à un seuil de chiffre d’affaires multiplié par deux. Et on autorise tous les entrepreneurs, tous les artisans, à choisir chaque année le régime d’imposition réel ou forfaitaire qui leur est le plus favorable : plus de jaloux !

    Les fonds de pension à la française verront-ils le jour ?
    Les régimes supplémentaires de retraite, c’est 130 Mds€, investis essentiellement en obligations et dans l’immobilier. Le défi, c’est de basculer une partie de cette somme vers les entreprises. Nous allons donc changer le régime de régulation des régimes de retraites supplémentaires. Cela permettra de rediriger 10 à 20 Mds€ vers le financement de l’économie.

    La loi El Khomri prévoit un barème seulement indicatif pour les indemnités prud’homales. Est-ce suffisant ?
    C’est une étape essentielle qui permettra plus de conciliation aux prud’hommes. Car leur fonctionnement est aujourd’hui un échec. Les délais de jugement ? Vingt-sept mois en moyenne en France. Et seuls 6 % des litiges sont résolus par conciliation. Enfin, il y a une disparité colossale dans le montant des indemnités accordées par les prud’hommes. C’est pourquoi nous avions préféré inclure dans la loi Croissance un barème avec un plafond, finalement censuré par le Conseil constitutionnel parce qu’il différait selon la taille des entreprises. Nous allons rapidement, avec un simple décret d’application, instaurer un barème indicatif.

    Pour M. Macron, le patron de PSA « a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français »

    Le Monde.fr avec AFPLe ministre de l'économie, Emmanuel Macron, à l'Elysée le 22 mars.

    Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, juge dans Le Parisien-Aujourd’hui en France du mercredi 30 mars que le patron de PSA Peugeot-Citroën, Carlos Tavares, dont le quasi-doublement de salaire fait polémique, « a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français ».

    Selon des documents publiés vendredi par le groupe automobile, M. Tavares a touché 5,24 millions d’euros au titre de l’exercice 2015, dont 1,93 million d’euros de part variable et 1,3 million de part fixe. Un doublement de sa rémunération par rapport à 2014 (il avait alors touché 2,75 millions d’euros) justifié par le conseil de surveillance de PSA par le fait que son patron « avait rempli ses objectifs à hauteur de 99 % ».

    Lire aussi :   Les rémunérations défient la pesanteur dans le secteur de l’automobile

    « A titre personnel, je pense que Carlos Tavares a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français sur ce sujet », explique le locataire de Bercy. « Il devrait y réfléchir davantage », conseille le ministre tout en reconnaissant que M. Tavares « est un bon manageur, en train de réussir la transition de l’entreprise ».

    « La responsabilité et l’éthique ne se règlent pas par la loi »

    « L’Etat a une doctrine qui s’applique à Carlos Tavares comme à tous les dirigeants d’entreprises dont il est actionnaire : il vote contre les niveaux de rémunération excessifs comme celui-ci », explique M. Macron. Les représentants de l’Etat au conseil d’administration de PSA avaient en effet voté contre la hausse de la rémunération de M. Tavares.

    « Au final, je pense que la responsabilité et l’éthique ne se règlent pas par la loi, mais par l’exemple que l’on donne », conclut M. Macron. Le ministre des finances, Michel Sapin, avait réagi la veille à la hausse de rémunération de M. Tavares, la trouvant « dommageable » : « On est à un moment où l’effort est nécessaire, il faut qu’il soit à peu près partagé. »

    Lire aussi :   PSA : le butin des généraux

    Pour Emmanuel Macron, le patron de PSA « a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français

    Francetv info avec AFP
    Pour Emmanuel Macron, le patron de PSA "a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français"
    Pour Emmanuel Macron, le patron de PSA « a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français »

    « Carlos Tavares devrait y réfléchir davantage. » Pour le ministre de l’Economie, interrogé dans

    Le Parisien, le patron de PSA, dont le quasi-doublement de salaire fait polémique, « a tort de faire abstraction de la sensibilité des Français ». « L’Etat a une doctrine qui s’applique à Carlos Tavares comme à tous les dirigeants d’entreprise dont il est actionnaire : il vote contre les niveaux de rémunération excessifs comme celui-ci », explique encore Emmanuel Macron.

    Carlos Tavares a perçu 5,24 millions d’euros en 2015

    Les représentants de l’Etat au conseil d’administration de PSA Peugeot Citroën ont voté contre la hausse de la rémunération de Caros Tavares. Pourtant, le président du directoire du premier groupe automobile français a reçu un salaire de 5,24 millions d’euros en 2015, contre 2,75 millions d’euros un an auparavant. « Je pense que la responsabilité et l’éthique ne se règlent pas par la loi, mais par l’exemple que l’on donne », conclut Emmanuel Macron.

    PSA, loi Travail: le Medef rappelle qu’il n’est pas le syndicat des chefs d’entreprise, mais celui des grands patrons

    MEDEF GATTAZ PSA

    EMPLOI – À 48 heures de la grande manifestation contre la loi El Khomri, Pierre Gattaz, le patron du Medef, sait comment mobiliser les troupes… du camp opposé. Face au tollé provoqué par la hausse spectaculaire du salaire du PDG de PSA en 2015 (5,24 millions d’euros, +90%), il ne s’est pas démonté.

    « Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu’on récompense la réussite », a-t-il déclaré ce 29 mars sur France Info. Et peu importe que l’Etat soit actionnaire à 13,7% de PSA, que Carlos Tavares, aussi méritant soit-il, gagne 14.356 euros par jour, week-end et jours fériés compris, ou que la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) ait annoncé la semaine dernière 38.000 chômeurs de plus pour février…

    Face aux condamnations du gouvernement, de la CGT et de la CFDT, Pierre Gattaz s’est encore retrouvé seul à défendre un grand patron du CAC 40, y compris au sein des syndicats de dirigeants d’entreprise (CGPME, Meti, FNSEA…), récoltant au passage les moqueries habituelles.

    Cela fait longtemps que le Medef ne s’embarrasse plus avec ce genre de subtilités. Depuis l’élection de Pierre Gattaz à sa présidence en juillet 2013, le syndicat est devenu coutumier de ces « provocations » à contre-temps, souvent caricaturales.

    Disons plutôt que le Medef a choisi son auditoire. Présenté à tort comme le « syndicat des patrons », le Medef est en réalité celui des « grands patrons », comme l’a démontré Etienne Penissat, du CNRS, co-auteur d’une étude sur le profil des présidents de fédérations du Medef.

    « Que peu à voir avec les chefs d’entreprise qu’ils prétendent représenter »

    Les membres du Medef sur lesquels l’étude se penche « ont en moyenne des caractéristiques sociales qui les positionnent parmi les classes supérieures, proches de l’élite patronale du CAC 40. A contrario, ils n’ont que peu à voir avec les chefs d’entreprise qu’ils prétendent représenter », sanctionne son enquête.

    Que ce soit pour l’origine sociale, le niveau de diplôme, ou la taille des entreprises dirigées, les présidents des fédérations du Medef se démarquent du patronat au sens large.

    Ils sont ainsi 68% à sortir d’une grande école, contre une moyenne de 13% parmi les patrons d’entreprises de plus de 10 employés. Ils sont aussi 63% à diriger une entreprise de plus de 500 salariés, alors qu’elles ne représentent que 3% du tissu économique. Le groupe Radiall, dont Pierre Gattaz assure la présidence du directoire, compte près de 3000 employés.

    medef psa

    Cette différence se traduit régulièrement par des prises de positions en contradiction avec les revendications des petits patrons.

    Sur la loi El Khomri, le Medef s’est contenté d’être « déçu » par les concessions sur les Prud’Hommes après les manifestations du 9 mars. La CGPME, elle, était furieuse de faire les frais de la plus grosse concession, après le retrait de l’autorisation des patrons de moins de 50 salariés de décider seuls pour le forfait-jour ou les astreintes.

    Déjà en 1998, la naissance du Medef a été en bonne partie le fruit du désaccord entre grandes et petites entreprises sur les 35 heures. Quand le CNPF envisageait de faire avec, les PME ne voulaient pas en entendre parler. « Le changement de sigle a beaucoup été justifié par la volonté de représenter plus largement le tissu économique », explique au HuffPost Etienne Penissat, du CNRS.

    De 2005 à 2013, la présidence de Laurence Parisot – une femme, patronne de l’institut de sondage Ifop – devait confirmer cette représentativité élargie. Mais Pierre Gattaz ne l’entend visiblement pas de cette oreille. Chassez le naturel…

    Lire aussi :

    • Pourquoi les concessions sur la loi Travail devraient bien passer auprès des patrons

    • A part le Medef, qui soutient le plan Hollande contre le chômage?

    • L’étonnante comparaison du patron du Medef (qui fait bondir le FN)

    Salaire du patron de PSA : « Il faut savoir récompenser la réussite » pour Gattaz

    Pierre Gattaz, président du Medef, invité de France Info, déclare qu’il faut « féliciter Carlos Tavares du redressement exceptionnel qu’il a fait de PSA. » Le salaire du PDG du groupe est au coeur de la polémique. En 2015, le salaire de Carlos Tavares a doublé passant de 2,7 millions d’euros à 5,2 millions.

    « Il faut savoir récompenser la réussite. Bravo à ce qu’a fait Carlos Tavares » explique Pierre Gattaz qui poursuit : « Les salariés ont été récompensés par des primes d’intéressement. »

    « Cette société fait quand même [vivre] 150.000 personnes, 55 milliards de chiffres d’affaires. Il y a quelques années, elle a été obligée de s’adosser à un actionnaire chinois, faisait des pertes, 5 milliards. Il a redressé en quelques mois cette société qui était en perdition, qui allait sur les rochers. C’est un cargo. »

    A LIRE AUSSI ►►► PSA : contestation autour des 5,24 millions d’euros de Carlos Tavares

    « Les PME et PME oubliées » de la loi El Khomri

    Par ailleurs, Pierre Gattaz, président du Medef, estime que la version 2 du projet de réforme du travail, présenté par Myriam El Khomri, cet après-midi, « a été édulcorée par rapport à la version 1. Les grands oubliés ce sont les TPE et les PME. Ce sont eux les réservoirs d’emplois du pays« .

    « Cette version 2 ne nous convient pas au Medef« , insiste Pierre Gattaz. « On passe à côté de la plaque. Si elle reste en l’état, on aura donné un coup d’épée dans l’eau. Notre crainte c’est qu’elle soit encore affaiblie, édulcorée, dans le passage à l’Assemblée. Nous sommes extrêmement inquiets. » Si les chiffres du chômage ne baissent pas c’est « parce que le marché du travail en France est verrouillé. C’est un château-fort, plus personne ne peut rentrer. »

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    commentaires

    le defenseur                         » Mais Carlos Tavares « a redressé en 18 mois un fleuron de l’industrie française », une « société qui était en perdition, qui allait sur les rochers », selon M. Gattaz, comparant la situation de PSA début 2014 à celle d’un « cargo » à la dérive. « Quand il y a de la réussite, ça ne me choque pas qu’on récompense la réussite « , a souligné le patron des patrons. « Je crois que l’ensemble des salariés ( de PSA) a été récompensé par des primes, de l’intéressement », a-t-il ajouté. Une prime de 2000 euros mensuel ou annuel ? Dans ce cas c ‘est un pourboire Se disant « choqué », M. Gattaz a souhaité que la réussite, le travail, et l’effort soient réhabilités en France pour en finir avec le « nivellement par le bas ». « Ce sont des héros », a-t-il jugé au sujet des dirigeants d’entreprises, estimant que « les entrepreneurs sont des gens qui prennent des risques ». REPONSE : Au sujet de nivellement par le bas, et bien c’est ce qui se passe , la pauvreté s’étend en France et ailleurs . Apparemment les risques sont bien calculés , car la cotation du Cac 40 par exemple dépasse les 4 000 points, preuve des profits des grandes entreprises sur le cumul des exercices . Par contre les salariés eux risquent d’être licenciés puisque les cdd et les intérim sont les contrats majoritaires et pas pour recevoir des dizaines de milliers d’euros . Si un autoentrepreneur prend un risque, il en est pas de même avec des actionnaires puissants des grandes entreprises Prendre les gens pour incompétents c’est une chose, pour des idiots ça ne va plus . Il a réussi grâce à qui ce monsieur Tavarès ? A ses efforts acharnés, au point de passer des nuits blanches devant ses graphiques pour ne pas licencier ? En général Mr gattaz, on ne récompense pas les héros comme vous le dites par ailleurs, avec de l’argent mais par une haute distinction militaire ou d’ Etat. Le marché chinois est très demandeur en automobiles, surtout que PSA est déjà bien implanté en Chine et un gros actionnaire… chinois est venu prêter main forte, on peut même les mettre au pluriel Du coup l’action est montée en flèche voilà d’où vient le soi-disant mérite et la plus value du sieur Tavarès , qui pour le moment reste assez modeste pour une telle performance . Mr Gattaz, à l’avenir ne parlez pas ou plus au nom des autres s’il vous plaît .
    big bang                                   Réaction et situation totalement irresponsable parce qu’outre l’injustice flagrante entre « l’élite » et le reste de de population, cette atmosphère nauséabonde est en grande partie responsable du refus de beaucoup à toute réforme structurelle: situation sans issue en perspective…
    farzatao                                  un peu de proportionnalité n’aurait pas nui. Combien l’état a du réinvestir dans PSA? Combien de chômeurs ont du être pris en charge, quel niveau de pollution pèse sur les français à cause de PSA… Gattaz le défenseur acharné et maladroit de l’indéfendable ..
    j-p.51120                                Ah les récompenses pour le travail bien fait ! Pour un patron, c’est en un an ce qu’un smicard ne gagnerait pas en cent ans. Pour le smicard c’est la porte, quand on délocalise son usine, car « le coût du travail mon bon monsieur…. » Mais une fois de plus on nous démontre ici que ce qui coûte cher aux grandes entreprises c’est la rémunération du capital et les salaires des dirigeants ! P.S : pour rester dans l’auto, le salaire du patron de Renault c’est aussi la récompense du travail bien fait ou la prime à l’incompétence ?
    Fab                                             Il fait de la provoc sans arrêt, mais au contraire de par exemple Patrick Kanner, n’émeut pas plus que ça les médias. Quelle objectivité !

     Philippe SOPENA          « La responsabilité et l’éthique ne se règlent pas par la Loi » dixit ce même Macron qui voulait que la Loi plafonne les indemnités de licenciement. Alors à quand une Loi limitant les « retraites chapeau » et autres cadeau de départ dont se gorgent les grands patrons. Au moment où l’on IMPOSE de nouveaux efforts aux salariés ce Ministre, dit de gauche, se contente de leur « demander gentiment » non pas même qu’ils « réduisent » leurs rémunérations mais qu’ils ne « les augmentent pas trop » !!!

    cassandra                                pure hypocrisie, car c’est bien ce que ce monsieur prone dans d’autres lieux. en fait, il est d’accord sur le fond, mais il ne faudrait pas que cela se sache.c’est ennuyeux, parfois, la liberté d’expression. Finalement, il faudrait un régime à la pinochet (ou erdogan)

    Traduction                             Tavares a tort de faire abstraction de la jalousie des Français.

    Bernard Naud                        Macron doit aller plus loin, et sans prendre de gants ! Ce salaire du patron de PSA est odieux, abjecte, scandaleux, et mériterait une sanction simple et rapide: le licenciement pour faute grave donc sans indemnités aucunes ….

    La Corrèze avant le Péloponnèse                                                                                                         Après les 35 Heures, la loi sur les 75 %, Air France, EdF…une nouvelle affaire qui va alimenter le « French Bashing » (en lisant le FT ce matin, le mal est déjà fait). On se demande ce que font les représentants de Bercy et donc de Macron au CA de PSA : encaisser les jetons de présence et roupiller? Qui a fixé les règles de rémunérations de Tavares? Qui les a votées pour dire maintenant « c’est trop cher! »? « Atteindre 99% des objectifs » montre que le comité des rémunérations a très mal travaillé.

    Gil5192                                       Réaction Monsieur Tavares a la mémoire bien courte au lieu de venter des résultats de Peugeot et de s’octroyer une prime exorbitante en voici les causes: 17 000 licenciements qui paient le chômage l’état le gel des salaires depuis plusieurs années, délocalisation de Peugeot en Chine, cadence infernale etc.Voilà l’origine de la prime de monsieur Tavares, c’est une honte que l’on puisse mépriser à ce point le monde du travail .

    FHMSMALF                          le rappel à l’ordre de Macron au patron de PSA : attention, les grands patrons, si ça continue, ça ne va pas pouvoir continuer !!

    Fredeleretour                     il n’a qu’à partager ce salaire de plus de 14000 euros par jour avec ses employés, vu qu’il y a 80 000 employés PSA, rien qu’en France, ça fait combien à chacun en plus à la fin de l’année?

    Mic19                                     …. du vent , des indignations stériles , des condamnations qui ne mangent pas de pain ! QUAND va-t-on enfin prendre des mesures contre ces prédateurs dont les « salaires » sont pris sur le dos de TOUS : actionnaires , personnels et ……. consommateurs (… prix des produits ) ???

    Arthurr                                   Ridicule, et provocateur en plus. C’est pas un rappel à l’ordre qu’il faut, mais une loi qui leur reprenne tout au delà de 4 fois le SMIC et pour tout le monde sans exception, au lieu de vouloir nous imposer le retour à l’esclavage du XIX ième siècle avec la loi travail de Valls -MEK.

    Fredeleretour                         Juste pour rappel, ce n’est pas Tavarès qui s’augmente, mais le Conseil d’Administration dont fait partie l’état qui le fait. Le CA lui a fixé des objectifs, il les a remplis, il a donc la récompense qui était prévue et comme cette récompense est est en pourcentage de salaire, ça fait plus que pour un ouvrier. Les études, le parcours, l’implication et les responsabilités ne sont pas non plus les mêmes. Quand aux politiques, ils oublient que si on leur fixait des primes sur objectifs comme dans toute entreprise, ils devraient donner de l’argent pour exercer leur mandants vu leurs pitoyables résultats. Je ne parlerais même pas des syndicats, financés par l’état à bien plus que 5 millions par an. Et qu’est ce que 5 millions pour quelqu’un qui a redressé une entreprise qui fait vivre un demi million de personnes en France à côté des 15 voir plus de plusieurs footballeurs qui n’apportent rien au pays?

    Deltiox

    Pour les gueux: Les temps sont durs, les charges trop fortes, il faut travailler plus, être plus flexible et hors de question d’augmenter les salaires                                                                       Pour les dirigeants: Tiens tu reprendras bien des dividendes, des stock options, une retraite chapeau (parce que la sécu ça paie pas assez pour nous) Ah oui tu veux doubler ton salaire. Pas de soucis, au pire on virera deux ou trois mille personnes et on sucrera les avantages qui restaient aux autres, t’inquiète pas mon copain. Ah oui n’oublie pas de venir voter la même chose pour moi dans mon conseil d’administration Allez bisous, on se voit au golf dimanche

    Dakidan                              Je travaille pour le groupe psa, et je peux vous dire que nos salaires sont gelés depuis 5 ans… Et en ce qui concerne les 2000€ de participation, c’est même pas le quart… C’est boîte va à la dérive !

    Chris                                    Coïncidence: cette semaine le parlement israélien vient de voter une loi définissant un salaire maximum pour les dirigeants des banques du pays (35 fois le salaire minimum).

    Paulalexis                           Macron est fort mal placé pour aborder ce sujet et critiquer Tavares. Certes ce revenu colossal est indécent lorsque dans le même pays des gens crèvent de faim, ont du mal à se loger, et/ou à se soigner, mais Macron a gagné un million d’euros pour les quatre premiers mois de 2012, rapporté à l’année complète, ce sont 3.000.000 € de revenus pas très loin de Tavares qui lui, dirige une entreprise de plusieurs milliers de salariés. Mais je maintiens que cette somme est indécente comme l’est celle représentée par les revenus de chanteurs, acteurs, sportifs qui préfèrent pour certains s’expatrier pour ne pas avoir à participer à la solidarité nationale qui, il est vrai devrait être mieux organisée.

    Roger Pellaux ·                 C’est un problème typiquement français, d’un coté le grand patronat et de l’autre les syndicats tendance communiste et minoritaire qui font « la loi ». De l’autre la classe moyenne avec les artisans et petits patrons pris en otage dans système à bout de course, donc inréformable.
  • ce kon ne donne qu’aux étrangers

  • L’état n’a rien à faire dans une société privée, le mélange des genres est toujours néfaste.

    • Ce type qui gagne 14500 € par jour lorsqu’il croise sa femme de ménage qu’il doit au max payer au SMIC, n’est pas horrifié, il n’a pas la nausée, ne se précipite pas au directoire de PSA en clamant « non je ne veux pas de cette horreur » , non rien de tout cela, il est satisfait car ce système fabrique des monstres, car il est devenu un monstre dans le sens ou il n’a plus aucune éthique, plus aucun repère, plus aucun sens de valeur.
      Nous entrons dans l’ère de l’a-société car une société repose toujours sur des solidarités, une société regroupe ses membres pour créer un sentiment d’appartenance indispensable, un rapprochement, un lien entre les individus, Carlos Tavares fait partie de ces individus qui coupent les liens avec les autres individus, c’est pour cela que je parle de monstre, pour faire un boulot que des tas d’individus, par wagons entiers rien qu’en France pourraient faire dans la joie pour 10 000€ par mois et non par jour, Tavares trouve normal de les avoir par jour, il ne lui vient pas à l’idée que des individus exceptionnels comme des Einstein pour un salaire de petit fonctionnaire qui les satisfait pleinement réalisent des choses exceptionnelles, alors que lui ne fait que de l’ordinaire, administrer PSA ce que l’on faisait avant la dérégulation libérale pour 30 fois moins.

      Notre système fabrique des Tavares comme il fabrique des djihadistes, des individus atomisés, errant dans le vide.

      Bien que hardie, votre vision de la société comme fabrique indifférenciée de djihadistes ou des über-riches est très pertinente je trouve
      • Cette vision ne m’est pas venue par le Saint Esprit mais ressort clairement de la lecture d’un bouquin dont je ne cesse de faire référence depuis quelques jours celui du chercheur Franco Berardi  » Tuerie; Forcenés et suicidaires à l’ère du capitalisme absolu » qui semble compléter un bouquin qui a l’air passionnant dont je met le lien ci-dessous en espérant que le censeur aura l’intelligence de laisser passer ! ( faut pas toujours désespérer de la nature humaine )

        http://tinyurl.com/zqp5dh5

        Le texte en entier    http://tinyurl.com/gu2tsu6

        Ce bouquin est en fait à paraître il constituera une mise à jour d’une première édition remontant à 2012 je crois !

        J’ai eu le temps de prendre note.
        • Le Medef n’a rien à voir dans la rémunération de ce PDG.; c’est le C.A. de Peugeot SA qui l’a arrêtée. La bonne analyse serait de comparer les salaires ouvriers européens dans l’automobile…….
          •          Carlo Tavares n’a rien d’un cas, il ne représente qu’une tendance générale d’un système économique qui progressivement se libère de toute éthique, nous glissons d’une économie pour satisfaire les hommes à des hommes au service de processus économiques.

            Nous sommes passés d’une bourgeoisie capitaliste qui avait conscience d’avoir une responsabilité éthique, à un processus féroce ou l’humain n’a plus sa place et devient un obstacle.

            Pensez aux grands patrons de la fin du XIXème, début XXème qui créaient et organisaient pour leurs ouvriers, employés à vie, des logements, des hôpitaux, des écoles pour leurs enfants et des maisons de retraite !
            Une telle suggestion aujourd’hui ferait hurler au fou tout grand patron, financier, économiste et même…gens de gauche; Ce paternalisme est devenu inconcevable; Il en reste quelque survivance en Asie comme Samsung en Corée ou les employés sont considérée comme propriété des employeurs avec une ville Samsung, réservée exclusivement aux employé de l’entreprise.

            Ce capitalisme bourgeois est mort, archi mort, l’individu est un paramètre qui a été effacé, c’est le règne de ce que Berardi appelle le capitalisme absolu, numérisé, ou ce sont des ordinateurs en réseaux qui font circuler autour de la Terre les flux financiers qui souvent échappent aux capitalistes eux-même; La dérégulation libérale a créé un monstre derrière lequel elle est de plus en plus réduite à courir. Ce penseur part d’ailleurs dans des spéculations étonnantes considérant le retour en arrière comme dorénavant impossible, et se basant sur l’évolutionnisme qui caractérise les processus vivants envisage l’évolution de l’humanité vers un trans-humanisme reposant sur la neuroplasticité qu’il serait trop long à développer ici

            • :   Des bourgeois, il y en aura toujours …….seul le nom change; en russie sous Staline, ils s’appelaient  » Apparatchik  » …Vous me rappelez une chanson de Jacques Brel; vous devez avoir 20 ans.

              Au travail !!!

          • Vous êtes un drôle de type!

            Le PDG d’une entreprise telle que Peugeot ne court aucun risque: il est salarié. Ce qui rend encore plus indécent son salaire mirobolant.

            Vous confondez un créateur d’entreprises ou un type qui gère sa boite – quelle que soit sa taille – et dont la richesse dépend de sa gestion avec ce clown qui a besoin de l’aide de l’État pour maintenir à flot l’entreprise dont il est l’employé le plus onéreux.
            Quand ce zozo pleure les deniers publics pour combler ses carences ou celles de ses pairs, vous ne faites pas de commentaires pour expliquer le pépin qui a conduit dans le système que vous défendez avec morgue ce zozo incapable à la tête d’une entreprise aussi importante.

            Un type qui a obtenu un diplôme professionnel tel qu’un CAP, un BEP ou même un Bac pro et qui commettrait une erreur serait lourdé sans état d’âme et vous applaudiriez: l’erreur doit être sanctionnée, clameriez-vous du haut de vos certitudes.
            Mais lorsqu’il s’agit de l’un de ces incapables, vous êtes tout miel pour expliquer les difficultés qu’il rencontre, la compétition acharnée que se livre les entreprises et la complexité de ce monde qui nous interdit de comprendre.

            Le pognon et la réussite de façade en moins, vous lui ressemblait étrangement. Souvenez-vous de la phrase de Satie: « Se mettre à plat ventre est bien… Toutefois, cette position est incommode pour lécher la main de celui qui vous donne des coups de pieds dans le derrière »

            Dans quelle chanson Brel écrit-il cela? Il l’a dit certes, mais je ne pense pas que Brel incluait dans la réalisation d’un rêve, même talentueux, le piétinement de l’autre, il était réellement humain, lui!
            En chanson, il parle « d’atteindre l’inaccessible étoile et d’aimer même trop, même mal. » Je ne pense que vous soyez à même d’apprécier pleinement le sens de ces mots!

      • Pour la comprendre, celle-ci…
      • Reste une interrogation, pourquoi l’amérique du Sud, connaissant les mêmes problèmes d’inégalité de richesse même pire, ne produit elle pas de djihadistes.

        Evacuez aussi rapidement le caractère anthropologique, idéologique, culturelle de l’islamisme est quelque peu ridicule.
        Comme ces « sociologues » expliquant doctement que les assassins des terrasses de cafés étaient en fait des révolutionnaire, qui trouvaient agressif ces lieux hautement symbolique socialement avec un prix du coca prohibitif…. Excuser, nier, du haut niveau en somme

        bushiste vallsiste invétéré
      • Bien, votre commentaire! Très fouillé! Très humain! Et très juste!

        Pourtant, un doute m’effleure, je vous le soumets.
        Sur ce forum et ailleurs, nous sommes nombreux à être conscients de cette monstruosité. Nous lisons régulièrement que le coût salarial plombe la compétitivité. Nous entendons Gattaz et ses pairs pleurer dans les micros que, si l’économie française n’est pas au top, la faute en incombe à ces salops d’ouvriers qui réclament – on croit rêver – des augmentations de salaires.

        Que faisons-nous? Nous écrivons des commentaires indignés. Nous lisons et conseillons des livres afin de mieux prendre encore conscience de ce que nous savons déjà, de trouver de nouveaux arguments pour démontrer ce qui est devenu évident.

        N’avons-nous plus de lanterne à laquelle nous pourrions suspendre l’objet de notre ressentiment?

        Andréa Nonyme

        @jeremie jerem :     Je pointe simplement les incohérences. Si l’on veut abaisser la masse salariale pour rendre l’entreprise compétitive, il faut le faire à tout les niveaux.
        Les salaires des salariés qui ont pourtant participé aux redressements n’ont pas eu le droit à un doublement du salaire.

        Un salarié à qui on demande de travailler plus pour sauver l’entreprise n’aura qu’une seule récompense : gardez son emploi. Pourquoi cela serait différent en haut de l’échelle ?
        En plus, cela fait 150 chômeurs de plus à indemniser ce qui signifie qu’il faudra augmenter les impôts pour indemniser des gens qui ne seront plus productifs car sans emploi. Au final, la compétitivité de la France diminue.
        Quelle que soit la manière de prendre le problème, ces rémunérations restent indécentes.

        Louis Volvic                 A tous.

        Les grands patrons ont certes des salaires astronomiques,mais la réussite de l’activité ,en est l’origine.Et si la France renâcle, l’industrie anglo-saxon saura apprécier.
        Est-ce le cas pour nos politiques???qui pour l’un d’eux avec 2millions de retraite, a été l’ auteur d’un endettement abyssal du Pays.
        alors qui doit-on préférer à salaire ou émolument égal????

        Teixeira Jorge               Certains discours me navrent vraiment !
        On continue dans ce pays à être contre ceux qui gagnent au lieu de lutter contre la pauvreté.
        Continuez !!! Vous ne serez que plus pauvres et entourés de misère.
        Pauvre France, tu est bien finie.

        eug pavag                   Il s’agit d’un salaire respectable qui ne laisse pas indifférent. mais personne n’est obligé d’acheter PSA.

        Par contre on peut aussi évoquer les revenus des énarques et autres hauts fonctionnaires, la gabegie d’état et des collectivités locales que chaque contribuable se doit de payer.

        Jérémie Jerem              « 2.6 millions d’augmentation, soit près de 150 emplois à plein temps, à lui tout seul, il coute la même chose que près de 300 salariés.

        Avec 4 ou 5 de ses camarades, cela représente quelques milliers de chômeur en plus. »
        Et combien de chômeurs en plus si çà avait été des incompétents qui avaient continué de faire couler la boite ? Qu’ils soient bien payés et nous garantissent un bon job avec de belles primes moi çà me va. Vos commentaires n’ont pas de sens et ne sont que de la jalousie, reverser cette rémunération aux 184 000 salariés ne fait même pas 3 euro par mois. Comme je le disais à René, vous préférez être pauvres que jaloux, c’est stupide, à raisonner vous finirez par être les deux, jaloux ET pauvres.

        Andréa Nonyme   2.6 millions d’augmentation, soit près de 150 emplois à plein temps, à lui tout seul, il coute la même chose que près de 300 salariés. Avec 4 ou 5 de ses camarades, cela représente quelques milliers de chômeur en plus.
        rene goupil           c’est en colère écoeuré quand je vois de telles sommes accordées a une personne qui rafle le pactole gagné grâce à son travail dont il était payé royalement pour ce job mais pas seul.On ne tient pas compte de tous ceux qui ont participé avec leur sueur, contrats précaires, licenciés disponibilité.Et ce monsieur se gave.Bien sur le gros gattaz est pour, car il fait partie de ces seigneurs (saigneurs) qui profite de l’affamage du monde du travail.Son rève c’est de mettre les travailleurs au niveau des chinois.Quand je pense qu’en 1986 j’ai été licencié d’alsthom avec 26ans d’ancienneté assimilé cadre avec 5OOOfr soit 7500€ suivant les conventions collectives j’ai l’impression avoir éte volé.Je suis pas prè d’acheter un véhicule de ce groupe

    Couac ou moment de lucidité ?

    Un commentaire

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    Terrorisme: la carte des « Molenbeek » à la française

    29/34

    P.A. il y a 1 jour
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    La carte illustrant les villes d’origines de 50 combattants français morts en Syrie permet de s’en rendre compte: le phénomène jihadiste est étendu en France. Alors que le ministre de la Ville Patrick Kanner a estimé à « une centaine » le nombre de quartiers français qui ressembleraient à Molenbeek, il est en réalité difficile de dresser un état des lieux aussi précis.

    De Paris… à Lunel

    © Fournis par BFMNews 2005: Chérif Kouachi est arrêté juste avant de rejoindre l’Irak. Il est condamné pour avoir créé, avec le prédicateur Farid Benyettou, la filière dite des Buttes Chaumont, qui sévissait dans le XIXe arrondissement de Paris. Dix ans plus tard, avec son frère Saïd, il attaquera la rédaction de Charlie Hebdo, tuant 12 personnes.

    Bien loin de Paris, c’est la commune de Lunel qui a longtemps été sous les projecteurs des services de renseignement. Avec ses 25.000 habitants, cette ville de l’Hérault a accueilli une vingtaine d’apprentis jihadistes, finalement partie en Syrie rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Jusqu’à ce jour, la filière n’a jamais été complètement démantelée.

    Pas de quartier type

    De Lunel à Paris en passant par Toulouse ou Orléans, toutes ces villes ont vu certains de leurs jeunes partir en terres de jihad pour combattre dans les rangs d’organisations terroristes. Une variété géographique qui rend difficile un profilage précis.

    D’autant que comme l’explique Marc Trévidic, ancien juge antiterroriste, « les beaux quartiers pourraient très bien être une cachette, une bonne stratégie » pour se dissimuler. Enfin, l’exemple de Maxime Hauchard, jihadiste français, bat en brèche toute tentative de généralisation. L’homme, apparu dans plusieurs vidéos de l’Etat islamique, est originaire de Bosc-Roger-en-Roumois, dans l’Eure. Une commune de 3.200 habitants.

    Des «Molenbeek» en France ? Les propos de Kanner fâchent à gauche

    Jean-Christophe Cambadélis a vertement répondu au ministre Parick Kanner sur ses propos sur certains quartiers de France.
    Jean-Christophe Cambadélis a vertement répondu au ministre Parick Kanner sur ses propos sur certains quartiers de France. LP/O. Arandel/G. Georges

    Ambiance… Jean-Christophe Cambadélis a vertement répondu aux propos tenus dimanche par le ministre de la Ville Patrick Kanner. Alors que le membre du gouvernement avait évoqué «une centaine de quartiers en France» présentant «des similitudes potentielles avec Molenbeek», le patron du PS y est allé d’une autre analyse.

    Il a ainsi estimé dimanche sur France 5 qu’il pouvait y avoir en France «des poches», «des immeubles» qui présentent des «problèmes» similaires à Molenbeek (Belgique), mais pas «des quartiers» entiers. Molenbeek, commune bruxelloise, a acquis une réputation de fief jihadiste depuis les attentats de novembre.

    Cambadélis : «Dans les quartiers, il y a de la réussite»

    «Moi, je ne suis pas pour ce discours» ni «ces formules sur les quartiers», a-t-il dit en appelant à «ne pas dissoudre la concorde nationale». «Je ne suis pas pour la stigmatisation, je suis pour montrer ce qui réussit plutôt que de dire qu’il faut rejeter», a-t-il insisté.

    «Il y a des problèmes, il ne faut pas les fuir», a concédé le député de Paris. «Dans les quartiers, pour ceux qui les connaissent, on sait très bien qu’il y a une tour, un endroit où il y a une concentration (…) Mais dire un quartier, on stigmatise», a-t-il ajouté. «On doit avoir une stratégie vis-à-vis du terrorisme, c’est de ne pas isoler les musulmans, mais d’isoler» les terroristes. «Molenbeek, c’est déjà une concentration très particulière, ce qui n’est pas le cas de ce que l’on peut voir» dans les banlieues françaises, selon lui.

    Bilan ? Jean-Christophe Cambadélis «conseillerait» donc à Patrick Kanner de souligner que «dans les quartiers, il y a de la réussite, il y a de l’intégration, il y a des diplômés».

    Même distance du côté de Julien Dray lors du «Grand jury» RTL-LCI-Le Figaro. Le conseiller régional PS d’Ile-de-France a appelé à ne pas céder à des formules faciles qui «stigmatisent». «Depuis 20 ans, a dit le cofondateur de SOS Racisme, il y a une ghettoïsation sociale qui donne lieu (…) à une montée de la délinquance et puis aussi à des noyaux islamistes qui essaient d’instrumentaliser des points sociaux».

    «Ce sont des points communs» avec Molenbeek, a reconnu Julien Dray, mais «je n’aime pas qu’on stigmatise car la majorité de la population de ces quartiers en a assez d’être désignée à la vindicte populaire».

    Kanner et les « Molenbeek » en France : stigmatisation ou lucidité ?

    En pointant la dérive d’une « centaine » de quartiers, le ministre de la Ville se voit critiqué par la gauche et félicité par la droite et l’extrême droite.

    6Medias (avec AFP) Le Point.fr

    Le ministre de la Ville Patrick Kanner.
    Le ministre de la Ville Patrick Kanner. © CITIZENSIDE/JALLAL SEDDIKI

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    Vos réactions

    suzanna13                                Quand la langue de bois rencontre le politiquement correct, on sait maintenant quel genre d’article cela donne

    furusato                                 et pourtant quatre décennies . Conclusion qu’on pousse plus loin l’analyse que ces quelques dénégations fragiles et pour cela il faut : 1 / savoir quelle dose de communautaire est importée , problème jamais étudié : quel islam,avec quelles pratiques, arrive dans les bagages des migrants musulmans par exemple ? 2 / vu le passage de la zone délinquante à la zone islamiste quels raccordements ?

    François B.                              A ce titre quelque peu prétentieux, l’article n’apporte aucun élément d’analyse crédible. Une perte de temps à le lire.

    Laïcité à la Française          Dire que les conditions faites aux descendants des indigènes de feu notre Empire Colonial sont les causes de leur rébellion est inadmissible ! Autant dire que les responsables de leurs radicalisations seraient MM LePen, Sarkozy, Hortefeux, Hollande et Walls. Chacun voit bien qu’il ne saurait en être question !

     alain bouley                Je conseille vivement à ces deux journalistes de lire: « les territoires perdus de la République ».

     

    Moi                                          Ok! Et lui il est ministre, que compte il faire??

    1871                                          mr le ministre de la « ville » habite un de ces « quartiers » ?????

    ELQU5555                               Ministre de la ville ! ce monsieur doit savoir de quoi il parle !….Ce qui est ennuyeux c ‘ est que lui et ses amis ont l ‘air de découvrir  » la lune  » comme la crise de 2008 par F Hollande en 2012 Tout était de la faute de l  » autre » …. si l ‘on s’en souvient bien !

    Diwa                                        Qu’il se taise Cambadélis le repris de justice. Il ne dit pas un mot sur les 70 chrétiens victimes d’un attentat au Pakistan. Ben oui ce sont des islamistes musulmans liés aux talibans qui ont commis l’attentat. Alors ne stigmatisons pas.

    Petiteboulle                           Monsieur KANNER a entièrement raison .J’ai participé à toutes les rénovations des groupes HLM de la région parisienne et je peux affirmer que certaines communes sont radicalisées vers l’extrémisme .Par ma profession j’ai du pénétrer dans les appartements et les parties communes et je peux affirmer qu’il y a des zones très dangereuses qui sont interdites aux européens.

    Genala                                   Messieurs, mesdames les politiques arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt…

    Lustucru                               pour la gauche, les ghettos ethnico-religieux sont qualifiés de « quartiers populaires »…Tout est dit…

    Jean.pichevin                    il n’y a que la vérité qui blesse et ils le connaissent leur laxisme ! ils ont démoli la France et toute l’Europe !! qu’ils laissent la place aux personnes sensées qui ont eux les idées bien en place !

    Stop-stop                          Donc si j’ai bien compris la gauche continue de nier la réalité, même pire continue de refuser de désigner les ennemis de la France en inversant les responsabilités…

    Dom16                             Je ne suis pas socialiste , et ne le serai jamais plus , mais je dois reconnaitre le cran et l’honnêteté  de ce Ministre , qui sort du lot , de ce gouvernement  d’irresponsables .

      Chaudevant 

    @Abner et Sanglier:     Comme je vous rejoins ! Pouvoir faire confiance, ça fait gagner un temps fou !
    Et virer ceux en qui on ne peut plus avoir confiance, ça nous en ferait gagner davantage.
    Les institutions françaises qu’on dit solides, sont en faits rigides. Elle font tenir debout une chemise sale par la seule force de l’amidon. J’applaudis.

    Je suis d’accord avec 95% des commentaires.
    Mais pour qui avez-vous voté aux dernières régionales ?
    Pour qui voterez-vous en 2017 ?
    Pour les mêmes qui suivent la même ligne politique depuis 40 ans, du patronat qui a voulu faire rentrer une main d’oeuvre pas chère dans les années 60-70 à la gauche qui a surfé sur le substrat immigré ?

    Le sanglier de Génolhac 

    @ Abner de Sabatier:  Mais oui, TOUT le secret est là : Savoir choisir son entourage. Si vous avez ce don (car c’en est un), vous passez des jours heureux, sans être accro au travail, sachant que les affaires tournent même si vous ne leur accordez qu’une distraite attention. Mais attention à l’effet pernicieux : J’ai quitté au bout de dix ans un poste en or car, secondé à merveille par deux* personnes de talent, j’en étais arrivé à travailler deux heures par jour… Au maximum ! Mais bon, regarder tourner la pendule, ça va un temps ! * : Au prix, je dois le dire de trois années de mise au courant sans la moindre concession. Mais ma tranquillité étant à ce prix, je n’ai pas regardé à la dépense. Car la tranquillité, c’est quand même le but ultime de l’existence, ne pensez-vous pas ?

    jackyjauh                         Le PS, la lie de la politique française

    Quel aplomb de venir jouer les vierges effarouchées ! De Vénissieux a Lunel tout le monde savait bien qu’il y a en France des zones de non droit, creuset des terroristes. Au lieu de cela le PS donneur de leçons, dont le mensonge est l’arme principale tombe à bras raccourcis sur Sarkozy et la karcher, se réjouit des drapeaux algériens flottant place de la république en mai 2012, s’offusque que les américains parlent de zones de non droit après les émeutes de 2005, etc. Et aujourd’hui encore blâment Sarkozy alors qu’ils n’ont rien fait pour les zones de non-droit depuis 4 ans qu’ils sont au pouvoir? Socialos, vous êtes la lie de la politique française

    NHL                                   Le PS me fait penser à Harry Potter.

    Ils ont tellement peur qu’il ne faut pas prononcer les maux (pas faute) qui les terrorisent. FLYTOXX                          Pour avoir déchiré (un tout petit peu) la gangue du politiquement correct qui étouffe la libre pensée en France, le Ministre Patrick Kanner s’est vu tacler par toute la gauche bienpensante.
    Non, non, pas de Molenbeek en France, de petites ressemblances, mais lointaines, très lointaines. Et même si c’est vrai, comme le rappellent si bien Dray et Cambadélis, il ne faut pas stigmatiser… !
    Bon, de toute façon, le coupable désigné de cette situation est toujours le même : Sarkozy, et tant pis si la dite situation existait déjà bien avant son arrivée au pouvoir.
    Pas de danger que les socialistes puisse résoudre un des problème majeur de notre société puisqu’ils refusent de le voir et nie son existence.
    Naïveté, aveuglement, idéologie, haine des catho, clientélisme…, les motivations qui justifient leur déni sont multiples mais malheureusement constantes. Même après l’horreur des attentats, ils restent confis dans leurs certitudes.
    Indécrottables ils sont, indécrottables ils resteront.

     maurice2                         Les mots qui fâchent ! Surtout la socialie ! La récupération est inconvenante. Il faut simplement accueillir avec courage des mots qui correspondent enfin à la réalité. Et n’avoir pas peur de le reconnaître ! Inutile de jouer les apprentis sorciers comme M. Dray qui y voit une soi disant stigmatisation : c’est absurde ! Certes M. Dray est intelligent puisqu’il est passé par l’Unef ! Pour autant, tout n’est pas permis et dire des absurdités nuit à tout le monde. Et, surtout, à la France. Le ministre de la Ville a été courageux en la circonstance et, comme c’est rare dans le « lanterneau » politique, il faut le souligner et le saluer.

    Elvanvan                            Main dans la main droite et gauche qui ont baissé le pantalon, espérant maintenir la paix sociale en laissant faire les grands frères (m… )… Tous très bons pour le constat, mais au pouvoir ils appliquent les mêmes solutions… Capitaine pédalo est certes une imposture mais n’oublions pas qui a taillé en pièces les effectifs de la police, de la gendarmerie, des RG…
     citoyen sceptique        Suppression de 80 000 enseignants, Mais qui embauche 60 000 enseignants récitant le bon catéchisme anticolonialiste et suscitant des vocations. Qui leur a demandé d’affirmer véridique que la France a tué 1 million d Algériens pendant les évènements. NB : cherchez le chiffre réel, il est bien inférieur.
    mystic                               Vive ce ministre . Enfin un homme politique de gauche qui ose dire la vérité et reconnaitre la réalité… Et après ?
  • Nopsfn

     @ erric 999:                 T’as raison Le seul courage du @ usuelsupect, c’est de rajouter à chacun de ses écrits débiles ……. des ha ha de satisfaction !!!

  • ERIC999

    @UsualSuspect-                le 27/03/2016 à 21h28 tu m’a répondu : ***ils t’ont distillé la haine de l’autre, la jalousie, le dégoût de la famille, de la femme et des enfants.. **Alors que MOI qui voudrait que tous les élèves disposent de tous les cours sur internet, des cours gratuits proposés par les 10 ou 20 meilleurs profs par matière, et pour répondre aux 34 inégalités scolaires que je dénonce, et alors que tout le monde tourne la tête, c’est moi qui n’aime pas les gosses ??. **Alors que Moi je demande si c’est normal et naturel de demander aux enfants de se taire pendant toutes les heures de cours, et de rester assis sans bouger pendant des heures, pour ensuite voir ces enfants exploser à la récréation tellement ils ont été retenus, tout le monde tourne la tête, et c’est MOI qui n’aime pas les gosses ?? ** Alors que Moi je demande si c’est toujours normal de voir des enfants porter des cartables aussi lourd qu’eux, et que tout le monde tourne la tête, c’est MOI qui n’aime pas les gosses ?? ** Alors que Moi je demande si c’est normal de devoir vivre à 100 à l’heure ce qui est aussi imposé à des enfants qui n’ont même plus de temps de prendre leur petit déjeuner, et cela pour se pointer à 7h30 à l’école et pour perdre 5 heures dans la journée, c’est encore moi qui n’aime pas les enfants ??. **Alors que Moi je demande si c’est malin de noter les élèves, (alors qu’on refuse de leur proposer les meilleurs outils sur internet), ce qui ne sert qu’à les stresser pour rien, car 2 mois après ils ont tout oublié, c’est encore MOI qui n’aime pas les enfants ??

  •   dites moi Europe 1, confirmer vous la suppression du post ci-dessous qui démontre mon propos de 23h08, et que c’est pour ça que vous ne l’avez pas posté ??? UsualSuspect- le 27/03/2016 à 21h28 tu m’a répondu : ***ils t’ont distillé la haine de l’autre, la jalousie, le dégoût de la famille, de la femme et des enfants..*** MAIS BIEN SUR C’EST SANS DOUTE POUR CA QUE J’AI ECRIS PLUS BAS DANS MON POST DE 11H47 **3// il faut repenser notre mode de vie, partager le travail, et créer des stages pour parents afin de les préparer à éduquer correctement leur futurs enfants, mais aussi apprendre à vivre en couple. 4// Arrêter de tout ramener au fric. 5// repenser l’école pour l’ouvrir au monde, et une école plus humaine du genre écoles Montessori par exemple . ** C’EST BIEN LA PREUVE QUE TU ECRIS N’IMPORTE QUOI, non ?? (post envoyé à RMC )
  • UsualSuspect–                Ouiiiiiinnnn… sniiiff… ouiiiiiiinnn… Europe 1, y a UsualSuspect qui fait rien qu’à m’ embêter… Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha
  • ERIC999–                       Europe 1, si vous ne supprimez pas le post d’UsualSuspect- le 27/03/2016 à 21h28, qui est insultant, alors que vous refusez de poster mes réponses qui elles sont correctes , je pense ne plus vous écrire. non ce n’est pas une menace, mais une promesse .
  • UsualSuspect–                Non, nooooooon pas ça… qu’allons nous devenir sans toi, ô grand maître Zarathoustra de la critique de la raison pure dans le malaise de la civilisation… ô chantre de la dialectique ternaire en 3 temps, gourou des Hauts de Hurlevents, reste, enseigne-nous et inonde-nous de ta profonde sagesse abyssale… Ha ha ha ha
  • ERIC999

    @@UsualSuspect        ** Dites moi , tous ces terroristes Français qui avaient des enfants en bas âge, et sont allés se faire exploser, ils aimaient leur gosses, EUX ?? ……et ces maitresses d’une école de Nîmes qui m’ont raconté qu’elles se faisaient parfois agresser par des mères de famille qui laissent leur gosses toute la journée à l’école, 8 heures d »école, sans vouloir les prendre en charge pour le repas du midi, alors qu’elles sont au chômage, et une maitresse a rajouté que elle n’avait qu’un seul enfant et que elle s’en occupé, ….et donc laisser ses gosses toute la journée à l’école en refusant de les prendre à charge pour le repas du midi, c’est ça aimer et assumer ses gosses ???

  •                                        .*** Une étude a fait savoir qu’un couple avec 2 enfants à charge se doit de gagner 3200 euro net par mois pour vivre correctement, alors comment fait une famille avec 5 enfants à charge si le père gagne le smic, la mère est sans travail, et qu’ils reçoivent 100 euro d’alloc par gosse, COMMENT ILS FONT, tout le monde s’en fout, vous compris , et par contre on s’intéresse aux jeunes seulement quand ils cassent ou se radicalisent ou se retrouvent face à la justice, ou font du trafic de drogue, ou du trafic d’armes , etc…. n’est ce pas ?? ** Vous voulez que je vous fasse un dessin peut être.. comment fait un père de famille qui gagne le smic, si sa femme ne travaille pas, et en ayant 5 enfants à charge pour payer. **un appartement avec 6 chambres, qu’on appelle un château, alors bien sur comme ils sont entassés dans un trois pièces, c’est la fautes des autres en nous parlant du mal logement . ** l’électricité, l’eau, le chauffage pour 7 personnes . ** la taxe d’habitant du château ** les deux machines à laver qu’il faut pour laver le linge de 7 personnes ** les deux frigos et les deux congélateurs qu’il faut remplir pour 7 personnes ** les vêtements d’été, d’hivers, les tenues de sport, pour les 5 gosses et les parents ** l’argent pour acheter les cadeaux d’anniversaire et de Noel ** l’argent pour acheter toutes les fournitures scolaires supplémentaires ** l’argent qu’il faut pour acheter une voiture, pardon un mini bus pour déplacer une famille de 7 personnes 🙂 ** l’argent qu’il faut pour aider les 5 enfants à payer leur permis de conduire et leurs études, leur logement étudiant, et toutes les charges. ** l’argent pour payer les 6 forfaits téléphoniques ** l’argent pour payer les 5 ou 6 ou 7 entrées au cinéma, au stade du PSG, etc.. ** l’argent pour payer …..
  • Madiran–                        Voulez-vous la liste des quartiers ? On peut vous aider ? Facile…
  • ERIC999

    @@UsualSuspect….  et quand une famille pauvre fait 4, 5, ou 6 enfants ou plus, de quels moyens financiers elle dispose pour payer des études supérieures à leurs enfants qui risquent alors de finir pauvres à leur tour, car même les métiers du bâtiment sont pris par des travailleurs détachés, et en conséquence il va falloir construire 4, 5 ou 6 nouveaux logements sociaux pour eux, mais avec quel argent je vous prie ?? et puis bien sur, vous multipliez cela par des centaines de milliers de familles dans le même cas, VOTRE REPONSE …. SI on me parle de la liberté de pouvoir autant d’enfant qu’on veut, MOI je veux bien, mais à la condition que ça ne coûte pas aux autres, en matière de chômage, de précarité, de misère, de laissés pour compte qui peuvent finir délinquants, d’aides sociales, d’insécurité, de pauvreté, de mal logement ,de manque de logement, etc… n’est ce pas ?? ET PUIS ne dit on pas que la liberté des uns s’arrête quand elle touche celle des autres, comme avoir la possibilité financière de pouvoir avoir un premier enfant ou un deuxième, sans devoir payer autant d’impôt pour aider ceux qui en font des quantités sans se soucier de savoir ce qu’ils vont devenir plus tard ??? c’est ça la justice, la justesse, l »égalité de mon pays ???

  • ** la responsable d’une agence immobilière m’a appris qu’elle avait reçu une mère de famille pour lui trouver un logement, que cette mère de famille avait beaucoup d’enfants à charge, et qu’alors elle disposait de 2800 euro d’aides sociales par mois, et donc en imaginant qu’elle est 6 enfants, j’ai fait les calculs suivant : 8000 euro ce serait le coût de la scolarité pour un seul enfant, et donc au total on obtient 48000 euro d’impôt payés les autres pour scolariser ses 6 enfants , à cela je rajoute les 33600 euro d’aides sociales par an, ce qui fait au total 81600 euro d’aides sociales par an, à multiplier par les dizaines de milliers de famille dans son cas, des familles que la gauche appelle des défavorisées, ………..et en parallèle, on vient me prendre la tête avec cette histoire de cumul de mandat que feraient une centaine d’élus, et qui donc serait payer pour faire le travail de deux ou trois autres personnes, et comme si ça coûterait moins cher à la société de devoir payer 2 ou 3 personnes en plus pour faire le même job, pour au final dépenser la même somme, …..ALORS, vous êtes sur que c’est moi qui est un problème ???
  • …Elle cause

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    La Française Florence Hartmann détenue dans des conditions « injustifiées »

    L’Express

    Arrestation de l'ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), la Française Florence Hartmann, à La Haye le 24 mars 2016. © afp.com/Robin van Lonkhuijsen Arrestation de l’ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), la Française Florence Hartmann, à La Haye le 24 mars 2016. La mobilisation commence à prendre de l’ampleur pour réclamer la libération de Florence Hartmann. Cette Française, ancienne porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), a été arrêtée jeudi à La Haye aux Pays-Bas, par les gardes de cette institution.

    Condamnée pour outrage

    La raison de cette détention ? Florence Hartmann a été condamnée pour outrage en 2009 pour avoir publié dans un livre deux décisions confidentielles du tribunal, mais elle avait refusé de payer l’amende de 7 000 euros. Les juges avaient alors décidé d’une condamnation à sept jours de prison et demandé aux autorités françaises de l’arrêter, ce que Paris avait refusé.Selon son avocat, la Française est détenue sous « des conditions de surveillance pour risque de suicide, ce qui signifie que sa cellule est éclairée 24 heures sur 24 et qu’elle est contrôlée aux 15 minutes par des gardes ». Il affirme avoir réclamé un allègement de ses conditions de détention jugées « totalement inutiles, injustifiées et disproportionné ».

    Mobilisation pour sa libération

    Plusieurs voix se sont élevées contre cette détention. Le journal Le Monde, pour lequel elle travaillait a publié un édito dénonçant sa détention au sein « de la prison de Scheveningen, dans l’aile dévolue aux criminels de guerre » et demandant sa libération.Plusieurs personnalités politiques se sont aussi mobilisées.Pour l’ancienne Procureur générale du TPIY, la Suissesse Carla del Ponte, l’arrestation de Florence Hartmann est « inacceptable ». Son éditrice Stéphanie Chevrier a, de son côté, exprimé sa « stupéfaction » après son arrestation et une pétition a été lancée par la revue Esprit pour demander sa libération.

    L’avocat de Florence Hartmann demande sa libération « immédiate »

    L'avocat de Florence Hartmann demande sa libération "immédiate"
    Arrestation de l’ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), la Française Florence Hartmann, à La Haye le 24 mars 2016 ((c) Afp)

    Paris (AFP) – L’ancien porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), la Française Florence Hartmann, arrêtée jeudi à La Haye lors du jugement de Radovan Karadzic, doit être libérée « immédiatement », a réclamé vendredi son avocat, Me William Bourdon.

    « Nous demandons à ceux qui sont en responsabilité de mettre un terme à cette détention immédiatement », a déclaré l’avocat à l’AFP.

    Florence Hartmann a été arrêtée par les gardes du tribunal alors qu’elle était venue assister au jugement prononcé contre l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic.

    Porte-parole du procureur du TPIY Carla Del Ponte de 2000 à 2006, elle avait été condamnée pour outrage à la cour en 2009 pour avoir publié dans un livre deux décisions confidentielles du tribunal.

    La condamnation prononcée par le TPIY avait été confirmée en appel en 2011, mais Florence Hartmann, ancienne correspondante du journal français Le Monde dans les Balkans, avait refusé de payer une amende de 7.000 euros.

    Les juges avaient alors décidé d’une condamnation à sept jours de prison et demandé aux autorités françaises d’arrêter et de transférer l’ancienne journaliste à La Haye, ce que Paris avait refusé.

    « Cette contrainte par corps est une institution totalement archaïque, elle n’avait pas sa place dans une juridiction supposée respecter les meilleurs standards internationaux », a protesté l’avocat.

    « Sa mise à exécution, en forme de règlement de compte, est d’autant plus paradoxale qu’elle jette une tache inutile sur l’image du TPIY au moment où il rend une décision historique », a ajouté William Bourdon.

    Radovan Karadzic a été condamné jeudi par un tribunal international à 40 ans de détention pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie, un verdict historique rendu plus de 20 ans après les faits.

    Dans son livre « Paix et Châtiment », publié en 2007, Florence Hartmann mentionnait deux décisions confidentielles rendues par la cour d’appel du TPIY dans le cadre du procès de Slobodan Milosevic, qui auraient permis, selon elle, de prouver l’implication de l’Etat serbe dans le massacre de Srebrenica, qui a coûté la vie à près de 8.000 Bosniaques en 1995.

    Sa condamnation par le TPIY avait scandalisé de nombreux journalistes et organisations actives dans les pays de l’ex-Yougoslavie, qui s’étaient rassemblés au sein d’un comité de soutien.

    L’ancien procureur général du TPIY, Carla del Ponte, a jugé cette arrestation « inacceptable ».

    Vague de soutiens à Florence Hartmann

    LE MONDE Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance)

    L'ancienne porte-parole du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) lors de son arrestation le 24 mars 2016 à La Haye.

    L’ancienne porte-parole de la procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a passé sa quatrième nuit dans la prison de Scheveningen. Florence Hartmann avait été condamnée, en 2009, à une peine de 7 000 euros d’amende pour « outrage au tribunal », commuée deux ans plus tard en sept jours de prison. Arrêtée le 24 mars, cette ancienne journaliste du Monde est détenue dans la prison des criminels de guerre. « Qu’elle se retrouve aujourd’hui internée dans la même unité de détention » que ceux « qu’elle a sans relâche combattus par ses actes de bravoure, son engagement indéfectible et ses écrits » est « une perversion pure et simple », a dénoncé son comité de soutien.

    Florence Hartmann avait été condamnée pour avoir divulgué dans son livre Paix et châtiment, publié en 2007, le contenu de deux…

    http://www.facebook.com/v2.3/plugins/share_button.php?app_id=121241974571942&channel=http%3A%2F%2Fstaticxx.facebook.com%2Fconnect%2Fxd_arbiter.php%3Fversion%3D42%23cb%3Df32c90a8a34feee%26domain%3Dwww.france24.com%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.france24.com%252Ff447df64791dde%26relation%3Dparent.parent&container_width=0&href=http%3A%2F%2Ff24.my%2F1WS5WHi&locale=fr_FR&sdk=joey&type=button_count&width=90

    © Robin van Lonkhuijsen, AFP | Florence Hartmann lors de son arrestation à La Haye, jeudi 24 mars.

    FRANCE 24 

    Condamnée en 2009 pour outrage à la Cour, la Française Florence Hartmann, ex-porte-parole du TPIY, a été arrêtée jeudi à La Haye et placée en détention à l’isolement, dans des conditions injustifiées, selon son avocat.

    L’ancienne porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), Florence Hartmann, a été arrêtée, jeudi 24 mars à La Haye aux Pays-Bas, par les gardes du TPIY aidés de la police néerlandaise, alors qu’elle était venue assister au jugement prononcé contre l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic.

    La Française, porte-parole du procureur général du TPIY Carla Del Ponte de 2000 à 2006, avait été condamnée pour outrage à la cour en 2009. Son tort : avoir publié en 2007, dans son livre « Paix et Châtiment », deux décisions confidentielles rendues par la cour d’appel du TPIY dans le cadre du procès de l’ancien président yougoslave Slobodan Milosevic. Ces décisions auraient permis, selon Florence Hartmann, de prouver l’implication de l’État serbe dans le génocide de Srebrenica, qui a coûté la vie à près de 8 000 Bosniaques en 1995.

    La condamnation prononcée en 2009 par le TPIY avait été confirmée en appel en 2011 mais Florence Hartmann, ancienne correspondante du journal Le Monde dans les Balkans, avait refusé de payer une amende de 7 000 euros. Les juges avaient alors décidé d’une condamnation à sept jours de prison et demandé aux autorités françaises d’arrêter et de transférer l’ancienne journaliste à La Haye, ce que Paris avait refusé.

    « Sa cellule est éclairée 24 heures sur 24 »

    Selon son avocat, Me Guénaël Mettraux, la Française est actuellement à l’isolement au centre de détention du tribunal sous « des conditions de surveillance pour risque de suicide, ce qui signifie que sa cellule est éclairée 24 heures sur 24 et qu’elle est contrôlée toutes les 15 minutes par des gardes ».

    « Elle est isolée des autres détenus et a reçu uniquement la visite du consul de France », a-t-il déclaré à l’AFP, précisant avoir demandé sa libération et, dans l’intervalle, un allégement de ses conditions de détention jugées « totalement inutiles, injustifiées et disproportionnées ».

    Du côté de la défense, il s’agit de démontrer l’absurdité de cette incarcération. Selon des propos rapportés par le journal britannique The Guardian, Florence Hartmann a indiqué, lors d’une conversation téléphonique privée, pouvoir apercevoir le général Ratko Mladić [ancien chef militaire des Serbes de Bosnie accusé de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre] se promener dans la cour alors qu’elle même est « enfermée dans une cage ».

    « Cette contrainte par corps est une institution totalement archaïque, elle n’avait pas sa place dans une juridiction supposée respecter les meilleurs standards internationaux », a pour sa part protesté son autre avocat, Me William Bourdon.

    « Sa mise à exécution, en forme de règlement de compte, est d’autant plus paradoxale qu’elle jette une tache inutile sur l’image du TPIY au moment où il rend une décision historique », a-t-il ajouté.

    Radovan Karadzic a été condamné jeudi par un tribunal international à 40 ans de détention pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie, un verdict historique rendu plus de 20 ans après les faits.

    Comment le TPIY s’acharne sur Florence Hartmann

    L’ancienne porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a été arrêtée et emprisonnée à La Haye dans des conditions très dures. Explications.

    (avec AFP)

    L'arrestation de Florence Hartmann le 24 mars à La Haye. L'ancienne journaliste a été condamnée à payer une amende de 7 000 euros au TPIY, ce qu'elle avait refusé de faire. En se rendant à La Haye, elle a permis au TPIY de se faire "justice".
    L’arrestation de Florence Hartmann le 24 mars à La Haye. L’ancienne journaliste a été condamnée à payer une amende de 7 000 euros au TPIY, ce qu’elle avait refusé de faire. En se rendant à La Haye, elle a permis au TPIY de se faire « justice ». © AFP/ ROBIN VAN LONKHUIJSEN

    =========

    Vos réactions

    Chirda                                         La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège soit qu’elle punisse. Si Mme Hartmann a été reconnue coupable, elle doit purger sa peine.

    Véronique Pillet                         Soutien total.

    furusato                                       Absolument ridicule effectivement

    Globus Tollus Schnockel        On peut effectivement s’interroger sur les intentions, et les ambitions des juges qui ne tolèrent que des journalistes inoffensifs en liberté.

    Buber                                             J’ai signé la pétition.

    Martin Eric                                 Les gens réfléchissent-ils avant de faire les choses?

    C’est de la physique de base (action-réaction)
    Quoi que tu fasses il faut en accepter les conséquences qui risquent ds découler

    jeromesavona                        7 jours de nourriture néerlandaise. Ça c’est dur. Plutôt un mois dans une prison italienne.

     ANTARES_BETA_SCORPII  Justice et histoire

    Une justice qui prononce des sentences confidentielles c. A. d secrètes n’a sa place que dans les plus obscènes dictatures. Ceci se sait depuis le Vème siècle av. J. C, les Grecs avaient plus de sagesse que la présente justice dite internationale dont, dès lors, on ne peut que se prendre à douter (outre le temps infini qu’elle met à traiter les dossiers ). Et la condamnation récente de Karadiç, assassin notoire, peine à redorer le blason de cette institution ( à propos cette justice envisage-t-elle une action pénale contre le sieur Al–Bagadhi ? Voilà qui ne serait pas mal venu… )

    Flyingstef77                             Quand on est condamnée à La Haye, on ne se rend pas à La Haye… Avec Naudin (air cocaïne), ces deux-là font la paire…

    AD36                                           Quelle que soit la raison, il est tout de même curieux que des juges bafouent délibérément le principe selon lequel on ne peut être justement juge et partie.

    Quant à cette journaliste, qu’elle ait tort ou raison, quel besoin, en dehors de faire le « bourdonnement », avait-elle de se jeter dans la gueule du loup ?
    Rien de tout ceci ne fait reluire particulièrement le journalisme et la justice internationale qui reste délibérément celle du plus fort.

    Eli.b                                             Tribunal international   Est ce un tribunal à deux vitesses ? Est il légitime pour certains et pas pour d’autres ? Si elle a été condamnée, il est normal que la Haye entende faire respecter ses décisions.

    Sergio05                                     Même les djihadistes ne sont pas traités comme ca

    Fogg                                            Pas volé .Typique de la journaliste française qui se croit au dessus des lois, habituée qu’elle est d’être mise sur un piédestal dans notre pays. Je ne respecte pas la Loi, je n’accepte pas les condamnations et je viens faire la maligne dans le pays où j’ai été condamnée. Elle a simplement oublié qu’elle n’était plus au pays d’Ubu. Mobilisation générale en France à prévoir pour rapatrier l’héroïne : )

    Tj85710                                        Encore ! Encore quelqu’une qui ne respecte pas les engagements qu’elle a pris, qui publie des sujets qui doivent rester secrets, sous prétexte d’une « mission » d’information sans doute. Maintenant, elle assume, mais il ne faut pas la faire passer pour une martyre.
    Illitch                                           Pedigree intéressant. Ancienne journaliste du Monde, ancienne porte-parole du TPIY… En voilà un intéressant pédigree pour qui a soutenu le dépeçage de la Yougoslavie.

    la machine à rêve made in France

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    Croissance en hausse, déficit en baisse en 2015: bonnes nouvelles sur le front des finances publiques

    Bonnes nouvelles pour les finances publiques: la France a enregistré en 2015 un déficit public plus faible que prévu, en raison notamment d’une croissance supérieure aux attentes, à 1,2% du produit intérieur brut (PIB).

    De quoi redonner du baume au coeur du gouvernement, au lendemain de l’annonce d’un nouveau record atteint en février sur le front du chômage.

    Le pays a ramené l’an dernier son déficit public – qui inclut les comptes de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales – à 3,5% du produit intérieur brut (PIB), après 4% en 2014, selon les comptes nationaux publiés vendredi par l’Insee.

    L’objectif fixé par le gouvernement à 3,8% du PIB, a été largement dépassé, comme le promettait déjà depuis trois semaines le ministre des Finances Michel Sapin.

    « C’est notre sérieux budgétaire qui nous a permis d’atteindre ces bons résultats », s’est félicité ce dernier dans un communiqué, jugeant la baisse du déficit « d’autant plus notable » que le gouvernement a dû « faire face à des dépenses imprévues, comme le renforcement des moyens liés à la sécurité ».

    A l’origine de cette bonne nouvelle: une croissance légèrement supérieure aux prévisions, et revue encore à la hausse vendredi par l’Insee à 1,2% au lieu des 1% initialement prévus. Une progression synonyme de recettes fiscales supplémentaires pour l’Etat. Et pour 2016, le gouvernement table sur une croissance de 1,5%.

    L’institut statistique explique également l’amélioration par une meilleure gestion des dépenses, en hausse de « seulement » 1,4% en 2015 contre 1,8% en 2014. Rapportée au PIB, la dépense publique a baissé de 0,5 point sur un an à 56,8% du PIB.

    La réduction du déficit s’est par ailleurs faite malgré une baisse des prélèvements obligatoires, passés de 44,8% à 44,5% du PIB, du fait d’une baisse de l’impôt sur le revenu de 3,2 milliards d’euros et d’allègements de charges pour les entreprises au nom du pacte de responsabilité.

    – la dette grimpe encore –

    Si le déficit a baissé, ce n’est pas encore le cas de la dette publique brute mesurée en pourcentage du PIB qui a atteint 95,7% fin 2015 à 2.097 milliards d’euros contre 95,3% du PIB fin 2014, selon l’Insee.

    Dans le détail, le déficit du budget de l’Etat a atteint 70,5 milliards d’euros contre 73,3 milliards inscrits dans le budget. Le déficit de la Sécurité sociale s’est lui établi à 10,7 milliards contre 12,8 milliards attendus.

    Les collectivités locales, régulièrement accusées de laxisme dans la gestion de leurs finances, et en conflit avec le gouvernement sur le montant de la dotation, ont enregistré un excédent de 700 millions d’euros, au lieu d’un déficit de 500 millions prévus dans le projet de loi de finances.

    « Chacune des administrations a pris la mesure de l’enjeu collectif d’assainissement de nos finances publiques. L’Etat et la Sécurité sociale, bien entendu, mais également les collectivités locales qui retrouvent en 2015 des finances publiques en excédent », a souligné le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

    Fort de cette bonne nouvelle, Michel Sapin a promis que le gouvernement continuerait « en 2016 et 2017 à réduire les déficits, tout en finançant (ses) priorités, en baissant les prélèvements et en confortant la croissance et l’emploi ». Il a indiqué sur RMC qu’il maintenait l’objectif de réduction des dotations aux collectivités locales.

    Le ministre répond ainsi aux critiques émises ces dernières semaines après l’annonce pour 2016 de nouvelles dépenses, comme le plan pour l’emploi, les aides aux agriculteurs, la revalorisation des salaires des fonctionnaires ou l’extension de la garantie jeunes, évaluées à près de trois milliards d’euros.

    L’objectif pour 2016 semble désormais moins ardu que prévu: le gouvernement s’est engagé à ramener le déficit public à 3,3%, avant de repasser en 2017 sous la barre des 3% fixée par le « pacte de stabilité » européen. Un effort jugé indispensable pour contenir la dette publique.

    Cette dernière continue en effet à s’accumuler, en valeur absolue, tant que les comptes publics sont déficitaires. En proportion du PIB, elle peut reculer même si l’endettement progresse en valeur absolue, mais à condition que la croissance soit suffisamment vive.

    La France réduit ses dépenses publiques plus vite que prévu

    Le Monde Patrick Roger

    C’est la bonne surprise attendue. Depuis plusieurs jours, le gouvernement laissait entendre que les comptes publics 2015 seraient meilleurs que prévu. Les chiffres publiés vendredi 25 mars par l’Insee le confirment : le déficit public s’est élevé à 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2015, alors que la loi de finances et le programme de stabilité transmis à la Commission européenne prévoyaient 3,8 %.

    L’amélioration du déficit de l’Etat, qui diminue de 4 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, ainsi que la réduction de celui des administrations de Sécurité sociale, en recul de 2,2 milliards d’euros, laissaient présager cette embellie des comptes nationaux. Demeurait une incertitude sur ceux des administrations publiques locales (APUL).

    Or les collectivités territoriales font beaucoup mieux qu’anticipé : elles affichent un léger excédent de 700 millions d’euros, après un déficit de 4,6 milliards en 2014. C’est le premier excédent depuis 2003. Cette amélioration, toutefois, est largement due au recul des investissements des collectivités, qui diminuent de 4,6 milliards d’euros, en raison notamment du cycle électoral communal (baisse des investissements, l’année des élections municipales), même si elles ont aussi freiné leurs dépenses de fonctionnement.

    Dette publique stabilisée

    Dans ces premiers résultats fournis par l’Insee, ce n’est pas le seul indicateur témoignant d’un redressement des finances publiques de la France. La dette publique s’est en effet quasiment stabilisée, passant de 95,3 % à 95,7 % du PIB. Entre 2012 et 2014, elle avait progressé de près de 6 points, après une augmentation de l’ordre de 25 points sous le précédent quinquennat.

    Le taux de prélèvements obligatoires, quant à lui, est en recul pour la première fois depuis 2009 : il passe de 44,8 % à 44,5 %. Enfin, la progression des dépenses publiques en pourcentage du PIB est stoppée : elles passent à 56,8 %, contre 57,3 % en 2014.

    « Ce qui est réconfortant, c’est la cohérence des chiffres, se félicite le ministre des finances, Michel Sapin. Une diminution de 0,5 point du déficit public, ce n’est quand même pas rien et on obtient ce résultat en baissant de 17 milliards d’euros les impôts sur les entreprises et les ménages, tout en ayant eu à faire face à 7 ou 8 milliards d’économies nécessaires, soit pour financer des dépenses nouvelles, soit pour compenser les effets d’une inflation nulle. Tout ça sans massacrer le niveau des dépenses par ailleurs, c’est-à-dire sans compromettre le redémarrage de la croissance. »

    L’amélioration nette du déficit public est d’autant plus significative que l’Insee a réévalué le chiffre de 2014, qui est rétabli à 4,0 % au lieu de 3,9 %. Cela signifie que la France aura réussi à réduire son déficit public – aussi bien le déficit nominal que le déficit structurel (hors effets de la conjoncture) de 0,5 point, conformément aux obligations imposées aux pays en déficit excessif. Peu, parmi les économistes comme à la Commission européenne, qui n’a cessé de multiplier les mises en garde, jugeaient cet objectif réalisable.

    En dépit des dépenses nouvelles auxquelles il a eu à faire face en cours d’année, notamment dans la lutte contre le terrorisme, le gouvernement a réussi à contenir la dépense publique, en pourcentage du PIB. Cela est dû en grande partie à la baisse de la charge des intérêts de la dette, qui a diminué de 4,5 % en 2015, après avoir reculé de 1,4 % en 2014, sous l’effet de la chute des taux d’intérêt.

    Hors charge des intérêts, les dépenses augmentent néanmoins de 1,6 %, nettement plus vite que l’inflation, nulle en 2015, et les dépenses de fonctionnement progressent de 1,2 %, au même rythme qu’en 2014, bien que les rémunérations ralentissent (+ 1,0 % contre + 2,0 %). Cette année a notamment vu monter en charge le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), dont le coût a atteint 16,5 milliards d’euros (+ 6,3 milliards par rapport à 2014). Hors crédits d’impôt, la dépense publique ne croît « que » de 0,9 %.

    Gage à l’Union européenne

    Ces chiffres vont donner des arguments au gouvernement français, qui tente de convaincre ses partenaires européens de sa détermination à tenir ses engagements de réduction du déficit, après avoir obtenu un délai supplémentaire de deux ans pour le ramener sous la barre des 3 % en 2017. Beaucoup considéraient que passer de 3,9 % en 2014 (avant la réévaluation de ce chiffre à 4 %) à 3,8 %, comme le prévoyait la loi de finances initiale, ne constituait qu’une maigre progression et que, à ce rythme-là, les 3 % n’étaient pas près d’être atteints. A fortiori à l’approche de l’élection présidentielle, où le gouvernement peut être tenté de desserrer les cordons de la bourse et de ne plus faire de la maîtrise du déficit un objectif prioritaire.

    Lire aussi :   Le chômage repart à la hausse en février, avec 38 400 demandeurs d’emploi de plus

    En passant de 4 % à 3,5 % de déficit public, l’effort est plus significatif et cela change singulièrement la nature de la discussion avec Bruxelles. L’objectif de 3,3 % fixé dans la loi de finances pour 2016 – alors que les recommandations de la Commission, elles, tablent sur 3,4 % – apparaît largement à portée. « C’est la première fois depuis longtemps que la France, non seulement atteint les objectifs qu’elle s’était fixés mais, même, les améliore, souligne M. Sapin. Pour 2016 et 2017, ce sont des chiffres qui crédibilisent la position de la France. »

    Le gouvernement ne cesse de répéter, urbi et orbi, que toutes les dépenses nouvelles annoncées pour 2016, comme le plan pour l’emploi et la formation, les aides aux agriculteurs, la revalorisation des salaires des fonctionnaires ou l’extension de la garantie jeunes, évaluées à près de 3 milliards d’euros pour la seule année en cours, sans compter l’éventualité d’un geste en faveur des collectivités territoriales – même si, à ce stade, aucune décision n’est prise sur ce point –, seront financées par des économies supplémentaires. « Nous n’ouvrons pas les vannes, se défend M. Sapin. Nous répondons à des besoins légitimes, sans remettre en cause les objectifs de réduction du déficit. »

    C’est ce que le premier ministre, Manuel Valls, a encore redit à Bruxelles, mercredi 23 mars, lors de sa rencontre avec le collège des commissaires européens présidé par Jean-Claude Juncker. Sa parole prend un peu plus de crédit avec les résultats qui viennent d’être publiés et qui seront notifiés à la Commission européenne. Celle-ci devrait en tenir compte dans son appréciation de la politique budgétaire de la France.

    Lire aussi :   Les entreprises tricolores renouent prudemment avec l’investissement

    La France diminue son déficit public à 3,5% du PIB en 2015, bien aidée par l’action de la BCE

    DEFICIT PUBLIC

    ÉCONOMIE – La France a enregistré en 2015 un déficit public moins élevé que prévu, à 3,5% du produit intérieur brut (PIB), sans toutefois parvenir à faire refluer le poids de la dette publique, qui s’établissait fin décembre à 95,7% du PIB, a annoncé ce 25 mars l’Insee.

    Le déficit public s’établit 0,3 point en dessous de la prévision du gouvernement, qui s’était engagé à ramener le déficit public français à 3,8% du PIB l’an dernier, après 4% en 2014, selon les comptes nationaux publiés par l’institut statistique.

    « C’est notre sérieux budgétaire qui nous a permis d’atteindre ces bons résultats », s’est félicité le ministre des Finances Michel Sapin dans un communiqué. Vraiment? Michel Sapin aurait quand même pu saluer l’action de Mario Draghi à la tête de la BCE.

    Parce qu’à y regarder de plus près, il n’y a que deux lignes de dépenses qui ont baissé en 2015. L’une d’elles est baptisée « Intérêts », et désigne les frais de financement sur les marchés de l’Etat. Comme la BCE poursuit sa politique historique de baisse des taux, l’Etat français emprunte toujours moins cher.

    « Super Mario » est à l’origine de 31% des « économies » de 2015

    Résultat, le coût nos dettes publiques a baissé de 4,1% en 2015, soit une économie de 2,3 milliards d’euros. En clair, « Super Mario » est à l’origine de 31% de la réduction du déficit français en 2015. Si les taux repartent à la hausse demain, on vous laisse imaginer la suite…

    deficit public

    Quant à la deuxième source d’économie, elle provient de la réduction rapide des investissements des collectivités locales. Les « acquisitions d’actifs » se contractent de 5,2% en 2015, soit -4,3 milliards d’euros, après une baisse de 6,4% en 2014. A elles seules, les administrations publiques locales ont réduit ces dépenses de 4,6 milliards. Toutes les autres dépenses ont augmenté plus vite que le PIB (+1%).

    Côté recette, les impôts ont augmenté de 2,9%, sans doute bien aidé par le dynamisme du Service de traitement des avoirs dissimulés à l’étranger (STDR), la cellule chargée de régulariser les dossiers des évadés fiscaux « repentis ». Elle a rapporté 2,65 milliards d’euros à l’Etat.

    Meilleure gestion des dépenses

    « Nous continuerons en 2016 et en 2017 à réduire les déficits tout en finançant nos priorités, en baissant les prélèvements et en confortant la croissance et l’emploi », a par ailleurs promis le ministre des Finances Michel Sapin.

    Selon l’Insee, les prélèvements obligatoires (une mesure de la pression fiscale) sont passés de 44,8% du PIB en 2014 à 44,5% l’an dernier, du fait de la baisse de l’impôt sur le revenu et des allègements de charge pour les entreprises. Le gouvernement a abaissé en 2015 l’impôt sur le revenu de 3,2 milliards et allégé les charges des entreprises à travers son pacte de responsabilité. Une modération qui contraste avec les fortes hausses de début de mandat.

    Si le déficit a baissé, ce n’est pas encore le cas de la dette publique brute mesurée en pourcentage du PIB: cette dernière a atteint 95,7% fin 2015, à 2.097 milliards d’euros, contre 95% du PIB fin 2014, selon l’Insee. La dette publique continue en effet à s’accumuler tant que les comptes publics sont déficitaires.

    Lire aussi :

    » Bruxelles ne croit pas que la France passera sous les 3% de déficit en 2017

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    Commentaires

    Gilles Berto  •                            Ah, le Sapin..l’art de transformer les défaites en victoires…il doit se taper sur les jambons de satisfaction….!!!!!

    • Jean  •                                La dette qui s’ensuit et qui vient s’ajouter aux quelques 2400 milliards ?! déjà engloutis par notre système , ne sera jamais honorée ! Tout le monde sait qu’il s’agit d’un argent virtuel . Aussi allons y gaiement , les autres états européens ne font pas mieux. Notre monde fonctionne sur de tels paradigmes, mais pour combien de temps encore ?

    • anthony  •                        En même temps vu le racket fiscal dont nous sommes victimes! je parle des travailleurs pas des nos boulets importés par le ps

    • Un jeunot  •                     attention Michel, tu mens trop fort et ton nez tourne si vite que va décoller. Pourtant tu n’as pas la silhouette très aérodynamique.

    • Jaffar Le Sournois  •

      MACHIAVEL : Vous voyez donc d’abord qu’il y a une manière particulière de présenter le budget, d’en dissimuler, au besoin, l’élévation croissante. Il n’est pas de gouvernement qui ne soit dans la nécessité d’en agir ainsi ; il y a des ressources inépuisables dans les
      pays industrieux, mais, comme vous le remarquiez, ces pays-là sont avares, soupçonneux : ils disputent sur les dépenses les plus nécessaires. La politique financière ne peut pas, plus que l’autre, se jouer cartes sur table : on serait arrêté à chaque pas ; mais en définitive, et grâce, j’en conviens, au perfectionnement du système budgétaire, tout se retrouve, tout est classé, et si le budget a ses mystères, il a aussi ses clartés.

      MONTESQUIEU.
      Mais pour les initiés seulement, sans doute. Je vois que vous ferez de la législation financière un formalisme aussi impénétrable que la procédure judiciaire chez les Romains, au temps des douze tables. Mais poursuivons. Puisque vos dépenses augmentent, il faut bien que vos ressources croissent dans la même proportion.

      MACHIAVEL.
      Je ferai ce que font tous les gouvernements possibles, j’emprunterai.
      Et les budgets ne sont-ils pas accompagnés de comptes rendus, de rapports, de documents officiels de toutes les façons ? Que de ressources ces communications publiques ne donnent-elles pas au souverain, quand il est entouré d’hommes habiles ! Je veux que mon ministre des finances parle la langue des chiffres avec une admirable clarté et que son style littéraire, d’ailleurs, soit d’une pureté irréprochable.
      Il est bon de répéter sans cesse ce qui est vrai, c’est que « la gestion des deniers publics se fait actuellement à la lumière du jour. »

      Quelquefois il y a, vous le savez, en finances des mots tout faits, des phrases stéréotypées, qui font beaucoup d’effet sur le public, le calment, le rassurent.
      Ainsi, en présentant avec art telle ou telle dette passive, on dit : ce chiffre n’a rien d’exorbitant ; — il est normal, il est conforme aux antécédents budgétaires ; — le chiffre de la dette flottante n’a rien que de très rassurant. Il y a une foule de locutions semblables dont je ne vous parle pas parce qu’il est d’autres artifices pratiques, plus importants, sur lesquels je dois appeler votre attention.

      D’abord, dans tous les documents officiels il est nécessaire d’insister sur le développement de la prospérité, de l’activité commerciale et du progrès toujours croissant de la consommation.
      Le contribuable s’émeut moins de la disproportion des budgets, quand on lui répète ces choses, et on peut les lui répéter à satiété, sans que jamais il s’en défie, tant les écritures authentiques produisent un effet magique sur l’esprit des sots bourgeois. Lorsque l’équilibre des budgets est rompu et que l’on veut, pour l’année suivante, préparer l’esprit public à quelque mécompte, on dit à l’avance, dans un rapport, l’année prochaine le découvert ne sera que de tant.

      Si le découvert est inférieur aux prévisions, c’est un véritable triomphe ; s’il est supérieur, on dit : « le déficit a été plus grand qu’on ne l’avait prévu, mais il s’était élevé à un chiffre supérieur l’année précédente ; de compte fait, la situation est meilleure, car on a dépensé moins et cependant on a traversé des circonstances exceptionnellement difficiles : la guerre, la disette, les épidémies, des crises de subsistances imprévues, etc. »

      MONTESQUIEU.
      C’est de la haute comédie ; l’habitude sera comme la règle, elle ne se prendra jamais, car j’imagine que, sous votre règne, il y aura toujours quelque circonstance extraordinaire, quelque guerre, quelque crise de subsistances.

      MACHIAVEL.
      Ce qui est certain, c’est que je tiendrai très haut le drapeau de la dignité nationale.

      « Dialogue aux enfers entre Montesquieu et Machiavel » – 1864 – téléchargeable gratuitement sur google

    • ludiop  •                    il faut m’expliquer comment on peut aimer son pays et passer son temps à cracher sur son gouvernement , sur TOUS les gouvernements depuis 40 ans et donc sur les choix démocratiques des électeurs depuis 40ans?

    • ntb23  •                    ah oui,d’où la montée vertigineuse du chômage!!!pauvre débile,casse toi tu nous mens comme un gros nullard!!!!!!!!!

    • Philippe  •               ils ne sont plus à un mensonge près

    • Alain  •                     Sapin est l’art de faire des prévisions catastrophiques et quand les résultats tombent sont très mauvais mais pas autant que ses prévisions et s’en félicitent !! Consternant de nullité ce type !

    • Sophie  •                   le pétrole gratuit ,les taux d emprunt négatif ,l euro faible …. bref , on devrait plutôt être en excédent ….ON n est pas prêt d’avoir une telle aubaine se reproduire et le prochain président de droite (comme la crise mondiale,on l’oublie un peu vite , du petit nicolas ) risque de prendre dans la face la remontée du pétrole

      Alan Kin ·             ayant passé la barre des 100%, nous verrons en 2022.. mais probablement plus de 120% de dettes…

    Forfait sans engagement

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    Marine Le Pen en visite d’une semaine au Québec

    Marine Le Pen à son arrivée à l'aéroport de Montréal
    Marine Le Pen à son arrivée à l’aéroport de Montréal

    Au Canada, Marine Le Pen essuie déconvenue sur déconvenue

    LE MONDEMarine Le Pen à son arrivée à l'aéroport de Saint-Pierre et Miquelon le 23 mars.

    C’est ce qui s’appelle un fiasco. Marine Le Pen a quitté mercredi 23 mars le Canada pour gagner jeudi Saint-Pierre-et-Miquelon, à l’issue d’une visite de six jours où elle a enregistré déconvenue sur déconvenue.

    L’accueil au Canada a été pour le moins glacial pour la présidente du Front national. Un à un, les élus canadiens et québécois ont refusé de lui parler. Le cabinet du premier ministre québécois, Philippe Couillard, a assuré qu’il n’y aurait pas de rencontre. Un parti de centre droit, la Coalition avenir Québec, a été approché, mais l’invitation a été déclinée. Le parti de gauche Québec solidaire a bien proposé une entrevue, mais « par humanisme », pour lui montrer que « le Québec n’est pas un terrain xénophobe », selon l’un de ses représentants.

    Lire aussi :   L’escapade québécoise de Marine Le Pen

    « Le pays des bisounours »

    Boudée, la numéro un du FN est parvenue à s’entretenir avec quelques jeunes se revendiquant du Parti québécois – parti qui vise à obtenir la souveraineté du Québec –, mais le chef de la formation a vite pris ses distances du FN, « dont l’histoire, la doctrine et les propositions sont aux antipodes des valeurs du parti ». Un député péquiste a par ailleurs invité la présidente du Front national à retourner prestement chez elle dès son arrivée.

    Faute de pouvoir discuter directement avec les élus, Marine Le Pen a critiqué leur politique d’immigration sur plusieurs tribunes médiatiques. Au cours des derniers mois, quelque 25 000 réfugiés syriens ont été accueillis au Canada, sous l’impulsion du premier ministre Justin Trudeau, élu en octobre.

    La présidente du FN a estimé qu’il y avait un problème fondamentaliste islamiste au Canada et que ne pas le voir était extrêmement grave. « Le pays des Bisounours dans lequel semble vivre une partie de la classe politique canadienne » rend la tâche plus facile « aux gens qui professent et qui recrutent », a-t-elle ainsi affirmé lundi 21 mars au micro de la radio nationale, Radio Canada. Elle a ajouté que la classe politique du Québec lui rappelait la classe politique française d’il y a vingt ans, « pleine de bons sentiments, très dans le consensus, où personne n’ose dire la vérité ».

    « Amertume et agressivité »

    Ces leçons administrées lui ont valu une volée de bois vert de la presse canadienne dès le lendemain. Sur la forme, mais aussi sur le fond. Dans un éditorial acidulé et moqueur, intitulé « Jeanne d’Arc chez les Bisounours », le quotidien québécois La Presse notait : « Manifestement vexée d’être boudée à l’unanimité par la classe politique, elle distille un peu plus d’amertume et d’agressivité envers nos élus à chaque nouvelle entrevue. »

    Le passage de l’eurodéputée FN a par ailleurs été ponctué par plusieurs manifestations de militants antifascistes. A son arrivée, mais aussi lors d’un point de presse à Québec notamment, où les protestataires ont scandé : « La jeunesse emmerde le Front national », des mots extraits du morceau Porcherie, des Bérurier noir. Du coup, deux chaînes d’hôtels ont tour à tour préféré annuler les réservations prévues pour des salles où Marine Le Pen devait rencontrer des journalistes.

    Dans un communiqué, le Front national a estimé que, « par ces gestes, c’est non seulement la démocratie, mais la liberté d’expression qui est en jeu. Pas plus au Québec qu’en France, Marine Le Pen ne cédera aux intimidations ».

    Au premier tour de l’élection présidentielle de 2012, les Français de Montréal ont voté à 6,8 % pour Marine Le Pen, un score deux fois plus élevé que celui de son père en 2007.

    Marine Le Pen fait un flop au Canada

    Marine Le Pen fait un flop au Canada
    Marine Le Pen au Canada © Florence Cassisi / AFP

    La présidente du FN vient de terminer sa tournée au Canada. Et, entre irruptions d’opposants et hostilité des responsables locaux, ce voyage ne devrait pas lui laisser de bons souvenirs.

    Marine Le Pen a terminé sa tournée canadienne, entamée vendredi dernier. Après six jours passés au Québec, elle a, en effet, atterri mercredi soir dans l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon. C’est peut-être l’occasion de souffler un peu pour la présidente du Front National qui a essuyé déconvenue sur déconvenue au Canada.

    Un accueil glacial. En effet, un à un, les élus canadiens et québécois ont refusé de lui parler. Cela a commencé avec le Premier ministre québécois Philippe Couillard qui a assuré qu’il n’y aurait pas de rencontre avec elle. Un refus suivi par un parti de centre droit. Même l’indépendantiste parti québécois a fermé la porte au nez du Front National « dont l’histoire, la doctrine et les propositions sont aux antipodes de ses valeurs », a-t-il expliqué.

    « Le pays des Bisounours ». Probablement vexée par ce très mauvais accueil, Marine Le Pen a donc couru les plateaux de télévision ainsi que les radios locales pour dire tout le mal qu’elle pensait des politiques canadiens. La présidente du FN y a alors critiqué la politique migratoire du pays dans lequel 25.000 réfugiés syriens ont été accueillis depuis l’arrivée du Premier ministre Justin Trudeau en octobre. Marine Le Pen a également attaqué le Canada qui a, selon elle, un problème fondamentaliste islamiste qu’il refuse de voir. « Le pays des Bisounours dans lequel semble vivre une partie de la classe politique canadienne » rend la tâche plus facile « aux gens qui professent et recrutent », a-t-elle ainsi affirmé lundi dernier au micro de Radio Canada.

    « Jeanne d’Arc chez les Bisounours ». Il n’en fallait pas plus pour que la présidente du Front National reçoive une volée de bois vert de toute la presse canadienne. Le quotidien québécois La Presse a ainsi titré un éditorial dès le lendemain, « Jeanne d’Arc chez les Bisounours » dans lequel on pouvait lire : « Manifestement vexée d’être boudée à l’unanimité par la classe politique, elle distille un peu plus d’amertume et d’agressivité envers nos élus à chaque nouvelle entrevue ».

    Des opposants antifascistes. Pour couronner le tout, Marine Le Pen a même du faire face à une irruption d’opposants antifascistes qui avaient écrit sur une banderole, « on préfère l’arrivée de milliers d’immigrants plutôt que la venue d’une seule raciste ». Devant cette mobilisation, deux chaînes d’hôtels ont préféré annuler les réservations de salles où Marine Le Pen devait rencontrer des journalistes. Une visite fracassante donc, à laquelle le Front National a répondu : »Par ces gestes, c’est non seulement la démocratie, mais la liberté d’expression qui est en jeu. Pas plus au Québec qu’en France, Marine Le Pen ne cédera aux intimidations », peut-on lire dans un communiqué du parti.

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    Florence Cassisi / AFP

    Marine Le Pen en échec au Québec

    Depuis le 18 mars, la présidente du Front National est en déplacement au Canada pour une semaine. Marine Le Pen voulait parler de la francophonie et de l’immigration pendant ce déplacement, mais peu de personnes étaient intéressées pour la rencontrer. 

    Marine Le Pen a enchaîné les conférences de presse au Canada sans rencontrer des personnalités politiques du pays. Marine Le Pen a enchaîné les conférences de presse au Canada sans rencontrer des personnalités politiques du pays. (Abaca)

    Le voyage de Marine Le Pen au Canada, dans le cadre de la visite de la Commission du commerce international du Parlement européen, dont elle est membre, tourne un peu au fiasco. Même si Sébastien Chenu, l’élu frontiste qui l’accompagne, avait déclaré qu’elle devait rencontrer des politiciens fédéraux, aucun entretien n’a encore eu lieu depuis son arrivée le 18 mars. Le cabinet du Premier ministre québécois, Philippe Couillard, a assuré qu’il ne rencontrerait pas la présidente frontiste. Un député du Parti québécois, Bernard Drainville, interrogé dans l’émission de radio Gravel le matin, pense de son côté qu’elle n’a rien à faire ici : « Elle devrait débarquer de l’avion et rembarquer illico, retourner chez elle », a-t-il rétorqué.

    L’élue frontiste a tenté de minimiser le peu d’engouement des politiques canadiens quant à sa venue : « Je suis peut-être leur mauvaise conscience », ironise-t-elle sur Radio-Canada. La présidente du FN a même affirmé que des rendez-vous avec des politiques avaient été fixés « à leur demande », mais qu’ils ont été annulés ensuite. Le député Amir Khadir du groupe politique de gauche Québec Solidaire avait déclaré ce week-end être prêt à la rencontrer : « Comprenez-moi bien, c’est par humanisme que je me suis offert », a-t-il déclaré à Radio Canada. Il veut démontrer à Marine Le Pen « que le Québec n’est pas un terrain xénophobe ». Les deux personnalités politiques ne se sont toujours vues.

    Une rencontre avec les jeunes du Parti québécois désavouée

    Le samedi 19 mars, la présidente du Front National était ravie de sa rencontre avec des jeunes se disant militant du Parti québécois. Mais le chef du parti d’opposition, Pierre Karl Péladeau, a très vite réagi sur Facebook : « Au nom du Parti québécois, je tiens à dissocier formellement notre formation politique et ses instances de toute activité ou rencontre, issue d’initiative personnelle, avec des représentants de ce parti dont l’histoire, la doctrine et les propositions sont aux antipodes des valeurs du Parti québécois. »

    Deux hôtels annulent ses conférences de presse

    Même pour rencontrer les journalistes, Marine Le Pen connait des difficultés. Le FN s’est plaint, dans un communiqué publié sur son site Internet, de deux annulations dans des hôtels de Montréal, réservés pour des conférences de presse. Pour le parti d’extrême droite, ces désistements sont attribués à des « pressions » exercés par « certains ». Mais « Marine Le Pen ne cédera pas aux intimidations », assure le communiqué. L’agence de presse québécoise QMI affirme que le Montréal Château Champlain avait annulé la réservation de la député européenne à cause de la présence de 30 à 50 manifestants devant l’immeuble. Ils étaient venus pour perturber la rencontre de l’élue frontiste, qui n’est jamais arrivée. Elle a affirmé lundi que le gouvernement du Premier ministre du Canada Justin Trudeau a fait annuler toutes ses visites d’entreprises, dont celle du constructeur aéronautique Bombardier.

    Le cinéma canadien tacle l’élue frontiste

    Durant son voyage, Marine Le Pen a martelé que le Canada a fait un choix « erroné » en accueillant des milliers de réfugiés syriens. Elle compare même le territoire à un « pays de Bisounours ». Lors du Gala du Cinéma Québécois, le 20 mars, le réalisateur Patricio Henriquez, d’origine chilienne a tenu un discours clairement opposé à Marine Le Pen. Le lauréat du prix du meilleur long métrage documentaire s’est dit très choqué des propos de la présidente du FN sur l’immigration « qui ne correspondent pas à une certaine réalité ». « Et le pire c’est qu’elle dit qu’elle critique ces gouvernements pour défendre la culture québécoise, ajoute-t-il. Elle n’a pas besoin de ce type de défense. Nous pouvons le faire nous-même. »

    La député européenne doit quitter le Canada jeudi. Elle continue son voyage pour le Parlement européen à Saint-Pierre-et-Miquelon pendant deux jours.

    Le séjour cauchemardesque de Marine Le Pen au Québec

    https://apis.google.com/se/0/_/+1/fastbutton?usegapi=1&size=medium&hl=fr&origin=http%3A%2F%2Fwww.saphirnews.com&url=http%3A%2F%2Fwww.saphirnews.com%2FLe-sejour-cauchemardesque-de-Marine-Le-Pen-au-Quebec_a22138.html&gsrc=3p&jsh=m%3B%2F_%2Fscs%2Fapps-static%2F_%2Fjs%2Fk%3Doz.gapi.fr.8BpfTp2trH0.O%2Fm%3D__features__%2Fam%3DAQ%2Frt%3Dj%2Fd%3D1%2Frs%3DAGLTcCO8YoZluiwU9NoTYQIBP9cSMvINTw#_methods=onPlusOne%2C_ready%2C_close%2C_open%2C_resizeMe%2C_renderstart%2Concircled%2Cdrefresh%2Cerefresh&id=I0_1458832624838&parent=http%3A%2F%2Fwww.saphirnews.com&pfname=&rpctoken=11168805

    La visite de Marine Le Pen au Canada vire au fiasco

    Marine Le Pen, en conférence de presse à Québec, le 20 mars 2016

    LE SCAN POLITIQUE – Poursuivie par des groupes militants hostiles, boycottée par la classe politique canadienne, Marine Le Pen n’a pas pu visiter d’entreprises. Même l’une de ses réservations hôtelières a été annulée devant la pression.

    Ce devait être une escapade outre-Atlantique loin des médias. Soucieuse de se tenir loin des médias français, auxquels elle impute une partie de ses difficultés d’image auprès de la presse étrangère, Marine Le Pen ne s’est pas pour autant trouvée bien accueillie au Canada, où elle a prévu de passer six jours pour soigner sa stature internationale. Boudée par les responsables locaux qui n’ont pas souhaité la rencontrer, la présidente du FN s’est attiré les foudres de l’opinion canadienne en attaquant la politique du gouvernement d’Ottawa dans la crise des migrants. Pire: talonnée par des groupes militants hostiles à l’extrême droite, Marine Le Pen a vu ses réservations hôtelières annulées d’office à Québec.

    Dès l’arrivée de la fille de Jean Marie Le Pen vendredi, un groupe de militants antifascistes et de gauche radicale avaient préparé un comité d’accueil. Une ambiance tendue qui, semble-t-il, donne le ton de l’ensemble de ce séjour mouvementé. Selon plusieurs médias canadiens, aucun représentant politique n’a accepté de s’entretenir avec la candidate à la présidentielle ce week-end, malgré le programme annoncé par le FN. «Elle aurait bien aimé discuter d’immigration avec les politiciens québécois. Or, la majorité d’entre eux refuse de la rencontrer», écrivait samedi Radio Canada. Même fin de non-recevoir exprimée par le cabinet du premier ministre Couillard. Le parti de centre droit Coalition Avenir Québec a lui aussi été approché, mais a décliné l’invitation.

    Mal reçue au pays «des bisounours»

    Même lorsque quelques militants souverainistes du Parti québécois ont souhaité tourner quelques images en compagnie de la présidente du FN, le président de leur parti s’est rapidement désolidarisé. Une mise à l’écart commentée par Marine Le Pen lundi sur Radio Canada: «Je suis en quelque sorte le symbole de tout ce à quoi ils se sont soumis, de tout ce qu’ils ont renié dans le combat pour l’identité, pour la souveraineté, alors ils n’aiment pas beaucoup être mis face à ce miroir, à cette réalité. C’est peut-être pour ça qu’ils cherchent à me fuir», a-t-elle ajouté. Tout au long de son voyage, Marine Le Pen à multiplié les critiques à l’encontre de la classe politique canadienne. Après avoir traité Justin Trudeau et son gouvernement de «faux humanistes» au regard de la politique du Canada vis-à-vis des réfugiés, Marine Le Pen a enfoncé le clou lundi soir lors d’une interview accordée à Midi Info: «Un certain nombre de gouvernements sont naïfs face aux problématiques de l’immigration. C’est ce que j’appelle le monde des Bisounours».

    Une banderole militante antiraciste attendait Marine Le Pen le 20 mars, pour sa conférence de presse

    Mais les mésaventures ne s’arrêtent pas là pour Marine Le Pen. Selon l’agence de presse canadienne QMI, l’eurodéputée a eu la mauvaise surprise de découvrir lundi soir qu’une de ses réservations à l’hôtel Marriott, au centre-ville de Montréal, avait été annulée. Elle devait y tenir une conférence de presse ce mardi. Entre 30 et 50 manifestants se sont déplacés devant l’hôtel pour huer Marine Le Pen, qui ne s’est finalement pas présentée, contraignant la direction à annuler la réservation de la présidente du FN. Un peu plus tôt dans la soirée, Marine Le Pen avait été aperçue à la sortie d’une réunion militante, sifflée par quelques manifestants, dont trois ont été interpellés par la police.

    Une annulation de réservation en entraînant une autre, un communiqué du Front national publié ce mardi midi vient ajouter une nouvelle mésaventure à cette série déjà bien étoffée: «Après l’ Hôtel Marriott-Champlain, c’est au tour du Sheraton d’annuler le salon dûment réservé pour permettre à Marine Le Pen de rencontrer la presse. Les sujets abordés par Marine Le Pen depuis son arrivée au Québec doivent être particulièrement sensibles que certains multiplient les pressions afin de l’empêcher de rencontrer les médias. Une fois de plus, c’est non seulement la démocratie mais la liberté d’expression qui est en jeu. Pas plus au Québec qu’en France, Marine Le Pen ne cédera aux intimidations», proclame le communiqué.

    Pour couronner le tout, Marine Le Pen n’a pas pu visiter d’entreprises, comme elle l’avait initialement prévu. Selon l’eurodéputée, le gouvernement Trudeau aurait fait annuler toutes ses visites d’entreprises, dont une chez Bombardier. Elle devait participer à ces rencontres en tant que membre de la délégation du commerce international du Parlement européen.

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     commentaires

    Steven Melemis                À quoi s’attendait-elle? C’est étonnant qu’elle ait même pensé que sa visite pourrait être autre chose qu’un cuisant échec.

    klol               MLP a raison(2), il suffit de lire le monde : http://abonnes.lemonde.fr/ameriques/article/2005/09/12/l-ontario-refuse-d-instaurer-la-charia-et-revient-sur-les-tribunaux-religieux_688400_3222.html?xtmc=canada_tribunaux_islamique&xtcr=1

    JosieLaRelou                      Elle s’est pris une veste. Et bien fourrée, en plus !

    Kader Oussel                     On peut lire dans cet article que « les protestataires ont scandé :      « La jeunesse emmerde le Front national » ». Bon, fort bien. Mais si l’on dit dans ces colonnes que « La jeunesse emmerde les islamistes », on sera modéré/censuré. Pourtant je ne vois guère de différence. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?                                    @Modérateur : ceci est un message politique.

    Olivier                               Dans son dernier livre, Houellebecq prédit qu’une bonne partie de la gauche préfèrerait les islamistes au front national si elle avait à choisir. Il est fort probable qu’il ait raison.

    neobled–                            Tabernacle , flip , flap , flop !

     

    • JeanKlein              Ce fut bel et bien un FIASCO. L’amère Le Pen y aura peut-être gagné un surnom.
    • r alexuno               Évidemment, honnêteté intellectuelle oblige, le journaliste Geoffrey Priol a oublié un tout petit détail dans son article…comme par hasard…Les réseaux sociaux québécois ont été plus qu’enthousiastes aux commentaires de Marine Le Pen et la grande majorité lui ont chaleureusement souhaité la bienvenue sur notre territoire. Enfin une politicienne qui dit les vrais affaires et qui n’a pas la langue de bois. J’ai eu moi-même le privilège de la rencontrer lors de ce séjour et je peux vous dire que vous êtes chanceux en France d’avoir une personne de cette envergure… Quand à l’article en question il est cousu de fil blanc et de demi vérité mais il est surtout totalement orienté pour (une fois de plus ) tenter de dénigrer Mme le Pen..Du coup M. Priol cette fois ci c’est raté! 
    •  Notsag                            On dirait les médias en manque, non ? Sans la présence des Lepen on peut faire une croix sur l’intérêt politique en France qui est déjà à l’agonie. 4% de ceux qui votent suffit pour devenir conseiller régional . 1 seul député présent à l’.A.S.suffit pour voter une loi et comme 1 seul sage suffisait pour suicider meilleur comique vivant français. Pour en savoir plus lisez les bouquins de l’ami de Valls, son collaborateur pendant 9 ans à la mairie d’Evry, un certain P. Pascot
    • Britannicus21               Attendons Quand ils vont avoir TRUMP comme Président des Etats-Unis et voisin remuant, ils vont vite la regretter… 
    •  Notsag                           Record de longivité battu ! Mon avis de 19h11 n’est las encore effacé ! Répondre
    •  MISLIE                           BRAVO LE CANADA Il semblerait que les Canadiens soient moins sensibles que les décérébrés français au charlatanisme économique et xénophobe . Ouf, je me sens moins seule . Répondre – 3 RÉPONSES
    •  gaullistereel                            Elle voyage gratis avec notre argent !!celui qu’on verse à
    • l’ Europe qu’elle décrit et bafoue à longueur de temps!!!et alors qu’elle est épinglée pour absentéisme ..n’est pas mieux que les certains autres

    Casse-toi Bismuth

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    aha1

    Affaire des écoutes: Nicolas Sarkozy en sursis jusqu’au 22 mars

     François Koch

    sarkozy-herzog_5334145Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog: la cour de Cassation devra se prononcer avant le 22 mars sur la validité des écoutes téléphoniques des conversations entre l’avocat et son client.   AFP PHOTO / MEHDI FEDOUACH / VALERY HACHE

    Nicolas Sarkozy devra attendre près de deux mois avant de savoir si la Cour de cassation juge valables les écoutes téléphoniques litigieuses effectuées dans l’enquête sur le financement présumé par la Libye de sa campagne présidentielle en 2007.

    Les écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre de l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 doivent-elles être annulées? La réponse de la cour de Cassation, qui examinait la question ce jeudi, ne sera pas connue avant 8 semaines. Si elle est positive, l’accusation de trafic d’influence s’écroule.

    Ces écoutes ont révélé que Nicolas Sarkozy aurait négocié des informations sur un pourvoi en cours au sujet d’un autre dossier, l’affaire Bettencourt, auprès d’un avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, contre la promesse d’une intervention pour l’obtention d’un poste judiciaire à Monaco.

    Cassation très partielle requise

    Le premier avocat général François Cordier a requis une cassation très partielle des arrêts de la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, qui avait validé ces écoutes sulfureuses.

    Il a ainsi reconnu que devrait être éliminée de la procédure l’écoute numéro 15 entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, enregistrée sur des lignes au nom de « Paul Bismuth », parce que celle-ci ne comporte pas d’indices de la commission d’une infraction. Autre écoute qu’il convient d’évacuer, selon le parquet général, celle entre Me Thierry Herzog et son bâtonnier Olivier Sur, les confidences d’un avocat à son bâtonnier méritant une protection particulière.

    Troisième cassation recommandée par le parquet: l’invalidation de la saisie d’une pièce au sein même de la Cour de cassation par les deux magistrats instructeurs, l’avis confidentiel du rapporteur dans l’affaire Bettencourt: « Cette violation du secret du délibéré aurait dû poursuivre un but légitime, or le document saisi ne concourt pas à la manifestation de la vérité, car il n’établit rien. » Les deux juges d’instruction concernés apprécieront…

    Ces trois annulations requises par le parquet général ne fragilisent pas le dossier sur le fond. L’affaire est donc toujours susceptible d’être renvoyée en correctionnelle.

    Une décision brouillonne, erronée et contradictoire

    C’est pour cette raison que les quatre avocats de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert ont demandé, de leur côté, l’annulation de la totalité de la procédure.

    « L’avocat général veut sauver une décision brouillonne, erronée et contradictoire », assène Me Patrice Spinosi, pour Nicolas Sarkozy. Il stigmatise « l’erreur de droit flagrante » de la Cour d’appel, qui a mal motivé le recours à des écoutes téléphoniques d’une affaire pour créer une autre affaire. Ou l’erreur de droit de la Cour d’appel qui a, selon lui, refusé de justifier l’écoute téléphonique d’un avocat parlant avec son client en démontrant qu’il y avait préalablement des indices de la commission d’une infraction – seule exception recevable en droit à l’inviolabilité d’une conversation entre un avocat et son client.

    « Etes-vous prêts à ce qu’un ancien président de la République soit poursuivi sur la base d’une décision bancale? » a lancé Me Patrice Spinosi à l’adresse du président d’audience, Christian Pers, et des autres hauts magistrats.

    Nicolas Sarkozy saura le 22 mars s’il sera, ou non, bientôt renvoyé en correctionnelle.

    La Cour de Cassation se prononce aujourd’hui sur le cas de « Paul Bismuth »

    ECOUTES NICOLAS SARKOZY

    AFFAIRE DES ÉCOUTES – Mis en examen pour corruption et trafic d’influence pour avoir voulu percer le secret d’une procédure à l’aide d’un haut magistrat, Nicolas Sarkozy a contesté la légalité d’écoutes téléphoniques. La Cour de cassation se prononce mardi. Dans cette affaire qui fait planer sur les ambitions de retour à l’Elysée de l’ancien président la menace d’un procès, les juges ont terminé leur enquête.

    L’ancien chef de l’État est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, et par l’entremise de son avocat historique Thierry Herzog, des informations couvertes par le secret. Et ce, dans le cadre d’une procédure sur la saisie de ses agendas, en marge de l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a bénéficié d’un non-lieu.

    « À filet dérivant »

    De son côté, Nicolas Sarkozy devait intervenir en faveur de Gilbert Azibert pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco, ce qu’il n’a finalement pas fait. L’ex-président y voit la démonstration qu’il n’a rien à se reprocher. Pour les enquêteurs, ce revirement peut s’expliquer par le fait que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog viennent alors d’apprendre qu’ont été placés sur écoute leurs téléphones non officiels.

    Devant la Cour de cassation, lors de l’audience le 28 janvier, l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, Me Patrice Spinosi, s’en est pris à ces « écoutes au long cours, à filet dérivant ».

    Car ce dossier trouve sa source dans une autre affaire: celle des soupçons de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007. Les écoutes de l’ex-chef de l’État issues de cette « procédure souche » sont vivement contestées par la défense.

    Saisie par Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert, tous trois mis en examen, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a validé le 7 mai 2015 l’essentiel de la procédure. Dans une décision qui apporte des « réponses brouillonnes, souvent erronées, régulièrement contradictoires », en recourant à une jurisprudence obsolète, a plaidé Me Spinosi.

    « Raisonnement acrobatique »

    Tout en concédant certaines « contradictions » de la chambre de l’instruction, le premier avocat général François Cordier a préconisé la validation de l’essentiel des écoutes. Me Spinosi a vu dans cette position un « sauvetage en règle d’un arrêt malade, mal rédigé, mal motivé », « au prix d’un raisonnement acrobatique » par lequel la Cour serait selon lui invitée à « fermer les yeux pour ne pas avoir peur du vide ».

    Quand les juges d’instruction ont eu la certitude que la ligne souscrite au nom d’emprunt de Paul Bismuth était utilisée par Nicolas Sarkozy pour correspondre avec son avocat, ils en ont avisé le bâtonnier, avait fait valoir l’avocat général. Deux des écoutes qui figurent dans le dossier doivent selon lui être annulées. L’une entre Nicolas Sarkozy et Me Herzog a, considère-t-il, été retranscrite à tort, car son contenu ne suffit pas à lui seul pour soupçonner l’avocat d’avoir participé à l’infraction. L’autre entre Me Herzog et le bâtonnier de Paris.

    Le 2 juin 2014, les juges d’instruction avaient mené une perquisition à la Cour de cassation, lors de laquelle avaient été saisis l’avis du conseiller rapporteur et le projet d’arrêt dans l’affaire Bettencourt.

    Saisie « hautement détestable » selon l’avocate de Gilbert Azibert, Me Claire Waquet. Qui, de plus, n’était pas nécessaire à la manifestation de la vérité, selon l’avocat général, qui s’est prononcé pour l’annulation de la saisie de ces documents couverts par le secret du délibéré. Si la Cour de cassation décidait d’ordonner un nouvel examen du dossier, la procédure en serait retardée de plusieurs mois.

    Lire aussi :

    • Moment de solitude pour Jean-François Copé au Salon du Livre

    • Les Républicains, vainqueurs sans surprise des 3 législatives partielles

    La Cour de cassation valide les écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy

    Le Monde.fr avec AFPNicolas Sarkozy en décembre 2015 à Rochefort. Nicolas Sarkozy en décembre 2015 à Rochefort. AFP / XAVIER LEOTY

    La Cour de cassation a validé, mardi 22 mars, la quasi-totalité des écoutes entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, ouvrant la voie à un possible procès de l’ancien chef de l’Etat. Mis en examen pour corruption et trafic d’influence pour avoir voulu percer le secret d’une procédure à l’aide d’un haut magistrat, Nicolas Sarkozy avait contesté la légalité de ces écoutes téléphoniques.

    Dans cette affaire, les juges ont terminé leur enquête. La saisine de la Cour de cassation était le dernier obstacle avant un probable renvoi au tribunal de Nicolas Sarkozy, qui pourrait contrecarrer ses ambitions présidentielles pour 2017 alors que la primaire des Républicains est prévue en novembre.

    Pour les magistrats de la Cour de cassation, le contenu des écoutes entre Nicolas Sarkozy et son avocat « révèle des indices de sa participation à des faits susceptibles de qualification pénale ».

    Lire aussi :   Le bâtonnier de Paris scandalisé par l’arrêt de la Cour de cassation sur les écoutes Sarkozy

    L’ancien chef de l’État est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, et par l’entremise de son avocat historique Thierry Herzog, des informations couvertes par le secret. Et ce, dans le cadre d’une procédure sur la saisie de ses agendas, en marge de l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a bénéficié d’un non-lieu.

    De son côté, M. Sarkozy devait intervenir en faveur de M. Azibert pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco, ce qu’il n’a finalement pas fait. L’ex-président y voit la démonstration qu’il n’a rien à se reprocher. Pour les enquêteurs, ce revirement peut s’expliquer par le fait que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog viennent alors d’apprendre que leurs téléphones non officiels ont été placés sur écoute.

    « Ecoutes à filet dérivant »

    Lors de l’audience devant la Cour de cassation, le 28 janvier, l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, Me Patrice Spinosi, s’en était pris à ces « écoutes au long cours, à filet dérivant ». Car ce dossier trouve sa source dans une autre affaire : celle des soupçons de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de la campagne électorale de M. Sarkozy pour la présidentielle de 2007. Les écoutes de l’ex-chef de l’État issues de cette « procédure souche » sont vivement contestées par la défense.

    Saisie par MM. Sarkozy, Herzog et Azibert, tous trois mis en examen, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris avait validé le 7 mai 2015 l’essentiel de la procédure. Dans une décision qui apporte des « réponses brouillonnes, souvent erronées, régulièrement contradictoires », en recourant à une jurisprudence obsolète, avait plaidé Me Spinosi.

    Lire aussi :   La cour d’appel de Paris valide l’essentiel des écoutes de Sarkozy

    Tout en concédant certaines « contradictions » de la chambre de l’instruction, le premier avocat général François Cordier avait préconisé la validation de l’essentiel des écoutes. MSpinosi avait vu dans cette position un « sauvetage en règle d’un arrêt malade, mal rédigé, mal motivé », « au prix d’un raisonnement acrobatique » par lequel la Cour serait selon lui invitée à « fermer les yeux pour ne pas avoir peur du vide ».

    Nom d’emprunt Paul Bismuth

    La Cour de cassation n’a finalement donné raison qu’à Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Elle a annulé les écoutes entre Me Herzog et son bâtonnier, Pierre-Olivier Sur, dans la mesure où elles ne révèlent pas d’indice sur une participation de l’avocat à une infraction pénale. Elle a aussi annulé la saisie de l’avis de Gilbert Azibert, conseiller rapporteur à la Cour de cassation, et celle du projet d’arrêt de la cour, deux saisies réalisées lors d’une perquisition à la haute juridiction le 2 juin 2014.

    Lors de l’audience le 28 janvier, le premier avocat général François Cordier s’était prononcé pour l’annulation de ces documents couverts par le secret du délibéré, qui n’étaient selon lui pas utiles à la manifestation de la vérité.

    Depuis l’audience devant la Cour de cassation, Nicolas Sarkozy s’est vu signifier une nouvelle mise en examen : pour financement illégal de sa campagne pour la présidentielle de 2012.

    Lire aussi :   Comptes de campagne : Nicolas Sarkozy mis en examen

    Les écoutes validées, le risque d’un procès grandit pour Sarkozy

    Sylvain PEUCHMAURD et Andrea BAMBINO
    Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, le 9 mars 2016 à Paris
    Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, le 9 mars 2016 à Paris

    Le risque d’un procès se rapproche pour Nicolas Sarkozy: la justice a validé mardi les écoutes téléphoniques qui lui ont valu une mise en examen pour corruption et trafic d’influence, un nouvel obstacle sur la route de la présidentielle de 2017.

    « C’est potentiellement l’affaire la plus dévastatrice pour lui » et ses ambitions de retour à l’Elysée, a déclaré à l’AFP, sous couvert de l’anonymat, un responsable du parti Les Républicains, proche de l’ancien chef de l’Etat.

    Dans ce dossier, dans lequel l’ex-président est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des informations couvertes par le secret, les juges ont terminé leur enquête. Sont désormais attendus le réquisitoire définitif du parquet national financier (PNF), puis la décision des juges Claire Thépaut et Patricia Simon, qui ordonneront un procès en correctionnelle ou un non-lieu.

    Nicolas Sarkozy a mis en doute leur impartialité politique, tentant, en vain, d’obtenir la récusation de Claire Thépaut fin 2015. D’autres recours procéduraux doivent être examinés prochainement.

    « C’est une procédure malade qui va continuer maintenant », a déploré l’avocat de Nicolas Sarkozy, Patrice Spinosi, qui la juge « fragile » et « susceptible d’entraîner la condamnation de la France à la Cour européenne des droits de l’Homme ».

    Selon lui, « ce qui a été retenu c’est la possibilité d’écouter une personne alors même qu’elle a une conversation avec son avocat au seul motif que cette ligne a été ouverte sous un nom d’emprunt ». Car Nicolas Sarkozy et son avocat historique Thierry Herzog utilisaient des téléphones dédiés, dont la fameuse ligne ouverte au nom de Paul Bismuth pour l’ancien chef de l’Etat.

    Le patron du parti Les Républicains est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir début 2014 auprès de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, et par l’entremise de Me Herzog des informations couvertes par le secret. Et ce, dans le cadre d’une procédure sur la saisie de ses agendas dans l’affaire Bettencourt, dans laquelle il a bénéficié d’un non-lieu.

    – Chez LR, on minimise le risque –

    De son côté, M. Sarkozy devait intervenir en faveur de M. Azibert pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco. D’après les écoutes téléphoniques, il a renoncé à cette démarche au dernier moment.

    L’ex-président y voit la démonstration qu’il n’a rien à se reprocher. Pour les enquêteurs, ce revirement peut s’expliquer par le fait que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog viennent alors d’apprendre que leurs téléphones non officiels ont été placés sur écoute.

    Tous trois mis en examen, MM. Sarkozy, Herzog et Azibert ont contesté la régularité de la procédure.

    Mardi, la Cour de cassation a donc validé les écoutes qui concernent l’ex-président. Elle n’a donné raison qu’à MM. Herzog et Azibert, partiellement. Elle a annulé la saisie de deux documents trouvés par les enquêteurs lors d’une perquisition à la Cour de cassation début juin 2014: un avis du conseiller rapporteur et un projet d’arrêt.

    La chambre criminelle de la haute juridiction a aussi annulé la retranscription d’une écoute entre Me Herzog et le bâtonnier de Paris de l’époque, Pierre-Olivier Sur, au motif qu’elle ne révélait « aucun indice ».

    Dans les rangs du parti de Nicolas Sarkozy, plusieurs voix se sont élevées pour minimiser le risque judiciaire, pourtant bien réel.

    Le trésorier du parti Daniel Fasquelle s’est dit « très serein », « convaincu que dans cette affaire comme dans les autres, tout cela se conclura par un non-lieu ». « Je pense difficilement qu’il y aura une condamnation dans cette affaire », a pronostiqué Georges Fenech, pour qui il n’y a « aucun obstacle » à une candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite en vue de la présidentielle.

    « Ça ne le discrédite pas » pour cette échéance, a ajouté le député de Paris Claude Goasguen.

    Cette affaire n’est pas la seule susceptible de gêner les ambitions de Nicolas Sarkozy: il a été mis en examen le 16 février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans le cadre du dossier Bygmalion.

    Affaire Bettencourt : les écoutes de Nicolas Sarkozy validées par la Cour de cassation

    Affaire Bettencourt : les écoutes de Nicolas Sarkozy validées par la Cour de cassation

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    Affaire Bettencourt : les écoutes de Nicolas Sarkozy validées par la Cour de cassation

    Les écoutes de Nicolas Sarkozy ont été validées par la Cour de cassation, mardi 22 mars, dans l’affaire Bettencourt. La justice a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des informations couvertes par le secret, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas. Rappel des faits.

    C’est quoi déjà, l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy ?

    En avril 2013, la justice ouvre une information judiciaire pour déterminer si la Libye a participé au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Dans le cadre de cette enquête, les magistrats décident de placer l’ancien président sur écoute. Les enquêteurs découvrent alors que Nicolas Sarkozy possède un second téléphone, acquis sous le nom de Paul Bismuth. Ils entreprennent donc de surveiller également cet appareil et apprennent que celui-ci permet à l’ancien pensionnaire de l’Elysée d’échanger discrètement avec son avocat, Thierry Herzog.

    Ces écoutes téléphoniques conduisent à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, pour « recel de violation du secret professionnel, corruption active et trafic d’influence actif ». Il est soupçonné, avec le concours de Thierry Herzog (également mis en examen), d’avoir tenté d’influencer une décision de justice le concernant, via un haut magistrat de la Cour de cassation : Gilbert Azibert. En échange de ces services, Nicolas Sarkozy aurait promis à ce dernier d’user de son influence pour lui obtenir un poste de prestige à Monaco.

    Toutes les écoutes ont-elles été validées ?

    Non. La Cour de cassation a annulé la retranscription d’une écoute entre Thierry Herzog et le bâtonnier de Paris de l’époque, Pierre-Olivier Sur. Selon le premier avocat général François Cordier, la conversation avait été retranscrite à tort, car son contenu ne suffit pas à lui seul pour soupçonner Thierry Herzog d’avoir participé à l’infraction.

    Mais les conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat restent donc dans le dossier en tant que preuves. Dans plusieurs de ces échanges, les deux hommes évoquent une « démarche » auprès de Monaco en faveur de Gilbert Azibert.

    >> Découvrez le contenu des écoutes de Nicolas Sarkozy

    Que signifie cette décision pour Nicolas Sarkozy ?

    Le rejet du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy « équivaut au maintien de sa mise en examen pour trafic d’influence et corruption », explique Dominique Verdeilhan, chroniqueur judiciaire de France 2. Les juges d’instruction ont désormais terminé leur enquête et le président des Républicains pourrait être renvoyé devant un tribunal correctionnel.

    Les trois chefs d’accusation retenus – corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret professionnel – pourraient valoir à Nicolas Sarkozy, en cas de poursuites et de condamnation, jusqu’à dix ans de prison et 375 000 euros d’amende. Une peine complémentaire prévoyant la déchéance des droits civils et civiques serait également possible.

    En outre, la décision de la Cour de cassation assombrit un peu plus la situation judiciaire et politique de l’ancien chef de l’Etat, mis en examen en février pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. La participation de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite, en novembre prochain, pourrait ainsi être compromise.

    Ecoutes Sarkozy : pourquoi l’avenir politique de Nicolas Sarkozy dépend (en partie) de la Cour de cassation

    C’est ce mardi 22 mars que la Cour de cassation rend son arrêt dans l’affaire des écoutes visant Nicolas Sarkozy. L’annulation de la décision de la Cour d’appel de Paris qui a validé les écoutes le 7 mai dernier serait un soulagement pour l’ancien président. Dans le cas contraire, ce dernier pourrait se trouver en situation délicate pour la primaire de novembre 2016. Ce que ne manqueront pas de souligner ses concurrents, les Juppé, Fillon, Le Maire et autres Copé.

    Suspens

    Ecoutes Sarkozy : pourquoi l’avenir politique de Nicolas Sarkozy dépend (en partie) de la Cour de cassation
    • La Cour de cassation rend son arrêt demain mardi 22 mars dans l’affaire des écoutes qui vaut à Nicolas Sarkozy d’être mis en examen pour corruption, trafic d’influence et recel de violation de secret professionnel

    • En cas d’annulation des écoutes Nicolas Sarkozy en aurait vraisemblablement fini avec cette affaire et pourrait envisager la primaire de novembre 2016 au sein des Républicains avec davantage de sérénité.

    • Dans le cas contraire, en cas de confirmation, la route semblerait moins dégagée. Nul doute que ses concurrents les Juppé, Fillon, Le Maire et Copé ne se priveraient pas de lui rappeler

    • Cette affaire trouve son origine dans un autre dossier, celui du financement présumé par la Libye de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président

    Demain, mardi 22 mars sera-t-il marqué par une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy ?

    En clair, la chambre criminelle de la Cour de cassation va-t-elle annuler ces écoutes embarrassantes pour l’ancien chef de l’Etat ? Si tel est le cas, il est clair que ce dernier, déjà revigoré par un non-lieu obtenu dans l’affaire Bettencourt, pourrait envisager avec une sérénité retrouvée sa candidature à la primaire de novembre prochain. Une candidature qu’il tarde à annoncer, alors que ses concurrents au sein de son propre camp sont déjà dans les startings blocks… Dans l’hypothèse inverse, la confirmation des écoutes ce 22 mars, il est certain que le président des Républicains se trouverait dans une position délicate pour s’engager dans la primaire. En effet, ce dernier resterait mis en examen pour corruption et trafic d’influence. Et comme les deux juges Claire Thépaut et Patricia Simon ont terminé leur instruction, Nicolas Sarkozy aurait de grandes chances de devoir affronter le tribunal correctionnel, tout comme son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert. Or, l’avocat général près la Cour de cassation, François Cordier, lors de l’audience, souvent tendue, du 28 janvier, a demandé la confirmation des écoutes. Ce qui ne signifie pas que tout soit joué. Il n’est pas rare en effet, que la chambre criminelle de la Cour de cassation ne suive pas les réquisitions de l’avocat général.

    Pour y voir un peu plus clair dans ce dossier embrouillé, où l’opinion a du mal à comprendre comment la justice est passée de l’instruction du dossier libyen à une histoire de corruption qui conduit à Monaco, un retour en arrière s’impose.

    26 avril 2012. Entre les deux tours de la présidentielle, le site d’information Mediapart publie un document, signé de l’ancien chef des services libyens, Moussa Koussa, qui évoque un versement de 50 millions d’euros destinés à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Publiée entre les deux tours de l’élection présidentielle, cette révélation secoue la classe politique. A l’UMP, on ne croit pas une seconde au scoop de Mediapart, tandis qu’à gauche, on ne se prive pas de rappeler l’accueil en grande pompe réservé au colonel Kadhafi lors de son séjour à Paris… Ce qui pourrait donner du crédit à Mediapart. Sarkozy se montre catégorique : « Ce document est un faux grossier ». Il porte plainte contre Mediapart. Galopent les semaines. Jusqu’à ce que Ziad Takkiedine, l’homme d’affaires libanais, qui se trouve être au cœur des commissions versées lors des contrats Agosta et Sawari II, affirme, le 19 décembre 2012, au juge Van Ruymbeke que le colonel Kadhafi a bien participé au financement de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy. A hauteur de 50 millions d’euros versés entre décembre 2006 et janvier 2007. « Propos fantaisistes et faux » réplique sèchement Claude Guéant. Le parquet national financier ne partage pas forcément le jugement de l’ancien ministre de l’Intérieur : en 2013, il ouvre une information judiciaire pour financement illicite de campagne électorale confiée aux juges Serge Tournaire et René Grouman. Assez vite, le 19 septembre 2013, les deux magistrats mettent sur écoute Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog. Le 10 janvier 2014, après nouvel avis du bâtonnier, puisque Herzog et Sarkozy sont membres du barreau, les écoutes sont renouvelées pour 4 mois. Chou blanc. Rien sur la Libye. Si ce n’est que les deux juges ont la certitude que l’ancien président et son avocat savent qu’ils ont été placés sur écoute, comme en témoigne cette ligne téléphonique –de portable- qui a pour titulaire un certain Paul Bismuth. Un nom d’emprunt de Sarkozy.

    Au mois de février, surprise : l’affaire libyenne prend une autre direction, celle de Monaco. Voici comment. Au cours de ces écoutes, on entend un haut magistrat, avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert qui demande à Me Herzog d’intercéder en sa faveur auprès de Nicolas Sarkozy pour obtenir un poste de prestige à Monaco. Ce serait une contrepartie d’une aide d’Azibert afin qu’il avertisse l’ancien président de l’état de la procédure suivie à la Cour de cassation sur la restitution ou pas des carnets de Nicolas Sarkozy.

    Ses carnets ont été saisis dans le cadre de l’affaire Bettencourt. C’est ce qui ressort de ces écoutes. Qui semblent montrer que Me Herzog joue les intermédiaires entre les deux hommes. Intriguée par ces écoutes, qui pourraient recéler une faute pénale, le procureur national financier Eliane Houlette ouvre, le 26 février 2014 une information judiciaire contre X pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. Elle est confiée aux juges Claire Thépaut et Patricia Simon. L’instruction va être musclée, l’ancien chef de l’Etat ayant des rapports exécrables avec l’une des juges. Un aperçu va en être donné le 1 er juillet 2014, lorsqu’après sa garde à vue, Nicolas Sarkozy, interrogé tard dans la nuit par les juges leur lance : « Votre juridiction est partiale. L’une d’entre vous est Mme Thépaut membre du Syndicat de la magistrature qui a participé au Mur des cons et écrit qu’il ne fallait pas voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle ». Ambiance. Finalement, l’ancien chef de l’ Etat est mis en examen pour trafic d’influence et corruption. Un sort identique est réservé à Me Herzog et Azibert. Dans la foulée de son audition, Nicolas Sarkozy publie un article au vitriol dans Le Figaro. Allant jusqu’à comparer les écoutes dont il a été victime aux méthodes de la Stasi, la redoutable police politique de l’ex-Allemagne de l’Est. Dès lors, un débat s’engage chez les avocats et les magistrats. Ces écoutes sont-elles légales ? Les juges n’ont-ils pas été au-delà de leurs attributions en se livrant à la technique dite des « filets dérivés » ? Une façon de ratisser large et d’attendre l’éventuelle infraction commise par les écoutés. Quid aussi des interceptions des communications entre Sarkozy et son avocat ? Quid du rôle d’Azibert dans cette histoire ?

    Avec ces questions, la température monte d’un cran, tant et si bien que la présidente de la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, Edith Boizette, décide, le 23 septembre 2014, comme elle en a le droit, de suspendre l’instruction de Claire Thépaut et Patricia Simon. Résultat : les deux juges ne peuvent plus mener d’investigations. L’instruction est gelée. Sarkozy  peut respirer. Pas pour longtemps. Et pour cause : le 7 mai 2015, la chambre de l’ instruction de la cour d’appel de Paris, toujours présidée par Edith Boizette, valide les écoutes. L’instruction repart. Elle est aujourd’hui terminée. Que va décider la Cour de cassation saisie du pourvoi de Sarkozy ? Va-t-elle infirmer l’arrêt de la Cour d’appel ? Va-t-elle estimer que le réquisitoire introductif du Parquet national financier doit être annulé, car les faits de corruption et de trafic d’influence reprochés au trio Sarkozy-Azibert-Herzog ne sont pas suffisamment complexes, ce qui aurait dû entrainer la saisine du Parquet de Paris ? Va-t-elle estimer que les écoutes anormalement longues ne sont pas justifiées alors que la chambre de l’instruction a dit qu’elle n’avait pas à juger de leur pertinence ? Va-t-elle juger que les interceptions des conversations entre Sarkozy et son avocat constituaient une atteinte au secret professionnel ? Avec la chambre criminelle de la cour de cassation, composée de magistrats subtils, rompus aux affaires pénales les plus délicates, toutes les hypothèses sont possibles. Toujours justifiées. En droit, bien sur

    =============

    Vos réactions

    sniff                                                  Sarkozy est avocat et il sait comment faire pour gagner du temps contre toutes les procédures qui lui courent après. Il sera représentant UMP à la présidentielle et sera notre futur président. Nous sous estimons la corruption qui sévit dans notre pays. j espère sincèrement me tromper…

    Juan Manuel CUESTA 

    @P2:                                                    admettez que votre idole a tout de même bcp fait pour se mettre les magistrats de la Cour de cassation à dos puisque c’est vers elle qu’était dirigée son intrigue. Pour beaucoup moins que ça, dans n’importe quelle démocratie, un président en exercice est « empêché » et un ex-président condamné. Président, Sarkozy n’a cessé de faire pression sur la justice. Ce n’est pas le cas de son successeur, sauf à être de mauvaise foi. C’est même à peu près la seule chose à mettre à son crédit.

    Pierce                                                Dommage! alors qu’il venait d’arriver à décourager les centristes de venir voter aux primaires de la droite, ce qui l’avantage… Quelle guigne… Il conviendrait donc de changer les règles de la primaire. Je propose qu’on tienne compte du degré de droititude des candidats en établissant la pondération suivante : les sympathisants : 1/3 des voix, les membres du parti LR : 1/3 des voix et enfin, le Président du parti LR : 1/3 des voix !

    PIERRE-MARIE MURAZ               La seule bonne nouvelle, la détestation des juges pour Sarkozy va entrainer de facto la perte de Hollande, sans doute privé du seul adversaire qu’il pouvait battre, à égalité de détestation !

    Lo                                                         C’est votre seule consolation à VOUS!

    YdR                                                     Il n’y a pas de « détestation des juges ». Ceux-ci ont fait leur job. Point. Mais la grande, très grande bonne nouvelle, c’est qu’une réélection de votre grand homme semble de plus en plus improbable, voire même impossible. Quant à Hollande, ça n’a rien à voir. Il est très mauvais, peut-être presque autant que le grand homme, mais ce n’est pas un magouilleur sans scrupules et il ne sera pas incarcéré ou frappé d’inéligibilité comme celui-ci.

    Paco                                                     Et mon hypothèse est en passe de se confirmer: recours auprès de la CEDH en vue. Faut qu’ça traîne, faut qu’ça traîne…

    Matt                                                    A ma connaissance, la saisine de la CEDH n’est pas suspensive donc la procédure judiciaire suivra son cours quoi qu’il arrive. Ce recours est inutile pour Paul Bizmuth.

    Dominique Martin             Mais pourquoi n’est -il pas poursuivi aussi pour utilisation d’un mobile sous fausse idéntité? il me semble que c’est assez lourdement punissable pour le commun des mortels?

    Alan Kin ·                                           une incroyable lenteur pour procédure qui aurait du être bouclée depuis des lustres.
    Erwan Franco ·                      Il doit laisser son poste de Président du parti.Stop avec cette mascarade
    • Et il triche encore en employant le micro- parti de Brice Hortefeux pour faire ses multiples meeting

    • Paul Bismuth devrait tirer la croissance avec les dents, c’est fait?                                        Le problème c’est que le bluff ça ne marche qu’une fois on le connait maintenant

    • C’est quand même dingue, un ancien président de la République qui achète un Juge, ça paraît normal à tout le monde, c’est ce même ex-président qui fait la morale à tout le monde et qui va essayer de se faire réélire. Je ne voterai pas deux fois pour lui…. 

    • Moi aussi je fais beaucoup de fautes MAIS NE VAIS PAS VOIR LE PAPE POUR ME FAIRE PARDONNER comme NS chef des LR ( alias Bismuth )

    • A quand le résultat des écoutes entre François de tulle et la locataire de la rue du cirque ou de l’hôtel de ville,  ect ect

      Au lieu « d’écouter » Sarkozy, n’aurait il pas été préférable d’utiliser ces moyens humains et techniques pour « écouter » les islamistes radicaux ?

    • zouk –                                                     N. Sarkozy, écoutes
      Procédés inqualifiables à son encontre, même si je ne souhaite nullement son retour à la Présidence de la République. Il en va de l’honneur de la France, nous ne pouvons pas vivre dans une telle déchéance morale.
    •  Benvoyons                                           Copé est out de chez out. En effet comment vouloir gouverner la France alors qu’il a été incapable de gouverner l’UMP. Comment un Président d’un parti peut laisser les finances de son parti sans aucun contrôle ???? Le rôle d’un Président est de savoir tous les jours ce qui s’y passe dans ses comptes. Dans une société et bien le Président aurait été viré et aurait des comptes à rendre devant le tribunal de commerce pour négligences aggravées ayant mis les finances de la société en dépôt de bilan.
    •  foxlynn –                                                À quand le déballage sur Hollande ?
    • raslacoiffe –                                             Affaire des écoutes cousue de fil blanc.
      Les instructions politiques données aux juges sont claires : il faut trouver qq chose pour faire plonger Sarkozy. On arrête le verdict et ensuite on cherche…les éléments de preuve en bafouant les règles et en mettant en place une chasse à l’homme. Quelle justice!!!
    • Vincennes –                                               Il faut préciser, également, que TOURNAIRE, ce Juge rouge était seul contre Van Ruymbeke et Le Loire qui, EUX, envisageaient même de faire la « grève du stylo » en s’abstenant de cosigner le renvoi en correctionnelle comme le voulait Tournaire….ce même Juge, ADEPTE des « écoutes »……….surtout envers N.SARKOZY !!
    • Même LIBé que l’on ne peut soupconner de vouloir aider Sarko soulève des interrogations sur les méthodes actuelles de la « justice »!!!  Ayant consulté l’intégralité du contenu de la procédure menée contre Sarko, Libé soulève de légitimes interrogations car, en 2013, Sarko ne pouvait pas être mis sur écoutes car il n’existait aucun indice démontrant sa participation à une quelconque infraction !!!
    • Orchidee31 –                                                Vous avez dit « cabinet noir » ? Et juges rouges, of course…….
    • Jean-Benoist –                                             Un président mis sur écoutes par des juges rouge sous un gouvernement Hollande et Taubira? Elle est belle la Justice! Et en plus les auditions qui « tombent dans les mains des journalistes? Elle est belle la république Pour les supposés assassins, on est plus scrupuleux voire laxistes. Les électeurs, s’ils sont privés de Sarko en tireront les conséquences
    •  clint –                                                            Au moins qu’on en finisse au plus vite !
      Quelque soit le résultat il sera le bienvenue. En ce qui me concerne, même si je préfère de loin Sarkozy à Juppé, je ne voterais pas pour un candidat en voie d’inculpation !
    • Vincennes –                                                    « ON est en plein DERAPAGE / INSTRUMENTALISATION » dixit D.MORETTI
      Me DUPONT-MORETTI (Avocat de BENZEMA) en a ras le bol et a jeté un pavé dans la mare en proclamant : « Manuel Valls a dans son gouvernement 2 condamnés Mr Jean-Marc Ayrault et Mr Harlem Désir !!! Excédé, lui aussi, il continuait : « avez-vous entendu Didier Deschamps contester la constitution de l’équipe du gouvernement  » CA BOUGE à tous les niveaux !!!
    • AvecNS
    • @ clint:                                                      Vous avez raison, mieux vaut voter pour un repris de justice condamné à l’inéligibilité plutôt que pour un présumé innocent qu’un procès peut blanchir… Du moment que la justice de l’instruction est passée, n’est-ce pas, le jugement est secondaire, voire inutile.
    •  Vincennes –                                                    Tout à fait OK …..AvecNS, bien envoyé !!!!
    • Phlt1 –                                                              Une seule questionqui démontre à quel point les fonctionnaires et les idéologues de Gauche sont totalement décalés de la réalité: qui peut imaginer que Kadhafi n’ait absolument rien révélé lorsque Sarkozy est parti en guerre contre lui.?.!!! Si le financement était réel, qui peut penser 1 seconde que Kadhafi n’aurait pas jeter Sarkozy en pâture.?. Ces Gauchistes sont vraiment des bisounours complets, qu’ils soient juges, politiciens ou autre. « Il faut tuer Sarkozy », et tout a été fait pour ça….avec l’argent du contribuable.!. Hollande, Taubira et les juges auront bientôt un procès. Avec les mêmes méthodes.?. Non, ils sont suffisamment coupables, il y a toutes les preuves.!.
    •  VV1792
    • @AvecNS:                                                        Ok aussi. Tous les moyens sont bons pour abattre les meilleurs, c ‘est bien connu.. Mieux vaut les souples, les comprometteurs, les tièdes et les indécis et les mous.. Vu l’ état de notre pays, il est trop tard pour se contenter de tels personnages..
    •  Vincennes –                                                      Heureusement que SARKO ne dépend « EN PARTIE » de la COUR de CASSATION !!!!!! quand on lit que son Président M. Bertrand Louvel a pris ses fonctions le 16 juillet 2014, par décret du président de la république F.HOLLANDE !!! Résultat demain et nous aurons une idée et jugerons, à notre tour, de son indépendance
    •  Anguerrand                                                   Aucun homme n’a été aussi écouté que NS.
      Pas toujours légalement et pour plusieurs plusieurs  » affaires  » toutes tombées pour causes de dossiers vides. Mais pour un juge de gauche se  » payer » un homme politique important est un titre de gloire. Hollande est-il écouté de la même façon alors qu’il a triché sur l’ISF et de laisser Gayet gérer son entreprise privée par des fonctionnaires de l’Elysée tous payés par nos impôts. NS aurait déjà été mis en examen.
    •  Vincennes –                                                     Suite à mon commentaire 00:21……les dés sont joués, nous  permettant de constater, une fois de plus, la belle indépendance de la justice, aujourd’hui, via la COUR de CASSATION dont le Président est Bertrand Louvel
    • essentimo –                                                          Est-ce que Hollande  comptabilisera les milliards qu’il vient de distribuer dans ses frais de campagne ?

    Le Manneken-Pis(se) sur le terrorisme

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    Attentat à Bruxelles (Zaventem) DIRECT : des armes découvertes à l’aéroport

    F.D. (La Rédaction)

    Dernière minute

    DIRECT ATTENTAT ZAVENTEM – L’attaque de l’aéroport international de Bruxelles a fait des dizaines de victimes. Un second attentat a frappé une station de métro du centre-ville.

    [Mis à jour le 22 mars 2016 à 14h54] ZAVENTEM – Infos principales sur l’attentat de Bruxelles – Ce matin vers 8h, un attentat suicide de kamikazes armés de bombes a fait dans l’aéroport de Bruxelles Zaventem au moins 13 mort et 35 blessés (parquet fédéral). Une autre attaque, survenue dans le métro vers 9h, à la station Maelbeek dans le quartier européen, a fait 15 de morts et de nombreux blessés. Toutes les gares de Bruxelles sont fermées, les services de transport en commun sont arrêtés. Les autorités conseillent la population bruxelloise de ne pas se déplacer. Le porte-parole des pompiers indique un bilan provisoire de 34 morts au total et de 170 blessés.

    DIRECT – 14h53 – Alerte à la bombe à l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles : une enquête est en cours, mais l’établissement n’a procédé à aucune évacuation.

    14h50 – La police de Bruxelles Capitale Ixelles annonce que la circulation des trains devrait reprendre à partir de 16 heures à Bruxelles Midi et à Bruxelles-Nord ( via l’entrée Albert II). La gare de Bruxelles centrale reste fermée jusqu’à nouvel ordre.

    14h46 – Nouvelle déflagration entendue à l’aéroport ou à proximité : il s’agit de l’opération des démineurs, qui ont averti de leur action sur Twitter.

    14h43 – Selon la RTBF, des perquisitions en lien avec les attaques survenues ce matin à Bruxelles ont débuté. Des individus « suspectés d’être liées aux attentats sont activement recherchées ».

    14h39 – Le personnel « non essentiel » au fonctionnement de la centrale nucléaire de Tihange a été invité à renter chez lui. Il n’y a pas d’évacuation générale.

    14h36 – Nicolas Sarkozy a publié un communiqué de réactions aux attentats de Bruxelles. Le président de LR estime que « dans ces circonstances tragiques, nos dispositifs de sécurité doivent être adaptés et nos partenariats de renseignement renforcés. C’est un impératif absolu ».

    14h28 – Selon un journaliste de Buzzfeed News, l’alerte à la bombe dans la prison où est retenu Salah Abdeslam serait une fausse alerte.

    14h26 – Les médias avaient évoqué des armes qui auraient été retrouvées dans l’enceinte de l’aéroport de Zaventem. Le parquet confirme qu’une kalachnikov était près du corps d’un des assaillants, rapporte DH.be.

    14h23 – Une voiture suspecte aurait été neutralisée à Ixelles, dans la banlieue de Bruxelles, selon la chaîne de télé RTL.

    14h22 – En vidéo, les réactions de la classe politique aux attentats de Bruxelles :

    14h20 – D’après la chaîne de télé RTL, une bombe se trouverait dans l’enceinte de la prison belge où Salah Abdeslam est actuellement incarcéré. 

    14h16 – Le réseau mobile est surchargé à Bruxelles. Si vous avez besoin d’appeler un numéro d’urgence, il est recommandé d’utiliser un téléphone fixe.

    14h11 – Les autorités ont appelé les Belges à rester chez eux et à éviter tout déplacement. Aucun délai n’a toutefois été indiqué, nous ne savons pas jusqu’à quand ces restrictions seront imposées.

    14h08 – Une ceinture d’explosifs intactes aurait été retrouvé dans les locaux de l’aéroport de Bruxelles selon les informations de la chaîne flamande VTM, rapporte la RTBF.

    14h02 – La sécurité a été renforcée à New York dans les transports et les zones à forte affluence par mesure de précaution. « Nous ne laisseront jamais ces terroristes gagner », a par ailleurs affirmé David Cameron, le Premier ministre britannique.

    13h59 – Les autorités préviennent que les démineurs sont sur le point de faire exploser un bagage suspect à l’aéroport de Zaventem. C’est également le cas à la VUB, une université de Bruxelles.

    13h53 – Sans parler de course gratuite, le fédération belge des taxis a demandé aux chauffeurs d’aider à l’évacuation des personnes qui seraient dans les lieux sensibles, rapporte Le Soir.

    13h46 – Selon un « source officieuse des services de secours » de la RTBF, le bilan s’élèverait maintenant à 34 morts, 14 à l’aéroport et 20 dans le métro. Environ 170 personnes au total auraient été blessées.

    13h43 – La Direction de l’Aviation civile annonce que tous les vols français à destination de Bruxelles sont pour le moment suspendus.

    13h41 – Selon la RTBF, des perquisitions commencent à être réalisées en lien avec les attentats de Bruxelles. La justice belge a toutefois expressément demandé aux médias de ne pas communiquer sur les opérations en cours.

    13h39 – Anne Hidalgo, la maire de Paris, a appelé à un rassemblement « silencieux », ce mardi soir à 19h devant l’Hôtel de Ville.

    13h36 – Alors que le bilan officiel est de 28 morts, le média russe RT établit un autre bilan, parlant de 34 morts, dont 20 dans la station de métro du centre-ville de Bruxelles.

    13h27 – L’Université Libre de Bruxelles (ULB) a décidé d’évacuer tous ses campus, à la demande des autorités locales.

    13h24 – La présidente du Front national, Marine Le Pen, exige « la fermeture immédiate de la frontière franco-belge ».

    13h20 – « Nous sommes face à une organisation qui dispose de gros moyens opérationnels » indique l’expert en terrorisme et ancien membre de la DGSE Claude Moniquet, dans une interview à l’Express. « Il est possible que l’interpellation de Salah Abdeslam ait accéléré ces attaques mais elle ne les a pas provoquées ».

    13h19 – Selon Russia Today, Daesh aurait revendiqué les attentats de Bruxelles. L’agence de presse russe avance également que les services spéciaux russes auraient averti les autorités belges de l’arrivée de terroristes. « Deux hommes âgés de 27 et 23 ans auraient quitté la Biélorussie fin février pour se rendre en Belgique » écrit RT.

    13h12 – La ministre de la Santé indique que « la France a proposé 10 SMUR (services mobiles d’urgence et de réanimation NDLR) et deux hélicoptères, mais nous n’en avons pour l’instant pas besoin. Nos hôpitaux sont capables de faire face ».

    13h08 – Le roi Philippe est en contact permanent avec le Premier ministre depuis le Palais, indique son service de presse. Il a notamment reçu les coups de téléphone des rois d’Espagne, des Pays-Bas, du Maroc et de Jordanie.

    13h04 – L’institution de l’islam sunnite Al-Azhar, basée en Egypte, condamne les attentats de Bruxelles dans un communiqué : « Ces crimes haineux violent les enseignements tolérants de l’islam. Si la communauté internationale ne s’unit pas pour faire face à cette épidémie, les corrompus ne cesseront jamais de perpétrer leurs crimes abjects contre les innocents ».

    13h01 – Vincent De Wolf, maire d’Etterbeek confirme l’ouverture d’un centre d’accueil pour l’entourage des victimes dans le cadre du déclenchement du plan d’urgence, situé rue des Champs 71, à Etterbeek.

    12h54 – Selon les informations de la RTBF, une kalachnikov a été retrouvée dans le hall des départs de l’aéroport Zaventem de Bruxelles.

    12h50 – La France « poursuivra de manière implacable la lutte contre le terrorisme, aussi bien sur le plan international qu’intérieur. […] Cette guerre doit être menée avec sang-froid, avec lucidité, avec détermination, parce qu’elle sera longue », indique François Hollande dans un communiqué.

    12h44 – Selon l’agence de presse Belga, des armes ont été découvertes dans le bâtiment de l’aéroport de Zaventem

    12h41 – La Libre Belgique rappelle que la dernière fois que l’aéroport de Zaventeem a été touché, c’était le « lundi de Pâques 1979 ». Ce jour-là, trois terroristes palestiniens avaient lancé des grenades sur des passagers qui débarquaient d’un vol en provenance d’Israël.

    12h38 – La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud Belkacem, annonce que les voyages scolaires français vers la Belgique prévus aujourd’hui sont reportés : « J’ai demandé à tous les établissements scolaires qui avaient prévu des déplacements scolaires vers Bruxelles de les annuler », a expliqué la ministre en marge d’une conférence de presse.

    12h35 – « Nous sommes tous concernés ». Le président de la République, François Hollande, fait une déclaration officielle : « Nous sommes devant une menace globale. « La France et la Belgique sont liées par l’horreur et j’ai assuré au gouvernement belge tout mon soutien. La guerre contre le terrorisme doit être menée dans toute l’Europe avec les moyens nécessaires, notamment en termes de renseignements. Et nous devons également agir sur le plan international. Le gouvernement a pris des mesures pour renforcer le contrôle aux frontières et renforcer la présence de policiers dans les dispositifs de transports ».

    Attentat de Bruxelles : des représailles à l’arrestation d’Abdeslam ?

    12h28 – Les attentats de Zaventem et du métro de Bruxelles ont-ils un lien avec l’arrestation de Salah Abdeslam ? « Nous n’avons aucune informations sur cela », a indiqué le Premier ministre belge en conférence de presse

    12h26 – François Hollande vient de publier un communiqué : « À travers les attentats de Bruxelles, c’est toute l’Europe qui est frappée. Ce qui exige d’elle qu’elle prenne les dispositions indispensables face à la gravité de la menace. La France qui a été elle-même attaquée en janvier et novembre dernier y prend toute sa part. Elle poursuivra de manière implacable la lutte contre le terrorisme, aussi bien sur le plan international qu’intérieur. Dans ces circonstances, le gouvernement français a décidé de renforcer encore le dispositif de sécurité, la police aux frontières et dans les infrastructures de transports ».

    12h22 – Maggie De Block, ministre belge de la Santé, annonce que les explosions à l’aéroport de Zaventem ont fait au moins 11 morts et 81 blessés.

    12h17 – Le nombre de blessés n’a pas encore fait l’objet de bilan officiel et définitif. Le Premier ministre belge a indiqué dans la matinée que les services d’urgence avaient comptabilisé de nombreux blessés graves. « Beaucoup de personnes ont perdu des jambes » a déclaré un témoin à l’aéroport international de Bruxelles auprès des journalistes de Sud Ouest.

    12h11 – Aucun enfant scolarisé à Bruxelles n’est autorisé à sortir de son établissement pour le déjeuner. « Les élèves doivent rester dans les écoles » annonce la cellule de crise gouvernementale.

    12h07 – Nouveau bilan provisoire : la série d’attentats de Bruxelles a fait au moins 26 morts. Selon les pompiers, 11 personnes ont été tuées à l’aéroport de Zaventem, 15 ont trouvé la mort la station Maelbeek du métro bruxellois.

    12h00 – Anne Hidalgo, la maire de Paris a annoncé que la Tour Eiffel sera illuminée aux couleurs de la Belgique ce soir, en hommage aux victimes.

    11h55 – Le procureur fédéral de la Belgique s’exprime : « Un des deux attentats, le premier à Zaventem, a été perpétré par un kamikaze. On ne peut pas donner plus de détails sur l’enquête ». Un juge d’instruction a été saisi pour cet attentat mené à l’aéroport.

    11h49 – Une source aéroportuaire annonce à l’AFP que « le dispositif de prévention et de sécurisation est en cours de déploiement sur chacun des huit terminaux de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, avec contrôles des trains en provenance de Bruxelles ». Quatre patrouilles de véhicules légers blindés ont été mobilisées à l’aéroport d’Orly.

    11h45 – Le Premier ministre belge, Charles Michel, vient de déclarer en conférence de presse qu' »il y a de nombreux morts ». Il a confirmé que « deux attentats » avaient eu lieu ce matin, à l’aéroport et dans le métro.

    11h42 -Les autorités belges annoncent que la sécurité des centrales nucléaires du pays a été renforcée.

    11h36 – Des sources policières citées par iTélé parlent d’un « véritable massacre » dans le métro de Bruxelles, du fait du caractère « très confiné » du lieu de l’attentat. Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été communiqué sur le nombre de victimes à la station Maelbeek.

    11h25 – 400 policiers et gendarmes supplémentaires seront désormais déployés dans les gares, aéroports et métros de Paris et d’Ile-de-France, a notamment indiqué le ministre de l’Intérieur, qui rappelle que la menace terroriste demeure très importante.

    11h21 – Des informations non confirmées indiquaient ce matin que les explosions avaient eu lieu près du comptoir d’American Airlines. La compagnie a fait savoir qu’aucun de ses salariés n’avait été répertorié comme blessé dans l’attentat sruvenu à Bruxelles Zaventem.

    Attentats de Bruxelles : la France renforce les dispositifs de sécurité

    11h18 – Bernard Cazeneuve fait un point sur les dispositifs de sécurité déployés en France : J’ai décidé de déployer 1600 policiers supplémentaires à la fois au contrôles aux frontières mais aussi dans les infrastructures ferroviaires, aérienes et maritimes. […] Les accès aux zones de transports sont désormais réservés aux individus munis d’un titre de transport ou à ceux en possession de leur carte d’identité ».

    11h15 – Le ministre de l’Intérieur français, Bernard Cazeneuve, s’exprime : « Des attentats on frappé la Belgique. Nos pensées vont naturellement aux victimes, à leurs proches ainsi qu’à l’ensemble des autorités belges auxquelles nous réaffirmons notre solidarité. Nous venons de faire le point sur notre dispositif en place aux frontières et dans les transports. Nous n’avions pas attendu cette attaque pour réhausser notre niveau de sécurité. Depuis le 13 novembre, 5000 policiers et gendarmes sont mobilisés aux contrôles de nos frontières ».

    11h12 – Selon un porte-parole des pompiers à l’Agence France Presse, le bilan des attentats de Bruxelles – provisoire – serait de 21 morts sur l’ensemble des deux sites touchés par l’attaque.

    11h06 – Les gares de Bruxelles-Midi, de Bruxelles-Nord, de Bruxelles-Central, de Bruxelles-Schuman, de Bruxelles-Luxembourg et de Bruxelles-National Aéroport sont fermées.

    10h58 – Selon plusieurs sources policières, il n’y aurait pas eu de fusillades avant les explosions, seulement quelques coups de feu. Les terroristes auraient privilégié l’effet de surprise en faisant exploser leur bombe pour ne pas être stoppés par les forces de sécurité présentes dans l’aéroport de Bruxelles Zaventem.

    10h53 – Les avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Bruxelles Zaventem sont détournés vers plusieurs aéroports européens, dont celui d’Anvers et ceux de Paris.

    10h50 – Tous les trains Thalys à destination et en provenance de Belgique sont annulés. La frontière franco-belge vient d’être fermée.

    10h48 – Les autorités ont mis en ligne un compte Twitter à consulter pour tous ceux qui veulent prendre des nouvelles, afin de contourner les problèmes techniques de saturation, il s’agit de cette page.

    10h43 – Le parquet fédéral confirme qu’il s’agit d’une attaque suicide à l’aéroport.

    10h39 – Selon des sources policières citées par France Info, il y aurait près de 10 morts dans le métro bruxellois de Maelbeek, suite à l’explosion d’une bombe. Ce bilan n’est pas confirmé par les autorités.

    10h34 – La cellule de crise mise en place par les autorités demandent aux Bruxellois de privilégier les SMS et les réseaux sociaux pour rassurer leur entourage. « N’encombrez pas le réseau téléphonique », écrit le Crisis Center Belgium sur Twitter.

    10h31 – La sécurité a été renforcée en France dans les aéroports, les gares et les transports en commun à Paris. François Hollande s’est réuni avec Bernard Cazeneuve et Manuel Valls à l’Elysée.

    10h24 – « Ne vous déplacez pas » : c’est la consigne des autorités belges qui demandent à la population de Bruxelles de ne pas prendre les transports en commun et de rester au bureau ou bien à domicile. La menace terroriste demeure encore très grande ce matin dans la capitale belge.

    10h20 – Selon BFM TV, « les services de renseignement belges avaient eu hier l’information d’une attaque imminente ».

    10h20 – Selon un premier bilan officiel, au moins 13 personnes sont mortes et 35 blessées à la suite de l’attentat survenu à l’aéroport de Zaventem ce matin.

    10h14 – Une troisième bombe qui n’a pas explosé a été retrouvé à l’aéroport de Zaventem, indique France Info. Selon plusieurs sources, il s’agirait d’une attaque suicide, les auteurs des attentats se seraient fait exploser.

    10h09 – 13 morts et 35 blessés selon la VRT, la télévision publique flamande. Selon ce média, l’attaque survenue ce matin dans le hall de l’aéroport de Zaventem serait un attentat kamikaze.

    10h00 – Le niveau de la sécurité a été relevé à l’aéroport international français de Roissy-Charles de Gaulle.

    9h55 – Une équipe de déminage vient de stationner aux alentours de la station de métro Malbeek. Le périmètre est bouclé et fermé à la circulation, la presse est pour l’heure tenue à l’écart.

    9h51 – La rédaction du Soir indique qu' »au vu des circonstances », il est déconseillé de se déplacer dans le centre de Bruxelles.

    9h44 – « Ce sont de représailles, une riposte », affirme sur France Inter Roger Marion, l’ancien chef de la division nationale anti-terroriste de la direction centrale de la police judiciaire. Salah Abdeslam a été arrêté vendredi dernier, après une traque de plusieurs mois. Le terroriste avait bénéficié de l’aide d’un réseau bien constitué.

    9h43 : Un centre d’appel a été ouvert pour tous ceux qui désirent obtenir des informations : 1771

    9h37- Pour le moment, les autorités ne confirment pas l’acte terroriste à la station Maelbeek, mais de la fumée s’échappe et des personnes sont blessées. Une explosion dans le métro de Bruxelles a bien eu lieu.

    9h33 – Le niveau de sécurité dans les aéroports régionaux de Flandre a été relevé à 4, a annoncé le ministre flamand en charge des aéroports, Ben Weyts.

    9h28 – Selon la RTBF, on dénombrerait 10 morts et 30 blessés. Les images des dégâts sont impressionnants :

    9h23 – Des coups de feu auraient été entendus dans la hall des départs de Brussels Airport. Un individu aurait crié quelque chose en arabe avant que les deux explosions ne retentissent, indiquent plusieurs témoins cités par l’agence Belga.

    9h20 – Un numéro d’urgence pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés : 02 506 47 11

    9h18 – Selon la RTBF,  « il y aurait aussi une explosion à la station métro Maelbeek ». Le métro bruxellois est en cours de fermeture. Des images sont déjà diffusées sur Twitter.

    9h15 – L’aéroport de Charleroi fera à un point presse à 10 heures, notamment sur la logistique déployée pour assurer le trafic suspendu à l’aéroport de Zaventem.

    9h12 – Les premiers témoignages affluent. Le Soir publie celui du député Gorges Dallemagne, dont l’épouse était sur place : « Elle m’a appelé pour me dire qu’il y avait eu des explosions vers 7h58. […] Elle a vu des victimes de bris de vitres quittant l’aéroport, des personnes âgées mises sur des brancards, les premiers secours arrivant ».

    Zaventem : c’est un attentat

    9h06 – Il ne fait guère de doute selon les forces de police sur place qu’il s’agit d’un attentat. Les deux explosions ont eu lieu à quelques secondes d’intervalle, à deux endroits différents, ce qui exclue à priori l’hypothèse de l’accident.

    9h02 – Selon la chaîne de télévision belge VTM, il y aurait 11 morts et 20 blessés. Un premier bilan qui n’a pas été encore confirmé.

    8h59 – Le plan catastrophe provincial a été déclenché, vient d’indiquer le gouverneur du Brabant flamand Lodewijk De Witte. Le centre de crise national a été monté en urgence.

    8h54 : Selon les informations de France Info, il y aurait 12 morts. La police confirme pour le moment la mort d’au moins une victime. BFMTV, qui cite une source de la police belge, parle de 11 morts.

    Attentat à Zaventem : plusieurs explosions, ce qu’il s’est passé

    Deux explosions ont retenti à l’aéroport de Zaventem ce mardi matin, un peu avant 8 heures. La première a eu lieu sur la piste, devant l’aérogare. Les vitres de l’édifice de l’édifice ont été soufflées. Plusieurs blessés ont été vus par un témoin rapporte la RTBF. Une deuxième explosion a été confirmée. Elle aurait eu lieu dans le hall des départs, tout près du comptoir d’American Airlines, où il y avait ce matin beaucoup de monde.

    Les bâtiments sont encore en cours d’évacuation. Tous les vols ont été suspendus au décollage. Tous les vols d’arrivée ont été reportés vers l’autre aéroport de la capitale belge. L’aéroport le plus important de Bruxelles (aéroport international) a été fermé ainsi que la route d’accès vers la ville. Le trafic ferroviaire qui dessert les bâtiments a été interrompu. Pour l’heure, la situation est confuse, le plan « catastrophe » a été activé. Un témoin s’est exprimé sur la chaîne belge La Première vers 8h30 : « C’est un peu la panique. Il y a pas mal de blessés. On nous a fait dégager. Les ambulances arrivent non stop, des gens sont encore à terre ».

    Selon la VRT, citant des pompiers de Zaventem, il y aurait plusieurs morts et plusieurs blessés.

    Article le plus lu : Attentats à Bruxelles : dernières infos [EN DIRECT] : voir les actualités

    Explosions à l’aéroport de Bruxelles : « Il y avait des blessés partout, certains ne bougeaient plus »

    Il est 7h58. Deux explosions retentissent dans le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles-National, mardi 22 mars. S’ensuit une scène de panique. Les premiers témoignages arrivent sur les réseaux sociaux.

    J’ai entendu la première explosion j’ai pris un enfant dans les bras je l’ai caché sous un comptoir.“ Peter, employé de swissport #AFP

    Le même employé : « Il y avait des blessés partout, certains ne bougeaient plus. Je voulais aider, mais je ne pouvais pas.” #AFP #Bruxelles

    Un passager décrit “le plafond tombé, une odeur de poudre”, il a vu “du sang dans l’ascenseur. Il doit y avoir des blessés.” #AFP

    “Elle a vu des victimes de bris de vitres quittant l’aéroport, des personnes âgées mises sur des brancards, les premiers secours arrivant. Elle a vu une partie du faux-plafond qui était effondrée. Elle a évoqué deux explosions entendues depuis le hall des départs”, raconte à RTL le député belge, Georges Dallemagne. Il a déposé sa femme à l’aéroport peu avant 8 heures. Elle l’a immédiatement rappelé : “Elle m’a dit qu’il y avait eu des explosions vers 7h58. Elle a couru immédiatement, en état de choc, vers l’hôtel Sheraton puis est retournée prendre ses bagages, se rendant compte que dans sa zone de provenance le danger était écarté.”

    “On ne sait pas quoi faire de nous”

    Les passagers sont aussitôt évacués. Mais selon un témoin, l’évacuation semble chaotique.

    Passagers évacués de l’aéroport de #Bruxelles #AFP pic.twitter.com/BRSJzaYZrO

    La tension montre entre les forces spéciales et les gens autour pic.twitter.com/suc5T6dUy9

    Attentats de Bruxelles : «Un pied de nez à la France et à la Belgique»

    Attentats de Bruxelles : «Un pied de nez à la France et à la Belgique»

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    Périmètre de sécurité près de la station de métro Maalbeek à Bruxelles le 22 mars 2016. / EMMANUEL DUNAND/AFP

    INTERVIEW – Ces attentats n’ont pour l’heure pas été revendiqués mais pour Mathieu Guidère, islamologue et spécialiste du monde arabe et musulman, ces attentats sont la signature de Daech.

    Journée cauchemar à Bruxelles. Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans des attentats coordonnés dans la capitale européenne. Le dernier bilan annoncé par le premier ministre belge Charles Michel indique que les attaques ont fait au moins 26 morts et des dizaines de blessés. Une première attaque a eu lieu à l’aéroport de Bruxelles vers 8H00 ce matin. Deux explosions ont été entendues. Plus tard, le procureur du Roi a annoncé qu’il pourrait s’agir d’un attentat suicide. Vers 9H30, une autre explosion a eu lieu à la station Maalbeek du métro de Bruxelles. Ces attentats n’ont pour l’heure pas été revendiqués. Analyse de Mathieu Guidère, islamologue et spécialiste du monde arabe et musulman.

    LE FIGARO. – Pensez-vous qu’il s’agisse d’attaques perpétrées par Daech?

    Mathieu Guidère. – C’est probablement l’Etat islamique. On est sur une copie des attentats de Paris avec des attaques coordonnées, dans des lieux publics emblématiques. C’est le même mode opératoire, le même type de cibles qu’à Paris, la même signature. Repérages des lieux, mise au point des explosifs, location de voiture…Ce sont des attaques très préparées, avec beaucoup de logistique mais pas nécessairement beaucoup de monde pour les passages à l’acte. Comme à Paris, il est probable qu’on soit sur des commandos de deux trois personnes. Et ça, c’est une marque de fabrique de Daech. Avant on avait peu de monde pour la logistique mais beaucoup de monde pour le passage à l’acte. Eux préparent très bien leurs attentats et mobilisent beaucoup d’individus en amont.

    » À lire aussi: EN DIRECT – Les dernières informations sur les attentats de Bruxelles

    Pensez-vous que l’arrestation de Salah Abdeslam la semaine dernière ait un lien avec ces attentats?

    Son arrestation a sûrement précipité les opérations qui étaient prévues de longue date. Il est tout à fait possible que l’interpellation ait donné le top départ: «Si je tombe, allez-y». Mais je pense surtout que c’est un pied de nez fait à la France et à la Belgique qui avaient crié victoire après sa capture. Selon moi, le message envoyé par Daech, c’est: «Vous n’avez attrapé qu’un second couteau. Vous allez voir les professionnels maintenant». Ce qui est certain, c’est que les responsables politiques, belges comme français, en ont trop fait. Tout comme les médias. Les services franco-belges se sont concentrés sur Salah Abdeslam qui n’est qu’un kamikaze raté, menacé de mort par l’Etat islamique. On en a fait une star alors que ce n’est qu’un adjudant de la logistique. Et pendant ce temps-là, un attentat coordonné se préparait alors même que la vigilance était à un très haut niveau.

    Selon vous, s’agit-il de terroristes qui étaient dans l’entourage de Salah Abdeslam?

    Pour moi, ce sont d’autres cellules qui ont été activées à Bruxelles. Ces commandos ont été armés, entraînés dans une logique militaire. Le cerveau des opérations a sûrement fait un séjour en Irak. Quant aux exécutants, il est possible que certains n’aient jamais quitté la Belgique ou la France.

    L’exécutif accusé de «récupération» après l’arrestation de Salah Abdeslam 
    Aéroport de Bruxelles: le parquet confirme un attentat suicide 
    Explosions à Bruxelles: «Des répliques à l’arrestation d’Abdeslam» 
    Explosions à Bruxelles: mesures de sécurité maximales dans les transports franciliens 

    En direct : au moins 13 morts à l’aéroport de Bruxelles, 15 dans une station de métro  

    Une double déflagration s’est produite vers 8 heures, dans le grand hall des départs de l’aéroport de Zaventem. A 9 h 11, une autre a eu lieu au métro proche du Parlement européen.

    • Bruxelles a été frappée mardi matin par « deux attentats », a affirmé le premier ministre belge Charles Michel. Ces attaques ont fait au moins 28 morts et 90 blessés ;
    • Un conseil national de sécurité sera convoqué dans la journée. Le niveau d’alerte antiterroriste est passé à son maximum ;
    • Un numéro d’urgence pour les personnes qui auraient des proches dans les endroits concernés a été activé : 00 (32) 2 506 47 11 ;
    • Vous êtes à l’aéroport Zaventerm ou à proximité de la station de métro Maelbeek ? Envoyez-nous votre témoignage ou vos coordonnées à l’adresse temoignageslemonde@gmail.com.

    Lire notre article : Ce que l’on sait des explosions à Bruxelles

    Attentats : terreur en plein Bruxelles

    EN IMAGES. Attentats : terreur en plein Bruxelles

    La capitale belge s’est réveillée terrorisée ce mardi. Peu avant 8 heures, des explosions meurtrières ont frappé l’aéroport international de Bruxelles, précédant une autre explosion à la station de métro Maelbeek, dans le coeur du quartier européen cette fois.

    L’ensemble des transports a été aussitôt interrompu : plus aucun avion ne décolle ni n’atterrit et les bus, trams et métros ont été également été suspendus.
    Le niveau d’alerte, qui était jusque-là au niveau trois, est passé au niveau 4, son niveau maximal, pour l’ensemble du pays.

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    EN DIRECT. Aéroport Zaventem, métro Maelbeek… plusieurs explosions à Bruxelles

    INTERNATIONAL – La capitale belge est attaquée. Quatre jours après l’arrestation de Salah Abdeslam, plusieurs explosions ont eu lieu ce mardi 22 mars à l’aéroport Zaventem et dans le métro à Bruxelles, ont rapporté plusieurs témoins et des médias belges.

    Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration, selon des médias belges. De la fumée s’échappait du bâtiment, selon les images retransmises. Des tirs et des cris en arabe ont été entendus avant les explosions selon des témoins cités par l’agence Belga. Puis c’est dans la station de métro Maelbeek qu’une explosion a été entendue.

    « Ce matin à Zaventem (aéroport international de Bruxelles) deux explosions se sont produites dans le hall des départs, l’une étant probablement provoquée par un kamikaze et un petit peu après une demi-heure après une explosion s’est produite à (la station de métro) Maelbeek », dans le quartier européen de la capitale belge, a-t-il dit. Le bilan, en constante évolution, évoque plus de 26 morts.

    » Suivez ci-dessous en direct les dernières évolutions:

    Un ceinture d’explosifs non actionnée découverte à l’aéroport de Bruxelles

    L’agence de presse Reuters relaye une information de la chaîne flamande VTM selon laquelle une ceinture d’explosifs a été retrouvée à l’aéroport de Bruxelles.

    Selon la RTBF, des armes, dont une kalachnikov, ont été retrouvées dans le hall de l’aéroport Zaventem à Bruxelles.

    « L’enquête est toujours en cours », a dit Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères, interrogé par la télévision belge RTBF. « On craint toujours qu’il y ait des personnes dans la nature », a-t-il ajouté.

    Nous ne laisserons jamais ces terroristes gagner », a déclaré mardi le Premier ministre britannique David Cameron à l’issue d’une réunion d’urgence de son gouvernement consacrée aux attentats de Bruxelles.

    « Nous faisons face à une menace terroriste très concrète à travers les différents pays européens », a ajouté David Cameron, appelant à la solidarité. « Aujourd’hui est un jour de sympathie, de condoléances et aussi de renforcement de notre propre sécurité », a-t-il dit.

    Al-Azhar, prestigieuse institution de l’islam sunnite basée en Egypte, a condamné mardi les attentats meurtriers perpétrés à Bruxelles, estimant qu’ils violaient « les enseignements tolérants de l’islam ».

    « Al-Azhar condamne fermement ces attaques terroristes. Ces crimes haineux violent les enseignements tolérants de l’islam », a indiqué dans un communiqué l’institution. « Si la communauté internationale ne s’unit pas pour faire face à cette épidémie, les corrompus ne cesseront jamais de perpétrer leurs crimes abjects contre les innocents », a-t-elle ajouté.

    Le ministère des Affaires étrangères égyptien a également condamné les explosions. « L’heure est venue pour la communauté internationale d’adopter une position décisive pour faire face au terrorisme », a estimé le ministère dans un communiqué, réclamant « des mesures rapides et efficaces » pour empêcher « le financement » et « le recrutement des groupes terroristes ».

    La maire de Paris Anne Hidalgo a appelé à un « rassemblement silencieux » mardi à 19h00 sur le parvis de l’Hôtel de Ville de la capitale pour « rendre hommage aux victimes des attentats de Bruxelles ».

    La maire de Paris, avec l’ambassadeur de Belgique Vincent Mertens de Wilmars, « invite les Parisiens » à ce rassemblement silencieux, indique un communiqué. Exprimant sa « complète solidarité et celle des Parisiens », Hidalgo avait auparavant annoncé que la Tour Eiffel serait illuminée mardi soir aux couleurs de la Belgique.

    Face aux informations diffusées par les médias locaux, la justice belge a demandé mardi à la presse de ne pas communiquer « sur l’enquête en cours ». Une requête intervient après que la capture de Salah Abdeslam a dû être accélérée par la police à cause de fuites dans la presse.

    Le Soir, qui avait divulgué quelques détails sur le travail de la police mardi midi, a rapidement assuré ne plus communiquer sur le sujet jusqu’à nouvel ordre.

    En novembre dernier, en pleine enquête sur les attentats de Paris et St Denis, les médias belges avaient aussi respecté la consigne du silence radio et les internautes s’étaient amusés à publier des photos de chats au lieu de détails sur l’avancée des recherches de la police pour ne pas entraver leur travail.

    La Libre a choisi de son côté de publier une photo de paysage, en réponse à la demande de la justice.

    La Commission a réagi mardi en assurant qu’elle se « tenait aux côtés des habitants de Bruxelles et se voulait unie face au terrorisme ». Les drapeaux qui flottent habituellement devant le siège ont été mis en berne.

    American Airlines a indiqué mardi que les explosions survenues à l’aéroport international de Bruxelles ne s’étaient pas produites près de son comptoir d’enregistrement, assurant qu’aucun de ses salariés n’avait été répertorié comme blessé.

    Des informations circulant sur les réseaux sociaux avaient auparavant laissé entendre qu’une explosion s’était produite près du comptoir d’enregistrement de la compagnie aérienne américaine.

    En préambule d’une réunion du conseil de l’Attractivité, François Hollande a prononcé quelque mots en lien avec les attentats de Bruxelles. « La France et la Belgique sont liées par l’horreur », a déclaré le chef de l’Etat, assurant aux services belges que leurs homologues français sont disposés à les aider. « Cette guerre contre le terrorisme sera longue », met en garde le président de la République.

    Il réclame « l’unité au plan européen et mondial » mais « l’unité la plus indispensable est au plan national ». « Chacun doit avoir conscience que nous devons être dans la cohésion et la solidarité », conclut François Hollande.

    L’ explosion à la station Maelbeek a fait au moins 15 morts et 55 blessés a annoncé l’exploitant du métro bruxellois. Provisoirement, le bilan total passe donc à 26 morts.

    Dans sa première déclaration après les attentats de Bruxelles, François Hollande a affirmé que « c’est l’Europe qui est frappée ». Le président de la République a réuni ce matin à l’Elysée une réunion de crise avec les principaux ministres concernés.

    A l’issue de celle-ci un communiqué a été diffusé par ses services.

    hollande bruxelles

    Le ministère de l’Education nationale a annoncé avoir demandé aux recteurs d’académie d’annuler les voyages scolaires à destination de la Belgique ou en transit par ce pays et de recenser tous les voyages actuellement en cours dans le pays.

    « Selon la situation de chaque groupe scolaire, les élèves sont immédiatement rapatriés ou confinés jusqu’au rapatriement », précisent les services de Najat Vallaud-Belkacem.

    La surveillance a été « renforcée » et des « mesures de sécurité supplémentaires » ont été prises dans les centrales nucléaires de Belgique, a indiqué mardi l’agence de presse belge Belga après les attentats dans le métro et l’aéroport international de Bruxelles.

    « Les véhicules sont contrôlés, la police et l’armée sont sur place », a précisé Belga. La Belgique compte deux centrales nucléaires équipées de sept réacteurs.

    Chaque responsable politique y va de sa réaction après les attentats de Bruxelles. Marine Le Pen adresse « une pensée aux nombreuses victimes » et appelle surtout à une prise de mesures fortes en France. Elle réclame notamment « la fermeture totale de la frontière franco-belge » alors que Bernard Cazeneuve a annoncé un renforcement des contrôles et la mobilisation de centaines de policiers et gendarmes supplémentaires.

    La présidente du Front national estime aussi que la France doit affronter « des zones de non-droit du type de Molenbeek », du nom de la commune belge où Salah Abdeslam a été arrêté. Pour y faire face, la leader d’extrême-droite réclame « une vaste opération de police pour investir l’ensemble de ces quartiers ». « Il faut vider les caves, le laxisme n’a que trop duré », résume-t-elle.

    Réagissant à l’attaque terroristes qui a fait au moins 21 morts à Bruxelles, le premier ministre Charles Michel a évoqué un « moment noir pour notre pays », frappé par des attentats « aveugles, violents et lâches ». « J’appelle tout le monde au calme, à l’unité, à la solidarité », a-t-il a jouté.

    Le premier ministre a aussi déploré « de nombreux morts, de nombreuses personnes blessées parfois gravement », sans toutefois donner de bilan précis. Selon lui, il n’y a pour l’heure « pas d’information d’un lien avec l’arrestation d’Abdeslam ».

    La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé que, en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, la Tour Eiffel sera illuminée aux couleurs de la Belgique (noir, jaune, rouge) ce mardi soir.

    Après avoir fait part de son « effroi » et exprimé « sa solidarité et son soutien » aux victimes et aux autorités belges, Nicolas Sarkozy a demandé au gouvernement d’adapter « nos dispositifs de sécurité » et de renforcer « nos partenariats de renseignement ». « C’est un impératif absolu », estime le chef de l’opposition.

    Le président du Conseil européen Donald Tusk a fait part de son « horreur » après les « attentats terroristes » qui ont fait au moins 21 morts et des dizaines de blessés et dans le métro de la capitale belge.

    « Ces attaques marquent un nouveau niveau de bassesse par les terroristes au service de la haine et de la violence », a déploré Donald Tusk dans une communiqué. Un des attentats a visé la station de métro de Maelbeek, à quelques centaines de mètres des bâtiments des institutions européennes à Bruxelles.

    La chef de la diplomatie européenne Federica Moherini a déploré un « jour très triste pour l’Europe » après les attaques de Bruxelles qui ont fait au moins 21 morts, lors d’une conférence de presse mardi à Amman.

    C’est « un jour très triste pour l’Europe, au moment où l’Europe et sa capitale souffrent de la même douleur que cette région (du Moyen-Orient) a connue et connaît chaque jour », a déclaré Frederic Mogherini, émue aux larmes, aux côtés du ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh.

    Après Bernard Cazeneuve, c’est Manuel Valls qui a pris la parole depuis l’Elysée à l’issue d’une réunion de crise. « Nous sommes en guerre », a répété le premier ministre, précisant aussi que la menace est plus élevée maintenant qu’elle ne l’était avant le 13-novembre.

    A la sortie d’une réunion de crise à l’Elysée, Bernard Cazeneuve a annoncé que 1600 policiers et gendarmes de plus ont été mobilisés en différents points du territoire pour assurer le contrôle aux frontières et la sécurité dans les transports aériens, maritimes et ferroviaires.

    400 policiers et gendarmes supplémentaires sont mobilisés en Ile-de-France, notamment aux aéroports de Roissy et Orly, dans les métros, les gares, les espaces publics et les zones réservées. 600 autres membres des forces de l’ordre sont mobilisés en plus sur le reste du territoire.

    Par ailleurs, quatre mesures ont été annoncées:
    – accès aux zones publics des établissements de transports seulement pour les voyageurs avec billets
    – messages préventifs diffusés par les opérateurs pour le grand public
    – dans le cadre de l’opération Sentinelle, les forces militaires sont redéployées vers les lieux de transport.
    – palpation et fouilles systématisées

    Depuis les attentats du 13 novembre, les contrôles aux frontières ont été renforcés. Ils se déroulent sur 220 points du territoire dont 42 de manière systématique, a annoncé Bernard Cazeneuve. « 6 millions de personnes ont été contrôlées et 10.000 personnes ont été empêchées d’entrer en France », a précisé le ministre.

    Après quelques heures de flottement, le réseau social a fini par lancer son « Safety Check » pour Bruxelles. Ce dispositif inauguré au moment des attentats de Paris permet aux utilisateurs situés dans la zone concernée de rassurer leurs proches.

    Le bilan s’alourdit. Les explosions à Bruxelles ont fait au moins 21 morts, selon un bilan des pompiers relayé par l’AFP.

    Il y a « 11 morts » à l’aéroport de Zaventem et également « une dizaine » à la station Maalbeek dans le quartier européen « où il y a eu une très grosse explosion dans le métro », a rapporté un représentant des pompiers. « La plupart des blessés ont déjà été évacués, la situation est assez chaotique ».

    Le procureur du roi a confirmé qu’il y avait eu un attentat suicide à Bruxelles, plus précisément concernant l’explosion survenue à l’aéroport Zaventem.

    « Ce matin à Zaventem (aéroport international de Bruxelles) deux explosions se sont produites dans le hall des départs, l’une étant probablement provoquée par un kamikaze et un petit peu après une demi-heure après une explosion s’est produite à (la station de métro) Maelbeek », dans le quartier européen de la capitale belge, a aussi précisé mardi le procureur fédéral belge.

    Un policier interrogé par l’AFP a évoqué « plusieurs morts » dans la station de métro de Maelbeeck à Bruxelles. La photo de la rame éventrée partagée par RTL Info laisse deviner la violence de la déflagration.

    Après Francfort et Paris, c’est au tour de Londres de renforcer la sécurité de son aéroport en réaction aux explosions survenues à Bruxelles. « La sécurité des passagers et des employés à Gatwick est la priorité absolue de l’aéroport. En raison des terribles incidents à Bruxelles, nous avons augmenté notre présence sécuritaire et les patrouilles à l’aéroport », a déclaré un porte-parole de Gatwick.

    Par ailleurs, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence liée à ces explosions « plus tard dans la matinée » sur son compte Twitter.

    Plus aucun train Thalys ou Eurostar ne circule à destination ou en provenance de Bruxelles, au départ des Pays-Bas, de la France ou de Londres. À la gare du Nord à Paris, la file d’attente commence à s’allonger.

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    Attentats de Bruxelles: entre Manneken-Pis et Tintin, les dessinateurs solidaires

     LEXPRESS.fr

    trois-dessins-en-hommage-aux-victimes-des-attentats-de-bruxelles-par-joann-sfar-plantu-et-yak_5568965Trois dessins en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, par Joann Sfar, Plantu, et Yak

    Plusieurs dessinateurs ont exprimé leur solidarité avec les victimes de Bruxelles. Entre Tintin et le Manneken-Pis, ce sont tous les symboles de la Belgique qui sont invoqués.

    L’émotion n’attend pas. Quelques heures à peine après l’annonce d’une explosion à l’aéroport Zaventem de Bruxelles, plusieurs dessinateurs se sont emparés de leurs crayons pour exprimer leur solidarité avec les victimes.

     

    Yak convoque un autre symbole de la ville, l’Atomium, dont les éléments sont en pleurs.


    L’illustratrice de presse Louison a quant à elle décidé de représenter un Milou en pleurs en compagnie d’un autre chien, que l’on soupçonne être parisien, et qui le console.

    Attentats à Bruxelles : des témoins racontent l’horreur

    Des témoins des attentats perpétrés à Bruxelles racontent l’horreur.

    Attentats à Bruxelles – Les cours et activités suspendus sur les deux campus bruxellois de l’UCL

    L’Université catholique de Louvain (UCL) a décidé mardi de suspendre tous les cours et activités extra-universitaires sur ses deux sites bruxellois (Woluwe et Saint-Gilles) après les explosions meurtrières dans la capitale, a indiqué sa porte-parole.

    Les activités sur les autres campus de l’université en Wallonie sont elles maintenues, a-t-elle précisé.

    L’autre grande université bruxelloise, l’ULB, tenait elle toujours mardi en fin de matinée une réunion de crise, a indiqué son porte-parole.

    La Haute école de communication sociale de Bruxelles, l’Ihecs, prie ses étudiants de rester chez eux.

    «Le (bâtiment) BV1 a été évacué. Le bâtiment principal, rue de l’Etuve, est fermé», indique l’institution sur Twitter.

    La Erasmushogeschool indique quant à elle avoir suspendu toute ses classes et activités.

    La VUB demande aux personnes qui sont encore chez elles de ne pas se rendre sur le campus et celles qui y sont de ne pas bouger. «Un encadrement psychosocial a été mis en place», précise l’Université sur le réseau social.

    Le gouvernement de la Fédération recommande aux établissements supérieurs bruxellois de conserver confinés les étudiants déjà présents dans leurs enceintes. Les étudiants qui ne sont pas aux cours sont, eux, invités à rester chez eux.

    ================

    commentaires

    • Praore munde !
      Sei completament estabanit de bere tan de malur praqui bas !!!
      Mè mé damandi ce tot aqua, l’aben pas pla cerquat desempuish ta lontemps !
      Qal dire que ço que aben samenat comença a leba !
      Adishats pla !

    • Où sont les « bonnes âmes belges » qui reprochaient encore la semaine dernière à la France d’être en Etat d’urgence et de procéder à des interpellations anormales? Il y a peut être une raison d’espérer que l’Europe de Junker puisse abandonner son attitude pro-migratoire.

    • « Pied de nez » ?????
      Quelle indécence honteuse pour qualifier un crime de masse!

    • Des Molenbeek il y en a partout en Europe, ça va faire mal….

    • Curieux le nombre de réactions des fn …Preuve qu’ils ont le net dans la cave où ils se sont réfugiés ce matin !!!

    • Entièrement d’accord avec l’auteur. Ce qui est profondément inquiétant, c’est que dans une ville soumise à une enquête serrée pour Abdeslam, cela n’a pas empêché les autres cellules d’agir.

    • L’UOIF, vitrine française des Frères Musulmans fondés par le grand-père de l’icône de gauche Tariq Ramadan, est l’allié et les relais des socialistes au sein CFCM. aussi je ne peux m’empêcher de rappeler la déclaration de Muhammed Mahdi Akef, Guide suprême des Frères Musulmans de 2004 à 2010: “Le but des Frères Musulmans est de créer un état islamique mondial. Nous, les musulmans, nous immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre le contrôle de l’Europe”.

    • Ces fanatiques islamistes vont-ils faire sortir les français du politiquement correct?
      Voila où nous mène la politique actuelle du « tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil ». Cela fait plus de trente ans qu’on est menacé de l’intérieur mais à cause du politiquement correct il est interdit d’en parler sous peine de passer pour des racistes !

      Jean                        pauvre oups …. vous croyez que le fn va empecher que des attentats soient commis ?? vous pouvez expliquer comment ….je vous plains sincèrement !!

      Gil2015                  Peine de mort pour là crime terrorisme

      Hyrkos                   De tout coeur avec nos amis Belges ! Courage !

      Oups                      La France va bien voter en 2017 surtout et un grand ménage dans l’union européenne! !!aux armes citoyens

      Jean-richard      Et oui, quand on cultive la gangrène il faut s’attendre à l’attraper.

      Lola2206              La France soutient la Belgique dans ce terrible drame.

    POLÉMIQUE L’information déjantée, au Kärcher !

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    adiac

    Libye : fallait-il renverser Kadhafi ?

    et

    La déliquescence de l’État libyen et la dissémination du terrorisme dans la région relancent le débat sur l’opportunité de l’intervention de l’Otan contre l’ex-« Guide » de la Jamahiriya.

    La Libye de 2014 offre le spectacle d’un chaos inextricable. Le pays a basculé dans une guerre civile qui ne dit pas sans nom. En Cyrénaïque, l’opération Dignité, lancée par le général à la retraite Khalifa Haftar, sauveur autoproclamé, contre les jihadistes est loin d’être un succès. À Tripoli, les milices de Zintan et de Misrata, hier alliées contre Kadhafi, se livrent une bataille acharnée pour le contrôle de l’aéroport international. Le gouvernement est totalement impuissant, l’armée et la police sont à l’agonie. Les espoirs de la Libye libre de 2011 se sont évaporés. Du coup, c’est toute la révolution qui est en question.

    >> Lire  : Les islamistes annoncent la formation prochaine de leur gouvernement

    « Fallait-il tuer Kadhafi ? » s’interroge Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, dans les colonnes du Monde diplomatique (août 2014). Non, il n’était pas dit que l’exécution vengeresse du « Guide » dans les faubourgs de Syrte, le 20 octobre 2011, fût la seule issue possible. Mais, avant et après la constitution d’une coalition pour l’arrêter, Kadhafi, qui avait sciemment choisi la voie du glaive, a rejeté toutes les portes de sortie qui lui étaient offertes.

    « Zenga, zenga »

    Ses imprécations télévisuelles hallucinées contre les « rats », qu’il menaçait de poursuivre « zenga, zenga » (« rue par rue »), n’ont d’égal que celles de son « réformateur » de fils, Seif el-Islam, lequel promettait aux insurgés des « rivières de sang ». Autant de pièces à conviction qui pèseront lourd devant le tribunal de l’Histoire.

    En février 2011, J.A. donnait le ton en titrant en une « Kaddafou », avec ce commentaire : « Pourquoi et comment le dictateur libyen en est venu à massacrer son peuple ». L’édito de Béchir Ben Yahmed ne laissait pas de place au doute : « Même un demi-Kadhafi, c’est trop. La communauté et la justice internationales devraient exercer leur droit d’ingérence pour ne pas encourir le reproche de non-assistance à peuple – et à révolution – en danger. »

    Cette prise de position nous vaut encore aujourd’hui des reproches de la part de lecteurs du continent. Pourtant, elle se fonde sur une analyse froide et dépassionnée : le système kadhafiste était incapable de se réformer. Mais la déliquescence actuelle de l’État libyen a relancé le débat entre partisans et adversaires de l’intervention des forces de l’Otan.

    POUR

    Quarante et un ans, ça suffit !

    Rejetant en bloc un pouvoir sourd à leurs revendications, les manifestants de Benghazi crient, le 15 février 2011 : « Kefaya ! Khalas ! » (« assez ! »). Opposant de longue date à Kadhafi, Mansour Seif el-Nasr ne regrette rien. « La situation actuelle est le résultat du régime de Kadhafi. Sa culture hante toujours la Libye, et le combat qui s’y joue ne peut pas servir à le réhabiliter », rappelle cet ancien membre du Conseil national de transition (CNT).

    >> Lire : sur Facebook, la révolte gronde contre Kaddafi

    Comme lui, beaucoup de Libyens, anciens exilés ou fonctionnaires de l’ex-Jamahiriya, ont refusé de courber l’échine devant la répression féroce de la fin de l’hiver 2011. On l’oublie parfois, mais la guerre en Libye ne s’est pas décidée dans le huis clos des palais présidentiels, entre Paris et Washington. Il y a d’abord eu le soulèvement populaire, qui a gagné la Cyrénaïque avant de se donner une direction politique. Mais l’intransigeance de Kadhafi a rendu impossible tout règlement pacifique et obligé la rébellion à recourir à un soutien extérieur.

    Urgence humanitaire

    Prise de court par les révolutions tunisienne et égyptienne, l’opinion mondiale est choquée par l’ampleur de la répression. À travers Al-Jazira, le Qatar déploie une diplomatie de l’émotion, qui surfe sur le rejet que suscite depuis longtemps Kadhafi dans le monde arabe, contrastant avec la « kadhafidôlatrie » subsaharienne.

    En France, l’intellectuel médiatique Bernard-Henri Lévy continue, trois ans plus tard, de défendre une guerre juste : « Que se serait-il passé si l’Occident n’était pas intervenu ? La guerre se serait sans doute installée. La Libye serait peut-être devenue une sorte de Syrie. Kadhafi serait, aujourd’hui, un autre Bachar al-Assad. Et le nombre de morts se chiffrerait en dizaine de milliers, pour ne pas dire davantage. » Le chaos actuel ne peut servir à nier a posteriori les objectifs humanitaires du soutien aux insurgés. « Nous ne sommes pas comptables de ce que les Libyens font de leur liberté une fois qu’ils se sont affranchis de Kadhafi », nuance Pascal Bruckner.

    Une rébellion crédible et structurée

    Contrairement à l’idée reçue d’une rébellion sous perfusion internationale, les insurgés ont rapidement créé une situation de fait sur le terrain avant même le vote de la résolution 1973. En un mois, une large partie de la Cyrénaïque échappe au pouvoir : Tobrouk, Derna, El-Beïda, Benghazi, Ajdabiya, le terminal de Brega. Le général Abdelfattah Younès, ancien ministre de l’Intérieur, est le commandant de ces victoires militaires.

    Parallèlement, le CNT est créé le 27 février. Y siègent des diplomates, d’anciens hauts fonctionnaires, rejoints par des exilés rentrés au pays, parfois clandestinement. Entre la première résolution du Conseil de sécurité (1970), fin février, et la résolution 1973, votée le 17 mars, les émissaires du CNT font le tour des capitales pour recueillir de nécessaires soutiens financiers. Jusqu’au 10 mars, jour où la France reconnaît le CNT comme « seul représentant légitime de la Libye ».

    Une décision conforme au droit international

    Version light du droit d’ingérence, la simple « responsabilité de protéger » ne suffit plus. Au Conseil de sécurité de l’ONU, ni la Chine, ni la Russie, ni l’Afrique du Sud ne s’opposent à la résolution 1973, proposée par la France et le Royaume-Uni. Ils choisissent, le 17 mars, de s’abstenir, donnant leur aval au texte qui autorise les États membres à « prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations ».

    Par la suite, Moscou et Pretoria dénonceront l’ampleur de l’opération, dans les airs mais aussi, plus discrètement, au sol, où des commandos et des officiers de liaison prêtent main-forte à des rebelles courageux mais peu rompus à la guerre. « Il a fallu prendre des libertés avec la loi internationale », concède l’ancien président français Nicolas Sarkozy. Après une première phase où la force de frappe américaine est décisive, l’opération passe, le 31 mars, sous commandement de l’Otan. Le 20 octobre 2011, un Mirage français et un drone Predator américain ciblent et immobilisent le convoi de Kadhafi, qui tentait de fuir Syrte.
    À Tripoli, les milices de Zintan et de Misrata se livrent aujourd’hui une bataille
    acharnée pour le contrôle de l’aéroport international. © Hani Amara/Reuters

    CONTRE

    L’ingérence cache mal l’impérialisme

    Ancien président de Médecins sans frontières, pourfendeur du droit d’ingérence, Rony Brauman s’est élevé contre l’intervention. Il s’agit pour lui d’une guerre légale, certes, mais « illégitime » et désastreuse. Il met en doute les affirmations jugées grossières d’Al-Jazira et estime que « Benghazi n’était pas menacé d’anéantissement ». Thabo Mbeki, ex-président de l’Afrique du Sud, ne mâche pas ses mots : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq cents ans d’esclavage, d’impérialisme, de colonialisme et de néocolonialisme. Or les puissances occidentales se sont arrogé de manière unilatérale et éhontée le droit de décider de l’avenir de la Libye. »

    Cette forme d’arrogance de « l’homme blanc » déplaît. S’adressant au Conseil de sécurité le 17 mars 2011, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, fait dans la grandiloquence : « Ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression. » Réponse du philosophe français d’origine bulgare Tzvetan Todorov : « L’ordre international incarné par le Conseil de sécurité consacre le règne de la force, non du droit. »

    Un coup de force

    « L’Afrique a été méprisée. » Le président guinéen Alpha Condé, comme ses pairs africains, a vécu l’intervention en Libye comme un coup de force. Alors qu’en Côte d’Ivoire l’Union africaine (UA) peine à pousser son dialogue politique, seule alternative au fracas des armes et au droit d’ingérence, la Libye cristallise le ressentiment de l’organisation panafricaine et de ses poids lourds, Afrique du Sud et Algérie en tête.

    En cause, la violation de l’intégrité territoriale d’un pays membre. Jusqu’au bout, l’UA a tenté une médiation entre le CNT et Kadhafi, mais les rebelles ont toujours posé comme préalable le départ du « Guide ». Pendant le conflit, les exactions massives contre les immigrés subsahariens, assimilés en bloc à des mercenaires de Kadhafi, et la destruction de la ville à majorité noire de Tawergha n’ont pas contribué à redorer le blason de la rébellion.

    L’Occident a armé Al-Qaïda

    Élément de la propagande kadhafiste, qui a touché là une corde sensible chez les Occidentaux, la rébellion a été assimilée à ses pires éléments, labellisés Al-Qaïda. Un homme incarne aujourd’hui ce danger, Abdelhakim Belhadj, ancien chef du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), autrefois traqué par la CIA et le MI5, transféré en Libyen repenti sous l’égide de Seif el-Islam. Porté à bout de bras par le Qatar, il s’impose comme gouverneur militaire de Tripoli durant l’été 2011. Ses anciens compagnons d’armes sont aujourd’hui nombreux à truster les hauts postes civils et militaires.

    Des fuites font état d’une entente entre Paris et le CNT, lequel aurait promis d’accorder un tiers de son or noir à la France en échange de son soutien.

    En Cyrénaïque, les pires craintes semblent s’être réalisées depuis que Benghazi et Derna sont devenus des bastions d’Ansar al-Charia. Fin mars 2011, le président tchadien Idriss Déby Itno faisait part à J.A. de son inquiétude face au risque de « déstabilisation régionale » et de « dissémination du terrorisme ». Récemment encore, son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, nous confiait, en marge du XXIIIe sommet de l’UA à Malabo : « Cette Libye, par le Sud, continue de déverser chez nous des armes et des combattants. »

    Une guerre pour le pétrole

    L’intervention aurait été avant tout motivée par l’appât du gain. Première réserve de pétrole d’Afrique et quatrième de gaz, la Libye aurait été convoitée d’abord pour ses ressources. Avec, dans l’ombre, le Qatar, qui lorgnerait, via la France et Total, le fameux gisement NC7, à l’ouest de Tripoli. Pourtant, Kadhafi offrait des conditions particulièrement attractives aux pétroliers étrangers et était prêt, dès 2009, à céder l’exploitation de ce gisement à Total, d’autant que la Libye dispose de 150 milliards de dollars de réserves de change.

    Qu’importe, des fuites font état d’une entente entre Paris et le CNT, lequel aurait promis d’accorder un tiers de son or noir à la France en échange de son soutien. Et les théories du complot, alimentées par des kadhafistes et leurs relais médiatiques, de s’emballer sur une myriade d’ »accords secrets ».

    En Occident comme en Afrique, rares sont ceux qui se sont souciés du sort des Libyens durant les quarante-deux ans de règne de Kadhafi. Bien plus qu’une nostalgie présumée du « Guide », c’est une ode à la stabilité disparue qui tourne en boucle. Mali, Centrafrique, Ansar al-Charia en Tunisie… La révolution du 17 février aurait donné naissance à une hydre terroriste qui s’est nourrie de la désagrégation de la Jamahiriya.

    Une fois Kadhafi éliminé, personne n’a vraiment aidé les autorités de transition ni même ne les a incitées à amorcer un processus de réconciliation, à désarmer les milices, à mettre en place des institutions et à défaire le jihadisme, qui a pu prospérer et s’exporter. Mais par-delà le fracas des armes, les démocrates poursuivent leur chemin. Le 4 août, un nouveau Parlement a été installé à Tobrouk, en Cyrénaïque. Un symbole.

    Libye : Obama critique Cameron et Sarkozy

    • 20160311PHOWWW00162
    David Cameron a été « distrait » pas d’autres choses, Nicolas Sarkozy voulait se mettre en avant: le président américain Barack Obama décoche dans une interview quelques critiques aux dirigeants ou ex-dirigeants européens sur l’intervention militaire en Libye de 2011.

    Dans un entretien publié hier par le magazine The Atlantic, Obama revient sur les conditions dans lesquelles une coalition conduite par la France et la Grande-Bretagne -relayée par la suite par l’Otan- a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Depuis, l’Etat libyen s’est effondré, les milices rivales se disputent le pouvoir, et l’organisation Etat islamique (EI) a profité de la situation pour monter en puissance.

    « La Libye est plongée dans le chaos », constate le président américain. « Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens -étant donné la proximité de la Libye- seraient plus impliqués dans le suivi », affirme Obama.

    Le premier ministre britannique David Cameron a ensuite été « distrait par d’autres choses », explique-t-il. Le président français Nicolas Sarkozy « voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes », dit-il encore.

    Guerre en Libye : Nicolas Sarkozy répond au tacle d’Obama

    Les sourires et les poignées de main chaleureuses entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, c'est fini... Photo AFP/JIM WATSON
    Les sourires et les poignées de main chaleureuses entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, c’est fini… Photo AFP/JIM WATSON

    «La Libye est plongée dans le chaos, note le président américain. Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens -étant donné la proximité de la Libye- seraient plus impliqués dans le suivi.» Depuis une dizaine de jours, on attendait la réponse de l’ancien président de la République et désormais président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy.

    «Chacun sait que l’action n’est pas son fort»

    Ce dernier a réagi dans une interview donnée à iTélé, enregistrée ce vendredi et diffusée ce samedi après-midi. «Ce n’est pas l’intervention qui a créé le chaos en Libye, c’est le fait qu’après l’intervention, les premières élections libres, personne n’a rien fait. Il fallait les accompagner», a-t-il clarifié. Et de polémiquer… sans vouloir polémiquer : «Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama dont chacun sait… que l’action n’est pas son fort.

    Il ajoute : «Les avions français sont rentrés les premiers dans le ciel libyens, et au bout de 8 jours, M. Obama a décidé de retirer l’armée américaine, et a décidé de conceptualiser cette fameuse théorie « Leading from behind », « le leadership de l’arrière ». Or chacun sait que ça n’existe pas. On est leader, ou on n’est pas leader. Quand on est leader, on conduit une opération.»

    Libye : Nicolas Sarkozy tacle Barack Obama, « dont chacun sait que l’action n’est pas son fort »

    INTERNATIONAL – Accusé par Barack Obama d’avoir voulu se mettre en avant dans le conflit libyen, Nicolas Sarkozy tacle le président américain, « dont chacun sait que l’action n’est pas son fort », dans un entretien diffusé samedi 19 mars sur i-Télé.

    « Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama, dont chacun sait que l’action n’est pas son fort », affirme l’ex-chef de l’Etat dans cet entretien réalisé vendredi à Abidjan.

    « M. Obama avait dit ‘A la minute où Bachar al-Assad emploie des armes chimiques nous interviendrons’. Bachar al-Assad a employé des armes chimiques, ils ne sont pas intervenus. Quand on fixe des limites, qu’elles sont franchies et qu’on ne fait rien après, ce n’est pas bon signe », a-t-il déploré.

    Des déclarations en forme de réplique à l’entretien publié jeudi par le magazine The Atlantic, où Barack Obama est revenu sur les conditions dans lesquelles une coalition conduite par la France et la Grande-Bretagne –relayée par la suite par l’Otan– a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

    « On est leader ou on n’est pas leader »

    « Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens –étant donné la proximité de la Libye– seraient plus impliqués dans le suivi », affirme Barack Obama dans cet entretien, mettant en cause Nicolas Sarkozy, qui « voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes ».

    « Les avions français sont rentrés les premiers dans le ciel libyen et au bout de huit jours, M. Obama a décidé de retirer l’armée américaine et a conceptualisé cette fameuse théorie: ‘Leading from behind’, le leaderschip de l’arrière (…) Vous savez, le leadership de l’arrière, ça n’existe pas », a ironisé Nicolas Sarkozy.

    « On est leader ou on n’est pas leader. Quand on est leader, on conduit une opération », a-t-il poursuivi, opposant au président américain sa secrétaire d’Etat de l’époque et candidate à sa succession, Hillary Clinton, « qui a été courageuse, forte et qui a soutenu notre intervention, comme d’ailleurs M. Cameron ».

    Le Premier ministre britannique David Cameron est lui aussi critiqué dans l’entretien de Barack Obama, qui affirme qu’il avait été « distrait » dans le suivi du conflit libyen.

    Lire aussi :

    » Obama critique Sarkozy sur l’intervention en Libye en 2011

    » La France mène des opérations secrètes en Libye, affirment plusieurs sources

    » Le nombre des jihadistes en Libye a doublé, selon l’administration américaine

    Guerre en Libye : Nicolas Sarkozy répond au tacle d’Obama

    «Sarkozy voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne (en Libye) alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes», a expliqué Barack Obama. Le président américain est revenu, la semaine dernière, sur la guerre en Libye et sur la formation de la coalition internationale, en 2011. Dans cette interview au magazine The Atlantic, Barack Obama ne s’est pas privé pour tacler son homologue français de l’époque Nicolas Sarkozy. Et David Cameron, le Premier ministre britannique n’est pas épargné non plus.

    «La Libye est plongée dans le chaos, note le président américain. Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens -étant donné la proximité de la Libye- seraient plus impliqués dans le suivi.» Depuis une dizaine de jours, on attendait la réponse de l’ancien président de la République et désormais président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy.

    «Chacun sait que l’action n’est pas son fort»

    Ce dernier a réagi dans une interview donnée à iTélé, enregistrée ce vendredi et diffusée ce samedi après-midi. «Ce n’est pas l’intervention qui a créé le chaos en Libye, c’est le fait qu’après l’intervention, les premières élections libres, personne n’a rien fait. Il fallait les accompagner», a-t-il clarifié. Et de polémiquer… sans vouloir polémiquer : «Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama dont chacun sait… que l’action n’est pas son fort. »

    Il ajoute : «Les avions français sont rentrés les premiers dans le ciel libyens, et au bout de 8 jours, M. Obama a décidé de retirer l’armée américaine, et a décidé de conceptualiser cette fameuse théorie « Leading from behind », « le leadership de l’arrière ». Or chacun sait que ça n’existe pas. On est leader, ou on n’est pas leader. Quand on est leader, on conduit une opération.»

    Guerre en Libye : Nicolas Sarkozy répond au tacle d’Obama

    Les sourires et les poignées de main chaleureuses entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, c'est fini... Photo AFP/JIM WATSON

    Les sourires et les poignées de main chaleureuses entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy, c’est fini… Photo AFP/JIM WATSON

    «Sarkozy voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne (en Libye) alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes», a expliqué Barack Obama. Le président américain est revenu, la semaine dernière, sur la guerre en Libye et sur la formation de la coalition internationale, en 2011. Dans cette interview au magazine The Atlantic, Barack Obama ne s’est pas privé pour tacler son homologue français de l’époque Nicolas Sarkozy. Et David Cameron, le Premier ministre britannique n’est pas épargné non plus.

    «La Libye est plongée dans le chaos, note le président américain. Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens -étant donné la proximité de la Libye- seraient plus impliqués dans le suivi.» Depuis une dizaine de jours, on attendait la réponse de l’ancien président de la République et désormais président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy.

    «Chacun sait que l’action n’est pas son fort»

    Ce dernier a réagi dans une interview donnée à iTélé, enregistrée ce vendredi et diffusée ce samedi après-midi. «Ce n’est pas l’intervention qui a créé le chaos en Libye, c’est le fait qu’après l’intervention, les premières élections libres, personne n’a rien fait. Il fallait les accompagner», a-t-il clarifié. Et de polémiquer… sans vouloir polémiquer : «Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama dont chacun sait… que l’action n’est pas son fort. »

    Il ajoute : «Les avions français sont rentrés les premiers dans le ciel libyens, et au bout de 8 jours, M. Obama a décidé de retirer l’armée américaine, et a décidé de conceptualiser cette fameuse théorie « Leading from behind », « le leadership de l’arrière ». Or chacun sait que ça n’existe pas. On est leader, ou on n’est pas leader. Quand on est leader, on conduit une opération.»

    Polémique : Nicolas Sarkozy réplique à Barack Obama sur la Libye

    Accusé récemment par le président américain d’avoir voulu être en première ligne dans le conflit libyen, Nicolas Sarkozy a répondu que « chacun sait que l’action n’est pas le fort » de Barack Obama

    Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il ne veut « pas polémiquer avec Barack Obama, dont chacun sait que l’action n’est pas son fort ». L’ancien président français a tenu ces propos lors d’un entretien sur Itélé, réalisé le 18 mars à Abidjan en Côte d’Ivoire.

    « Monsieur Obama avait dit à la minute où Bachar al-Assad emploi des armes chimiques nous interviendrons. Bachar al-Assad a employé des armes chimiques, ils ne sont pas intervenus », a déclaré Nicolas Sarkozy. Déplorant : « quand ont fixe des limites, qu’elles sont franchies et qu’on ne fait rien après, ce n’est pas bon signe ».

    L’ancien président français répliquait à l’entretien publié le 17 mars par le Magazine The Atlantic, où le président américain rappelait les conditions  dans lesquelles une coalition, sous la houlette de la France et de la Grande Bretagne, relayée par la suite par l’Otan, a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime Mouammar Kadhafi.

    Dans l’entretien, Barack Obama met en cause Nicolas Sarkozy qui voulait « claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes ».

    Nicolas Sarkozy : « le leadership de l’arrière n’existe pas »

    Nicolas Sarkozy a rappelé que les avions français ont été les premiers à rentrer dans le ciel Libye. Barack Obama ayant « décidé de retirer l’armée américaine et de conceptualiser la fameuse théorie : « Leading from behind, le leadership de l’arrière », qu’il a ironisé en indiquant que « le leadership de l’arrière n’existe pas ». Pour lui, « on est leader ou on n’est pas leader. Quand on leader, on conduit une opération »

    La galaxie Sarkozy minée par les affaires

    L’Express

    Anne Vidalie , François Koch, Pascal Ceaux

    Nicolas Sarkozy le 8 décembre 2015 à Rochefort, lors d'une réunion électorale. © AFP/Xavier Leoty Nicolas Sarkozy le 8 décembre 2015 à Rochefort, lors d’une réunion électorale. L’ombre des « affaires » plane sur Nicolas Sarkozy et sur 24 de ses (ex-) proches. Récapitulatif.

    22 mars 2016. Cette date est inscrite en rouge dans l’agenda de Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République saura alors si son horizon politique se dégage ou s’assombrit. Ce jour-là, en effet, la Cour de cassation se prononcera sur la validité des écoutes téléphoniques des portables de l’ex-chef de l’Etat. Ces enregistrements, ordonnés par la justice dans le cadre d’une enquête sur un possible financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, ont révélé que Nicolas Sarkozy aurait tenté d’obtenir auprès d’un magistrat des informations couvertes par le secret dans une procédure en marge du dossier Bettencourt – dans lequel il a, depuis, bénéficié d’un non-lieu.

    Si la Cour valide les écoutes, l’ex-président, mis en examen pour corruption active et trafic d’influence, pourrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel. Et voir s’envoler ses chances de nouvelle candidature présidentielle…

    Comme si Nicolas Sarkozy n’avait pas assez de soucis avec ses casseroles judiciaires, celles de ses amis et ex-collaborateurs ne lui facilitent pas la tâche, même s’il a pris ses distances avec plusieurs d’entre eux. Certaines de ces embarrassantes affaires n’ont, c’est vrai, rien à voir avec lui, comme les mensonges sur leur patrimoine reprochés à Isabelle et Patrick Balkany ou les allégations de corruption visant le préfet Alain Gardère. D’autres dossiers, en revanche, apparaissent liés à ses responsabilités politiques passées, tels les sondages de l’Elysée ou l’arbitrage Tapie-Lyonnais. Fâcheux, à quelques mois de la primaire qui désignera le champion des Républicains…

    1er cercle

    Patrick Balkany, 67 ans, député-maire (les Républicains) de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), compagnon de route de Nicolas Sarkozy. Soupçonné de fraude fiscale, de blanchiment de fraude fiscale, de corruption, de blanchiment de corruption et de déclarations mensongères sur son patrimoine, il est mis en examen de ces différents chefs entre octobre 2014 et janvier 2016.

    Isabelle Balkany, 68 ans, première adjointe et épouse du maire, « marraine politique » de Jean Sarkozy, le fils cadet de l’ancien président. Mise en examen en mai 2014 pour blanchiment de fraude fiscale dans la même affaire que son mari.

    Arnaud Claude, 62 ans, avocat et associé de Nicolas Sarkozy au sein du cabinet Claude & Sarkozy depuis près de trente ans. Mis en examen en décembre 2014 parce qu’il aurait aidé les Balkany à frauder le fisc.

    Thierry Herzog, 60 ans, avocat de Nicolas Sarkozy et intime de l’ex-président. Il est mis en examen dans l’affaire des écoutes pour violation du secret de l’instruction et recel, corruption et trafic d’influence actifs.

    Claude Guéant, 71 ans, ancien secrétaire général de l’Elysée et ex-ministre de l’Intérieur. Il a été condamné en novembre 2015 dans l’affaire des primes de cabinet pour complicité de détournement de fonds publics et recel à deux ans de prison avec sursis, 75000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction d’exercer toute fonction publique. Après la découverte d’un virement de 500000 euros sur son compte bancaire, il est aussi mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, faux et usage de faux en marge de l’enquête sur le soupçon de financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy.

    Nicolas Bazire, 58 ans, ancien bras droit d’Edouard Balladur, témoin du mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Le numéro 3 du groupe de luxe LVMH est mis en examen dans l’affaire Karachi pour complicité d’abus de biens sociaux en septembre 2011.

    Edouard Balladur, 86 ans, ancien Premier ministre et mentor de Nicolas Sarkozy. Visé par une instruction de la Cour de justice de la République dans l’affaire Karachi.

    Emmanuelle Mignon, 47 ans, ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. L’inspiratrice et une des plumes de l’ex-président a été mise en examen en février 2016 pour favoritisme dans l’affaire des sondages de l’Elysée.

    Patrick Buisson, 66 ans, directeur de la chaîne Histoire, ancien conseiller politique du président Sarkozy. Ce dernier a rompu toute relation avec lui après la découverte des enregistrements clandestins de leurs conversations effectués par Buisson. Mis en examen en juillet 2015 pour recel de favoritisme, abus de biens sociaux et détournement de fonds publics dans l’affaire des sondages de l’Elysée.

    Michel Gaudin, 67 ans, actuel directeur du cabinet de l’ancien chef de l’Etat. Il a été condamné en novembre 2015 par le tribunal correctionnel de Paris à 10 mois de prison avec sursis pour détournement de fonds publics et recel dans l’affaire des primes de cabinet en liquide.

    Pierre Giacometti, 53 ans, conseiller politique de Nicolas Sarkozy. Ce spécialiste des enquêtes d’opinion a été mis en examen en juillet 2015 pour recel de délit de favoritisme dans l’affaire des sondages de l’Elysée.

    Jean-Michel Goudard, 76 ans, ancien conseiller stratégique de l’ex-président. Le publicitaire cofondateur de l’agence RSCG a été mis en examen en février pour recel de délit de favoritisme dans l’affaire des sondages de l’Elysée.

    2e cercle

    Bernard Squarcini, 60 ans, ancien directeur central du renseignement intérieur. Il a été condamné en avril 2014 à 8000 euros d’amende pour collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite (l’interception des fadettes d’un journaliste du Monde et d’un conseiller de la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie).

    Eric Cesari, 56 ans. L’ex-directeur général de l’UMP est mis en examen dans l’affaire Bygmalion pour faux, usage de faux et abus de confiance.

    Guillaume Lambert, 45 ans, ancien préfet de Lozère, directeur de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Il a été mis en examen dans l’affaire Bygmalion en avril 2015 pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale.

    Alain Gardère, 59 ans, ex-directeur adjoint du cabinet de Claude Guéant au ministère de l’Intérieur. Il a été mis en examen en janvier pour prise illégale d’intérêt, corruption passive, recel d’abus de biens sociaux et détournement de fonds publics (il aurait reçu des cadeaux en échange de services).

    Julien Vaulpré, 40 ans, ancien conseiller « opinion » de Nicolas Sarkozy. Il a été mis en examen en janvier pour favoritisme, dans l’affaire des sondages de l’Elysée.

    Philippe Briand, 55 ans, député-maire (les Républicains) de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). L’ancien président de l’Association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 a été mis en examen en avril 2015 pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale.

    3e cercle

    Thierry Gaubert, 64 ans, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly (Hauts-de-Seine), puis au ministère du Budget. Mis en examen, dans l’affaire Karachi, pour recel d’abus de biens sociaux en septembre 2011 et pour blanchiment aggravé en mai 2012. Il a aussi été condamné à dix mois de prison avec sursis et à 10000 euros d’amende pour abus de confiance et abus de biens sociaux dans l’affaire du 1% logement des Hauts-de-Seine.

    Jean-François Etienne des Rosaies, 74 ans, ancien préfet et chargé de mission à l’Elysée. Soupçonné de corruption active, il est mis en examen dans le « Kazakhgate » en mars 2015.

    Aymeri de Montesquiou, 73 ans, ancien sénateur centriste du Gers et représentant officiel du président Sarkozy en Asie centrale. Soupçonné de corruption passive, il est mis en examen dans le « Kazakhgate » en juillet 2015.

    Boris Boillon, 46 ans, ancien conseiller diplomatique à l’Elysée, puis ambassadeur. Arrêté à la gare du Nord en juillet 2013 avec 350000 euros et 40000 dollars en liquide.

    Bernard Tapie, 73 ans. Visiteur assidu de l’Elysée sous le dernier quinquennat, il a été mis en examen en juin 2013 pour escroquerie en bande organisée. L’homme d’affaires est soupçonné d’avoir truqué l’arbitrage rendu en sa faveur dans son litige avec le Crédit lyonnais lors de la vente d’Adidas.

    Christine Lagarde, 60 ans, actuelle directrice générale du Fonds monétaire internationale. Ministre de l’Economie et des Finances de Nicolas Sarkozy, elle a été mise en examen en août 2014 par la Cour de justice de la République pour négligence dans l’affaire de l’arbitrage Tapie-Crédit lyonnais.

    Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy, 61 ans, ancien président de la République. L’actuel patron des Républicains est mis en examen pour financement illégal de campagne électorale dans l’affaire Bygmalion. Il est également soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des informations d’un magistrat en marge de l’affaire Bettencourt. Ce qui lui valut une mise en examen en juillet 2014 pour corruption active, trafic d’influence et recel de violation du secret professionnel.

    Affaire Karachi

    Des commissions occultes, versées en marge de contrats de vente d’armes signés par la France avec le Pakistan et l’Arabie saoudite, auraient contribué au financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.

    « Kazakhgate »

    La justice française enquête sur la possible corruption d’agents publics étrangers lors de la vente d’hélicoptères et de locomotives par la France au Kazakhstan en 2010-2011.

    Affaire Bygmalion

    Des soupçons de financement cercle 3 illégal pèsent sur la campagne présidentielle de 2012. Pour que ne soit pas dépassé le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros pour le second tour, une filiale de Bygmalion, organisatrice des meetings, s’est en partie fait payer par l’UMP en produisant pour 18,6 millions d’euros de factures litigieuses.

    Arbitrage Tapie-Lyonnais

    Né en 1993, le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur les conditions de revente de la société Adidas trouve une issue en juillet 2008, lorsque le tribunal arbitral tranche en faveur de l’homme d’affaires. Quatre ans plus tard, une enquête est ouverte sur la régularité de cette décision. Elle aboutit à la mise en examen pour escroquerie en bande organisée de plusieurs personnalités, dont Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange. Le 3 décembre 2015, la Cour d’appel de Paris a, en outre, rétracté l’arbitrage et réclamé à Bernard Tapie la restitution des 404 millions d’euros qui lui avaient été octroyés.

    Affaire des sondages de l’Elysée

    Plusieurs proches collaborateurs de l’ex-président de la République ont été mis en examen dans cette enquête ouverte pour favoritisme et détournement de fonds publics. Le juge s’intéresse à des contrats passés à partir de 2007 sans appel d’offres entre l’Elysée et les sociétés de conseil de Patrick Buisson et de Pierre Giacometti, notamment pour des sondages liés à la vie politique.

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    commentaires

    Martin Borderon · « Je ne veux pas polémiquer avec M. Obama, dont chacun sait que l’action n’est pas son fort »

    C’est tellement du Sarkozy cette phrase…
    Rouditch Michel ·    Il vendrait père et mère pour exister celui-là!!

    Comme un gosse à noël: tout nouveau tout beau et ensuite le désintérêt !!!!!
    Christ Post ·              J’ai l’impression que Obama n’est pas trés clean dans cette affaire, pour une fois, je dois le reconnaitre, je pense que Sarkozi n’a peut être pas tous les torts.

    Philippe Pelletier ·  votre impression est faussée par votre sarkolatrie anachonique ; merci de la revoir au plus vite
    Marie-Claude Tonelli-sutter ·

    Déjà je ne suis pas d’accord avec vous, et si vous défendez Le Monsieur, sachez écrire son nom correctement !!!
    Nadine Paul              Et lui la vérité n’est pas son fort !

    Phil Denterre ·          Va lui dire en face émoticône smile
    Olivier Deroy ·           Ben il lui reste Poutine comme exemple et Assad par ricochet

    « La question n’est pas d’affronter le dictateur mais d’être heureux malgré lui »

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    Guerre d’Algérie: Hollande répond à Sarkozy sur la date de commémoration

    Guerre d'Algérie: Hollande répond à Sarkozy sur la date de commémoration
    Le président de la République a rendu hommage ce samedi après-midi aux victimes de la guerre d’Algérie. Toute la semaine, l’opposition a critiqué le choix de la date du 19 mars.

    Quand l’hommage vire au travail de pédagogie. François Hollande a justifié samedi son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie pour rendre hommage aux victimes de ce conflit. « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé », s’est défendu le président de la République.

    « Le 19 mars 1962 ce n’était pas encore la paix, c’était le début de la sortie de la guerre, dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent la source de violence, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres », a déclaré le président de la République, alors que sa décision de commémorer le 19 mars a suscité une vive polémique.

    LIRE AUSSI >> Chronologie de l’Algérie (1962-2014)

    4000 lieux ou rues au nom du 19 mars

    La mèche avait été allumée du côté de l’opposition, et tout particulièrement de Nicolas Sarkozy. Le prédécesseur de François Hollande accusait de diviser sur cette question, en optant pour une date qui n’était pas acceptée par tous. Il relevait notamment que le 19 mars 1962, jour de la signature du cessez-le-feu. « Choisir la date du 19 mars, que certains continuent à considérer comme une défaite militaire de la France, c’est en quelque sorte adopter le point de vue des uns contre les autres, c’est considérer qu’il y a désormais un bon et un mauvais côté de l’Histoire et que la France était du mauvais côté ».

    « Jamais une date ne pourra rassembler » toutes les situations, lui répond aujourd’hui le président de la République. « Le sens du 19 mars c’est de reconnaître toutes les victimes civiles et militaires et de reconnaître toutes les douleurs », a-t-il poursuivi, rappelant par ailleurs que 4000 lieux ou rues portent le nom du 19 mars en France.

    « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé, faire la paix des mémoires c’est regarder vers l’avenir. C’est ce message d’unité et de paix, de rassemblement aussi que j’entendais aujourd’hui, en ce 19 mars, délivrer devant vous », a-t-il également expliqué devant le monument érigé au pied de la Tour Eiffel.

    Contrairement à ce que dénonçait Nicolas Sarkozy cette semaine, le choix de la date de commémoration de la fin de la Guerre d’Algérie ne vient pas de François Hollande. C’est le Parlement, et donc les députés qui l’ont décidé il y a quatre ans.

    LIRE AUSSI >> Le parlement fait du 19 mars la journée du souvenir de la Guerre d’Algérie

    Hollande commémore le cessez-le-feu en Algérie, initiative controversée

    Le Monde.fr

    Le mémorial du quai Branly, à Paris, inauguré le 5 décembre 2002,commémore les victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

    François Hollande a justifié, samedi 19 mars, son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie pour rendre hommage aux victimes de ce conflit en expliquant que cette date ne marquait « pas encore la paix » mais « le début de la sortie de la guerre ».

    « Le 19 mars 1962 ce n’était pas encore la paix, c’était le début de la sortie de la guerre, dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent la source de violence, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres. »

    Sa décision de commémorer le 19 mars a suscité une vive polémique. L’initiative présidentielle a notamment été contestée par de nombreuses associations d’anciens combattants et de pieds-noirs pour qui le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis, Algériens anciens supplétifs de l’armée française.

    Mais pour M. Hollande, même « s’il y a une plaie qui ne s’est jamais vraiment refermée », il s’agit aujourd’hui de « convoquer l’histoire, non pas pour nous diviser mais pour nous réunir ». « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé, faire la paix des mémoires, c’est regarder vers l’avenir. C’est ce message d’unité et de paix, de rassemblement aussi que j’entendais aujourd’hui en ce 19 mars délivrer devant vous », a lancé M. Hollande devant le mémorial aux victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

    Une « provocation » pour la droite

    Une réponse aux critiques venues également de la droite et du Front national contre son initiative. Choisir le 19 mars, « c’est en quelque sorte, adopter le point de vue des uns contre les autres (…). C’est considérer qu’il y a désormais un bon et un mauvais côté de l’histoire et que la France était du mauvais côté », a ainsi dénoncé vendredi l’ex-président Nicolas Sarkozy, patron du parti Les Républicains. Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, a lui dénoncé une « provocation » à l’encontre des pieds-noirs, encore nombreux dans le sud de la France.

    Lire aussi :   La guerre d’Algérie enfièvre le débat politique

    Le choix de faire du 19 mars la journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie, ainsi que des combats en Tunisie et au Maroc, remonte au vote d’une loi en décembre 2012, à l’initiative de François Hollande. Auparavant, le président Jacques Chirac avait opté pour une date censée être le plus neutre, le 5 décembre, date de l’inauguration en 2002 du mémorial.

    C’est la première fois qu’un chef d’Etat participe à la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, qui suscite toujours des critiques.

    Lire aussi :   « Commémorer le 19 mars pour dépasser les rancœurs de la guerre d’Algérie »

    Hollande répond à la polémique sur la commémoration de la guerre d’Algérie

    Publication: 19/03/2016 19h39 CET Mis à jour: 19/03/2016 19h39 CET
    COMMEMORATION GUERRE ALGERIE

    POLITIQUE – François Hollande a justifié samedi 19 mars son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie pour rendre hommage aux victimes de ce conflit en expliquant que cette date ne marquait « pas encore la paix » mais « le début de la sortie de la guerre ».

    « Le 19 mars 1962 ce n’était pas encore la paix, c’était le début de la sortie de la guerre, dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent la source de violence, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres », a déclaré le président de la République, alors que sa décision de commémorer le 19 mars a suscité une vive polémique.

    L’initiative présidentielle a notamment été contestée par de nombreuses associations d’anciens combattants et de pieds-noirs pour qui le 19 mars marque non pas la fin du conflit algérien mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis, Algériens anciens supplétifs de l’armée française.

    « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé »

    Mais pour François Hollande, même « s’il y a une plaie qui ne s’est jamais vraiment refermée », il s’agit aujourd’hui de « convoquer l’histoire, non pas pour nous diviser mais pour nous réunir ». « Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé, faire la paix des mémoires c’est regarder vers l’avenir. C’est ce message d’unité et de paix, de rassemblement aussi que j’entendais aujourd’hui en ce 19 mars délivrer devant vous », a lancé François Hollande devant le mémorial aux victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

    Une réponse aux critiques venues également de la droite et du Front national contre son initiative. Choisir le 19 mars, « c’est en quelque sorte, adopter le point de vue des uns contre les autres (…) C’est considérer qu’il y a désormais un bon et un mauvais côté de l’Histoire et que la France était du mauvais côté », a ainsi dénoncé vendredi l’ex-président Nicolas Sarkozy, patron du parti Les Républicains.

    Guerre d’Algérie : ce qui s’est vraiment passé le 19 mars 1962

    France-Soir du 20 mars 1962 annonçant le cessez-le-feu en Algérie.

    Le 19 mars 1962 n’a pas marqué la fin de la guerre d’Algérie : il a libéré les violences et les crimes sur lesquels François Hollande s’apprête à faire l’impasse en choisissant de la commémorer ce jour-là.

    «On peut choisir n’importe quelle date sauf le 19 mars!» avait prévenu François Mitterrand. En votant, le 8 novembre 2013, la proposition de loi socialiste d’inspiration communiste visant à faire du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, une «journée nationale du souvenir en mémoire des victimes du conflit», la majorité de gauche au Sénat avait décidé de passer outre l’avertissement, prenant ainsi, délibérément, la responsabilité d’«un risque grave de division de la communauté nationale» selon les termes de l’Union nationale des combattants. Premier président de la République à commémorer cette date, François Hollande se trompe à son tour. Non seulement parce que la date du 19 mars est celle d’une défaite. Mais parce qu’elle n’a même pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre: bien plutôt la fin de l’engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des terrifiantes violences dont furent victimes les Français d’Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.

    Sur le plan diplomatique, la «défaite» française en Algérie est de fait incontestable. Mais il est également vrai qu’elle était inscrite dès le début dans le processus des négociations. Et ce, pour une raison simple: l’Elysée était demandeur et pressé…

    C’est le 20 février 1961 que, dans le plus grand secret, Georges Pompidou et Bruno de Leusse prennent contact en Suisse, à l’hôtel Schweitzer de Lucerne, avec les représentants du GPRA (Gouvernement provisoire de la République française), Ahmed Boumendjel, Taïeb Boulahrouf et Saad Dalhab. Selon les instructions reçues, il ne s’agit pour les représentants français que d’une mission d’information sur les objectifs à long terme du FLN et sur les voies et étapes qu’il compte emprunter pour y parvenir.

    Immédiatement, Pompidou donne le ton en affirmant que la France a la situation bien en main, que l’Algérie n’est pas l’Indochine -«Il n’y aura pas de Dien Bien Phu»-, que les menaces de Khrouchtchev ou de tout autre ne font pas peur à De Gaulle et, pour finir, que la France ne craint pas l’indépendance algérienne. Elle exige donc un arrêt des combats avant d’entreprendre des pourparlers avec toutes les tendances sur les conditions de l’autodétermination, dont elle a accepté, depuis le référendum du 8 janvier 1961, le principe. Mais tout de suite aussi, les Algériens font connaitre leur refus de bouger d’un pouce sur la question du cessez-le-feu qui, disent-ils, doit résulter d’un accord politique.

    C’est l’impasse. Et la situation n’évolue guère lorsque les mêmes se retrouvent pour une nouvelle réunion, le 5 mars suivant, à Neuchâtel. «Les contacts secrets confirmaient l’absence complète d’accord sur les liens à établir entre les éventuels pourparlers officiels et la cessation des violences», écrit Bernard Tricot, qui assurait alors le secrétariat de la Direction des affaires algériennes à l’Elysée.

    A la «trêve statique» des Français, les Algériens opposent leur «cessez-le-feu dynamique» qui serait fonction des progrès de la négociation…

    Que va décider De Gaulle?

    Le 8 mars, lors d’une nouvelle réunion, Bruno de Leusse lit devant les émissaires du GPRA un communiqué du chef de l’Etat appelant à l’ouverture de discussions «sans conditions préalables». En bref, le cessez-le-feu n’en est pas un. Il sera l’objet de négociation comme un autre…

    Ce 8 mars 1961, De Gaulle vient donc d’en passer par la première des quatre volontés du FLN.

    Les trois autres exigences du mouvement révolutionnaire sont claires: 1) le FLN doit être considéré comme le seul représentant qualifié du peuple algrérien; 2) l’Algérie est une, Sahara compris (ce qui n’a aucun fondement historique: le Sahara n’a appartenu à l’Algérie que sous la souveraineté française); 3) le peuple algérien est un, et ce que décidera la majorité du peuple vaudra pour tout le territoire et pour tous ses habitants. Il ne doit donc y avoir aucun statut particulier pour les Européens. C’est le futur gouvernement algérien qui, une fois installé, décidera avec son homologue français des garanties dont ils jouiront, des modalités de la coopération et des questions de défense. En attendant, il convient de discuter des garanties de l’autodétermination.

    Le 15 mars, un communiqué du Conseil des ministres «confirme son désir de voir s’engager, par l’organe d’une délégation officielle, des pourparlers concernant les conditions d’autodétermination des populations algériennes concernées ainsi que les problèmes qui s’y rattachent». Tricot constate: «Les commentateurs les plus avertis se doutèrent bien que si le cessez-le-feu n’était pas mentionné séparément, c’est qu’il faisait désormais partie des problèmes qui se rattachaient à l’autodétermination et qu’il ne constituait pas un préalable.»

    Le 30 mars, le gouvernement français et le GPRA annoncent simultanément que les pourparlers s’ouvriront le 7 avril à Evian. Mais le lendemain, interrogé par la presse sur ses contacts avec Messali Hadj, le leader du Mouvement national algérien (MNA), rival du FLN, Louis Joxe, le ministre en charge des Affaires algériennes, déclare qu’il consultera le MNA comme il consultera le FLN. Aussitôt la nouvelle connue, le GPRA annule les pourparlers.

    Que va faire de Gaulle?

    Le 6 avril, le Conseil des ministres publie un communiqué prenant acte de l’ajournement de la conférence d’Evian et conclut sobrement: «Le gouvernement s’en tient, pour ce qui le concerne, à l’esprit et aux termes de son communiqué du 15 mars.» Le FLN sera donc l’interlocuteur unique et le représentant exclusif du peuple algérien.

    Ce 6 avril 1961, De Gaulle vient donc d’en passer par la deuxième des quatre volontés du FLN. Cette double capitulation en l’espace d’un mois explique peut-être les temes un peu crus de sa déclaration du 11 avril: «L’Algérie nous coûte, c’est le moins que l’on puisse dire, plus qu’elle nous rapporte (…) Et c’est pourquoi, aujourd’hui la France considérerait avec le plus grand sang-froid une solution telle que l’Algérie cessât d’appartenir à son domaine.»

    Sur ce, le 21 avril, éclate le putsch des généraux dont l’échec entraîne la création de l’OAS par Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini. La violence atteint vite un seuil insoutenable et De Gaulle avoue à Robert Buron ne plus rien maîtriser. «Il n’y a plus, dit-il, que deux forces en présence: le FLN et l’OAS.»

    C’est dans ce contexte que, le 20 mai, les négociations s’ouvrent à Evian. Du côté français, outre Louis Joxe, la délégation comprend, entre autres, Bernard Tricot, Roland Cadet, Claude Chayet et Bruno de Leusse. Tous des professionnels de la négociation. Du côté algérien, le chef de file n’est autre que Krim Belkacem, dont l’instruction se résume à un passé de maquisard. Pour marquer sa bonne volonté, le chef de l’Etat annonce une trève unilatérale d’un mois (l’action des troupes françaises sera limitée à l’autodéfense), la libération de 6000 prisonniers et le transfert au château de Turquant, en Indre-et-Loire, des chefs du FLN capturés en 1956.

    Après une première interruption des pourparlers le 13 juillet due, notamment, à des divergences sur le Sahara, une reprise des négociations au château de Lugrin, le 20 juillet, et un nouveau capotage pour la même raison, De Gaulle déclare, le 5 septembre, accepter la souveraineté du FLN sur le Sahara, dont il disait quelque temps plus tôt à Louis Joxe: «Le pétrole, c’est la France et uniquement la France!»

    Ce 5 septembre 1961, il vient donc d’en passer par la troisième des quatre volontés du FLN.

    Ne reste plus en suspens que le sort des pieds noirs et des musulmans fidèles à la France, qu’il évoque d’ailleurs dans la suite de son discours, en parlant de «dégagement». Le mot résonne douloureusement à leurs oreilles, même si De Gaulle assure qu’en cas de rupture brutale avec l’Algérie, l’Etat entreprendra de «regrouper dans une région déterminée les Algériens de souche européenne et ceux des musulmans qui voudraient rester avec la France», donnant ainsi un début de réalité au thème de la «partition» lancé à sa demande par Peyrefitte.

    Dans le camp d’en face, Benyoucef Ben Khedda, un marxiste, succède à Ferhat Abbas à la tête du GPRA.

    Le 11 février 1962, les négociations reprennent aux Rousses. Elles s’achèvent une semaine plus tard sur un ensemble de textes qualifiés d’«accords de principe» que les Algériens doivent soumettre au CNRA, l’instance suprême de la Révolution, réuni à Tripoli.

    Le 7 mars s’engage la seconde conférence d’Evian qui traîne trop aux yeux de l’Elysée. Robert Buron décrit un De Gaulle «moins serein, moins souverain» au téléphone. Le 18 mars, juste avant la signature, Krim Belkacem fait valoir une exigence: que les délégués français lisent à voix haute les 93 pages du document. Ces derniers s’exécutent en se relayant, article après article, tandis que les délégués algériens suivent attentivement chaque mot et que De Gaulle, à l’Elysée, attend. Le rituel imposé une fois terminé, les accords d’Evian sont paraphés par les deux délégations.Ils prévoient l’organisation d’un référundum sur l’indépendance. Il aura lieu le 1er juillet. Dans l’intervalle, le pouvoir sera exercé par un exécutif provisoire, sous la direction de Christian Fouchet.

    Dans son Journal, à la date de ce 18 mars, Buron reconnait que sa signature figure au bas d’un «bien étrange document». Et il note: «Les jours qui viennent vont être des jours de folie et de sang».

    Car si le texte assure en principe aux Français d’Algérie «toutes libertés énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme», ainsi que la possibilité de «transporter leurs biens mobiliers, liquider leurs biens immobiliers, transférer leurs capitaux», l’Elysée a renoncé à tout statut particulier pour nos nationaux et aucune clause ne concerne précisément les supplétifs. C’est la quatrième des exigences du FLN.

    Le lendemain 19 mars, le cessez-le-feu est proclamé du côté français par le général Ailleret, du côté algérien par Ben Khedda. Or, ce même 19 mars censé instaurer la paix, le directeur de la police judiciaire, Michel Hacq, patron de la mission «C» (C pour choc) qui supervise les barbouzes (ces «éléments clandestins» chargés depuis décembre 1961 de la lutte contre l’OAS), rencontre secrètement le chef fellagha Si Azzedine, patron de la Zone autonome d’Alger, pour lui remettre une liste d’activistes. Tout y est: les noms et les pseudonymes, les âges et les adresses. «Le marché est clair, écrit Jean-Jacques Jordi: les commandos d’Azzedine peuvent se servir de cette liste pour leurs actions contre l’OAS et ils peuvent “bénéficier” d’une certaine impunité d’autant que les buts du FLN et de la mission “C” se rejoignent (…) Cependant, force est de constater que ces mêmes commandos FLN ne s’attaquaient pas réellement aux membres de l’OAS mais poursuivaient une autre stratégie: faire fuir les Français par la terreur.»

    Ce nettoyage ethnique qu’évoque sans fard dans ses Mémoires, l’ancien président du GPRA, Ben Khedda, en se vantant d’avoir réussi à «déloger du territoire national un million d’Européens, seigneurs du pays», était en germe depuis longtemps puisque les négociateurs du FLN à la conférence de Melun, Boumendjel et Ben Yahia, en avaient fait la confidence à Jean Daniel dès le 25 juin 1960: «Croyez-vous, leur avait demandé le journaliste, originaire de Blida, qu’avec tous ces fanatiques religieux derrière vous, il y aura dans une Algérie indépendante un avenir pour les non-musulmans, les chrétiens, les juifs auxquels vous avez fait appel?» Les deux responsables FLN ne s’étaient pas dérobés: «Ils m’ont alors expliqué, témoigne Jean Daniel, que le pendule avait balancé si loin d’un seul côté pendant un siècle et demi de colonisation française, du côté chrétien, niant l’identité musulmane, l’arabisme, l’islam, que la revanche serait longue, violente et qu’elle excluait tout avenir pour les non-musulmans. Qu’ils n’empêcheraient pas cette révolution arabo-islamique de s’exprimer puisqu’ils la jugeaient juste et bienfaitrice.»

    Détail important: la livraison au FLN par Hacq, ce 19 mars, de la liste des activistes n’est pas une nouveauté. Elle fait suite à une première liste de 3000 noms adressée au FLN par l’intermédiaire de Lucien Bitterlin, l’un des chefs des barbouzes, dès janvier 1962… C’est-à-dire trois mois avant les accords d’Evian, qui vont voir les relations entre Hacq et Si Azzedine se renforcer. Force est donc de constater que, sur le terrain, le cessez-le-feu ne change rien à la poursuite de l’offensive menée de concert par le pouvoir gaulliste et le FLN contre «leur ennemi commun» selon l’expression de Krim Belkacem.

    Lors de la crise des Barricades, (la première révolte des pieds-noirs après le discours de De Gaulle annonçant, en septembre 1959, l’autodétermination ) en janvier 1960, le chef rebelle a en effet affirmé à l’ambassadeur américain à Tunis, Walter Walmsley, que si De Gaulle avait besoin de soutien, le GPRA se mobiliserait à ses côtés contre tous ceux qui s’opposent à l’indépendance de l’Algérie. Et donc, par extension, contre tous les Français d’Algérie à quelque confession qu’ils appartiennent.

    Message entendu à l’Elysée.

    «On n’allait bientôt plus savoir qui tuait qui -et pour le compte de qui! On tuait, voilà tout», écrit Bitterlin.

    Ce 19 mars 1962, la guerre n’est donc pas finie: seuls les alliés et les adversaires ont permuté en fonction des développements successifs de la politique gaulliste. Elle va même prendre un tour extrême quelques jours plus tard.

    Le 26 mars, rue d’Isly, une manifestation interdite mais pacifique de Français d’Algérie se dirigeant vers le quartier de Bab-el-Oued, foyer de l’OAS, encerclé par l’armée, se heurte à un barrage de tirailleurs venus du bled. Elle est mitraillée à bout portant. Bilan: près de 49 morts et 200 blessés. Le drame n’a rien d’un dérapage: Christian Fouchet s’en est justifié plus tard lors d’une confidence à Jean Mauriac: «J’en ai voulu au Général de m’avoir limogé au lendemain de Mai 68. C’était une faute politique. Il m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre: “Vous n’avez pas osé faire tirer [sous-entendu: sur les manifestants étudiants]-J’aurais osé s’il avait fallu, lui ai-je répondu. Souvenez-vous de l’Algérie, de la rue d’Isly. Là, j’ai osé et je ne le regrette pas, parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise.”»

    Dans la folie meurtrière qui, sous les coups conjugués de l’OAS, du FLN, des barbouzes et du «Détachement métropolitain de police judiciaire» (couverture officielle de la fameuse mission «C» constituée de 200 policiers, et d’une trentaine de gendarmes aux ordres du capitaine Armand Lacoste), s’empare de l’Algérie et menace la métropole, la figure de l’«ennemi commun» se précise: le 3 avril 1962, lors d’une réunion du Comité des affaires algériennes, De Gaulle déclare qu’«il faut se débarrasser sans délai de ce magmas d’auxilliaires qui n’ont jamais servi à rien» et il donne l’ordre de désarmer les harkis (que des ordres complémentaires de Joxe et de Messmer empêcheront de gagner la France et, pour certains de ceux qui y seront parvenus malgré tout, rembarqueront de force pour l’Algérie). Le 4 mai, en Conseil des ministres, il déclare que: «L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs.» Les uns et les autres font donc partie du «boulet» dont il avait avoué à Alain Peyrefitte, le 20 octobre 1959, qu’il faudrait s’en «délester». Cette disposition d’esprit du chef de l’Etat a une traduction concrète sur le terrain: en vertu de l’ordre donné à l’armée de rester l’arme au pied quoi qu’il arrive à nos nationaux, la politique d’abandon de l’Algérie se double d’une politique d’abandon des populations qui se réclament de la France et dont le sort est désormais lié au seul bon vouloir du GPRA.

    Le rapport de Jean-Marie Robert, sous-préfet d’Akbou en 1962, adressé à Alexandre Parodi, vice-président du Conseil d’Etat, donne une idée détaillée des massacres auxquels se livre alors le FLN sur les supplétifs de l’armée française mais aussi sur les élus (maires, conseillers généraux et municipaux, anciens combattants, chefs de village, etc) «promenés habillés en femmes, nez, oreilles et lèvres coupées, émasculés, enterrés vivant dans la chaux ou même dans le ciment, ou brûlés vifs à l’essence».

    Aux massacres de harkis qui atteignent bientôt des proportions et une horreur inimaginables, s’ajoutent les enlèvements d’Européens: de l’ordre de 300 à 400 entre novembre 1954 et mars 1962, ils se multiplient brusquement à partir de cette date pour atteindre selon les travaux de Jordi le chiffre de 3000 -dont 1630 disparus. Dans l’indifférence la plus totale de la part du gouvernement français que n’émeut pas davantage le massacre du 5 juillet ( jour officiel de l’indépendance algérienne après la victoire du oui au référendum du 1er juillet) à Oran, qui va coûter la vie à 700 Européens.

    «Pour la France, à part quelques enlèvements, les choses se passent à peu près convenablement», déclare même De Gaulle le 18 juillet.

    Devant l’exode, dont il nie la réalité jusqu’au dernier moment, le chef de l’Etat ne se soucie que de la «concentration» des réfugiés dans le sud de la France. L’ordre qu’il donne alors, le 18 juillet, est d’obliger les «repliés» ou les «lascars» (c’est ainsi qu’il appelle les pieds-noirs selon son humeur du jour) à «se disperser sur l’ensemble du territoire». S’attirant cette réponse de Pompidou, nouveau Premier ministre: «Mais à quel titre exercer ces contraintes, mon général? On ne peut tout de même pas assigner des Français à résidence! Les rapatriés qui sont autour de Marseille ne créent aucun problème d’ordre public. On ne peut pas les sanctionner!» il réplique: «Si ça ne colle pas, il faut qu’on se donne les moyens de les faire aller plus loin! Ça doit être possible sous l’angle de l’ordre public.»

    Certains comme Joxe souhaitant envoyer cette «mauvaise graine» au Brésil ou en Australie, De Gaulle répond qu’ils aillent en Nouvelle-Calédonie ou plutôt en Guyane… Mais son intention véritable, il le dit et le répète, c’est de faire en sorte que tous retournent sans délai dans cette Algérie, dont ils sont parvenus -souvent in extremis-à fuir la terreur.

    En Conseil des ministres, le 25 juillet, Alain Peyrefitte note que «plusieurs collègues baissent la tête»… Et le chef de l’Etat est sans doute conscient de son effet puisque le même Peyrefitte rapporte que Pompidou, mi-plaisant mi-sérieux, lui raconte que le Général a déclaré à Mme De Gaulle: «Je vous le dis Yvonne, tout ça se terminera mal. Nous finirons en prison. Je n’aurai même pas la consolation de vous retrouver puisque vous serez à la Petite Roquette et moi à la Santé.»

    En réalité la détermination présidentielle est sans faille et pour que les choses soient bien claires, de Gaulle insiste: «Napoléon disait qu’en amour, la seule victoire, c’est la fuite; en matière de décolonisation aussi, la seule victoire c’est de s’en aller.»

    Guerre d’Algérie: Pourquoi la commémoration du 19 mars fait polémique

    MÉMOIRE En décidant de célébrer la date du cessez-le-feu, François Hollande s’est attiré les foudres de la droite, et des harkis…

    Le président François Hollande à l'Elysée, à Paris, le 12 mars 2016.
    Le président François Hollande à l’Elysée, à Paris, le 12 mars 2016. – DOMINIQUE FAGET AFP

    T.L.G

    Une date qui fâche. Nicolas Sarkozy a fustigé le choix de François Hollande de commémorer le 19 mars, date du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, dans une tribune publiée jeudi sur le site Internet du Figaro. « Pour qu’une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par tous. Or, chacun sait qu’il n’en est rien, le 19 mars reste au cœur d’un débat douloureux », écrit l’ancien chef de l’Etat. 20 Minutes revient sur la polémique.

    Pourquoi le 19 mars ?

    Le 19 mars est le jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Depuis la loi française du 6 décembre 2012, la journée a été institué journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

    Pour la première fois, François Hollande va la commémorer. Le chef de l’Etat prononcera une allocution samedi pour tenter « le compromis » et instaurer « la paix des mémoires » samedi devant le mémorial érigé au quai Branly au pied de la Tour Eiffel. Dans son discours, le président devrait redire « l’injustice du système colonial » mais sans verser dans « le registre de la repentance », précise un conseiller.

    Pourquoi cette date fait polémique ?

    Le 19 mars est officiellement la date du cessez-le-feu décrété en Algérie au lendemain des accords d’Evian. Cette date ne fait pourtant pas l’unanimité. Elle est défendue par la gauche et certaines associations d’anciens combattants, mais rejetée par une partie de la droite, des anciens combattants et les descendants de harkis et de pieds-noirs. Pour ces derniers, le 19 mars ne marque pas la fin du conflit, mais le début du « massacre » de nombreux civils, « abandonnés » par l’Etat français.

    « Pour nous, cette date ne marque pas la fin de la guerre, mais le début du génocide harkis avec des milliers de massacres », assure à 20 Minutes Hacène Arfi, président l’association Coordination Harka. Jusqu’à présent, aucun président n’avait reconnu le 19 mars. Contrairement à ses promesses sur la reconnaissance de l’abandon des harkis en Algérie, François Hollande fait ici un bras d’honneur à toute la communauté des harkis. »

    Dans un texte transmis à l’AFP par le Centre de documentation historique sur l’Algérie (CDHA), un collectif d’historiens proteste contre le choix du 19 mars, puisqu’elle fut suivie d’« une période de massacres et de violences sans précédent ».

    Que faisaient les anciens présidents français ?

    Dans sa tribune, Nicolas Sarkozy note qu’en son temps l’ex-président socialiste François Mitterrand « refusa catégoriquement de reconnaître cette date pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie », sachant qu’après les accords d’Evian, « la tragédie s’était poursuivie pendant des mois ».

    Jacques Chirac avait lui choisi une date neutre, le 5 décembre 2002, pour inaugurer un monument célébrant la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie mais aussi celles des combats en Tunisie et au Maroc.

    Quelles sont les réactions politiques ?

    Une partie de la droite a suivi l’attaque de Nicolas Sarkozy. Le maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi a dénoncé « une provocation à l’encontre de l’ensemble de la communauté rapatriée et des harkis », prévenant qu’« aucune cérémonie » ne serait organisée dans sa ville samedi. Pour l’ancien président de l’Assemblée Bernard Accoyer (LR), François Hollande « commet une erreur et une faute contre la cohésion nationale ». Marine Le Pen, présidente du FN, a pour sa part accusé le chef de l’Etat de « violer la mémoire » des anciens combattants et harkis.

    « Je ne comprends pas qu’un ancien président de la République puisse pour des raisons politiciennes, peut-être de campagne électorale dans le cadre d’une primaire, raviver la guerre des mémoires », a déploré pour sa part le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini.

    Commémoration de la fin de la guerre d’Algérie : « Le 19 mars, c’est une forme de provocation » (Ciotti)

    Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Eric Ciotti critique, vendredi matin sur France Info, la date choisie par le chef de l’Etat François Hollande pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie.

    « C’est une forme de provocation, le 19 mars est une date très controversée. On sait que des Français ont été assassinés dans des conditions épouvantables après le 19 mars, en Algérie. On sait que beaucoup de rapatriés, les rapatriés, récusent cette date », a dénoncé le député.

    « De la part du président de la République, célébrer le 19 mars, c’est céder à l’aile gauche, à l’extrême gauche, a-t-il ajouté. C’est encore une fois fracturer les Français. C’est la marque de fabrique de ce quinquennat. »

    Le 19 mars 1962 est la date d’entrée en vigueur cessez-le-feu né des accords d’Evian. Il a officiellement mis fin à huit ans de guerre.

    Guerre d’Algérie : pourquoi la date de commémoration du 19 mars fait polémique

    Les Echos
    • Dans tribune publiée Le Figaro, Nicolas Sarkozy critique participation François Hollande cérémonie 19 mars.

      Dans une tribune publiée dans Le Figaro, Nicolas Sarkozy critique la participation de François Hollande à la cérémonie du 19 mars. – SIPA

    François Hollande prononcera samedi un discours pour rendre hommage aux victimes de la guerre d’Algérie. Le choix du 19 mars est dénoncé par la droite et l’extrême droite.

    Cinquante-quatre ans après la fin des hostilités, la guerre d’Algérie enflamme encore les débats. La décision de François Hollande de participer à « la journée nationale du souvenir Algérie-Maroc-Tunisie » le 19 mars provoque de vives réactions à droite, à l’extrême droite et parmi les associations d’anciens harkis. On fait le point.

    Qu’est-ce que la « journée nationale du souvenir ? »

    Le chef de l’Etat se déplacera samedi au Quai Branly dans le cadre de la « journée nationale du souvenir ». L’occasion pour lui de rendre hommage aux victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des affrontements qui ont eu lieu au Maroc et en Tunisie au lendemain de la Second Guerre mondiale. La date choisie – le 19 mars – ne doit cependant rien au hasard. Car c’est le 19 mars 1962 que la France et l’Algérie ont signé les « Accords d’Évian », prévoyant un cessez-le-feu sur le territoire algérien.

    En quoi est-ce une nouveauté ?

    En 2003, Jacques Chirac avait créé une journée d’hommage assez similaire mais qui se déroulait le 5 décembre. Soit à une date politiquement « neutre ».

    Mais en 2012, la majorité socialiste a voté une loi reconnaissant le 19 mars comme « journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». François Hollande sera le premier président de la République à assister à cette journée de commémoration.

    Pourquoi cette date fait polémique ?

    Depuis 2012, la droite, l’extrême droite et des associations de harkis dénoncent le choix de cette date. La raison ? Ils estiment que le 19 mars ne marque pas la fin de la guerre, mais le début de l’exil et du massacre de civils et des harkis. Après 1962, environ 800.000 pieds-noirs, installés en Afrique du Nord depuis des décennies, ont ainsi rejoint l’Hexagone.

    La participation de François Hollande à la cérémonie de samedi a du coup relancé la polémique. Dans une tribune publiée vendredi dans le Figaro , Nicolas Sarkozy critique la décision de son successeur. « Pour qu’une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par tous. Or, chacun sait qu’il n’en est rien, le 19 mars reste au coeur d’un débat douloureux », écrit-il.

    Dénonçant « une provocation à l’encontre de l’ensemble de la communauté rapatriée et des harkis », le maire de Nice et président de la région Paca Christian Estrosi a prévenu qu’aucune cérémonie ne serait organisée dans sa ville samedi. Marine Le Pen a accusé le chef de l’Etat de « violer la mémoire » des anciens combattants et harkis. Le magazine Valeurs Actuelles a par ailleurs lancé une pétition « contre les commémorations de la honte et du déshonneur ! ».

    Qu’en pensent les historiens ?

    L’historien Benjamin Stora, convié récemment à l’Elysée pour mettre en perspective devant la presse la démarche présidentielle, voit « un certain courage » dans la volonté de François Hollande « d’essayer de trouver une sorte de compromis, de consensus par rapport à cette guerre d’Algérie qui a bien du mal encore à passer dans l’histoire française ».

    A l’inverse, le Centre de documentation historique sur l’Algérie (CDHA), un collectif d’historiens, proteste contre le choix du 19 mars qui « ne peut être considérée ni comme la date d’un cessez-le-feu, ni comme la fin de la guerre d’Algérie » puisqu’elle fut suivie « d’une période de massacres et de violences sans précédent ».

    Guerre d’Algérie : une commémoration contestée

    François Hollande s’attire les foudres des harkis, de la droite et l’extrême droite en commémorant le cessez-le-feu décrété le 19 mars 1962.

    Source AF | Le Point.fr

    Dans son discours, François Hollande devrait redire "l'injustice du  système colonial", mais sans verser dans "le registre de la repentance".
    Dans son discours, François Hollande devrait redire « l’injustice du système colonial », mais sans verser dans « le registre de la repentance ». © AFP/ALAIN JOCARD

    Guerre d’Algérie : pourquoi la commémoration du 19 mars fait polémique

    ÉCLAIRAGE – La droite et les militaires contestent vivement cette date. Certains estiment que participer à cette commémoration, c’est « faire fi des victimes ».

    Guerre d’Algérie : pourquoi la commémoration du 19 mars fait polémique Crédit Image : LOIC VENANCE / POOL / AFP Crédit Média : Benjamin Sportouch / Anne Le Henaff

    Cinquante-quatre ans après, la date de la fin de la guerre d’Algérie continue de diviser. Samedi 19 mars, François Hollande sera le premier président français à commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962. Il prononcera un discours devant le mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, situé au Quai Branly. Nicolas Sarkozy a été le premier à réagir. Dans une tribune du Figaro, l’ancien chef de l’État critique vivement François Hollande qui a « choisi délibérément le 19 mars, date du cessez-le-feu qui suivit la signature des accords d’Évian pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie ».

    Le patron des Républicains reproche au Président de « placer la France du mauvais côté de l’Histoire ». Pour une partie de la droite, il s’agirait d’une manœuvre électoraliste de François Hollande, dont l’objectif est de plaire à sa gauche ainsi qu’à l’électorat d’origine algérienne, à l’approche de 2017.

    Que s’est-il passé le 19 mars 1962 ?

    Le 18 mars 1962, les accords d’Évian étaient signés. Le lendemain devait être marqué par un cessez-le-feu définitif. Mais ce ne fut pas le cas : au lieu de prononcer la fin de la guerre, cette date du 19 mars représente davantage la fin de l’engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants, et le début d’une tempête virulente dont furent victimes les Français d’Algérie et les harkis. C’est pourquoi la décision prise par François Hollande, de commémorer ce cessez-le-feu, n’est pas accueillie à bras ouverts.

    Le 19 mars : « Le déclenchement du massacre »

    C’est ce qu’expliquent le général Pierre Saint-Macary et le président de l’Union nationale des combattants (UNC), qui boycotteront l’invitation de l’Élysée. Selon eux, « le 19 mars a été le déclenchement du massacre » ainsi que « le départ forcé » de près d’un million de leurs compatriotes, afin que ces derniers ne soient pas tués.

    « Participer à cette commémoration, c’est faire fi de toutes ces victimes, dénonce le général, soit 535 soldats français« . Parmi eux, les harkis qui ont été pourchassés et tués, ne comprennent pas pourquoi le président de la République a décidé de commémorer cette date.

    Une date déjà contestée en 2012

    Cette date de commémoration n’est pas apparue par hasard. Elle vient d’une loi socialiste de décembre 2012 qui a officiellement institué le 19 mars 1962 comme la journée du souvenir des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie. Dès lors, cette proposition faisait débat. Cette année, François Hollande a décidé de la célébrer pour réconcilier les mémoires. « C’est son devoir de président », a justifié l’Élysée.

    L’an dernier, François Hollande envisageait déjà de commémorer cette date. Il avait finalement abandonné l’idée, à cause des élections départementalesLe chef de l’État est donc conscient du caractère clivant de cette partie de l’Histoire de France.

    Un discours délicat pour François Hollande

    D’ailleurs, pour tenter d’éviter toute polémique, François Hollande a pris les conseils de son ami historien Benjamin Stora, grand spécialiste de l’Algérie, pour écrire son discours. À travers cet exercice acrobatique, François Hollande sera attendu au tournant. Son discours sera sans aucun doute scruté et passé au peigne fin.

    Néanmoins, le président de la République marque l’Histoire. Jusqu’ici, aucun prédécesseur de François Hollande ne s’était risqué à commémorer cette date, y compris François Mitterrand, qui est pourtant une source d’inspiration pour l’actuel président.

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    Lettre ouverte de Luc Besson à ses frères musulmans : « Le terrorisme ne gagnera jamais »

    Allocine

    Olivier Pallaruelo en partenariat avec [Url href=’http://www.deslettres.fr

    AlloCiné © AlloCiné AlloCiné

    Lorsque les talents du cinéma prennent la plume pour écrire, ça donne une prose parfois engagée. Comme celle de Luc Besson, qui décide d’écrire une lettre ouverte à ses « frères musulmans » peu de temps après les attentats contre Charlie Hebdo.Lorsque les talents du cinéma prennent la plume pour écrire, ça donne une prose parfois étonnante, lucide, cruelle, drôle, émouvante, engagée, dévoilant aussi quelques fois les coulisses de la création d’un film, l’humeur de l’intéressé(e)… En partenariat avec le site DesLettres.fr, nous vous proposons ainsi régulièrement une lettre d’une personnalité en lien avec le monde du cinéma.

    Cette semaine, Luc Besson souffle ses 57 bougies. Profondément choqué par les attentats perpétrés contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, le réalisateur prend la plume dans cette lettre pour s’adresser à ses « frères musulmans », dont il juge la religion « souillée, humiliée » par les terroristes. Témoignage d’un homme engagé, réflexion distanciée de la charge émotionnelle de ces terribles journées, une conviction forte traverse cette lettre : « le terrorisme ne gagnera jamais ».

    « Le terrorisme ne gagnera jamais»

    12 janvier 2015

    Mon Frère,

    Mon frère, si tu savais combien j’ai mal pour toi aujourd’hui, toi et ta belle religion ainsi souillée, humiliée, montrée du doigt. Oubliés ta force, ton énergie, ton humour, ton cœur, ta fraternité. C’est injuste et l’on va ensemble réparer cette injustice. On est des millions à t’aimer et on va tous t’aider. Commençons par le commencement. Quelle est la société que l’on te propose ?

    Basée sur l’argent, le profit, la ségrégation, le racisme. Dans certaines banlieues, le chômage des moins de 25 ans atteint 50%. On t’écarte pour ta couleur ou ton prénom. On te contrôle dix fois par jour, on t’entasse dans des barres d’immeubles et personne ne te représente. Qui peut vivre et s’épanouir dans de telles conditions ? Attachez un enfant ou un animal, sans nourriture et sans affection pendant des mois, il finira par tuer n’importe qui.

    On fait passer le profit avant toute chose. On coupe et vend le bois du pommier et après on s’étonne de ne plus avoir de fruit. Le vrai problème est là, et c’est à nous tous de le résoudre.

    J’en appelle aux puissants, aux grands patrons, à tous les dirigeants. Aidez cette jeunesse, humiliée, atrophiée qui ne demande qu’à faire partie de la société. L’économie est au service de l’homme et non pas l’inverse. Faire du bien est le plus beau des profits. Chers puissants, vous avez des enfants ? Vous les aimez ? Que voulez-vous leur laisser ? Du pognon ? Pourquoi pas un monde plus juste ? C’est ce qui rendrait vos enfants les plus fiers de vous.

    On ne peut pas construire son bonheur sur le malheur des autres. Ce n’est ni chrétien, ni juif, ni musulman. C’est juste égoïste, et ça entraîne notre société et notre planète droit dans le mur. Voilà le travail que nous avons à faire dès aujourd’hui pour honorer nos morts.

    Et toi mon frère, tu as aussi du boulot. Comment changer cette société qu’on te propose ? En bossant, en étudiant, en prenant un crayon plutôt qu’une kalach’. La démocratie a ça de bien qu’elle t’offre des outils nobles pour te défendre. Prends ton destin en main, prends le pouvoir.

    Ça coûte 250 euros pour t’acheter une kalachnikov mais c’est à peine 3 euros pour t’acheter un stylo, et ta réponse peut avoir mille fois plus d’impact.

    Allemagne : une jeune femme kurde exécutée en public pour avoir refusé d’épouser un cousin

    Une jeune femme kurde, immigrée de deuxième génération vivant en Allemagne, a été exécutée publiquement après avoir refusé un mariage forcé avec son cousin. Selon son père, elle a été victime de la tradition du «crime d’honneur».

    Le cousin de la jeune fille est actuellement en fuite et la police a obtenu un mandat pour son arrestation. La jeune femme de 21 ans a été abattue lors d’un mariage à Hanovre cette semaine. Son père a mis en ligne une image de la victime gisant dans une marre de sang, entourée de membres de sa famille en pleurs.

    L’homme a exigé que justice soit rendue après l’assassinat de sa fille. Agée de 22 ans et prénommée Sefin, elle avait fui l’Irak avec sa famille alors qu’elle avait trois ans.

    Elle a ensuite grandi comme une jeune femme indépendante et occidentalisée, ayant obtenu la nationalité allemande et poursuivant ses études l’université de Hanovre.

    Selon le père, le meurtrier de sa fille, qui n’est autre que son propre cousin, n’a pas accepté le refus de la jeune-femme de se marier avec lui. Il a alors décidé de venger son honneur et le 13 mars à 10h00, la jeune femme a été abattue de trois balles dans la tête à bout portant.

    L’homme a raconté que ses deux frères, les oncles de sa fille, étaient à l’origine du drame. En effet, ils auraient profité du séjour de Sefin en Irak pour la marier de force à l’un de leurs fils.

    Le tabloïd allemand Bild a rapporté que la police locale avait confirmé le meurtre de la jeune femme cette semaine. Le révolver qui a servi au meurtre est entre les mains des enquêteurs. L’assassin lui, est toujours en fuite.

    Les «crimes d’honneur» sont une tradition dans une partie du monde musulman. Lorsqu’une femme est accusée de faire tomber la honte sur sa famille, elle peut être exécutée.

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    commentaires

    Masamune                           On n’a que ça à faire de polémiquer sur une date ? Par A + B cette date est bonne et l’autre mauvaise ! On s’en sort jamais et on perd du temps…

    framboises2

    @jc02 –                            la FNACA n’était pas proche du PCF mais du PS.

    jc02                                    Le 19 mars n’a jamais fait consensus, imposée par une organisation politico (syndicale à  l’époque, qui s’appelait la FNACA, proche du PCF!

    Hollande veut rassembler en accusant la France et en séduisant ses ennemis! C’est un scandale et une gifle aux anciens d’Algérie, aux Français, aux pieds noirs, et aux Algériens qui avaient choisi la France! Ses calculs électoraux sont écoeurants même à la sauce Stora!

    1PourAvi                             Notre président est le roi des commemos, une de plus a son palmarès….
    longfleuvetranquille

    Pascal06330 passe sa vie derrière son clavier à proférer des messages de haine vis à vis de la France et des Français. Indécrottable, c’est à dire collant comme une déjection dans laquelle on a marché par inadvertance.

    yakafokon73                       Le 5 décembre avait comme avantage de faire consensus auprès de chacune des communautés. Cette commémoration est une blessure supplémentaire faites notamment aux harkis qui par milliers ont été massacrés à compter de cette date. Quelle honte !
    minou60                             Indigne
    PierreSM                             Ancien combattant d’Algérie, je n’ai plus que mépris pour ce hollande.

    Même pas de la haine…non…seulement du mépris.Car la haine, cela suppose un « intérêt  » pour la personne haïe.  Mais le mépris, c’est encore pire que l’indifférence ….

    orus45                                  c’est pas avec çà que le moi je va rentrer dans l’histoire, du moins je l’espère
    SH0SH0NE                         Avant tout préoccupé de sa propre réélection, le président Hollande soigne ainsi non seulement son électorat________

    La démarche de François Hollande s’inscrit dans le patient mais efficace travail de sape

    et ta soeur !                       Un grand président . Plus nul que Guy MOLLET, il fallait le faire

    sergio46                              Cà suffit, la repentance !

    Pourquoi pas commémorer la Toussaint 54 tant qu’on y est ?
    Hollande est en dessous de tout !

    OBJECTIFS                            Son logiciel est connecté à l’envers…

    Pépère fait tout le contraire de la logique… Il est vrai que cet Homme n’a jamais rien réussi de sa vie, selon ses proches… A voir son département de Corrèze, qui était le département le plus endetté de France, très mal géré… Qui se rappelle encore des propos tenus par ses proches : S. ROYAL, FABIUS, AUBRY, … On comprend mieux aujourd’hui, le désastre de la France, malgré les « emplâtres  » qu’il s’évertue à placer, pour masquer les vraies difficultés du Pays… , que tout le monde finit par découvrir… Attention aux tripatouillages, sa spécialité bien connue… !

    grewillor 

    @ karajean:                      Oui ne pas oublier la douleur des Pieds – noirs et notamment suite aux massacres des civils (hommes femmes et enfants) d’Oran début juillet 62, mais également une pensée pour les Harkis.
    Ne pas oublier les Harkis !
    Plusieurs dizaines de milliers de morts, car les familles entières des Harkis furent massacrées dans des conditions d’atrocités extrêmes (femmes, enfants et vieillards) abandonnées à leur horrible sort par la France.
    Un véritable génocide !
    Oui l’armée française a torturé en Algérie.
    Il faut le reconnaître !  Mais les autorités algériennes doivent reconnaître les atrocités commises par le FLN. Et après cela, nous refermerons les plaies, chaque pays assumant ses erreurs et ses douleurs !

    bursuc         9 mai 2017. Est-il possible de déclarer d’ores et déjà cette date comme fête nationale, le départ du pouvoir (pour toujours) de notre dernier monarque ?

    Ça nous fera du bien de se rappeler chaque année qu’on s’en est débarrassé !

    Tj85710         TiensEncore une polémique indigne brillamment déclenchée par notre visionnaire en chef. Quel talent…

    Lili Anne          Aucun respect pour notre pays

    Quelle idée d’aller lécher les doigts de pieds de Bouteflika ? Hollande n’a donc aucune fierté ? C’est le début des atrocités en Algérie.
    Boycottez ces commémorations !

    Auctoritas             Papauté de la chienlit

    Au départ il n’y a pas de guerre, que des opérations de police, puis de maintien de l’ordre, la mobilisation du contingent… Guerre d’Algérie : un évènement nié par la classe politique SFIO, , , et FGDS en tête Guy Mollet et François Mitterrand !
    Déjà ils renversaient la courbe de la non intégration !
    Se revendiquer de la même « philosophie » et scénariser des rites de repentance c’est tout simplement une ignominie. L’arme au pied nous avons assisté au nettoyage ethnique et à l’égorgement des harkis auxquels nous avions promis la France !
    La honte, la veulerie des politiques n’appartiennent pas à la nation !

    babouk                       L’art de l’accroupissement

    A force de s’auto-flageller la France finit par devenir l’ombre d’elle-même. Quel est l’intérêt ? Aucun. Quel est le besoin alors ? « Faire gentil » certainement. On a vraiment un problème avec ça en France : la fierté c’est mal, il faut être humble et sympathique. Ce principe s’est érigé en politique nationale. Une politique magnifiée par le Parti Socialiste et ses alliés Communistes et Verts. La France ne rayonne plus, alors, faute d’être capable d’influer sur le monde, elle essaie de s’attirer la sympathie générale et essaie de gommer sa fierté d’hier, jusqu’à valoriser ses ennemis et se dévaloriser elle-même. Cette attitude ne crée rien de positif pour les français. C’est la précipitation de notre chute. La France ne doit rien ni à l’Algérie, ni aux algériens. Le respect, ni plus ni moins. Elle doit en revanche honorer ceux qui ont défendu ses intérêts au prix de leur vie, même si ces intérêts son remis en cause aujourd’hui. Car qui se sont battus n’ont fait que leur devoir, bon gré, mal gré. Quelle reconnaissance aux exilés ou aux victimes des attentats en Algérie ? Ce sont eux les vrais héros.

    Pierre Lechti ·

    bah la droite n’ira jamais le sens d’une association de gauche, ça déplairait à son électorat raciste et nombrilistes et le FN, à par le populisme, est prêt à tout pour se faire croire qu’il est au coté du peuple alors qu’il en a rien à faire du peuple vu que le FN est une affaire familiale et il profite tout autant du système que ceux qu’ils dénoncent.
    mais bon, dans un an c’est les élections présidentielle et législative, donc, tout est bon pour récoltés les voix des nombrilsites.
    mais la gauche est tout autant responsable de cette polémique car elle a choisi cette date pour plaire à son allié communiste.
    Marie-France Viviano ·

    Pas sûr que les communistes apprécient. N’avaient-ils pas lancé des appels à manifester le 19 mars contre la loi sur le travail ?
    Levy Raymond ·

    En quoi choisir ue date qui divise pourrait-il constituer « un mesage d’unité et de rassemblement »? C’est visiblement le contraire. F. Hollande a de bien curieux arguments. Il est déconnecté de la sensibilité de l’électorat.
    Lala LaBônoise

    Oui,la France était du mauvais côté.. Et elle a perdu..l’Algérie fête aujourd’hui cette date, pour se délivrer du joug colonial qui a trop duré :
    132 ans de malheurs,de drames,de sang et de larmes..

    John DEWAN                      Une commémoration tous les joursC’est la clef d’un quinquennat réussi… Pour le reste on verra plus tard.

    • neandertal                Les morts ne sont pas des théories! Oui,j’ai honte de mon pays!

    • Alice38                       Les fascistes du FN ainsi que de la droite Sarkozienne, ça suffit largement !
      On n’a rien à faire de vos messages puants qui insultent la mémoire des morts, de TOUS LES MORTS, y compris ceux résultant des règlements de compte et des exactions ayant suivi la date du 19 mars 196
      Cette date du 19 mars 1962 marquera à jamais l’enclenchement mettant fin à cette guerre horrible

      • neandertal          Cette date représente en effet le cessez le feu des troupes françaises qui ont cessé la lutte armée mais pas celle des forces du FLN qui ont multiplié les assassinats et exactions diverses!
        C’est une date pour eux qui annonçait leur victoire ,le jour de l’indépendance.
        Célébrer cette date par la FRANCE correspondrait à célébrer l’armistice de 1940 et pour tous les Français musulmans ou européens tués par le FLN aprés le 19 mars correspond à les tuer une deuxième fois.
        Essayer de comprendre cette communauté qui s’est ressentie trahie et oubliée car pas dans ,,le sens de l’histoire,,
        Les métropolitains les avaient accueillis autrement lors de la libération!

      • @ neandertal:  Vous annonez ici les théories fascistes de l’OAS
        Vous devriez en avoir HONTE

      • @ néandertal:   Vous nous ressortez toujours les mêmes salades propagées par l’extrême-droite revancharde
        néandertal, vous datez du Paléolithique !
        Vous n’avez pas les moyens intellectuels de comprendre l’Histoire contemporaine

    • James2                            Tous ces internautes qui viennent polémiquer en reprochant haineusement à Hollande d’avoir choisi ce 19 mars comme date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie ne font en réalité qu’insulter le Général De Gaulle qui, lui, avait parfaitement compris que l’Algérie ne pouvait que devenir indépendante

      • max itonni      vous devez faire court, mais vous pourriez choisir mieux vos mots. pas de haine contre Hollande, inutile. insulter de Gaulle? non. il a eu raison pour l ‘indépendance, mais les conséquences, il s’en est – un peu – lavé les mains . enfin c’est comme ça que je l’ai vécu; car trop de gens livrés à eux mêmes, seuls, nous avions basculé dans une nouvelle ère, et même lui ne l’avait pas appréhendé.

      • @ James2:       Un grand Bravo pour votre commentaire !

      • @ max itonni:   Vous osez dire  » pas de haine à Hollande  » ! !
        Mais relisez donc nombre de ces commentaires écrits ici toute la journée !
        Ouvrez les yeux !

    • Vudicibas                 En France, tout fait polémique pour des raisons de politique politicienne

      • wizzzzzz      quelle ignorance historique ! quel révisionnisme des mémoires et de l’histoire !
        quelle paix le 19 mars 62 ? les massacres de 150 000 à 200 000 harkis en Algérie, l’expulsion de 1 million de pieds noirs !!!
        tout ça ne compte donc plus pour ce président ???
        quelle basse démagogie, quelle provocation politicienne bas de gamme sur le dos de notre histoire !
        Et en plus on ne célèbre pas les défaites !
        pitoyable ! pitoyable !
        mais quelle nullité ce type !! et ça va durer encore 1 an quel cauchemar !

    • childeric             Posez la question aux appelés de l’époque, vous aurez alors une réponse unanime ; mais quand il y a des suffrages à gagner, à droite comme à gauche on vendrait père et mère, on est même prêt à refaire l’histoire pour satisfaire les sensibilités diverses du moment que ça rapporte des voix ; on mélange tout : français d’algérie, rapatriés, harkis dont le massacre de ces derniers est une honte pour De Gaulle et le gouvernement de l’époque. Alors 19 mars ou autre, la fin de la « guerre » d’Algérie est avant tout un fiasco politique qui n’enorgueillit pas la 5eme.

      • @ childer:   Vous insultez le Général De Gaulle  HONTE A VOUS

      • wizzzzzz   bien vrai à rappeler : harki et pieds noirs ont été sacrifiés à la Realpolotik

     

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