Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mardi une résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël, au sujet de laquelle les Etats-Unis avaient exprimé leur opposition bien avant le vote.
La résolution a recueilli 8 voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu’elle devait réunir 9 voix, sur les 15 du Conseil, pour être adoptée.
La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L’Australie et les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, ont voté contre.
Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus.
Le texte prévoyait notamment un accord de paix d’ici douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017.
Les Palestiniens avaient apporté lundi des modifications à leur projet qui prévoit Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d’un Etat palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l’arrêt de la colonisation israélienne et rappelle le caractère illégal du mur de séparation.
« Cette résolution encourage les divisions et non un compromis », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power. Elle a défendu la position américaine qui est de favoriser des pourparlers directs, estimant que « la paix viendra de choix et de compromis difficiles atteints à une table de négociations ».
Avant elle, lundi et mardi, Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d’Etat, avait estimé que le calendrier fixé par le texte « posait des délais arbitraires » et souligné « l’inquiétude » des Etats-Unis au sujet de la sécurité d’Israël.
Les Etats-Unis n’auront donc pas eu besoin d’exercer leur droit de veto, dont ils se sont souvent servis pour bloquer des résolutions défavorables à Israël.
Un veto américain risquait de provoquer la colère des pays arabes alliés des Etats-Unis dans la coalition qui combat les jihadistes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak.
L’Argentine, le Tchad, le Chili, la Jordanie, le Luxembourg ont rejoint la France, la Chine et la Russie en faveur de la résolution.
La Lituanie, la Corée du Sud et le Rwanda se sont abstenus, comme le Royaume-Uni. Le Nigeria, qui devait soutenir la résolution, a changé d’avis à la dernière minute et s’est abstenu, selon des sources diplomatiques.
– ‘Issue regrettable’ –
La France a soutenu le texte « poussée par l?urgence à agir », a affirmé devant le Conseil son ambassadeur François Delattre, exprimant sa déception que les efforts pour négocier un texte susceptible de faire consensus aient échoué.
Depuis Bruxelles, la chef de la diplomatie de l’Union européenne Federica Mogherini a estimé que le résultat du vote soulignait « une fois de plus l’urgence d’une reprise de véritables négociations entre les parties et la nécessité pour la communauté internationale de se concentrer sur des résultats concrets » pour parvenir à un accord final.
L’objectif commun est de parvenir à un accord de paix global basé sur deux Etats « vivant côte à côte en paix, en sécurité, et en se reconnaissant mutuellement », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Avant le vote, l’ambassadeur britannique Mark Lyall Grant avait pointé des « difficultés » dans « des termes sur les délais, des nouveaux termes sur les réfugiés ».
Tentant de rallier des pays à sa cause, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait téléphoné ces deux derniers jours aux responsables de 12 pays et au président palestinien Mahmoud Abbas.
Le représentant palestinien à l’ONU Riyad Mansour a accusé le Conseil de n’avoir pas su prendre ses responsabilités et promis de chercher ailleurs l’obtention d’une reconnaissance de la Palestine.
« Les Palestiniens et le monde ne peuvent plus attendre. Ce message, en dépit de l’issue regrettable d’aujourd’hui, est tout à fait clair », a-t-il déclaré devant le Conseil.
Les responsables palestiniens se réuniront mercredi pour décider de la suite à donner au vote, a précisé M. Mansour.
Les Palestiniens avaient dit qu’en cas de rejet de leur résolution ils chercheraient notamment à rejoindre la Cour pénale internationale afin d’y mettre Israël en accusation pour crimes de guerre à Gaza.
Le représentant d’Israël a prononcé quatre phrases laconiques.
« J’ai des informations pour les Palestiniens: vous ne pouvez pas vous diriger vers un Etat en vous agitant et en provoquant », a affirmé Israel Nitzan. « J’exhorte le Conseil à arrêter de se prêter au jeu des Palestiniens et à mettre fin à leur marche vers la folie ».
Echec de la résolution palestinienne à l’ONU sur un accord de paix avec Israël
Le Monde.fr avec AFP |
Il n’y avait guère d’espoir qu’elle aboutisse. La proposition de résolution palestinienne sur un accord de paix avec Israël a été définitivement enterrée, mardi 30 décembre, par le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU). Israël s’est dit « satisfait » du rejet de la proposition palestinienne.
Les quinze membres du Conseil ne se sont prononcés que tard, mardi, mais dès la fin d’après-midi les Etats-Unis, proche allié d’Israël, avaient annoncé qu’ils s’opposeraient à cette résolution proposant notamment un accord de paix d’ici à douze mois et le retrait israélien des territoires occupés avant la fin 2017.
Lire (édition abonnés) : Les Palestiniens passent à l’action aux Nations unies
« Cette résolution encourage les divisions et non un compromis », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power, ajoutant : « Ce texte n’évoque les inquiétudes que d’une seule partie. » Jeffrey Rathke, porte-parole du département d’Etat américain avait expliqué dès lundi que la résolution posait notamment « des délais arbitraires à un succès des négociations de paix et au retrait d’Israël de Cisjordanie ». Selon lui, « le risque est plus grand que les négociations soient entravées qu’elles ne soient couronnées de succès ».
« ESSAYER ENCORE. AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD »
Le texte a finalement recueilli 8 voix pour (dont celles de la France, la Chine et la Russie), 2 voix contre et 5 abstentions, dont celle du Royaume-Uni. La France a soutenu le texte « poussée par l’urgence à agir », a affirmé devant le Conseil son ambassadeur François Delattre, exprimant sa déception que les efforts pour négocier un texte susceptible de faire consensus aient échoué. « Mais nos efforts ne doivent pas s’arrêter là. Notre responsabilité est d’essayer encore. Avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté.
Les Palestiniens avaient apporté lundi des modifications à leur projet qui prévoit Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d’un Etat palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l’arrêt de la colonisation israélienne et rappelle le caractère illégal du mur de séparation.
Echec à l’ONU de la résolution palestinienne sur un accord de paix
Israël s’est dit « satisfait » mercredi du rejet par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution palestinienne prônant la fin de l’occupation des Territoires palestiniens d’ici deux ans.
Il n’a manqué d’une voix. Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mardi une résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël. La résolution a recueilli huit voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu’elle devait pour être adoptée réunir neuf voix, sur les 15 du Conseil. Elle était soutenue par la France.
« Tout Israélien qui souhaite une paix avec nos voisins ne peut être que satisfait des résultats de ce vote », a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Tzahi Hanegbi.
Une résolution ambitieuse
Le texte de la résolution palestinienne prévoyait notamment un accord de paix d’ici douze mois, et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017.
La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L’Australie et les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, ont voté contre. Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus.
Pour la chef de la diplomatie de l’Union européenne Federica Mogherini, ce vote « souligne une fois de plus l’urgence d’une reprise de véritables négociations entre les parties et la nécessité pour la communauté internationale de se concentrer sur des résultats concrets » pour parvenir à un accord final.
L’UE préoccupée par le développement des colonies
« L’Union européenne pense que la définition de paramètres clairs pour les négociations est la clé du succès », a précisé Federica Mogherini dans un communiqué, estimant que cela devrait être « défini sur la base » des principes de la conférence de paix israélo-arabe de Madrid en 1991, notamment l’échange de la terre contre la paix.
« L’UE renouvelle son appel aux deux parties pour une reprise urgente des négociations et (leur demande) d’éviter toute action qui fragiliserait la viabilité de la solution à deux Etats », a-t-elle poursuivi. L’Union européenne condamne en particulier le développement des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, occupée et annexée.
L’Autorité palestinienne prépare l’étape suivante
Les dirigeants palestiniens doivent se réunir mercredi à 16H30 GMT à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, autour du président Mahmoud Abbas. Ils annonceront lors de cette rencontre les prochaines étapes de leur campagne diplomatique pour mettre fin à l’occupation israélienne.
Les Palestiniens avaient déjà prévenu qu’en cas d’échec de leur résolution au Conseil de sécurité, ils signeraient une nouvelle série de traités et conventions pour adhérer à un maximum d’organisations internationales, auxquelles ils ont accès depuis qu’ils ont obtenu fin 2012 le statut d’Etat observateur à l’ONU. Ils envisagent notamment de rejoindre la Cour pénale internationale (CPI), pour y poursuivre des responsables israéliens pour les « crimes de guerre » commis notamment selon eux dans la bande de Gaza.
Certains responsables palestiniens ont également fait peser la menace d’une rupture des accords de coopération sécuritaire avec Israël, un scénario qu’observateurs et diplomates jugent toutefois peu probable.
Onu: échec de la résolution palestinienne sur un accord de paix avec Israël
New York (AFP) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mardi une résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël, au sujet de laquelle les Etats-Unis avaient exprimé leur opposition bien avant le vote.
La résolution a recueilli 8 voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu’elle devait réunir 9 voix, sur les 15 du Conseil, pour être adoptée.
La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L’Australie et les Etats-Unis, proches alliés d’Israël, ont voté contre.
Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus.
Le texte prévoyait notamment un accord de paix d’ici douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017.
Les Palestiniens avaient apporté lundi des modifications à leur projet qui prévoit Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d’un Etat palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l’arrêt de la colonisation israélienne et rappelle le caractère illégal du mur de séparation.
« Cette résolution encourage les divisions et non un compromis », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power. Elle a défendu la position américaine qui est de favoriser des pourparlers directs, estimant que « la paix viendra de choix et de compromis difficiles atteints à une table de négociations ».
Avant elle, lundi et mardi, Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d’Etat, avait estimé que le calendrier fixé par le texte « posait des délais arbitraires » et souligné « l’inquiétude » des Etats-Unis au sujet de la sécurité d’Israël.
Les Etats-Unis n’auront donc pas eu besoin d’exercer leur droit de veto, dont ils se sont souvent servis pour bloquer des résolutions défavorables à Israël.
Un veto américain risquait de provoquer la colère des pays arabes alliés des Etats-Unis dans la coalition qui combat les jihadistes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak.
L’Argentine, le Tchad, le Chili, la Jordanie, le Luxembourg ont rejoint la France, la Chine et la Russie en faveur de la résolution.
La Lituanie, la Corée du Sud et le Rwanda se sont abstenus, comme le Royaume-Uni. Le Nigeria, qui devait soutenir la résolution, a changé d’avis à la dernière minute et s’est abstenu, selon des sources diplomatiques.
– ‘Issue regrettable’ –
La France a soutenu le texte « poussée par l’urgence à agir », a affirmé devant le Conseil son ambassadeur François Delattre, exprimant sa déception que les efforts pour négocier un texte susceptible de faire consensus aient échoué.
Depuis Bruxelles, la chef de la diplomatie de l’Union européenne Federica Mogherini a estimé que le résultat du vote soulignait « une fois de plus l’urgence d’une reprise de véritables négociations entre les parties et la nécessité pour la communauté internationale de se concentrer sur des résultats concrets » pour parvenir à un accord final.
L’objectif commun est de parvenir à un accord de paix global basé sur deux Etats « vivant côte à côte en paix, en sécurité, et en se reconnaissant mutuellement », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Avant le vote, l’ambassadeur britannique Mark Lyall Grant avait pointé des « difficultés » dans « des termes sur les délais, des nouveaux termes sur les réfugiés ».
Tentant de rallier des pays à sa cause, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait téléphoné ces deux derniers jours aux responsables de 12 pays et au président palestinien Mahmoud Abbas.
Le représentant palestinien à l’ONU Riyad Mansour a accusé le Conseil de n’avoir pas su prendre ses responsabilités et promis de chercher ailleurs l’obtention d’une reconnaissance de la Palestine.
« Les Palestiniens et le monde ne peuvent plus attendre. Ce message, en dépit de l’issue regrettable d’aujourd’hui, est tout à fait clair », a-t-il déclaré devant le Conseil.
Les responsables palestiniens se réuniront mercredi pour décider de la suite à donner au vote, a précisé M. Mansour.
Les Palestiniens avaient dit qu’en cas de rejet de leur résolution ils chercheraient notamment à rejoindre la Cour pénale internationale afin d’y mettre Israël en accusation pour crimes de guerre à Gaza.
Le représentant d’Israël a prononcé quatre phrases laconiques.
« J’ai des informations pour les Palestiniens: vous ne pouvez pas vous diriger vers un Etat en vous agitant et en provoquant », a affirmé Israel Nitzan. « J’exhorte le Conseil à arrêter de se prêter au jeu des Palestiniens et à mettre fin à leur marche vers la folie ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU rejette la résolution palestinienne
Le Point –
Lors du vote, les États-Unis n’ont pas eu besoin de recourir au droit de veto que leur statut de membre permanent du Conseil leur confère.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a rejeté mardi soir la résolution palestinienne portant sur un accord de paix avec Israël par huit voix pour, deux contre et cinq abstentions. Le texte devait réunir neuf voix pour être adopté.
La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L’Australie et les États-Unis, proches alliés d’Israël, ont voté contre. Washington avait exprimé son opposition au texte à plusieurs reprises ces derniers jours. Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus.
Retrait avant fin 2017
Le projet de résolution prévoyait un accord de paix d’ici douze mois, et le retrait israélien des territoires occupés avant fin 2017. Lundi, des modifications avaient été apportées au texte. Les amendements prévoyaient Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d’un État palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l’arrêt de la colonisation israélienne, et rappelaient le caractère illégal du mur de séparation. « Cette résolution encourage les divisions et non un compromis », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power. « Ce texte n’évoque les inquiétudes que d’une seule partie », a-t-elle ajouté.
En amont, Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d’État, avait estimé que le calendrier fixé par le texte « posait des délais arbitraires ». « Cela n’aiderait pas les négociations », avait-il affirmé. Lors du vote, les États-Unis n’ont toutefois pas eu besoin de recourir au droit de veto que leur statut de membre permanent du Conseil leur confère. Un veto américain aurait risqué de provoquer la colère des pays arabes alliés des États-Unis dans la coalition qui combat les djihadistes de l’organisation de l’État islamique en Syrie et en Irak.
Reconnaissance de la Palestine : Israël convoque l’ambassadeur français
Le Monde.fr avec AFP |
Le gouvernement israélien a convoqué l’ambassadeur de France, mercredi 31 décembre, en raison du soutien apporté par Paris au projet de résolution palestinien, mis en échec au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. Ce soutien « a entraîné déception et perplexité côté israélien », a justifié le porte-parole de la diplomatie israélienne, qui a précisé que Patrick Maisonnave doit être reçu vendredi au ministère des affaires étrangères, à Jérusalem.
La France, inquiète de la situation au Proche-Orient, a pendant des semaines œuvré à l’élaboration d’un texte de résolution à proposer au Conseil de sécurité des Nations Unies, et qui serait moins intransigeant que le projet palestinien. Les Palestiniens ont finalement soumis mardi leur propre texte amendé. La France l’a voté, mais le texte, approuvé par huit membres, a été rejeté, faute de réunir les neuf voix nécessaires.
ABBAS SIGNE LA DEMANDE D’ADHÉSION À LA CPI
Au lendemain du rejet de cette résolution, le président Mahmoud Abbas a signé la demande d’adhésion palestinienne à la Cour pénale internationale (CPI). Outre cette demande, qui permettrait de poursuivre des responsables israéliens devant la justice internationale, M. Abbas a signé vingt autres conventions internationales lors d’une réunion retransmise en direct à la télévision officielle.
Les Palestiniens avaient menacé de rejoindre un certain nombre d’organisations internationales si leur résolution, qui prévoyait un règlement du conflit avec Israël sous un an, puis un retrait les deux années suivantes des territoires qu’Israël occupe depuis 1967, était rejetée.
Les conventions signées par M. Abbas portent notamment sur les « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », les armes à sous-munitions, la protection des personnes et d’autres domaines susceptibles d’être utilisés dans la future offensive judiciaire que les Palestiniens menacent d’engager contre des responsables israéliens, notamment après les trois guerres qui ont ravagé la bande de Gaza ces six dernières années.
LES PALESTINIENS ONT « PLUS À CRAINDRE » DE LA CPI QU’ISRAËL
L’adhésion au tribunal de La Haye, une fois entérinée, dans un délai d’environ deux mois, permettrait la saisine de la CPI pour enquêter dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Israël et les Etats-Unis y sont fermement opposés, le premier avertissant mercredi qu’une telle adhésion se retournerait contre les Palestiniens.
« Celle qui a le plus à craindre, c’est l’Autorité palestinienne, qui a formé un gouvernement avec le Hamas, une organisation reconnue comme terroriste et qui, comme l’organisation Etat islamique, commet des crimes de guerre », a de son côté réagi le premier ministre israélien, M. Nétanyahou, dans un communiqué publié par son bureau.
« Nous ferons ce qu’il faut pour défendre les soldats de Tsahal, l’armée la plus morale du monde », a ajouté le premier ministre. « Cette tentative de diktat sera repoussée, comme nous avons repoussé le projet de résolution palestinien au Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
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Commentaires
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JUSTE • Désormais, il n’y a rien à attendre de ces amerlocs ,les européens doivent afficher leur indépendance en soutenant d’avantage les palestiniens sinon ils ne doivent compter que sur le bon DIEU,HAMAS , KATAHIB EL KASSAM ET SARAYA EL QODS .zbynek • Les Etas Unis sous gouvernement d’Obama ont complètement raté la virage, une chance unique pour mettre fin à ce conflit! Dommage. Obama ne en fait pas trop différent du Bush.
Hypocrisie du ONU à son comble total et inertie intellectuelle. Il faut un vrai changement.
Donc il nous reste qu’à espérer un miracle et ce sous forme autocritique d’Israél, espérons que des gens avec bon sens vont faire quelque chose…ils pourront commencer par stopper les nouvelles colonisations et accorder un état à leur plus proches voisins bibliques, Palestine. -
Buber A l’Ouest rien de nouveau, bien sûr. Les E-U bloquent toujours les résolutions du Conseil qui visent Israël. Donc effectivement comment faire la leçon à la Russie lorsque l’on soutient un Etat qui occupe illégalement des territoires depuis plus de 40 ans? Il n’y aura pas de solution grâce à l’ONU qui ne fait qu’enregistrer les rapports de force. Israël fera l’expérience de « l’impuissance de la puissance » (Badie) et se tirera tellement de balles dans le pied qu’il devra reconnaître l’Autre.
ricardo uztarroz On ne peut que se réjouir du vote de la France. Commencerait-elle à réviser sa politique dans la région, donc à prendre discrètement, par petits pas ses distances avec les Etats unis? On peut regretter l’indécision britannique mais elle aussi marque une prise de distance envers Washington. Donc on s’en félicite. Ainsi la résolution est majoritaire incontestablement (8 pour et 5 abstentions). C’est bon signe pour les Palestiniens.
Jean-Claude DEFAUX la logique arithmétique de ce vote m’échappe. le signataire soit ne sait pas compter soit s’explique mal. je suis consterné par la pauvreté rédactionnelle de la quasi totalité des journalistes, ici ou ailleurs. à vouloir aller trop vite on écrit n’importe quoi.
@Jean-Claude DEFAUX … Peut être est-ce vous qui méconnaissez les règlements du vote de certaines institutions ? telles, l’ONU, les jury d’assise, etc …
maitrise Paladio depuis longtemps j écris qu il ne se passera rien pour les palestiniens . Que seule la résistance pouvait faire bouger les choses ( le Colonel Fabien a montré l’exemple ) quand à ceux qui nous rabâchent le Hamas je vous rappelle que c’est Israël qui la finance et aide pour diviser les palestiniens et qu ‘ils ont été élu démocratiquement . Qu’ils sont Médecin et soignent la population gratuitement .lavent et enterrent les morts des pauvre gens ce que nous connaissons pas ici …un athé .
samuel La France n’a pas peur, tout comme la Russie et la Chine. Il y en a assez de cette guerre. Le terrorisme est né là-bas, et cela continuera tant que la paix ne sera pas trouvée. Trop de morts, trop de pertes, pour les premiers livres de science fiction: : 3 religions qui n’ont de commun que la bêtise humaine. Stop, que cet Etat soit créé, que chacun puisse vivre sur sa foutue terre sainte, et passons à autre chose, car l’humanité avance dans le reste du monde.
@Samuel … » 3 religions qui n’ont de commun que la bêtise humaine. » … Les religieux ont appris pendant longtemps au petit peuple dont je suis originaire à lire , écrire ( et compter ) … Notre République a su prendre le relai, il semble que vous ayez échappé aux deux !
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maitrise
Arrêtez de citer Napoléon ou Charles x les palestiniens doivent avoir un êtat reconnu déjà à l ONU : la Palestine : c un’ droit sur les frontières de67 c tout maintenant rentrez ds les institutions internationales et lâchez vous . Le prétexte Hamas on la assez entendu défendez vous
TTT
Israël n’est pas prêt de s’en sortir avec la politique d’apartheid menée depuis 70 ans, ce pays ne vivra jamais normalement, et jamais son peuple ne sera serein, ni son économie. La Palestine représente une gangrène pour Israel. Netanyahou et ses prédécesseurs oublient que lorsqu’on ne fait rien pour traiter une gangrène cela ne se termine jamais bien. C’est pourtant ce qu’il risque d’arriver, c’est dans le « package » hélas pour Israël…
Salim
l’ambassadeur de France en Israel est un antisémite …… La France aussi, après un vote pareil c’est scandaleux……
darachemet
ISRAËL NOUS SOUHAITE UNE BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015. SHALOM SALAM PEACE
sofiane El abed
La Palestine la terre qui volée à ses vrais propriétaires que l’ont tué car ils sont palestiniens, vous souhaite une très bonne année… Rappelez vous que nous étions en 1945 dans la même situation
ANNICK
Faut flatter ses derniers fidèles avant les échéances de 2015, fidèles échaudés par le « mariage pour tous » contraire aux valeurs traditionnelles de l’Islam. Cela ne suffira pas mais Terra Nova ne sera pas déçue.
La diplomatie ne sert vraiment à rien pour les peuples non blancs .