Voie sur berges : 168 élus signent une lettre ouverte à Anne Hidalgo
@ FRANCOIS GUILLOT / AFP
Les élus dénoncent l’aggravation des bouchons dans Paris intra-muros et au-delà suite à la piétonnisation de la voie sur berges rive droite voulue par Anne Hidalgo.
Pour eux, la fermeture de la voie sur berges rive droite à Paris est la pire des initiatives. 168 maires de la banlieue parisienne, maires d’arrondissement, élus de Paris, des départements de la petite et de la grande couronne ont écrit une lettre ouverte à Anne Hidalgo pour lui signifier leur colère. Parmi eux, Rachida Dati, maire de Paris 7, Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, Jean-François Copé, maire de Meaux, mais aussi les maires d’Asnières, de Boulogne-Billancourt, de Corbeil-Essonnes ou d’Aulnay-sous-Bois.
« L’aggravation des bouchons ». Depuis la piétonnisation de la voie sur berges rive droite, ces élus déplorent les « conséquences dramatiques sur l’aggravation des bouchons pour la traversée de la capitale, sur le périphérique et, au-delà, les répercussions majeures en banlieue sur des axes de circulation essentiels (A4, A13, A86) ». Dans cette lettre publiée par Le Figaro, ils dénoncent « l’indifférence » de la maire de Paris à l’égard « des habitants de la petite et de la grande couronne », obligés de se déplacer en voiture et qui sont « fatigués et en colère ».
Un front commun avec Pécresse. Dans cette démarche, ces 168 élus ont annoncé leur intention de s’associer à la bataille juridique enclenchée par Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif pour rouvrir à la circulation la voie sur berges rive droite.
Un A380 en cours d’assemblage à l’usine Airbus de Toulouse-Blagnac. / REMY GABALDA/AFP
Les craintes de syndicats se sont confirmées le 29 novembre. Airbus Group a annoncé lors d’un comité de groupe européen à Toulouse que son plan de réorganisation allait conduire à la suppression d’un millier de postes.
Cette restructuration du groupe passe notamment par la fusion entre la maison mère, Airbus Group et sa principale filiale, Airbus Commercial Aircraft produisant les avions commerciaux et pesant 70 % de l’activité totale.
Ce rapprochement devrait conduire à supprimer 1 164 postes en Europe. Dans le même temps, 230 nouveaux postes devraient être créés, en particulier dans les activités liées au numérique.
Les licenciements ne sont pas exclus
Au total, le solde négatif atteint donc 934 postes. Il s’accompagne aussi d’un déménagement de certains postes. Ce sera notamment le cas avec la fermeture mi-2018 du site de Suresnes (Haut-de-Seine) dont une partie des activités de recherches seront transférées vers le siège toulousain d’Airbus. Seuls resteront sur place une dizaine de salariés du service des relations publiques.
La réorganisation devrait se faire par des départs volontaires, a assuré la direction. Toutefois, Airbus n’exclut pas d’avoir recours à des licenciements si les objectifs fixés n’étaient pas au rendez-vous. « Si nous n’y parvenons pas, nous serons obligés ensuite de rentrer dans des licenciements économiques contraints, ce qui n’a jamais été le cas dans le passé car nous avons toujours trouvé des solutions », explique Thierry Baril, le DRH du groupe.
Les syndicats ont évidemment mal réagi à ces suppressions de postes qu’ils attribuent à une « logique financière ». Un responsable du syndicat FO, majoritaire, reconnaissait toutefois que « la direction a semblé être très attentive au traitement social » privilégiant « des retraites anticipées, des reclassements, de la mobilité ».
La concurrence chinoise
L’entreprise, elle, met surtout en avant la nécessité de s’adapter aux évolutions du marché marqué par la concurrence de son grand rival américain Boeing mais aussi par à l’émergence de compétiteurs chinois.
Airbus connaît également des soucis avec son programme de très gros porteur A380, dont les ventes déçoivent, des déboires dans son programme d’avion de transport militaire A400M et des difficultés du côté de sa filiale hélicoptères qui a annoncé un plan de départs volontaires le mois dernier.
Airbus demeure malgré tout un champion européen plutôt en forme. Au premier semestre 2016, l’entreprise affichait un chiffre d’affaires stable et un bénéfice en hausse, dopé par quelques éléments exceptionnels. Surtout, le constructeur dispose d’un carnet de commandes au plus haut, avec près de 7 000 avions encore à produire. Ce qui représente au minimum 10 ans de travail et 1 000 milliards d’euros de recettes.
L’avionneur Airbus annonce 1164 suppressions de postes en Europe
Photo AFP
AFP
L’avionneur européen Airbus a annoncé mardi la suppression de 1164 postes en Europe dans le cadre d’un plan de restructuration, et pourrait fermer son site de Suresnes, en région parisienne, selon les syndicats.
Cette réorganisation se fera sur la base du volontariat, a précisé le directeur des ressources humaines, Thierry Baril, à l’AFP. «Si début 2018, nous devions constater que ces mesures volontaires accompagnées ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques contraints», a-t-il toutefois ajouté.
Dans le détail, 640 postes seront supprimés en France, 429 en Allemagne, 39 en Espagne, 54 au Royaume-Uni, un en Belgique et un en Inde. «Cela représente 11% des effectifs considérés», selon Thierry Baril.
La restructuration du groupe européen, qui emploie 136 000 employés en tout, consiste à fusionner à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS) et du groupe (Airbus Group SAS) d’ici à juillet/août 2017.
La direction a précisé mardi aux syndicats, lors d’un comité européen à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse, qu’en outre 325 postes seront transférés, principalement de Suresnes et du site allemand d’Ottobrunn, près de Munich, vers Toulouse.
«La direction a confirmé la suppression de 1164 postes dans tous les sites et la création de 230 emplois, ce qui fait un solde net de moins de 1000 suppressions de postes au total», a pour sa part indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur du syndicat Force ouvrière (FO) pour Airbus Group (syndicat majoritaire).
«La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 du site de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 mobilités de Suresnes vers Toulouse», a-t-il ajouté.
À Suresnes, l’activité de recherche est supprimée et seuls une dizaine d’emplois de relation publique sera maintenue, a confirmé la direction, sans cependant parler de «fermeture» de ce site.
Les syndicats dénoncent une «logique financière» qui pousse un groupe à la tête d’un carnet de commandes record de près de 1000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production, à supprimer plus de 1000 postes.
La direction rétorque qu’elle se doit de poursuivre la réduction de ses coûts, dans un contexte de concurrence exacerbée avec son rival américain Boeing et la venue sur le marché d’avionneurs chinois.
Airbus supprimera 1164 postes mais promet de tenter d’éviter les licenciements
(ajoute détails sur secteurs touchés et nouvelles déclarations syndicales)
Blagnac/Paris (awp/afp) – La direction d’Airbus a annoncé mardi la suppression de 1164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, dans la région parisienne, sera fermé selon les syndicats.
« L’impact social du plan Gemini représente 1164 positions », a déclaré à l’AFP Thierry Baril, le directeur des ressources humaines du groupe. En plus de ce chiffre, « un certain nombre de transferts géographiques vont être opérés, essentiellement vers Toulouse », a-t-il précisé en les chiffrant à 325.
Ces transferts se feront principalement des sites de Suresnes (Hauts-de-Seine) et Ottobrunn, près de Munich, vers Toulouse.
Mais « tout sera mis en oeuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat », a affirmé M. Baril. « Si, début 2018, nous devions constater que ces mesures ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques contraints », a reconnu M. Baril.
Le plan de restructuration s’inscrit dans un contexte de concurrence exacerbée avec le rival américain Boeing et la venue sur le marché d’avionneurs chinois. Airbus relativise les 1164 postes à supprimer avec des effectifs qui atteignent 136’600 personnes dans le monde, et 54’000 en France.
Les négociations sur le traitement social doivent se tenir jusqu’à l’été prochain, précise Airbus, qui dit de plus prévoir la création de 230 postes liés à de nouvelles compétences.
Les suppressions de postes, annoncées lors d’un comité de groupe européen au siège d’Airbus à Blagnac, près de Toulouse, comprennent la « fermeture » du site de Suresnes, selon les syndicats.
« La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 +mobilités+ de Suresnes vers Toulouse », a indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire).
A Suresnes, l’activité de recherche est supprimée et seule une dizaine d’emplois de relation publique sera maintenue, a confirmé la direction, sans cependant parler de « fermeture » du site historique.
Les suppressions n’impacteront en revanche que peu le siège mondial à Toulouse, où devraient être transférés de nombreux postes.
– « Logique financière » –
M. Dréno, de FO, reconnaît que « la direction a semblé être très attentive au traitement social ». « On espère encore une fois cette fois-ci réussir à une prise en compte sociale », a-t-il ajouté en référence aux plans de suppressions de postes qui ont jusqu’à présent tous été mis en oeuvre chez Airbus sans licenciements.
Mais les syndicats restent vigilants, doutant du bien-fondé de la réorganisation.
« On suspecte la direction de vouloir faire des économies », a souligné M. Dréno. « La finance a pris une part de plus en plus importante chez Airbus. L’entreprise dit qu’elle veut diminuer la +bureaucratie+ mais ces salariés dont les postes sont supprimés ne font pas partie de cette +bureaucratie+ », a-t-il insisté.
Les syndicats voient plutôt une « logique financière » au plan Gemini, soulignant que le groupe est à la tête d’un carnet de commandes record de près de 1.000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production.
« On peut comprendre que le groupe se réorganise », reconnaît Thierry Préfol, coordinateur chez Airbus Group pour la CFE-CGC, deuxième syndicat. « Mais le groupe a les moyens financiers pour éviter tout licenciement sec », ajoute-t-il.
Jean-Marie Peeters, représentant au comité européen de la CFTC (troisième syndicat), dénonce quant à lui une logique qui « veut améliorer le cours des actions ».
Evoquant un « mouvement d’ampleur », le secrétaire d’État à l’Industrie Christophe Sirugue a pour sa part promis qu’il « accompagnerait à la fois les salariés et les territoires ».
Le plan Gémini consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l’activité) avec le groupe (Airbus Group SAS), afin de faire naître une nouvelle entité baptisée tout simplement « Airbus ».
Dans un communiqué, le pdg du groupe, l’Allemand Tom Enders, évoque le besoin de « structures plus légères », estimant que « l’intégration va à terme renforcer Airbus afin d’assurer sa future compétitivité ».
Sur les 1.164 réductions de postes, 640 positions se situent en France, à Suresnes, Toulouse et Marignane; 429 en Allemagne, principalement à Hambourg, Brême, Ulm et Ottobrunn; 39 en Espagne; 54 au Royaume-Uni; un en Belgique et un en Inde, selon la direction.
Airbus supprimera plus d’un millier de postes en évitant de licencier
Blagnac (France) (AFP)
La direction d’Airbus a annoncé mardi la suppression de 1.164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, dans la région parisienne, sera fermé selon les syndicats.
« L’impact social du plan Gemini représente 1.164 positions », a déclaré à l’AFP Thierry Baril, le directeur des ressources humaines du groupe. En plus de ce chiffre, « un certain nombre de transferts géographiques vont être opérés, essentiellement vers Toulouse », a-t-il précisé en les chiffrant à 325.
Ces transferts se feront principalement des sites de Suresnes (Hauts-de-Seine) et Ottobrunn, près de Munich, vers Toulouse.
Mais « tout sera mis en oeuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat », a affirmé M. Baril. « Si, début 2018, nous devions constater que ces mesures ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques contraints », a reconnu M. Baril.
Le plan de restructuration s’inscrit ainsi dans un contexte de concurrence exacerbée avec le rival américain Boeing et la venue sur le marché d’avionneurs chinois. Airbus relativise les 1.164 postes à supprimer avec des effectifs qui atteignent 136.600 personnes dans le monde, et 54.000 en France.
Les négociations sur le traitement social doivent se tenir jusqu’à l’été prochain, précise Airbus, qui dit de plus prévoir la création de 230 postes liés à de nouvelles compétences.
Les suppressions de postes, annoncées lors d’un comité de groupe européen au siège d’Airbus à Blagnac, près de Toulouse, comprennent la « fermeture » du site de Suresnes, selon les syndicats.
« La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 +mobilités+ de Suresnes vers Toulouse », a indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire).
A Suresnes, l’activité de recherche est supprimée et seule une dizaine d’emplois de relation publique sera maintenue, a confirmé la direction, sans cependant parler de « fermeture » du site historique.
Les suppressions n’impacteront en revanche que peu le siège mondial à Toulouse, où devraient être transférés de nombreux postes.
Une « logique financière »
M. Dréno, de FO, reconnaît que « la direction a semblé être très attentive au traitement social ». « On espère encore une fois cette fois-ci réussir à une prise en compte sociale », a-t-il ajouté, en référence aux plans de suppressions de postes qui ont jusqu’à présent tous été mis en oeuvre chez Airbus sans licenciements.
Mais les syndicats restent vigilants, doutant du bien-fondé de la réorganisation.
« On suspecte la direction de vouloir faire des économies », a souligné M. Dréno. « La finance a pris une part de plus en plus importante chez Airbus. L’entreprise dit qu’elle veut diminuer la +bureaucratie+ mais ces salariés dont les postes sont supprimés ne font pas partie de cette +bureaucratie+ », a-t-il insisté.
Les syndicats voient plutôt une « logique financière » au plan Gemini, soulignant que le groupe est à la tête d’un carnet de commandes record de près de 1.000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production.
« On peut comprendre que le groupe se réorganise », reconnaît Thierry Préfol, coordinateur chez Airbus Group pour la CFE-CGC, deuxième syndicat. « Mais le groupe a les moyens financiers pour éviter tout licenciement sec », ajoute-t-il.
Jean-Marie Peeters, représentant au comité européen de la CFTC (troisième syndicat), dénonce quant à lui une logique qui « veut améliorer le cours des actions ».
Evoquant un « mouvement d’ampleur », le secrétaire d’État à l’Industrie Christophe Sirugue a pour sa part promis qu’il « accompagnerait à la fois les salariés et les territoires ».
Le plan Gémini consiste à fusionner à Toulouse les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS, 70% de l’activité) avec le groupe (Airbus Group SAS), afin de faire naître une nouvelle entité baptisée tout simplement « Airbus ».
Dans un communiqué, le P-DG du groupe, l’Allemand Tom Enders, évoque le besoin de « structures plus légères », estimant que « l’intégration va à terme renforcer Airbus afin d’assurer sa future compétitivité ».
Sur les 1.164 réductions de postes, 640 positions se situent en France, à Suresnes, Toulouse et Marignane; 429 en Allemagne, principalement à Hambourg, Brême, Ulm et Ottobrunn; 39 en Espagne; 54 au Royaume-Uni; un en Belgique et un en Inde, selon la direction.
Airbus : les salariés sous le choc après la confirmation des suppressions de postes
Hélène Vergne est devant le siège du groupe Airbus dans la banlieue de Toulouse (Haute-Garonne). Elle décrit la première réaction des salariés après l’annonce de suppressions de postes.
LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin
De la morosité et de l’inquiétude, ce sont les premières réactions des délégués syndicaux qui sont sortis d’une réunion il y a 30 minutes avec la direction d’Airbus. « Ils confirment la suppression de 1164 postes dont 440 en France et sans surprise, c’est le site de Suresnes en région parisienne (Hauts-de-Seine) qui est le plus impactée. Il devrait fermer courant 2018« , relate Hélène Vergne.
Jusqu’à 2018 pour fixer les modalités de la restructuration
La direction d’Airbus s’est engagée à tout faire pour éviter les licenciements secs et privilégier les départs à la retraite, les départs à la retraite anticipés ou la mobilité géographique. « Ce n’est que début 2018, si le compte n’y est pas, que des licenciements secs seront envisagés. Ça veut dire que la direction et les syndicats ont plusieurs mois devant eux pour discuter et arrêter les modalités précises de cette restructuration« , conclut la journaliste.
La restructuration de l’avionneur Airbus entraînera la suppression de plus de 1.300 postes, selon les syndicatsPhoto Rémy GABALDA. AFP
La direction d’Airbus a annoncé mardi la suppression de 1 164 postes en Europe mais a promis de tout faire pour éviter des licenciements secs. Le gouvernement promet d’accompagner les salariés.
Airbus supprimera plus d’un millier de postes
La direction d’Airbus a annoncé mardi la suppression de 1 164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs, mais le site de Suresnes, dans la région parisienne, sera fermé selon les syndicats.
«L’impact social du plan Gemini représente 1 164 positions», a déclaré Thierry Baril, le directeur des ressources humaines du groupe. En plus de ce chiffre, «un certain nombre de transferts géographiques vont être opérés essentiellement vers Toulouse», a-t-il précisé en les chiffrant à 325.
Ces transferts se feront principalement des sites de Suresnes (Hauts-de-Seine) et Ottobrunn, près de Munich, vers Toulouse.
Mais «tout sera mis en oeuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat», a affirmé Thierry Baril. «Si nous n’y parvenons pas, nous serons obligés ensuite de rentrer dans des licenciements économiques contraints, ce qui n’a jamais été le cas dans le passé car nous avons toujours trouvé des solutions», a-t-il cependant ajouté.
«C’est une opération de restructuration, nous allons proposer un plan social qui comportera dans un premier temps des mesures volontaires», a-t-il déclaré. «Si début 2018, nous devions constater que ces mesures volontaires accompagnées ne sont pas suffisantes, nous serions obligés de considérer des mesures de licenciements économiques contraints», a précisé Thierry Baril.
Le groupe prévoit de plus de créer 230 postes liés à de nouvelles compétences pour assurer la transformation numérique du groupe.
Le gouvernement va épauler les salariés et les territoires touchés par la restructuration au sein d’Airbus, a dit mardi le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue. «Le rôle qui est le mien est d’accompagner à la fois les salariés, d’accompagner les territoires dans ces évolutions», a assuré le secrétaire d’Etat.
Suresnes «fermé», selon les syndicats
Ces mesures, annoncées lors d’un comité de groupe européen au siège d’Airbus à Blagnac, près de Toulouse, comprennent la «fermeture» du site de Suresnes, selon les syndicats.
«La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 du site de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 « mobilités » de Suresnes vers Toulouse», a indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire). A Suresnes, l’activité de recherche est supprimée et seuls une dizaine d’emplois de relation publique sera maintenue, a confirmé la direction, sans cependant parler de «fermeture» du site historique.
Les suppressions n’impacteront en revanche que peu le siège mondial à Toulouse, où au contraire devraient être transférés de nombreux postes.
Pour le responsable FO, «la direction a semblé être très attentive au traitement social, il va y avoir un ensemble de mesures comme des retraites anticipées, des reclassements, de la mobilité». «On espère encore une fois cette fois-ci réussir à une prise en compte sociale», a-t-il ajouté en référence au fait que jusqu’ici aucun plan de suppressions de postes mis en oeuvre chez Airbus ne s’est traduit par des licenciements secs. «On suspecte la direction de vouloir faire des économies», a-t-il toutefois souligné. «La finance a pris une part de plus en plus importante chez Airbus. L’entreprise dit qu’elle veut diminuer la « bureaucratie » mais ses salariés dont les postes sont supprimés ne font pas partie de cette « bureaucratie »», a-t-il insisté.
Les syndicats ont dit douter du bien-fondé de la réorganisation du groupe, y voyant plutôt une «logique financière». Le groupe est en effet à la tête d’un carnet de commandes record de près de 1 000 milliards d’euros, soit 8 à 10 ans de production, soulignent les organisations syndicales.
Airbus emploie près de 140 000 personnes dans le monde, et 54 000 en France.
La direction avance qu’elle se doit de poursuivre la réduction de ses coûts, dans un contexte de concurrence exacerbée avec son rival américain Boeing et la venue sur le marché d’avionneurs chinois. «Plus le nombre de postes impactés restera conséquent, plus la facture sociale sera lourde, plus la direction devra mettre « la main au portefeuille »», a de son côté réagi le syndicat CFE-CGC dans un communiqué.
Airbus : 1100 suppressions de postes, les syndicats vent debout
(Easybourse.com)
L’avionneur a dévoilé mardi un nouveau plan de réorganisation qui prévoit la suppression de 1164 postes dans le monde, dont plus de 600 en France, où le site de Suresnes va fermer. Les syndicats ne décolèrent pas.
Airbus a choisi la méthode dure. Le groupe a annoncé mardi plus d’un millier de suppressions de postes dans le cadre de la réorganisation de ses activités. « La direction a confirmé la suppression de 1 164 postes dans tous les sites et la création de 230 emplois, ce qui fait un solde net de moins de 1 000 suppressions de postes au total. La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 du site de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 mobilités de Suresnes vers Toulouse », a indiqué à a presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire).
Au total, quelque 640 emplois vont être supprimés en France d’ici 2018 selon la CGT. La direction dit vouloir privilégier les départs volontaires, les départs à la retraite et en pré-retraite et la mobilité interne. Mais les syndicats craignent des licenciements secs, notamment pour les salariés qui n’accepteraient de rejoindre le nouveau siège social du groupe à Toulouse. Les négociations sur les conditions de départ volontaire s’ouvriront en janvier et devraient durer 6 mois.
Airbus Group a annoncé fin septembre qu’il fusionnerait avec Airbus Commercial Aircraft, sa division d’avions civils au sein d’une nouvelle entité baptisée Airbus. La réorganisation vise à simplifier la gouvernance et à optimiser l’efficacité d’un groupe aéronautique et spatial doté d’une organisation complexe, issue de fusions successives. « L’entreprise dit qu’elle veut diminuer la bureaucratie mais ses salariés dont les postes sont supprimés ne font pas partie de cette bureaucratie », a souligné Yvonnick Dreno. « On espère encore une fois cette fois-ci réussir à une prise en compte sociale « , a-t-il ajouté.
« On parle de 1% du personnel sur un total de 136.000 employés dans le monde », a réagi un porte-parole de l’avionneur cité par le site Toul’éco, ajoutant que la direction « souhaiterait éviter les licenciements secs ».
Vers 15h50 le titre avance de 0,4% sur un CAC 40 en hausse de 0,3%.
Airbus supprime plus d’un millier d’emplois, les syndicats préoccupés
> Malgré un carnet de commandes garni pour dix ans, l’avionneur supprime 1164 emplois dans le cadre de son plan de restructuration, dont 640 en France.
Redouté par les employés, le couperet est tombé ce mardi 29 novembre. A l’issue d’un comité européen de groupe, qui s’est tenu au siège à Blagnac, Airbus a annoncé la suppression de 1164 emplois dans le cadre d’un plan de restructuration nommé « Gemini ». 325 postes seront transférés vers d’autres sites du groupe. « On parle de 1% du personnel sur un total de 136.000 employés dans le monde », réagit un porte-parole de l’avionneur, qui assure que la direction « souhaiterait éviter les licenciements secs ». Dans le détail, la France paye un lourd tribut avec 640 postes supprimés. Les sites de Toulouse et Marignane sont concernés. Mais c’est le département de la recherche, installé à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, qui est le plus touché. Le site fermera ses portes mi-2018, entraînant à lui seul la suppression de 308 postes.
« Nous ne sommes pas vraiment surpris par les annonces de ce matin. Tom Enders nous a donné les détails. Néanmoins, nous sommes préoccupés par le nombre de postes supprimés, qui n’est pas neutre, et la fermeture de Suresnes », assure Thierry Préfol coordinateur adjoint CFE-CGC. La fermeture de Suresnes inquiète aussi Michel Molesin, coordinateur CGT Airbus Group. « C’est l’avenir d’Airbus qui est en jeu. Or, il s’agit d’une vision stratégique dramatique. Pour faire des économies, la direction sacrifie la recherche ».
Négociations salariales dès janvier
Officiellement, la réorganisation d’Airbus et la création d’un siège social unique dès le mois de janvier sous le nom Airbus, entraînent des sureffectifs. Il y a quelques semaines le PDG, Tom Enders a lancé un mouvement de réorganisation qui veut briser une logique selon laquelle des fonctions similaires existent depuis des années sur différents sites du groupe. « La recherche est visée en premier lieu, mais aussi la stratégie, et les fonctions support, comme la communication, la finance, les ressources humaines et les achats », précise Thierry Préfol.
Tom Enders veut également envoyer un message fort aux marchés financiers qui ne regardent pas tant le match des commandes d’avions entre les deux principaux constructeurs que la marge bénéficiaire. Une subtile négociation va maintenant s’engager. Durant six mois, la direction va proposer de troquer l’absence de licenciements secs contre l’acceptation, par les organisations syndicales, de départs volontaires, de mobilité sur les différents sites du groupe et de retraites anticipées.
Solutions alternatives et départs anticipés
« Nous allons proposer à la direction dès janvier des solutions alternatives et négocier des mesures d’accompagnement pour favoriser les départs volontaires anticipés. Le PSE sera mis en place à compter de juillet jusqu’à la fin 2018. Mais si on n’atteint pas le nombre suffisant de départs volontaires, la direction n’exclut pas des licenciements », prévient le coordinateur adjoint CFE-CGC.
L’avionneur se veut rassurant. Dans un communiqué, il indique que « Airbus Group prépare l’avenir en poursuivant son investissement dans le développement des compétences cœur de métier. Quelque 230 postes seront créés en vue de sécuriser les compétences essentielles nécessaires pour assurer l’avenir de la société en cette ère de transformation digitale ». Audrey Sommazi
Sur la photo : malgré un carnet de commandes rempli, Airbus va procéder à des licenciements. Crédits : FIA 2016
En quête de rentabilité, Airbus supprime 1164 postes et ferme le site de Suresnes
Malgré ses succès commerciaux, l’avionneur européen cherche à améliorer encore sa compétitivité. Les suppressions de postes se sont multipliées dans le secteur aéronautique.
Les syndicats, qui avaient envisagé environ un millier de postes en moins, ne se sont pas trompés. Le groupe Airbus a annoncé mardi 29 novembre qu’il allait supprimer 1164 postes. Une mesure qui trouve ses origines dans la fusion entre Airbus Group et sa principale division Airbus, officialisée en septembre dernier et effective au 1er janvier 2017. L’objectif est clair : l’avionneur, malgré ses 1000 milliards d’euros de commandes, cherche à améliorer sa rentabilité. « L’intégration va donc à terme renforcer la capacité d’Airbus à assurer sa compétitivité future et à conserver sa place de leader mondial de l’industrie aérospatiale« , a déclaré Tom Enders dans un communiqué.
Dans le détail, les suppressions de postes toucheront les fonctions supports et intégrées (RH, juridique, finances, administratifs). Egalement atteinte, l’organisation CTO (Chief Technology Office) dédiée à la recherche & technologie. Quant aux sites de Suresnes (Hauts-de-Seine), où travaillent encore environ 450 personnes, sa fermeture devrait intervenir d’ici 2019. Le site allemand de Munich va aussi voir ses effectifs se réduire. 325 personnes seront transférées vers le nouveau siège du groupe, à Toulouse. Signe des temps, l’avionneur compte créer 230 postes liés à transformation digitale du groupe, comme des spécialistes de la donnée, des logiciels, du design et des nouvelles technologies de production.
Des activités en berne
Outre ce plan de suppression de postes, le groupe Airbus procède à une réduction de la voilure dans sa branche dédiée aux hélicoptères. Dans un marché qui ne se redresse pas, Airbus Helicopters va procéder à 582 suppressions de postes sur son site de Marignane (Bouches-du-Rhône). Ce n’est pas tout. L’activité méconnue de fabrication de jet, Airbus Corporate Jet, va être arrêtée en raison de la chute des commandes dans ce secteur. La CFDT estime que cela concerne 67 postes. Au total, ce sont donc environ 1800 postes qui vont être supprimés dans les prochains mois.
Ce resserrement des rangs au sein du groupe Airbus s’inscrit dans une tendance déjà à l’œuvre dans l’entreprise. Après le pic atteint en 2013 avec 144 000 salariés, les effectifs d’Airbus Group sont retombés à 137 000 en 2015. Ils s’élèvent à environ 136 000 cette année. Difficile de prévoir l’évolution de la courbe. Mais à l’évidence, ces suppressions témoignent d’une forme de normalisation du groupe Airbus.
Baisse des effectifs dans le secteur aéronautique
Tom Enders a engagé depuis son arrivée à la tête d’Airbus Group en 2012 un profond processus de transformation : passer d’un regroupement d’entreprises liées à des Etats à une entreprise indépendante et intégrée. Avec pour corollaire la recherche de rentabilité et de versement de dividendes. Et dans cette perspective, Airbus, avec 6% de rentabilité contre 10% en moyenne dans le secteur, cherche à supprimer les doublons, à réaliser des économies, à gagner en flexibilité. D’autant que le groupe, au-delà de ses succès commerciaux, est confronté à des baisses de cadences avec l’A380 et des retards de livraisons avec l’A320neo et l’A350.
Nombre de grands acteurs aéronautique ont procédé à des baisse ces derniers mois. C’est le cas de Boeing, avec 4000 postes supprimés dans sa branche aviation commerciale sur 83000 salariés. Idem pour le motoriste Rolls-Royce (2600 emplois supprimés dans l’ingénierie aéronautique), de Bombardier (3800 postes supprimés) et d’Embraer (1500 postes). Tous à la recherche d’une plus grande compétitivité, et alors que la concurrence mondiale dans le secteur fait rage, les industriels serrent les boulons.
Europe: Airbus confirme 1 164 suppressions de postes, ferme la recherche à Suresnes
Courrier picard
Le groupe Airbus va supprimer 1.164 postes en Europe et mettre fin à toute activité de recherche sur son site de Suresnes, en région parisienne, a confirmé mardi la direction à l’AFP à l’issue d’une réunion avec les syndicats.
Ce plan de restructuration se fera sur la base du volontariat mais le groupe n’exclut pas des licenciements si ses objectifs ne sont pas atteints en 2018, a précisé le directeur des ressources humaines, Thierry Baril.
============
DCE•Aaah AIRBUS. Pourquoi garder un centre de recherche (Suresnes) quand de toute façon je bénéficie presque gratuitement du plus grand centre de recherche en France : la recherche académique. Stages, thèses, post-docs, CDD d’ingénieurs de recherche, des milliers de mains à ma portée, gratuitement, il me suffit de frapper à la porte des labos et les chercheurs me déroulent le tapis rouge et les petits fours. C’est de bonne guerre, je fais bonne usage de cette recherche : mon carnet de commandes est plein, je fais vivre beaucoup de monde, et l’état récupère largement en TVA et autres impôts l’argent qu’il a investi pour m’aider. Jusque là c’est une bien belle histoire : l’argent du contribuable soutient l’innovation d’une industrie, et génère in fine des emplois et des recettes fiscales. Mais bon, quand même, j’appartiens à des actionnaires qu’il faut nourrir, alors au diable cette belle histoire, l’important, c’est l’actionnaire. Beurk……
En maths, les élèves de CM1 affichent les plus mauvais résultats en Europe. Najat Vallaud-Belkacem y voit le résultat des choix politiques de la droite, et du «gouvernement de M. Fillon».
Des résultats «mauvais», «inacceptables», qui «doivent nous alerter». La Ministre de l’éducation n’a pas mâché ses mots pour commenter ce 29 novembre les résultats de la France dans l’enquête internationale Timss (Trends in Mathematics and Science Study*), qui mesure depuis 1995 les performances des élèves en mathématiques et en science par niveau scolaire. Lors de la dernière évaluation, menée en 2015, les élèves français de CM1 ont été testés. Une première qui fait l’effet d’une douche froide… Car ils arrivent bons derniers (22e) dans l’Union européenne en mathématiques. Et se classent en avant dernière position, en sciences, devant Chypre.
Inquiétants, ces résultats sont clairement un avant-goût du fameux classement international Pisa, attendu le 6 décembre prochain. Et ce d’autant que la dernière évaluation, menée en 2015, porte plus spécifiquement sur les sciences.
Pour l’heure, Timss nous apprend qu’en France, 13 % des élèves n’ont pas les connaissances élémentaires en maths. En sciences, ils sont 12 % dans ce cas. L’étude constate par ailleurs que les professeurs des écoles français expriment plus fréquemment que leurs collèges européens un malaise face à l’enseignement des disciplines scientifiques.
Vallaud-Belkacem «charge» Fillon
Dans une note publiée dans la foulée de ces résultats, la Depp, le service statistique de l’Éducation nationale relève que les élèves de CM1 testés en 2015 ont suivi «toute leur scolarité élémentaire avec les programmes mis en place en 2008», par Xavier Darcos, alors ministre de l’éducation du gouvernement Fillon.
Plus politique que jamais, Najat Vallaud-Belkacem n’a pas hésité à «charger» l’ancien Premier Ministre, aujourd’hui candidat de la droite à l’élection présidentielle 2017. Lequel a largement critiqué la semaine dernière les programmes 2016 élaborés par la gauche, à commencer par les programmes d’histoire rédigés selon lui «par des idéologues qui veulent imposer leur vision de l’histoire».
Najat Vallaud-Belkacem évoque pour sa part «une génération sacrifiée qui paye les choix du gouvernement de Monsieur Fillon». «Les élèves le payeraient encore à l’avenir si l’on remettait en place une telle politique» a lancé la ministre en campagne. «C’est en poursuivant une politique de recrutements massifs des enseignants, en les formant que nous réparerons les fragilités du système éducatif».
Il faudra cependant attendre la prochaine évaluation Timss, dans quatre ans, pour le confirmer.
Domination des pays asiatiques
Au-delà de la seule Europe, les résultats de Timss 2015 confirment la domination des pays asiatiques. Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud, Taïwan et le Japon trustent les cinq premières places du classement. En maths, c’est l’Irlande du Nord qui arrive derrière eux, en 6e position. En sciences, il s’agit de la Finlande qui se hisse à la 7e position derrière la Russie. Avec un score de 488 points en mathématiques et 487 en sciences, la France se situe en deçà de la moyenne internationale (500 points en maths et en sciences) et de la moyenne européenne (527 points en maths, 525 en sciences).
*Coordonnée par l’IEA (International association for the evaluation of education achievment), l’enquête Timss a testé environ 5.000 écoliers français au printemps 2015, ainsi que des dizaines de milliers d’enfants dans 48 autres pays ou provinces.
Le zéro pointé des Français, la bonne note des pays asiatiques… Ce qu’il faut savoir sur le niveau des élèves en sciences
L’enquête TIMSS publiée mardi établit un classement des niveaux des élèves en mathématiques et en sciences. Les jeunes Français sont à la traîne.
La tête du classement en maths est occupée par cinq pays d’Asie de l’Est: Singapour, Hong Kong, Corée du Sud, Taïwan, Japon. (JULIAN STRATENSCHULTE / DPA)
Le niveau des jeunes Français en mathématiques et en sciences n’est pas bon du tout. C’est en tout cas ce que montre l’enquête TIMSS(en anglais) publiée mardi 29 novembre. En 2015, des centaines de milliers d’enfants de trois niveaux scolaires ont participé à cette étude internationale : la 4e année de scolarité obligatoire (le CM1 en France), la 8e année (la classe de 4e) et la fin de terminale scientifique. Les élèves français n’avaient pas participé à cette étude internationale depuis 1995. Franceinfo liste ce qu’il faut en retenir.
Les écoliers français tout en bas du classement
A 10 ans, les têtes blondes françaises affichent les pires résultats de l’Union européenne en mathématiques et ne dépassent qu’un seul pays, Chypre, en sciences. Les élèves de CM1 affichent un score de 488 points en mathématiques et 487 en sciences, en deçà de la moyenne internationale (500) et de la moyenne européenne (527 en maths, 525 en sciences).
Les élèves français « ne prouvent pas qu’ils possèdent des connaissances élémentaires », commente prudemment la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance de l’Education nationale dans un commentaire publié dans la foulée de cette étude.
Les professeurs des écoles disent pourtant consacrer 193 heures par an aux mathématiques, soit plus que le volume prescrit par les programmes de 2008 (180 heures) et plus que la moyenne des autres pays européens (158). Mais l’étude ne prend pas en compte les nouveaux programmes, entrés en vigueur à la rentrée 2016, rappelle la rue de Grenelle.
Les élèves asiatiques dominent les mathématiques
Les élèves de Singapour, de Hong Kong, de Corée du Sud, de Taïwan et du Japon continuent d’occuper les cinq premières places du classement en mathématiques. Pour le test en classe de quatrième, 48 points séparent ce peloton de tête de la sixième place occupée par la Russie. Et l’écart se creuse, c’est 17 points de plus qu’en 2011.
Bonne nouvelle, proprotionellement, il n’y a jamais eu autant de jeunes élèves obtenant de bons scores, selon l’étude. « Les tendances indiquent que le niveau d’éducation s’améliore à travers le monde », commente ainsi la directrice de l’étude Ina Mullis.
Le fossé entre les filles et les garçons se réduit
Les tendances sur 20 ans montrent que l’écart des résultats en faveur des garçons dans les matières scientifiques et mathématiques est en train de se réduire, notamment en classe de quatrième. A ce niveau, en maths, les garçons et les filles de 26 pays (sur 39) obtiennent les mêmes résultats. Ils n’étaient que 12 en 1995.
En France, les scores des garçons de 10 ans en mathématiques sont très légèrement supérieurs à ceux des filles. Une différence bien plus faible qu’en Italie ou qu’en Espagne.
Pour autant, il y a toujours davantage de garçons qui s’inscrivent dans les filières scientifiques.
Il faudrait commencer l’école plus tôt
Selon l’étude, débuter l’école plus tôt permet d’obtenir de bons résultats aux tests effectués en CM1. Les meilleurs scores ont été réalisés par des élèves ayant suivi des programmes pendant au moins trois années, et ceux dont les parents ont éveillé leur intérêt pour les chiffres et l’alphabet très tôt. En France, les élèves doivent commencer l’école en septembre de l’année de leur sixième anniversaire, précise l’étude. Soit deux ans plus tard que les meilleurs élèves de l’Union Européenne en mathématiques, l’Irlande du Nord.
========
commentaires
r noe On a des outils modernes pour faire les calculs pour nous lors des cours de math ou des examens !
Vive la modernité ! ça sert à rien de se casser la bouillote !
noe On va encore accuser les professeurs de ne rien faire en classe et qu’ils passent leur temps à se la couler douce en attendant les vacances !
tecktango2Les élèves sont à l’image des maitres, pardon des professeurs des écoles.
L’important, et l’article ne le dit pas, reste que dans quelques années tous auront le bac.
Victoire de Fillon : l’autoroute vers une victoire à l’élection présidentielle ?
DÉBAT – Les éditorialistes Alain Duhamel et Nicolas Domenach livrent leur analyse sur les enjeux qui attendent François Fillon dans la perspective de l’élection présidentielle en 2017.
>
Duhamel et Domenach: victoire de Fillon, l’autoroute vers une victoire à l’élection présidentielle ? Crédit Image : RTL | Crédits Média : RTL.fr |
Avec près de 66,5% des voix, la victoire est écrasante pour François Fillon au second tour de la primaire de la droite et du centre. Incarnant une rupture franche et assumée avec la politique actuelle, le député de Paris a-t-il désormais une autoroute vers la victoire à l’élection présidentielle de mai 2017 ? « Il est le grand favori et de loin », assure l’éditorialiste Alain Duhamel, au micro de RTL, « mais à condition de ne pas regarder le parcours à venir comme une autoroute mais comme une montagne », nuance-t-il.
Si François Fillon occupe cette place de grand favori, selon Alain Duhamel, c’est qu’il est légitimé par l’ensemble de sa famille politique, que ses adversaires sont en mauvaise posture et particulièrement à gauche, qu’il a déjà adopté un discours souverainiste à l’attention des électeurs du FN et qu’il est porté par le fort désir d’alternance. En revanche, l’éditorialiste ne manque pas d’énoncer ses handicaps : « Les gens n’ont pas forcément envie d’alternatives, c’est-à-dire de changement radical notamment en terme de politique sociale », égraine Alain Duhamel. « D’autre part, il y a un rejet de ceux qui sont en place et il ne faudrait pas, de son point de vue, qu’il apparaisse comme étant tellement grand favori que c’est lui qui est en place », poursuit l’éditorialiste.
Il ne gagnera pas s’il ne prend pas en compte les préoccupations sociales qu’il n’a pas manifesté jusqu’ici Nicolas Domenach, éditorialiste RTL FacebookTwitterLinkedin
« On connait bien l’ivresse des profondeurs, on connait moins bien l’ivresse des hauteurs. Et ce qui le menace, c’est cette ivresse là », avertit Nicolas Domenach au micro de RTL. Selon lui, les supporters de Fillon s’arment déjà d’une certaine arrogance en annonçant d’emblée qu’il ne négociera sur aucun point, sinon à la marge. Or, sa victoire nette et sans bavure soulève toutefois quelques questions en vue de l’élection présidentielle, selon l’éditorialiste : « Cette prétention au libéralisme qui ne correspond pas au souhait des Français qui veulent plus de protection et qui ont des traditions sociales vraiment très opposées à cela », avance-t-il. « Je crois qu’il ne gagnera pas s’il ne prend pas en compte les préoccupations sociales qu’il n’a pas manifesté jusqu’ici », analyse Nicolas Domenach.
Alain Duhamel rejoint Nicolas Domenach sur le fait que « les Français n’ont pas envie de mettre leur modèle social en pièce ». « Mais ils ont aussi envie d’autorité », tranche-t-il. « Et quand on parle de protection, il y a aussi la protection culturelle, identitaire et physique. Tout ça compte », martèle Alain Duhamel.
Si pour Nicolas Domenach, François Fillon doit s’ouvrir et se rapprocher du centre, Alain Duhamel estime de son côté que ce n’est pas à lui d’en faire la démarche : « La question est de savoir si le centre se rapproche de lui ».
Victoire de François Fillon : rassembler encore
François Ernenwein
Les indices avaient été semés lors du débat télévisé très digne avant le second tour de cette primaire de la droite et du centre. Les deux candidats encore en lice avaient indiscutablement créé les conditions d’un rassemblement, quel que soit le vainqueur de cette première à droite. Maintenant que François Fillon a été magistralement élu, en faisant mentir la plupart des pronostics d’avant premier tour, les conditions sont réunies pour que la droite parlementaire aborde dans les meilleures conditions la présidentielle, contre la principale menace : Marine Le Pen et son rassemblement d’extrême droite.
Le danger ne viendra pas du candidat de gauche, quel qu’il soit. La majorité actuelle s’est installée dans une formidable division. On a même du mal à en compter les candidats déclarés issus de ses rangs ou ceux qui sont en passe de le faire. Son horizon est encore assombri parce qu’elle a été incapable de fédérer : les écologistes conduits par Yannick Jadot et les insoumis de Jean-Luc Mélenchon renforcés depuis hier par le soutien du Parti communiste, et même le minuscule Parti radical de gauche contribueront à accroître la dispersion. Sombre bilan – qu’il soit candidat ou pas – pour le président sortant.
Du coup, la responsabilité sur les épaules de François Fillon, démocratiquement désigné, est immense. Fort de sa très belle victoire, nourrie par des engagements de rupture dans le champ économique et social, il devra désormais veiller à ce que ses promesses – s’il est élu président de la République – n’ouvrent pas de nouvelles fractures dans la société française. Il a été étonnamment audacieux sur le fond et dans la forme. Il lui reste à élargir le rassemblement qui lui a valu sa victoire.
Victoire de Fillon : et maintenant, l’hypothèse Bayrou
R.L.
François Bayrou s’est dit «réticent» au projet de François Fillon.
Cette victoire de François Fillon à la primaire de droite laisse planer le doute sur une candidature de François Bayrou. Ce dernier avait expliqué qu’il n’aurait pas été candidat en cas de victoire d’Alain Juppé et qu’il l’aurait été en revanche immédiatement en cas de désignation de Nicolas Sarkozy. Il n’avait jamais évoqué l’hypothèse François Fillon. Que fera-t-il donc finalement avec cette issue que, comme beaucoup, il n’avait sans doute pas vue venir ?
Dès dimanche soir, le centriste a réagi dans un communiqué pour émettre de sérieux doutes sur le projet de François Fillon. «Il pose en réalité de nombreuses questions aux citoyens et à notre société qui vont apparaître dans les semaines qui viennent. Ces questions devront trouver réponse», écrit-il.
«Nous croyons aussi que bien des sujets n’ont pas été traités : l’avenir de l’Union européenne, la sauvegarde d’une ambition sociale, la question de l’environnement et du durable, les nouvelles conditions du travail, la situation des jeunes et leur futur. Dans les semaines qui viennent, nous allons travailler à ces questions et à ces sujets pour tous ceux et avec tous ceux qui ont besoin que soient inventées des réponses nouvelles pour garantir et réussir l’alternance dont la France a besoin», poursuit François Bayrou.
Invité cette semaine de France Info, alors que se dessinait une issue favorable pour François Fillon, le patron du MoDem avait là aussi laissé la porte ouverte. à une candidature. «Je vais essayer de bâtir un autre projet», avait-il expliqué réagissant à l’hypothèse d’une désignation de l’ancien Premier ministre. Le centriste s’est dit «réticent» au projet de François Fillon, qui «ne ressemble pas à ce pour quoi je me suis battu toute ma vie, pour qu’il y ait un projet social en France qui ne soit pas l’apanage de la gauche qui se trompe à chaque fois». «Casser la baraque», comme dit souhaiter parfois François Fillon, «c’est une idée dangereuse pour la société française».
Jamais 3 sans 4 ?
«Mais je n’en suis pas du tout à la question d’une candidature», avait ajouté François Bayrou. C’est que s’il s’imaginait candidat en cas de victoire à la primaire de Nicolas Sarkozy, celle de François Fillon, moins clivant que l’ancien chef de l’Etat, lui laisse peut-être un peu moins d’espace politique. Et la candidature d’Emmanuel Macron mord aussi un peu sur l’électorat centriste
A droite, des élus ont déjà commencé à mettre la pression sur François Bayrou. Ainsi le député de Seine-et-Marne et vice-président de l’UIDI Yves Jego lui «demande de ne pas être candidat». «Sois raisonnable», lui a-t-il lancé via RTL.
De son côté, sur BFMTV, Emmanuel Macron a lui appelé François Bayrou, «s’il n’est pas à l’aise avec le programme de François Fillon, à nous rejoindre, car il y a beaucoup de convergences.»
Mais certains proches du patron du Modem ont fait savoir que leur champion réfléchissait sérieusement à 2017. François Bayrou a déjà été trois fois candidat à l’élection présidentielle.
La victoire de Fillon à la primaire, le scénario que Marine Le Pen n’avait pas prévu
Le parti lepéniste n’a pas étudié l’hypothèse d’un affrontement avec le député de Paris, arrivé largement en tête du premier tour de la primaire de la droite.
Le scénario de l’élection présidentielle de 2017 était écrit à l’avance par les soutiens de Marine Le Pen, persuadés de se retrouver au second tour du scrutin face à un candidat du parti Les Républicains. Les hypothèses Nicolas Sarkozy et Alain Juppé avaient été étudiées de près, mais pas celle d’un affrontement avec François Fillon. Comme beaucoup de responsables politiques et d’analystes, les dirigeants du parti d’extrême droite n’ont pas vu venir la percée du député de Paris, qui pourrait être désigné candidat de la droite à l’issue du second tour de la primaire, dimanche 27 novembre.
Avec son cocktail de libéralisme thatchérien et de conservatisme sur les questions de société, M. Fillon intrigue sur sa capacité à perturber le jeu. « Quand j’écoute Fillon, je me dis que c’est ce qu’il y a de mieux dans ce débat », confiait ces dernières semaines un acteur de l’extrême droite. Fort du soutien de Sens commun, l’une des émanations politiques de La Manif pour tous, partisan d’une politique étrangère tournée vers la Russie – comme Mme Le Pen –, l’ancien premier ministre pourrait en théorie marcher sur les plates-bandes du Front national, et surtout de la « droite hors les murs », ce courant de droite identitaire qui ne trouve pas son compte au FN ou chez LR. « Fillon, c’est le scénario le plus difficile pour Marine. Il valait mieux Juppé, qui est plus caricatural », considère un élu du sud de la France.
« Complice du dramatique quinquennat de Sarkozy »
Pour autant, les frontistes n’ont pas tardé à trouver un double angle d’attaque contre l’ancien député de la Sarthe : son bilan et son programme. Pour Jean-Lin Lacapelle, secrétaire national aux fédérations du FN, l’éventualité d’un duel avec François Fillon ne représente « aucun changement » pour sa candidate. « Il a été complice et responsable du dramatique quinquennat de Sarkozy », souligne-t-il. « Le programme de Fillon est dur : 500 000 fonctionnaires en moins, notamment dans la ruralité, et une hausse de la TVA, a souligné de son côté Florian Philippot, vice-président du FN. Fillon veut la destruction des services publics et donc de l’Etat. »
Une manière de souligner, en creux, une supposée différence de nature entre un électorat FN populaire et celui de LR, plus aisé. Une ligne de fracture qui ne manque pas d’alimenter les débats au sein même du parti lepéniste sur ses propres orientations, entre partisans de M. Philippot, d’une part, et soutiens de la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, d’autre part.
Primaire de la droite : les médias russes applaudissent la victoire de Fillon le « pragmatique »
Fillon candidat de la droite pour 2017
POUTINOPHILE – Les médias russes saluent le triomphe du conservateur François Fillon à la primaire de la droite en France. L’ancien Premier ministre, que Vladimir Poutine a qualifié la semaine dernière de « grand professionnel », est en effet considéré comme pro-russe.
28 nov 12:31
« Ce que je demande c’est (…) que l’on retisse un lien, si ce n’est une confiance, qui permette d’amarrer la Russie à l’Europe. » Durant le débat qui l’opposait à Alain Juppé jeudi dernier, François Fillon a réitéré sa volonté de nouer un partenariat solide avec le Kremlin. Une initiative saluée par les médias russes ce lundi, au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite et du centre.
Les journaux du pays ont en effet tressé des lauriers au candidat considéré comme pro-russe. Le présentateur vedette de la chaîne publique russe Vesti, Dmitri Kisselev, principale voix médiatique du Kremlin, a interrompu son journal d’information dans la nuit de dimanche à lundi pour annoncer la victoire du Français à la primaire. « Les forces de droite relèvent la tête dans toute l’Europe », s’est enthousiasmé pour sa part le présentateur du journal de l’autre chaîne publique russe, Pervy Kanal, en commentant la victoire de François Fillon. « Qui va maintenant imposer des sanctions et contre qui ? Les temps changent, et ces méthodes sont dépassées », a-t-il renchéri.
« L’ami François »
« François Fillon est le plus pragmatique des candidats en ce qui concerne la politique internationale », note l’agence officielle russe Ria-Novosti. François « Fillon est plus proche des électeurs qu’Alain Juppé sur plusieurs sujets : la lutte contre l’État islamique, le mariage gay et la Russie », estime de son côté lundi sur son compte twitter le député du Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement russe, Alexeï Pouchkov. « Je ne pense pas qu’il faut dire que François Fillon est un candidat pro-russe, il est avant tout un candidat pro-français », a toutefois souhaité relativiser l’expert Sergueï Fiodorov, de l’Institut de l’Europe de l’Académie russe des Sciences (RAN, invité lundi par la chaîne d’information 24.
Déjà, la semaine dernière, la presse russe avait salué « l’ami François », le candidat « pro-russe ». Rien d’étonnant tant François Fillon tranche avec la ligne de la diplomatie française et celle de son camp : il souhaite par exemple opérer un rapprochement entre l’Europe et le Kremlin, lever les sanctions à son encontre et s’associer à elle dans la lutte contre le groupe Etat islamique en Syrie. Un partenariat noué de longue date entre François Fillon et Vladimir Poutine, qui se sont rencontrés à de multiples reprises lorsque le nouvel homme fort de la droite était Premier ministre, entre 2007 et 2012.
POLITIQUE – Il s’appelle Cédric Moulard et assure que « tout figure dans le programme de François Fillon ». Dans un long texte qu’il a publié sur Facebook le 22 novembre, ce photographe décrit le quotidien d’un citoyen ordinaire en 2020, dans une France dirigée par le favori de la primaire de la droite (en intégralité à la fin de l’article).
Un tableau pour le moins pessimiste qui a été partagé pas moins de 50.000 fois sur le réseau social en quelques jours. Et pour cause, le quotidien décrit par Cédric Moulard sur la base de propositions piochées dans le programme de François Fillon ne donne vraiment pas envie.
Mais alors, l’auteur de ces lignes dit-il vrai?
Temps de travail
« 2020, tu te lèves pour aller travailler et mener tes enfants à l’école. Ta femme est déjà partie, avec la suppression des 35h et les nouveaux accords d’entreprise elle travaille 42h par semaine. Elle a bien voulu protester mais les procédures de licenciement ont été facilitées et vous avez besoin de ce travail », commence le texte.
Un travail hebdomadaire de 42 heures est-il possible dans le cadre des réformes promises par François Fillon? Tout à fait. Le candidat à la primaire de la droite veut la suppression pure et simple des 35 heures. La négociation de la durée de travail reviendra aux entreprises, dans la limite de 48 heures fixées par le droit européen. S’il paraît toutefois difficile d’imaginer que ce soit réalisable compte tenu du contexte social français, cela reste néanmoins possible.
Plus loin, Cédric Moulard évoque le cas du père de famille qui passe de 35 à 39 heures en perdant ses heures supplémentaires. Là encore, dans la mesure où la négociation revient aux entreprises (sur le modèle des négociations de l’entreprise Smart), c’est tout à fait imaginable. Quant aux modalités de licenciements, elles seront en effet facilitées par le biais d’un nouveau contrat.
Allocations chômage
Puis, l’auteur du texte écrit ceci: « Tu t’es retrouvé au chômage et avec la dégressivité des allocations tu as été obligé d’accepter un travail à 50km de chez toi. C’est pas dans ta branche, ça fait des frais énormes mais c’était ça ou le RSA ».
François Fillon propose en effet la dégressivité des allocations chômage (qui seront de base plafonnées à 75%) à partir de six mois d’inactivité. À partir de deux offres refusées, les allocations ne seront en effet plus versées.
Fonctionnaires
Arrive ensuite un cas où l’internaute explique l’absentéisme d’une institutrice par la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires promise par François Fillon. Sur ce point, les choses sont un peu plus compliquées pour plusieurs raisons.
La première est que le candidat n’a pas précisé quels secteurs de la fonction publique seront concernés. Deuxième raison, il s’agit du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux sur la durée du quinquennat (et non pas une suppression nette comme le texte le laisse entendre).
Enfin, François Fillon fait planer le doute sur le type d’emplois qu’il a dans le viseur, parlant maintenant « d’emplois publics » (ce qui est différent des « fonctionnaires » jouissant d’un statut particulier). À noter en revanche qu’il souhaite augmenter le temps de travail de ces derniers sans les augmenter.
Santé
« D’habitude tu l’aurais laissé à ta mère mais elle est trop fatiguée. Ça fait 6 mois qu’elle traîne un sale truc mais qu’elle peut pas être hospitalisée parce qu’il n’y a pas de lit disponible à l’hôpital. Et puis ça coûterait trop cher avec la réforme de l’assurance-maladie », écrit le photographe, décrivant un système de santé laissé à l’abandon.
Comme nous l’écrivions, François Fillon promet de « désétatiser le système » de santé. Comprendre: instaurer le recours à des assurances privées pour les maladies du quotidien (mais pas pour l’hospitalisation). Le candidat à la primaire souhaite que « la sécurité sociale se concentre sur les risques principaux, les affections graves et de longue durée ». Donc difficile d’affirmer que le cas évoqué par Cédric Moulard corresponde vraiment aux propositions du candidat. Quoi qu’il en soit, celles-ci inquiètent grandement la ministre de la santé Marisol Touraine.
L’explosion des frais d’inscription à la Fac
Sur ce point, l’auteur du billet fait une erreur (ou alors une extrapolation des effets théoriques des mesures préconisées par François Fillon). Selon Cédric Moulard, « la pleine autonomie des universités » devrait conduire à l’explosion des frais d’inscription.
Pour autant, rien ne permet à ce stade de l’affirmer. Si François Fillon plaide pour plus d’autonomie en matière de recrutement des enseignants, rien dans son programme ne se traduit par un désengagement de l’État. Au contraire, il plaide pour une « augmentation de la part de l’État » dans le financement de l’enseignement supérieur.
En revanche, François Fillon souhaite que les établissements puissent avoir « la liberté de fixer les frais de scolarité applicables aux étudiants préparant les diplômes nationaux de master et de doctorat », mais « dans le cadre d’une fourchette négociée avec l’Etat ». Donc difficile de savoir ce qu’il en sera vraiment.
Smic et ISF
Dans la description qu’il donne, l’auteur du billet affirme que le SMIC n’aura pas augmenté d’ici à 2020. C’est en effet facilement imaginable. François Fillon estime que « le smic actuel est ce que la société française peut faire de mieux .En France, il est d’ailleurs plus élevé que dans la plupart des pays européens ».
Selon lui, il ne doit pas être pas être augmenté « mécaniquement chaque année » mais indexé sur les prix de la consommation.
Enfin, le billet termine par la suppression de l’ISF. Et comme c’est également le cas pour Alain Juppé, François Fillon veut bien supprimer cet impôt pour aider au financement des entreprises.
La victoire de Fillon « offre une possibilité très nette au FN de se démarquer », selon le politologue Jean-Yves Camus
La victoire de Fillon « offre une possibilité très nette au FN de se démarquer », selon le politologue Jean-Yves Camus
François Fillon a remporté très nettement la primaire de la droite et du centre dimanche 27 novembre face à Alain Juppé. Bruno Retailleau, sénateur et président Les Républicains du conseil régional des Pays de la Loire, a estimé, lundi 28, sur franceinfo que « l’élection de François Fillon est une très mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen ».
Mais le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême-droite, ne partage pas cet avis. « Cette victoire offre une possibilité très nette au Front national de démarquer son offre de celle de François Fillon » analyse t-il. Selon lui, Il existe une petite frange de personnes tentées par le vote frontiste qui sera sensible au discours sur les valeurs de François Fillon. « Mais ça n’est pas le cœur de cible du Front national », a-t-il estimé.
« La rupture proposée par François Fillon n’est pas suffisamment complète. Quand on s’adresse à des gens qui veulent non pas une rupture, faite par des gens d’expérience, mais à un renversement de la table qui consiste à révolutionner le pays, ce n’est pas la figure de François Fillon qui peut pas incarner ça« , a ajouté Jean-Yves Camus. Le politologue a par ailleurs estimé qu’un second tour de la présidentielle Le Pen-Fillon est envisageable.
Vainqueur de la primaire de droite, François Fillon en tête des premiers sondages pour la présidentielle, François Hollande s’effondre
Deux enquêtes publiées dans la soirée font du vainqueur de la primaire le favori pour 2017. Le chef de l’Etat est en très mauvaise posture.
POLITIQUE – Doit-il se réjouir d’être dans cette position? Elle n’a guère réussi récemment… À peine vainqueur de la primaire, François Fillon est le grand favori de la prochaine élection présidentielle. Mais pour celui qui a déjoué tous les sondages pour ce scrutin interne à la droite, gare à ne pas vivre le scénario inverse.
Pour l’heure, cependant, l’ancien premier ministre peut se réjouir. Deux sondages, publiés après sa victoire, le placent en tête des intentions de vote pour 2017, même s’il faut les prendre avec précaution au regard du contexte dans lequel ils ont été réalisés. Une enquête Harris Interactive pour Public Sénat et LCP réalisé ce dimanche donne 26% au député de Paris, devant Marine Le Pen à 24% et Emmanuel Macron à 14%.
Un sondage Odoxa pour France2 donne une avance encore plus nette à l’ancien élu de la Sarthe. Il est crédité de 33%, devant la présidente du FN avec 22%. Emmanuel Macron est donné à 13%.
Dans les deux cas, François Fillon est donné vainqueur au second tour: selon Harris Interractive, il battrait Marine Le Pen avec 67% contre 33%. Pour Odoxa, c’est encore plus large: 71% pour le candidat Les Républicains et 29% pour la leader d’extrême-droite.
Ces deux sondages offrent un deuxième enseignement: la situation est plus que périlleuse pour François Hollande. Le président de la République de plus en plus contesté dans son camp, y compris par son premier ministre n’obtient pas 10% des intentions de vote. Il plafonne à 8% chez Odoxa et 9% chez Harris Interactive. Il serait devancé dans tous les cas de figure par Jean-Luc Mélenchon qui talonne Emmanuel Macron pour la troisième place.
Manuel Valls n’est pas dans une situation plus envieuse. Il n’est crédité lui aussi de 9% chez Harris Interactive. Une hypothèse qui fait grimper Jean-Luc Mélenchon à 15%, devant Emmanuel Macron.
Plus dur sera le réveil Cessez de prendre vos désirs pour des réalités. Si Juppé avait élégamment jeté l’éponge dimanche soir, la droite aurait offert une apparence unitaire capable de contenir l’avance du FN. Au lieu de ça, les éléments de langage et arguments anti-Fillon déversés par les communicants de Juppé apportent un Niagara au moulin du FN, il n’a qu’à se servir dedans, Apparu et ses pareils font le boulot à sa place.
Gauche quand tu nous tiens Comme (je pense) beaucoup d’électeurs de gauche à la primaire de droite, j’ai glissé un bulletin Fillon pour éliminer Sarkozy et relancer la gauche qui n’a pas dit son dernier mot. Si, en plus, MLP est déstabilisée c’est du bonus. Ah! La politique et ses combines. I love that.
no pasaran Je pense aussi qu’éviter Juppé c’est renforcer Macron (lui permettre de faire 5 ou 6% des voix) et assurer qu’Hollande soit derrière Mélenchon. Étonnante partie à 15 bandes… C’est le lot de la reconstruction de la gauche, et elle se fera autour de Mélenchon comme le PC l’a enfin compris (vote ce week end), Autain, Mamère, et probablement Hulot. Hamon devrait se rallier, cela lui éviterait le ridicule d’avoir à copiner avec Montebourg.
CB @Gauche: J’ai fait comme vous mais je suis moins fier du résultat. Persuadé que NS perdrait contre MLP à la présidentielle, j’ai moi aussi voté pour l’éliminer. Mais j’ai en fait contribué à l’émergence de la manif pour tous a 44%… pas fier. Et contrairement à ce que suggère l’analyse d’O. Faye, je doute que la gauche se mobilise pour voter Fillion au second tour de la présidentielle, ce qui veut dire que MLP a de forte chances de passer. Elle en aurait eu je pense beaucoup moins face à Juppé
Olivier Desperado En plus de Sarko enterré à moins de la moitié du score de Sarkozy, c’est l’autre grande joie de ce dimanche. Le Pen avait une petite mais trop réelle chance avec un statu quo de l’UMPS, idéalement (pour elle) personnifié à la caricature par Sarkozy et Hollande. Avec Fillon la 1ère moitié de l’équation est invalidée. Pire pour elle, cela va entraîner soit l’absence de Hollande, soit un score ridicule pour ce dernier car Fillon ne sera pas au centre le repoussoir qu’aurait été Sarko. On respire!
Le Marais Désolé de vous contredire. Centriste (plutôt de gauche), j’avais voté Hollande en 2012 contre Sarkozy; Royal en 2007 déjà contre Sarkozy et Jospin puis Chirac en 2002. Jospin déjà en 1995 et Barre puis Mitterrand en 1988. Je ne voterai pas Fillon en 2017. C’est un repoussoir. Le « Centre » n’est pas un parti de droite. C’est juste un gros réservoir de voix pour les candidats qui savent séduire. Un candidat de gauche modérée a toutes ses chances contre Fillon.
Olivier Desperado @ Marais Merci, vous ne me contredisez pas et abondez plutôt dans mon sens… sauf si le candidat modéré dont vous parlez est Hollande à vos yeux !! Si c’était lui, autre repoussoir, Fillon passera dans un fauteuil. J’espère que nous aurons ou bien Vals ou bien Macron en contradicteur de Fillon
eys C’est fini pour Mme Le pen. Sa garde rapprochée l’a bien compris ; ils tiraient une tronche dimanche soir. Le scénario idéal n’existe pas. Comme l’extrême droite surfe sur la désespérance des gens, là maintenant, il leur faudra un programme à présenter. Quel programme ? Autant dire, rien, des propositions contradictoires, une feuille mitée et déstructurée. Ah oui, les migrants, les immigrés, les musulmans, etc…Bof rien. M.Fillion fera un bon président, rigoureux, attentif et juste.
ALAIN BOULEY Notre pays connaît le chômage. Sa croissance est nulle. Elle est endettée. Ses frontières sont perméables et de plus pauvres que nous les franchissent chaque jour pour , dans un premier temps, nous appauvrir davantage. De quoi nourrir des réflexes de rejet et la crispation. Une telle situation suscite des réactions populistes ,simplificatrices, nationalistes, souvent marquées par la négation de la réalité, notamment dans sa dimension extérieure. Il ne faut pas s’étonner du succés du FN.
Bien Cette auto-analyse vous honore. Vous n’êtes peut-être pas encore perdu. Essayez Juppé dimanche prochain pour commencer.
laurent25490 « Il ne gagnera pas s’il ne prend pas en compte les préoccupations sociales qu’il n’a pas manifesté jusqu’ici »
Quand Domenach se rendra compte que la gauche c’est l’appauvrissement de chaque français, il votera à droite
scramasax43 +1 – on vA pas repartir sur les memes base Il faut quelqu’un qui bouscule toutes ces anciennes tradition ,et des actes qui aident les français dans leur vie quotidienne , là il y a de quoi faire
tonneretgemir Il faudrait peut-être redescendre sur terre. Vous êtes en train de refaire le coup qui a fait monter Juppé pour être descendu en plein vol. Idem, vous portez Fillon au pinacle. Quel gigantesque spectacle médiatique pour cette élection INTERNE ! Or il n’est élu que par 10 % des électeurs français les plus motivés. (Existe-t-il un seul fillonniste qui n’ait pas voté ??). Et le reste ? Qu’en faites-vous ? Le reste n’aime plus ce procédé. Je prédis donc, dès ce 28 novembre, la victoire du F.N.
jarod21 bravo guerab même analyse
il n’y a pas d’autoroute plutôt un chemin semé d’embûches nommés juppé et bayrou; pour ma part il n’a pas gagné la présidentielle je n’en veux pas de ce catho rétrograde je préfère bayrou ou macron
Peillot 80 La meilleure façon, pour lui de gagner, c’est de laisser les journalistes et les sondeurs le détester et le démolir ouvertement ….. Et puis c’est sur la gauche va se reconstruire en trois jours et demi et se présenter unie devant les électeurs ….. suffit pour ça de se mettre d’accord sur un programme de poursuite de la démolition de notre pays.
Reste le FN ……… dont le programme a lui seul peut nous faire passer de la 5 eme place à la dernière !
angecatalan Fillon est l’homme du passé et du passif. Avec lui ce n’est pas retour vers le futur mais plutôt futur dans le passé .Comment envisager l’avenir avec quelqu’un qui a des idées du XIX ème siècle .? Celui qui reprochait à Hollande le matraquage fiscal veut nous imposer davantage pour nous faire payer ses erreurs qui ont plombé la dette de la France de 2007 à 2012.
sylchri Non, mais franchement, vous le voyez président ?????
-Invitez donc François Asselineau si vous en avez le courage et l’autorisation !
-Et vous, auditeurs, vous pourrez constater ce qu’est un homme qui veut du changement mais dont la priorité est… les Français et pas la finance !!
hela29 Les deux fossiles n’ont pas encore compris que ces élections n’étaient pas les présidentielles! Fillon est sorti du rang car c’était le moins mauvais, comme sortira un homme de gauche! Il y a encore six mois avant le vote et bien des gens peuvent prétendre au trône, alors nous bassiner avec Fillon ne va bien qu’un temps! En attendant , la vraie favorite , poursuit sa petite campagne et regarde d’un oeil amusé la panier à crabes de la politique Française!
adour64 Vu le nombre de mutuelles, les frais généraux doivent être très importants. Combien de Pdts, vice-Présidents, secrétaires, locaux. Autant d’argent qui ne va pas aux soins.
Régine Il est triste de ne trouver aucun esprit critique quant au programme de M.Fillon.
Demander aux Français de travailler plus quand on n’a jamais travaillé mais qu’on a vécu grâce à ses indemnités d’élus, cela est déplacé.
Attirer l’attention sur les avantages des fonctionnaires alors qu’on bénéficie de toutes sortes d’avantages en tant qu élu , c’est l’histoire de la paille et la poutre.
Quant au service public, M.Fillon n’en à cure puisqu’il a accès grâce à ses moyens financiers à ce qu’il y a de mieux dans le privé ( enseignement, santé. ..).
Il ne reste plus qu’à M. Fillon de rétablir le droit de servage et la boucle sera bouclée.aragoune lecture attentive de la biographie de M.Fillon nous montre que ce monsieur n’a en fait JAMAIS travaillé. Assistant parlementaire puis député , ministre, député, ministre…il a en fait constamment vécu à nos crochets. Mais ça ne l’empêche pas de nous expliquer tous les sacrifices qu’il faudra faire dorénavant. Sympa non?
hervé Il est bizarre de constater que les gens de gauche « subissent » le travail et que pour les gens de droite le travail est gratifiant.
Il faut peut être arrêter de pleurnicher.
Dragon Il faut copier et sauvegarder tous ces articles contre Fillon. Ce sera marrant de les ressortir en cas de second tour « Le Pen – Fillon » quand les mêmes journalistes diront à tout le monde de voter pour Fillon…
AUGUSTE Malheureusement il y a 9 000 000 de pauvres qui subissent REELLEMENT leur terrible vie sous HOLLANDE ET LES SOCIALISTES… mais apparemment cela ne preoccupe pas cet internaute sns doute branché sans doute bobo sans doute gaucho sans doute prétentieux et imbu de lui même
ZEUS77 ici c pas la Chine ni l’Allemagne c la France
nos anciens se sont battus pour obtenir des droits que ces mr les bourgeois veulent nous enlever, demandez à eux de baisser leurs salaires il vont vous dire on gouverne.
voter fillon une grosse connerie que vous allez regretter. çà fait 40 ans que ces mr nous demandent des efforts par contre eux rien ne change .Arrêtez de vous faire avoir par ces mr qui pensent à eux.
Binet Pauvres petits français toujours à pleurnicher. Que la vie est dure, il faut travailler. sa femme n’a qu’à rester au chomage comme çà elle aura le temps de s’occuper de ses momes
yaourt anorah je suis de l’avis de Michel,le travail doit être de la passion et non une corvée. alors au boulot
philippe Encore quelqu’un qui fantasme sur » le ne rien faire »..consternant…
lolo c’est clair….Fillon me fait beaucoup plus peur pour mes enfants que Marine Le Pen
Juery Je suis d’accord avec toi LOLO .C’est pour cela que je vais voter Marine en Mai 2017 .Et nous ne serons pas les seuls .Même Henri Guaino pense la même chose .Il devrait rejoindre Marine .Mais je pense qu’il va le fare .
Bernard un politologue qui n’avait pas vu venir Fillon mérite d’être écouté avec une certaine réserve.
silenzio Ben n’importe qui aurait pu faire la même analyse avec Juppé…alors les journaleux-politologues-sondeurs et autres monsieur « Je-sais-tout » sont prêts à raconter n’importe quoi pour avoir un micro braqué sur eux…
tangojacques Donc 3 millions de français de droite se sont mobilisés pour une purge sans précédent pour le peuple rien que pour le peuple,la sécu, la retraite, les heures, le chômage « indemnisation » , les fonctionnaires sont devenus des parias ; ils ont donc pour les riches plus riches les pauvres plus pauvres, actionnaires, cadres , patrons, hommes politiques tout ceux qui profitent depuis toujours du système.Le peuple doit se lever et dire non à cette clique gauche droite qui ne font que des réformes pour tirer le peuple vers le bas . Cette droite radical croit que les français sont devenus des moutons et que la a être la France et les Français vont être la Grèce.!!!Ceux de 36 doivent se retourner dans leur tombes . Les réformes de cette droite radicale ne sont pas tolérables le peuple souffre et ils veulent encore plus de sacrifices du peuple s’est toujours lui qui paye l’addition de la politique désastreuse de cette classe politique, le roi , les seigneurs, les bourgeois les cerfs le peuple. Les Français doivent se réveiller et ne plus se laisser endormir par ces bandes de chiffonniers qui ne pensent qu’a leurs égos ? Stop trop c’est trop le peuple va se réveiller devant se désastre social voter la seule arme qui reste au peuple .
Essentielle Fillon on n’en veut pas…. !
Fire Fillon va attirer l’électorat identitaire du FN, le FN va attirer vers lui l’électorat gauchiste de Mélenchon. Ce qui donnera un boulevard pour Macron En Marche vers l’Élysée !
Marin22 Démarrage de l’usine à démagogie, les futurs cocus préparez vous !!!!
Laurent Vu la nullité de l’offre à Gauche, c’est sur que si le 2nd tour est Fillon / Le PEN, tout les gens qui ne veulent pas bosser 48h payé 35, qui n’ont pas envie de bosser jusqu’a 70a pour engraisser les baby boomers, qui ne veulent pas être payés à la tache …
Manuel
il y a 52 minutes
Toujours est-il que toutes les projections faîtes avec François FILLON candidat de la droite fait reculer le score du FN au 1er tour en comparaison aux candidatures de Sarkozy ou de Juppé……Je ne sais pas ou France Info va chercher ses politologues mais pour sortir des âneries pareilles j’espère au moins qu’il ne le paye pas cher !!!!!
Mohammad Ayaz et son fils, seuls survivants d’une famille rohingya birmane, dans un camp de réfugiés à Ukhiya, au Bangladesh, le 24 novembre 2016Photo SAM JAHAN. AFP
La Birmanie mène un «nettoyage ethnique» de la minorité rohingya
La Birmanie a entrepris une campagne de «nettoyage ethnique» contre la minorité apatride des musulmans rohingyas, a affirmé un représentant de l’ONU au Bangladesh, pays où se sont réfugiés ces dernières semaines des milliers de familles fuyant les exactions de l’armée birmane.
Viols en réunion, tortures, meurtres et massacres: les Rohingyas qui ont franchi la frontière ont fait le récit des violences que leur font subir les soldats birmans dans l’ouest du pays, où vivent des dizaines de milliers de membres de cette minorité.
D’après les Nations unies, 30.000 personnes ont été déplacées par ces violences qui ont fait des dizaines de morts depuis le début de l’opération de l’armée birmane à la suite d’attaques de postes de police début octobre.
John McKissick, directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazar (sud), a estimé sur la BBC que ces actes s’apparentaient à un «nettoyage ethnique», sur la base de témoignages de réfugiés.
Ignorant les pressions de la communauté internationale l’exhortant à ouvrir sa frontière pour éviter une crise humanitaire, le Bangladesh a appelé la Birmanie à prendre des «mesures urgentes» pour que cesse l’entrée sur son territoire des Rohingyas.
«Il est très difficile pour le gouvernement bangladais de déclarer ouverte sa frontière, car ceci pourrait encourager le gouvernement birman à perpétuer les atrocités et les pousser dehors, jusqu’à atteindre son objectif final de nettoyage ethnique de la minorité musulmane de Birmanie», a expliqué M. McKissick.
Des accusations sévèrement contestées par Zaw Htay, porte-parole du gouvernement de la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, au pouvoir depuis quelques mois, rompant avec des décennies de junte militaire.
«Je m’interroge sur le professionnalisme et l’éthique du personnel de l’ONU. Il devrait parler en se fondant sur des faits concrets et vérifiés et ne pas porter d’accusations», a-t-il déclaré à l’AFP, alors qu’humanitaires et journalistes n’ont pas accès à la zone.
– Viols, villages incendiés –
La Birmanie a déjà été accusée de nettoyage ethnique contre cette minorité musulmane mais c’était à l’époque où le pays était dirigé par d’anciens militaires. Depuis fin mars, Aung San Suu Kyi a pris les rênes du pays, après des élections historiques il y a un an.
Mais elle ne s’est quasiment pas exprimé sur le sujet depuis le début des violences le mois dernier. Le nouveau gouvernement birman n’a pas de pouvoir sur l’armée, qui reste en charge du ministère de l’Intérieur et des Frontières notamment.
Le sort des Rohingyas est un dossier explosif dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Haïs par une partie de la population, à 95% bouddhiste, ces derniers sont considérés comme des étrangers en Birmanie et sont victimes de multiples discrimination: travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, absence d’accès aux soins et à l’éducation.
En Etat Rakhine, des milliers d’entre eux vivent dans des camps depuis des violences intercommunautaires en 2012 entre bouddhistes et musulmans, qui avaient fait près de 200 morts.
Pour fuir les persécutions et leurs conditions de vie, des milliers de Rohingyas tentent tous les ans de fuir en traversant le golfe du Bengale pour rejoindre la Malaisie notamment.
Cette fois-ci, c’est vers le Bangladesh que des milliers d’entre eux se sont tournés. Parmi eux, Deen Mohammad, agriculteur. Il est parvenu à échapper aux patrouilles de la police du Bangladesh pour rejoindre avec sa femme et ses deux enfants la ville frontière de Teknaf en compagnie de trois autres familles.
«Ils (les militaires birmans) ont emmené mes deux garçons âgés de neuf et douze ans quand ils sont entrés dans mon village. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé», raconte Deen Mohammad, 50 ans, à l’AFP.
«Ils ont emmené des femmes dans des chambres, puis les ont enfermées de l’intérieur. Cinquante femmes et filles de notre village ont été torturées et violées», affirme-t-il.
D’après Human Rights Watch, qui s’appuye sur des images sattelites, plus de 1.000 maisons de Rohingyas ont été incendiées en Etat Rakhine récemment. L’armée birmane conteste être à l’origine de ces destructions et affirme que les Rohingyas incendient leurs propres maisons.
«Les Rohingyas sont pris en étau», a déclaré Champa Patel, directrice d’Amnesty International en Asie du Sud évoquant leur «besoin désespéré» de nourriture, d’eau et de soins médicaux.
La Birmanie mène un « nettoyage ethnique » de la minorité rohingya
Mohammad Ayaz et son fils, seuls survivants d’une famille rohingya birmane, dans un camp de réfugiés à Ukhiya, au Bangladesh. SAM JAHAN / AFP
La Birmanie a entrepris une campagne de « nettoyage ethnique » contre la minorité apatride des musulmans rohingyas, a affirmé un représentant de l’ONU au Bangladesh, pays où se sont réfugiés ces dernières semaines des milliers de familles fuyant les exactions de l’armée birmane.
Viols en réunion, tortures, meurtres et massacres: les Rohingyas qui ont franchi la frontière ont fait le récit des violences que leur font subir les soldats birmans dans l’ouest du pays, où vivent des dizaines de milliers de membres de cette minorité.
D’après les Nations unies, 30.000 personnes ont été déplacées par ces violences qui ont fait des dizaines de morts depuis le début de l’opération de l’armée birmane à la suite d’attaques de postes de police début octobre.
John McKissick, directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazar (sud), a estimé sur la BBC que ces actes s’apparentaient à un « nettoyage ethnique », sur la base de témoignages de réfugiés.
Ignorant les pressions de la communauté internationale l’exhortant à ouvrir sa frontière pour éviter une crise humanitaire, le Bangladesh a appelé la Birmanie à prendre des « mesures urgentes » pour que cesse l’entrée sur son territoire des Rohingyas.
« Il est très difficile pour le gouvernement bangladais de déclarer ouverte sa frontière, car ceci pourrait encourager le gouvernement birman à perpétuer les atrocités et les pousser dehors, jusqu’à atteindre son objectif final de nettoyage ethnique de la minorité musulmane de Birmanie », a expliqué M. McKissick.
Des accusations sévèrement contestées par Zaw Htay, porte-parole du gouvernement de la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, au pouvoir depuis quelques mois, rompant avec des décennies de junte militaire.
« Je m’interroge sur le professionnalisme et l’éthique du personnel de l’ONU. Il devrait parler en se fondant sur des faits concrets et vérifiés et ne pas porter d’accusations », a-t-il déclaré à l’AFP, alors qu’humanitaires et journalistes n’ont pas accès à la zone.
Viols, villages incendiés
La Birmanie a déjà été accusée de nettoyage ethnique contre cette minorité musulmane mais c’était à l’époque où le pays était dirigé par d’anciens militaires. Depuis fin mars, Aung San Suu Kyi a pris les rênes du pays, après des élections historiques il y a un an.
Mais elle ne s’est quasiment pas exprimé sur le sujet depuis le début des violences le mois dernier. Le nouveau gouvernement birman n’a pas de pouvoir sur l’armée, qui reste en charge du ministère de l’Intérieur et des Frontières notamment.
Le sort des Rohingyas est un dossier explosif dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Haïs par une partie de la population, à 95% bouddhiste, ces derniers sont considérés comme des étrangers en Birmanie et sont victimes de multiples discrimination: travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, absence d’accès aux soins et à l’éducation.
En Etat Rakhine, des milliers d’entre eux vivent dans des camps depuis des violences intercommunautaires en 2012 entre bouddhistes et musulmans, qui avaient fait près de 200 morts.
Pour fuir les persécutions et leurs conditions de vie, des milliers de Rohingyas tentent tous les ans de fuir en traversant le golfe du Bengale pour rejoindre la Malaisie notamment.
Cette fois-ci, c’est vers le Bangladesh que des milliers d’entre eux se sont tournés. Parmi eux, Deen Mohammad, agriculteur. Il est parvenu à échapper aux patrouilles de la police du Bangladesh pour rejoindre avec sa femme et ses deux enfants la ville frontière de Teknaf en compagnie de trois autres familles.
« Ils (les militaires birmans) ont emmené mes deux garçons âgés de neuf et douze ans quand ils sont entrés dans mon village. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé », raconte Deen Mohammad, 50 ans, à l’AFP.
« Ils ont emmené des femmes dans des chambres, puis les ont enfermées de l’intérieur. Cinquante femmes et filles de notre village ont été torturées et violées », affirme-t-il.
D’après Human Rights Watch, qui s’appuye sur des images sattelites, plus de 1.000 maisons de Rohingyas ont été incendiées en Etat Rakhine récemment. L’armée birmane conteste être à l’origine de ces destructions et affirme que les Rohingyas incendient leurs propres maisons.
« Les Rohingyas sont pris en étau », a déclaré Champa Patel, directrice d’Amnesty International en Asie du Sud évoquant leur « besoin désespéré » de nourriture, d’eau et de soins médicaux.
La Birmanie mène un « nettoyage ethnique » de la minorité rohingya
afp
Mohammad Ayaz et son fils, seuls survivants d’une famille rohingya birmane, dans un camp de réfugiés à Ukhiya, au Bangladesh, le 24 novembre 2016 / AFP
La Birmanie a entrepris une campagne de « nettoyage ethnique » contre la minorité apatride des musulmans rohingyas, a affirmé un représentant de l’ONU au Bangladesh, pays où se sont réfugiés ces dernières semaines des milliers de familles fuyant les exactions de l’armée birmane.
Viols en réunion, tortures, meurtres et massacres: les Rohingyas qui ont franchi la frontière ont fait le récit des violences que leur font subir les soldats birmans dans l’ouest du pays, où vivent des dizaines de milliers de membres de cette minorité.
D’après les Nations unies, 30.000 personnes ont été déplacées par ces violences qui ont fait des dizaines de morts depuis le début de l’opération de l’armée birmane à la suite d’attaques de postes de police début octobre.
John McKissick, directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazar (sud), a estimé sur la BBC que ces actes s’apparentaient à un « nettoyage ethnique », sur la base de témoignages de réfugiés.
Noor Sahara, une petite fille de six ans, dont la mère a disparu et qui a traversé la frontière avec sa voisine Roshida et son neveu Noor, le 23 novembre 2016 près d’un camp de réfugiés à Teknaf, dans le district de Cox’s Bazar / AFP
Ignorant les pressions de la communauté internationale l’exhortant à ouvrir sa frontière pour éviter une crise humanitaire, le Bangladesh a appelé la Birmanie à prendre des « mesures urgentes » pour que cesse l’entrée sur son territoire des Rohingyas.
« Il est très difficile pour le gouvernement bangladais de déclarer ouverte sa frontière, car ceci pourrait encourager le gouvernement birman à perpétuer les atrocités et les pousser dehors, jusqu’à atteindre son objectif final de nettoyage ethnique de la minorité musulmane de Birmanie », a expliqué M. McKissick.
Des accusations sévèrement contestées par Zaw Htay, porte-parole du gouvernement de la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, au pouvoir depuis quelques mois, rompant avec des décennies de junte militaire.
Des gardes frontières du Bangladesh sur les rives de la rivière Naf, près de Teknaf dans le sud du district de Cox Bazar, le 24 novembre 2016 / AFP
« Je m’interroge sur le professionnalisme et l’éthique du personnel de l’ONU. Il devrait parler en se fondant sur des faits concrets et vérifiés et ne pas porter d’accusations », a-t-il déclaré à l’AFP, alors qu’humanitaires et journalistes n’ont pas accès à la zone.
– Viols, villages incendiés –
La Birmanie a déjà été accusée de nettoyage ethnique contre cette minorité musulmane mais c’était à l’époque où le pays était dirigé par d’anciens militaires. Depuis fin mars, Aung San Suu Kyi a pris les rênes du pays, après des élections historiques il y a un an.
Des gardes frontières du Bangladesh arrêtent un birman (C) soupçonné par des réfugiés Rohingyas d’espionner pour la Birmanie, dans un camp de Teknaf, dans le district de Bazar de Cox, le 24 novembre 2016 / AFP
Mais elle ne s’est quasiment pas exprimé sur le sujet depuis le début des violences le mois dernier. Le nouveau gouvernement birman n’a pas de pouvoir sur l’armée, qui reste en charge du ministère de l’Intérieur et des Frontières notamment.
Le sort des Rohingyas est un dossier explosif dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Haïs par une partie de la population, à 95% bouddhiste, ces derniers sont considérés comme des étrangers en Birmanie et sont victimes de multiples discrimination: travail forcé, extorsion, restrictions à la liberté de mouvement, absence d’accès aux soins et à l’éducation.
En Etat Rakhine, des milliers d’entre eux vivent dans des camps depuis des violences intercommunautaires en 2012 entre bouddhistes et musulmans, qui avaient fait près de 200 morts.
Pour fuir les persécutions et leurs conditions de vie, des milliers de Rohingyas tentent tous les ans de fuir en traversant le golfe du Bengale pour rejoindre la Malaisie notamment.
Deen Mohammad et son épouse Roshida avec leurs jeunes enfants après leur fuite du Birmanie, le 24 novembre 2016, dans un camp de réfugiés à Teknaf / AFP
Cette fois-ci, c’est vers le Bangladesh que des milliers d’entre eux se sont tournés. Parmi eux, Deen Mohammad, agriculteur. Il est parvenu à échapper aux patrouilles de la police du Bangladesh pour rejoindre avec sa femme et ses deux enfants la ville frontière de Teknaf en compagnie de trois autres familles.
« Ils (les militaires birmans) ont emmené mes deux garçons âgés de neuf et douze ans quand ils sont entrés dans mon village. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé », raconte Deen Mohammad, 50 ans, à l’AFP.
« Ils ont emmené des femmes dans des chambres, puis les ont enfermées de l’intérieur. Cinquante femmes et filles de notre village ont été torturées et violées », affirme-t-il.
D’après Human Rights Watch, qui s’appuye sur des images sattelites, plus de 1.000 maisons de Rohingyas ont été incendiées en Etat Rakhine récemment. L’armée birmane conteste être à l’origine de ces destructions et affirme que les Rohingyas incendient leurs propres maisons.
« Les Rohingyas sont pris en étau », a déclaré Champa Patel, directrice d’Amnesty International en Asie du Sud évoquant leur « besoin désespéré » de nourriture, d’eau et de soins médicaux.
Photo: Achmad Ibrahim Associated PressDes étudiants indonésiens ont tenu jeudi une manifestation devant l’ambassade du Myanmar, en solidarité avec les musulmans Rohingyas.
Viols en réunion, tortures, meurtres et massacres : les témoignages des musulmans Rohingyas fuyant par milliers la Birmanie bouddhiste vers le Bangladesh font état de violences inouïes que leur font subir les soldats birmans.
John McKissick, directeur du Haut Commissariat des Nations pour les réfugiés (UNHCR) dans la ville bangladaise frontalière de Cox’s Bazar (sud), a estimé sur la BBC que ces actes s’apparentaient à un «nettoyage ethnique».
Quelque 30 000 personnes ont été déplacées par les violences qui ont fait des dizaines de morts depuis octobre dans l’État de Rakhine, dans l’ouest de la Birmanie, où se concentrent les Rohingyas, selon l’ONU.
M. McKissick a indiqué que les soldats de l’armée birmane «tuaient des gens, leur tiraient dessus, massacraient des enfants, violaient des femmes, brûlaient et pillaient des maisons, obligeant ces gens à traverser la rivière» pour gagner le Bangladesh.
Ignorant les pressions de la communauté internationale l’exhortant à ouvrir sa frontière pour éviter une crise humanitaire, les autorités bangladaises ont appelé la Birmanie à prendre des «mesures urgentes» pour que cesse l’entrée sur son territoire des Rohingyas.
Le Bangladesh a ainsi renforcé la surveillance et ses patrouilles à l’extrême sud-ouest de son territoire pour tenter d’empêcher les passages de nuit. Ceux qui sont interpellés sont refoulés vers la Birmanie.
«Il est très difficile pour le gouvernement bangladais de déclarer ouverte sa frontière, car ceci pourrait encourager le gouvernement birman à perpétuer les atrocités et les pousser dehors, jusqu’à atteindre son objectif final de nettoyage ethnique de la minorité musulmane de Birmanie», a expliqué M. McKissick.
Le témoignage de Mohammad Ayaz, jeudi, relatant comment les soldats avaient attaqué son village et tué sa femme enceinte, illustre le degré de souffrances vécues par les Rohingyas, considérés comme des étrangers par la Birmanie bien que certains y soient présents depuis plusieurs générations.
Berçant son garçonnet de deux ans, Mohammad raconte que les soldats ont tué au moins 300 personnes sur le marché de son village et violé en réunion des dizaines de femmes avant d’incendier environ 300 maisons, des commerces tenus par des musulmans, et la mosquée où il officiait comme imam.
«Ils ont tué par balles ma femme Jannatun Naim. Elle avait 25ans et était enceinte de sept mois. Je mesuis réfugié sur un canal avec mon fils de deux ans blessé par une crosse de fusil», a-t-il raconté à l’AFP.
L’armée birmane a démenti avoir incendié des villages, accusant les Rohingyas d’avoir commis eux-mêmes ces actes.
Jannat Ara a, quant à elle, raconté qu’elle avait fui avec des voisins après l’arrestation de son père et la disparition de sa soeur de 17 ans.
«Nous avons entendu qu’ils (les soldats birmans) l’avaient torturée à mort. Je ne sais pas ce qu’il est arrivé à ma mère», a ajouté Ara, entrée au Bangladesh mardi.
Des responsables de la communauté Rohingya ont indiqué que des centaines de familles s’étaient réfugiées dans des camps dans les villes frontalières de Teknaf et Ukhia, et qu’ils étaient nombreux à se cacher par peur d’être renvoyés en Birmanie
Mercredi, la police de la ville de Cox’s Bazar a indiqué avoir interpellé 70 Rohingyas, dont des femmes et des enfants et son intention de les refouler vers la Birmanie.
«Ils ont menotté même les jeunes filles et les enfants et les ont emmenés pour les renvoyer en Birmanie», a déclaré l’un des responsables Rohingyas sous couvert de l’anonymat, ajoutant que les réfugiés feraient face à une «mort certaine» s’ils devaient rentrer en Birmanie.
La minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie est forte d’un million de personnes dans cette région de l’État de Rakhine.
Des dizaines de milliers d’entre eux vivent dans des camps de déplacés depuis des affrontements meurtriers entre bouddhistes et musulmans en 2012.
Le Bangladesh va renvoyer 70 Rohingya en Birmanie
Plus de 2 000 Rohingya auraient pénétré au Bangladesh ces derniers jours pour fuir les opérations militaires de l’ouest de la Birmanie.
Le Monde.fr avec AFP
La police du Bangladesh a annoncé mercredi 23 novembre qu’elle allait renvoyer en Birmanie 70 membres de la minorité musulmane des Rohingya, dont des femmes et des enfants, arrêtés en franchissant la frontière pour fuir les violences de leur région.
Plus de 2 000 Rohingya auraient pénétré au Bangladesh ces derniers jours pour fuir les opérations militaires de l’ouest de la Birmanie, certains rapportant des récits de destruction, de meurtres et de viols de femmes de leur communauté par les soldats birmans. Selon des responsables de la communauté rohingya, 500 personnes auraient encore franchi la frontière dans la nuit de mardi à mercredi, profitant de l’obscurité.
L’armée bangladaise a fait savoir que 800 Rohingya ont été empêchés d’entrer sur le territoire au cours des trois derniers jours. L’armée birmane mène des opérations dans une région frontalière du Bangladesh, où vivent un grand nombre de membres de la minorité musulmane, à la suite d’attaques meurtrières contre des postes de police au début d’octobre.
Selon l’ONU, 30 000 personnes ont été déplacées à cause des violences qui ont fait des dizaines de morts depuis octobre dans l’Etat de l’Arakan (appelé Etat de Rakhine par le régime birman, situé dans l’ouest de la Birmanie), où se concentre la minorité rohingya.
Les expulsions de Rohingya du Bangladesh suscitaient des inquiétudes au sein de leur communauté. « L’armée [birmane] a brûlé leurs villages et tué leurs proches. Ils tueront ces innocents qui fuient leur foyer pour sauver leur vie », a dit un leader rohingya sous couvert d’anonymat.
Cette vague de violences ternit l’image du gouvernement birman, dirigé de facto par Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix. Son arrivée au pouvoir au printemps avait éveillé l’espoir de voir enfin se terminer les conflits qui ensanglantent depuis des décennies des régions frontalières du pays.
Florian Philippot lors de l’université d’été du FN à Fréjus le 17 septembre 2016Photo Franck PENNANT. AFP
Sciences Po: un débat avec Philippot empêché par des étudiants
Plusieurs dizaines d’étudiants de Sciences Po ont empêché mardi soir la tenue, dans l’enceinte de l’école à Paris, d’une conférence à laquelle était invité le numéro 2 du FN Florian Philippot, a-t-on appris de sources concordantes.
«Une quarantaine d’étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques», a indiqué à l’AFP Benjamin Duhamel, organisateur de ce «Grand Oral», un rendez-vous politique animé par trois associations étudiantes.
Le vice-président du Front national devait débattre sur le thème de «l’Europe face à la mondialisation», a ajouté l’organisateur, qui a déploré que «des étudiants de groupuscules d’extrême gauche aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat (…) au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons».
Florian Philippot «devait rencontrer des étudiants pendant deux heures, dans le cadre d’un débat contradictoire – un échange de 30 minutes était prévu avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, puis 30 minutes de questions-réponses avec les étudiants», ont détaillé dans un communiqué les trois associations à l’origine du rendez-vous.
Florian Philippot a dénoncé sur Twitter l’annulation de l’événement, affirmant: «Ce n’est que partie remise: les fascistes seront défaits».
Pour Benjamin Duhamel, l’annulation de la conférence «n’aura qu’une incidence: renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national». «Vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde», a estimé l’étudiant.
«En empêchant un débat avec Philippot, l’extrême gauche accrédite le FN qui aura l’occasion de se victimiser dans les médias…», a abondé sur son compte Twitter l’association «Les Républicains Sciences Po», proche du parti de droite.
Interrogée par l’AFP, la direction de Sciences Po a répondu que «l’événement n’était pas organisé à l’initiative de l’école mais d’associations étudiantes», se refusant à tout autre commentaire.
Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) s’est «réjouie de l’annulation de cette nouvelle tribune offerte au FN qui tentait de gravir une marche supplémentaire dans sa stratégie de dédiabolisation».
Créé en septembre 2015, le «Grand Oral» a notamment reçu Nathalie Kosciusko-Morizet (LR), Bruno Le Maire (LR), Michel Sapin (PS) ou encore Benoît Hamon (PS), ont précisé les organisateurs.
Il y a un an, une association d’étudiants proche du FN avait recueilli suffisamment de voix pour être reconnue à nouveau dans la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume. Une première depuis le début des années 1990 qui avait suscité beaucoup d’émoi.
Sciences Po : Florian Philippot refoulé par des étudiants
Le vice-président du FN, qui devait participer à une conférence à l’école de sciences politiques rue Saint-Guillaume, a été refoulé par une quarantaine d’étudiants.
Un sit-in contre le Front National. Florian Philippot, numéro 2 du parti, n’a pas pu assister à son « Grand oral« , une conférence politique à laquelle il était invité à Sciences Po.
Le vice-président du FN devait d’abord échanger avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, avant de répondre aux questions de quelques 500 étudiants spectateurs.
Le thème initialement prévu pour la conférence, « l’Europe face à la mondialisation« , est régulièrement discuté par le parti d’extrême-droite.
Annulation d’une « tribune offerte au FN » ou risque de « renforcer le discours anti-élite » ?
Florian Philippot a dénoncé l’annulation du « Grand oral » sur Twitter, en qualifiant les étudiants à l’origine du bloquage de « fascistes » :
L’association contrainte d’annuler ma venue à Sciences Po. La direction de l’école a une nouvelle fois failli. Et les fascistes ont gagné pic.twitter.com/dFC21ki5Jr
Benjamin Duhamel, organisateur du débat avec trois associations de Sciences Po, déplore que des « étudiants de groupuscules d’extrême gauche aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat« . L’étudiant pointe le risque de « renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national » :
Le blocage de SciencesPo, une honte. En empêchant le FN de parler, on le fait progresser. Combattre les idées du FN, c’est débattre. https://t.co/n3JRoIazH6
Au contraire, l’Union des étudiants juifs de France se « réjouie de l’annulation de cette nouvelle tribune offerte au FN qui tentait de gravir une marche supplémentaire dans sa stratégie de dédiabolisation« .
Son président, Sacha Ghozlan, justifie le blocage : « C’est un parti raciste, antisémite, qui reste d’extrême droite » :
Ce n’est pas la première fois que le FN fait polémique à Sciences Po. En 2015, des étudiants de l’école de science politique créaient une association proche du parti nationaliste, avec suffisamment de voix pour être reconnu officiellement. Une première depuis 1990.
Florian Philippot empêché de débattre à Sciences Po
Plusieurs dizaines d’étudiants de Sciences Po ont empêché mardi soir la tenue d’une conférence à laquelle était invités à échanger le numéro 2 du FN, Florian Philippot, et Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur.
« La jeunesse emmerde le Front national. » « Ce soir, le FN a perdu. » C’est ce que l’on pouvait entendre scander ce mardi soir dans la grande école parisienne par des étudiants munis de pancartes, en guise de comité d’accueil pour Florian Philippot, attendu sur place.
« Un sit-in a été organisé en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques », a indiqué Benjamin Duhamel, organisateur de ce « Grand Oral », un rendez-vous politique animé par trois associations étudiantes.
Plusieurs vidéos de cette manifestation ont été relayées sur le compte Twitter de l’Ecole de journalisme de Sciences Po :
« Ce n’est pas l’idée que nous nous faisons du débat public »
Le vice-président du Front national devait débattre sur le thème de « l’Europe face à la mondialisation », a ajouté l’organisateur qui a déploré dans un communiqué que « des groupuscules militants » aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat « au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons ».
Pour Benjamin Duhamel, l’annulation de la conférence « n’aura qu’une incidence: renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national ».
« Vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde », a estimé l’étudiant.
Sciences-Po. Des étudiants empêchent Philippot de venir à une conférence
Florian Philippot n’a pas pu assister à une conférence organisée par les étudiants de Sciences Po Paris, contraints par certains d’entre eux à rester à l’extérieur du bâtiment. | Reuters
Invité à une conférence à Sciences Po Paris, Florian Philippot, le bras droit de Marine Le Pen au Front National, n’a pas pu y assister. Des étudiants avaient organisé un sit-in, l’empêchant de se rendre dans l’amphithéâtre.
Plusieurs dizaines d’étudiants de Sciences Po ont empêché mardi soir la tenue, dans l’enceinte de l’école à Paris, d’une conférence à laquelle était invité le numéro 2 du FN Florian Philippot, a-t-on appris de sources concordantes. « Une quarantaine d’étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques », a indiqué Benjamin Duhamel, organisateur de ce « Grand Oral », un rendez-vous politique animé par trois associations étudiantes.
Le vice-président du Front national devait débattre sur le thème de « l’Europe face à la mondialisation », a ajouté l’organisateur, qui a déploré que « des étudiants de groupuscules d’extrême gauche aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat (…) au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons ».
30 minutes de débat
Florian Philippot « devait rencontrer des étudiants pendant deux heures, dans le cadre d’un débat contradictoire – un échange de 30 minutes était prévu avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, puis 30 minutes de questions-réponses avec les étudiants », ont détaillé dans un communiqué les trois associations à l’origine du rendez-vous.
Florian Philippot a dénoncé sur Twitter l’annulation de l’événement, affirmant: « Ce n’est que partie remise: les fascistes seront défaits ».
Merci à tous les étudiants de @sciencespo qui voulaient qu’on débatte ce soir ! Ce n’est que partie remise : les fascistes seront défaits.
Pour Benjamin Duhamel, l’annulation de la conférence « n’aura qu’une incidence: renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national ». « Vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde », a estimé l’étudiant.
Organisée par les étudiants
« En empêchant un débat avec Philippot, l’extrême gauche accrédite le FN qui aura l’occasion de se victimiser dans les médias… », a abondé sur son compte Twitter l’association « Les Républicains Sciences Po », proche du parti de droite.
Interrogée, la direction de Sciences Po a répondu que « l’événement n’était pas organisé à l’initiative de l’école mais d’associations étudiantes », se refusant à tout autre commentaire.
Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) s’est « réjouie de l’annulation de cette nouvelle tribune offerte au FN qui tentait de gravir une marche supplémentaire dans sa stratégie de dédiabolisation ».
Créé en septembre 2015, le « Grand Oral » a notamment reçu Nathalie Kosciusko-Morizet (LR), Bruno Le Maire (LR), Michel Sapin (PS) ou encore Benoît Hamon (PS), ont précisé les organisateurs.
Sciences Po: un débat avec Philippot empêché par des étudiants
afp
Florian Philippot lors de l’université d’été du FN à Fréjus le 17 septembre 2016 / AFP/Archives
Plusieurs dizaines d’étudiants de Sciences Po ont empêché mardi soir la tenue, dans l’enceinte de l’école à Paris, d’une conférence à laquelle était invité le numéro 2 du FN Florian Philippot, a-t-on appris de sources concordantes.
« Une quarantaine d’étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques », a indiqué à l’AFP Benjamin Duhamel, organisateur de ce « Grand Oral », un rendez-vous politique animé par trois associations étudiantes.
Le vice-président du Front national devait débattre sur le thème de « l’Europe face à la mondialisation », a ajouté l’organisateur, qui a déploré que « des étudiants de groupuscules d’extrême gauche aient empêché 500 personnes d’assister à ce débat (…) au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons ».
Florian Philippot « devait rencontrer des étudiants pendant deux heures, dans le cadre d’un débat contradictoire – un échange de 30 minutes était prévu avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, puis 30 minutes de questions-réponses avec les étudiants », ont détaillé dans un communiqué les trois associations à l’origine du rendez-vous.
Florian Philippot a dénoncé sur Twitter l’annulation de l’événement, affirmant: « Ce n’est que partie remise: les fascistes seront défaits ».
Pour Benjamin Duhamel, l’annulation de la conférence « n’aura qu’une incidence: renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national ». « Vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde », a estimé l’étudiant.
« En empêchant un débat avec Philippot, l’extrême gauche accrédite le FN qui aura l’occasion de se victimiser dans les médias… », a abondé sur son compte Twitter l’association « Les Républicains Sciences Po », proche du parti de droite.
Interrogée par l’AFP, la direction de Sciences Po a répondu que « l’événement n’était pas organisé à l’initiative de l’école mais d’associations étudiantes », se refusant à tout autre commentaire.
Dans un communiqué, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) s’est « réjouie de l’annulation de cette nouvelle tribune offerte au FN qui tentait de gravir une marche supplémentaire dans sa stratégie de dédiabolisation ».
Créé en septembre 2015, le « Grand Oral » a notamment reçu Nathalie Kosciusko-Morizet (LR), Bruno Le Maire (LR), Michel Sapin (PS) ou encore Benoît Hamon (PS), ont précisé les organisateurs.
Il y a un an, une association d’étudiants proche du FN avait recueilli suffisamment de voix pour être reconnue à nouveau dans la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume. Une première depuis le début des années 1990 qui avait suscité beaucoup d’émoi.
Florian Philippot privé de son « grand oral » à Sciences Po
Une manifestation a empêché la venue du vice-président du Front national, mardi, à l’école de la rue Saint-Guillaume. Il devait débattre avec le secrétaire d’Etat Matthias Fekl.
Chacun à leur manière, le Front national (FN) et Sciences Po suscitent des commentaires passionnés. Et quand l’un et l’autre viennent à se rencontrer, la réaction est (presque) toujours explosive. La venue du vice-président du parti frontiste, Florian Philippot, à l’occasion d’un « grand oral » organisé dans l’école de la rue Saint-Guillaume (7e arrondissement de Paris), mardi 22 novembre, en a été une nouvelle illustration. Annoncée lundi, elle a finalement été annulée pour cause de manifestation.
Le bras droit de la présidente du FN, Marine Le Pen, avait été sollicité il y a trois semaines par Benjamin Duhamel, un étudiant en master et responsable de la webtélé Sciences Po TV. Des grands oraux ont en effet été organisés ces derniers mois avec des personnalités telles que Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains, LR), Bruno Le Maire (LR), Michel Sapin (Parti socialiste, PS) ou Benoît Hamon (PS).
La rencontre prévue avec M. Philippot devait durer deux heures, et être ponctuée par un débat avec Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur. Plusieurs syndicats étudiants et lycéens – l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Solidaires – s’y sont opposés. Les deux premiers occupaient le parvis de l’école pour tracter et chanter des slogans contre le FN, tandis que le troisième organisait un sit-in devant l’amphithéâtre censé accueillir la rencontre.
« Le FN reste le FN, malgré les discours de technocrates comme Florian Philippot. C’est un parti raciste, antisémite, qui reste d’extrême droite, justifie Sacha Ghozlan, président de l’UEJF. Cette école n’a pas à le recevoir, ça marque une nouvelle étape de dédiabolisation. » Le lancement d’une association FN au sein de l’école, en 2015, avait déjà suscité la polémique.
« Vous servez les idées de ceux que vous croyez combattre »
Une poignée d’élus et de militants du FN, pour la plupart proches de M. Philippot, s’est présentée rue Saint-Guillaume, peu avant 19 heures. De quoi permettre des échanges de haute volée. « Nous, on a 30 % des Français avec nous. Vous, vous n’êtes personne », lance une frontiste. « Elle est juive », ajoute un de ses amis pour tenter de la défendre des accusations d’antisémitisme. « Et alors, la haine de soi ça existe », lui répond un membre de l’UEJF. « Répète pour voir ! », s’emporte la jeune femme. La querelle s’est achevée en chansons – L’Internationale, côté frontiste, et La Marseillaise, des deux côtés.
Face à la cohue, et malgré la présence nombreuse de forces de l’ordre, la conférence a été purement et simplement annulée. « Vous servez les idées de ceux que vous croyez combattre », s’est agacé Benjamin Duhamel, l’organisateur, auprès des militants anti-FN. Sur Twitter, M. Philippot – qui n’est pas apparu – a dénoncé « des excités » et « des fascistes », et estimé que « la direction de l’école a une nouvelle fois failli ».
Des excités veulent empêcher ma venue à Sciences Po et la démocratie 👎 Ils le font « au nom de la tolérance, contre les discriminations » 😉
— f_philippot (@Florian Philippot)
L’histoire bégaie, en tout cas, entre le FN et Sciences Po. En 1988, déjà, la venue de Bruno Mégret, à l’époque directeur de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, avait suscité un tollé – et un sit-in. L’homme avait néanmoins pu s’exprimer, sous les cris de « Pas de fachos à Sciences Po ! »
Des étudiants de Sciences Po rejettent Florian Philippot
Démocratie. Le numéro 2 du FN, qui devait participer à une conférence à Sciences Po Paris, a été refoulé par un groupe d’étudiants d’extrême gauche.
La liberté d’expression, la démocratie, ces étudiants de Sciences Po y sont très favorables. Un peu moins quand il s’agit de laisser s’exprimer un membre du Front national. Dans ces cas-là, ils se font un devoir de protéger la démocratie, en décidant qui doit avoir le droit de parler et qui ne le doit pas.
Hier soir, Florian Philippot était invité par des associations étudiantes de cette université pour participer à une conférence-débat sur le thème de “l’Europe et la mondialisation”. C’était sans compter sur l’intervention d’un groupe d’étudiants qui l’entendait différemment. “Une quarantaine d’étudiants ont organisé un sit-in en fin de journée dans le hall principal et devant un amphithéâtre de l’école d’études politiques” a expliqué à l’AFP l’organisateur de ce débat.
Il continue : “Des étudiants de groupuscules d’extrême gauche ont empêché 500 personnes d’assister à ce débat (…) au nom d’un combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie que par ailleurs nous respectons”.
Lucide, l’étudiant analyse les conséquences de cette action de blocage : il “n’aura qu’une incidence : renforcer le discours anti-élite des militants et des élus du Front national. Vouloir combattre les idées du Front national en les bâillonnant et en les empêchant de parler est absurde”.
Dans une vidéo publiée sur Twitter, une bloqueuse se félicitait : “Le message qu’on voulait faire passer c’est que le FN, on n’en veut pas dans nos facs. Pour nous, c’est aberrant que Philippot soit invité ici avec les idées racistes, sexistes, islamophobes et homophobes qu’il véhicule”. Un autre poursuit : “On pense que le FN est un parti d’élites, un parti raciste, un parti anti-pauvres”.
Sur le réseau social, Florian Philippot a répondu à ces étudiants ouverts d’esprit : “Ce n’est que partie remise : les fascistes seront défaits”.
============
réactions
Soldat Valbert Un grand merci à cette jeunesse courageuse et intransigeante pour les quelques milliers de voix supplémentaires qu’elle offre au FN avec ce genre de spectacle. Mais qu’importe l’efficacité de la lutte quand on a le bonheur se voir si vertueux dans son miroir. Quand ils seront diplômés de leur Grande Ecole, ils pourront toujours aller travailler dans une grande entreprise américaine et organiser la résistance au fascisme depuis l’étranger, pendant qu’on sera coincé ici avec le FN au pouvoir.
antecume Juste Auguste!
TOUR D’IVOIRE « Les réfugiés sont bienvenus à Sciences Po » mais pas un homme que beaucoup de Français considèrent comme leur porte parole (que ceux-ci aient tort de le soutenir est un autre problème), il serait intéressant que la future « élite » de la République ne se désintéresse pas de 25 à 30% des français .
Caroline H Je méprise le FN. Cependant, je m’interroge sur la nécessaire neutralité de Sciences-Po, qui célébrait en avril le Hijab Day. Le Monde.fr 20/04/2016.
Jean L’internationale chantée par le FN! J’ai du mal à voir le rapport.
39 heures, adoption pour les couples homosexuels, retraite à 65 ans… le programme libéral-conservateur de Fillon
La bataille pour la présidentielle à droite
PROJET – Fort de son excellent score au premier tour de la primaire de la droite et du centre, l’ancien Premier ministre est clairement le favori du second tour. Mais que contient au juste son programme ?
François Fillon a créé la suprise en remportant ce dimanche soir le premier tour de la primaire de la droite et du centre. L’actuel député de Paris a porté durant sa campagne un programme résolument à droite et particulièrement libéral sur le plan économique. Petit tour d’horizon des dix mesures phares de son programme.
L’ancien Premier ministre veut reporter l’âge légal de la retraite à 65 ans. Un classique à droite, particulièrement mis en avant dans son programme.
L’une de ses mesures les plus emblématiques sera d’abroger les 35 heures, afin de porter la durée légale du travail à 39 heures, y compris dans la fonction publique. Dans le secteur privé, François Fillon suggère tout simplement de laisser le libre choix de la durée du travail… aux entreprises, par voie de référendum interne.
Le traitement du chômage risque aussi d’être largement amendé : dégressivité, réduction du temps pendant lequel un chômage touchera ses indemnités et plafonnement en seront les maître-concepts.
En matière de fiscalité, François Fillon veut baisser les impôts de 50 milliards (40 pour les entreprises et 10 pour les ménages).
Autre mesure symbolique, la suppression de l’impôt sur la fortune, souvent promise mais jamais appliquée.
Concernant la TVA, il souhaite à nouveau mettre en place une TVA sociale. Une mesure qu’il n’avait pas réussi à imposer en 2007 lors de son entrée à Matignon. Il augmenterait de deux points le taux actuel de TVA contre une baisse massive des cotisations des entreprises.
Soutenu par Sens commun, mouvement politique opposé au mariage pour tous et défenseur auto-proclamé de la famille traditionnelle, le député de Paris propose de rétablir l’universalité des allocations familiales, ainsi que de porter le quotient familial à 3000 euros par demi-part.
Refusant de revenir sur le mariage homosexuel, le député de Paris, jamais très progressiste sur les questions de société (il avait voté contre la dépénalisation de l’homosexualité en 1981) désire par ailleurs supprimer le droit à l’adoption plénière pour les couples homosexuels.
Sur l’immigration, il entend réduire les nombres d’étrangers autorisés à venir en France, en créant notamment des quotas.
Il entend en outre réserver les prestations sociales aux immigrés en situation régulière depuis au moins deux ans.
Nucléaire
François Fillon envisage aussi de prolonger l’exploitation des centrales nucléaires existantes de 40 ans à 60 ans. Il n’entend pas fermer la centrale de Fessenheim.
Terrorisme
L’ex-Premier ministre souhaite interdire le retour sur le territoire national des Français partis combattre à l’étranger dans les rangs terroristes, contrairement à Alain Juppé qui privilégie leurs arrestations.
Juppé-Fillon: programme contre programme
Alain Juppé et François Fillon, les deux finalistes de la primaire à droite, le 13 février 2016 à Paris. – LIONEL BONAVENTURE / AFP
Emploi, sécurité, éducation… Tour d’horizon des principales propositions qui rassemblent et divisent Alain Juppé et François Fillon, les deux finalistes de la primaire à droite.
Deux anciens Premiers ministres, deux programmes. Alain Juppé et François Fillon s’affronteront dimanche lors du second tour de la primaire à droite. D’ici-là, le maire de Bordeaux est bien décidé à attaquer son adversaire sur son programme, annonçant après la publication des résultats qu’il continuait le combat « projet contre projet ». En termes de projets justement, les deux candidats se retrouvent sur quelques propositions, mais se distinguent sur beaucoup d’autres. Tour d’horizon comparatif de leurs principales mesures.
Les deux candidats s’accordent en revanche sur la retraite à 65 ans et la suppression de l’ISF. Ils désirent également tous deux la fin des 35 heures. François Fillon souhaite en particulier l’instauration des 39h hebdomadaires et la réintroduction d’un jour de carence dans la fonction publique.
Capture d’écran BFMTV –
Chômage
François Fillon veut rendre les sanctions pour insuffisance de recherche d’emploi plus efficaces, plafonner les allocations chômage à 75% et les rendre dégressives afin de permettre un « vrai retour à l’emploi. »
Sécurité et justice
En matière de sécurité, François Fillon veut instaurer la déchéance de nationalité pour les Français partis en Syrie ou en Irak et leur interdire de revenir sur le territoire. Il souhaite aussi armer la police municipale. En termes de justice, il souhaite rétablir les peines plancher et créer 16.000 places de prison.
Le maire de Bordeaux souhaite lui créer une police pénitentiaire et recruter 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires. Il veut aussi créer 10.000 places de prison et supprimer les réductions automatiques de peines. Au sujet de l’immigration, les candidats veulent tous deux mettre en place des quotas.
Capture d’écran BFMTV –
Laïcité
Alors que le maire de Bordeaux veut créer un code de la laïcité et un délit d’entrave à la laïcité dans les services publics, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy souhaite interdire le burkini.
Société
Plus austère, le programme de François Fillon est aussi plus conservateur. Alors qu’Alain Juppé veut garder la loi sur le mariage pour tous telle quelle, François Fillon propose de la réécrire partiellement en retirant l’adoption plénière aux couples homosexuels. Il souhaite aussi rétablir le contrat de responsabilité parentale, supprimé en 2013, afin de permettre la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme ou de comportements irrespectueux des valeurs fondamentales de la République.
Le maire de Bordeaux lui, veut renforcer la responsabilité parentale, quitte à suspendre également les allocations familiales mais en cas de non-respect des obligations des parents en matière de scolarisation des enfants.
Capture d’écran BFMTV –
Education
En matière d’éducation, Alain Juppé souhaite concentrer les efforts sur le primaire et la maternelle tout en maintenant le budget actuel.
François Fillon propose lui une scolarité obligatoire à 5 ans et la possibilité pour les établissements de choisir la tenue des élèves et notamment l’uniforme. Tous deux sont en revanche d’accord pour augmenter le salaire des enseignants.
Capture d’écran BFMTV –
International
Au niveau diplomatique, François Fillon plaide pour un rapprochement avec la Russie de Poutine et une levée de l’embargo imposé après l’annexion de la Crimée. Il prône aussi une alliance avec Bachar Al-Assad et une coalition avec la Russie pour éradiquer Daesh. Il veut enfin renforcer les relations avec l’Iran.
Ce programme pro-russe est critiqué par Alain Juppé, qui reproche à la Russie les bombardements sur Alep et son alliance avec le régime syrien. Le maire de Bordeaux s’oppose lui à une intervention militaire au sol en Syrie.
François Fillon prône la « rupture totale »
Fin des 35 heures, retraite à 65 ans, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune : l’ancien premier ministre présente mercredi son projet économique.
Fin des 35 heures, retraite à 65 ans, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : François Fillon entend afficher un visage réformiste et ultra-libéral dans l’optique de 2017. Distancé dans les sondages par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, l’ancien premier ministre mise sur son projet de « rupture totale » pour s’imposer dans la course à l’Elysée à droite.
Après avoir présenté ses propositions sur l’école le 10 avril, il dévoile son programme économique, mercredi 25 juin, lors d’une conférence de presse. Les huit chapitres du document de synthèse, que Le Monde s’est procuré, résume sa volonté : relever« le défi de la compétitivité » et « changer » le pays en profondeur avec maintes réformes structurelles.
M. Fillon veut faire preuve d’une audace réformatrice supérieure à celle de ses rivaux, en particulier Nicolas Sarkozy à qui il reproche de ne pas avoir mené la « rupture » promise. A ses yeux, « la politique des petits pas a montré ses limites. Il faut engager les réformes structurelles que ni la gauche ni la droite n’ont eu le courage de mener à bien ».
Pour redresser l’économie française, qu’il estime menacée par le « déclin », le prétendant à l’Elysée juge indispensable de « faire sauter le verrou des 35 heures ». C’est sa mesure phare. Il propose de supprimer la durée légale du temps de travail dans le secteur privé. Seuls des accords d’entreprise fixeraient la durée maximale du travail, qui ne pourrait toutefois dépasser 48 heures, le maximum autorisé par la législation européenne.
En parallèle, le député de Paris préconise le passage à 39 heures dans les fonctions publiques et le rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires, abrogé par le gouvernement socialiste. La suppression d’un jour férié en mai est également au programme. Dans le droit du travail, il veut introduire davantage de flexibilité et propose d’élargir les motifs des licenciements économiques.
RETRAITE À 65 ANS
Pour favoriser« le retour à l’emploi », M. Fillon propose de rendre dégressive les allocations chômage, alors qu’elles ne le sont pas aujourd’hui. Il souhaite aussi réduire le plafond de l’indemnisation du chômage, en le fixant à un taux maximal de 75 % par rapport à la rémunération perçue par le salarié lorsqu’il quitte son poste. Mais il ne fait pas de proposition pour diminuer l’indemnisation des cadres, qui peuvent s’élever jusqu’à 7 184 euros brut par mois – un niveau très élevé en Europe.
En matière fiscale figurent d’autres mesures de rupture. M. Fillon veut ainsi baisser massivement les impôts des entreprises. Il entend aussi supprimer l’ISF et la taxe à 75 % mise en oeuvre par François Hollande. Ces mesures, qui représenteraient, selon lui, une baisse des charges de l’ordre de 50 milliards d’euros, seraient compensées par « une augmentation modulée de la TVA de trois points ». L’idée serait donc de faire peser sur la consommation les allégements de charges pesant sur les entreprises et les plus hauts revenus.
Enfin, François Fillon réaffirme sa volonté de fixer progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. A ses yeux, il est nécessaire d’aller plus loin que Nicolas Sarkozy, qui avait acté les 62 ans lors de la réforme de 2010. « L’harmonisation graduelle des régimes privés, publics et spéciaux » est aussi au programme « dans un souci d’équité entre les Français », alors que les fonctionnaires partent, actuellement, en moyenne à 57 ans à la retraite et les salariés du privé à 62 ans.
Avec ces propositions, M. Fillon peut se prévaloir d’être le seul responsable de droite à dévoiler un projet économique aussi détaillé. Il lui reste à convaincre de sa capacité à mettre en oeuvre ces mesures, ce qu’il n’a pas fait à Matignon entre 2007 et 2012.
Lire la synthèse des propositions de François Fillon sur la compétitivité :
L’ancien Premier ministre, dont le score est une des surprises du premier tour de la primaire à droite, s’est démarqué de ses rivaux en annonçant un « choc » s’il est élu en 2017. De la fiscalité au social, tour d’horizon de la « thérapie » prônée par François Fillon.
François Fillon lors d’un meeting à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 15 octobre 2016. (CITIZENSIDE/STÉPHANE ROUPPERT / CITIZENSIDE)
Valentine Pasquesoone / France 2France Télévisions
Primaire à droite : « La percée de François Fillon montre que cette élection se gagne à droite et non au centre »
« La France a besoin d’un choc. » Pas une série de réformes, un « vrai choc ». Ces mots, François Fillon les répète depuis plus de deux ans. L’ancien Premier ministre, dont le score est une des surprises du premier tour de la primaire à droite, a toujours cherché à se démarquer de ses rivaux par un « projet radical ». De la fiscalité au social, tour d’horizon de la « thérapie » prônée par François Fillon.
Suppression de la durée légale du temps de travail
Dans son programme, le candidat de la primaire à droite annonce la fin des 35 heures. Il faut, dit-il, « supprimer la durée légale du temps de travail » et laisser la place aux accords d’entreprise. François Fillon entend également aller plus loin que plusieurs de ses rivaux sur le temps de travail des fonctionnaires. Il prône un retour aux 39 heures dans la fonction publique, alors que Nicolas Sarkozy, par exemple, préfère parler de « 37 heures payées 37″.
Retraite à 65 ans
Autre mesure forte –sans être nouvelle–, le report de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Le père de la réforme des retraites de 2003 entend aussi supprimer les régimes spéciaux afin d’unifier l’ensemble des régimes de retraite dans « un souci d’équité ». Sur ce plan, François Fillon affiche une ligne plus dure que son rival pour le second tour, Alain Juppé.
Refonte du Code du travail
Celui qui fut ministre du Travail entre 2002 et 2004 promet également une véritable refonte du Code du travail. Son objectif : « ne garder que les normes fondamentales« , soit 200 pages – contre plus de 3 000 aujourd’hui. Le reste sera directement négocié par les branches professionnelles et les entreprises. La « thérapie de choc » semble claire. François Fillon défend enfin le référendum d’entreprise en cas d’échec des négociations avec les syndicats.
500 000 emplois en moins dans la fonction publique
Le choc prôné par François Fillon sera aussi budgétaire et fiscal. Comme bon nombre des candidats à la primaire de la droite, l’ancien Premier ministre vise 100 milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques en cinq ans. Il est, avec Bruno Le Maire, l’un des candidats annonçant les plus fortes suppressions d’emplois publics en cinq ans. Avec le retour aux 39 heures, François Fillon promet jusqu’à 500 000 emplois en moins dans la fonction publique –contre environ 300 000 pour Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.
40 milliards d’allègements de charges pour les entreprises, disparition de l’ISF
L’ancien Premier ministre se veut aussi le plus ambitieux sur les allègements de charges pour les entreprises. Il leur promet pas moins de 40 milliards d’euros de baisses de prélèvements, soit presque deux fois plus que les allègements promis par Alain Juppé. Pour mieux se démarquer, François Fillon propose également une flat tax (un impôt à taux unique) de 30% sur les revenus du capital. Il rejoint néanmoins beaucoup de ses rivaux sur la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et se veut plus prudent sur la baisse des impôts pour les ménages.
Par ailleurs, François Fillon prône une hausse de la TVA de 2 points : « Il faut que ce soit la consommation qui finance notre système social, pas le travail« , a-t-il expliqué, le 14 septembre, dans Les Echos.
Des allocations chômage dégressives, plafonnées, sur une durée réduite
Sur les sujets sociaux, le candidat Fillon prône une politique clairement marquée à droite. Il prône, comme bon nombre de candidats, la dégressivité des allocations chômage – malgré son manque d’efficacité. Mais François Fillon va plus loin en annonçant un plafonnement de ces indemnités et une durée d’indemnisation réduite. Et comme Bruno Le Maire, l’ancien Premier ministre appelle à la création d’une allocation sociale unique, « strictement » plafonnée pour ne jamais dépasser les revenus du travail. Il joue ainsi sur l’idée, largement contestée, que des Français vivent mieux avec les aides sociales qu’avec le Smic.
La loi Taubira modifiée
Le « choc » prôné par François Fillon est aussi celui du conservatisme. Beaucoup, à droite, ne souhaitent pas revenir sur la loi Taubira. Même Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé qu’il abrogerait le texte s’il était élu, est revenu sur sa décision. François Fillon tient une ligne différente. En cas de victoire, le député de Paris s’engage à réécrire la loi pour supprimer le droit à l’adoption plénière pour les couples homosexuels.
Réduire de plus de moitié les arrivées d’immigrés
Cette ligne très à droite, l’ancien Premier ministre la revendique pour d’autres sujets. Sur l’immigration, François Fillon prône « l’assimilation » des étrangers et l’instauration de quotas. Il entend réduire de plus de moitié les arrivées annuelles d’étrangers, et ne verser de prestations « qu’aux étrangers en situation régulière depuis au moins deux ans ».
Les mesures choc de François Fillon en faveur de l’entrepreneuriat
Article initialement publié mercredi 3 février à 23h08
Méthodiquement, François Fillon continue de décliner son programme économique dans la perspective de la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre prochains. Pour l’instant distancé dans les sondages par Nicolas Sarkozy – qui n’est pas encore officiellement candidat – et Alain Juppé, le député de Paris est loin de renoncer. Il croit en sa bonne étoile et s’applique à afficher l’image d’un homme sérieux préparant méthodiquement le prochain quinquennat.
En 2015, il a publié un ouvrage « Faire » et a présenté ses principales propositions économiques… Avec notamment l’ambition de réaliser 110 milliards d’économies dans les dépenses publiques. François Fillon affiche maintenant ouvertement un positionnement très libéral sur ces questions économiques et il le prouve encore en présentant ses propositions pour favoriser l’entrepreneuriat et « créer des entreprises de croissance ».
Faciliter le financement des PME, via une baisse de l’impôt sur le revenu
Son objectif est que la France soit dans dix ans la première puissance économique en Europe. Il fait également le pari que ses mesures peuvent permettre de revenir au plein emploi en cinq ans, soit un taux de chômage ramené à environ 5%. Pour ce faire « il faut favoriser l’entrepreneuriat et débloquer la France ». selon lui, il manque 250.000 entreprises de croissance pour mettre la France au niveau de l’Allemagne.
Alors, que propose t-il?
Pour l’ancien Premier ministre, il convient d’abord de « faciliter le financement des PME ». Pour ce faire, il imagine une sorte de « flat tax », via la création d’un impôt sur les plus-values « modéré, forfaitaire et non progressif ». car il considère « absurde » que les plus-values mobilières soient taxées sur le barème de l’impôt sur le revenu.
Il propose aussi de réduire l’impôt sur le revenu de 30 à 50% du montant investi dans une PME, avec un plafond d’investissement maximum annuel fixé à un million d’euros par personne. Sachant, par ailleurs, que François Fillon supprimera l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Il veut aussi multiplier les fonds privés d’amorçage, labelisés par la BPI et abondés par l’Etat, regrettant qu’actuellement, le seuil minimum d’intervention des sociétés privées d’investissement en capital soit de plus en plus élevé, se situant de 1,5 à 2 millions d’euros. Ce qui crée, selon lui, un « equity gap ».
Il dit également travailler à l’exemption des droits de succession sur les actions d’entreprises jusqu’à leur cession éventuelle, afin de sécuriser l’actionnariat familial. Il veut aussi réduire les délais de paiement à 30 jours après facturation- au lieu de 45 à 60 jours actuellement mais, souvent, en réalité, plutôt 90 jours. Mesure qui s’appliquerait aussi pour le secteur public.
Diminuer le coût du travail sur l’ensemble des salaires
Un autre de ses objectifs est « de réduire les contraintes imposées aux entrepreneurs ». Il parle alors d’un « électrochoc » tendant à « massivement diminuer le côut du travail » sur l’ensemble des salaires « afin d’attirer les talents qui feront grandir l’entreprise ». Il édictera donc « une règle simple de diminution directe de charges pour tous types d’entreprise et salaires », financée par une augmentation de la TVA et par les fonds actuellement dédiés au CICE.
Bien entendu, François Fillon n’oublie pas le droit du travail. il préconise que le code du travail se limite aux normes sociales fondamentales et que tout le reste fasse l’objet de négociation dans les entreprises et les branches, notamment la durée du travail car il supprimera la référence légale des 35 heures. Il souhaite également donner aux chefs d’entreprise la faculté de recourir au referendum d’entreprise en cas d’échec du dialogue social… Une idée partagée par Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
Il veut aussi « rassurer » les entrepreneurs en limitant le champ du pénal applicable au chef d’entreprise aux seuls cas de fraude et en donnant le droit à un dirigeant d’entreprise mandataire social cotisant d’accéder à une caisse spécifique d’assurance chômage.
Faciliter la distribution d’actions
Saluant le succès du régime de l’autoentrepreneur »- créé par l’ancien ministre Hervé Novelli, l’un de ses soutiens -, il veut « encourager tous les acteurs susceptibles de devenir entrepreneurs et les accompagner ».
Pour ce faire, par ailleurs,il veut permettre l’intéressement au capital et la distribution d’actions sans risque de requalification « en salaire déguisé », afin d’attirer les « diplômés et les talents » dans les petites entreprises.
Enfin, François Fillon souhaite créer « une véritable culture de l’entrepreneuriat ». Pour lui, cela passe par la multiplication des passerelles entre le monde éducatif et le monde professionnel. Il faudrait aussi que l’apprentissage serve à la création d’entreprise et faciliter l’installation de juniors entreprises dans toutes les universités…
Un catalogue complet donc qui s’inscrit dans l’ensemble du programme économique « de choc » que François Fillon se promet d’appliquer « extrêmement vite et fort » s’il est un jour aux affaires. Pour ce faire, trois mois après son éventuelle élection à la présidence de la République, il proposera un referendum aux Français pour leur demander de pouvoir agir vite. Mais, d’ici là, il y a d’abord une primaire à gagner…
===============
Commentaires
sassy2 : oui! mais il faut détruire BPI france.
virer tout le personnel, les radier de la fonction publique
paroles paroles……. :Il confond mais nous sommes en politique un livre de contes et la réalité. Pour créer des milliers d’entreprises il faut tout d’abord connaître les marchés, que ceux-ci soient non concurrentiels en coût car je vois mal concurrencer des productions d’Asie ou de l’est de l’Europe, pour les emplois à forte valeur ajoutée il faut des années. On peut créer de l’emploi dans les services souvent mal payés donc non productif de richesse, bon nombre défiscalisés ou à charge de la sécu déjà mal-en-point. Il y a d’autres freins et non négligeables plus particulièrement dans le BTP avec une croissance des emplois de l’est , j’habite un canton de 35000 habitants une forte proportion de TPE 1 à 19 salariés qui emploient de plus en plus de salariés détachés ou par groupe de 3 ou 4 car ils viennent en groupe et un fait nouveau des salariés de l’est qui viennent directement proposer leur main d’œuvre à des prix hors toutes charges. Pour ce qui des nouvelles technologies oui il y a un vrai potentiel mais bien loin des chiffres annoncés par M. Fillon. Nous voyons aussi la déréglementation loi Macron qui a créé à la marge des emplois, bien loin des chiffres annoncés avec déjà une première faillite dans les transports pas ou peu de changement dans les métiers réglementés. La création entreprises ne se décrète pas elle se construit de loin tout d’abord par l’éducation sur une base de connaissance générale pour les matières les plus importantes celles qui s’utilisent chaque jour à chaque instant, mais également par une formation sur des métiers porteurs, un métier est un souvent un conglomérat de connaissance de compétence individuelle et pour cela il faut une vision des marchés à 15/ 20 ans cet à dire une éternité en politique. Enfin même si les syndicats sont plus destructeurs d’emplois que de créations il faudra compter sur leur pouvoir de bloquer bien des actions et on a jamais vu un politique faire fi des syndicats bloqueurs. Je note également l’ambigüité de ce Monsieur qui dit non aux énergies fossiles mais oui à mot couvert, pour être plus précis avec hypocrisie au maintien de la recherche sur les énergies de schiste. Enfin sur le plan sociétal la religion sera au centre des décisions d’ailleurs son score est du pour une bonne part aux voix de la Manif pour Tous attention danger pour la démocratie car le sectarisme est dans ce type de voix. Allons nous comme aux US sous M. Bush imposer la prière au conseil des ministres, cela peut prêter à sourire aujourd’hui mais demain?. Je suis un libéral mais je ne crois pas dans M. Fillon qui n’a jamais montré dans longue très longue vie politique qu’il a réussi un seul passage et surtout pas le dernier 2007/20012 avec un matraquage fiscal et une foison de taxes qui n’a d’égal que la politique de M. Hollande. M. Fillon danger???? S’il sort vainqueur, son programme sera t il le même pour les millions d’électeurs qui restent aujourd’hui muets????
Delahaut : J’ai un peu de mal à croire un homme qui a été 1er ministre pendant 5 ans et qui au final n’a pas fait grand chose hormis pas mal de sport…..il n’a jamais osé contredire NS à l’époque et encore moins démissionner. Une fois de plus beaucoup se font des idées sur l’homme….s’il devient Président au bout de 6 mois de mandat il sera rejeté…comme les autres! La vieille politique à l’oeuvre….ce n’est pas un homme neuf loin de là, ni ses idées d’ailleurs!
On sort les cotillons au FN :
Une caricature de neo-libéral thatchérien revendiqué, comme candidat de la droite, c’est ce que le FN peut rêver de mieux pour développer son programme national socialiste en 2017 et surtout après.
5 ans de fillonisme et les français seront chauds bouillants pour un Frexit en 2022.
Sarko était un bon candidat aussi, vu son impopularité, mais il est très fluctuant. Il aurait pu se réveiller socialiste un matin et retirer au FN quelques uns de ses arguments les plus efficaces, comme Chirac l’avait fait avec la « fracture sociale ». Avec un pyschorigide, ca n’arrivera pas.
D’ores et déjà le FN vient de doubler le nombre de ses sympathisants dans la fonction publique et les classes populaires qui vont subir de plein fouet les filouteries du félon Fillon.
Le positionnement du candidat de la droite antisociale laisse un espace gigantesque au centre et à gauche. Si M Hollande ne s’était pas suicidé à coup de bêtises de communication élémentaires, il aurait un boulevard pour sa réélection.
Reste à la gauche à trouver le candidat qui pourra fédérer du centre large à la gauche décomplexée et battre Fillon au premier tour de la présidentielle. Normalement ce sera plus simple que si le candidat était M Juppé.
M Patate : Quand premier ministre, il a appliqué son petit programme d’austérité, la croissance avait chuté et la courbe du chômage s’était rehaussée un peu plus. Son programme est une politique d’austérité plus forte : en route vers la récession ( peut être limitée grâce à la relance du budget de Trump pour la relance des exportations) et l’explosion du chômage. Il nous expliquera alors qu’il faut laisser du temps pour que son programme fasse effet, comme tous les autres. Gare à la marée brune en 2022…
bof : Pour qu’il y ait un retour, il aurait d’abord fallu que les forages viennent et partent…
matins calmes : La première étape, la + importante était de dégager le trublion agite: Le petit paul bismuth.
Désormais, trouver celui ou celle qui sera capable de redonner du brillant au drapeau France, on le recherche toujours.
BH: Vous avez raison: que personne ne croit que le crédit des politiques est restauré par la participation à cette primaire. Les gens de gauche ont voté pour Fillon pour éliminer NS, et on verra peut-être un retournement au deuxième tour. mais nul ne peut prétendre à être l’homme providentiel, l' »Elu »..
EUGENIE : Il ne propose rien pour les pauvres, ce n’est pas son problème. Heureusement , il y a d’abord une primaire à gagner…
Déjà fait…et sans résultat :
Tout ceci n’est qu’une resucée de la loi TEPA: défiscalisation du patrimoine (et à 1 million c’est sur que c’est en faveur de l’actionnariat populaire!), défiscalisation des successions, la flat tax (que tu sois milliardaire ou SDF, tu payes la même contribution).
C’est une politique qui va certainement permettre aux riches de devenir encore plus riche (avec un PIB stagnant ce sera au détriment des autres), mais surement pas créer des emplois.
Cet individu sait-il qu’il y a 900 0000 SDF dans son pays? Que les 2/3 des personnes qui ont besoin de soins dentaires y renoncent dès que le coût dépasse 2000 €?, bref que la priorité n’est pas d’alléger les impôts de ceux qui sont déjà les plus favorisés?
nicolas: Il le sait. Son programme le montre. Ses électeurs le savent aussi. S’ils s’avère dans quelques mois qu’ils sont majoritaires, cela signifiera seulement que ces problèmes que vous évoquez, et qui sont importants, ne sont pas juges comme « les plus importants », et le pays sera organise en conséquence, pendant quelques années, jusqu’à la prochaine alternance.
C’est la beauté de la démocratie : personne n’a le pouvoir de décider quelle est la priorité – et vous non plus.
Yervillix : Fillon, Fillon!!! ce n’était pas le premier ministre du gouvernement de Sarkozy? mais alors pourquoi il a pas fait ce qu’il dit maintenant pouvoir faire, ah oui il n’était que le collaborateur de Sarkozy!!!!! ça en dit long sur ces compétences
Jade : A priori, les propositions sont pertinentes et constructives. A suivre …
Cependant, dans le référendum qu’il propose, il ferait bien d’y inclure une réforme structurelle du système politique, de leurs avantages royales, de leurs devoirs et obligations, du cumul des fonctions et des mandats, etc … Bref, simplifier, épurer et responsabiliser un système, des statuts, des fonctions relatives au siècle passé.
Et puis stop à la machine à voter des lois, trop souvent incompréhensibles, inapplicables et plombantes. L’effort devrait plutôt être fait pour réduire, simplifier et pérenniser. Cette instabilité législative et cette ogresse administrative n’est plus supportable.
De même que le METIER de « politicien » ne devrait pas exister. Après leur mandat,il devrait y avoir un retour à la vie réelle, sans indemnités/avantages à vie. Bref, comme tous citoyens qui recherche/retrouve un travail. Notre système s’en porterait mieux, nos finances aussi et la France avancerait du bon côté. Moins de déconnection, plus de crédibilité, plus de pertinence, plus de simplicité.
Les temps ont changé, les pratiques doivent également changer. la France se meurt de fonctionner sous un système archaïque, à tous niveaux.
Baykal : C est politique avec des retraites chapeau , ils prennent les françaises pour des idiotes le temps passés Fillon Sarko Hollande Valls sapin macron les Guignols des gouverneurs. Non ?
Triste-Monsieur : Voici un ex premier ministre qui n’a strictement rien fait pendant 5 ans, qui s’est fait piétiner, balader, humilier par Pol Bizmut sans aucune réaction et il voudrait nous faire croire tout à coup qu’il a trouvé les solutions pour sortir le pays du marasme dans lequel il a participé à le plonger. C’est une provocation voir une insulte aux Français que d’oser encore se montrer. Sarkozy, Fillon, Juppé, Bayrou, les losers qui ont ruiné la France doivent disparaitre du PPF au même titre que Hollande et sa bande. Place aux jeunes avec de nouvelles idées en adéquation avec le 21 ème siècle, en finir avec cette monarchie vieillissante qui profite à une caste minoritaire, inventer une autre manière de gouverner en y associant les référendums d’initiative populaire. Prendre exemple sur la Suisse, seule vraie démocratie où le peuple est vraiment souverain.
mike : Quand j’entends Mr Fillon et ses propositions. Je me dis que c’est un besogneux, mais de là à avoir le charisme pour diriger la France? Peut-être devrait-il un peu hausser le ton pour donner un crédit réel à son « programme » !!
danny35 : C’est avant qu’il fallait le faire, pas quand on est déjà dans le mur. Direction pôle emploi pour ces gens là. Bienvenu dans le quotidien de la majorité des gens qui bosse vraiment ou qui cherche du travail
Théophile : Le programme de Fillon est très cohérent….comme l’était celui de Madelin en 2002. Mais qui se souvient du score de Madelin ? D’un point de vue théorique mon seul écart de vue est celui-ci : il me semble normal que tout investissement en actions échappe à l’impôt…par contre il me semble normal aussi que tout gain ou toute revente d’action non réinvestie en actions soit remis dans l’assiette du revenu imposable comme le salaire. Après il y a une autre discussion portant sur le profil de l’impôt. Moi non plus je ne suis pas favorable à une fonction convexe par ailleurs truffée de niches comme aujourd’hui. Un système linéaire sans niche serait préférable mais ce système doit avoir une composante négative fixe (i = t*r – a) pour être applicable à tous les revenus.
Bref : Des mesures choc? Il s’agit de faire plaisir a Bruxelles plutôt qu’aux français!
Rebel: Ces gens à la solde de l’état n’ont aucune expérience du travail.
Qu’ils créent des entreprises ! Au boulot.
Ouste!
jeanT : « il manque 250.000 entreprises » C’est faux. Il manque surtout des débouchés pour nos entreprises ; en créer 250 000 de plus ne créera pas ces débouchés, même si les employés de ces entreprises travaillent bénévolement . Fillon fait sans doute référence à l’Allemagne qui a un tissu d’entreprise très dense par rapport à la France mais l’Allemagne géographiquement dispose d’un marché énorme et d’une ouverture culturelle vers l’Est et la Mittel Europ que nous n’avons pas. A qui allons nous piquer des parts de marché pour alimenter ces 250 000 entreprises et augmenter le chômage ? à L’Italie ,Espagne, le Sud ..?
Jean M : Il y a des parts de marché à prendre en France.Nous achetons une grande part de nos produits de consommation en provenance de nombreux pays ( électroménager, meubles, voitures, machines, outils, matériel agricole, etc..) correspondant à des milliards d’euros qui sortent de notre économie .Nous avons perdu ces marchés par manque de compétitivité des entreprises qui ont fermé ou qui ne se développent pas. La compétitivité est liée aux charges sociales, aux heures de travail légales et au droit social qui plombent les entreprises. Les propositions de Fillon me plaisent mais semblent irréalisables avec l’état d’esprit des partenaires sociaux et celui des gens qui ont perdu la logique de l’argent et du travail. ( Pourquoi gagner 200 Euros de plus qu’au chômage en travaillant ?). Travailler c’est pénible …le gral c’est la retraite ( c’est à dire avoir un salaire sans travailler)
Le chiffre de 250 000 entreprises est énorme mais même s’il s’agit de 50 000 entreprises qui au terme de 3 a 4 ans auront entre 3 et 6 salariés , çà représente 300 000 emplois et c’est déjà une belle performance.
@ Jean M : En asie du SE les salaires peuvent descendre à moins de 50 €/mois, avec une protection sociale inexistante.
Dans 10 pays d’Europe de l’est le smic est inférieur à 400 € et les protections sociales à l’avenant.
Si votre vision des choses c’est de baisser les salaires et les protections sociales du travailleur au niveau de la Bulgarie, je vous le dis… passez y le premier !
Fillon a un passé en matière de gestion d’un pays. Sous son quinquennat et en dépit de déclarations fracassantes sur un pays en faillite, il a laissé filer la dette, dépensé 80 milliards pour un paquet fiscal injuste et inefficace et couvert les turpitudes de la sarkozye.
Son programme, c’est: on reprend les mêmes et on continue.
Fillon vallsamen : Fillon et valls nous amusent, Hollande et Sarkozy nous attristent
Fillon Valls Sarkozy Hollande nous ruinent et aggravent le déclin de la France
JeanT : Reste lepen pour développer nos entreprises…
VALBEL89 : C’est sûr qu’avec une tête d’un notaire et les idées d’un pharmacien de province il va sortir la France du marasme économique. Son programme, ses idées, ce sont surtout des solutions pour des notaires, des pharmaciens, des experts-comptables, des médecins, les professions libérales, les petits patrons dont on sent bien qu’il est proche.
Fillon incarne la « vieille France » à une petite encablure du Pétainisme.
alef50@sfr.fr : Très bien tout celà, mais vous devriez plutôt nous dire pour qui il faudrait voter, voire vous présenter vous-même, vous semblez détenir toutes les clés de l’économie.
gérard : C’est un commentaire plein de méchanceté pure!Et pourquoi ne pas rappeler « Fillon le chatelain » photographié dans Paris Match et » Fillon qui prenait l’avion pour passer ses weekends au Mans »?
cd:
1) ce monsieur n a rien fait de ce qu il propose quand il était au pouvoir (5 ans quand meme, il aurait pu trouver le temps non ? ou au moins démissionner quand Sarkozy faisait exactement l’opposé (jeter l argent par les fen^êtres ou augmenter les impôts)
2) c est bien de proposer des baisses d’impôts. Mais ou sont les économies faire ? car dire qu’on va tailler dans les subventions (paysans pas content, cultureux/intermittant du spectacle prêt à manifester) ou les dépenses (baisser les retraites (ah non, le coeur de cible des LR c ‘est les vieux), les soins médicaux (ah non c est encore les vieux+ les médecins)… Sarkozy a essayé le degré zéro de la politique : ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2. non seulement c’est intenable (on devrait dégraisser plus dans certains services et augmenter les effectifs ailleurs) et çà n’a évidement pas marché.
Si Fillon veut rendre service a la France, qu il se retire de la politique, comme les autres incompétents qui ont fait leur temps (Sarkozy et Juppe)
alain : Vous pourriez aussi reconnaitre qu’il n’est pas le seul et en faire le reproche à tous ceux qui se sont succédés depuis les années Mitterrand, années ou la dette de la France a commencé à prendre des dimensions vertigineuses.
Jeff : Il a été au pouvoir pendant 5 ans. NEXT!
bruno_bd : Il a cohabité 5 ans avec un président quasi-gauchiste.
Aria : S’il est élu qu’il ne perde pas son temps avec un referendum. Il aura été élu pour le programme qu’il propose.
jkarl : Baisser les impôts qui est contre ? Évidemment personne !!! Même chose pour la baisse des cotisations. Mais le problème n’est plus là. Ce qui est important c’est l’INNOVATION !! Quand on a de bons produits et innovants il n’y a pas de problème le produit sera vendu.
cs: Les choses ont le mérite d’être claires . Suppression des 35 heures, suppression de l’iSF,la retraite à 65 ans,diminution massive des impôts de ceux qui gagnent le plus,temps de travail à 48 h hebdomadaires ( payées 35 h ? ) . On attend avec impatience les programmes des Juppé et Cie .
EMMANUEL NOUSSIS Pendant qu’il rassure son électorat de classes moyennes supérieures à coups de prébendes et de dérégulations, il nous sortira lui aussi un beau discours identitaire pour draguer la plèbe attirée par le FN. Pour les uns l’argent pour les autres les chimères nationalistes et la précarité généralisée. En quoi est-ce si différent de Sarkozy ?
Paul Le Medef présente donc un candidat aux élections présentielles.
Jean Aimar Finalement, Fillon prône la rupture totale, il va l’avoir. La rupture totale entre lui et les électeurs…
Red Hot Cynik Pervers Super original, ce programme ! Une compilation des jérémiades du MEDEF, de Rexecode, de l’Institut de l’Entreprise et de McKinsey. S’il suffisait de baisser le coût du travail pour être compétitif, le Bengladesh serait l’économie la plus compétitive au monde. Et aucune entreprise n’investirait en Suisse. Bon, de toute façon, avec un tel programme, Fillon plafonnera à 10%… les retraités aisés et qqs patrons, la clientèle habituelle de l’UMP. Risque pas d’élargir le coeur de cible.
Une fois de plus, les entreprises vont s’enrichir au détriment de l’emploi. Eh oui, si vous croyez qu’elles vont embaucher parce que leurs charges vont baisser, vous rêvez éveillés 😡
quercy46@Philippe Prost: Vous croyez qu’elles vont embaucher parce que leurs charges vont baisser, ?
Non, elles vont pouvoir redistribuer de plus en plus de dividendes à leurs chers actionnaires..
Gilles@Philippe Prost: Les entreprises sont toujours contentes de profiter des avantages qui leur sont proposés, mais n’appliquent jamais les contreparties demandées.
Et cela dure depuis de nombreuses années. Bien sûr, qu’elles n’embaucheront pas.
En fait, ce sera toujours les salariés qui feront les frais de cette politique.
@Philippe Prost: Au contraire… que ce soit lui ou un autre, ce programme me semble assez réaliste, tout à fait dans la suite logique de ce qui a été (dé)fait ces dernières années.
Après, je pense que ces personnes se foutent de l’amour que leur porte le peuple, tant qu’ils sont dans les petits papiers des industriels et des banquiers qui écrivent leurs programmes.
Jack jackCA CRAINT; ce mec est pote avec la manif pour tous et çà ca fait vraiment peur pour notre pays
Pourquoi• La soutane et le goupillon, Fillon la machine à remonter le temps, bienvenue dans les années 1960; En espérant qu’on s’arrête à cette date…
Carat• Moi ce que je vois surtout c ‘est que VOUS LES MÉDIAS VOUS VOUS ÊTES GOURRES SUR TOUTE LA LIGNE vous nous avez vendu pendant des mois Juppé c ‘était gagné d avance, îl sera président et patati et patata comme LES MÉDIAS américains VOUS l ‘avez dans l ‘os
quercy46•Les gens ont voté pour ..quelqu’un ou plutôt contre quelqu’un ou quelques uns(e)
Pire, après les résultats, les gens sont allés voir son site pour découvrir son « programme » et son site a beugé
Sur le fond, on connaît le personnage, 5 ans sous Sarko de faire-valoir, on en reprend pour 5 ans.
Pour ce qui et du programme, vous avez dit « programme ou plutôt absence de programme.
Un pseudo-programme dégodillage entre la Gauche de la Droite et la Droite de la Gauche
Bref, nulle part
Un « nouveau », si l’on peut dire, futur président, entre me micro macron et le micro bayrou.
Nos 5 prochaines années ne seront que de clones des 5 dernières…
Pour nos enfants, sans espoir, ni avenir…un sacré programme,si j’ose dire.
Patricia Grv•Il faut se détendre…Il y aura d’autres programmes à soutenir aux présidentielles!
Sylvain• Je suis de droite, j’ai voté hier… Mais pas pour lui car son programme craint sur certains points ! Tant d’un point de vue économique que social. Autant je peux comprendre les 39 h et la retraite à 65 ans (les ouvriers vont encore « trinquer » les les cols blancs comme moi vont se la couler douce) que j’approuve personnellement, certaines propositions sont tout simplement très difficilement applicables voir pas du tout : Prenons par exemple les 16 000 places de prison en + ? (actuellement il y en a 55 000) De la démagogie pure ! Il va embaucher des surveillants pénitentiaires qui fuient déjà ce boulot qui a un mal fou à recruter ? Il va revaloriser leur carrière alors qu’il veut faire des économies ? Où il va mettre des places de prison en + sans embaucher, donc le surveillant sera seul pour 3 blocs ? Pfff… Décidément avec des politiciens pareils, entre Hollande et lui, la France est mal partie !
jean13• J’ai retenu, augmentation de la tva, retraite à 65 ans, retour aux 39 heures mais cela dépend de la forme,sa me donne déjà mal à la tête
Kriss_77•Supprimer l’impôt sur la fortune,….. il aurait été plus intelligent de le rendre plus juste.
Il serait plus judicieux de :
– ne pas augmenter la TVA,
– ne pas réduire l’IS ( mensonge d’état qui laisse croire qu’il n’y en a pas aux USA, 35% tout de même)
– réduire les charges, en procédant à un nettoyage profond des services gérant sur les quotisations ( de l’argent disparaît des caisses depuis des années,….. c’est un secret de polichinelle), et surtout faire payer ceux qui ne les payent pas s’en être inquiétés. Quand le boulanger du coin a du retard on sait lui tomber dessus, alors pareil pour les holdings françaises de premier rang.
Pirloui@Kriss_77: Ouah ! Mais fallait te présenter si tu es meilleur qu’eux……
Aucun programme ne correspondra à 100% à ce que chacun recherche…. C’est comme ça…..
Pour l’instant des projets, des promesses, si lui(F Fillon) président, lui homme politique comme les autres (ne fera rien) ou sera-t-il l’homme politique que la France, les Français et les Françaises attendent depuis des décennies et fera-t-il ce qui est nécessaire pour sauver notre pays la France et le rendre à ses habitants, ses propriétaires (ceux qui aiment la France, son histoire, sa géographie, ses us et coutumes et la respectent)
yuropp• Supprimer des postes de fonctionnaires ne servira pas à grand chose s’il ne supprime pas des administrations complètes qui ne servent à rien ou dont on pourrait se passer. L’administration de la taxe audiovisuelle est un bon exemple. Celle de la vignette auto aussi. La carte grise n’est pas mal non plus. Combien de « groupuscules ponctionnariaux » dont l’intérêt pour le pays est, au mieux, sujet à caution ? Et si lui ou un autre les supprime, il sera beaucoup plus difficile aux dictateurs du ponctionnariat de les reconstituer s’ils reviennent au pouvoir…
J’ai fait une vidéo, sur la partie que j’ai pu voir. Pour le code du travail, je trouve son positionnement malhonnête, je suis quasiment certaine, que pas un, n’osera y retoucher avant longtemps, quand on voit, comment le gouvernement actuel, a été perçu, sur le sujet.
Pour être, « le plus libéral », je trouve ça vraiment inquiétant, parce que ça signifie qu’il n’a pas compris, encore, que c’était de nouvelles voies, qu’il fallait ouvrir, et notamment, chercher à ce que les entreprises du CAC 40 ne puissent plus jouir d’un vide juridique éhonté, sur le droit du travail, et se jouent de ce vide juridique, mais PERSONNE N’EN PARLE.
Et l »ubérisation, il en dit quoi ? Il n’y a que NKM, qui soit lucide, sur ces mutations, en ce qui concerne ses conséquences, sur le monde du travail, et la précarité.
Jjgg Ggjj•Fillon a, et de loin, le meilleur programme pour remettre le pays à flots.
Pour l’ISF, il est maintenant connu qu’il n’est payé que par les « petits riches ».
Les très grosses fortunes ont tout ce qu’il faut comme arsenal fiscal et juridique pour échapper à cet impôt.
Supprimer l’ISF va ramener les capitaux Français en France ce qui évitera que la plupart de nos grosses entreprises passent sous pavillon chinois, russe, arabe ou amerloque. Ce sera le cas aussi des vignobles, châteaux, grosses propriétés, hôtels de luxe…. tout ça passe à l’étranger et ça ne gêne personne semble t il.
Il y a trop de fonctionnaires dans les collectivités territoriales.
Allez faire un tour pour voir travailler le personnel technique de votre mairie, c’est hallucinant. Dans ma ville, ils étaient 7 pendant 3 semaines à refaire un petit chemin communal de 50 m de long. Interminable.
En à peine 10 jours, 3 gus d’une entreprise privée ont refait les trottoirs et chaussée d’une route en ville de 300 m….ça bossait et le contraste était saisissant, les 2 chantiers étant à proximité l’un de l’autre.
Réforme du code du travail, uniformisation des régimes de retraite…c’est tellement évident !
cbd59• Donc : il va faire des chômeurs (suppressions d’emplois), qui auront moins longtemps de quoi vivre à peu près décemment, et empêcher les jeunes de travailler en gardant les seniors plus longtemps au travail (ou au chômage).
@cbd59: Deux Contre vérités ! bravo aux suiveurs de slogans faciles …
un fonctionnaire « pompe » sur deux ,ou trois travailleurs du privé : total ,si on allège la charge du privé , l’emploi remonte .; et pour les jeunes / anti vieux , la réalité , c’est l’inverse , acté chez nous ,et ailleurs . les deux sortes d’emplois sont Complémentaires .
@alboran: Ne vous en déplaise, chez nous il y a trop de fonctionnaires et malgré les promesses de chacun, cela a empiré. Ils coûtent cher et ont des privilèges en matière de retraite qu’il faut faire disparaître. Pour le chômage je ne suis pas certaine que cela suffira pour le faire baisser. Mais en fait, en France on veut rien changer car trop d’aides pour certains …
jov@cbd59: Eh bien figurez vous que ca marche à l’étranger… essayez donc de comprendre comment… et revenez après!
@jov: C’est facile de lancer des affirmations sans pour autant les étayer.
Ça marche *où* ce genre de mesure? Même le fameux « job act » en Italie ne produit pas les effets escomptés.
Idem pour la retraite à 65 ans … dès 50 ans il devient difficile de trouver un emploi, Alors augmenter l’âge sans pour autant s’en prendre au vrai problème … quelle blague.
jov@Jacko Bongo: Meme les migrants préfèrent aller en Allemagne ou au Royaume-Uni… ca devrait répondre à votre question, non? C’est que les 40 ans de socialisme de droite ou de gauche ont fait du mal au pays pour en arriver là!
Ca marche au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, pour ne citer que des pays que vous pourriez possiblement connaitre. Vous avez visité ces pays ou vous n’avez visité que la Corrèze?
Le vrai problème en France, c’est qu »il y a trop d’aides à rien foutre et pas assez d’obligations à travailler.
@jovVous dites n’importe quoi à propos de l’ irlande. Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. Ça fait 21ans que j’y vis et croyez moi on aurait besoin d’un Fillon comme de la peste. Y’a en marre de ces Français qui n’ont jamais vécu ailleurs qu’en France et surtout pas dans les pays anglo-saxons et pourtant qui idolatre sans savoir ces pays. En bon entendeur…
@jovc’est tout un programme qui fait que les règles du chomage marchent, ce n’est pas cette mesure qui est la réussite si réussite il y a car le chomage non indemnisé la misère elle existe aussi dans ces pays…au Royaume uni où je connais des personnes sur le terrain cela ne marche pas comme vous l’imaginez….le tatcherisme a fait beaucoup plus de mal que de bien …
Le vrai problème de la France c’est qu’on a toujours trop favorisé les classes bourgeoises, le patronat et jet set!! et fillon fera de même ! pire il ne réussira pas mieux que sarkozy et Hollande….
@jov: sur certains points c’est vrai ce que vous dites, mais en Allemagne et certainement dans d’autres pays, les gens occupent trois emplois au lieu d’un et rentrent à pas d’heure à la maison ; il va y avoir de la précarité surtout
BJ64Ce n’est pas avec une telle surenchère qu’il deviendra président, encore faut il qu’il passe le premier tour des primaires.
Hameline•C’est effectivement un projet choc pour les classes populaire et moyenne. Pas pour la classe bourgeoise ni jet set par contre
avisisetTout simplement le retour du patronat de droit divin pouvant traiter ses serfs comme il l’entend !
manitou@avisiset: Eh bien allez donc voir dans un autre pays si vous estimez que les employés en France sont des serfs. Même les émigrés ne veulent pas rester cher nous.
Bob l’éponge@manitou: Vous avez raison, mais c’est justement ce que Fillon veut changer.
AntisarkoFillon , après avoir passé péniblement cinq ans avec sarko , vous pouvez vous dispenser de la ramener pour le plus grand bien de la France …et des français , bien entendu !
Et surtout , ne vous présenter pas comme » un homme nouveau « , c’est râpé pour vous et vos carottes sont cuites …
@Antisarko: et quel est celui pour vous qui pourrait être chef d’Etat Car les Français veulent du changement mais surtout qu’on ne touche pas à leurs petits privilèges et aux aides en tous genres…
Bernard@ Antisarko: Fillon se revendique de Thatcher, mais cette dernière n’aurait jamais avalé toutes les couleuvres que Sarkozy lui a fait avaler de 2007 à 2012.
Demander aux Français de travailler plus quand on n’a jamais travaillé mais qu’on a vécu grâce à ses indemnités d’élus, cela est déplacé.
Attirer l’attention sur les avantages des fonctionnaires alors qu’on bénéficie de toutes sortes d’avantages en tant qu élu , c’est l’histoire de la paille et la poutre.
Quant au service public, M.Fillon n’en à cure puisqu’il a accès grâce à ses moyens financiers à ce qu’il y a de mieux dans le privé ( enseignement, santé. ..).
Il ne reste plus qu’à M. Fillon de rétablir le droit de servage et la boucle sera bouclée.
Il faut peut être arrêter de pleurnicher.
nos anciens se sont battus pour obtenir des droits que ces mr les bourgeois veulent nous enlever, demandez à eux de baisser leurs salaires il vont vous dire on gouverne.