5 graphiques pour comprendre la situation en Syrie, 5 ans après le début de la guerre
SYRIE – La guerre en Syrie, après avoir provoqué une crise migratoire majeure en Europe, entre mardi 15 mars dans sa sixième année avec la relance des efforts internationaux pour un règlement politique favorisé par une trêve initiée par Américains et Russes. Les armes ont-elles vraiment une chance de se taire? Nul ne peut le dire tant le conflit, qui a fait près de 300.000 morts et 5 millions de déplacés, est complexe et met en jeu une multitude d’acteurs sur le terrain.
La crise débute le 15 mars 2011 lorsque, dans le sillage du Printemps arabe, de petites manifestations sont violemment dispersées à Damas par le régime tenu d’une main de fer depuis 45 ans par Hafez al-Assad puis son fils Bachar. Cette révolte pacifique réclamant des réformes politiques s’est progressivement transformée en une guerre qui s’est complexifiée avec la montée en puissance de groupes jihadistes et l’entrée en jeu d’acteurs extérieurs.
Par ailleurs, depuis 2014, les groupes jihadistes tels que l’Etat islamique et le Front Al-Nosra sont montés en puissance et contrôlent la moitié du territoire syrien. Exclus de la dernière trêve –datant du 27 février–, ils continuent de combattre le régime syrien, mais aussi d’être bombardés à la fois par les Russes et la coalition dirigée par Washington. En filigrane du conflit se profile une lutte confessionnelle entre l’Arabie saoudite qui soutient les rebelles en majorité sunnites, et l’Iran chiite qui veut préserver le clan alaouite au pouvoir à Damas. Le Hezbollah chiite libanais se bat lui aussi aux côtés du régime.
» Ci-dessous, 5 graphiques pour comprendre la situation et les enjeux actuels en Syrie :
Lire aussi :» Sky News met la main sur les noms de 22.000 membres de Daech
» Les manifestations anti-régime ont repris en Syrie, au gré de la trêve
Après 5 ans de guerre, la Syrie dans l’attente d’une paix improbable

La guerre en Syrie, après avoir provoqué une crise migratoire majeure en Europe, entre mardi dans sa sixième année avec la relance des efforts internationaux pour un règlement politique favorisé par une trêve initiée par Américains et Russes.
Les armes ont-elles vraiment une chance de se taire? Nul ne peut le dire tant le conflit, qui a fait plus de 270.000 morts, est complexe et met en jeu une multitude d’acteurs sur le terrain.
La crise a débuté le 15 mars 2011 lorsque, dans le sillage du Printemps arabe, de petites manifestations sont violemment dispersées à Damas par le régime tenu d’une main de fer depuis 45 ans par Hafez al-Assad puis son fils Bachar.
Cette révolte pacifique réclamant des réformes politiques s’est progressivement transformée en une guerre qui s’est complexifiée avec la montée en puissance de groupes jihadistes et l’entrée en jeu d’acteurs extérieurs.
« On a laissé se développer en Syrie une multiplicité de guerres par procuration qui n’ont plus grand chose à voir avec les revendications initiales du peuple syrien », résume Karim Bitar, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
La donne a été bouleversée en septembre 2015 par l’intervention militaire de l’allié russe pour sauver le régime Assad, dont le sort reste la principale pomme de discorde entre les acteurs régionaux et internationaux du conflit.
Et l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés en Europe qui a provoqué la pire crise migratoire sur ce continent depuis la Seconde Guerre mondiale, a poussé certains pays européens à infléchir leur politique vis-à-vis du régime.
Assad n’est pas tombé
« La hantise européenne quand aux flux de réfugiés est l’un des principaux facteurs qui ont poussé vers une réévaluation des politiques en Syrie, en faisant de la stabilité à court terme une priorité absolue, au détriment des autres objectifs politiques et géostratégiques », remarque M. Bitar.
L’intervention russe a elle « permis au régime Assad, alors en perte de vitesse (face aux rebelles), de consolider son contrôle sur la ‘Syrie utile' », les régions les plus peuplées, du pays, poursuit-il.
Elle « a mis les points sur les ‘i’: ‘on ne peut pas faire tomber Assad' », dit Yezid Sayigh, chercheur au centre Carnegie pour le Moyen-Orient.
Le président syrien est toujours à son poste et rien ne laisse prévoir son départ, une revendication que brandira l’opposition pour la énième fois la semaine prochaine à Genève.
Le futur cycle de négociations sous la houlette de l’ONU sera axé sur la formation d’un nouveau gouvernement, la rédaction d’une nouvelle Constitution et l’organisation d’élections parlementaires et présidentielle. Celles-ci devront se dérouler dans les 18 mois suivant le début le 14 mars des pourparlers, selon l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Mais le fossé reste large. « Il est devenu clair pour les Américains qu’il faut faire des concessions (…) mais dans le même temps, ils ne sont pas prêts à accepter qu’Assad reste au pouvoir indéfiniment », selon M. Sayigh.
« Ils veulent au moins comme condition préalable qu’il parte au début, durant ou à la fin d’une période de transition, ce que les Russes n’acceptent toujours pas », ajoute-t-il. « Va-t-on laisser Assad se présenter à la prochaine présidentielle (en 2021)? c’est une question cruciale ».
Les deux parrains de la trêve sans précédent entrée en vigueur le 27 février entre régime et rebelles, sont toutefois conscients que faute d’un accord, les combats feront rage de nouveau.
« Si la trêve n’est pas confortée par un accord politique, la violence reviendra petit à petit », prévient M. Sayigh.
Guerres par procuration
Même en cas de succès à Genève, les groupes jihadistes tels que l’Etat islamique (EI) et le Front Al-Nosra, qui contrôlent la moitié du territoire syrien, continueront de combattre. Exclus de la trêve, ils continuent d’être bombardés à la fois par les Russes et la coalition dirigée par Washington.
Les tentacules de l’EI se sont étendues hors de la Syrie, dans le Golfe, en Afrique du Nord ou en Europe, frappés par des attentats sanglants, notamment à Paris ou en Tunisie.
En filigrane du conflit se profile une lutte confessionnelle entre l’Arabie saoudite qui soutient les rebelles en majorité sunnites, et l’Iran chiite qui veut préserver le clan alaouite au pouvoir à Damas. Le Hezbollah chiite libanais se bat lui aussi aux côtés du régime.
« Les puissances sunnites régionales comme la Turquie et l’Arabie saoudite demeurent sur une ligne beaucoup plus intransigeante et maximaliste que celle de l’administration Obama », échaudée par l’invasion irakienne et réticente à aller en guerre contre Assad, souligne M. Bitar.
Ryad exige le départ de M. Assad de même qu’Ankara qui par ailleurs bombarde les forces kurdes syriennes rêvant d’autonomie à sa frontière.
Dans une Syrie en ruines, où 450.000 personnes vivent sous siège dans des conditions humanitaires dramatiques, et dont l’économie a été laminée, M. Bitar rappelle: « le peuple reste la victime des règlements de comptes entre les puissances ».
Syrie, la guerre qui change le monde : trois cartes d’une guerre mondialisée
3 cartes pour comprendre comment le conflit syrien s’est mondialisé. A l’occasion de notre journée spéciale « 5 ans de guerre en Syrie : Le conflit qui a changé le monde ».
1- Le jeu des alliances entre Etats
Survolez chaque pays pour obtenir des précisions quant à l’engagement de chacun sur le terrain syrien.
Contrairement à ce qu’ont pu avancer le Roi Abdallah II de Jordanie ou Dmitri Medvedev en parlant récemment de « troisième guerre mondiale », le conflit syrien s’apparente davantage à une guerre civile identitaire mondialisée. Le jeu des alliances et des coalitions entre États mobilise certes les nations de par le monde – des puissances régionales : Iran et Arabie saoudite, aux leaders mondiaux : États-Unis et Russie. Mais le jeu est bien plus diplomatique que militaire. Fin 2014, les États-Unis ont sommé les États du Golfe à choisir clairement leur camp en lançant une vaste coalition contre le groupe « État islamique ». S’y engageant formellement, ils ont en mars 2015 préféré se concentrer sur la lutte armée au Yémen. Ne reste aujourd’hui de leur engagement qu’un soutien d’affichage, alors que les résultats de la coalition sur le terrain pour endiguer les poussées djihadistes demeurent faibles.
L’assemblage hétéroclite d’Etats qu’est la coalition, sans forces déployées au sol, ne résiste pas à la pression des intérêts individuels de chacun, focalisé sur son partenaire privilégié : gouvernement irakien pour les Etats-Unis, front Al-Nosra pour la Turquie, Kurdes, tribus sunnites… Ces ambitions stratégiques frontalement opposées compromettent tout projet politique alternatif en Syrie, qui, seul, permettrait d’affaiblir durablement le groupe « Etat islamique ». Pendant ce temps, en face, l’alliance pro-Bachar al-Assad s’est mise en branle pour soutenir les intérêts régionaux chiites (Iran, Liban), et maintenir l’influence russe dans la région. Avec, ici, des engagements au sol : officiellement, 2000 Pasdarans iraniens ont été envoyés, à ajouter aux conseillers militaires, environ 5.000 conseillés et forces spéciales russes seraient positionnés sur les bases de Lattaquié et Tartous, et autour de 10.000 membres du Hezbollah libanais seraient présents sur place.
A lire aussi : « La carte des réactions internationales à l’expansion du groupe « Etat islamique »« , 23 septembre 2015, mise à jour le 2 décembre 2015
2- La propagation régionale du conflit
Voici les principales zones récemment déstabilisées par des menaces terroristes aux portes de la Syrie.
En cinq ans, le conflit syrien s’est propagé aux pays frontaliers, déstabilisant un Proche-Orient en crise. Si chaque situation nationale est singulière : chaos politique en Irak, afflux de réfugiés et conflit kurde en Turquie, tensions confessionnelles au Liban, perte de contrôle régional dans le Sinaï égyptien…, une même menace y répond : le djihadisme armé. L’influence du groupe « Etat islamique » hors de la Syrie, et son instrumentalisation du clivage sunnite / chiite dans la région a causé des dizaines d’attentats meurtriers aux frontières syriennes, de moins en moins hermétiques.
A lire aussi : « Etat islamique : la carte des attentats revendiqués dans le monde« , 15 novembre 2015.
3- Une guerre identitaire mondialisée
Survolez les bulles pour obtenir les chiffres concernant chaque pays (données officielles et non officielles, nombre de combattants rentrés chez eux depuis cinq ans) :
Source : rapport de l’organisation The Soufan Group, qui réunit universitaires et anciens du renseignement ou de l’anti-terrorisme, américains et britanniques, décembre 2015.
- Entre 27.000 et 31.000 combattants venus de 86 pays auraient rejoint les rangs d’organisations djihadistes (organisation « État islamique » et autres groupes terroristes islamistes) en Syrie et en Irak depuis le début de la guerre syrienne en 2011. Depuis la 1ère enquête du Soufan Group il y a un an et demi, le nombre de combattants étrangers en Syrie et en Irak aurait doublé. Le gros du ralliement de ces djihadistes s’est surtout opéré dans la foulée de l’établissement du Califat autoproclamée de l’État Islamique, soit à l’automne 2014.
- 60% des combattants viennent du Maghreb, Tunisie largement en tête. A peu près autant viennent du Moyen-Orient (8.240 combattants). La 3e zone de provenance est l’Europe occidentale, avec 5000 combattants concernés depuis 2011.
- Le taux moyen de combattants retournés dans leur pays d’origine, dans les pays occidentaux sur les cinq années, oscille entre 20 et 30%.
Après 5 ans de guerre, la Syrie toujours dans l’attente d’une paix improbable
crédits/photos : Sameer Al-Doumy (AFP)
Un Syrien dans les décombres d’immeubles le 7 mars 2016 dans la ville rebelle de Douma, à la périphérie de Damas
Des élections présidentielle et législatives doivent être organisées en Syrie sous l’égide de l’ONU dans les 18 mois à compter du 14 mars, a annoncé vendredi l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
La guerre en Syrie, après avoir provoqué une crise migratoire majeure en Europe, entrera mardi dans sa sixième année avec la relance des efforts internationaux pour un règlement politique favorisé par une trêve initiée par Américains et Russes.
La crise a débuté le 15 mars 2011 lorsque, dans le sillage du Printemps arabe, de petites manifestations sont violemment dispersées à Damas par le régime tenu d’une main de fer depuis 45 ans par Hafez al-Assad puis son fils Bachar.
Cette révolte pacifique réclamant des réformes politiques s’est progressivement transformée en une guerre qui s’est complexifiée avec la montée en puissance de groupes djihadistes et l’entrée en jeu d’acteurs extérieurs.
« On a laissé se développer en Syrie une multiplicité de guerres par procuration qui n’ont plus grand chose à voir avec les revendications initiales du peuple syrien », résume Karim Bitar, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
La donne a été bouleversée en septembre 2015 par l’intervention militaire de l’allié russe pour sauver le régime Assad, dont le sort reste la principale pomme de discorde entre les acteurs régionaux et internationaux du conflit.
DIMITAR DILKOFF (AFP)
« Des réfugiés et migrants attendent à Idomeni de traverser la frontière vers la Macédoine, le 5 mars 2016 »
D’autre part, l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés en Europe qui a provoqué la pire crise migratoire sur ce continent depuis la Seconde Guerre mondiale, a poussé certains pays européens à infléchir leur politique vis-à-vis du régime.
« La hantise européenne quand aux flux de réfugiés est l’un des principaux facteurs qui ont poussé vers une réévaluation des politiques en Syrie, en faisant de la stabilité à court terme une priorité absolue, au détriment des autres objectifs politiques et géostratégiques », remarque M. Bitar.
L’intervention russe a elle « permis au régime Assad, alors en perte de vitesse (face aux rebelles), de consolider son contrôle sur la ‘Syrie utile' », les régions les plus peuplées, du pays, poursuit-il.
Le président syrien est toujours à son poste et rien ne laisse prévoir son départ, une revendication que brandira l’opposition pour la énième fois la semaine prochaine à Genève.
Ryad pour sa part exige le départ de M. Assad de même qu’Ankara qui par ailleurs bombarde les forces kurdes syriennes rêvant d’autonomie à sa frontière.
Dans une Syrie en ruines, où 450.000 personnes vivent sous siège dans des conditions humanitaires dramatiques, et dont l’économie a été laminée, M. Bitar rappelle: « le peuple reste la victime des règlements de comptes entre les puissances ».
Le futur cycle de négociations sous la houlette de l’ONU, en principe à partir du 14 mars, sera axé sur la formation d’un nouveau gouvernement, la rédaction d’une nouvelle Constitution et l’organisation d’élections parlementaires et présidentielle.
Vladimir Poutine ordonne aux forces russes de quitter la Syrie
=============
Commentaires
Dubitator • Pas tout de suite, s’il vous plait monsieur Poutine : on voudrait l’éradication COMPLETE de l’EI et on n’a pas du tout confiance dans la « coalition » (surtout les Turcs) pour le faire. gilles • En tout cas si Poutine n’avait pas fait intervenir son armée nous en serions à attendre que Hollande , Obama décident de comment nous refaire le coup de l’Irak ou de la Libye avec le succès …islamiste que l’on connait.
-
SAPEUR CAMEMBERT • REMENBER !!! Le père et le fils Bachar Al Assad ont les mains tachées de sang, notamment français !!! Seuls les crevures pro Putin, encore en couches-culottes à l’époque du gouvernement PS de Mitterrand, font semblant d’oublier les crimes sanguinaires des dirigeants de la Syrie, orchestrés par leurs sbires à Beyrouth (Liban). Ce fut d’abord le choix d’une cible emblématique en la personne de Louis Delamare, ambassadeur de France au Liban, qui fut assassiné le vendredi 4 septembre 1981. La Syrie avait commandité l’attentat dans le but de punir la France pour ses efforts diplomatiques visant à résoudre pacifiquement la guerre civile du Liban1. Puis ces deux salopards d’autocrates alaouites programmèrent le 23 Octobre 1983 deux lâches attentats-suicides quasi-simultanés qui frappèrent les contingents américain (241 marines) et français (58 paras) de la Force multinationale de sécurité dans leurs cantonnements à Beyrouth. Ainsi cinquante-huit soldats des forces françaises d’interposition, soit 55 parachutistes de la 3e compagnie du 1er RCP et 3 parachutistes du 9e RCP, trouvèrent une mort sordide dans l’attentat du Drakkar qui entraîna l’effondrement total de l’immeuble qu’ils occupaient comme quartier général, bâtiment anciennement occupé par les services secrets syriens … Les deux attentats sont alors revendiqués par le Mouvement de la révolution islamique libre puis par l’Organisation du Jihad islamique sous contrôle en fait des services secrets syriens pour le compte du Hezbollah chiite pro-iranien, en pleine période de « guerre froide » au Levant. Et aujourd’hui on retrouve … les mêmes ordures à la manœuvre dont syriens, hezbollahs, iraniens et russes !!! POUTINE EST BIEN LE NABOT REVANCHARD DU KGB/FSB !!! François The First • Poutine avait dès le départ annoncé que cette intervention serait limitée à 3 mois.
un politicien qui tient parole, ça c’est plus que louche!!!
je vous fais le pari que s’il fait ça, c’est rien que pour emmerder encore plus les Ricains et les faire encore plus passer au yeux du monde entier pour les sales kons sans foi ni loi …qu’ils sont. Pétillon • Je vois beaucoup de réactions négatives sur Poutine. La propagande marche bien en France, vous lynchez un des rares à vouloir la fin de l’EI. Alors que nos gouvernements, les USA, Israel, l’Arabie Saoudite eux font mine de combattre l’EI en faisant une frappe ou deux de temps en temps… ils s’en servent pour nous faire peur et nous imposer toujours plus de « sécurité » au cas ou l’envie nous prendrait de nous révolter.
Le gros du boulot est apparemment terminé, maintenant place au tact pour dévoiler la vérité au monde ! ménard • Ils n’ont plus de bombes ni de thunes ? Yombi • A propos où se trouvent tous les ânes qui applaudissaient Poutine quand il s’est amené il y a quoi ? trois mois, en gonflant ses gros biscottos, dans le style attendez les mecs vous allez voir ce que vous allez voir. Bin on a vu. Poutine rentre chez lui avec sa bite sous le bras.Raphael • Eviter l’effondrement de la Syrie et un chaos incontrôlé (et une Lybie bis) aux portes de l’EU et de la Russie, passer le flambeau à la communauté internationale, spécialement l’UE (car en définitive les EU et dans une moindre mesure l’Angleterre sont protégés par un abîme ‘immense’ qui les sépare du théâtre du chaos) : mission accomplie pour l’Ours !
-
jean claude • il s’en va juste parce que la chute des prix du pétrole et du gaz ne lui permettent juste plus de financer ses ambitions ensuite on va voir ou cela va aller je pense qu’il est même prêt à lâcher Bachar avant la fin de l’Année
djihadetcompagnie.blog.lemonde.fr Rideau de fumée ? En tout cas, information à prendre avec des pincettes …
Sébastien L’armée russe a dégagé les principaux axes qui permettront à la Syrie de reprendre à « l’opposition modérée » (comprendre : « terroristes ») les territoires perdus. C’est du bon boulot.
libre Homme de paroles ! :))))))
lucifer Les poutinophobes sont tout marris. Maintenant qu’il a consolidé le pouvoir de Al Assad, Poutine refile le bébé EI et son eau aux Américains et leurs valets occidentaux tels que la France. Il leur fait le même coup qu’avait fait l’URSS en Afghanistan et ses Talibans. On va bien voir comment Kerry et Ayrault sont se dépatouiller de ce bourbier. Pour qui va sonner le glas? Pour eux.
Robert BIGEAT Poutine n’a pas les moyens techniques et financiers de ses ambitions politiques, donc il jette l’éponge.
alaric • Prudent le Poutine ! il sait qu’il ne faut jamais se laisser embourber dans ce genre de guerre , pas comme notre con de Hollande avec ses innombrables guerres faites à crédit du Moyen-Orient à l’Afrique .