Un vol de grande ampleur. Plus de 150 détonateurs et des explosifs ont été volés dans un dépôt de l’armée de terre à Miramas (Bouches-du-Rhône), dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet. Une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée a été ouverte, mardi.
Francetv info fait le point sur ce que l’on sait de cette affaire.
Neuf bâtiments forcés
Un ou plusieurs individus ont réussi à s’introduire dans un dépôt de munitions du site militaire de Miramas, qui appartient à l’armée de terre, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 juillet. Neuf bâtiments de la base logistique, fréquentée par environ 200 militaires, ont été forcés, rapporte Europe 1.
Les voleurs sont repartis avec 176 détonateurs ainsi que dix pains de plastic de 250 grammes chacun, 66 bouchons-allumeurs de grenades et 40 corps de grenades (la partie explosive de l’engin), précise RTL. Ils ont quitté les lieux « en perçant et en soulevant le grillage », sans être repérés par les gardiens qui dormaient sur place. Le site ne dispose pas de caméras de surveillance.
Une enquête ouverte par le parquet de Marseille
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « vol avec effraction commis en bande organisée » et « introduction frauduleuse dans une enceinte militaire », mardi. La gendarmerie nationale de Marseille et l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale sont chargés de l’investigation.
Les enquêteurs n’écartent pour l’instant aucune hypothèse, évoquant une possible attaque terroriste ou une affaire de grand banditisme, selon Europe 1. Le vol pourrait avoir été commis par « des militaires ou anciens militaires » qui « connaissaient bien le lieu », selon la radio.
Une évaluation des sites militaires réclamée
Le ministère de la Défense a annoncé avoir demandé en interne une évaluation « sous quinzaine » de « la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions ». Cette évaluation sera effectuée par la Direction de protection des installations. Elle doit permettre de « proposer les mesures correctrices qui s’imposeraient », explique le ministère.
Vol d’explosifs à l’armée de terre : l’embarras de Manuel Valls
VIDÉO. Des individus ont dérobé des explosifs dans un dépôt de munitions de l’armée de terre dans les Bouches-du-Rhône. Interrogé, Valls a botté en touche.

Des explosifs ont été dérobés dans un dépôt de munitions de l’armée de terre à Miramas dans les Bouches-du-Rhône. D’abord révélée par Europe 1, l’information n’a pas été confirmée par le Premier ministre, interviewé ce mardi matin sur RTL. Mais, à la mi-journée, on apprenait qu’une enquête avait été ouverte « pour vol avec effraction commis en bande organisée ».
La nouvelle est inquiétante, car les malfaiteurs se sont emparés d’une importante quantité d’explosifs : « 180 détonateurs, au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades » ont été dérobés par des individus dans la nuit de dimanche à lundi, affirmait Europe 1, mardi matin.
Le site de Miramas est un lieu de stockage des munitions nécessaires aux « Opex », les opérations extérieures de la France, explique Europe 1. Qui ajoute qu’il ne s’agit pas d’une caserne entourée de murs, mais d’un vaste site où les bâtiments, éloignés les uns des autres pour des raisons de sécurité, sont protégés par un double grillage et ne sont pas surveillés par des caméras. Les malfaiteurs, visiblement bien renseignés, seraient entrés en cisaillant ce grillage, croit savoir Europe 1. La piste terroriste est bien sûr envisagée, comme celle du grand banditisme. La gendarmerie est chargée de l’enquête.
Valls botte en touche
Interrogé sur RTL, Manuel Valls a expliqué qu’il n’avait aucune information sur le sujet, refusant de confirmer l’information. Malgré la boutade du Premier ministre, qui a tenté l’humour, son embarras était visible : en pleine alerte attentat, un tel vol est une bien mauvaise nouvelle pour l’exécutif.
Le FN s’insurge
Le Front national en a profité pour dénoncer le laxisme et la négligence du gouvernement. Florian Philippot a réclamé « en urgence un audit général de la sécurité sur (les) sites militaires et un plan national de sécurisation ». « D’après la presse, il n’y avait même pas de caméra de vidéoprotection sur ce site militaire pourtant sensible. Pis, interrogé ce matin sur RTL, Manuel Valls ne semblait ni au courant ni inquiet… Depuis de très nombreuses années, les gouvernements successifs jouent avec la sécurité des Français », s’est insurgé l’eurodéputé. « Les sites militaires sont particulièrement exposés, leur sécurité doit donc être totale. »
Ce que l’on sait du vol massif d’explosifs sur la base de Miramas
Comment les voleurs des 180 détonateurs de la base de Miramas ont-ils bénéficié d’une complicité interne ? Une enquête est en cours.

180 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades : c’est le butin du vol réalisé sur une base de l’armée de terre, à Miramas (Bouches-du-Rhône), dans la nuit de dimanche à lundi, selon une information d’Europe 1. Le parquet a ouvert, mardi 7 juillet en fin de matinée, une enquête pour vol avec effraction « commis en bande organisée ». Que sait-on de ce vol spectaculaire ?
# Un découpage des grillages méthodique
C’est à l’occasion d’une simple patrouille, lundi après-midi, que les militaires ont découvert le découpage méthodique de « deux rangées de grillages », selon « La Provence ».
Un inventaire a alors été réalisé en urgence dans cette annexe du 4e régiment du matériel de l’armée de terre, dont le rôle est particulièrement stratégique puisqu’elle stocke des équipements pour les opérations extérieures (« Opex ») menées par l’Armée de terre en Afrique, et fait également office de dépôt de munitions.
# Pas de vidéosurveillance
Sur la dizaine de bâtiments composant les 250 hectares du site, neuf alvéoles (le lieu de dépôt sécurisé des munitions) auraient été visitées par les voleurs. « On n’est pas encore sûrs qu’ils sont passés par [les deux grillages découpés]. Le problème c’est qu’il n’y a pas de vidéosurveillance à cet endroit », affirme une source à « La Provence ».
Des manquements d’autant plus dommageables à une période où les sites militaires sont encore soumis à l’opération « Cuirasse », lancée au lendemain des attentats de janvier 2015. Florent de Saint-Victor, spécialiste des questions de défense et animateur du blog « Mars Attaque », explique à « l’Obs » :
L’opération Cuirasse est le pendant militaire de l’opération Sentinelle [de protection sur le territoire, en complément au plan Vigipirate, NDLR]. Elle consiste à coordonner et organiser les moyens de protection déjà existants des sites militaires. »
David Coquille, journaliste à « La Marseillaise », a tweeté une série de photos du site, dont des clichés aériens qui permettent de voir les alvéoles installées sur la base de Miramas :
Etablissement pcpal des munitions. « 9 igloos semi-enterrés ont été forcés » nous dit le maire de #Miramas « abasourdi » pic.twitter.com/FoO1obIySA— David Coquille (@DavidLaMars) 7 Juillet 2015
Interrogé par « L’Express », Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, affirme : « La configuration du site est tout de même particulière : le terrain est vaste, et composé de petites maisons très espacées. Pour vous donner une idée, on pourrait comparer les bâtiments à de petites villas de la banlieue parisienne. Il y a une séparation permanente entre les munitions et les explosifs. »
# Des patrouilles cynophiles
La nuit, la protection du site – où dorment des militaires – est assurée par quelques gardiens, alors que près de 200 militaires et civils y circulent en journée. Des équipes cynophiles (avec des chiens) veillent notamment jour et nuit sur la sécurité des lieux. Florent de Saint-Victor relativise la singularité de cette effraction :
Ce n’est pas la première fois qu’il y a un trou dans les dispositifs d’une base militaire – pas à Miramas même -, les vols ne sont pas courants pour autant mais on en a déjà vu dans les dix dernières années. »
Des voleurs « très bien renseignés »
Grand banditisme ou terrorisme ? Les enquêteurs envisagent les deux pistes mais redoutent particulièrement la deuxième hypothèse. Europe 1 soupçonne pour sa part « des militaires ou anciens militaires, des hommes qui connaissaient bien le lieu ». Une source citée par « La Provence » se montre plus prudente et évoque des individus « très bien renseignés, ce qui laisse planer des doutes en interne ».
Selon Florent de Saint-Victor, « le dispositif a été pris en défaut » :
« Les voleurs n’ont pas fouillé un grand nombre d’alvéoles mais sont allés directement à des alvéoles précises, ce qui laisse penser à des complicités internes ou à un travail de repérage précis.
La DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), le service de renseignement intérieur à la défense, va vérifier les fiches des anciens militaires ayant eu accès au site pour établir une éventuelle complicité. Mais le faisceau de recherche est très large. »
Vol d’explosifs à Miramas: la Défense demande une évaluation de la sécurité des sites militaires
Le ministère de la Défense a annoncé une évaluation de la sécurité de ses sites militaires après le vol d’un important arsenal de guerre dans les Bouches-du-Rhône. AFP/ ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
Devant les craintes suscitées par le vol de grenades, de près de 200 détonateurs et de pains de plastic dans un site militaire des Bouches-du-Rhône, le ministère de la Défense va lancer une évaluation de ses infrastructures.
Les sites militaires français sont-ils suffisamment sécurisés? Le gouvernement semble se poser la question après le vol dans les Bouches-du-Rhône d’un véritable arsenal de guerre. Le ministère de la Défense a donc annoncé mardi avoir demandé en interne une évaluation « sous quinzaine » de « la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions ». Le vol commis dans la nuit de dimanche à lundi porte sur près de 200 détonateurs, des grenades ainsi que des pains de plastic.
>> Interview:Vol d’explosifs à Miramas: « Du travail de professionnels »
Cette évaluation, demandée à la Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense (DPID), permettra de « proposer les mesures correctrices qui s’imposeraient », précise le ministère dans un communiqué. Une enquête de commandement a également été ordonnée « pour analyser les faits, l’organisation et les éventuelles responsabilités » du vol survenu à Miramas, selon la même source.
Une enquête de commandement a également été ordonnée « pour analyser les faits, l’organisation et les éventuelles responsabilités » du vol survenu à Miramas, selon la même source. Le vol, révélé par Europe 1 et découvert lundi, visait l’établissement principal de munitions « Provence » dépendant du service interarmées des munitions, a précisé de son côté le procureur de la République à Marseille, Brice Robin. Il a entraîné l’ouverture d’une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire.
La base a servi pour le Mali
Le versant judiciaire de l’enquête est quant à lui diligenté par la section de recherches de la Gendarmerie nationale de Marseille ainsi que par l’IRCGN – l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale – pour les constatations. « De nombreux moyens ont été mis en oeuvre incluant la mobilisation du groupement de gendarmerie départementale des Bouches-du-Rhône ainsi que celle d’un escadron de Gendarmerie Mobile », a encore assuré Brice Robin.
Selon une source proche de l’enquête, les malfaiteurs ont pénétré dans l’enceinte du vaste site militaire après avoir découpé les grillages qui l’entourent. L’établissement principal de munitions de Miramas couvre au total environ 200 hectares, et 200 militaires y sont déployés, selon le maire PS de la ville, Frédéric Vigouroux. Cette base logistique, connectée au réseau ferroviaire, est notamment utilisée pour les opérations extérieures (OPEX) militaires de la France. Elle a ainsi servi lors de l’intervention de la France au Mali, selon Frédéric Vigouroux, qui a précisé à l’AFP qu’un « changement de commandement » de cette base « où beaucoup d’habitants de Miramas ont travaillé » avait eu lieu « il y a une dizaine de jours ».
Explosifs et munitions à demi enterrés
Ce vaste terrain est situé à quelques centaines de mètres de la ville de Miramas elle-même. De grands bâtiments y abritent du matériel et, à quelques dizaines de mètres de la route qui longe le terrain militaire, sont alignées derrière deux grillages surmontés de barbelés des dizaines de petites constructions, semblables à des petites maisons à un étage, avec une seule fenêtre: c’est notamment ici que reposent, à demi enterrés, explosifs et munitions.
A l’entrée du site, des militaires et des gendarmes empêchaient badauds et journalistes d’approcher. A quelques centaines de mètres, à l’un des coins du terrain, une camionnette de gendarmes empêchait les curieux de se lancer dans le tour complet du site le long de ses grillages. Interrogé sur RTL mardi matin, le Premier ministre, Manuel Valls, a dit n’avoir « aucune information sur ce sujet et sur les causes mêmes de ce vol ».
En juillet 2008, 28 kilos d’explosifs avaient été volés dans un centre de déminage de la banlieue de Lyon, un vol attribué par la ministre de l’Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, à des « défaillances dans la sécurisation du site ». A l’époque, une enquête préliminaire avait été ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Au moins 150 détonateurs et des pains de plastic ont été volés sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de dimanche à lundi, posant la question de la protection des sites militaires et entraînant l’ouverture de plusieurs enquêtes.
Le ministère de la Défense a annoncé mardi avoir demandé en interne une évaluation « sous quinzaine » de « la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions ». Cette évaluation, demandée à la Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense (DPID), permettra de « proposer les mesures correctrices qui s’imposeraient », précise le ministère dans un communiqué.
Une enquête de commandement a également été ordonnée « pour analyser les faits, l’organisation et les éventuelles responsabilités » du vol survenu à Miramas, selon la même source.
Le vol, révélé par Europe 1 et découvert lundi, visait l’établissement principal de munitions « Provence » dépendant du service interarmées des munitions, a précisé de son côté le procureur de la République à Marseille, Brice Robin. Il a entraîné l’ouverture d’une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire.
Le versant judiciaire de l’enquête est quant à lui diligenté par la section de recherches de la Gendarmerie nationale de Marseille ainsi que par l?IRCGN – l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale – pour les constatations. « De nombreux moyens ont été mis en ?uvre incluant la mobilisation du groupement de gendarmerie départementale des Bouches-du-Rhône ainsi que celle d?un escadron de Gendarmerie Mobile », a encore assuré M. Robin.
-Un précédent en 2008-
Selon une source proche de l’enquête, les malfaiteurs ont pénétré dans l’enceinte du vaste site militaire après avoir découpé les grillages qui l’entourent. L’établissement principal de munitions de Miramas couvre au total environ 200 hectares, et 200 militaires y sont déployés, selon le maire PS de la ville, Frédéric Vigouroux.
Cette base logistique, connectée au réseau ferroviaire, est notamment utilisée pour les opérations extérieures (OPEX) militaires de la France. Elle a ainsi servi lors de l’intervention de la France au Mali, selon M. Vigouroux, qui a précisé à l’AFP qu’un « changement de commandement » de cette base « où beaucoup d’habitants de Miramas ont travaillé » avait eu lieu « il y a une dizaine de jours ».
Ce vaste terrain est situé à quelques centaines de mètres de la ville de Miramas elle-même. De grands bâtiments y abritent du matériel et, à quelques dizaines de mètres de la route qui longe le terrain militaire, sont alignées derrière deux grillages surmontés de barbelés des dizaines de petites constructions, semblables à des petites maisons à un étage, avec une seule fenêtre : c’est notamment ici que reposent, à demi enterrées, explosifs et munitions.
A l’entrée du site, des militaires et des gendarmes empêchaient badauds et journalistes d’approcher. A quelques centaines de mètres, à l’un des coins du terrain, une camionnette de gendarmes empêchait les curieux de se lancer dans le tour complet du site le long de ses grillages.
Interrogé sur RTL mardi matin, le Premier ministre, Manuel Valls, a dit n’avoir « aucune information sur ce sujet et sur les causes mêmes de ce vol ».
En juillet 2008, 28 kilos d’explosifs avaient été volés dans un centre de déminage de la banlieue de Lyon, un vol attribué par la ministre de l’Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, à des « défaillances dans la sécurisation du site ».
A l’époque, une enquête préliminaire avait été ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Double enquête sur le vol d’explosifs sur un site militaire à Miramas
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | Luc Leroux (Marseille, correspondant)

Au moins 150 détonateurs, des pains de plastic ainsi qu’une « quarantaine de grenades », ont été volés sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris mardi 7 juillet de source proche de l’enquête. Les malfaiteurs ont pénétré dans l’enceinte du site après avoir découpé le grillage, a précisé cette source, qui a ajouté que les enquêteurs n’écartaient pour l’instant aucune piste.
Le ministère de la défense a annoncé mardi avoir demandé en interne une évaluation « sous quinzaine » de « la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions ». Cette évaluation, demandée à la Direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID), permettra de « proposer les mesures correctrices qui s’imposeraient », précise le ministère. Une enquête de commandement a également été ordonnée « pour analyser les faits, l’organisation et les éventuelles responsabilités » du vol commis à Miramas.

« De nombreux moyens ont été mis en œuvre »
De son côté, le parquet de Marseille a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour vol avec effraction commis en bande organisée et introduction frauduleuse dans une enceinte militaire. Elle a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie nationale de Marseille, et l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) est chargé des constatations.
« De nombreux moyens ont été mis en œuvre, incluant la mobilisation du groupement de gendarmerie départementale des Bouches-du-Rhône ainsi que celle d’un escadron de gendarmerie mobile », a précisé le procureur, confirmant sans plus de détail un « vol de munitions et d’explosifs découvert » lundi. En l’état de l’enquête, le parquet de Marseille ne s’est pas dessaisi au profit du parquet antiterroriste de Paris.
« C’est très troublant »
Frédéric Vigouroux, maire (PS) de Miramas s’est dit « abasourdi » par ce vol à l’établissement principal des munitions de Provence. « C’est très troublant, vraiment très étonnant, d’autant pour ces militaires, la sécurité est leur seconde nature, voire même leur première nature. »
Située sur la RD10 à l’entrée de la commune, « à 800 mètres de mon bureau », précise le maire, cette caserne construite sur le site historique des poudrières du roi Louis XIV est protégée par deux rangées de grillages électrifiés, et des surveillances de jour comme de nuit y sont assurées.
Implanté sur un terrain de 200 hectares, cet établissement du service interarmées des munitions est intégré à la zone de défense du Sud-Est et assure trois fonctions, explique le maire de Miramas : le dépôt de munitions, la préparation et le ravitaillement des opérations extérieures – c’est de là que sont parties des troupes pour l’Afghanistan, le Mali – et un lieu de formation aux munitions.
Importants stocks de munitions

D’importants stocks de munitions sont abrités dans des dizaines d’igloos, sortes de casemates semi-enterrées. Deux cents civils et militaires y travaillent, et l’établissement principal des munitions de Provence est l’employeur de nombreux Miramassiens.
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Commentaires
Sunstorm •
Les musulmans préparent déjà les festivités du 14 Juillet…
Dormez tranquilles braves gens, vous voila rassurés !
Toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer votre sécurité … C’est l’Etat qui vous le dit !
Au lieu de s’occuper des français de toutes origines qui votent FN qui aiment et respectent leur pays, les socialistes feraient mieux de protéger nos sites sensibles.
soit disant que nous sommes en vigipirate alerte maximum etc etc…. par contre les dépots d’explosifs n’ont pas de caméras de surveillance et les gardes dorment tranquillement….cherchez l’erreur.
» Ils ont quitté les lieux, sans être repérés par les gardiens qui DORMAIENT. Le site ne dispose pas de caméras de surveillance. »
Ah ben j’espère qu’ils ont bien dormi alors!
Miramas, explosifs, cela sent l’oeuvre de la » mairde » musulmane
il n y a pas plus de plan vigipirate d activé que de merlans dans une piscine……c est un plan minipirate qui est mis en place…… communication grande gueule, effets de manches et rien d autres….. français dormez tranquilles valls et hollande sont très bien protégés
le titre « Ce que l’on sait du vol de détonateurs et d’explosifs sur un site militaire de Miramas !! »
On sait qu’ils ne sont plus là !
on sait qu’ils ont disparut !
on sait que quelqu’un les a prit !on sait ? que dalle Mdr !!
sinon j’aime bien l’armée française réduit à peau zo,b !!
pas de caméra sur un site de stockage d’explosif !
soit disant 200 mecs et on ouvre 9 hangars sans que personnes ne voie rien !!?j’ai du mal à croire qu’en ouvrant 9 hangars une équipe n’embarque que si peu de matos si il y en a plus de dispo ; ce gouvernement passe son temps a nous mentir 10 fois plus serait un minimum au moins en pain de plastique !!
vous avez pensé à regarder sur des bases aériennes nucléaires si il manque pas quelques avions et bombinettes au cas où ?? ;-))
et entre nous je vous conseil de renforcer la sécurité sur les centrales nucléaire car les drones ont fait des relevés !!
puis cela ne répond plus sur le Charles de Gaulle évitez de vous dire que c’est les vacances alors ils se baignent car on veut pas prendre de pruneaux made in France sur la gu,eu,le !!
On se demande parfois à quoi servent nos politiciens. Il sont les rois du constat….!! Il faut toujours un gros cash pour les « réveiller. ..!! »
apparemment l’organisme de désinformation socialiste n’a pas encore trouvé une excuse pour dire que ce n’est pas grave , que les voleurs ne pourront pas s’en servir ou bien ils vont dire que ce sont des groupes d’extrême droite qui en seraient les auteurs histoire de nuire « démocratiquement » au FN, peut être allons nous assister à un coup d’état !
roro •
Philippe73 Bravo... C’est le Plan Vigiepirate renforcé…



@CPousty : Bonjour… On n’est à l’abri de rien maintenant que les dépôts de munitions se font cambrioler. La mer est si chaude que même les poissons sortent de l’eau pour se mettre à l’ombre. 🙂 Bonne journée à vous…
@Le Rapetou : Bonjour Rape-tout..Vous savez, Difficile de savoir où se mettre à l’Abri __de la Chaleur _ces derniers Temps…! Bonne journée ,les pieds dans l’eau !
spaserieu Les sources proches de l’affaire évoquent une organisation « pro », rassurez-vous c’est le grand banditisme qui a dérobé ces explosifs pas les terroristes… Rien ne nous permet en revanche d’être sûrs qu’ils ne vont pas en vendre à une quelconque cellule terroriste ce qui ne changerai pas grand chose dans le fond sinon la provenance.. Volé dans une caserne militaire française ou acheté sous le manteau à une ex république soviétique, les armes sont disponibles sur le marché parallèle. Ce sont les transporteurs de fonds qui doivent s’inquiéter…

François Comme d’habitude chaque fois qu’il y a une défaillance au sein de l’armée française nombreux sont ceux qui s’empressent de l’excuser en évoquant la faiblesse du budget de la défense. Je rappelle que celui-ci est de plus de 31 milliards d’euros , soit 2,2% du PIB, et qu’il est le plus important d’Europe (Russie mis à part) Il serait surprenant que dans l’armée ,comme dans d’autres administrations, les erreurs ne soient pas dues simplement à l’incompétence , au laxisme et à la mauvaise organisation
DiPiB le soldat connecté du futur, c’est bien, mais si vous regardez sur le site du Ministère, vous verrez que le pistolet réglementaire est encore le MAC 50; ça ne vous dit rien ? 50 c’est pour 1950, et pour les plus vieux qui ont fait l’algérie, c’était déjà celui là. Pas grand chose de changé depuis Kolwesi en 1978 où une fois au sol, la Légion s’est dépêchée de ramasser les performants fusils d’assaut de ceux d’en face; après tout, le premier fusil d’assaut n’était apparu qu’en 1944…le problème est général : depuis des dizaines d’années et avec une belle unanimité, on coupe dans les fonctions régaliennes de l’Etat pour mettre l’argent, on dira pudiquement ailleurs. Après, constater que l’armée, la police, la justice ne peuvent plus remplir leurs missions vous surprend ?
Jah Malgame Pas la peine de nous polluer les antennes avec des émissions montrant l’entrainement d’ unités hors normes, s’ils ne sont pas capables de faire le minimum: surveiller et garder les équipements de la nation
Jean-Yves Même pas cap de surveiller un entrepôt !
Appel À La Survie •
Flore •
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